samedi 3 août 2024 23:23

La Fondation Roi Baudouin a lancé un appel à candidatures pour l’obtention du prix Charles Ullens destiné à primer des thèses de doctorat, des mémoires et des contributions écrites sur la migration et l’intégration.

Le prix récompense chaque année six jeunes lauréats, trois en Communauté française de Belgique, et trois autres en Communauté flamande. Les six prix sont consacrés à deux thèses de doctorat, deux contributions écrites issues de la société civile et deux mémoires de fin d’études en master. Les travaux primés sont dotés, respectivement, d’une prime de 2500, 500 et 1000 euros.

Le prix Charles Ullens prime les personnes présentant une contribution utile à la décision politique, dans le but d’ «éclairer les décideurs belges dans la mise en place de politiques efficaces et cohérentes pour relever les défis en matière de migration et d’intégration.

L'appel à candidatures lancé le 25 juin 2012 arrive à terme le 8 novembre prochain. L'annonce des lauréats aura lieu le 15 avril 2012… Pour en savoir davantage

Source : CCME

Solidaire avec son nouveau film, Sur la planche propose un regard à la fois direct et actuel, au prisme des codes de la zone franche, décor de ce polar féminin qui sort le 24 octobre au Maroc...Suite

Une 3e semaine sous le double signe de la citoyenneté engagée, en présence du DABATEATR citoyen en résidence aux halles pour toute la semaine et du grand poète citoyen Abdellatif Laâbi. Un colloque art et politique explore quelques grandes questions cruciales pour le Maroc, de la modernité à aujourd’hui. Côté cinéma, la programmation est confiée au grand cinéaste documentariste Ali Essafi….Suite & programme

Les attaques à connotation raciste ont atteint des niveaux alarmants en Grèce et l'action des autorités pour résoudre le problème est insuffisante, estime le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés dans un rapport publié mardi.

Les migrants en provenance d'Afrique ou d'Asie qui essaient d'entrer dans l'Union européenne par la Grèce font face à une hostilité croissante dans un pays victime d'une crise économique sans précédent depuis soixante ans.

Le HCR fait état de 87 attaques racistes répertoriées par les groupes de défense des droits de l'homme entre janvier et septembre 2012 et qualifie ce chiffre d'"exceptionnellement alarmant".

Les véritables chiffres sont sans doute bien plus élevés dans la mesure où les victimes ont souvent trop peur pour porter plainte, précise le HCR.

"Les victimes parlent de zones d'Athènes qui leur sont devenues interdites en raison de la crainte d'attaque", déclare le HRC dans son rapport. "Il est révélateur qu'aucun auteur d'attaque raciste violente n'ait été condamné."

Parmi les attaques plus marquantes figurent le meurtre d'un jeune Irakien poignardé à mort au mois d'août à Athènes.

La plupart des victimes ont été prises à partie dans des lieux publics, sur des places ou dans les transports en commun, la plupart du temps par des groupes d'hommes habillés en noir, le visage parfois dissimulé. Les attaquants utilisent souvent des matraques ou de gros chiens.

La plupart des victimes sont des clandestins sans papiers en provenance d'Afghanistan, du Bangladesh, du Pakistan et de Somalie. Certaines d'entre elles ont signalé que les agresseurs portaient l'insigne du parti d'extrême-droite Aube dorée, entré au Parlement grec lors des législatives du printemps.

"Nous tirons aujourd'hui la sonnette d'alarme parce que la violence raciste et la menace de fascisme se sont étendues et menacent la démocratie", a déclaré Costis Papaioannou, le responsable de la Commission nationale grecque pour les Droits de l’homme.

Le HCR fait état de 15 incidents lors desquels des policiers ont eu recours à la violence durant des contrôles de routine. Le HRC souligne l'absence d'enquête de la police sur ces affaires et dit la police plus intéressée par le fait de savoir si la victime était en situation régulière qu'animée par la volonté d'enquêter sur ces violences.

23 octobre 2012, Karolina Tagaris; Danielle Rouquié pour le service français

Source : Reuters

Pour la sixième année consécutive, la caravane des femmes d'Amérique centrale a parcouru le Mexique à la recherche de leurs proches, portés disparus alors qu'ils tentaient d'émigrer.

Cette année, 38 femmes, dont la plupart viennent du Honduras, mais aussi du Salvador, du Guatemala et du Nicaragua ont parcourus 4.500 kilomètres et 14 í‰tats méxicains, entre la frontière avec le Guatemala et Reynosa, l'un des principales points d'entrée au Texas.

