samedi 3 août 2024 07:21

Selon une étude réalisée par l'université de Navarre et rendue publique au cours d'un séminaire sur l'immigration marocaine, les nouveaux arrivants sont aux antipodes de leurs prédécesseurs…Suite

«Le Maroc a pris toutes les mesures nécessaires pour réussir l’opération Transit 2012», affirmait le ministre chargé des Marocains résidents à l'étranger (MRE), Abdellatif Maâzouz, à l’issue du Conseil de gouvernement tenu jeudi dernier. Il a été procédé, dans le même sillage, à la mise en place d'un plan de navigation qui prévoit une flotte de 21 navires assurant 59 traversées par jour et 6 traversées hebdomadaires, ce qui permettra le transport quotidien de 59.742 personnes et de 18.989 voitures. Il est à noter à ce niveau que suite à l’arrêt de l’activité de Comanav et Comarit, le ministère de l'Équipement et du transport avait octroyé des autorisations provisoires à des compagnies de transport maritime étrangères pour assurer le bon déroulement de l’opération transit de cette année (www.lesechos.ma). En parallèle, la Fondation Mohammed V pour la solidarité a mobilisé 400 accompagnateurs sociaux et assistants médicaux dans 16 espaces d'accueil et de repos au Maroc ainsi qu'en France, en Espagne et en Italie. «Le travail de la Fondation est également renforcé aux postes-frontières et sur les aires de repos avec près de 3.000 éléments de la sûreté nationale, des forces auxiliaires et de la gendarmerie royale», a indiqué Maâzouz. Le gouvernement marocain a également prévu un programme d'accompagnement d'été des MRE. Ce dernier sera décliné en plusieurs activités, des manifestations culturelles et des rencontres qui concerneront près de 2.500 personnes. Le 10 août, le pays célèbrera la journée nationale de la communauté marocaine à l'étranger. Sur l’autre rive, l’Espagne a donné officiellement, vendredi dernier, le coup d’envoi de l’opération Transit 2012. Près de 2,5 millions de vacanciers et 500.000 véhicules devront transiter par les principaux ports prenant part à l’opération «traversée du détroit». Selon le ministère de l’Intérieur espagnol, la phase arrivée qui a démarré le vendredi 15 juin prendra fin le 15 août. Quant au retour, il correspond à la période allant du 15 juillet au 15 septembre. Les vacanciers peuvent transiter à travers les ports d’Alicante, Alméria, Malaga, Algésiras, Tarifa et pour la première fois par le port de Motril, dans la province de Grenade. Les journées de forte affluence sont prévues les 22, 23, 24, 29 et 30 juin et les 1er, 6, 7 et 8 juillet. Du côté logistique, l’Espagne a mis en place un dispositif prévoyant la mobilisation de 7.000 agents de différents corps de la sécurité espagnole, plus des éléments de la police portuaire et locale. De surcroît, l’Unité militaire d’urgence (UME) a mis à la disposition de l’opération une réserve de 3.500 soldats en cas de besoin. Il est à souligner que cette saison revêt un caractère particulier avec la mise en service des commissariats conjoints maroco-espagnols au niveau des ports d’Algésiras et deTanger.

18 Juin 2012

Jalal BAAZI & Amal Baba ALi

Source : Les Echos

A la fin du mois d'avril 2012, 1 789 374 étrangères et étrangers résidaient en Suisse. La majorité d'entre eux (1 162 075, 65 %) sont originaires des Etats de l'UE/AELE. Ce chiffre a augmenté de 4,3 %, soit une faible progression par rapport à l'année dernière (fin avril 2011 : 3,5 %). Le nombre d'émigrations a lui-aussi enregistré une légère hausse : 65 900 ressortissants étrangers ont quitté le territoire suisse entre le 1er mai 2011 et le 30 avril 2012 (contre 64 525 pour la période de mai 2010 à avril 2011).

19/6/2012

Source : Romandie

Ce débat ne doit pas être cantonné simplement dans la question de la représentativité politique, qui est aussi mportante, mais s’atteler aux stratégies et aux outils à mettre en œuvre pour une politique intégrée.

Salaheddine El Manouzi est l’un des grands acteurs de la vie associative et militante en France, président de l’Association Al Wasl, secrétaire national des fédérations des associations françaises de la formation des ouvriers migrants. (AFTI) et l’un des fondateurs de l’Association des Deux rives Picardie. Il est aussi membre du Conseil national de l’USFP en France. Dans cet entretien, il nous parle de la coopération solidaire entre la France et le Maroc et nous donne son point de vue sur le débat et la polémique actuelle sur les questions de l’immigration et le rôle du CCME.

Libé : Vous avez organisé récemment, du 21 au 27 mai, la 4ème édition de la Semaine des deux rives, à Rouch et Nador. Pourriez-vous nous éclairer sur le cadre de cette initiative culturelle, économique et sportive?

Salaheddine Al Manouzi : La 4ème édition de la Semaine des deux rives se situe dans le prolongement des actions que mène l’association depuis sa création en avril 2007. Elle constitue pour nous un pari, organiser une édition de la semaine du Maroc, que nous avons l’habitude de tenir à Amiens, dans le pays d’origine, en tant qu’événement culturel et économique porté par les migrants eux-mêmes. Le thème de cette année est l’éducation et la coopération solidaire. Pour rappel, la 1ère édition de 2008 avait pour thème « Amiens à la découverte du Maroc », la deuxième «Le Maroc au féminin » et la troisième « Jeunes citoyens ici et là-bas ».

Quels objectifs souhaitez-vous atteindre à travers l'organisation de cette nouvelle édition en dehors d'Amiens et de la France? Et quel est le message?

Ce choix traduit la volonté de l’équipe porteuse du projet amiénois des deux rives de produire autre chose que des rencontres culturelles où domine l’aspect folklorique. Nous cherchons à apporter une valeur ajoutée, à travers notamment un travail sur les représentations et la mise en relief des mutations qu’a connues l’immigration. On n’est plus en face de migrants ouvriers, ni de Marocains assoiffés de spectacles traditionnels. Nous ne sentons pas simplement le besoin d’espaces de croisement culturel, mais également d’occasions d’échanges culturels et économiques où les apports de différentes générations sont valorisés. L’idée d’organiser la 4ème édition de la Semaine au Maroc à Driouch et Nador découle donc de cette appréhension de l’espace. Aussi, le slogan ici et là-bas ne peut pas avoir qu’une portée politique.

Quels sont les partenaires de cette coopération solidaire entre la Picardie et l'Oriental?

La création de l’association en 2007 a coïncidé avec l’arrivée d’une nouvelle équipe municipale dirigée par le socialiste Gilles Demailly. Celle-ci voulait donner une impulsion à la politique municipale de coopération internationale. Les rencontres d’échange entre nous ont permis de définir le cadre et les objectifs de cette nouvelle politique, notamment le soutien à des projets de coopération solidaire répondant aux besoins locaux (gestion de l’eau, préservation de l’environnement et éducation) et pouvant avoir un impact direct sur les régions d’origine des migrants. Le choix de Driouch et de Nador s’explique par le fait que la majorité des Marocains résidant à Amiens sont originaires de ces provinces. On a décidé de mettre à profit la Semaine du Maroc pour avancer dans la concrétisation de cette orientation. Lors de cette édition, la question de la coopération est intégrée dans le programme, et c’était même des moments privilégiés du fait de la présence des responsables de l’Agence de l’Oriental et des élus de la province de Driouch pour faire des bilans d’étape sur les avancements des projets. On peut dire aujourd’hui qu’on est arrivé à construire un réel partenariat et une véritable synergie entre les élus et acteurs associatifs de Nador et Driouch et les élus et acteurs associatifs d’Amiens et de la Picardie.

