Entre l’offre et la demande d’apprentissage de l’arabe par les ressortissants marocains à l’étranger, il y a un grand fossé. Le diagnostic est alarmant. Les chiffres, également. Seulement 600 enseignants pour (excusez du peu) plus de trois millions de Marocains résidant à l’étranger ! Et ce n’est pas tout. Uniquement 5 inspecteurs supervisent pas moins de 50.000 élèves ! Qualifier d’infimes ces chiffres relèverait du pléonasme tellement l’offre est dérisoire. D’où cette levée de boucliers du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger, initiateur de la conférence internationale qui s’est tenue, du 24 au 25 juin à Rabat, sous le thème «Langues en immigration : mutations et enjeux ».
Comme son thème l’indique, cette conférence a pour objectif de s’arrêter d’abord sur les mutations qu’a connues, dans les pays de résidence, l’enseignement des langues en général et de l’arabe en particulier. Sur ce dernier point, et en ce qui touche la communauté marocaine résidant à l’étranger, il y a lieu de constater que l’augmentation démographique des MRE n’a pas été accompagnée par une révision à la hausse de l’offre d’apprentissage de la langue d’origine, en l’occurrence l’arabe. Ni par la nécessaire adaptation à cette nouvelle réalité du système mis en place pour cet apprentissage, connu généralement sous le label « ELCO » (Enseignement des langues et des cultures d’origine). Institué à la fin du siècle dernier, ce système s’était fixé pour objectif de préparer les enfants de l’immigration au retour dans leur pays d’origine. Or, la réalité a changé actuellement. Il est difficile d’imaginer le retour des 3 millions des Marocains du monde dans leur pays des racines.
D’où l’impérieuse nécessité d’adapter ce système à cette nouvelle démographie, qui passerait par un renforcement de l’enseignement de l’arabe dans les pays d’adoption de manière à favoriser l’attachement des MRE à la langue et à la culture d’origine. C’est le premier enjeu de cette conférence, tel qu’il a été détaillé à « Libé » par le président du CCME Driss El Yazami.
Cette question de remise à plat du système devient d’autant plus impérieuse que le déficit accusé en matière d’enseignement de l’arabe à l’étranger profiterait à des acteurs qui ne sont pas souvent en odeur de sainteté. Ce déficit a permis, au mieux, à des acteurs privés d’arrondir leurs chiffres d’affaires, associations et organismes privés s’entend, et au pire, à des islamistes de mener leur propagande obscurantiste auprès des enfants de l’immigration. En clair, les islamistes ont investi le terrain avec toutes les dérives que cela suppose.
Si l’émergence de ces nouveaux acteurs édifie à bien des égards sur l’ampleur de la demande en apprentissage de langue arabe, il n’en demeure pas moins qu’elle présente le risque majeur d’une potentielle récupération de ces enfants par les réseaux islamistes.
Mais passons, car il y a un troisième et dernier enjeu pour cette conférence. Il s’agit de la politique des pays de résidence. Il y a en Europe un cadre commun de référence des langues, qui est un processus d’homogénéisation au niveau du Vieux continent de tous les programmes scolaires qui prend aussi en compte l’arabe en tant que langue vivante. Et sur ce point précisément, le chemin reste long à parcourir pour renforcer l’enseignement de l’arabe dans les écoles des pays d’adoption. C’est l’un des principaux plaidoyers faits par les intervenants à cette conférence, la première en son genre au Maroc, du moins en termes de qualité des intervenants (une centaine de chercheurs, d’ici et d’ailleurs), d’opportunité des thématiques soulevées, et des enjeux d’une question qui s’impose aujourd’hui plus que jamais, en l’occurrence celle du rapport des ressortissants marocains à l’étranger avec leur pays d’origine. Ces enjeux sont énormes car «pour les enfants nés dans l’immigration, il ne peut y avoir d’insertion heureuse dans la société où ils vivent qu’en réussissant bien évidemment un bon parcours professionnel, mais aussi en entretenant un rapport positif et apaisé à toutes leurs filiations et appartenances, d’où l’impératif de la mise en place d’une offre rénovée qui garantit leur insertion socioprofessionnelle et leur épanouissement personnel, et renforce leurs liens avec la terre des ancêtres », a indiqué le président du CCME.
Samedi 26 Juin 2010 M’Hamed Hamrouch
Source : Libération
Le ministère délégué chargé des MRE a révélé sa nouvelle stratégie pour l'accompagnement des Marocains du monde durant cet été…Suite
«Les Marocains d'ailleurs. Identités et diversité culturelle», c'est le titre d'un ouvrage qui vient de paraître aux éditions La Croisée des Chemins, avec une collaboration du CCME. L'auteur est le professeur Mohamed Hamadi Bekouchi, un intellectuel qui a passé une quarantaine d'années de sa vie à l'étranger …Suite
Peut-on raconter l'histoire de la pièce de théâtre La longue marche des hirondelles qui a été jouée à Rabat le 18 juin en ouverture de la IVe édition du Festival Rabat Africa ?...Suite
L'ambassadeur, chef de la délégation de l'Union européenne (UE) au Maroc, Eneko Landaburu, a déclaré dernièrement que Rabat et Bruxelles s'apprêtent à signer un accord de réadmission des clandestins subsahariens ayant transité par le territoire national, en contrepartie Bruxelles s'engage à simplifier l'octroi aux Marocains des visas de longue durée. Si la question de la réadmission figure dans la déclaration finale du premier Sommet Maroc-UE, organisé en mars dernier à Grenade, elle parle seulement de «coopération pour le retour et la réadmission des migrants en situation irrégulière» et non de Subsahariens.
