vendredi 15 novembre 2024 04:24

Les sénateurs espagnols ont approuvé mercredi une motion pressant le gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero d'interdire le voile islamique intégral dans les lieux publics.

A l'initiative du groupe du principal parti d'opposition, le Parti populaire (PP), la motion a été approuvée au Sénat par 131 voix contre 129 (aucune abstention).

Le ministre espagnol de la Justice, Francisco Caamano, a récemment déclaré que le gouvernement songeait à inclure dans une future loi sur la "liberté de religion" une mesure pour restreindre l'usage du voile intégral dans les lieux publics: "Nous croyons qu'il y a des éléments comme la burqa qui sont difficilement compatibles avec la dignité humaine et surtout qui posent des problèmes d'identification dans les lieux publics".

Le gouvernement socialiste avait annoncé en 2008 la préparation d'une loi dite de "liberté religieuse" pour un plus grand respect de la laïcité et du pluralisme religieux, dans un pays où l'Eglise catholique demeure très présente et influente.

Plusieurs municipalités de la région de Catalogne (nord-est) ont interdit ces derniers jours le port du voile intégral dans les lieux publics.

La Belgique a approuvé fin avril l'interdiction du voile intégral dans tout l'espace public. Un projet en ce sens doit être présenté en juillet devant le Parlement français.

Source : La Croix/AFP

Le gouvernement mexicain a introduit un recours devant un tribunal américain pour annuler une loi anti-immigrés promulguée par l'Etat d'Arizona (Sud des USA)…Suite

Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) organise les 24 et 25 juin 2010 à Rabat une conférence internationale sur le thème « Langues en immigration : mutations et nouveaux enjeux », à laquelle participeront plusieurs dizaines de chercheurs, de responsables publics marocains, de représentants des gouvernements étrangers partenaires et d’acteurs de la société civile.

Le CCME entend ainsi participer à la réflexion relative à plusieurs problématiques qui sont au cœur des préoccupations de l’émigration marocaine : la transmission des langues maternelles aux nouvelles générations issues de cette émigration, les relations complexes entre langues et identités, les rapports entre apprentissage des langues et éducation religieuse, la diversification de l’offre en ce domaine avec, notamment, l’émergence de nombreux nouveaux acteurs privés.

Engagée dans un processus de développement démographique important et confrontée à des mutations radicales (dont en premier lieu l’émergence des nouvelles générations nées dans les pays de résidence), l’émigration marocaine exprime des fortes demandes dans le domaine de l’apprentissage des langues, et en premier lieu de l’arabe, considéré comme le vecteur central du maintien du lien avec la terre d’origine et son patrimoine religieux et culturel.

Face à cette demande légitime, le Maroc fournit un effort important avec, notamment, la signature d’accords bilatéraux avec plusieurs pays de résidence et l’envoi de centaines d’enseignants. Outre cette offre publique marocaine et des enseignements dispensés par quelques gouvernements européens, des cours sont mis sur pied dans de nombreux lieux de culte, par des associations et, de plus en plus, par des organismes privés à but lucratif. Au Maroc même, des établissements académiques et privés multiplient les initiatives dans ce domaine.

Regroupant plus d’une centaine de participants en provenance du Maroc et de huit pays étrangers (France, Italie, Espagne, Belgique, Pays-Bas, Allemagne, Etats-Unis, Canada), la conférence entend contribuer à l’évaluation de ces enseignements et prospecter les modalités de renforcement de leurs performances.

Une trentaine de contributions académiques ainsi que la présentation d’une vingtaine d’expériences pédagogiques privées et publiques sont au menu de cette conférence.

Source : Atlas info

Les Marocains résidant à l’étranger sont de retour. Quelques 16.650 Marocains résidant à l’étranger ont déjà regagné le port de Tanger-Ville depuis le début de l’opération transit-2010…Suite

L’opération Marhaba sera “auréolée” cette année par la tenue du premier forum des jeunes Marocains du monde. Y prendront part 500 jeunes venus de plus de 42 pays. A ces derniers et aux autres qui viendront se ressourcer dans leur pays: “Marhaba”.

Certainement, ces jeunes Marocains résidant à l’étranger ne manqueront pas de plaider pour une meilleure politique marocaine de soutien à leur endroit. Car parmi eux, il y aura forcément des étudiants en fin de cursus et désireux de faire carrière au Maroc. Parmi eux, il y aura certainement de jeunes cadres porteurs de projets pour le Royaume. Il faudra bien leur prêter une oreille attentive!

Cependant, il serait judicieux, à côté du forum de ces jeunes Marocains résidant à l’étranger, de penser encore mieux la politique de la jeunesse marocaine. Une jeunesse en proie à des universités qui ressemblent encore à des fiefs de chômeurs. Une jeunesse locale en mal d’emplois et victime du système, pour reprendre son jargon.

Marhaba alors aux jeunes Marocains résidant à l’étranger et marhaba à une politique de jeunesse qui sait écouter davantage les jeunes car l’avenir de ce pays dépend de comment elle est. Et comme dit le dicton :“dis-moi quelle jeunesse tu as, je te dirai quel pays tu seras!”.

Source : Aufait

Veiller au bon déroulement de l'opération Transit, mais également accompagner les MRE durant leur séjour au Maroc: tel est l'objectif du ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger qui vient de lancer le programme national d'accompagnement des MRE pendant la période estivale.