"L'objectif est d'aller à leur recherche", a expliqué Virginia Olcot, une femme de 42 ans, originaire de Chimaltenango au Guatemala. Elle est sans nouvelles de son époux depuis septembre 2009, date à laquelle il avait atteint la frontière américaine, au nord de l'í‰tat mexicain de Sonora. "Notre intention c'est de ne pas baisser les bras, de persévérer et d'obtenir l'aide du gouvernement". Virginia Olcot participe a ce voyage pour la troisième année.

Même si elles ne retrouvent pas leur proches, au moins, elles espèrent attirer l'attention sur la détresse de ces migrants, portés disparus au Mexique.

Beaucoup de femmes portent à leur cou une photographie de leur proche disparu.

Cette année, cinq familles auront pu être réunies grâce à la caravane, portant à près de 100, les retrouvailles réalisées ces six dernières années, toutes éditions confondues.

Le groupe, qui parraine ce voyage, estime que près de 70.000 migrants, originaires d'Amérique centrale ont disparu dans les six dernières années, selon un rapport publié par des associations à but non-lucratif.

Certains migrants ont été retrouvés dans des circonstances dramatiques, notamment dans le comté de San Fernando. En 2010, 72 personnes, dont la plupart étaient originaires d'Amérique centrale, ont été retrouvées, massacrées dans une ferme. Six mois plus tard, c'est près de 200 personnes, dont des Mexicains qui ont été découverts dans des tombes creusées illégalement.

Le racket des familles de migrants est régulier depuis que le marché de la contrebande est tombé dans les mains du crime organisé, ces dernières années. Le cartel des Zetas est particulièrement connu pour le kidnapping de migrants, près de la frontière américaine, les menaçant de tuer leurs proches si leur famille ne versent pas plus d'argent. On suspecte aussi le cartel de forcer les migrants à travailler pour eux ou pour d'autres cartels et de les tuer s'ils refusent.

L'année dernière, une association allemande à but non-lucratif, Medico International, a commencé à financer la caravane, permettant ainsi à ces femmes de parcourir plus de kilomètres et de se rendre notamment à San Fernando, sur les lieux où les corps ont été découverts.

Deux bus sont désormais mis en place pour assurer le transport de ces femmes.

23/10/2012

Source : AP

La 9ème édition du festival du film transsaharien se déroulera du 8 au 12 novembre prochain à Zagora, en présence de plusieurs professionnels du cinéma marocains et étrangers.

Le festival devra se pencher sur la thématique de l'immigration transsaharienne. Plus d'une quarantaine d'artistes débattront des différentes facettes de la question, selon un communiqué de l'association du film transsaharien de Zagora.

Au programme de cet évènement figure en outre un concours de scénarios dont les vainqueurs devraient bénéficier dans un premier temps de l'encadrement de spécialistes en ligne et d'un encadrement direct par la suite, dans le cadre d'un atelier, pour achever leurs projets.

Des ateliers de formation aux métiers cinématographiques et aux techniques audiovisuelles, animés par des professionnels du 7ème Art, seront également à l'ordre du jour. Il est prévu aussi la projection de films de différents pays dont la France, la Belgique, l'Allemagne, les Pays-Bas, le Mexique, l'Algérie, la Tunisie, le Tchad.

Un hommage sera rendu lors de cette édition à l'artiste Mohamed Hassan Al Joundi, en reconnaissance de sa "contribution exceptionnelle" au cinéma national.

23 oct. 2012

Source : MAP

Comme souvent depuis que Manuel Valls est devenu ministre de l'intérieur, ce qui est important réside moins dans ce qu'il dit que dans ce qu'il ne dit pas. Entre 2010 et 2011, le nombre des naturalisations a baissé de 30 %. La baisse, massive, a continué au cours des six premiers mois de 2012 et risque d'atteindre, voire de dépasser 50 % en deux ans.

Les députés ont adopté lundi un amendement visant à diminuer le coût du droit de visa pour les étrangers demandant un titre de séjour en France. Une évolution dénoncée mardi par Jean-François Copé (UMP) et Marine Le Pen (FN).

Alors que le projet de loi de finances pour 2013 est en cours d'examen à l'Assemblée nationale, les députés ont adopté lundi un amendement socialiste visant à diminuer de 110 à 50 euros la part du droit de visa à la charge du requérant lors d'une demande de titre de séjour. Par ailleurs, en cas de "demande de renouvellement tardive", le tarif passerait de 340 euros - jugé "trop élevé" - à 180 euros.