Ce partenariat a-t-il débouché sur des projets concrets?

Nous sommes actuellement sur deux projets :- l’accès à l’eau potable et l’assainissement pour le village Iouwadene et un appui à la scolarisation des jeunes filles.

Pour le premier projet, nous avons organisé une journée d’études sur le sujet à Amiens avec la participation d’élus et des techniciens d’Amiens en charge du service de l’eau, d’élus de l’assemblée provinciale de Driouch, et de l’Agence de l’eau du littoral. Au-delà des aspects techniques et financiers, les échanges ont porté sur l’adéquation des transferts de technologie avec les réalités locales et bien sûr la formation des équipes locales. Pour mieux cerner ces réalités, une visite exploratoire a été organisée à Driouch au profit d’élus d’Amiens. Actuellement, on est en phase de mobilisation de moyens financiers pour la réalisation du projet.

Justement, le deuxième projet relatif à la scolarisation des jeunes filles a émergé lors de cette visite de terrain. Notre attention a été attirée par le fait que les conditions de vie amènent de nombreux parents à interrompre la scolarité de leurs enfants, en particulier les filles, pour les aider dans les tâches quotidiennes. On s’est attelé à la question, et on a saisi l’opportunité d’un appel à projets du ministère français de la Coopération pour proposer une action d’appui à la scolarisation des jeunes filles, action qui a été retenue et qu’on met en œuvre en partenariat avec l’Association Asticude et l’assemblée provinciale de Driouch.

Abordons maintenant un autre volet de l'émigration. Quel regard portez-vous sur le débat actuel sur la place des Marocains du monde dans l'échiquier politique national, et comment évaluez-vous l'expérience du CCME?

Il faut savoir que la création même de l’Association d’Amiens est liée à ce débat sur le Conseil supérieur des Marocains à l’étranger. Elle fait suite à une rencontre organisée dans la capitale de la Picardie dans le cadre des consultations menées par le comité migrations du CCDH dont je faisais partie. Il faut admettre qu’on n’a pas trop avancé sur la réflexion qui devrait être menée et enrichie par l’actuel CCME sur la place des Marocains du monde dans la participation à la vie politique. Ce qui est certain, c’est que les évolutions de l’année 2011 (Mouvement du 20 février, révision de la Constitution) ont changé la donne. Le CCME dans sa forme actuelle est dépassé. Si on lui reconnaît un travail académique de qualité, on peut aussi pointer ses faiblesses, entre autres, celles de n’avoir pas associé dans une démarche participative les acteurs de terrain, associatifs, économiques, syndicaux et politiques, et également de n’avoir pas exprimé d’avis depuis sa nomination sur les politiques publiques.

Aujourd’hui, on a besoin d’un véritable débat sur la politique nationale de l’immigration. Ce débat ne doit pas être cantonné simplement dans la question de la représentativité politique, qui est aussi importante, mais s’atteler aux stratégies et aux outils à mettre en œuvre pour une politique intégrée.

Quant au futur conseil, ses missions doivent être redéfinies et sa composition revue de façon à garantir une vraie représentativité de ses membres, et le doter également de moyens pour s’assurer de son efficacité. Des expérimentations de conseils représentatifs dans d’autres pays existent, on pourrait s’en inspirer pour faire évoluer le conseil actuel.

Depuis quelques semaines, on assiste à une polémique entre des membres du CCME et des responsables associatifs sur le devenir du Conseil et sur certaines pratiques. Les arguments ne manquent pas, certains demandent un audit du CCME, d'autres mettent en avant la question de la représentativité. Comment réagissez-vous en tant qu'acteur associatif et militant politique?

Question directe et franche, et c’est cette franchise qui nous manque des fois. Je n’ai jamais voulu m’immiscer dans le débat interne aux membres du CCME Mais aujourd’hui, et en tant qu’acteurs associatifs, notre responsabilité nous impose de réagir face à des déclarations publiques qui veulent discréditer et minimiser le travail mené depuis des décennies par des associations pour la défense des droits des Marocains du monde à une pleine citoyenneté. Quant aux sorties médiatiques de certains membres du CCME, qui transgressent le droit de réserve qu’induit leur fonction, je pense qu’ils oublient qu’on n’est plus dans le contexte de 2007 où la configuration du CCME a été conçue dans l’optique du modèle tunisien, et que le Mouvement du 20 février a balayé. J’estime que la polémique sur le sujet n’a plus lieu d’être, un chantier important nous attend : la mobilisation de toutes les forces vives pour un débat national sur les stratégies et les outils à mettre en œuvre.

Dans la nouvelle Constitution, on trouve plusieurs dispositions relatives aux Marocains du monde, et le Parlement doit justement se pencher sur les lois organiques pour leur mise en œuvre. Avez-vous des propositions dans ce cadre?

Tout d’abord, tourner la page de la gestion sécuritaire de la question migratoire. Je ne dis pas que certains corps de l’Etat, intervenant à l’extérieur, telle que la DGED, doivent disparaître, mais leur rôle et missions doivent être redéfinis. Ce qui suppose que la vision de l’Etat doit être revue. A commencer par la démocratisation de certaines institutions qui interviennent dans le domaine de l’émigration. Le Maroc vit la pluralité ; celle-ci doit avoir son corollaire dans la composition des Conseils d’administration (Fondation Hassan II, Banque Al Amal).

De plus, on a toujours soulevé la question de la pertinence de cette multitude d’intervenants (ministère, CCME, Fondation, Conseil des oulémas,…). Qu’est-ce qui les justifie ? Je ne suis pas contre la Fondation Hassan II, mais je suis pour qu’elle se transforme en Agence de promotion culturelle avec une mission bien définie, un fonctionnement démocratique et une gestion transparente.

De même pour le CCME, je ne nie pas son apport académique, mais je pointe ses dysfonctionnements et son incapacité à jouer le rôle pour lequel il a été créé.

Par rapport à toutes ces problématiques, il devra y avoir de la cohérence, d’où l’intérêt d’un vrai débat national. On est en face d’une nouvelle configuration constitutionnelle qui reconnaît la place des Marocains du monde dans la gestion des affaires publiques. La mise en œuvre des dispositions relatives aux Marocains du monde suppose un calendrier clair et une volonté réelle de l’Etat d’associer les différents partenaires.

Ce débat national auquel vous faites référence nous interpelle sur le rôle des partis politiques?

Tout à fait. Les partis politiques doivent concourir à la représentation de tous les citoyens, y compris bien sûr les Marocains vivant à l'étranger. Je rappelle la loi de 2006 sur les partis politiques qui impose la prise en considération de cette dimension, notamment la constitution au sein des partis d'une commission dédiée aux Marocains de l'étranger. Le Parlement actuel est appelé à légiférer sur les dispositions relatives aux Marocains du monde, et sur la mise en œuvre des outils et mécanismes favorisant la démocratie participative, ce qui suppose des débats sur le sujet au sein de chaque parti. Ce débat national va permettre de confronter les idées et de faire des propositions communes dans l'intérêt des Marocains du monde et du développement économique, social et politique du Maroc.

Mais dans le contexte actuel, et pour vous en tant qu'acteur associatif intervenant dans les domaines de l'immigration et des droits humains, quelles sont les questions prioritaires? La culture, l'enseignement de la langue arabe, la pratique de la religion, la citoyenneté?

En réalité, les citoyens marocains de l’étranger sont porteurs de toutes ces doléances, qui reflètent des attentes et des aspirations insatisfaites. Ils l’expriment différemment selon le contexte, qui dépend souvent du temps et de l’espace. Nous avons longuement échangé sur le sujet lors d’un séminaire que l’Association Al Wasl a organisé à Casablanca au mois d’août 2009, et qui était centré sur les mutations des migrations marocaines.

