mardi 19 novembre 2024 12:20

Le tout premier Salon pour les immigrants. Plus de 80 exposants attendus. Des recruteurs sur place (apportez votre CV). Tous les services sur mesure ...Du 18 et 19 mai 2012 au Palais des congrès de Montréal…Suite

Récemment, M. Arno KLARSFELD, directeur de l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration (OFII), a soutenu le projet de construction d’un mur entre la Grèce et la Turquie pour empêcher migrants et demandeurs d’asile de pénétrer dans l’espace européen.
La construction d’une barrière physique ne dissuadera pas les personnes mais, au contraire, elle aura surtout pour conséquence de les contraindre à utiliser des voies plus dangereuses.
Pour Amnesty International, ce dispositif risque d’empêcher l’accès au territoire de la Grèce pour des personnes en recherche de protection parce que fuyant des persécutions. Dans ce cas, ce serait une violation du principe de non refoulement, garanti par la convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés et la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne.
En janvier 2011, le ministre de la Protection des citoyens, Christos Papoutsis, a proposé la construction d’un mur le long d’une partie des 206 kilomètres de frontière terrestre entre la Grèce et la Turquie, dans le but de lutter contre le flux des migrations irrégulières.
En août 2011, le ministre de la Protection des citoyens a publié les plans de construction. Il est envisagé de construire, sur une distance d’environ 10 km, deux murs parallèles constitués de fil barbelé renforcé et fixés sur des piliers, d’une hauteur de 2,5 m à l’extérieur et 3 m à l’intérieur. Du fil barbelé sera également déployé entre les deux murs. Ce projet devrait être terminé fin 2012, pour un budget de 5 ,5 milliards d’euros. La rivière Evros est la frontière naturelle entre la Turquie et la Grèce, les 10 km correspondent à la portion où la rivière ne constitue pas une frontière (près du village de Kastanies).
Amnesty International s’inquiète également d’informations reçues quant à la construction d’une tranchée de 7 mètres de profondeur remplie d’eau sur 120 kilomètres dont l’existence pourrait entraîner une augmentation du nombre de victimes parmi les migrants et les demandeurs d’asile cherchant à franchir la frontière de façon irrégulière en traversant la rivière.
D’après les autorités il s’agirait d’une tranchée antichar servant des objectifs militaires et qui servira également à réduire les risques de crue de la rivière Evros.
14/3/2012
Source : Amnesty In

''Moins d’immigrés, une France faible'', affirment des personnalités peu suspectes d'extrémisme débridé. Le bilan social de l'activité des migrants parmi nous s'avère positif pour le pays? Peu importe! Il faudrait, nous dit-on, les rejeter à la mer. Pas facile. Alors, faute de mieux, on grignote, on rabote sur les quelques aides sociales à leur portée.
Parlons chiffres, c'est de saison: " Au total, le bilan des coûts et des contributions des migrants au financement de la protection sociale produit un bilan positif de 3,9 milliards d’euros". C'est dans une récente tribune du JDD signée, entre autres, par l'ancien Haut-Commissaire aux solidarités actives et un député UMP. cette affirmation s'appuie sur une étude réalisée en 2010 par l'Université de Lille pour le compte du ministère des Affaires sociales, et toujours pas démentie, ni démontée. L'auteur du rapport commente ces résultats en ces termes : “Il s’agit d’un processus historique lié à la structure de la population immigrée, majoritairement jeune. Comme ils sont peu qualifiés, les immigrés sont très souvent au chômage. Mais ils dépensent aussi beaucoup et sont très entreprenants. Les pensions que nous versons aux retraités sont plus que compensées par la consommation et les cotisations sociales que paient les plus jeunes, parmi lesquels on trouve des gens très dynamiques.” Et pourtant...
Les étrangers en séjour irrégulier peuvent, sous certaines conditions, bénéficier de l'Aide Médicale d'Etat (AME). Depuis quelque temps, ils doivent acquitter pour cela un droit annuel de 30 euros. Ces 30 euros sont évidemment un barrage: encore plus nombreux seront ceux qui ne pourront plus se faire soigner".
Du côté de leur localisation, la Caisse Primaire d'Assurance Maladie (CPAM) de Paris modernise ses procédures: deux de ses centres sont maintenant réservés aux demandeurs d'AME et interdits au reste de la population! L'ODSE, Observatoire du droit à la santé des étrangers, dénonce: Sous couvert de la crise, la CPAM de Paris sacrifie les Sans-papiers: ”la CPAM fait le choix brutal de la stigmatisation et de l’exclusion des soins au détriment de la santé de tous et des finances publiques.” Tout est à lire dans le décompte implacable de l'ODSE: les files d'attente dès le milieu de la nuit, le pré-contrôle des dossier par les vigiles, la pression sur les agents de la caisse, qui ne peuvent plus remplir normalement leurs fonctions, les délais de traitement excessifs, les pertes de dossiers. Et, par dessus tout, les conséquences pour la santé: ”de plus en plus de personnes en rupture de soins viendront, en dernier recours, rejoindre les salles d’attente des urgences hospitalières déjà saturées. Elles se présenteront dans un état de santé dégradé qui coûtera plus cher à la collectivité.”
Le GISTI renchérit dans la dernière livraison de sa revue Pleins droits Les bureaux de l'immigration: "Si on ne peut s’étonner que les pratiques des administrations en charge du contrôle de l’immigration se soient durcies sous l’effet de politiques de plus en plus répressives, on aurait pu penser que celles « relevant du droit commun » (assurance maladie, inspection du travail, agences régionales de santé, aide sociale à l’enfance, etc.) resteraient à l’écart de ce vaste mouvement qui tend à dénier les droits des étrangers. Or, sous la pression du ministère de l’intérieur notamment, les services se mettent au pas en se cachant derrière l’étendard de la « chasse aux fraudeurs »." Et de détailler la chasse à la fraude, qui mettrait en péril notre modèle social, la tentative d'entrainer les inspecteurs du travail dans un rôle de police, le tri pseudo-scientifique entre vrais et faux mineurs isolés si, en plus, ils sont étrangers, le soupçon ciblé de la sécu, les tentatives de contrôle administratif de l'évaluation par les médecins de l'état de santé des étrangers malades, l'éligibilté au RSA conditionné à 5 ans de séjour régulier avec autorisation de travail, disposition déclarée discriminatoire par la HALDE.
Quant aux vieux travailleurs migrants, une fois épuisée leur force de travail, l'accès à leurs droits sociaux est un scandaleux parcours d'obstacles.
Les Caisses d'Allocations Familiales (CAF) sont particulièrement incitées à restreindre leurs prestations, s'en prenant en particulier aux enfants élevés dans les familles en séjour régulier, mais nés hors de France. Depuis un arrêt de la Cour de Cassation du 3 juin 2011, les bambins de l'immigration choisie par leurs parents venus vivre avec nous, mais subie par l'administration, n'ouvrent plus de droits aux allocations familiales; ces enfants, qui deviendront français si on ne les rejette pas à la mer avant, auront été privés dès le début de la solidarité de leurs concitoyens.
Les étrangers ne sont pas les seuls à pâtir de ces brutalités sociales. En effet, comme l'écrivent les auteurs de la tribune du JDD, "c'est la cohésion sociale qui est menacée quand on fait croire à l'opinion publique que les immigrés sont responsables de maux qui nous appartiennent, et qu'il nous appartient de résoudre." On assite à une offensive d'appauvrissement des plus fragiles. N'hésitons pas à généraliser l'explication proposée sur le site de la Mutualité Française à propos de l'attaque contre les mutuelles de santé: ”Il semble clair que toutes ces manœuvres relèvent à la fois de l'improvisation et de la volonté d'essayer de dissimuler un certain nombre d'échecs patents.”
Mais...
Une ordonnance du Conseil d'État du 10 février 2012 a confirmé que le Droit à l'hébergement d'urgence s'adresse à toute personnes sans abri, quelque soit sa situation administrative, que sa mise en œuvre est une obligation de l'État. Selon la loi, toute personne hébergée doit être maintenue jusqu'à une orientation vers un hébergement stable, de soin ou un relogement.
Pour concrétiser ce droit nouveau, des associations et syndicats tels que DAL, LDH, Syndicat de la magistrature, Syndicat des Avocats de France, Solidaire, Sud santé sociaux, RESF, ACDL, CAL, CNAFAL, Fondation Copernic, Union Syndicale de la psychiatrie, Advocacy, ... lancent le 14 mars 2012 un site de ressource juridique, le 115 juridique", pour ”aider les sans-abri, quelle que soit leur situation administrative, à faire valoir leur droit à être hébergés, jusqu’à leur orientation vers une structure de soins, de stabilisation, ou vers un relogement, conformément aux dispositions du code de l’action sociale et des familles.”
14/3/2012, Martine et Jean-Claude Vernier
Source : Médiapart