"Préalablement à la délivrance d'un premier titre de séjour, l'étranger qui n'est pas entré en France muni des documents et visas exigés par les conventions internationales et les règlements en vigueur ou qui, âgé de plus de dix-huit ans, n'a pas, après l'expiration depuis son entrée en France d'un délai de trois mois ou d'un délai supérieur fixé par décret en Conseil d'Etat, été muni d'une carte de séjour, acquitte un droit de visa de régularisation d'un montant égal à 340 euros, dont 110 euros, non remboursables, sont perçus lors de la demande de titre", pouvait-on jusqu'à présent lire dans le Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile, actuellement en vigueur.

Un paragraphe qui devrait donc être modifié. Le tarif actuel de 110 euros pouvait être "considéré comme une entrave" à la demande de titre de séjour, estiment les signataires de l'amendement. "Il faut de la fermeté, mais aussi de la dignité", a justifié le socialiste Laurent Grandguillaume (Côte-d'Or). Le gouvernement - par la voix du ministre du Budget, Jérôme Cahuzac, et le rapporteur général du Budget, Christian Eckert - s'est dit favorable à cet amendement.

"C'est surréaliste", juge Copé

Mais Jean-François Copé est monté au créneau pour dénoncer cette évolution. "C'est surréaliste. Nous vivons depuis cinq mois la caricature de tout ce que nous ne voulions pas voir", a réagi mardi le secrétaire général de l'UMP sur Europe 1. "François Hollande décide d'augmenter de 33 milliards d'euros les impôts des Français et il accepte dans le même temps que soit adopté un amendement qui diminue de plus de moitié le droit de visa pour les titres de séjour des étrangers qui viennent en France", a-t-il raillé Seine-et-Marne, tout en rappelant que l'actuel gouvernement avait déjà supprimé il y a quelques semaines la franchise médicale de 30 euros imposée aux étrangers sans papiers bénéficiaires de l'Aide médicale d'Etat (AME).

La baisse de ce tarif a également été dénoncée par Marine Le Pen mardi. "La gauche anti-sociale frappe aveuglément les classes moyennes et populaires", mais "a la main beaucoup moins lourde avec les étrangers, épargnés par ce matraquage fiscal", estime la présidente du Front national.

23 octobre 2012, Anne-Charlotte Dusseaulx

Source : leJDD.fr

Une membre du parti indépendantiste flamand N-VA, Nadia Sminate, deviendra la première bourgmestre (maire) d'origine marocaine de Belgique lorsqu'elle prendra, dans trois ans, les commandes de la commune flamande de Londerzeele, a annoncé lundi 22 octobre la formation de Bart De Wever.

Née dans la région de Malines (centre de la Belgique) en 1981 d'un père marocain et d'une mère belge, la jeune femme, diplômée en philologie romane de l'université flamande de Bruxelles VUB, siège depuis 2010 comme députée fédérale au Parlement belge.

ACCORD AVEC LE PARTI CHRÉTIEN-DÉMOCRATE

Lors des élections municipales du 14 octobre, elle menait la liste de la Nouvelle Alliance flamande (N-VA) à Londerzeel, une commune de 18 000 habitants située à une quinzaine de kilomètres au nord de Bruxelles, qui a recueilli plus de 21 % des suffrages.

Une semaine plus tard, un accord de coalition pour les six prochaines années a été signé entre les représentants locaux de la N-VA, des écologistes de Groen, des socialistes et des chrétiens-démocrates (CD&V) du bourgmestre sortant Jozef De Borger, a indiqué la N-VA dans un communiqué. Selon cet accord, M. De Borger exercera à nouveau la fonction de bourgmestre durant les trois prochaines années, avant de céder la place à Mme Sminate pour les trois suivantes.

Le chef de la N-VA, Bart De Wever, s'est dit "fier que [son] parti soit le premier à livrer un bourgmestre qui soit d'origine marocaine tout en se sentant parfaitement flamande".

UN SOCIALISTE D'ORIGINE TURQUE MAIRE EN JANVIER

La N-VA, qui a effectué une percée remarquée lors de ces municipales en remportant notamment la mairie d'Anvers, conquise par Bart De Wever, est un parti prônant l'indépendance à terme de la Flandre et un farouche adversaire des partis francophones de Belgique. Mais il s'oppose également au discours anti-immigrés du parti d'extrême droite Vlaams Belang (l'Intérêt flamand), dont il a contribué à réduire l'influence.