Nous avions adopté une déclaration, qui reste toujours d’actualité, où nous avons plaidé pour une politique transversale et intégrée comme réponse aux défis et perspectives de l’émigration et aux attentes des Marocains du monde. La mise en œuvre de cette politique transversale et intégrée nécessite la bonne gouvernance et une concertation structurée et renfoncée impliquant tous les acteurs, et notamment les citoyens marocains de l’étranger.

19 Juin 2012, Entretien réalisé par Youssef Lahlali

Source : Libération

Adeline Gonin est entrée d'un pas de promeneuse, décidé pourtant, dans le foyer de travailleurs immigrés de la rue du Chevaleret (Paris 13e), serrant ici et là les mains des hommes adossés aux murs du hall, ou assis devant de petits étalages où sont exposés friandises, paquets de cigarettes, cartes téléphoniques. Dans la cour arrière, bordée d'un gazon pelé, une centaine de chaises en rangées font face au grand mur aveugle de l'immeuble voisin. Ce soir, il sert d'écran au 4e Festival de cinéma des foyers organisé par l'association "Attention Chantier".

Invitant voisins et public plus lointain à pousser la porte des foyers pour partager un moment de cinéma avec leurs résidents, le festival propose (à travers sept foyers africains de Paris et de la région parisienne) une quinzaine de films, accompagnés de débats, de concerts et d'expositions photo. A l'origine du projet avec une bande d'amis, Adeline Gonin a pris son poste d'hôtesse, offrant aux arrivants un verre de jus de bissap ou de jus de gingembre.

A la nuit tombée, on prend place sur les chaises. Au programme, deux films : d'abord La France qui se lève tôt, un court-métrage d'Hugo Chesnard, comédie musicale qui ne manque ni de style ni de fantaisie pour raconter, en vers, le rapatriement forcé d'un ouvrier sans-papiers vers Bamako. Suivra Sombras, documentaire poignant de l'Espagnol Oriol Canals qui donne la parole à des migrants clandestins, échoués sur les côtes ibériques après leurs traversées de l'océan en pirogue. "La programmation est le fruit de discussions entre nous et les résidents, auxquels on apporte des extraits de films, en amont", précise Jonathan Duong, le jeune projectionniste. On y découvre des films parfois non distribués, ou peu diffusés, parmi lesquels, cette année, Après l'Océan, une fiction de l'anthropologue Eliane de Latour, ou encore un volet de Noirs de France, série documentaire de Pascal Blanchard et Juan Gélas.

A l'entracte, les conversations s'engagent rapidement. Deux étudiantes s'approchent du stand des boissons. Elles sont venues grâce au bouche-à-oreille et souhaiteraient en savoir plus sur la vie des foyers. Minois pointu, une jeune architecte évoque son projet de fin d'étude : une réflexion sur l'aménagement des foyers, où figure une proposition de kitchenette sur roulette. "Le festival devient un lieu où se font des connexions, remarque Adeline. Notre envie, c'est à la fois de proposer une animation aux résidents et de créer un échange avec l'extérieur. Peu de gens rentrent dans les foyers alors que ce sont des lieux riches et festifs. Moi, j'y ai passé mon enfance..." Bébé, Adeline faisait la sieste dans les lits des résidents, tandis que ses parents, engagés dans le soutien à la grève des loyers de la Sonacotra (1975-1980), allaient de réunion en réunion.

Une pluie fine qui se transforme en grosse averse oblige les festivaliers à se rapatrier dans la salle polyvalente, un sous-sol glauque, aux murs jaunâtres. Pour l'heure, on s'y serre joyeusement, dans une odeur de cheveux mouillés, tandis qu'Adeline essuie les chaises arrosées par la pluie. Geneviève Petauton, membre du Copaf (une association qui aide les résidents dans leurs négociations avec les gestionnaires et les municipalités) improvise une interview d'Adama, délégué du comité des résidents. On apprend, entre autres, que le foyer Chevaleret, construit pour 435 hommes, en héberge aujourd'hui le triple, dans des chambres à trois lits de 15 m2 (chaque lit étant loué pour environ 240 euros). Une vie de caserne, dans un bâtiment hors d'usage qui attend sa rénovation depuis 14 ans...

La projection de Sombras démarre. Les cous se tendent, les têtes vont de droite à gauche pour capter les sous-titres. Sur l'écran, des hommes racontent, dans leurs langues maternelles, d'effroyables odyssées : "Vers 14 heures, un grand vent s'est levé. Il faisait tout ce qu'il voulait de la pirogue. Oubliant de la vider, on s'est assis, attendant la mort..." Les portes de la salle s'ouvrent et se ferment, laissant passer des résidents qui arrivent sur le tard ou partent travailler. Une table, banc improvisé, s'écroule à grand fracas, un homme s'évertue à vouloir donner sa chaise à ceux qui sont restés debout pour y voir mieux... Et pourtant circule là une émotion tendue, partagée, qui fait de cette séance un moment rare, comme devrait l'être toute bonne séance de cinéma : un véritable événement.

4e Festival de cinéma des foyers. Tous les vendredis soir (à partir de 21 heures) et les samedis après-midi (à partir de 16 heures) dans des foyers de Paris, de Saint-Denis et de Rosny-sous-Bois. Entrée libre.

19.06.2012 ,, Véronique Cohen

Source : LE MONDE

Le député écologiste Noël Mamère a plaidé aujourd'hui en faveur du vote des étrangers non communautaires aux élections locales, estimant que la société y est prête, et a espéré que des parlementaires de droite s'y rallieront pour permettre la mise en œuvre de cette réforme.

"Il y a aujourd'hui à l'Assemblée nationale et au Sénat des hommes et des femmes de la droite (...) qui vont comprendre que la société est déjà prête au vote des étrangers", a estimé sur France Inter le député-maire EELV de Bègles (Gironde).
"J'espère que l'on arrivera à convaincre ceux de droite qui nous sont nécessaires pour obtenir cette réforme de la Constitution", a-t-il poursuivi.

Une telle réforme, pour être adoptée, nécessite une majorité des trois cinquièmes des parlementaires réunis en Congrès (Assemblée nationale et Sénat). L'autre option est le référendum.

19/06/2012

Source : Le Figaro/AFP

La prise en compte du genre se fait peu à peu une place dans les pratiques européennes en matière de droit d'asile. Mais la France est à la traîne.

Pour une femme, mieux vaut demander l'asile en Belgique qu'en France. C'est ce qui ressort d'un récent rapport sur « les demandes d'asile liées au genre en Europe » (uniquement disponible en anglais, faute de crédits pour sa traduction). Les pratiques de 9 pays européens y sont passées au crible, et la France fait office de cancre : « on est très loin d'une prise en compte du genre », déplore Élodie Soulard, chargée de mission à France Terre d'Asile (FTA) qui a étudié pour ce rapport les situations française et belge (1).

Exemple belge

Jamais autant de réfugiés
Selon un rapport statistique
publié le 18 juin par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR), 800 000 personnes sont devenues des réfugiés dans le monde en 2011. C'est le plus grand nombre jamais enregistré depuis 2000.
Si la France occupe la deuxième place mondiale en nombre absolu de demandes d'asile, en nombre de demandes par habitants elle ne pointe qu'à la 14ème place mondiale, la 9ème place européenne. Voir aussi les dernières statistiques européennes sur les demandes d'asile publiées ce 19 juin par Eurostat.

Le document fait état de « grandes disparités » entre les États membres ; des pratiques aléatoires à l'égard des demandeuses d'asile, en raison de l’absence de lignes directrices. Principale raison : la notion de genre n'apparaît pas dans les critères de la convention de Genève, qui définit les modalités du statut de réfugié. Tout réside alors dans l'appréciation que font les États d'un de ces critères : le « groupe social ». Être une femme, est-ce faire partie d'un « groupe social » ? C'est ce que considèrent certains États. Mais pas la France. Mutilations génitales, violences, mariages forcés... les persécutions liées au fait d'être une femme sont pourtant légion.