Jihan Namrouch ne parvient pas à terminer sa phrase, trahie par l'émotion. «Je ne comprends pas. J'étais excellente, j'avais les bons diplômes, un bon emploi, mon entreprise était contente de mon travail...» Cette jeune Marocaine de 27 ans fait partie de ces diplômés étrangers très qualifiés empêchés de travailler en France et désormais menacés d'expulsion. Mardi, dans un amphi de la Sorbonne, à Paris, était organisée une troisième cérémonie de parrainage.
Depuis décembre, des personnalités de tous bords s'engagent aux côtés de ces jeunes pour les aider dans leurs démarches et tenter de débloquer leur situation. Du piston, faute de mieux, se désole l'avocate Elise Schor, présente dans la salle et épaulant plusieurs jeunes. «C'est la seule voie qui marche malheureusement aujourd'hui. Sur le terrain juridique, rien ne bouge. C'est triste à dire mais nous n'avons aucun succès.»
A l'origine des blocages : la fameuse circulaire Guéant du 31 mai 2011 qui durcit les conditions pour les étrangers hors Union européenne souhaitant passer du statut d'étudiant à celui de salarié. De nombreux jeunes aux parcours exemplaires se sont ainsi vu refuser une première expérience professionnelle en France.
«La deuxième circulaire ? De la poudre aux yeux»
Face à l'importante mobilisation, le gouvernement a publié un deuxième texte le 12 janvier, censé améliorer les choses. «De la poudre aux yeux. Il n'y a aucune tendance globale d'amélioration. A notre connaissance, 500 cas ne sont toujours pas débloqués», indique Fatma Chouaieb, porte-parole du Collectif du 31 mai qui représente ces diplômés déçus. La preuve encore mardi soir, avec plusieurs cas plus ubuesques les uns que les autres.
On fait la connaissance de Li Huang, une Chinoise de 29 ans, parlant couramment français et anglais. Quatre ans d'expérience dans le marketing à Pékin, elle choisit la France pour parfaire son CV avec un MBA à l'école de commerce de Grenoble. 24 000 euros l'année – «vous imaginez l'investissement que cela représente pour moi». A la sortie, elle est embauchée par une multinationale souhaitant s'implanter en Chine. C'était sans compter les excès de zèle de la préfecture: sa demande de changement de statut pour passer du visa étudiant à salarié a été refusée, sans raison valable. «Je n'ai pas compris. En fait, je suis vraiment choquée, dit-elle dans un français presque impeccable. M'empêcher de travailler, cela n'a vraiment aucun sens. Mes amis qui ont fait MBA aux Etats-Unis ou ailleurs, on fait tout au contraire pour qu'ils restent dans le pays. Moi, on me chasse.»
Monte ensuite sur l'estrade Meriem Kadari, 27 ans, Algérienne, très engagée au sein du collectif. Elle est arrivée en France il y a sept ans pour faire des études de communication. En juin dernier, elle obtient haut la main son diplôme, décroche un CDI dans la foulée et dépose sa demande de changement de statut à la préfecture. Les mois défilent, pas de réponse. Fatiguée d'attendre, son entreprise la licencie fin octobre. Elle reçoit finalement une réponse de la préfecture la veille de Noël. Sa demande est acceptée. Soulagée, elle se met à la recherche d'un nouvel emploi, cale des entretiens d'embauche... Avant d'être à nouveau coupée dans son élan. «Quand je suis allée chercher mon titre de séjour à l'Ofii (Office français de l'immigration et de l'intégration, ndlr), ils ont refusé de me le donner au motif que je n'avais plus de travail. Je suis au bord de craquer. Je me retrouve sans papiers, sans ressource, sans rien.» A ses côtés, appelé à lui donner un coup de main, le journaliste Serge Moati. Furieux. «Ce n'est pas la France que j'ai appris à aimer. Je trouve ça insensé, indigne, minable. Il n'y a pas de mot.»
«Les services de la préfecture, c'est Kafka au cube»
Chacun à leur façon, les parrains et marraines accompagnent les jeunes dans leurs démarches, faisant marcher au besoin leur réseau. Mardi soir, dans la nouvelle promo de personnalités appelées en renfort, on trouvait : Serge Moati donc, l'ex-présidente d'Areva, Anne Lauvergeon (aujourd'hui présidente du conseil de surveillance de «Libération»), l'architecte Michel Cantal-Dupart en «lutte contre la bêtise», la sociologue Dominique Schnapper et les journalistes Olivier Barrot et Elisabeth Quin. Récidiviste dans l'exercice, le sociologue Christian Baudelot, raconte sa première expérience : «J'ai aidé une brillante Bolivienne. Je me suis agité, j'ai appelé je ne sais pas combien de fois la préfecture, envoyé tout un tas de lettres... Les services de la préfecture, c'est Kafka au cube. Tout est fait pour les écœurer et les décourager. Le plus terrible, c'est l'arbitraire des guichetiers.»
L'histoire de Mohamed Ali Asfar est sur ce point révélatrice. Il a 24 ans, élancé, souriant, Mauritanien et ingénieur. Il raconte: «J'avais postulé dans des universités du monde entier, j'ai choisi la France car c'est un pays que j'ai toujours admiré. J'étais encore en stage de fin d'études quand j'ai pris rendez-vous à la préfecture. Je préférais m'y prendre à l'avance, mon entreprise me proposait de m'embaucher. Le jour de l'entretien, l'agent de préfecture me dit : si vous voulez rester en France, il faut que vous signez là, ce papier, vous engageant à quitter le territoire dès la fin du stage. Je n'avais pas le choix, j'ai signé.» C'était en août dernier. Depuis, il est dans l'attente d'un recours, empêché de travailler. «Mon employeur a besoin de moi, il m'attend.» Combien de temps encore ?
14/3/2012, Par MARIE PIQUEMAL
Source : Libération