Le programme se décline sur deux grands axes. Le premier axe est relatif à l'opération d'accueil alors que le deuxième se rapporte aux mesures d'accompagnement. Plusieurs nouveautés ont été déjà lancées notamment concernant l'opération Transit 2010. Ainsi, l'entrée en service du port de Tanger-Med permettra, outre l'amélioration de la qualité des services, la réduction de la durée de transit.

De même, le ministère de tutelle annonce la mise en circulation du passeport biométrique et l'assouplissement des procédures pour l'obtention des titres de voyage. «Tous les services consulaires marocains assurent des permanences. De plus, tous les congés du personnel ont été reportés après le mois de septembre pour faciliter toutes les démarches administratives pour les citoyens», assure Mohamed Ameur, ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger.

Autre nouveauté, la mise en service d'un nouveau système de contrôle de l'intérieur des véhicules au niveau du port méditerranéen de Tanger, ainsi que le renforcement de la sécurité au niveau des postes frontières et dans les aires de repos.
Le deuxième axe qui concerne l'accompagnement sera décliné pour sa part, sur quatre volets. Le premier s'articule autour des mesures administratives et juridiques adoptées, notamment la mise en place d'une permanence et le renforcement des services chargés d'accueil au sein du ministère. De plus, le comité central interministériel pour le traitement des requêtes sera activé. Des ateliers de sensibilisation et de formation dans le domaine du code de la famille seront également organisés. Le deuxième volet est, quant à lui, relatif aux actions et manifestations culturelles.

Dans ce sens, la deuxième édition des universités d'été sera organisée en partenariat avec onze universités marocaines, au profit de 500 jeunes MRE sans oublier la participation de 160 enfants, issus de familles défavorisées résidant au Sénégal, en Algérie, en Tunisie et en Libye, au programme des vacances d'été. Par ailleurs, quelque 220 jeunes Marocains résidant à l'étranger prendront part aux festivités de la fête du Trône.

Le programme culturel sera également marqué cette saison par l'organisation du premier Forum des jeunes marocains du monde avec la participation de 500 jeunes venant de l'étranger et de jeunes acteurs associatifs au Maroc.
Le troisième volet sera consacré à des mesures de nature économique avec la mise en place des mécanismes d'accompagnement du Fonds de la promotion des investissements des Marocains du Monde «MDM Invest». Un programme de soutien à la création de 1.000 petites et moyennes entreprises au profit des MRE au Maroc, avec la participation de l'Agence française du Développement, sera également créé. Enfin, un programme des investisseurs sera lancé pour accompagner les MRE originaires des régions des oasis du Sud.

Le quatrième et dernier volet est relatif à la dimension « Information et Communication » avec le lancement du nouveau portail électronique du ministère et l'organisation des rencontres avec les MRE dans les wilayas et les provinces du Royaume en présence des walis, gouverneurs et les responsables des services extérieurs concernés par les affaires de la communauté marocaine.
Les villes retenues cette année sont Imentanout, Tinghir, Guelmim, Khénifra, Taza, Khouribga, Lefquih Bensaleh, Larache, Oujda et Berkane. Au programme également, une journée d'étude à l'occasion de la Journée nationale de la communauté marocaine résidant à l'étranger autour du thème «Le rôle du soutien juridique dans la protection des droits de l'immigré» avec la participation d'experts et spécialistes marocains et étrangers.

Le thème choisi pour cette journée n'est pas fortuit. Il entre dans le cadre d'une thématique plus globale retenue pour la journée nationale du migrant placée cette année sous le thème de la protection des droits des MRE. En effet, une conférence internationale organisée les 12 et 13 octobre dernier sur l'impact des crises sur la migration avait mis l'accent sur la nécessité de protéger les droits des migrants, notamment en temps de crise et d'évoluer vers une prise en charge conjoncturelle des difficultés soulevées par les migrants à une prise en compte de la dimension migration dans l'élaboration des politiques publiques.
Les organisateurs veulent, à travers cet événement, sensibiliser les MRE à leurs droits dans les pays d'accueil et faire évoluer l'application des conventions bilatérales et multilatérales relatives à la protection des droits des migrants et évaluer leur mise en service.

Proximité

Dans le cadre de sa politique de proximité avec les MRE dans leur pays d'origine pendant la période estivale, le ministère de tutelle organisera une série de rencontres avec les membres de la communauté marocaine dans leurs villes d'origine, avec la présence du ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, des représentants de l'administration publique et semi-publique et le secteur privé, les représentants des autorités locales, les parlementaires et les présidents des communes.

Ces rendez-vous annuels visent, selon les responsables, à établir un dialogue direct avec les MRE, comprendre leurs préoccupations et prendre conscience de leurs attentes concernant l'amélioration de leurs conditions dans leurs pays d'accueil et aussi pendant leurs vacances ou leur retour définitif au Maroc.

Source : Le Matin

Les courants xénophobes et les attitudes racistes envers les immigrés sont en train d'augmenter de plus en plus en Espagne en raison de la crise économique qui sévit dans le pays, a averti un rapport rendu public mardi à Madrid.

Quelque 292 cas attestés de xénophobie, racisme et autres attitudes de rejet de l'autre ont été recensés en 2009 en Espagne, selon le "Rapport Raxen 2010" du Mouvement contre l'Intolérance, qui a fait l'objet d'une présentation dans la capitale Madrilène en présence du Défenseur du Peuple Espagnol, Enrique Mujica.

Le Rapport a également alerté que Internet s'est converti en "un lieu idéal pour la propagation de la haine de l'autre", faisant état de l'existence en Espagne de 200 sites WEB Xénophobes.