Il est vrai que même pour France Terre d'Asile la question du genre est une problématique toute récente : le mémorandum de FTA adressé voilà quelques mois aux candidats à la présidentielle ne contient ni le terme « femme », ni le terme « genre ».

En revanche, depuis plusieurs années, les pays anglo-saxons et la Belgique « ont déjà réfléchi à ces questions et ont commencé à mettre en place des politiques adaptées », observe Élodie Soulard. En Belgique, c'est d'ailleurs « une obligation pour l’État de prendre en compte la dimension de genre dans toutes les politiques fédérales, dont l'asile et l'immigration. » La loi du 12 janvier 2007 a en effet imposé en Belgique ce « gender mainstreaming ».

La France patauge

Principale conséquence des zones d'ombre en France : les femmes qui demandent l'asile se voient surtout accorder la protection subsidiaire, un statut de réfugié précaire. En 2011, les femmes représentaient 42% de l'ensemble des décisions positives de droit d'asile, mais 57% des placements sous protection subsidiaire.

Élodie Soulard fait notamment part d'une « grosse inquiétude » sur la question particulière des mariages forcés, qui voit la justice rendre des décisions aléatoires. Exemple avec deux femmes Guinéennes d'une même ethnie. L'une a obtenu une protection subsidiaire ; l'autre, 6 mois après, un statut de réfugiée. Car l'OFPRA (Office français de protection des réfugiés et apatrides), qui coordonne la politique d'asile, « a tendance à juger que les mariages forcés relèvent d'un conflit familial à caractère privé, et non de la Convention de Genève. » Plus grave, estime la chargée de mission : le Conseil d’État a rendu plusieurs décisions en ce sens. La dernière pas plus tard que le 6 juin dernier.

Points positifs                                                                           

Tout n'est pas si noir, malgré tout, en France. En premier lieu, FTA salue l'existence de « l'asile constitutionnel ». Une forme de protection inscrite dans la Constitution, qui permet de protéger un-e militant-e en danger dans son pays en raison de « son action en faveur de la liberté ».

Élodie Soulard observe également des avancées, notamment sur la notion de « pays d'origine sûre ». Ainsi, le Mali est considéré comme un pays d'origine sûre pour les hommes, mais pas pour les femmes, car l'OFPRA reconnaît « qu'il y existe un vrai danger pour les femmes, notamment en raison des pratiques d'excision. »
« L'OFPRA est, au moins dans le discours, désormais ouvert sur les questions liées au genre », constate Élodie Soulard, qui « attend maintenant des avancées dans la pratique. »

France Terre d'Asile déplore toutefois (et n'est pas la seule) que les question d'asile et d'immigration soient restées rattachées au ministère de l'Intérieur dans le nouveau gouvernement. « Ce n'est pas un signe de changement », observe Élodie Soulard.

Progrès européens

Le changement pourra-t-il intervenir d'en haut, de décisions européennes ? La chargée de mission « espère une harmonisation par le haut ». Là aussi, la prise en compte du genre s'impose, jusque sur le terrain. Le Bureau d’appui européen, agence créée en 2011 pour les questions d’asile, comprend des modules de formation des agents. « La mise en place de formations correspond à une vraie attente des agents sociaux », souligne la chargée de mission.

Présenté au Conseil européen, le rapport a été reconnu comme tout à fait « utile ». Le Conseil promet « de nouvelles avancées, notamment sur la formation des agents, davantage de garanties procédurales ainsi qu’une redéfinition des personnes vulnérables, comprenant les identités de genre », note Élodie Soulard. Dans un contexte de refonte des textes, il permettrait d’émettre des directives claires concernant la généralisation de pratiques favorables aux femmes, comme la garde d’enfants pendant les entretiens.

Une nouvelle directive européenne, adoptée en 2011, incite par ailleurs les États membres à « prendre dûment en considération les questions liées au genre » dans la définition du groupe social. « C'est une avancée, mais sans caractère obligatoire », regrette Élodie Soulard.

19/6/2012

Source : Les Nouvelles news

le Conseil National des marocains de France organise une conférence sociale et juridique sur les accords bilatéraux entre la France et le Maroc à Mantes la Jolie (France), le samedi 23 juin 2012 à partir de 14h30, il sera abordé notamment la nouvelle convention de sécurité sociale entre le Maroc et la France entrée en vigueur depuis le 1er juin 2011 qui prévoit que les retraités marocains peuvent bénéficier de la couverture maladie lorsqu'il s'installent au Maroc et c'est la même chose pour les français du Maroc ainsi que les ressortissants de l'union européenne…Suite

Afin de faciliter le passage en douane des millions de Marocains Résidents à l’Etranger attendus cet été, l’Administration des Douanes et Impôts Indirects (ADII) vient de publier un guide qui résume l’ensemble des dispositions douanières prises les concernant. Yabiladi vous propose ses principaux aspects pratiques.

En vue de faciliter l’opération de transit et d’accueil des Marocains Résidents à l’Etranger, l'Administration des Douanes et Impôts Indirects (ADII) publie, comme chaque année, un guide douanier informant les MRE des dispositions douanières qui les concernent à leur passage, cet été. Rédigé en arabe et en français, ce support d’information a pour mission de faciliter le transit à la douane des quelque 2,5 millions de passagers et 500 000 véhicules attendus entre le 15 juin et 15 septembre cette année.

Dans son édition 2012, le guide aborde trois pans majeurs des dispositions douanières prises à l’endroit des MRE, à savoir : le régime applicable aux effets et objets personnels, aux véhicules automobiles et le régime de change.

Effets et objets personnels

Le guide stipule entre autre que les Marocains établis à l'étranger sont affranchis de droits et de taxes sur les cadeaux familiaux si ceux-ci n’excédent pas un montant de 20 000 dirhams et sont affectés à plusieurs catégories d’articles différents, pour éviter que ces cadeaux donnent lieu à un commerce.

Le même affranchissement s’applique aussi pour les Marocains décidant de revenir s’établir définitivement au Maroc à la différence près qu’ici, le montant-plafond s’élève à 30 000 dirhams. Le mobilier usagé, les effets personnels et les articles d’habillement en cours d’usage sont évidemment totalement affranchis de droits de douanes, et ce, aussi bien pour les MRE de passage que ceux dont le retour est définitif.

Quant à l’importation de médicament à usage personnels, le guide indique qu’ils sont eux aussi exemptés de droits de douane à la condition expresse de fournir les documents médicaux qui en justifie l’usage (type certificat médical ou ordonnance) à l’entrée au Maroc.

Les véhicules

Concernant les véhicules, le guide informe les MRE que les voitures de tourisme ou motos, jet skis, quads et bateaux de plaisance bénéficient d’un régime d’admission provisoire de 6 mois, par année civile, qui peut être pris soit de façon fractionnée, soit de façon continue. Il en va de même pour les véhicules utilitaires légers de type camionnette, fourgon ou fourgonnette, sauf qu’ici, le délai d’admission provisoire est abaissé à 3 mois.

Les MRE de 60 ans et plus bénéficient également d’un régime de faveur avec un abattement de 85% sur le dédouanement de leur véhicule si celui-ci a moins de 10 ans d’âge. Toutefois, plusieurs conditions sont requises pour l’octroi de cet abattement.

Pour faciliter l’obtention de l’admission temporaire de leur véhicule, l’Administration des Douanes invite les MRE à imprimer et à remplir la déclaration d’admission temporaire disponible en ligne intitulée « D16er ».