La Conférence des Responsables de Culte en France (CRCF), qui s’est réunie mercredi, "s’élève contre toute instrumentalisation des religions dans le débat démocratique", indique un communiqué à l'issue de cette réunion .
La CRCR "n’entend pas revenir maintenant sur les polémiques inquiétantes et stigmatisantes à propos des pratiques religieuses alimentaires. Le moment venu, elle proposera une réflexion large et informée, sur le sens des rites et des pratiques religieuses dans notre société".
Lors de cette réunion, la CRCF a évoqué les prochaines élections "parce qu’il s’agit de choix majeurs pour l’avenir de notre pays et que les vrais enjeux sont nombreux : éducation, emploi, croissance, pauvreté, cohésion nationale, environnement, finances publiques, gouvernance européenne et mondiale, promotion de la paix …". "Avec nos concitoyens, croyants ou non, nous souhaitons que le débat en cette phase active de la campagne électorale, soit à la hauteur de ces enjeux", conclut le communiqué.
Ont été présents à la réunion, les membres de la CRCF:
Le Cardinal André VINGT-TROIS, président de la Conférence des Évêques de France --- Accompagné de Mgr Laurent ULRICH, vice-président de la Conférence des Évêques de France
Le Pasteur Claude BATY, président de la Fédération protestante de France --- Accompagné du pasteur Laurent SCHLUMBERGER, membre du Conseil de la Fédération protestante de France, président du Conseil national de l’Église réformée de France
Le Métropolite EMMANUEL, président de l’Assemblée des Évêques orthodoxes de France (représenté aujourd’hui par Mgr Nestor) --- Accompagné du Métropolite Joseph, membre de l’Assemblée des Evêques orthodoxes de France et de M. Carol SABA, porte-parole de l’Assemblée des Évêques orthodoxes de France
Le Grand Rabbin Gilles BERNHEIM, Grand Rabbin de France --- Accompagné du rabbin Moshé LEWIN, porte-parole du Grand Rabbin de France (Participait aujourd’hui également M Joël MERGUI, président du Consistoire Central)
M. Mohammed MOUSSAOUI, président du Conseil français du culte musulman --- Accompagné de M. Anouar KBIBECH, secrétaire général du Conseil français du culte musulman
Le Révérend Olivier WANG-GENH, président de l’Union bouddhiste de France.
La CRCF a été créée le 23 novembre 2010. Elle regroupe six instances responsables du Bouddhisme, des Églises chrétiennes (Catholique, Orthodoxe, Protestante), de l’Islam et du Judaïsme. Cette initiative est justifiée par la volonté des responsables de culte en France d’approfondir leur connaissance mutuelle, par le sentiment de contribuer ensemble à la cohésion de notre société dans le respect des autres courants de pensée, et par la reconnaissance de la laïcité comme faisant partie du bien commun de notre société.
14 Mars 2012,  Hasna Daoudi
Source : Atlas info