Au-delà de cette précision, certains observateurs indiquent que la réadmission ne peut être résolue sans associer Alger. «Les négociations de réadmission des Subsahariens doivent impliquer l'Algérie, d'où transitent environ 95% des immigrés vers le Maroc», lance Mehdi Lahlou, chercheur sur la question migratoire. Le projet de réadmission des clandestins dans leur pays d'origine fait partie de la politique d'externationalisation de la question migratoire. D'abord, l'UE a créé dans son espace des centres de rétention où les législations nationales ne s'appliquent pas. Mais face aux dénonciations de la société civile, Bruxelles a négocié des accords bilatéraux de réadmission avec l'Albanie en 2005 et Moldavie en 2007. La Turquie va aussi conclure un accord similaire avec l'UE. « Le Maroc à l'instar de la Turquie est partenaire de l'UE depuis les années 60 et il vient d'obtenir le statut avancé.
Le dénominateur commun de ces pays, c'est soit qu'ils ont un projet d'intégration ou bien ils sont candidats à long terme à l'UE comme la Macédoine et l'Ukraine. L'aspiration de ces Etats à adhérer un jour à l'UE est liée à des conditions : gouvernance, droits de l'Homme, migration, etc.», souligne Smail Kouttroub, professeur de droit international et responsable de l'axe de recherche « Migration et sécurité en Méditerranée occidentale » à l'Institut universitaire de recherche scientifique (IURS) de Rabat. Le Maroc ne devrait pas avoir honte de jouer le gendarme pour l'UE. Déjà Ankara exerce ce rôle au Moyen-Orient, les ex-républiques yougoslaves le remplissent en Europe centrale, etc. « Le Maroc qui a lié son avenir à l'UE doit partager avec elle ses soucis, ses préoccupations et son destin, il devra signer un jour l'accord de réadmission des clandestins sur son territoire. Mais en contrepartie, il doit demander l'accélération du processus d'intégration du Royaume à l'UE et l'instauration de la zone de libre-échange», ajoute M. Kouttroub. La mise en œuvre de l'accord de réadmission rencontrera des problèmes liés au respect des droits de l'Homme. La lutte contre l'immigration clandestine nécessite des méthodes musclées qui seront dénoncées par les associations de défense des droits de l'Homme.
De même, la réadmission de ces Subsahariens nécessite des moyens énormes pour les accueillir et les assister. Ainsi, cet accord va demander la construction de centres de rétention pour abriter ces clandestins. Il faut aussi sécuriser ces camps et assurer une vie digne dans ces lieux : soin des malades, accompagnement psychologique, assistance sociale, identification des refoulés, traduction et aide juridique pour les candidats à l'exil politique, etc. Toutefois, des interrogations persistent. L'UE est-elle prête à financer la construction de ces centres de rétention et former les Marocains à les gérer ? Qui paiera le transport aérien, l'entretien (santé, nourriture, logement, etc.) pour transférer ces refoulés dans de bonnes conditions vers leur pays ? Le Maroc aura-t-il les moyens d'intégrer parmi ces clandestins ceux qui demandent le droit d'asile ou les apatrides qui eux n'ont pas de statut juridique et seront condamnés à rester au Maroc ? Pour ce qui est de la position officielle marocaine concernant la réadmission, Rabat indique que lors du Sommet Maroc-UE de Grenade, le Royaume a insisté que l'approche concertée et solidaire doit être suivie dès lors qu'il s'agira de traiter des mouvements humains entre le Maroc et l'Europe.
Par ailleurs, « e Royaume souligne l'importance d'inclure dans le dispositif de l'accord les mesures d'accompagnement nécessaires et s'engage à trouver les compromis nécessaires sur les quelques questions qui demeurent en suspens », indique une source autorisée au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération.
Et d'ajouter : « Rabat espère aussi que l'UE ait des accords similaires avec les pays du voisinage méditerranéen et les pays ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique), et ce, en conformité avec l'engagement pris lors de la première Conférence euro-africaine sur la migration et le développement de Rabat.
Le Maroc souligne enfin l'importance d'ouvrir des négociations sur la conclusion d'un accord sur la facilitation des visas ».
Sécurisation des frontières
Dans le cadre de la lutte contre l'immigration clandestine, le Maroc a reçu, il y a quelques années 70, millions d'euros, alors que le contrôle des frontières nécessite des moyens financiers énormes.
Aujourd'hui, la sécurisation des frontières (caméra thermique, radars, moyens terrestres et marine, hommes, etc.) se calcule au kilomètre carré et coûte des centaines de millions de dollars comme cela se fait entre la frontière américaine et mexicaine.