La douane met à disposition un simulateur permettant le calcul des droits et taxes acquittables pour le dédouanement des véhicules, pour ceux qui voudraient les conserver au delà du délai "temporaire".

Régime de change

Concernant l’importation des devises, le guide précise que leur montant-plafond est fixée à 100 000 dirhams. Au-delà de cette somme, la déclaration auprès des services douaniers à l’entrée du territoire marocain devient obligatoire.

Le montant-plafond des devises exportées est lui aussi fixé à 100 000 dirhams. Au-delà de cette somme, l’exportation de devises doit également être soumise à déclaration aux services douaniers des frontières. En outre, le guide précise que les MRE sont autorisés à importer et à exporter un montant en billets de banque marocains n’excédant pas 2 000 DH.

Enfin, l’ADII rappelle que les MRE bénéficient du même régime que les résidents concernant les sommes totales en dirhams qu'ils peuvent sortir du royaume : un maximum 20 000 DH par voyage, dans la limite de 40 000 DH par année civile.

Une hotline pour joindre le service des douanes

Comme chaque année depuis sept ans, l'ADII met à la disposition des MRE une hotline leur permettant d'adresser leurs questions ou réclamations.

Téléphone : 00 212 + (0)5 37 56 57 57

Horaires d'ouverture:

Du lundi au jeudi : matinée de 8 h 30 à 12 h , et après-midi de 13h00 à 16 h 30.

Le vendredi : matinée de 8 h 30 à 12 h , et après-midi de 13 h 30 à 16 h 30

19/6/2012, Alexis Mehdi Mantrach

Source  : Yabiladi

Parler de tout et de rien, partager des informations, se donner rendez-vous. Désormais les marocains de Chine peuvent profiter de ces petits plaisirs à travers le café virtuel "Swi9a Maghribia".

Tout marocain en Chine, doté d'un iPhone ou un d'un portable fonctionnant sous OS Android, est désormais un habitué de ce café-groupe hébergé par la nouvelle application chinoise "Weixin".

Grâce à cette application, les membres de la communauté marocaine peuvent échanger des messages sous format écrit, audio, ou vidéo et des images sans utiliser leur forfait ou consommer leurs unités téléphoniques. Une gratuité totale et une rapidité spontanée qui font plaisir aux Marocains résidant dans l'Empire du Milieu.

Sur "Swi9a Maghribia", l'on peut trouver par exemple des photos d'amis qui dégustent un Tagine marocain à Shenzhen (sud de la Chine), assorties de dizaines de commentaires.

Si vous êtes un étudiant à Shanghai en quête d'informations pour une inscription ou une bourse, vous êtes servis à "Swi9a Maghribia". Une fois votre demande postée, les réponses et les conseils fusent de partout.

De même, si vous êtes à l'aéroport international de Pékin en partance vers le bled, vous pouvez recevoir instantanément les vÂœux de bon voyage de la communauté de "Swi9a Maghribia" et les demandes de certains membres qui vous chargeront d'apporter des épices et des dattes à votre retour.

Ces exemples ne sont qu'une petite illustration du potentiel de "Swi9a Maghribia", où l'on peut parler de la pluie et du beau temps, échanger des informations, des photos et des blagues marocaines, comme l'on peut discuter des actualités politiques, économiques et sociales du pays, ou tout simplement se donner rendez-vous dans le monde réel.

"L'idée est née lorsque j'ai demandé à un ami sur l'application "Weixin" de ramener des légumes pour faire un Tagine", explique Mohamed Zidani El-Alaoui, un businessman marocain établi à Shenzhen et initiateur du groupe.

"On l'a appelé Swi9a car au tout début, on s'en servait pour demander aux amis de faire des courses et venir nous rejoindre au dîner. On utilisait le groupe également pour nous renseigner sur les lieux où l'on peut trouver les produits nécessaires pour faire de la cuisine marocaine", se rappelle M. Alaoui, résident en Chine depuis 18 ans.

"On a commencé avec six Marocains habitant le même immeuble à Shenzhen, puis le groupe s'est élargi pour inclure d'autres amis à Harbin, Yiwu, Shanghai, Guangzhou et Pékin", précise-t-il, ajoutant que la liste ne cesse de grandir avec la participation de nouveaux membres de Hong Kong.

"Les sujets sont de plus en plus variés et de plus en plus sérieux. On se rencontre chaque soir entre 20h et 21h (heure locale) pour aborder un sujet d'actualité à chaque fois différent : la loi chinoise, le passeport biométrique marocain, les opportunités en Chine, les études, les bourses...", conclut M. Alaoui.

"Grâce à ce groupe, je reste en contact avec les membres de la communauté dans les différents coins de la Chine", a confié à la MAP Yassine Jadi, étudiant en doctorat, option gestion IT à Shanghai, ajoutant que le groupe constitue une plateforme d'interaction entre les Marocains de Chine qui leur permet de se connaître et de maintenir le contact malgré les distances qui les séparent.

"Sans ce groupe, il nous serait difficile de communiquer entre nous à cause des prix élevés des communications téléphoniques interprovinciales", relève-t-il.

Yassine et ses amis Othmane, Mohamed, Hamza, Kamal, Hatim, Zakaria, Sanaa sont des habitués du café, qui a "réellement contribué au rapprochement entre les Marocains de Chine, et a instauré des relations solides et pérennes entre eux" souligne, pour sa part, Othmane Abada, étudiant en doctorat, option gestion à Shanghai.

Weixin a révolutionné, outre les relations entre Marocains établis en Chine, le monde de la téléphonie mobile et de la tablette, puisqu'elle fonctionne sous OS Android, mais peut être facilement installée sur l'iPhone et l'iPad.

L'application permet à l'utilisateur d'envoyer un message sous format écrit, audio, ou vidéo à ses contacts, soit un coup de fil à la manière du "talkie-walkie", sans utiliser le forfait ou consommer les unités téléphoniques.

L'utilisateur est également capable de détecter des contacts Weixin présents aux alentours, de les ajouter dans sa liste de contact et de rentrer en contact avec eux.

19 juin 2012 , Omar Er-rouch

Source : MAP

Les mesures prises par le gouvernement, la Fondation Mohammed V pour la solidarité et les autres parties concernées permettront de garantir le déroulement de l'opération transit 2012 "dans les meilleures conditions", a souligné lundi le ministre chargé des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Maâzouz.

Répondant à une question à la Chambre des représentants, le ministre a indiqué que 27 bateaux reliant l'Espagne, l'Italie et la France à Tanger et Nador ont été mis à disposition afin d'assurer le transport chaque jour de 60.000 personnes et de 19.000 véhicules.
Les compagnies aériennes Low cost vont accroitre le nombre de dessertes vers le Maroc durant toute la durée de l'opération, lesquelles viennent s'ajouter aux vols réguliers assurés par la compagnie nationale et d'autres opérateurs internationaux pour le transport au total d'environ 1,2 million de MRE prévus cette année, a-t-il ajouté.

La Fondation Mohammed V pour la solidarité a mobilisé, dans 16 espaces d'accueil et de repos au Maroc, en France, en Espagne et en Italie, un dispositif de 400 personnes dont le rôle va de l'accompagnement social à l'assistance médicale, selon le ministre.

En outre, le travail de la Fondation a été renforcé au niveau des postes-frontières et des aires de repos avec près de 3.000 éléments des services de sécurité (sûreté nationale, forces auxiliaires et gendarmerie royale).

Parallèlement à ces dispositions visant à faciliter le retour des MRE au pays pour les vacances d'été, d'autres mesures d'accompagnement ont été prises dans le souci de simplifier les procédures avant et au cours de l'opération de transit.