Nouveau rebondissement dans l’affaire kafkaïenne Rachid Alamin. Un quotidien français a révélé ce matin que le jeune MRE, Rachid Alamin,  emprisonné depuis quatre mois à Tétouan porte les même prénoms et noms que… son oncle. Lors de son arrestation pour un trafic de cannabis, l’oncle a tout simplement accusé son neveu MRE d’être le trafiquant de drogue. Les explications.
C’est une histoire à rendre fou et digne d’un scénario de Francis Véber. Dans un article paru ce mercredi 14 mars, la Voix du Nord révèle que le Français d’origine marocaine Rachid Alamin est en fait le neveu du Marocain arrêté en 2009 pour trafic de drogue. Ceci explique pourquoi les deux hommes ont le même nom de famille.
Pour rappel, le jeune Français d’origine marocaine, vivant à Halluin, est emprisonné depuis quatre mois à Tétouan, accusé d’avoir trempé dans une affaire de stupéfiants. Mais le jeune homme âgé de 29 ans clame son innocence affirmant que la police marocaine l’a confondu avec un autre Rachid Alamin. Il avait d’ailleurs décidé de se rendre aux autorités marocaines pour prouver sa bonne foi et son innocence.
Cependant son oncle est une personne « qu'il connaît à peine, qu'il a vu deux ou trois fois dans sa vie », précisent des membres de la famille du MRE au quotidien nordiste. « Pour des raisons qui demeurent mystérieuses, cet oncle qui vit entre le Maroc et l’Espagne a volontairement désigné son neveu alors qu’il état interrogé sur un trafic de cannabis », ajoute le journal. L’oncle avait été arrêté en 2009 suite à un mandat d'arrêt international et avait purgé une peine de prison d’une dizaine de mois. Aujourd’hui, il est libre et ne peut être condamné deux fois pour les mêmes actions.
Question d’honneur
Mais la grande question dans cette affaire est pourquoi la famille n’a pas révélé, dès le départ, à la presse que les deux Rachid faisaient partie de la même famille ? La raison est simple : la famille du jeune homme a eu peur que cette affaire ne lui apporte honte et déshonneur et ne voulait pas voir son nom mêlé à celui d’un trafiquant de drogue. C’est pourquoi elle a tenu secret ce lien familial. Yabiladi a tenté de joindre cet après-midi le comité de soutien au jeune Rachid Alamin pour en savoir plus, mais sans succès.
De son côté, la justice marocaine est au courant de ce lien familial. Le tribunal de Tétouan a d’ailleurs exigé une confrontation entre les deux hommes lors d’une audience prévue le 23 mars prochain. L’oncle pourrait ne pas y assister, surtout que d’après la famille Alamin, l’oncle ne se soucie guère du sort de son neveu. L’avocat du jeune MRE garde néanmoins espoir. Il affirme que son client pourrait être libéré le 23 mars, même en l’absence de son oncle. En attendant la prochaine audience, la mobilisation se poursuit à Halluin. Des amis et proches de la famille réunissent actuellement des papiers administratifs et des photos datant de juillet 2009 pour prouver que le jeune Rachid Alamin était bel et bien en France et non au Maroc à cette date.
14/3/2012
Source : Yabiladi

En meeting à Marseille, le candidat socialiste François Hollande s'est engagé mercredi soir, s'il est élu à l'Elysée, à mettre un terme au vocable de "zone urbaine sensible", qu'il juge stigmatisant, proposant pour les quartiers défavorisés des politiques publiques "renforcées".
Voulant tourner en dérision le "plan Marshall" pour les banlieues promis en 2007 par Nicolas Sarkozy, François Hollande a prononcé au passage une phrase maladroite mettant en doute les connaissances historiques des habitants des quartiers défavorisés. "Je ne propose pas je-ne-sais-quel plan Marshall pour les banlieues. Personne ne sait d'ailleurs dans les banlieues qui était le général Marshall, même si c'était un homme estimable", a déclaré le candidat socialiste lors d'un grand rassemblement à Marseille.
Il s'agissait de son premier meeting depuis celui de Nicolas Sarkozy à Villepinte (Seine-Saint-Denis) dimanche.
Dans la cité phocéenne, François Hollande a présenté ses propositions pour les quartiers défavorisés. Rappelant que six millions de Français vivent dans des ZUS (zones urbaines sensibles), il a promis de mettre "un terme au zonage qui est une stigmatisation". "Qui a envie de vivre dans une zone?" a-t-il demandé.
"La République, elle ne connaît pas les zones, elle ne connaît que les territoires, que les citoyens, égaux en droits et en devoirs. Il n'y a qu'une seule France", a plaidé le député de Corrèze.
Dans les quartiers défavorisés, les politiques publiques seront "amplifiées, renforcées, démultipliées", a affirmé François Hollande. "Dans les quartiers, la République sera de retour après le mois de mai".
Evoquant par ailleurs les mères d'origine étrangère qui élèvent seules leurs enfants et qui ont du mal à les aider à faire leurs devoirs, il a promis que serait mis en place "un réseau d'aide aux parents isolés pour favoriser l'apprentissage de la langue française".
Grâce aux moyens de l'Education nationale, des conseils généraux, des Caisses d'allocations familiales et des associations de parents, ce réseau permettra d'"aider les parents pour qu'ensuite ils puissent aider leurs propres enfants".
"L'apprentissage du français, de l'expression française, sera une priorité pour moi, en particulier dans les quartiers où vivent de nombreux enfants issus de l'immigration", a déclaré François Hollande. Les inégalités apparaissent au début de la scolarité, a-t-il expliqué: "c'est à l'école avec le français que tout se joue, très tôt".
Pour aider les jeunes des quartiers en difficulté, il a promis d'affecter les 150.000 emplois d'avenir de son programme présidentiel "exclusivement dans les quartiers où il y a du chô mage". Auparavant, il indiquait qu'il les affecterait "en priorité" dans ces quartiers.
François Hollande a une nouvelle fois défendu son "contrat de génération" qui permettra à un employeur embauchant un jeune en CDI tout en conservant un senior jusqu'à la retraite de bénéficier d'une "double exonération de charges".
Il a répété qu'il multiplierait par cinq les sanctions contre les communes ne respectant pas leurs obligations en matière de logement social.
14/3/2012
Source : AP