Source : Le Matin
En réponse à une question orale à la chambre des représentants sur l'impact de la crise économique mondiale sur les réserves de devises, M. Mezouar a souligné que la politique de son département dans ce domaine est fondée sur la poursuite des réformes structurelles, particulièrement la réforme du commerce extérieur et l'amélioration du climat des affaires afin de drainer le plus grand nombre d'investissements étrangers.
Il a rappelé, à cet égard, les efforts entrepris par le gouvernement afin d'atténuer l'impact de la crise mondiale sur la baisse des réserves de devises, à travers l'adoption d'une approche de gestion des effets de la crise dans le cadre du comité de veille stratégique qui a pour mission d'assurer le suivi des principaux indicateurs de la conjoncture économique et de proposer des mesures appropriées pour surmonter les effets de la crise.
S'agissant des mesures prises par le gouvernement pour remédier à la baisse des investissements extérieurs et des transferts en devises des Marocains résidant à l'étranger (Maroc), le ministre a cité les politiques mises en place, notamment dans les secteurs industriel, énergétique et agricole.
M. Mezouar a, également, évoqué l'encouragement des transferts des MRE, à travers la suppression des frais perçus sur le transfert des devises, et l'encouragement des investissements par le biais d'une subvention de l'Etat atteignant 10% de la valeur de l'investissement.
Il a, par ailleurs, mis l'accent sur les mesures prises par le gouvernement pour soutenir les exportations, contribuer au coût de leur assurance dans le cadre du fonds spécial de promotion des exportations et mettre en place une assurance publique complémentaire.
Source : Le Matin/MAP
Comme chaque année, Royal Air Maroc met en place un dispositif approprié pour assurer le bon déroulement de l’opération Marhaba 2010 et le transport sur ses lignes des Marocains Résidents à l’Etranger dans les meilleures conditions durant les périodes de vacances d’été à destination du Maroc.
Renforcement de l’Offre :
En 2010, la compagnie lance de nouvelles lignes vers plusieurs marchés européens en vue de faciliter le transport des MRE dans ces destinations vers leur pays d’origine. Les nouvelles dessertes sont : Vérone (Italie), Vérone (Italie), Zurich (Suisse), Munich et Berlin (Allemagne), Malaga (Espagne), Varsovie (Pologne), Moscou (Russie).
Pour la pointe Eté, Royal Air Maroc entend répondre aux attentes des MREs à travers une progression de l’offre internationale de 19% en Juin-Juillet et de 14% en Août.
Dans le détail, la compagnie renforcera son offre sur des marchés MRE particuliers:
Très forte progression de l’offre sur l’Amérique du Nord : +39% en Juin, +22% en Juillet et +14% en Août, 22 fréquences en B-747 CASA MONTREAL CASA ont été programmées entre le 20Juin et le 10 Juillet,
Progression de l’offre CASA NEW-YORK de 15%,
Injection de la 7ème fréquence sur Casablanca – Paris, 4 fréquences quotidiennes sur Marrakech – Paris,
Double quotidien sur Casablanca – Marseille,
Double quotidiens sur Casablanca –Milan // Casablanca – Bruxelles,
Renforcement du réseau Point à Point MRE avec densification des fréquences de vols au départ de Brussells/Amsterdam/Frankfurt/Dusseldorf et à destination de Nador-Oujda et Tanger, soit une augmentation de l’offre de +30%.
Dispositifs d’accueil et d’assistance:
Royal Air Maroc a tout mis en oeuvre pour assurer une gestion fluide du retour des MREs vers leur pays d’origine. A cet effet, un dispositif d’accueil a été mis en place dans les aéroports.
La compagnie nationale a par ailleurs lancé une campagne de sensibilisation de l’ensemble du personnel afin de porter une attention particulière et d’assurer une assistance spéciale et une meilleure qualité de service à nos Ressortissants Marocains Résidant à l’Etranger au niveau de nos agences, aéroports et à bord de nos avions. Cette campagne de sensibilisation concerne également des organismes d’assistance (dans les escales où cette activité est assurée par une société spécialisée) pour les inciter au déploiement des moyens logistiques nécessaires à la qualité de l’assistance apportée aux clients.
Accueil et le transit des MRE au niveau des escales :
Royal Air Maroc a pris toutes les dispositions nécessaires pour assurer l’accueil, l’assistance et le transport des MRE dans de meilleures conditions de confort et de sécurité.
- Renforcement des équipes de l’exploitation au niveau des Escales, pendant la campagne MRE par une mobilisation du personnel de la Compagnie. pour faciliter au maximum les modalités d’enregistrement et d’embarquement des MRE.
- Collaboration étroite avec les Autorités et les Gestionnaires des Aéroports pour veiller au bon fonctionnement du matériel de Communication dans les salles d’embarquement, de la signalétique (balisage, supports physiques d’information ……) et fluidifier le circuit de passage à l’intérieur des aéroports.
- Anticipation des besoins en personnel de renfort au niveau de l’ensemble des escales
- Renforcement de la dotation en fauteuils roulants et autres matériels,
- Ouverture de comptoirs d’enregistrement supplémentaires, dans les aéroports qui le permettent, en cas d’encombrement dans les escales,
- Suivi rigoureux des litiges bagages pour informer les clients concernés.
