vendredi 2 août 2024 17:17

Les dirigeants des Vingt-huit envisagent des actions militaires contre les trafiquants d’êtres humains qui prospèrent en Libye.

L'Espagne, où le séjour irrégulier d'un clandestin peut être sanctionné d'une simple amende, ce qui exclut ensuite son expulsion, a été épinglée jeudi par la justice européenne car elle ne respecte pas la discipline "commune" de l'UE en la matière.

Bruxelles a une occasion historique de dire la vérité sur l’ensemble des causes de cette tragédie et de rendre ainsi justice aux peuples spoliés et humiliés d’Afrique.

L'association Muslims Rights Belgium (MRB) a publié jeudi son troisième rapport annuel sur l'islamophobie. Celui-ci fait état de 696 signalements de discrimination islamophobe en Belgique francophone. Les plaintes, recueillies en ligne, concernent en premier lieu le monde professionnel (183) puis l'enseignement (141). Dans ce dernier secteur, des difficultés d'accès sont signalées et quelques enseignants et préfets sont notamment mis en cause pour des dérives dans leur méthode pédagogique.

Frontex, l'agence européenne chargée de la surveillance des frontières extérieures de l'espace Schengen, a salué vendredi la décision d'augmenter les moyens alloués à l'action en Méditerranée, prise au sommet extraordinaire de l'UE.

Ce jour-là, le colonel Reda Essa était en colère. Le chef des gardes-côtes de Misrata, casquette vissée sur le crâne et collier de lunettes en sautoir, avait convoqué, vendredi 17 avril, la presse locale sur les quais de la cité portuaire de l’Ouest libyen pour dénoncer l’arrogance de l’Italie. La veille au soir, un bâtiment de la marine italienne était intervenu pour subtiliser aux gardes-côtes libyens un chalutier italien – nommé Airone – arraisonné par ses services.

Le bateau de pêche, surpris en train de pêcher dans la zone économique exclusive de la Libye, avait été invité à gagner Misrata pour vérification de documents. La marine italienne l’en empêchera. Dans les heures qui suivirent, une association de pêcheurs de Sicile assurait que l’équipage d’Airone avait appelé à l’aide après avoir été victime d’un « probable acte de piraterie ». Ces « probables pirates » n’étaient autres que des gardes-côtes libyens en mission officielle…Suite

En réponse au drame migratoire en mer Méditerranée de dimanche dernier qui a fait 800 morts, les dirigeants de l'Union européenne réunis à Bruxelles ont décidé jeudi soir de tripler - et non de doubler comme cela était initialement envisagé - les moyens financiers des opérations de surveillance maritime en Méditerranée «Triton » pour les côtés italiennes et maltaises, et «Poséidon» pour les côtes grecques. Des actions coordonnées par l'agence européenne de sécurité aux frontières (Frontex) pour accroître les possibilités de sauvetage en mer de migrants.

Depuis quelques jours, on assiste à un soudain branle-bas de combat au sein des gouvernements européens et à Bruxelles. Hier, 800 réfugiés sont morts par noyade au large des côtes libyennes, la semaine dernière, ils étaient 700 dans l'embarcation qui a fait naufrage. "La situation n'est plus tolérable !" Les États membres et l'Union européenne doivent prendre leurs responsabilités, réagir, agir. Déjà en octobre 2013, le "drame de Lampedusa" avait suscité une vive émotion, sans qu'aucune mesure appropriée ne soit adoptée.

Le ministre de l’Intégration africaine et des ivoiriens de l’extérieur, Ally Coulibaly a révélé que plus de 200 milliards F CFA sont transférés chaque année par la diaspora ivoirienne en Côte d’Ivoire.

Les six ressortissants africains ont été arrêtés à la suite d’une descente des agents de la gendarmerie algérienne. Selon les informations livrées par les services de la gendarmerie nationale à Es-Senia (dans Oran), certains de leurs agents ont mis la main sur ces Africains, de nationalité malienne principalement, dans un logement précaire.

Un drame quotidien délaissé par l'Europe. Au lendemain d'une série de naufrages en Méditerranée, dans lesquels plusieurs centaines de migrants ont perdu la vie, l'émotion et la colère ont saisi associations, médias et personnalités politiques.

Alors que l'Union européenne se réunit jeudi en sommet extraordinaire après les multiples naufrages de ces derniers jours en Méditerranée, l'ONU l'a exhortée à sortir de sa stratégie "minimaliste".

L’ampleur des noyades de ces derniers jours en Méditerranée a mis en évidence la responsabilité de l’Europe. En réaction, l’Europe a décidé de préparer un plan d’action pour empêcher de nouveaux drames en Méditerranée lors d’un sommet extraordinaire des chefs d’Etats et de gouvernements ce jeudi 23 avril à 16 heures. Déjà lundi, les ministres des affaires étrangères et de l’intérieur se sont réunis. La Commission européenne a proposé une série de dix mesures d’urgence pour faire face à cette crise.

Réunis à Bruxelles en sommet extraordinaire jeudi 23 avril après-midi, les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne se fixent quatre objectifs pour tenter à la fois d’éviter d’autres drames de l’immigration en Méditerranée et trouver, entre eux, davantage de solidarité pour l’accueil des réfugiés.

Les dirigeants européens ont décidé jeudi de tripler les moyens alloués pour le sauvetage des migrants en Méditerranée, et vont chercher l'aval de l'ONU pour mener des actions militaires contre les trafiquants en Libye.

Les réseaux de passeurs réalisent des millions d'euros de bénéfices au trafic de migrants, chaque embarcation rapportant en moyenne 80.000 euros, a déclaré jeudi à Reuters un haut magistrat italien.

Gode Mosle a beau être installé dans la paisible Suède depuis six mois, le souvenir de sa traversée de la Méditerranée continue de le hanter et il assure que jamais il ne referait un tel voyage.

Le gouvernement britannique a annoncé jeudi sa disposition à contribuer par trois de ses navires et hélicoptères pour soutenir les efforts européens de lutte contre l'immigration clandestine.

Le Danemark soutiendra le plan de l'Union Européenne (UE) pour endiguer la vague de migrants mais refuse d'admettre davantage de migrants, a déclaré la Première ministre du pays nordique, Helle Thorning-Schmidt.

L'UE doit créer plus de voies d'entrée légales au contient pour enrayer les flux des migrants clandestins en Méditerranée, a plaidé jeudi le président du Parlement européen Martin Schulz devant les dirigeants des 28 réunis en sommet extraordinaire à Bruxelles.

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