M. Maâzouz a précisé, dans ce cadre, que les services consulaires seront assurés à une cadence plus rapide, avec la mise en place de consulats mobiles et l'octroi d'un laisser-passer en vue de faciliter l'obtention de la carte d'identité biométrique et du passeport au Maroc.

Le programme d'accompagnement des MRE prévoit également des activités et manifestations à caractère culturel et récréatif ainsi que des rencontres pratiques pour permettre aux MRE de régler leurs affaires administratives, et ce en coordination avec les établissements et départements concernés.

Le ministre a, par ailleurs, indiqué que l'opération transit 2012 intervient dans une conjoncture particulière marquée par la crise économique qui sévit dans nombre de pays d'accueil et leurs répercussions sur les membres de la communauté marocaine à l'étranger, et coïncide avec le mois sacré de Ramadan.

Compte tenu de ces deux facteurs, l'effectif des MRE devant se rendre au pays atteindra son pic durant les journées du 24 juin et du 1er juillet, selon les prévisions du ministère.

18 juin 2012

Source : MAP

Le ministère chargé des marocains résidant à l'étranger a pris en charge, jusqu'à présent, les dépenses de rapatriement de 23 familles marocaines (79 personnes au total), qui étaient établies en Syrie, a indiqué, lundi à Rabat, le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Mâazouz.

Cette opération s'inscrit dans le cadre des mesures prises par le ministère pour apporter aide et assistance à la communauté marocaine résidant dans ce pays, a expliqué M. Mâazouz en réponse à une question sur la situation des Marocains en Syrie, présentée par le groupe du RNI à la Chambre des représentants.

Il a précisé que plus de 100 marocains ont quitté la Syrie par leurs propres moyens.

Depuis le début du mouvement de protestation en Syrie en mars 2011, le ministère a assuré le suivi de la situation et ses répercussions éventuelles sur les 1200 Marocains résidant dans ce pays, sans compter les centaines de Palestiniens d'origine marocaine établis en Syrie, a ajouté le ministre, rappelant la mise en place d'une cellule de veille conjointe avec le ministère des Affaires étrangères et de la coopération.

M. Maâzouz a relevé que l'ambassade du Royaume à Damas a, de son côté, pris toutes les mesures pour assurer la communication avec les membres de la communauté marocaine, en créant des cellules de contact dans les grandes villes syriennes, comme Damas, Alep, Homs, Lattaquié et Hama.

18 juin 2012

Source : MAP

Quelque 10.407 plaintes formulées par les MRE ont été traitées durant la période 2009-2011 en coordination avec les autorités administratives et judiciaires, a affirmé lundi le ministre chargé des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Maâzouz.

Sur ce total, 4398 requêtes concernent le secteur de la justice (42,26 pc) et portent sur les litiges familiaux et les litiges fonciers entre individus et promoteurs immobiliers, a précisé le ministre, qui répondait à une question du groupe PJD à la Chambre des représentants.

Par ailleurs, 6009 plaintes (soit 57,74 pc) concernent les litiges fiscaux, les litiges sur la conservation foncière et sur l'expropriation pour utilité publique.

Durant cette même période, 3726 émigrés marocains ont été reçus par des cadres spécialisés dans le domaine juridique en vue de leur prodiguer les conseils nécessaires et les orienter, a poursuivi M. Maâzouz, relevant que plus de 90 de ces requêtes ont bénéficié de réponses de la part des différents départements concernés.

Le ministre a relevé que son département a élaboré un plan pour la période 2012-2016 avec des programmes dans les domaines juridique et des droits humains dans le but de répondre aux attentes des émigrés marocains. Selon lui, la mise en ouvre de ce plan s'inscrit dans le cadre d'une politique intégrée et harmonieuse impliquant toutes les parties concernées par la gestion des affaires des MRE.

Ce plan comprend plusieurs axes portant, entre autres, sur les actions d'orientation et de conseils juridiques dans le pays d'origine et les pays d'accueil, la création d'une base de données commune aux différents intervenants du secteur, la mise en place d'une commission interministérielle de coordination entre les différentes parties, outre la création d'une structure de suivi des textes juridiques afférents à la situation des émigrés et à leurs droits dans les pays d'accueil.

18 juin 2012

Source : MAP

Samedi dernier, l’Université de Navarre en Espagne, recevait le démographe américain Douglas Massey pour un séminaire sur l’immigration marocaine dans le monde, avec un focus particulier sur l’Europe et l’Espagne. Il en ressort que le migrant marocain d’aujourd’hui est plus jeune, mieux formé et plus ambitieux que son prédécesseur.

Douglas Massey : "Les représentants du gouvernement sont désormais présents pour souhaiter la bienvenue aux migrants marocains"

Les Marocains de la « nouvelle vague » d’immigration en Europe et en Espagne sont majoritairement jeunes, issus de la classe moyenne supérieure, et possèdent de meilleures qualifications, explique Douglas Massey, professeur au Département de sociologie à l’Université de Princeton aux Etats-Unis.

Dans le cadre d’un séminaire organisé par l’Université de Navarre portant sur l’immigration marocaine, le démographe américain a en effet souligné le fait que la plupart des jeunes migrants marocains d’aujourd’hui étaient mieux formés et très différents des « travailleurs paysans » qui ont commencé à migrer vers l’Europe à partir des années 60.

« Nous observons des changements chez les migrants marocains, autrefois majoritairement agriculteurs, pauvres, sans formation, ni éducation. Aujourd’hui, ces migrants sont pour la plupart jeunes, proviennent des milieux urbains et possèdent une formation qui justifie de plus grandes ambitions », a précisé Massey, ajoutant au passage qu’au Canada et aux Etats-Unis, cette différence générationnelle « de qualifications et de compétences » se remarquait « clairement ».

Vis-à-vis de la formation justement, le professeur américain a indiqué que la plupart des jeunes migrants marocains possèdaient aujourd'hui une formation relevant du monde des affaires et de l’ingénierie : « ils ne sont ni avocats, ni médecins mais possèdent globalement un panel de compétences qui peuvent être utilisées sur les marchés mondiaux ».

Quant à l’émigration proprement dite, Massey a déclaré que les migrants marocains déployaient désormais des « stratégies de survie » plus temporaires, notamment en Espagne où, du fait de la proximité géographique avec le Maroc, la très grande majorité des migrants marocains rentrait au moins une fois par an au pays pour rendre visite à leur famille. Cette émigration « circulaire » – comme il l’a appellé – serait d’ailleurs à l'origine de « l’énorme flux » d’immigrés marocains traversant le détroit de Gibralatar chaque année, un flux qui touche en moyenne 2,5 millions de personnes et 500 000 véhicules.

La langue et la religion, deux freins à l'intégration des migrants marocains

Pour justifier le retour massif des migrants marocains, Massey a évoqué les « nombreux obstacles auxquels ils sont confrontés dans leur pays d’accueil », à commencer par la barrière linguistique. En Espagne par exemple, ils « doivent apprendre l’espagnol qui est une langue totalement différente de la leur » a-t-il fait remarquer. Ceci expliquerait d’ailleurs pourquoi la communauté latino-américaine, qui doit « traverser un océan entier » pour venir en Espagne mais qui parle l'espagnol, est globalement mieux insérée dans la société ibérique que la communauté marocaine. Cela dit, bien que la barrière linguistique constitue un frein à l'intégration des migrants marocains dans certains pays, le sociologue américain a tenu à ajouter qu'il n'était pas le seul.