Tarification :
La Compagnie met à la disposition de sa clientèle MRE une variété de produits tarifaires avec des niveaux et des conditions très avantageuses.
Les tarifs MRE sont positionnés dans des classes de réservation largement disponibles avec une validité d’une année ou la possibilité de changement de réservation sans aucune pénalité.
Par ailleurs, Royal Air Maroc propose à compter du 15 avril et dans le cadre d’un partenariat avec la Banque Centrale Populaire, un nouveau produit dédié aux MREs. Il s’agit du « Bladi Asfar » qui est une offre co-brandée comportant de nombreux avantages autour des conditions d’achat de billets d’avions et des modalités de financement du voyage.
Cette offre est accessible aux Marocains du Monde à partir de l’ensemble des agences Royal Air Maroc ainsi qu’au niveau de ses call center via des numéros dédiés par pays.
A noter que dès 2009, Royal Air Maroc, en partenariat avec le Ministère Délégué auprès du Premier Ministre chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l’Etranger, a mis en place des mesures incitatives encourageant le tourisme des MRE au Maroc, notamment pour les enfants, les jeunes et les familles nombreuses, à travers l’offre de produits spécifiques « MRE Tourisme » sous forme de packages montés avec les opérateurs touristiques.
Ces mesures visent à encourager le tourisme de cette communauté dans son pays d’origine.
Source : emarrakech
La semaine du Sénégal au Maroc saura, sans doute, répondre aux attentes des deux peuples, notamment dans les domaines de coopération culturels, artistiques et économiques a souligné, jeudi à Casablanca, le ministre des Sénégalais de l'Extérieur, M. Sada Ndiaye.
Le ministre sénégalais, qui s'exprimait à l'ouverture de la 4ème édition de la semaine du Sénégal au Maroc, qui se tient du 24 au 28 juin courant dans le royaume, a ajouté que cette édition qui voit la participation de haut niveau d'éminentes personnalités marocaines et sénégalaises aura des impacts positifs sur les relations bilatérales et contribuera à consolider l'excellence des relations qui existent entre les deux Pays.
Abordant la question de la migration, un phénomène mondial évoluant à un rythme accéléré et revêtant un caractère multidimenntiel, M. Ndiaye a indiqué qu'au Sénégal, les orientations politiques visent à faire des Sénégalais de l'Extérieur une force socio-économique, politique et culturelle.
Après avoir mis en relief la réussite d'intégration des émigrés sénégalais dans le pays de résidence, tout en aspirant à participer à la vie politique, économique et culturelle de leur pays d'origine, le ministre sénégalais a rappelé la ferme volonté des autorités de son pays de créer les conditions réelles d'épanouissement des Sénégalais de l'Extérieur dans leurs pays d'accueil et à leur assurer une réinsertion harmonieuse dans le tissu socio-économique de leur pays d'origine.
Source : MAP
La langue arabe, celle de leurs origines, intéresse-t-elle toujours les nouvelles générations de Marocains vivant à l’étranger ? L’offre actuelle d’apprentissage de la langue arable correspond-elle à leurs attentes ? Depuis de longues années déjà, le problème de l’inadéquation entre l’offre de l’enseignement de la langue arabe et les attentes des jeunes marocains est posé. Sans que rien pourtant ne soit changé. A Rabat s’est ouverte ce 24 juin, et pour deux jours, une conférence sur « langues en immigration : mutations et nouveaux enjeux », à l’initiative du Conseil de la Communauté Marocaine à l’Etranger (CCME).
Nos jeunes générations s’intéressent-elles toujours à la langue de leurs parents, l’arabe en l’occurrence ? Le système mis en place pour l’apprentissage de langue arabe destiné aux enfants de la communauté marocaine établie à ‘étranger semble montrer ses limites. Les jeunes générations se désintéressent de la langue de leurs origines face à des parents complètement dépassés, livrés à eux-mêmes.
Les professeurs exerçant dans les écoles françaises dans le cadre de l’ELCO sont insuffisants. Il n’y a pas que cela. Leurs méthodes sont contestées, considérées comme « dépassées ». Pour combler ces lacunes, les associations d’enseignement de la langue arabe foisonnent. Certaines sont des associations de quartiers, d’autres des ont une envergure plus importante. L’arabe s’apprend à la mosquée.
Les musulmans ont investi le terrain avec toutes les dérives que cela suppose.
L’apprentissage de la langue arabe est un sujet sérieux. C’est sans doute pour cette raison que le CCME a décidé d’organiser des journées autour du thème, non pas de l’apprentissage mais, en définitive, de la nécessité de changer l’état actuel des choses.
Les enjeux sont énormes car « Pour les enfants nés dans l'immigration, il ne peut y avoir d'insertion heureuse dans la société où ils vivent qu'en réussissant bien évidemment un bon parcours scolaire et professionnel, mais aussi en entretenant un rapport positif et apaisé à toutes leurs filiations et appartenances, d'où l'impératif de la mise en place d'une offre rénovée qui garantit leur insertion socioprofessionnelle et leur épanouissement personnel, et renforce leurs liens avec la terre des ancêtres", indiquait Driss El Yazami, président du CCME lors de la séance d’ouverture, jeudi 24 juin.