Par région, la communauté autonome de Valence (Est de l'Espagne) continue d'occuper le premier rang avec 79 agressions xénophobes ou racistes en 2009, suivie de Madrid avec 47 agressions, l'Andalousie (34 cas) et la Catalogne (32 cas), souligne la même source.

Selon le président du Mouvement contre l'Intolérance, Esteban Ibarra, les 292 cas de xénophobie et de racisme attestés ne représentent que 10 pc de la réalité, affirmant que, faute de chiffres officiels, les cas de xénophobie et de racisme pourraient facilement dépasser les 3.000 cas.

Il a exhorté, dans ce contexte, le gouvernement espagnol à établir des statistiques officielles sur les cas de xénophobie et de racisme.

Le président du Mouvement contre l'Intolérance a également averti que les attitudes xénophobes à l'égard des immigrés sont nourries et stimulées par des groupes faisant partie d'une nouvelle extrême droite en Espagne, un phénomène qui a commencé à prendre de l'ampleur dans le pays ces dernières années.

Ces nouveaux groupes extrémistes sont encouragés par les résultats électoraux de formations d'extrême droite dans certains européens comme l'Italie, la Hongrie, la Hollande, l'Allemagne ou la Suisse, a-t-il dit, tout en invitant les partis politiques Espagnols à "ne pas tomber dans le piège du populisme xénophobe".

Le Défenseur du peuple espagnol, Enrique Murija, qui a tenu à rappeler que les contextes de crise ont été utilisés par "le nazisme et le fascisme", a lancé un appel aux Espagnols à ne pas faire siens les slogans du type "les Espagnols d'abord, ensuite les autres", car ce genre de slogans ne font que fomenter "la barbarie".

Source : Aufait/MAP

La décision du gouvernement des îles Canaries de maintenir plus de 250 enfants migrants non accompagnés dans des refuges non réglementés met ces enfants en danger et menace leur bien-être, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport publié aujourd'hui.

Le rapport de 40 pages, « Eternal Emergency: No End to Unaccompanied Migrant Children's Institutionalization in Canary Islands Emergency Centers » (« Urgence éternelle : le placement sans fin des enfants migrants non accompagnés dans les centres d'accueil d'urgence des îles Canaries »), affirme que les centres ne respectent pas les normes minimales d'accueil pour les enfants migrants et n'ont pas de limites d'occupation. Les quelque cent enfants dans le centre d'accueil d'urgence le plus grand et le plus isolé, La Esperanza, reçoivent une nourriture de mauvaise qualité, ne disposent pas de chauffage, d'eau chaude ni de couvertures en quantité suffisante, et font état de violences fréquentes de la part d'autres enfants.

À la suite de la publication de ce rapport, le gouvernement des îles Canaries a informé Human Rights Watch de vive voix le 15 juin qu'il envisage de fermer le centre d'urgence La Esperanza d'ici décembre 2010 et d'envoyer les enfants dans d'autres centres, notamment les centres d'accueil d'urgence de Tegueste et d'Arinaga. Il ne s'est pas engagé à soumettre ces centres aux normes minimales d'accueil qu'il a lui-même fixées.

« Nous nous réjouissons que le gouvernement des îles Canaries ait l'intention de fermer le pire de ces établissements, où les enfants sont en danger », a déclaré Simone Troller, chercheuse sur les droits des enfants à Human Rights Watch. « Nous souhaitons voir cette intention se traduire par un plan ferme et des mesures concrètes pour garantir que le centre soit effectivement fermé. En même temps, le gouvernement devrait mettre fin au régime d'urgence dans son intégralité et mettre tous les refuges pour enfants non accompagnés en conformité avec les normes d'accueil communément admises. »

Les centres d'accueil urgence ont été créés en 2006 comme mesure temporaire en réponse à l'arrivée d'une quantité sans précédent d'enfants migrants non-accompagnés sur les iles.

Les nouvelles constatations de Human Rights Watch arrivent trois ans après que l'organisation a enquêté pour la première fois sur de graves allégations de mauvais traitements infligés par le personnel aux enfants dans les centres, de surpeuplement et de non-conformité des infrastructures, de violences d'enfants plus âgés à l'encontre des plus jeunes, ainsi que de manque de contrôle par les organismes concernés. Les résultats de cette première enquête ont été publiés dans un rapport de juin 2007, « Responsabilités fâcheuses : L'Espagne échoue à protéger les droits des enfants migrants non accompagnés aux îles Canaries ».

Certaines conditions se sont améliorées depuis 2007, a remarqué Human Rights Watch. Les enfants ont accès à des possibilités d'éducation et de formation en dehors de leurs résidences, et les visites de contrôle par des institutions chargées de surveiller les conditions semblent être plus fréquentes. Human Rights Watch a constaté que les conditions au centre d'Arinaga en particulier se sont améliorées, en grande partie parce que moins d'enfants y sont logés. Human Rights Watch craint que, en l'absence d'une planification rigoureuse et de normes d'accueil obligatoires, le transfert d'un nombre important d'enfants de La Esperanza vers Arinaga ne compromette les progrès réalisés.

D'autres graves préoccupations perdurent également dans les centres d'urgence, a indiqué Human Rights Watch. Il s'agit notamment de l'absence d'un système effectif de dépôt de plaintes confidentielles, du mélange d'enfants jeunes avec des enfants plus âgés dans le même centre d'accueil d'urgence, de l'accès insuffisant au système de demande d'asile, de l'absence de limites d'occupation, et des possibilités limitées d'insertion dans la communauté. En outre, les conditions de vie médiocres au centre La Esperanza menacent le bien-être des enfants.