Si la Belgique compte de nombreux échevins (adjoints au maire) d'origines marocaine et turque, aucun d'entre eux n'avait jusqu'ici exercé la fonction de bourgmestre. A Saint-Josse, l'une des 19 communes formant l'agglomération bruxelloise, c'est un socialiste d'origine turque, Emir Kir, qui sera bourgmestre à partir de janvier.

22.10.2012

Source : Le Monde.fr/AFP

La N-VA (Nouvelle Alliance flamande), parti  nationaliste flamand de Bart De Wever, grand gagnant aux élections communales du 14 octobre 2012 dans le nord du pays, a annoncé le lundi 22 octobre avoir conclu un accord de coalition à Londerzeel pour les six prochaines années, avec les écologistes flamands (Groen), les socialistes (Sp-a) et les chrétiens démocrates (CD&V) du bourgmestre sortant Jozef De Borger.

Selon cet accord, signé et approuvé par les représentants locaux des quatre partis, M. De Borger exercera la fonction de bourgmestre les trois prochaines années, avant de céder la place à Nadia Sminate pour les trois suivantes. La ville de Londerzeel, située en Région flamande à une quinzaine de kilomètres au nord de Bruxelles (province du Brabant flamand), s’étend sur 36 km² et compte un peu plus de 17 500 habitants.

Née le 29 décembre 1981 à Bonheiden (Flandre) d’un père marocain et d’une mère belge, Mme Sminate est diplômée en 2003 en philologie romane de l’université flamande de Bruxelles (VUB). Après une courte carrière d’enseignante de langues, elle est collaboratrice au sein du groupe N-VA à la Chambre des représentants, puis membre du cabinet du ministre flamand chargé du Budget, de l'Aménagement du territoire, de l'Emploi et du Sport (en 2009). En 2006, elle est élue dans sa commune et siège depuis 2010 au Parlement belge comme députée fédérale. Le 14 octobre 2012, à l’occasion des élections communales, elle était tête de liste de la N-VA à Londerzeel. Elle occupera ses fonctions de bourgmestre en décembre 2015, au terme des trois premières années de maïorat et à quelques jours de son 34ème anniversaire.

Le président de la N-VA, Bart de Wever, en pleine négociations de coalition pour s’emparer du poste de bourgmestre d’Anvers (après 60 ans de suprématie des socialistes), s’est dit « fier que (son) parti soit le premier à livrer une bourgmestre qui soit d’origine marocaine tout en se sentant parfaitement flamande».

23/10/2012

Source : CCME

Marseille a organisé récemment une semaine économique de la Méditerranée. Cette manifestation a été initiée par la région Provence-Alpes-Côte d’Azur  depuis 2007. Selon le président de la région, Michel Vauzelle, cette action exprime «la double appartenance de la région à l‘espace méditerranéen comme à l’espace européen et l’existence d’une communauté d’intérêts économiques et culturels».

Le long métrage «sur la Planche » dirigé par la Marocaine Leila Kilani a remporté le «Griot » de la meilleure interprétation féminine doublée d'une mention spéciale attribuée par SIGNIS au 9e Festival du cinéma africain de Cordoue (FCAT), organisé pour la première fois dans cette ville à la suite de huit éditions à Tarifa (Extrême sud de l'Espagne)…Suite

 

L'occupation du chantier de la mosquée de Poitiers par des militants d'extrême-droite marque une "nouvelle escalade" au sein d'une multiplication récente des actes hostiles à l'islam, a estimé lundi Le Conseil français du culte musulman (CFCM).

"C'est un acte sans précédent dans ce pays", a déclaré lors d'une conférence de presse Mohammed Moussaoui, le président du CFCM, dont la mission est de représenter l'islam en France. "C'est la première fois qu'une mosquée est occupée de cette manière. Nous craignons que ce type d'actes se multiplient."

Samedi matin, plus de 70 manifestants avaient déployé sur le toit de la mosquée de Poitiers une banderole portant la mention "732, Génération identitaire", en référence à l'année où Charles Martel stoppa l'avancée des troupes musulmanes près de Poitiers.

Quatre des manifestants, présentés comme les animateurs du groupe, ont été mis en examen lundi et placés sous contrôle judiciaire lundi, a annoncé le parquet de Poitiers.

Ils doivent répondre d'organisation d'une manifestation publique "n'ayant pas fait l'objet d'une déclaration préalable dans les conditions fixées par la loi" et de "provocation publique à la discrimination, à la haine ou à la violence à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée".