L’offre n’est certainement plus adaptée. El Yazami indiquait à juste titre que "l'émergence de nouvelles générations issues de l'émigration nous interpelle à penser à une offre linguistique et culturelle qui tienne compte à la fois de la diversité des publics, de la variété des contextes et des traditions nationales de pays qui sont désormais aussi les leurs".
Chercheurs, membres associatifs, responsables de tous horizons et de divers pays débattront donc tout au long du séminaire sur les actions à mettre en place pour tenter d’améliorer un état de fait déplorable souvent.
Or, la problématique de la langue et de son apprentissage aux jeunes générations interpelle des questions d’ordre crucial pour le devenir des relations entre le Maroc et sa communauté établie à l’étranger, à savoir la transmission des langues maternelles aux nouvelles générations issues de cette émigration, les relations complexes entre langues et identité, les rapports entre apprentissage des langues et éducation religieuse ou encore la nécessaire diversification de l'offre en ce domaine. D’où une indispensable remise en cause du système actuel.
Source : Bled.ma
Le président le président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), Driss El Yazami, a souligné, jeudi, lors d’une conférence internationale sur le thème "Langues en immigration : mutations et nouveaux enjeux", que les instruments internationaux des droits de l’homme garantissent aux parents le droit de donner à leurs enfants une éducation conforme à leur culture et leur religion.
Pour des centaines de milliers de familles émigrées, a relevé le président du CCME, l’enseignement de la langue arabe est perçu comme le vecteur central du lien avec la terre d’origine et son patrimoine religieux et culturel.
Selon Driss Yazami, "L'émergence de nouvelles générations issues de l'émigration nous interpelle à penser à une offre linguistique et culturelle qui tienne compte à la fois de la diversité des publics, de la variété des contextes et des traditions nationales de pays qui sont désormais aussi les leurs".
«Une offre à même de garantir leur insertion socioprofessionnelle et leur épanouissement personnel ; une offre qui renforce leurs liens avec la terre des ancêtres », a-t-il noté, ajoutant que la responsabilité de l’Etat d’origine, le Maroc, et des Etats des pays de résidence est partagée. Car, selon lui, s’il revient au Maroc de procéder à l’évaluation des politiques menées en la matière et de penser une offre rénové, il est aussi de la responsabilité des Etats partenaires d’adopter des politiques actives et démocratiques de gestion de la diversité ethnoculturelle.
Le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger Mohamed Ameur, a pour sa part mis l’accent sur le respect de la diversité linguistique qui devrait être un principe fondateur dans un monde globalisé dominé par les technologies de l’information.
«Ces dernières sont une réelle opportunité pour promouvoir la diversité linguistique et le dialogue des cultures dans le respect des identités », a-t-il dit.
Face à une très forte demande « culturelle » de la part de la communauté marocaine établie à l’étranger, le ministre a indiqué que le gouvernement a, notamment, entrepris de créer des espaces culturels en partenariat avec les pays d’accueil.
La participation pendant deux jours de chercheurs, de responsables publics nationaux et européens et de nombreux acteurs de la société civile du Maroc et de neuf pays étrangers est destinée à enrichir la réflexion sur la meilleure manière de transmettre les langues maternelles aux nouvelles générations issues de l’émigration, de débattre des relations complexes entre langues et identité et des rapports entre apprentissage des langues et éducation religieuse, ainsi que l’émergence de nombreux nouveaux acteurs privés.
Source : Atlas info
Les participants à une conférence internationale sur le thème "Langues en immigration : mutations et nouveaux enjeux", ont appelé à la mise en œuvre d'une nouvelle offre linguistique et culturelle qui tienne compte de la diversité et des préoccupations des générations issues de l'émigration.
"L'émergence de nouvelles générations issues de l'émigration nous interpelle à penser à une offre linguistique et culturelle qui tienne compte à la fois de la diversité des publics, de la variété des contextes et des traditions nationales de pays qui sont désormais aussi les leurs", a indiqué à cette occasion le président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Driss El Yazami.
"Pour les enfants nés dans l'immigration, il ne peut y avoir d'insertion heureuse dans la société où ils vivent qu'en réussissant bien évidemment un bon parcours scolaire et professionnel, mais aussi en entretenant un rapport positif et apaisé à toutes leurs filiations et appartenances, d'où l'impératif de la mise en place d'une offre rénovée qui garantit leur insertion socioprofessionnelle et leur épanouissement personnel, et renforce leurs liens avec la terre des ancêtres", a-t-il souligné.
Pour le président du CCME, il s'agit de "bâtir sur les acquis accumulés dans le passé pour se projeter dans l'avenir en vue de satisfaire les besoins émergents et légitimes des Marocains résidant à l'étranger, contribuer à leur implication citoyenne active dans leurs pays d'adoption et entretenir et réinventer de manière ouverte et évolutive le lien à la terre d'origine".
A travers cette conférence, le CCME, fidèle aux Hautes Orientations de SM le Roi Mohamed VI, s'acquitte d'une de ses missions centrales d'émettre des avis sur les principales orientations des politiques publiques permettant d'assurer aux MRE le maintien de liens étroits avec leur identité marocaine et notamment celles relatives à l'enseignement des langues, l'éducation religieuse et l'action culturelle, a fait savoir M. El Yazami.