Un enfant de 16 ans a décrit les conditions à La Esperanza : « C'est très dur, surtout en hiver... Bien sur j'ai froid la nuit. J'ai une couverture... il est inutile de demander une autre couverture. Ils ne vous la donneront pas. Personne n'a deux couvertures.... Parfois il fait si froid que l'on ne peut pas dormir. »

Human Rights Watch a appelé le gouvernement des îles Canaries à faire de la fermeture de La Esperanza une priorité et à mettre toutes les structures restantes en conformité avec les normes minimales des îles Canaries et les normes minimales d'occupation pour les centres accueillant des enfants migrants non-accompagnés.

À l'époque où les centres d'urgence ont été créés en 2006, des migrants sans papiers sont arrivés en grand nombre de l'Afrique de l'Ouest, dont un millier enfants non accompagnés cette année-là. Le flux des arrivées a ralenti depuis.

Les îles Canaries avaient été confrontées à des arrivées d'enfants migrants non accompagnés avant 2006, et disposaient d'un réseau fonctionnel de foyers réglementés, plus petits, qui continuent d'accueillir et de fournir des possibilités d'insertion pour un total de 250 enfants à la fois. Cependant, une fois ce nombre atteint, les enfants migrants non accompagnés qui arrivent sont envoyés dans les centres d'urgence non réglementés.

Le gouvernement des îles Canaries affirme qu'il a essayé de créer davantage de petits centres qui seraient conformes aux normes minimales existantes, mais il s'est heurté à de la résistance de la part des municipalités locales. Toutefois, cela n'explique pas pourquoi il a fermé certains petits centres existants, tout en maintenant La Esperanza en fonctionnement.

Le personnel des centres, les organisations non gouvernementales et les procureurs publics dans les îles interrogés par Human Rights Watch ont attribué le manque de progrès au gouvernement, en affirmant qu'il n'avait pas la volonté politique d'accorder un meilleurs accueil aux enfants ou qu'il maintenait les centres d'urgence ouverts comme un moyen de faire pression sur le gouvernement central de Madrid afin que celui-ci augmente le financement ou transfère des enfants vers d'autres parties de l'Espagne.

Le gouvernement central de Madrid a intensifié ses contributions financières pour les îles Canaries ces dernières années et a fourni plus de la moitié du budget de 26 millions d'euros de l'archipel consacré à l'accueil des enfants migrants en 2009. Il a également aidé à organiser et financer le transfert des enfants vers d'autres régions d'Espagne.

Le gouvernement de Madrid devrait exiger du gouvernement des îles Canaries à la fois qu'il fournisse un accueil approprié et qu'il élabore un plan concret de fermeture des centres comme condition de son aide financière, a déclaré Human Rights Watch.

L'état des droits des enfants en Espagne sera soumis à un examen plus approfondi cette année. L'Espagne a évoqué le sort des enfants migrants non accompagnés comme une question prioritaire lors de sa présidence de l'Union Européenne, et elle doit rendre compte de l'état de ses propres droits des enfants au Comité des Nations Unies sur les droits de l'enfant à l'automne de cette année.

« L'Espagne a introduit le sort des enfants migrants dans l'agenda politique de l'UE au cours de sa présidence de l'UE », a conclu Simone Troller. « Elle devrait montrer l'exemple et assurer une protection adéquate dans les îles Canaries pour ces enfants. »

Source : Site de Human Rights Watch

"Maroc: Femmes et défis" est le thème central d'un séminaire international prévu les 29 et 30 juin courant à Séville (Sud de l'Espagne) à l'initiative de la Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée, apprend-on mardi auprès des organisateurs.

Organisée dans le cadre du cycle d'activités culturelles "Maroc en trois cultures", inauguré fin mai à Séville par la Fondation, cette rencontre connaîtra la participation de femmes marocaines et espagnoles chercheurs, intellectuelles, universitaires, artistes et venant d'autres horizons, souligne-t-on de même source.

L'accent sera mis sur plusieurs aspects relatifs à la femme marocaine contemporaine et à sa situation, notamment les avancées et les acquis qu'elle a réalisés dans divers domaines et les défis qu'elle a réussi à relever durant les dernières années.

Il sera question aussi de l'évolution de la participation de la femme marocaine dans le monde du travail et des affaires et de son rôle dans l'essor artistique et culturel du Royaume.

L'objectif de ce séminaire est d'exposer la réalité de la femme marocaine "loin des stéréotypes et des simplifications excessives souvent diffusés par les média", soulignent les organisateurs.

"Femmes et espaces culturels", "femmes et dignité humaine" et "femmes et pouvoir", sont des sous thèmes qui seront évoqués à cette occasion.

Le thème de la femme occupe une place importante dans le cadre du cycle "Maroc en trois cultures", à travers les séminaires et activités artistiques programmés.

Organisé en collaboration avec le ministère chargé de la Communauté Marocaine résidant à l'étranger, le cycle "Maroc en trois cultures" a été ouvert le 26 mai dernier à Séville par un concert offert par l'orchestre Chekara et le célèbre chanteur de flamenco espagnol, Enrique Morente.

Cette soirée musicale a marqué le début de ce cycle d'activités culturelles qui ambitionne de "rapprocher le public de la réalité sociale, culturelle et intellectuelle au Maroc".