Le facteur religieux constituerait également, selon lui, « un défi de taille à l'intégration des migrants » dans leur pays d'accueil : « les migrants marocains viennent d'une autre culture et ont des systèmes de genre, de valeurs et des attitudes très différentes » a-t-il indiqué, précisant par ailleurs que le poids de la religion était beaucoup plus important en Europe qu’aux Etats-Unis, « où les musulmans représentent une très petite minorité du nombre total des migrants ». Cela dit, sur les deux continents, Massey a dressé un constat analogue concernant la multiplication des « réactions racistes et xénophobes » à l’encontre de la communauté musulmane, en particulier « par ces temps de crise économique ». Pour lui, ces manifestations d’hostilités sont la raison pour laquelle de nombreux migrants marocains rentrent chez eux chaque année « afin d'y trouver 'refuge' ».

Un Maroc qui les accueillent à bras ouverts

D’autant que le Maroc les accueillent à bras ouverts. A cet effet, Massey note un changement d'attitude de la part des gouvernants marocains vis-à-vis des Marocains résidents à l'étranger: « les représentants du gouvernement sont désormais présents pour [les] accueillir. L’émigration est perçue de façon plus positive et est mieux acceptée. Aujourd'hui, les migrants marocains constituent une niche à part dans la société marocaine ».

Ce changement d'attitude des autorités marocaines n'a évidemment rien d’anodin. Comme l'indique le démographe, le Maroc a simplement pris conscience de « l’atout économique majeur » que représentaient ses ressortissants à l'étranger. Et pour cause: en 2011, les transferts de devises des MRE se sont élevés à 5,3 milliards d'euros (soit 58 milliards de dirhams), faisant de cette manne la deuxième source la plus importante de devises du Royaume après le tourisme et devant les exportations de phosphate.

18/6/2012, Alexis Mehdi Mantrach

Source : Yabiladi

Les Etats-Unis attirent désormais plus d'Asiatiques que d'Hispaniques, qui formaient jusqu'ici le premier réservoir d'immigration, selon un rapport du Pew Research Center publié ce mardi. La proportion d'Asiatiques parmi les nouveaux venus est passée de 19 à 36% entre 2000 et 2010, tandis que celle des Hispaniques est tombée dans le même temps de 59 à 31%. Les premiers représentent 11% des immigrés en situation irrégulière et les seconds, 75%, précise Pew, qui s'appuie sur des données gouvernementales et sur ses propres recherches. Le rapport a été publié en plein débat sur l'immigration. Barack Obama, qui briguera un nouveau mandat le 6 novembre, a accordé vendredi un sursis de deux ans à 800.000 jeunes en situation irrégulière venus aux Etats-Unis dans leur enfance.

19.06.2012

Source : 24heures/ Reuters

Des députés issus de l'immigration noire, maghrébine ou asiatique vont faire leur entrée à l'Assemblée nationale en France, mais ils ne seront qu'une petite dizaine, un progrès très insuffisant pour les associations qui représentent "la diversité" française.

La "diversité" avait déjà acquis une représentation inédite dans le gouvernement socialiste de Jean-Marc Ayrault, avec quatre membres issus de l'immigration et trois des départements d'outre-mer, sur 34 ministres.

Mais avec dix élus sur 577 lors des élections législatives de dimanche, les députés issus des "minorités visibles" représentent "à peine 1,8% de l'ensemble, alors que les Noirs, les Arabes et les Asiatiques représentent plus de 10% de la population" de la France, ancienne puissance coloniale et terre d'immigration, a déploré le Conseil représentatif des associations noires (CRAN).

En France le modèle en politique "reste un homme blanc âgé de plus de 50 ans", relève le CRAN.

Le mouvement noir, dont la naissance en France en 2005 avait fait polémique tant les positionnements communautaires y sont tabous, dénonce en retour un "communautarisme blanc" et réclame "une loi sur la diversité en politique", à l'image de la loi sur la parité hommes-femmes adoptée en 2000.

Grâce à cette loi qui impose aux partis de présenter autant d'hommes que de femmes sous peine de sanctions financières, et même si l'on est encore loin de l'objectif, la nouvelle Assemblée nationale va compter 155 femmes, un chiffre jamais atteint jusque là.

Quelques figures de la diversité connues pour leur engagement associatif, comme l'ancien président du CRAN Patrick Lozès, ont voulu tenter leur chance sous leur propre bannière mais ont réalisé des scores dérisoires. Seuls ont pu percer les candidats soutenus par un grand parti politique, et tous les élus siégeront dans le groupe socialiste.

La Guadeloupéenne George Pau-Langevin, élue à Paris, est la seule à avoir déjà siégé à l'Assemblée nationale. Cette avocate et militante antiraciste de 63 ans devrait cependant céder son siège à son suppléant car elle est ministre de la Réussite éducative dans le gouvernement de Jean-Marc Ayrault.

La situation est identique pour le ministre aux Anciens combattants Kader Arif, qui devrait, lui aussi, choisir de rester au gouvernement. Né à Alger, ce cadre de 52 ans est arrivé en France à l'âge de 4 ans avec ses parents qui avaient choisi la France après l'indépendance de l'Algérie.

L'Algérie, ancien territoire français, est le pays d'origine de plusieurs nouveaux élus. Ainsi Kheira Bouziane, une professeur d'économie de 58 ans née à Oran et élue en Bourgogne (centre-est), ou encore Malek Boutih, 47 ans, militant antiraciste issu d'une famille kabyle installée en France qui a gagné son siège en banlieue parisienne.

Les plus jeunes ont souvent mené de front militantisme associatif et brillantes études, représentatifs d'une nouvelle génération d'enfants d'ouvriers immigrés accédant aux classes moyennes et intellectuelles.

Seybah Dagoma, 34 ans, élue à Paris, d'origine tchadienne, est une avocate d'affaires spécialisée dans la restructuration des dettes des entreprises. Elue dans l'Est de la France, Cheynesse Khirouni, 43 ans, de parents algériens, universitaire, est passée par le militantisme altermondialiste. Razzy Hammadi, 33 ans, de mère tunisienne et de père algérien, a fondé un cabinet d'études en urbanisme, et il est élu en banlieue parisienne.

Les départements d'outremer fournissent par ailleurs deux autres députés à la "métropole": Hélène Geoffroy (Guadeloupe), 42 ans, élue près de Lyon, et Corinne Narassigun (Réunion) 36 ans, élue à Ney York pour les Français de l'étranger en Amérique du nord.
Les expatriés français en Afrique de l'Ouest et au Maghreb seront représentés par Pouria Amirshahi, 40 ans, né en Iran et installé en France en 1976.

18 juin 2012, Martine NOUAILLE

Source : AFP

La ministre italienne de l'intérieur, Anna Maria Cancellieri, a assuré, lundi, que la situation sur le front de la migration clandestine était "pour le moment sous contrôle", affirmant cependant ne pouvoir préjuger de "ce qui peut se passer demain".

"Naturellement, un tel phénomène est lié également à des événements internationaux et nous ne sommes donc pas en mesure de dire aujourd'hui ce qui se passera demain", a souligné la responsable italienne, en visite à Catane (Sicile).

"Nous verrons l'évolution de la situation", a ajouté Cancellieri, citée par l'agence Ansa, en prenant pour exemples les événements au Nigeria et en Syrie.

Avec le retour du beau temps, plusieurs groupes de migrants de provenances diverses ont été interceptés, ces dernières semaines, essentiellement au large des côtes sud de la Péninsule.

Selon des statistiques officielles, le nombre des arrivées enregistrées en Italie du 1er janvier au 9 mai a atteint 2.025 dont 1056 en provenance de Libye et de Tunisie, un chiffre bien inférieur à celui enregistré durant la même période en 2011, année au cours de laquelle 62.692 migrants étrangers ont débarqué sur les côtes italiennes.

Quelque 22.643 personnes ont été expulsées par la police des frontières d'avril 2011 au même mois de 2012.

Quant au pourcentage d'étrangers éloignés par l'Italie après leur transit par les centres d'identification et d'expulsion (CIE), il est passé de 48,29 pc en 2010 à 50,16 pc en 2011 et à 57,90 pc durant les trois premiers mois de 2012.