De son côté, le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur a mis l'accent sur l'importance de l'enseignement des langues, en particulier de l'arabe, en tant que moyen d'intégration des MRE dans leurs pays d'accueils et vecteur d'attachement des enfants de cette communauté au patrimoine religieux et culturel de leur pays d'origine.
M. Ameur a, en outre, passé en revue les efforts consentis par son département pour mieux servir les membres de la communauté marocaine à l'étranger dans le domaine de l'éducation et de l'enseignement de la langue arabe et de la culture marocaine, soulignant que le ministère a doté les associations marocaines oeuvrant dans ce domaine de manuels scolaires.
Pour sa part, le secrétaire général du département de l'enseignement scolaire, M. Youssef Belqasmi a indiqué que l'enseignement de la langue arabe et de la culture d'origine aux enfants de la communauté marocaine résidant à l'étranger constitue, non seulement un programme sectoriel ou un plan exécutif des conventions conclues avec les gouvernements des pays d'accueils, mais également un projet pédagogique avec une plate-forme claire et intégrée, qui doit être en connexion permanente avec les mutations et les nouveautés en matière d'apprentissage des langues et d'interaction interculturelle.
Après avoir mis en exergue l'intérêt accordé par le ministère de l'éducation nationale au programme de l'enseignement de la langue arabe et de la culture marocaine aux enfants des MRE, M. Belqasmi a souligné la nécessité de tenir compte de la diversité de cette communauté et d'opter pour une pédagogie interculturelle.
Des chercheurs, des responsables publics nationaux et européens et de nombreux acteurs de la société civile du Maroc et de neuf pays de résidence animeront, à travers leur expérience et leur savoir-faire, les travaux de cette conférence internationale de deux jours, axés sur cette problématique complexe et perçue comme centrale aux yeux des populations émigrées, du gouvernement marocain, des pays de résidence et de leurs sociétés.
Cette conférence se veut un espace de réflexion sur plusieurs problématiques qui sont au coeur des préoccupations de l'émigration marocaine, à savoir la transmission des langues maternelles aux nouvelles générations issues de cette émigration, les relations complexes entre langues et identité, les rapports entre apprentissage des langues et éducation religieuse, la diversification de l'offre en ce domaine avec, notamment, l'émergence de nombreux nouveaux acteurs privés.
Source : MAP
Dina Bensaïd s'est produite dernièrement au Festival des Alizées à Essaouira. Elle prépare actuellement. le Concours international de Porto…Suite
LES parlementaires du Conseil de l'Europe se sont prononcés, hier mercredi, contre une interdiction générale du voile intégral en Europe à l'issue d'un débat sur l'islamisme et l'islamophobie…Suite
En temps de crise, ce sont toujours les immigrés qui trinquent. Les Marocains d'Espagne sont en train de vivre cette réalité. Une récente édition du «Rapport Raxen 2010» du Mouvement contre l'intolérance, présenté à Madrid…Suite
Etudiés pour donner des réponses concrètes aux attentes de tous les Marocains du monde, les Packs Bladi 2010 offrent désormais, une multitude d'avantages bancaires et extrabancaires…Suite
L’Union européenne et les pays d’Afrique du Nord ont mis en place un partenariat pour barrer la route aux migrants du Sud en quête d’avenir. Une stratégie à haut risque, affirme Amnesty International à l’occasion de la sortie de son rapport sur la Libye. Interview.
Pour marquer leur différence sur la scène internationale, les pays européens - dont la Suisse - invoquent régulièrement les valeurs humanistes et le droit. Une référence le plus souvent écornée par des mesures prises à l’encontre des migrants venus d’Afrique et d’Asie.
Année après année, les pays de l’Union européenne (UE), tout comme la Suisse, durcissent leurs politiques à l’égard de ces ressortissants extra-européens, bâtissant, selon les défenseurs des droits de l’Homme, une «forteresse Europe».
En outre, quand les ministres européens et suisses démarchent pour leurs entreprises nationales dans ces pays, ils mettent le plus souvent la sourdine sur les droits humains dans leurs accords de libre-échange ou veillent insuffisamment au respect des clauses en la matière. L’enlèvement des hommes d’affaires Max Göldi et Rachid Hamdani a aussi été le résultat de ces inconséquences, selon Amnesty International.
Revue de détail avec Manon Schick, porte-parole de la branche suisse d’Amnesty international, à l’occasion de la sortie d’un nouveau rapport de l’ONG britannique sur la Libye, un acteur clé dans cette politique migratoire.
swissinfo.ch: En matière de non respect des droits de l’homme, la Libye est-elle au même niveau que les autres pays d’Afrique du Nord ou la situation y est-elle bien pire?
Manon Schick: Nous recensons des violations des droits humains dans l'ensemble des pays d'Afrique du Nord. La Tunisie, l'Algérie et le Maroc ont cependant aboli en pratique la peine de mort et ratifié la Convention sur la protection des réfugiés. La liberté d'expression subit toutefois de graves restrictions dans tous ces pays et la lutte contre le terrorisme est source de graves violations des droits humains, de détentions arbitraires et de procès inéquitables.