Les organisateurs ont, dans ce sens, élaboré un riche programme qui se poursuivra jusqu'à octobre prochain, comportant notamment des séminaires, des expositions, des défilés de mode, des concerts de musique et des concours gastronomique.

Créée à Séville en 1998, la Fondation des Trois cultures de la Méditerranée est un forum fondé sur les principes de paix, de tolérance et de dialogue, dont l'objectif principal est de promouvoir la rencontre entre les peuples et les cultures de la Méditerranée.

La Fondation, qui est une initiative du gouvernement du Maroc et du gouvernement autonome de l'Andalousie, est l'un des organismes les plus actifs de l'espace euro-méditerranéen.

Source : MAP

 

L'accord donné vendredi par le gouvernement à la régularisation des salariés sans papiers est une "avancée significative", ont jugé mardi les onze syndicats et associations, demandant son application "loyale" en vue d'une levée de tous les piquets de grève.

Le texte rendu public par le ministère de l'Immigration "représente une avancée significative", selon un communiqué commun des syndicats CGT, CFDT, UNSA, Sud, FSU ainsi que la Ligue des Droits de l'Homme, la Cimade, RESF, Autremonde, Femmes Egalité, Droits Devant.

"Désormais, les travailleurs et travailleuses sans papiers sont regardés par les pouvoirs publics eux-mêmes, non plus comme des migrants illégaux, mais comme des salariés qui remplissent une fonction positive dans notre économie, qui ne prennent le travail de personne, et qui doivent se voir reconnaître la totalité de leurs droits de salariés", se réjouissent les Onze.

"Ce résultat, est dû avant tout au courage des 6.250 grévistes" qui ont multiplié les mouvements dont le point d'orgue a été l'occupation durant trois semaines de la Place de la Bastille à Paris, évacuée immédiatement après l'accord.

Après neuf mois de bras de fer, le gouvernement a accepté des "ajustements" pour harmoniser les critères de régularisation par le travail à l'application problématique selon les syndicats et une partie du patronat.

Mais les onze organisations soupçonnent le ministère de l'Immigration de vouloir ajouter "un critère relatif à la durée du séjour en France", estimant qu'il serait "contradictoire avec la logique du texte, qui repose exclusivement à juste titre sur la prise en compte de l'activité salariée".

"Le sujet maintenant c'est de trouver les voies et moyens pour que les grévistes puissent reprendre le travail. Pour le moment, on ne lève pas les piquets de grève, il en reste 25 et c'est le seul endroit où les salariés sans papiers sont en sécurité tant qu'ils n'ont pas leur autorisation provisoire de séjour (APS)", a précisé à l'AFP Francine Blanche (CGT).

Pour être régularisé, le salarié sans papiers devra désormais justifier de 12 mois d'activité salariée dans les 18 derniers mois avant le dépôt (au lieu de 12 mois d'activité continue dans les 12 derniers mois), dont six mois d'activité salariée dans les douze derniers mois.

Les intérimaires, pour lesquels la régularisation était quasi impossible, devront justifier de 12 mois d'activité dans les 24 derniers mois, dont six dans les 12 derniers mois.

Le demandeur, notamment dans le nettoyage et l'aide à la personne, pourra se prévaloir de documents émanant de plusieurs employeurs. Il pourra également fournir plusieurs promesses d'embauche et pourra prétendre à une régularisation pourvu qu'en cumul des heures proposées, le salaire mensuel atteigne au moins le Smic.

Les syndicats seront associés au suivi du dispositif, piloté par un groupe de travail permanent de la Direction de l'Immigration et celle du Travail.

Source : AFP

Après avoir ouvert ses portes à la rentrée 2009, le campus privé de Mundiapolis a été inauguré officiellement ce lundi 21 juin. Ce projet mise sur l'excellence et l'ouverture à l'international – qui intéresse déjà des compétences MRE. Mais il se situe également dans une vision d'innovation de l'enseignement supérieur au Maroc, avec un chantier de taille : casser la séparation entre enseignement supérieur public et privé.

C'est une enseigne universitaire de taille et aux facettes multiples qui a été présentée lundi 21 juin, lors d'une conférence de presse précédant l'inauguration officielle de ce nouveau campus privé de Mundiapolis.

Le campus lui-même tente de réunir les meilleures conditions matérielles possibles. Pour cela, la direction a fait le choix de se situer loin des troubles du centre ville de Casablanca, près de l'aéroport Mohamed V. Mais le campus – construit avec une poche d'investissements de 90 millions de dirhams sur un terrain mis à disposition par l'Office Nationale des Aéroports (ONDA) – vaut le détour. Il offre toutes les installations dont un étudiant peut avoir besoin – amphithéâtre, bibliothèque, cafétéria, superette – et plus encore. Un tiers de la surface est affecté aux équipements sportifs et ludiques.

Côté formation, trois facultés (pôles gestion, génie et arts et métiers), accueillent depuis la rentrée 2009-2010 les étudiants et offrent 10 diplômes universitaires de technologie (DUT), 14 licences professionnelles, 16 masters et 6 masters spécialisés. 16 partenariats internationaux avec des universités en France, au Canada et en Angleterre rendent déjà possible des parcours à l'international, une école doctorale accueille un troisième cycle avec 6 domaines doctoraux, et pour les professionnels, des formations du soir sont offertes en fonction de leurs besoin.