Le Haut commissariat aux réfugiés de l'ONU a mis en garde mercredi contre une possible arrivée en Italie d'immigrés syriens fuyant les violences dans leur pays, demandant à Rome de préparer un centre d'accueil sur l'île de Lampedusa.
"Les Syriens sont en train de fuir. Plus d'un millier d'entre eux sont déjà arrivés en Libye, en même temps que d'autres personnes qui continuent à s'enfuir de pays comme la Somalie", a déclaré Laura Boldrini, porte-parole du HCR en Italie, au cours d'une conférence de presse à Rome.
"Nous ne pouvons pas attendre un flux constant de réfugiés arrivant sur les cô tes de l'Italie avant de proclamer l'urgence, le gouvernement doit agir maintenant pour préparer Lampedusa à l'arrivée par bateaux de nouveaux immigrés en provenance de la Libye", a-t-elle ajouté.
Le port de Lampedusa, sur la petite île du même nom, est la principale porte d'entrée dans l'Union européenne pour les immigrés en provenance de plusieurs pays d'Afrique du Nord, comme la Tunisie, la Libye ou même l'Egypte.
L'Italie avait fermé en septembre 2011 le centre d'accueil qui existait sur cette île après une émeute d'immigrés tunisiens qui avaient mis le feu au bâtiments pour protester contre leur long séjour sur l'île.
Mme Boldrini a lancé sa mise en garde alors que le documentaire "Mer interdite" racontant le refoulement vers la Libye en 2009 d'immigrés interceptés en pleine mer en provenance de ce pays sort dans des salles de cinéma italiennes.
Le documentaire utilise des vidéos réalisées grâce à des téléphones portables montrant un groupe de quelque 200 réfugiés érythréens et somaliens embarquant pour l'Italie.
Entassés sur une embarcation en mauvais état, ils chantent des prières pour garder le moral alors que l'eau et la nourriture viennent à manquer. Des cris de joie éclatent lorsque les autorités italiennes arrivent, mais tous sont renvoyés, y compris les femmes enceintes, les enfants et les personnes âgées.
"Vous nous jetez dans les mains d'assassins, de cannibales", crie un Erythréen désespéré alors que le bateau regagne Tripoli.
En février, la Cour européenne des droits de l'homme a sanctionné l'Italie pour avoir renvoyé des demandeurs d'asile potentiels dans le cadre d'un accord controversé entre l'ex-chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi et l'ex-leader libyen Mouammar Kadhafi.
Le co-réalisateur du film, Andrea Sorge, espère que le film - qui sort jeudi dans quelques salles de Rome et du nord de l'Italie - éveillera l'intérêt des Italiens, qui jusqu'à présent ont largement ignoré la politique italienne en matière d'immigration.
14/03/2012
Source : AFPF

François Hollande s'est engagé, s'il était élu à l'Elysée, à ne plus placer, dès le mois de mai, les enfants d'immigrés clandestins en centre de rétention, dans une lettre à des associations.
"Je veux prendre l'engagement, si je suis élu à la présidence de la République, à mettre fin dès mai 2012 à la rétention des enfants et donc des familles avec enfants", écrit le candidat socialiste.
Dans ce courrier daté du 20 février, M. Hollande répondait à l'Observatoire de l'enfermement des étrangers (OEE) et au Réseau éducation sans frontières (RESF) qui ont lancé le mois dernier une pétition "pour que cesse immédiatement et définitivement l'enfermement des enfants et mineurs étrangers".
"Des alternatives existent, comme l'assignation à résidence. De nouvelles solutions pourraient être imaginées, en concertation avec l'ensemble des acteurs concernés (magistrats, associations, avocats) afin de déterminer les choix les plus adaptés aux situations réelles", suggère M. Hollande.
Selon lui, "la protection de l'intérêt supérieur des enfants doit primer, comme nous le rappellent de nombreuses conventions internationales que la France a signées, et en particulier la Convention européenne des droits de l'homme et la convention internationale de l'enfant.
Selon un rapport publié fin 2011 par cinq associations (Assfam, Cimade, Forum réfugiés, France Terre d'Asile et Ordre de Malte), 500 mineurs, dont "356 enfants accompagnés d'au moins un de leurs parents (178 familles)" ont été retenus en 2010 dans les centres de rétention administrative (CRA) où sont placés les étrangers en attente de reconduite. Parmi eux, 86% étaient âgés de moins de 13 ans.
Le 19 janvier, la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) a condamné la France pour avoir enfermé une famille kazakhe en attente d'expulsion dans un CRA inadapté pour leurs deux très jeunes enfants.
S'agissant des enfants placés en zone d'attente où sont maintenus les étrangers arrivés irrégulièrement à la frontière, M. Hollande s'est seulement engagé à la recherche de "solutions adaptées" parce que "le contrôle de nos frontières et de l'entrée sur notre territoire reste évidemment nécessaire".
"La responsabilité m'oblige à dire que, pour les étrangers dont la situation est irrégulière et ne correspondra pas à une régularisation possible, des procédures d'éloignement seront réalisées" mais "dans le respect du droit et non pas dans le cadre d'objectifs chiffrés de façon absurde et dangereuse", a affirmé M. Hollande.
14/3/2012
Source : Le Parisien/ Le Parisien/ AFP

La non prise en compte des discriminations cumulées par le dispositif juridique (qui demeure monocritère) et leur quasi-invisibilité dans le contentieux juridique incite à en faire un enjeu prioritaire.

Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), organise les 17 et 18 mars 2012, à Rabat, une rencontre internationale, sous le thème : "Science, technologie innovation et développement solidaire : Quelle contribution des compétences marocaines du monde ?"…Suite

Le Parlement britannique a soulevé mardi des craintes que la Grande-Bretagne pourrait être forcée de faire face a une nouvelle vague de travailleurs immigrés, si les contrô les aux frontières ne sont pas resserrées.
Mark Pritchard, responsable d'un Comité parlementaire des Conservateurs, a réclamé davantage de mesures de la part du gouvernement pour réaliser son engagement à freiner l'afflux de l'immigration.
"Il y a beaucoup de discours musclés sur l'immigration, mais pas d'efforts suffisants pour faire baisser le nombre de migrants", a-t-il déclaré. Selon lui, peu de choses ont été faites pour lutter, entre autres contre les abus liés au regroupement familial, aux visas de travail et touristiques.
D'après lui, la montée du chômage dans l'Union européenne (UE) pourrait déclencher une nouvelle vague de migration vers la Grande-Bretagne. Les espoirs du gouvernement de réduire la migration nette en Grande-Bretagne à quelques dizaines de milliers à l'horizon 2015, ont subis récemment un nouveau coup à la lumière des derniers chiffres publiés par l'ONS.
Le gouvernement a fixé à 20.700, le quota de visa qui sera accordé chaque année aux immigrés originaires de pays hors UE, avec pour objectif de plafonner le nombre d'immigrés à "quelques dizaines de milliers", à l'horizon 2015.
Cependant, en l'espace d'une année seulement, 250.000 nouveaux migrants sont entrés au Royaume-Uni, suscitant de sérieuses interrogations sur la capacité du gouvernement d'atteindre ses objectifs en la matière.
13/03/2012
Source : Agence de presse algérienne

"Espana-Marruecos: Heridas sin cicatrizar" (Espagne-Maroc : plaies non cicatrisées) est le titre d'un essai sociologique sur l'image du Maroc véhiculée par les médias espagnols, paru dernièrement en Espagne et qui a été présenté, lundi soir à Madrid.
Ecrit par le journaliste-sociologue marocain, Mohamed Boundi, l'ouvrage épluche le discours des médias espagnols et le traitement qu'ils réservent au Maroc et aux questions s'y rapportant, tout en essayant d'expliquer les causes derrière la persistance dans l'imaginaire collectif espagnol d'un ensemble de préjugés, stéréotypes et images déformées de la société et de la réalité marocaines.
L'objectif principal de cet ouvrage (Edition Diwan, 304 pages), selon son auteur, est l'étude de la construction de l'image que les médias espagnols communiquent à l'opinion publique de leur pays en relation avec le Maroc à travers différentes lignes éditoriales et approches idéologiques.
L'étude se divise en quatre chapitres construisant une argumentation commune. Le premier présente le cadre théorique permettant de déceler le rôle des moyens de communication de masse en rapport avec le sujet traité. Le deuxième chapitre explique la situation de "déséquilibre" qui a marqué plus d'un siècle et demi de l'histoire des relations maroco-espagnoles. Pour l'auteur du livre, cette étape se caractérise par le renforcement des stéréotypes à l'égard des Marocains dans les manuels scolaires, la littérature, la presse, le cinéma et les discours politiques.
Dans le troisième chapitre, l'auteur opte pour l'analyse du contenu des journaux espagnol à tirage national dans le but de vérifier le degré de persistance de certaines perceptions négatives du Maroc dans la presse locale, particulièrement dans les moments de tensions bilatérales.
Durant les périodes de tension, relève l'auteur, la presse espagnole enregistre un haut niveau de production d'éléments informatifs, interprétatifs et graphiques relatifs au Maroc, se rapportant à des questions considérées comme des foyers de tensions entre les deux pays.
Dans le dernier chapitre, l'auteur recourt à d'autres techniques de la recherche sociologique et à des ressources méthodologiques, tels les sondages d'opinion, pour pouvoir aboutir à une idée globale sur les effets de la crise dans les relations bilatérales et le comportement des acteurs sociaux et politiques en Espagne.
Dans les conclusions de cette étude, l'auteur soutient qu'en dépit des bonnes intentions au niveau officiel, "les germes de tension et le climat de crispation dominent en permanence les rapports politiques entre Rabat et Madrid".
Toutefois, au niveau social, la situation est différente et les contacts entre les deux sociétés civiles sont exemplaires. A l'exception de cas isolés, les rapports de convivialité n'ont pas été affectés par des comportements collectifs racistes ou xénophobes à l'égard des immigrés marocains, explique-t-il.
Boundi relève, dans le même contexte, que l'étude du rô le des mass-media est très utile pour le rapprochement de l'opinion publique à la réalité de chacun des deux pays.
S'exprimant lors de la présentation de cet ouvrage, la présidente de la Fédération des associations de journalistes d'Espagne (FAPE), Elsa Gonzalez, a qualifié le livre de "source importante" de connaissances et d'informations sur certains faits marquants de l'histoire commune contemporaine de l'Espagne et du Maroc.
Le livre de ce journaliste-sociologuqe, qui présente des données "importantes" sur l'image véhiculée par les médias espagnols du Royaume, peut être d'une grande utilité pour les journalistes ou les chercheurs espagnols désireux de travailler sur une thématique concernant le Maroc, a-t-elle ajouté.
L'historien espagnol et chercheur en sciences sociales, Candido Monzon, a relevé que cet assai analyse certains stéréotypes, devenus des préjugés, marquant les relations hispano-marocaines, toute en se focalisant sur leurs origines.
"Outre le fait qu'il part de faits réels, ce qui est intéressant dans le livre de Boundi c'est qu'il ne s'est pas contenté uniquement d'un diagnostic de la situation de l'image du Maroc en Espagne, mais qu'il a essayé d'offrir des solutions et des possibilités" pour remédier à cette situation, a-t-il fait observer.
Victor Morales Lezcano, historien et écrivain espagnol, a affirmé que ce livre fait partie de ces ouvrages qui ne laissent pas le lecteur indifférent et qui suscitent chez lui une certaine réaction, mettant en exergue l'effort déployé par l'auteur marocain dans cette étude. 13/03/2012
Source :  MAPF

Après avoir participé en 2010 au Salon professionnel de la 1pusique du monde (WOMEX) et au Festival Roskilde en 2011, le groupe amazigh Oudaden sera au Danemark pour deux concerts exceptionnels les 15 et 16 mars 2012...Suite