Ont également été retenus les chefs d'accusation de "vol et dégradations de biens commis en réunion et portant sur des tapis de prière appartenant à la mosquée".

Ce jeune mouvement proche du Bloc identitaire voulait ainsi protester contre "l'islamisation de la France" et attirer l'attention sur des revendications comme la mise en place d'un référendum national sur l'immigration et la construction de lieux de culte musulmans en France.

Mohammed Moussaoui, qui s'exprimait aux côtés d'Ahmed Jaballah, président de l'Union des organisations islamiques de France (UOIF), a demandé que Génération identitaire soit dissous, en faisant aussi allusion à une vidéo diffusée sur internet par le groupe et présentée comme une "déclaration de guerre" à l'islam.

Parmi les partis politiques, le PS et le PCF ont déjà demandé la dissolution du mouvement d'extrême droite, de même que chez les associations le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP).

"La condamnation est encore en dessous de ce qu'on peut espérer", a déclaré Ahmed Jaballah, chef de file de l'UOIF, proche de l'idéologie des Frères musulmans. "J'aimerais bien que l'islamophobie soit aussi présente dans leurs discours (que) le combat contre le racisme et l'antisémitisme."

Ahmed Jaballah a jugé que la communauté musulmane de Poitiers "qui vit en bon terme avec les autorités religieuses (...) et locales" avait réagi avec "sérénité" à l'incident, en ne prononçant "aucun mot" lors de l'évacuation par la police des occupants de la mosquée.

(Julien Dury à Paris, Claude Canellas à Bordeaux, édité par Yann Le Guernigou et Gilles Trequesser)

22 octobre 2012

Source : REUTERS

Le nombre de Portugais en mal d'emploi et à la recherche de meilleures opportunités de travail à l'étranger en raison de la crise économique que connait le pays, pourrait atteindre 100.000 d'ici la fion de l'année en cours, a indiqué lundi le secrétaire d'Etat aux communautés portugaises, José Cesario.

Au cours de la période allant de juin 2011 à juin 2012, près de 65 000 départs ont été enregistrés chez les jeunes portugais âgés de 25 à 34 ans, a déclaré José Cesario à la radio portugaise TSF.

Le ministre a en outre rappelé que le nombre de Portugais qui ont émigré au cours de l'année précédente s'est établi à 100.000, ajoutant que le gouvernement estime que ce chiffre devra rester inchangé d'ici la fin de l'année .

Selon l'office portugais des statistiques (INE) , au premier semestre de 2012, environ 44 000 portugais ont quitté le pays, sur une population active de 4,6 millions de personnes. Il existe une forte demande pour les destinations hors UE et les pays lusophones notamment l'Angola, le Mozambique et le Brésil , a fait savoir José Cesario.

En contrepartie d'un prêt de 78 milliards d'euros accordé en mai 2011 par l'Union Européenne et le Fonds monétaire international, le Portugal est tenu de mettre en Âœuvre un vaste programme de réformes et de rigueur qui a eu pour effet d'aggraver la récession et le chômage.

La cure d'austérité a mis à mal l'économie portugaise qui a reculé de 3,3 pc au deuxième trimestre et provoqué une hausse sans précédent du chômage qui a bondi à 15,7 pc de la population active.

23 octobre 2012

Source : MAP

Le Qatar a exprimé le vœu d'accueillir plus de main d'œuvre marocaine qualifiée, a affirmé le ministre qatari de l'Industrie et de l'Energie, Mohamed Ben Saleh Assada, à l'occasion d'entretiens maroco-qataris dimanche à Doha dans le cadre de la visite de travail officielle de SM le Roi Mohammed VI dans ce pays.

"Nous avons informé la délégation marocaine du souhait du Qatar d'encourager nos frères marocains à obtenir plus d'opportunités d'emploi", a confié le ministre dans une déclaration à la MAP, estimant que le nombre actuel de travailleurs marocains dans ce pays du Golfe, ne dépassant guère les 6.500, est "en déphasage avec la solidité des liens entre les deux Etats et la grande ambition de les renforcer dans tous les domaines".

Les deux parties ont convenu, lors de la réunion élargie entre les deux délégations officielles, d'un mécanisme de coordination, de l'élargissement du spectre des domaines concernés par cette vision et de l'échange d'informations pour faciliter l'entrée de la main d'Âœuvre marocaine sur le marché qatari, a-t-il expliqué.