Une formation à l'écoute des marchés et des besoins du Maroc

Savoir répondre aux besoins, c'est une capacité que le président fondateur de Mundiapolis, M.Abderahmane Lahlou, a affirmé être une des caractéristiques de cet établissement privé. Lors de la conférence de presse, il a ainsi expliqué que Mundiapolis était une université à l'écoute du marché, aux « grandes oreilles », qui pouvait adapter rapidement ses formations s'il y a besoin. Une flexibilité qui, selon M. Lahlou, devra également permettre de répondre aux besoins spécifiques du Maroc tels que définis dans les plans gouvernementaux (Azur, Emergence...).

Mundiapolis est flexible également sur un autre aspect : le dossier épineux de la séparation du public et du privé qui caractérise le paysage de l'enseignement supérieur au Maroc. Selon M. Lahlou, l'université privée tente de casser cette séparation en étant parmi les premières à déposer un dossier d'accréditation auprès du ministère de l'Education nationale, une fois que cette procédure, en discussion depuis presque 10 ans, sera opérationnelle. La dénomination « université privée » devrait ainsi être accordée à Mundiapolis, et les diplômes reconnus par les universités publiques.

Un campus pour les « classes moyennes 'plus' »

Ceci pourrait concerner quelques uns des 1000 étudiants qui bénéficient déjà des formations sur le campus. Le nombre d'étudiants inscrits devrait augmenter rapidement pour atteindre 1500, et, à terme même jusqu'à 7000 étudiants. Cependant, la formation à Mundiapolis n'est pas donnée à tout le monde. Les frais de scolarité se situent entre 26 000 et 31 000 dirhams par semestre. Un système de crédits pour étudiants se met progressivement en place et un système de bourses permet d'avoir un financement entre 20 et 100% des frais. Mais le président de Mundiapolis était néanmoins clair à ce sujet : les formations s'adressent aux « classes moyennes, classes moyennes plus... ».

Géographiquement, Mundiapolis souhaite internationaliser ses effectifs. Actuellement, environ 80% des étudiants inscrits viennent de Casablanca, 10-15% sont Marocains d'autres régions du Maroc, et 8 % viennent d'Afrique subsaharienne. L'objectif pour 2015 est d'atteindre 20% d'étudiants internationaux pour 2015, et en venir à égaliser le nombre d'étudiants Casaouis et des étudiants s'installant dans la métropole pour les études.

Un appel d'air des compétences Marocains résidant à l’étranger

Si cet établissement n'est à priori pas conçu pour attirer des étudiants Marocains résidant à l’étranger, M. Lahlou espère tout de même qu'à travers des filières intégrées telle que la nouvelle filière Mundiapolis – Sciences Po Bordeaux, certains étudiants d'origine marocaine pourraient se retrouver sur le campus privé à Casablanca. Mais c'est surtout du côté des professeurs et enseignants potentiels que Mundiapolis peut intéresser les Marocains résidant à l’étranger. Selon M. Lahlou, il existerait un véritable appel d'air de la part d'universitaires Marocains résidant à l’étranger qui souhaiteraient revenir au Maroc. Mais l'offre adéquate manque, les conditions de travail et les salaires correspondent pas aux attentes de chercheurs MRE. Des établissements tels que Mundiapolis, mais aussi l'Université internationale de Rabat qui prévoit d'ouvrir ses portes à la rentrée 2010-2011, peuvent pallier à ce manque. La preuve : aujourd’hui, parmi 10 directeurs de section à Mundiapolis, 4 sont des MRE revenus au Maroc.

Source : Yabiladi


Ils sont rentrés d'Espagne rien que pour participer au 11e Trophée Hassan II des arts équestres traditionnels. Ils ? Ce sont les cavaliers de la troupe de Fkih Bensaleh, province de Béni Mellal.

Epris de tbourida, ce groupe de jeunes Marocains résidents à l'étranger a mis en veilleuse ses activités économiques au pays d'accueil pour pouvoir être présent à ce rendez-vous équestre qui se déroule du 14 juin au 11 juin à Dar Essalam.
«Ce n'est pas le travail en Europe qui nous empêchera de vivre notre passion pour les arts équestres traditionnels. Avant d'immigrer en Espagne, on pratiquait ce sport, et à chaque fois qu'on rentrait au Maroc, on ne manquait pas l'occasion de le pratiquer, surtout lors des moussems. Donc pour nous, ce trophée est une belle opportunité pour vivre des moments intenses de plaisir et pour partager avec nos concitoyens la joie de pratiquer un sport traditionnel séculaire», explique le Moqadem Kaddour El Walid, 42 ans, commerçant établi en Espagne.

Pour El walid, comme pour les autres éléments de sa troupe, rentrer au Maroc pour pratiquer tbourida est une manière d'exprimer leur «attachement au pays et leur fierté de sa culture».

Ces MRE vivent chacun dans une région en Espagne. La distance qui les sépare dépasse parfois 500 km. Mais leur amour pour le cheval et leur attachement au patrimoine équestre du Maroc les réunissent souvent.

Au début des années 1990, quand ils venaient de s'installer en Espagne, il n'était pas évident pour eux de concilier engagement professionnel et passion de tbourida. Certains d'entre eux ont dû mettre leurs activités équestres entre parenthèse, pendant des années. Mais ce n'était que partie remise. Il en est ainsi du Moqaddem de la «sorba».