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Les actes du colloque international sur le thème "Repenser l'Atlantique" organisé le 13 octobre 2010 à Montréal dans prolongement de l'"Initiative tricontinentale atlantique" du Haut Commissariat au Plan (29 et 30 mai 2009 à Skhirat) viennent d'être publiés sous la direction du directeur de l'Institut d'études internationales de Montréal, Dorval Brunelle.
L'ouvrage compile les communications (une vingtaine) des différents intervenants au Colloque qui ont été regroupées autour de trois axes : commerce, immigration et sécurité, et défense. Les contributions à ce recueil sont précédées du discours inaugural du Haut commissaire au plan, Ahmed Lahlimi Alami qui a présidé la séance d'ouverture du colloque "Repenser l'Atlantique".
Dans l'introduction de cet ouvrage de 441 pages publié aux éditions Bruylant, M. Brunelle indique que ce livre "nous invite à réfléchir sur les facteurs qui, en début du 21-ème siècle, ont une incidence sur l'évolution des échanges matériels, immatériels et symboliques à l'intérieur ou à la grandeur de l'espace Atlantique".
Il rappelle que le Haut commissaire au plan a affirmé à l'ouverture du colloque que "la transversalité atlantique recèle des synergies insoupçonnées et offre des opportunités de co-développement particulièrement adaptées à la conjoncture actuelle et à des questions globales, le changement climatique et la biodiversité, la sécurité maritime, les migrations, le terrorisme et les trafics de tous genres".
M. Lahlimi, ajoute-t-il, avait "plaidé pour un engagement actif en faveur de la promotion d'un co-développement tricontinental capable de transcender les clivages Est-Ouest et Nord-Sud, et capable surtout d'aller au-delà des paradigmes idéologiques et stratégiques qui les ont pendant longtemps entretenus".
Le premier chapitre de cet ouvrage consacré au commerce, traite du phénomène de la multiplication des accords commerciaux négociés ou en cours de négociation à l'intérieur de l'espace atlantique. Le deuxième porte sur l'immigration, les flux migratoires et leurs incidence sur les pays d'accueil tout autant que sur le pays d'origine, en termes politiques culturels, sociaux ou économiques. Le troisième et dernier chapitre, qui aborde la question de la sécurité et défense, s'articule autour de l'expression de "communauté atlantique", mise à l'ordre du jour au lendemain de la 2-ème guerre mondiale, lit-on dans l'introduction de cet ouvrage.
 13/03/2012
Source :  MAPF

Le président-candidat Nicolas Sarkozy s'est attiré mardi les foudres de ses "alliés" européens suite à sa dernière sortie dans le cadre de la pré-campagne électorale lors de laquelle il avait menacé de sortir la France de l'espace Schengen.
Pour le chef de la diplomatie allemande Guido Westerwelle, renforcer les frontières intérieures ne rendra pas l'Europe plus sûre et les pays de l'UE n'iront pas dans la bonne direction en se repliant sur eux-mêmes.
"Se replier chacun dans sa coquille nationale, voilà qui ne va pas dans la bonne direction", a dit l'ex-dirigeant des Libéraux du FDP, petit partenaire de coalition de la CDU (Union chrétienne-démocrate) de la chancelière Angela Merkel.
Selon le responsable allemand, ce n'est pas protéger les frontières au sein de l'Union européenne qui rendra l'Europe plus sûre, mais plutô t la protection de ses frontières extérieures.
Les chefs des principaux groupes politiques au Parlement européen avaient fustigé, de leur cô té, la menace du président français de sortir son pays de l'espace Schengen, le chef de file des libéraux européens, Guy Verhofstadt, dénonçant même un langage pour "flatter" l'extrême droite.
"Qui est le candidat de l'extrême droite en France, Le Pen ou Sarkozy", a lancé l'ancien Premier ministre belge au cours d'un débat sur les résultats du dernier sommet européen. Guy Verhofstadt a rappelé que les propos du chef de l'Etat français étaient ceux d'un candidat à l'élection présidentielle. "C'est du jamais vu, un président en exercice qui utilise ce langage", a-t-il lancé.
L'Autrichien Hannes Swoboda, chef du groupe Socialiste et Démocrate a pour sa part brandi son passeport et a ironisé sur la nécessité pour les élus européens de devoir à nouveau passer des contrôles douaniers pour se rendre à Strasbourg, siège du Parlement.
Lundi, la commissaire européenne chargée des questions d'immigration, Cecilia Malmstrom, avait prévenu qu'une réforme fondamentale de la zone Schengen telle que réclamée par le président français devrait passer par une réforme du traité de l'UE, par "nature compliquée", selon elle. La convention "Schengen fait partie du traité" de l'Union européenne et "donc une modification demandera un changement de ce traité", a-t-elle précisé.
Lors d'un meeting électoral à Villepinte, le candidat de l'UMP à la présidentielle avait plaidé dimanche pour une révision des accords de Schengen, qui régissent la libre circulation des personnes en Europe, afin de maîtriser les "entrées" sur le territoire européen et d'imposer une "discipline commune dans les contrôles aux frontières".
Pour justifier sa volonté de réformer Schengen, il a évoqué le lendemain "la frontière entre la Grèce et la Turquie", qui, selon lui, "n'est pas défendue", "n'est pas contrôlée, n'est pas tenue".
Début 2011, des centaines de réfugiés tunisiens avaient débarqué sur l'île italienne de Lampedusa. L'Italie leur a délivré un droit de circulation, provoquant la colère de Paris. Parmi ceux qui ont traversé la frontière française - en toute légalité, conformément aux accords de Schengen û certains ont été arrêtés par les policiers spécialement dépêchés par le ministère de l'Intérieur avant d'être confiés au système judiciaire.
Cette stratégie a été jugée comme bafouant le droit européen et donnant lieu à des situations absurdes : lorsque ces personnes n'avaient pas été enregistrées en Italie, la France ne pouvant renvoyer ces personnes sur la péninsule, ni en Tunisie ou en Libye en pleine révolution, certaines préfectures ont proposé de les renvoyer dans d'autres pays d'accueil, suscitant l'ire des organisations des droits de l'homme et des défenseurs du droit d'asile. 13/03/2012
Source : Agence de presse algérienne

Sur le plateau de Mots Croisés sur France 2, l'ancien ministre Philippe Douste-Blazy a préconisé de remettre l'homme au centre de la réflexion sur l'immigration en Europe, lundi 12 mars.