Les personnes qui critiquent les autorités font l'objet d'arrestations, de procès inéquitables et de condamnations. A des degrés divers, les pays du Maghreb ont beaucoup de peine à faire la lumière sur les graves violations des droits humains commises par le passé telles que les disparitions forcées. En bref, l'impunité est largement répandue.
swissinfo.ch: Sur le plan des migrations Sud-Nord, quelles conséquences ont ces politiques contraires aux droits humains?
M.S.: Les migrants sont harcelés partout dans ces pays et font l'objet de graves violations des droits humains. Détentions, mauvais traitements, refoulements vers leur pays d'origine voire même la mort sont monnaie courante sur le chemin qui mène vers l'Europe.
La «spécificité» libyenne est de détenir des migrants dans des camps, pour des durées illimitées, sans que l'Union européenne ne réagisse, alors que ce pays n'a même pas ratifié la Convention des réfugiés et que la Libye vient d'expulser le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).
swissinfo.ch: L’Union européenne est engagée dans un partenariat avec ces pays pour contrôler, voire empêcher ces flux migratoires. Cette alliance constitue-t-elle un filet de sécurité pour le respect des droits des migrants?
M.S.: Ce partenariat se fait au mépris de la situation des droits humains qui règne sur place et favorise les violations des droits humains à l'égard des migrants qui tentent de fuir vers l'Europe. L'Europe n'intervient pas avec la rigueur nécessaire de peur de perdre ses alliés qui arrêtent largement le flux migratoire en provenance du Sud. Le coût humain de ces alliances inhumaines est énorme.
swissinfo.ch: La question migratoire pèse-t-elle plus lourd que les intérêts économiques, en particulier pétroliers?
M.S.: Les deux sont d'importance. Prenons l'Italie: elle a réussi à endiguer le flux migratoire qui déferlait sur ses côtes en passant un accord avec la Libye. Mais elle a aussi de très importants échanges commerciaux avec ce pays. Les intérêts tant économiques que migratoires font que l'Italie ferme les yeux sur la situation des droits humains en Libye.
swissinfo.ch: L’enlèvement des deux hommes d’affaires suisses par la Libye peut-il servir d’avertissement aux entreprises occidentales en affaire avec des pays qui violent gravement les droits humains ou la Libye est-elle un cas particulier?
M.S.: Cet exemple montre que l'arbitraire ne s'arrête pas aux frontières d'un pays qui en commet beaucoup et que la situation peut virer d'un jour à l'autre pour n'importe quelle personne dans un tel pays, et ceci indépendamment de sa nationalité. Avec un Etat arbitraire, toute personne peut devenir l'objet d'enjeux politiques, soit internes soit externes. Cela dit, les chances de s'en sortir sont bien plus grandes pour les personnes en provenance du Nord que pour celles du pays même ou du Sud.
swissinfo.ch: La Suisse continue d’affirmer la centralité des droits humains dans sa politique étrangère. Se distingue-t-elle de ses voisins européens?
M.S.: Comme ses voisins, la Suisse tente d'exporter le «problème» migratoire et de repousser les responsabilités vers les autres pays. Comme elle n’a pas de frontières directes avec l'Afrique du Nord, les renvois des «étranger indésirables» se font vers les autres pays qui ont adhéré aux accords de Dublin.
En agissant ainsi, la Suisse ne prend pas en compte la possibilité que ces pays renvoient des personnes persécutées. C'est de l'hypocrisie. On ne peut pas gérer les migrations mondiales en ne tenant compte que de ses intérêts nationaux.
Source : Suisse info
L'artiste peintre marocain Khalid El Bekkay participe, aux côtés d'autres professionnels de l'art d'Espagne et de l'étranger, au Symposium international des Artistes de Noja en Espagne (SINOJA) qui a commencé mercredi dans cette petite mais célèbre localité de Cantabre située dans le nord de l'Espagne sur la côte atlantique.
Le SINOJA, qui célèbre cette année son dixième anniversaire, réunit une douzaine d'artistes peintres et de sculpteurs (six Espagnols et six internationaux), de différents pays et de différentes cultures pour confronter, durant dix jours, leurs diverses visions et expressions de l'art, soulignent les organisateurs.
Le Symposium, qui se tient dans le célèbre palais de Albaicin de Noja, sera l'occasion pour ces professionnels de l'art de partager leurs idées et de renforcer les relations culturelles entre les pays invités. C'est également une passerelle pour rapprocher le public de la culture et de l'art.
Les productions artistiques nées de ce Symposium vont enrichir la collection artistique du SINOJA déjà formée de 228 oeuvres de 124 artistes de 27 pays ayant participé aux neuf précédentes éditions du Symposium.
Cette collection, qui regroupe des toiles, des sculptures, des photographies artistiques, ainsi que des productions vidéo, fera l'objet d'une exposition itinérante actuellement en cours de préparation pour célébrer le dixième anniversaire du SINOJA.
Vivant et travaillant à Barcelone, Khalid El Bekay est considéré par les critiques comme l'un des peintres marocains les plus talentueux.