Après son installation en Espagne, au début des années 1990, il a cessé de monter à cheval. Mais son cœur n'a jamais cessé de battre pour cet animal noble et pour les tirs de baroud qui ont bercé son enfance. C'était une question de temps car «mon attachement pour le cheval est resté intact. En 2005, j'ai enfin pu reprendre la tbourida. C'est un savoir-faire qu'on ne perd jamais même après des années d'arrêt», explique-t-il.

A présent, la plupart des membres de ce groupe travaillent pour leurs propres comptes dans le domaine du commerce. Ils arrivent souvent à se libérer pour rentrer au Maroc, le temps d'un moussem ou d'une fête qui se tient au village natal. Etant tous originaires de la même région, Fkih Bensaleh, ils ont développé une solidarité quasi fraternelle. «Nous nous arrangeons pour rentrer au Maroc à l'occasion des moussems afin de pouvoir assouvir notre soif pour l'équitation traditionnelle. De là est née l'idée de prendre part à la Semaine du cheval. Ensemble, nous avons joué les phases qualificatives au niveau régional et nous avons pu atteindre les phases finales. C'est un grand succès pour nous », raconte non sans fierté, Hicham El Khattabi, 30 ans, membre de la troupe. Mais, le succès de cette troupe ne se mesure pas uniquement à l'aune des résultats réalisés. Il se mesure aussi en termes de l'image qu'elle véhicule du Maroc et de sa culture.

Les éléments de cette troupe peuvent être considérés à juste titre comme des ambassadeurs de ce sport traditionnel en Espagne. Car, selon Abdelkarim El Hassani, 30 ans, beaucoup d'Espagnols ne savent pas que le Maroc possède une culture équestre aussi riche et aussi pittoresque.

Patrimoine culturel

Selon Abdelkarim El Hassani, commerçant marocain établi en Espagne, tbourdia reflète l'attachement des Marocains –où qu'ils soient - à leurs traditions et à leur culture. C'est pourquoi, dit-il, nous sommes particulièrement ravis de servir de trait d'union entre les deux bords et de pouvoir montrer aux Espagnols une des multiples facettes de la culture marocaine. «Nous sommes Marocains, et fiers de l'être. Nous sommes attachés à nos valeurs, à notre identité et à notre patrimoine. Même si nous sommes immigrés en Espagne, nous tenons à perpétuer les traditions que nos ancêtres nous ont léguées». Pour Hicham Khettabi (30 ans), comme pour le reste des membres de sa «sorba», l'équitation est une passion, un sport et un héritage. «Parfois, je viens au Maroc 4 à 5 fois, rien que pour pratiquer tbourida à l'occasion des moussems et des festivals».

Source : Le Matin

Le ministère chargé de la Communauté Marocaine résidant à l'étranger (MCCMRE) a organisé une conférence de presse lundi à Casablanca, pour présenter le programme national d’accompagnement des MRE pour les vacances estivales de l’année 2010. L’occasion a été saisie pour exposer également le dispositif de veille juridique sur les droits des migrants (VJDM) au sein du MCMRE.

Concrètement, cette veille juridique consistera surtout à assurer le suivi et l’écoute des doléances des MRE, a précisé le ministère. Il s’agira aussi de faire un suivi législatif et règlementaire, dans les pays de résidence où il y a une « insuffisance des droits » et/ou les « droits ne sont pas respectés ». Ces différents suivis permettront au département de Mohamed Ameur de « favoriser sa réactivité face aux différentes situations ».

La veille sera-t-elle dématérialisée grâce à l’internet et les consulats seront-ils associés pour faire remonter par exemple les dossiers et plaintes vers le MCCMRE ? Selon ce dernier, le département réfléchi aux moyens de faire participer à son projet, les universitaires et les spécialistes des nouvelles technologies d’information et de communication. De même, le dispositif devrait être exécuté en collaboration avec les départements ministériels concernés, les missions diplomatiques et consulaires, les institutions juridictionnelles et la société civile. Reste à établir les modalités et la participation de tous ces acteurs.

Quant au programme national d’accompagnement des MRE pour les vacances estivales, en plus de la traditionnelle Opération de transit, il s’étale cette année sur 4 volets : administratif et juridique ; culturel ; économique et développement ; information et communication.

Le premier portera sur le renforcement des structures déjà en place au ministère, la tenue d’ateliers de sensibilisation et de formation dans le domaine du code de la famille et l’activation du comité central interministériel pour le traitement des requêtes. Le volet culturel concerne les Universités  été, la participation des MRE à la fête du Trône et au forum des jeunes MRE. Il concerne aussi l’organisation du rallye Raid des Marocains du monde.

S’agissant du volet économie et développement, le MCCMRE tentera de profiter de la période estival pour encourager les investisseurs MRE. Concrètement, le ministère offre de les accompagner dans le cadre du « MDM Invest » et dans le cadre du programme de soutien de la création de 1000 PME par les MRE au Maroc, en partenariat avec l’Agence Française du Développement. Quant à l’information et la communication, le point phare sera le lancement du nouveau portail du ministère et l’organisation des rencontres avec les MRE dans certaines villes marocaines.

Source : Yabikadi

Les Marocains arrivent en tête des travailleurs étrangers extra-communautaires affiliés à la sécurité sociale en Espagne, selon des statistiques officielles.

Le nombre des marocains affiliés à la sécurité sociale a atteint, à fin mai dernier, 231.681 travailleurs, suivis des Equatoriens (176.566) et des Colombiens (114.679), a indiqué le ministère du Travail et de l'immigration dans un bilan rendu public mardi.