Alors que Nicolas Sarkozy menace aujourd'hui de faire sortir la France de l'Espace Schengen, Philippe Douste-Blazy a tenu à rappeler qu'aucune action n'a été entreprise par le président sortant durant son mandat : "Frontex, cela fait 10 ans que Sarkozy, entre ses fonctions au ministère de l'Intérieur et son mandat présidentiel, aurait pu rendre cela concret", a-t-il pointé en réaffirmant qu'il faut "arrêter de prendre l'Europe pour un bouc émissaire" car "si l’on devient protectionniste en France, c'est une catastrophe absolue pour le pays".

Pour l'ancien ministre des Affaires étrangères, "depuis 15 ou 20 ans, en France, on ne parle d'immigration qu’en des termes négatifs" et "on oublie trop souvent les hommes qui immigrent". "Ce sont des gens qui meurent de faim, de soif, de maladie dans leurs pays". Philippe Douste-Blazy a préconisé ainsi que "20 % des revenus issus de la taxe sur les transactions financières aillent au développement de ces pays". "Or, aujourd'hui, François Bayrou est le seul candidat à avoir fait cette promesse", a-t-il précisé, "il s'agit ici de traiter la source de l'immigration !"

Philippe Douste-Blazy a également commenté la proposition de Nicolas Sarkozy consistant à faire payer la différence des impôts payés entre la France et le pays d'accueil des exilés fiscaux. "Sarkozy va d'un excès à l'autre avec cette annonce", déplore-t-il en décrivant "un véritable sauve-qui-peut". "Tous les jours amènent leurs lots d'annonces incroyables. Il ne faut pas diviser ainsi les Français." "Dans cette campagne et concernant les questions européennes, peut-être que Nicolas Sarkozy en fait trop et François Hollande pas assez", analyse-t-il, "Seul François Bayrou, fait des propositions concrètes sur ces sujets".

13/3/2012

Source : Site de FB


 

 Du 21 au 24 mars 2012, le CCME, en partenariat avec l’atelier 21, participe à «Art Dubaï».  Plus de 30 000 visiteurs sont attendus à cet événement qui permettra de montrer le dynamisme des arts plastiques au Maroc.

Pour la deuxième année consécutive, le Maroc aura sa place à la foire «Art Dubaï». Il sera représenté par la galerie d’art l’Atelier 21 qui a bénéficié du soutien du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME).

La participation du Maroc à la sixième édition de cet événement qui se déroulera du 21 au 24 mars 2012 à Dubaï sera marquée par le stand qui sera érigé sur place et qui permettra aux visiteurs, notamment les professionnels, de se faire une idée de la situation des arts plastiques dans le Royaume et de prendre toute la mesure de la créativité des peintres et artistes contemporains marocains. «L’année dernière, la participation marocaine à Art Dubaï avait agréablement surpris les observateurs qui avaient manifesté un vif intérêt pour les œuvres de nos artistes. Cet intérêt doit être consolidé par des actions qui s’inscrivent dans la continuité», explique Driss El Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger. Il ajoute que «la démarche du CCME vise à renforcer les liens avec les artistes marocains établis à l’étranger, mais également à montrer la vitalité de leurs expressions et leur forte présence dans les rendez-vous internationaux».

La participation du Maroc à «Art Dubaï» est d’autant plus importante que la sélection a été extrêmement rigoureuse. C’est le fruit des efforts déployés par le CCME et la galerie d’art l’Atelier 21. Cette dernière, depuis sa création en 2008, n’a eu de cesse de promouvoir l’art contemporain et les artistes plasticiens au Maroc. Elle a fait également de l’encouragement des artistes marocains à l’étranger l’un de ses principaux objectifs. À ce sujet, elle a participé, en partenariat avec le CCME, à la 12e édition de «Art Paris» qui s’est déroulée du 17 au 22 mars 2010 au Grand Palais, dans la capitale française, et à la 5e édition de «Art Dubaï» en 2011 au Madinat Jumeirah.

De son côté, le CCME est résolument engagé dans la promotion des artistes marocains du monde, et ce à travers plusieurs manifestations (l’exposition rétrospective et le beau livre consacrés à André Elbaz, l’exposition Résonances, artistes marocains du monde à Marrakech qui a rassemblé quinze artistes contemporains de six pays de résidence). Par leur participation à la 6e édition de «Art Dubaï», la galerie d’art l’Atelier 21 et le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger ambitionnent de montrer, d’une part, la vigueur des arts plastiques au Maroc et, d’autre part, de conquérir de nouveaux marchés pour les plasticiens marocains. «Je suis particulièrement heureux de constater que plusieurs artistes hommes et femmes comme Safaa Erruas, Chourouk Hriech, Fouad Bellamine et Mohamed El Baz, seront du voyage. Leur présence à Dubaï ne manquera pas de donner une idée positive de la diversité et du dynamisme de la création artistique contemporaine au Maroc dans le contexte de l’évolution pacifique que connaît notre pays», a conclu Driss El Yazami.

 «Art Dubaï» en bref

«Art Dubaï» est la plus grande foire d’art contemporain du monde arabe. Au terme de six éditions, cette foire a réussi à créer une plateforme internationale, attirant les meilleures institutions muséales ainsi que des commissaires d’expositions, des critiques d’art et des collectionneurs de renom. C’est le plus important rendez-vous des arts plastiques dans le monde arabe et la prochaine édition, qui se déroule au courant de ce mois de mars, confirme la réputation de l’événement, dans la mesure où près de 75 galeries, parmi les plus importantes au monde, représentant 31 pays, y participeront. C’est ainsi que l’Amérique du Nord, l’Europe, l’Australie, l’Asie, l’Afrique, le Proche et Moyen-Orient y seront représentés.

13 Mars 2012,  Afaf Sakhi

Source : LE MATIN

Innondations en Espagne

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