"Notre expérience avec nos frères marocains présents au Qatar est très positive, démontrant leur ancrage dans la Oumma arabe et islamique, travaillant avec abnégation et s'intégrant totalement dans la société qatarie", s'est-il félicité.

D'autre part, il a mis l'accent sur la qualité des relations politiques entre le Maroc et le Qatar, sous l'impulsion de SM le Roi Mohammed VI et de l'Emir de Qatar, Cheikh Hamad Ben Khalifa Al Thani, soulignant que cette relation a donné lieu à un nombre d'accords de coopération dans plusieurs domaines et à une convergence de vues sur les questions politiques.

22 octobre 2012

Source : MAP

La communauté marocaine résidant au Koweït se dit comblée par la visite de travail officielle que SM le Roi Mohammed VI entreprend, cette semaine, à ce pays frère et ami qui entretient des relations privilégiées et distinguées avec le Royaume.

Les membres de cette communauté, estimée à quelque 4.000 personnes, attendent avec joie la visite de SM le Roi, une occasion pour eux de réitérer leur attachement indéfectible au glorieux Trône alaouite et leur mobilisation constante derrière le Souverain.

Des membres de la communauté marocaine résidant au Koweït ont exprimé ainsi, dans des déclarations recueilles par la MAP, tout le bonheur et la fierté qu'ils éprouvent à l'occasion du déplacement de SM le Roi à ce pays.

"Nous avons reçu avec beaucoup d'émotion l'annonce de la visite de SM le Roi Mohammed VI au Koweït", a déclaré Zhour Laaouan qui travaille dans un hôtel de la capitale koweitienne, soulignant que ce déplacement, tant attendu par la communauté marocaine, constitue une occasion pour elle d'exprimer son attachement indéfectible au glorieux Trône alaouite.

Cette visite, qui donnera sans nul doute une forte impulsion aux relations fraternelles et de coopération liant le Maroc et le Koweït depuis de longues années, est de bon augure pour la communauté marocaine, a-t-elle ajouté.

Même son de cloche chez Abdelkarim Daki, ressortissant marocain établi au Koweït depuis plus de 30 ans, qui a indiqué que la visite royale témoigne de la haute sollicitude dont SM le Roi Mohammed VI entoure les membres de la communauté marocaine résidant à l'étranger.

Et d'ajouter que les Marocains résidant au Koweït demeurent constamment mobilisés derrière SM le Roi qui ne cesse d'entourer de sa bienveillance la communauté marocaine établie à l'étranger et de donner Ses hautes orientations pour améliorer ses conditions de vie.

22 octobre 2012

Source : MAP

Deux millions cinquante-huit mille Marocains résidant à l'étranger (MRE) ont visité le Royaume durant la période allant du15 juin au 15 septembre 2012, contre 2.078.000 durant la même période l'an dernier, a indiqué le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Maâzouz.

Le ministre, qui était l'invité lundi soir du JT de la chaîne Medi1 TV, a expliqué que cette légère baisse démontre que les MRE ont continué à visiter leur pays de façon normale en dépit d'une conjoncture économique difficile dans les pays d'accueil, notamment en Europe.

Cette baisse a directement affecté le transport aérien qui a accusé une régression de 6 pc en raison notamment de son coût élevé et du retrait de compagnies low-cost de plusieurs aéroports, a-t-il fait observer, ajoutant que le transport maritime a par contre enregistré une hausse de 4 pc.

Evoquant le retour définitif de certains MRE dans leur pays d'origine à cause de la crise économique, M. Maâzouz a indiqué que leur nombre reste limité.

23 octobre 2012

Source : MAP

"Le déficit commercial du sud vers le nord de la Méditerranée s'élève à 40 mrds $ par an. Il faut donc le compenser avec trois flux financiers : les achats de service et notamment le tourisme, les IDE (investissements directs de l'étranger) et les transferts financiers de migrants. Ce dernier point étant le plus important" souligne Henry Marty-Gauquié, directeur et représentant du groupe Banque européenne d'investissement à Paris. "Les transferts des diasporas implantées notamment en Europe, de l'ordre de 15 à 18 mrds $ par an,  constituent des flux financiers vitaux pour les pays du sud. Ils représentent entre 20 et 25% de l'épargne local" poursuit-il tout en reconnaissant, qu'à cause d'un taux de 30% de transferts informels, il reste difficile d'évaluer ces sommes avec précision.