La même source précise que la Catalogne (417.230 affiliés) et Madrid (398.627 affiliés) constituent les communautés autonomes qui comptent le plus de travailleurs étrangers, faisant savoir que ces deux régions connaissent la concentration de presque 44 pc des travailleurs affiliés à la sécurité sociale en Espagne.

Le département du Travail et de l'immigration note que le système de sécurité sociale en Espagne compte, jusqu'à fin mai dernier, 1.883.538 de travailleurs étrangers, ajoutant que 686.425 sont originaires de pays de l'Union Européenne (UE), alors que 1.197.113 issus d'autres communautés.

Source : MAP

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Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger(CCME), organise, les 24 et 25 juin à Rabat, une conférence internationale sur le thème « Langues en immigration: mutations et nouveaux enjeux». A travers cette conférence, le CCME…Suite

Des milliers d'immigrés au chômage en Espagne, dont la carte de séjour est arrivée à expiration et qui ne peuvent la renouveler car ne disposant de nouveaux contrats de travail, pourraient se voir interdire le retour en Espagne…Suite

 

Pour concrétiser l'Initiative conjointe migration et développement au Maroc, le Groupe thématique «Migration du système des Nations unies» organise un atelier de travail et de réflexion le jeudi 24 juin. Sept projets seront exposés en présence des partenaires et d'autres membres de la société civile, ainsi que des institutions et des autorités concernées.

Source : Le Soir échos

Les principaux axes du programme national d'accompagnement des Marocains Résidant à l'Etranger (MRE) ainsi que les différentes manifestations et activités mises en oeuvre à leur profit durant l'été 2010 ont été présentés lundi à Casablanca.

Lors d'une rencontre avec la presse, le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a passé en revue les faits marquants de l'opération transit 2010, dont la mise en service du port de Tanger-Med qui permettra l'amélioration de la qualité des services, le lancement du passeport biométrique et la mise en oeuvre d'un nouveau système de contrôle de l'intérieur des véhicules.

Il s'agit également de l'amélioration des conditions d'accueil dans les ports et les aéroports, le renforcement de la liaison routière entre la ville de Tanger et le port Tanger Med, le renforcement du contrôle technique des navires et des véhicules de transport international et le renforcement de la sécurité au niveau des postes aux frontières et dans les aires de repos.

Parmi les mesures prises figurent également la mobilisation du personnel médical et la mise à disposition des ambulances au niveau des principaux réseaux routiers au Maroc, la création de cellules sous l'autorité directe des Wallis et des Gouverneurs afin de résoudre les problèmes urgents des MRE et la mobilisation exceptionnelle des postes consulaires.

M. Ameur a aussi indiqué que son département a mis en place cette année un programme axé sur 4 volets, administratif et juridique, culturel, économique et de développement, et information-communication.

Le ministre a notamment fait part, dans le cadre du volet culturel et récréatif, de la participation de plusieurs groupes de jeunes marocains résidant à l'étranger, venus de 42 pays, à la célébration du 11-ème anniversaire de la Fête du Trône, de la tenue du premier forum des jeunes marocains du monde, avec la participation de 500 jeunes de l'étranger et d'autres du Maroc, et l'organisation du 7-ème Raid des Marocains du monde, avec la participation d'une centaine de participants, ainsi que des Universités d'été.

Quant au volet économique et de développement, il porte notamment sur la mise en place du Fonds "MDM Invest", dans le cadre de la promotion des investissements des MRE, le lancement du programme de création de 1.000 PME au Maroc par les MRE, l'implication stratégique des MRE dans le programme de Développement territorial durable des Provinces du Sud (Guelmim, Tan Tan, Tata, Assa-Zag et Tarfaya) et l'élargissement aux MRE du mécanisme "Damane assakane" pour le crédit logement.

M. Ameur a, par ailleurs, fait part de la célébration de la Journée nationale du Migrant, le 10 août 2010, sous le thème de la protection des droits des MRE, et de l'organisation d'une série de rencontres avec les membres de la communauté marocaine dans leurs villes d'origine, durant ces vacances d'été, et ce dans le cadre de la politique de proximité adoptée par son département.

Source : MAP

Dans le but de faciliter les démarches administratives pour les citoyens marocains vivant dans cette région, le Royaume ouvrira bientôt un nouveau consulat dans la région de Murcie (sud-est de l’Espagne). Les immigrés marocains dans cette région sont estimés à près de 69 000  par les autorités locales.

Bonne nouvelle pour les MRE de Murcie. En visite ce dimanche dans cette région, Hassan Dahman, Consul marocain à Valence, a annoncé l’ouverture d’un nouveau consulat dans la région, comme le rapporte  La Verdad, quotidien régional, sur son site internet.

Aucune date n’a été avancée, mais les démarches ont été engagées. Le nouveau consulat sera évidemment bien accueilli par les citoyens marocains de la région qui à l’heure actuelles, doivent faire le déplacement 230 km au Nord jusqu’à Valence pour remplir les formalités consulaires.

Par ailleurs, la création d’une nouvelle représentation diplomatique était devenue une nécessité, étant donné l’importance de la communauté marocaine dans la région : selon La Verdad, les citoyens marocains, avec 68 567 habitants, constituent la communauté d’immigrés la plus importante de Murcie.

Il y a donc matière à satisfaction surtout lorsqu’on sait qu’en 2008, l’Association des travailleurs immigrés Marocains (ATIME) avait prévu une manifestation pour réclamer l’ouverture d’un consulat dans la région.

Source : Yabiladi

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