Né en 1966 à Casablanca, l'artiste au parcours atypique, décroche en 1990 un diplôme à l'Institut supérieur des Beaux-Arts de Tétouan, avant de s'installer à Barcelone où il soutient en 1995 une licence en Beaux-Arts, section gravure.
Très saluées par les critiques, ses oeuvres sont souvent empreintes de formes simples et tranchantes. Le peintre est célèbre aussi pour ses représentations des " tasses de café ", qui sont devenues " sa marque déposée".
Source : MAP
Le cinéaste Mohamed Nadif vient d'achever, à Casablanca, le tournage de son premier long-métrage "Andalousie, mon amour!" (Al Andalous yâ lah'biba !).
Le film tourné essentiellement au nord du Royaume, notamment à Azanti, Oued Laou et Tanger, retrace le parcours d'un chef de village, au nord du Maroc, qui isole une plage déserte, intercepte des barques de clandestins et leur fait croire qu'ils sont en Espagne.
Le chef fait travailler ces immigrés dans une ferme pour son propre compte et se fait passer, ainsi que ses complices, pour des Espagnols. Son leurre va être dévoilé lorsque des clandestins décident de quitter leurs baraquements et d'aller régulariser leur situation au premier village espagnol venu.
Le tournage de ce film qui a bénéficié d'une avance sur recettes d'un montant de quatre millions de dirhams, octroyée par le Centre Cinématographique Marocain, s'est déroulé dans des conditions professionnelles et une ambiance joyeuse et conviviale'', se félicite Mohamed Nadif dans une déclaration à la Map.
Et d'ajouter que ''Andalousie, mon amour !'' est d'abord le fruit d'une rencontre avec Omar Saghi, un jeune scénariste vivant à Paris. '' Il m'a fait lire le premier jet d'un scénario et nous l'avons développé ensemble pour en faire une comédie qui traite d'une façon singulière et intelligente du problème de l'immigration clandestine'', confie-t-il.
Source : MAP
Les ouvriers travaillent jour et nuit pour que tout soit fin prêt lundi prochain, à 9h30, à Argenteuil, dans le Val-d'Oise. Ce jour-là, a appris Libération, François Fillon doit inaugurer une nouvelle mosquée: la mosquée Al-Ihsan. Dotée d’un petit minaret, celle-ci pourra accueillir jusqu’à 2500 fidèles. Située dans le quartier du Val-d’Argent, elle est plus connue, localement, sous le nom de «mosquée Renault», car le bâtiment abritait jadis un ancien garage de la marque au losange.
Matignon a vu les choses en grand: d’après nos informations, 800 invités sont attendus. Le recteur de la mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, prendra la parole, ainsi que Mohammed Moussaoui, le responsable du CFCM (Conseil français du culte musulman). François Fillon prononcera, lui aussi, un discours dans lequel il devrait tenter de rassurer une communauté musulmane échaudée par les dérapages islamophobes occasionnés par le débat sur l’identité nationale, ainsi que par le débat du le niqab. Le ministre de l’Intérieur et du culte, Brice Hortefeux, devrait également assister à cette inauguration: l'islam est la deuxième religion de France.
Forte d’une importante communauté musulmane, Argenteuil - la troisième ville d’Ile-de-France, dirigée par le maire socialiste Philippe Doucet depuis 2008 - compte déjà plusieurs lieux de prières, mais la mosquée Al-Ihsan est le premier bâtiment véritablement conçu et dédié au culte l’islam. Outre une vaste salle de prières, il comportera une école coranique.
En octobre 2005, à la veille des émeutes en banlieue, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, avait effectué une visite controversée à Argenteuil, où il avait dénoncé «les racailles». «On va vous en débarrasser de ces racailles», avait-il lancé à une habitante.
Source : Libération
Evénement immobilier d'envergure, Morocco Property Expo s'affiche comme le rendez-vous incontournable de la promotion immobilière et un espace de rencontres entre les professionnels de l'habitat et les éventuels acquéreurs de biens immobiliers désireux d'investir au Maroc.
Durant les deux jours, les visiteurs du Salon pourront ainsi s'enquérir des nouveautés de l'architecture et de l'urbanisme marocain. Le Salon permettra aussi aux exposants de promouvoir leur offre en matière d'avantages financiers et fonciers, d'exposer d'une manière globale les différentes facettes du secteur immobilier marocain et de répondre aux besoins de la clientèle et des investisseurs nord-américains.
Parallèlement à l'exposition, une série de rencontres riches et variées seront organisées entre les différents promoteurs immobiliers, institutions bancaires, professionnels de l'habitat au Maroc et diaspora marocaine installée en Amérique du Nord désireux d'investir au Maroc.
Ces échanges auront pour but de favoriser les synergies entre les participants et les opérateurs du secteur, à travers des débats portant sur des thèmes liés à l'investissement et à l'immobilier au Maroc, en général, et dans les régions de l'Oriental et du grand Casablanca, en particulier.
Plus de 10.000 visiteurs sont attendus à ce Salon, organisé sous l'égide du ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement de l'espace, en partenariat avec le Groupe Al-Omrane et avec le soutien de l'ambassade du Maroc au Canada et du Consulat général du Royaume du Maroc à Montréal.
Source : MAP
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