Sur ces 15 à 18 mrds $ annuels, moins de 10% se portent sur des investissements, particulièrement sur de l'immobilier (logement). À trois exceptions près : L’Égypte (13%), le Maroc (15%) et la Tunisie (18%). "Depuis 2005/2006, ces investissements concernent principalement l'immobilier familial et de loisir, mais aussi la création d'entreprises (notamment le commerce et les services, mais aussi les petites industries et exploitations agricoles). Au delà de la solidarité familiale (qui mobilise encore 80% des transferts des migrants), ce développement de la volonté d'investir au pays démontre le souhait de valoriser une rentabilité financière plus forte que celle pouvant être attendue au pays d'accueil, et exprime une confiance dans le pays d'origine" constate Henry Marty-Gauquié.

Les trois motivations pour des investissements restent, comme le précise le représentant de la BEI, "l'ancienneté dans le pays d'accueil, le niveau d'éducation de l'investisseur et l'arbitrage entre la valorisation du pouvoir d'achat (1€ en Europe représente 3 ou 4€ dans le pays d'origine) et les risques encourus au pays d'origine, notamment ceux liés à la stabilité macro-économique (change, inflation, climat des affaires).... Quoi qu'il en soit, l'investissement reste une activité très vulnérable , car elle constitue la variable d'ajustement en cas de hausse de revenus des bénéficiaires familiaux au pays d'origine : si la récolte est mauvaise ou si le chômage s'accroit, la solidarité familiale redevient la priorité, comme nous le montre l'exemple de la Tunisie au cours de la décennie écoulée " commente Henry Marty-Gauquié.

Tahar Rahmani, délégué général de l'agence ACIM, le confirme, "l'intérêt de la diaspora est de plus en plus important", tout en soulignant "l'échec de l'aide au retour. Il faut parler d'investissement productif, de politique de codéveloppement." L'ACIM via son programme ACEDIM a déjà accompagné quatre projets au Maroc et se fixe comme objectif cinquante porteurs de projets.

Mohamed Laqhila, vice-président de Finances Conseil Méditerranée, met cependant en garde : "la tenue de la comptabilité n'est pas réglementée ni en Espagne, ni en Tunisie, ni en Algérie. Il faut être vigilant et se faire accompagner même, et je dirais surtout, si l'on est originaire du pays."

Pour Emmanuel Noutary, délégué général d'Anima Investment Network, "le point de vue a beaucoup évolué depuis dix ans. La facilité était de croire que l'on pouvait se focaliser sur le retour au pays avec un gros magot. Personne n'a envie de rentrer au pays quand il est bien installé en Europe ! Mais, les diasporas peuvent aujourd'hui influer aussi sur les exportations et sur les IDE." Et de reconnaître humblement, "nous essayons tous de bien travailler, mais nous ne sommes pas à la hauteur des enjeux et des priorités que nous devrions donner à ce sujet des diasporas. Il faut lancer des programmes ambitieux."

Emmanuel Noutary suggère, par exemple, d'étendre la blue card (équivalent pour l'Europe de la carte verte américaine) aux entrepreneurs pour favoriser la mobilité et régler le problème des visas.

22/10/2012, Frédéric Dubessy

Source : econostrum.info

Ils ont beau vivre en Libye, l’un des pays les plus riches du continent africain, les habitants de Rabyana, village du sud-est du pays, manquent de tout. Si bien que dans cette zone frontalière avec le Soudan et le Tchad, nombre d’entre eux s’improvisent passeur pour pouvoir gagner leur vie.

Rabyana, située à 150 kilomètres de Koufra, grande ville frontière du sud-est de la Libye, connaît un afflux important d’immigrés clandestins qui tentent de rallier l’Eldorado européen.

"Les habitants tentent n’importe quoi pour gagner de l’argent"

Abd al-Karim Abou Bakr Ahmed est le chef du Conseil local de Rabyana : « C’est une région oubliée qui ne dispose pas des moyens de subsistances les plus élémentaires : ni électricité, ni réseau de distribution d’eau, ni moyens de communication, ni routes asphaltées [selon la presse locale, ce village de 5 000 habitants est doté d’un seul générateur électrique qui ne fonctionne que durant la nuit et d’une seule école]. Les conditions de vie difficiles poussent parfois les habitants à tenter n’importe quoi pour gagner de l’argent.

Ces gens qui transportent les immigrés clandestins sont des chômeurs qui ne perçoivent aucun salaire. Ils n’ont aucune source de revenus et les emplois sont rares. C’est pour cela que certains d’entre eux travaillent comme passeurs.