18 juin 2012

Source : MAP

Quelque 120 immigrés sud-soudanais renvoyés d'Israël ont atterri lundi dans la capitale sud-soudanaise Juba, plusieurs faisant état de pressions et d'insultes de la part de la police israélienne pour les pousser au départ.

Le gouvernement israélien avait annoncé la veille le départ de ce vol charter, avec à son bord cent vingt Sud-Soudanais en situation irrégulière qui partent volontairement, selon les propos d'un porte-parole du département de l'immigration du ministère de l'Intérieur.

Ces immigrés ont reçu une prime au départ d'environ 1.000 euros par adulte et 400 euros par enfant, dans le cadre de la première étape de l'expulsion de milliers d'immigrés illégaux africains selon le gouvernement israélien.

Ils nous ont dit que nous étions comme le sida et que nous étions une maladie, ils nous ont dit beaucoup de méchancetés, a commenté à son arrivé à Juba, Mayuol Juac, 30 ans, qui a travaillé pendant cinq ans comme serveur dans les villes d'Eilat et Tel Aviv.
Ils nous disaient que nous étions une maladie, le cancer d'Israël, a renchéri Bol Duop, 25 ans, employé pendant cinq ans dans des hôtels à Israël.

M. Juac a affirmé avoir été interpellé il y a trois mois, détenu pendant une journée et s'être vu confisquer son visa. Ils me l'ont pris (mon visa) et ils m'ont dit: +tu n'as qu'une semaine pour quitter ce pays+.

Ceux sans papier, ils les arrêtent et ils les mettent en prison jusqu'à leur expulsion, a-t-il poursuivi.

Le ministre sud-soudanais aux Affaires humanitaires, Joseph Lual Achuil, a cependant assuré que les gens n'avaient pas été déportés. Nous sommes convenu avec le gouvernement d'Israël que nos ressortissants soient rapatriés de façon pacifique et volontaire, a déclaré aux journalistes le ministre, présent à l'aéroport pour accueillir ses concitoyens.

Les responsables sud-soudanais entretiennent avec Israël de bonnes relations, qui remontent à l'époque de leur guerre civile de plusieurs décennies contre le gouvernement de Khartoum dominé par les arabes musulmans. Le Soudan du Sud, à majorité chrétienne et noire, a proclamé son indépendance le 9 juillet dernier.

Les immigrés sud-soudanais, qui avaient passé avant leur départ d'Israël des entretiens avec des représentants de leur pays qui voulaient s'assurer de la réalité de leur nationalité, se sont dits dans leur grande majorité contents de revenir au Soudan du Sud, y compris ceux ayant affirmé y avoir été contraints.

Maintenant, je suis heureux de rentrer dans mon pays. Je vois bien sûr qu'il y a beaucoup de travail à faire dans ce pays. Je ne vois aucun progrès (depuis l'époque du Soudan uni), mais nous allons réaliser ces progrès. Nous avons conquis l'indépendance pour y rester (au pays), par pour en fuir, a assuré M. Juac.

M. Bol s'apprête pour sa part à retourner dans sa ville d'origine de Akobo, dans une partie particulièrement reculée de l'Etat sud-soudanais de Jonglei qu'il a quittée il y a 15 ans.

Maintenant je reviens, et je ne sais rien de Jonglei, rien d'Akobo. J'ai entendu parler de tous les problèmes qu'il y a, mais je vais essayer (d'y arriver), a-t-il poursuivi, en référence notamment à une série de raids liés à des vols de bétail entre communautés rivales qui ont fait plusieurs centaines de morts cette année.

Le ministère israélien de l'Intérieur estime à plus de 60.000 le nombre d'immigrants africains -- venus essentiellement du Soudan, du Soudan du Sud et d'Erythrée -- qui se sont illégalement installés en Israël. En mai, une manifestation anti-immigrés africains avait dégénéré en violences racistes dans le sud de Tel-Aviv.

18 juin 2012

Source : AFP

M. Mohamed Nachnach, président de l'Organisation marocaine des droits humains (OMDH) a indiqué, lundi à Rabat, que son organisation se préoccupe, actuellement, de la mise en oeuvre démocratique et saine de la constitution, adoptée par référendum en juillet 2011, notamment les dispositions ayant trait aux libertés fondamentales, au pouvoir judiciaire et aux droits des justiciables.

Lors d'une conférence de presse, consacrée à la présentation des positions de l'OMDH sur la situation des droits de l'homme et aux perspectives de son action pendant les prochaines étapes, M. Mohamed Nachnach a expliqué que la nouvelle direction de l'organisation, issue du 8è congrès national, cherche, dans l'étape actuelle et proche, à consacrer son rôle dans la défense des droits de l'homme, notamment en matière de protection, de sensibilisation et de promotion. Il a insisté, à cet égard, sur la prise de conscience totale par l'OMDH des nouveaux enjeux de la défense des droits de l'homme qui interpellent tout le monde, surtout dans le contexte de la crise économique internationale.

D'autre part, l'organisation s'est déclarée préoccupée par la prééminence accordée au volet sécuritaire au dépens de l'aspect humanitaire, dans le cadre du traitement par les pouvoirs publics de l'immigration africaine au Maroc, estimant nécessaire d'assurer une protection efficiente des immigrés en situation irrégulière, aux demandeurs d'asile et aux réfugiés.

L'organisation a aussi attiré l'attention du gouvernement sur la nécessité d'assurer le suivi de la situation des Marocains résidant à l'étranger, notamment dans le contexte de la crise économique et financière internationale et de s'intéresser à la protection des travailleurs marocains, particulièrement ceux embauchés dans les pays du Golfe.

18 juin 2012

Source : MAP

Le candidat du Parti socialiste (PS, gauche) Pouria Amirshahi a été élu à la 9è circonscription des Français de l'étranger, englobant le Maroc, avec un total de 62,4 pc des voix, contre 37,6 pour sa rivale franco-marocaine Khadija Doukali (UMP, droite), selon les résultats quasi-définitifs.

Au Maroc, où les expatriés français et les binationaux votaient traditionnellement à droite, M. Amirshahi obtient 58,5 pc des voix, contre 41,5 pc des voix pour Mme Doukali.

Le député socialiste élu a obtenu son plus haut score à Rabat avec 71.9 pc des suffrages, Fès (67.6 pc), Tanger (67.2 pc) et (57 pc), tandis que la candidate UMP le devançaient à Agadir (56.3 pc) et Marrakech (56 pc).

Sur les onze circonscriptions des Français de l'étranger, les socialistes et leurs alliés ont remporté huit sièges à l'Assemblée nationale, dont un pour les Verts.

Sur les 1.067.225 d'électeurs résidant à l'étranger inscrits, le taux de participation global s'est élevé à 20,6 pc (20,9 pc au 1er tour), le nombre de votants est de 219.803 et le nombre de suffrages exprimés de 214 793.

Le vote à l'urne a été utilisé par 98.516 votants soit 44,8 pc (41 pc au 1er tour), le vote par correspondance par 3.612 votants soit 1,6 pc (2 pc) et le vote par internet par 117.676 votants soit 53,6 pc (57 pc), selon les données du ministère français des Affaires étrangères.

"Ces résultats sont provisoires et publiés sous réserve des éventuelles rectifications auxquelles pourrait procéder la Commission électorale" qui se réunira le lundi 18 juin afin de procéder au recensement général des votes de chacune des onze circonscriptions législatives, précise le Quai d'Orsay.

C'est la première fois que les Français établis à l'étranger élisent leurs députés. Auparavant, ils étaient représentés uniquement au Sénat (chambre haute du Parlement).

18 juin 2012

Source : MAP

Google+ Google+