L’ironie de tout cela est que le village se trouve dans une région riche en ressources souterraines, notamment l’eau et le pétrole dont l’exploitation permet à l’État d’engranger des centaines de millions de dollars de bénéfices chaque année. Mais mis à  part quelques postes administratifs à l’école primaire, il n’y a pas d’emplois à pourvoir dans le village.

Quand nous abordons le problème de l’immigration clandestine, le pouvoir central se défausse de ses responsabilités en nous disant qu’il est difficile de contrôler les frontières parce qu’elles s’étendent sur de longues distances. Et il ne se soucie pas davantage du développement économique de la région.

Dans le sud-ouest du pays, près des villes d’Al-Qatroum et Oum el-Aranib, des immigrés clandestins sont quotidiennement arrêtés par les éléments des brigades des 'martyrs d’Oum el-Aranib' et du 'Bouclier du désert' [des brigades locales]. Ils sont détenus pour une courte période puis reconduits aux frontières avec le Tchad et le Niger. Mais cela ne sert à rien, cette méthode s’est avérée inefficace parce qu’ils finissent toujours  par revenir. Les autorités devraient plutôt consacrer leurs efforts au développement de ces régions défavorisées.

22/10/2012, avec Khaled Wahli

Source : France 24

« Un bilan impressionnant! », c’est en ces termes que la présidente de la Conférence régionale des élus (CRÉ) de Montréal, Mme Manon Barbe, a conclu une journée dédiée à faire le point sur six ans de projets réalisés avec une centaine de partenaires des milieux institutionnels, des affaires et de la société civile, dans le cadre du Plan d’action de la région de Montréal en matière d’immigration, d’intégration et de relations interculturelles, le PARMI.

Accueillies par Mme Nouzha Chekrouni, ambassadeur du Royaume du Maroc au Canada, à la toute nouvelle maison du Maroc à Montréal, et en présence de la ministre de l’Immigration et des Communautés culturelles, et ministre responsable de la Charte de la langue française, Mme Diane de Courcy, une centaine de personnes ont participé à cet onzième événement des Journées du développement régional 2012, qui a permis de faire le bilan des travaux réalisés à ce jour dans le cadre du PARMI.

« Nous devons trouver les moyens d’accélérer le parcours d’intégration des personnes immigrantes. C’est là que l’innovation et la créativité s’imposent : on doit trouver les meilleurs moyens pour mobiliser les meilleures entreprises et l’ensemble de nos partenaires autour des enjeux de l’immigration. Je sais qu’à cet égard, je peux compter sur la contribution d’un partenaire comme la CRÉ »,  a déclaré Mme Diane De Courcy.

 « L’immigration est un enrichissement pour la collectivité montréalaise et je suis très heureuse du grand nombre d’entreprises et d’institutions qui mettent l’épaule à la roue et qui nous permettent de maximiser l’impact de la diversité comme vecteur essentiel du développement de notre région », a souligné Mme Barbe.

Une trentaine de projets pour favoriser la diversité

Après six ans de mise en œuvre, le PARMI compte plus d’une trentaine de projets, dont plusieurs sont des modèles novateurs d’intervention. Ces projets ont rejoint plus de 10 000 personnes immigrantes.

Certains de ces projets visent à faciliter l’essor de l’entrepreneuriat, d’autres à pallier les pénuries de compétences ou encore à assurer la rétention des talents mobiles. Par exemple, plusieurs activités de promotion de la résidence permanente auprès des travailleurs temporaires spécialisés ont permis à plus de 2 000 travailleurs temporaires spécialisés de demander un visa de résidence permanente.

Les projets Alliés Montréal et Mentorat Montréal ont mobilisé plus de 50 entreprises autour de l’enjeu de l’immigration, en faisant la promotion de la diversité comme une solution d’affaires. À sa première année, Mentorat Montréal a recruté plus de 200 mentors.

 « Nous sommes très fiers de ce bilan de six ans de partenariats et de succès en matière d’immigration. Après avoir examiné avec nos partenaires les perspectives d’avenir des projets en cours, c’est avec enthousiasme que nous allons poursuivre la mise en œuvre du PARMI », a conclu madame Barbe.

À ne pas manquer dans le cadre des Journées du développement régional 2012, 180 minutes pour connaître les bases de l’évaluation d’un C. A., une formation qui se tiendra à l’UQAM le 22 octobre prochain, à 18 heures.

Pour consulter le programme des Journées du développement régional : www.credemontreal.qc.ca/jdr2012

19 octobre 2012

Source : CRE de Montréal

Google+ Google+