La seizième édition du SIEL, Salon International de l'Édition et du Livre, abritera pour la première fois un stand tenu par des Marocains résidant à l'étranger.
Ce stand aura pour mission première de faire connaître au public marocain les œuvres des créateurs et romanciers de l'émigration.
Plusieurs débats sont prévus sur le Maghreb, la Méditerranée et l'Humanité lors du salon qui vise à favoriser la rencontre entre les auteurs et leurs lecteurs dans un lieu unique et convivial.
Organisé à Casablanca du 12 au 21 février 2010, le SIEL bénéficiera également d'une surface plus grande que lors des dernières éditions.
Source : Bladi
Des chercheurs et professionnels de médias spécialisés dans le domaine de la diplomatie ont affirmé, jeudi à Rabat, que la dynamisation de la diplomatie parallèle passe par l'implication des formations politiques, des centres de recherche scientifique et des Ongs actives dans le domaine de la diplomatie et des relations internationales dans l'élaboration d'orientations et initiatives ayant trait à la politique étrangère du Maroc.
Les participants à un colloque initié par "Le Centre marocain de la diplomatie parallèle et du dialogue des civilisations", sur le thème "Le développement de la diplomatie parallèle, un pari stratégique", ont indiqué que la gestion de la politique étrangère est une question nationale par excellence, vu qu'elle constitue la base du traitement des questions relatives aux relations étrangères.
Ils ont appelé, dans ce contexte, à la nécessité d'engager un débat national franc et approfondi sur la gestion des décisions dans la politique étrangère nationale, de façon à jeter la lumière sur les étapes et les canaux de prise de décision, ainsi que sur le rôle des acteurs et intervenants, pour permettre aux parties concernées d'être au fait du rendement de la diplomatie marocaine en général.
Plusieurs intervenants ont mis en exergue le contenu du discours prononcé par SM le Roi Mohammed VI à l'occasion du 34è anniversaire de la Marche Verte, où le Souverain avait réaffirmé l'importance de la dynamisation de la diplomatie officielle et parallèle pour défendre l'intégrité territoriale du Maroc et les droits et intérêts de la Nation.
Dans ce sens, le directeur du centre, M. Abdelfettah Belamchi a indiqué que la dynamisation de la diplomatie parallèle requiert une approche globale bien définie, basée sur une nouvelle stratégie basée sur une dimension pratique et une autre institutionnelle.
Les participants ont recommandé la mise en place d'un conseil national de la diplomatie parallèle et une direction spécialisée au niveau du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération.
M. Belamchi a souligné l'importance d'examiner d'autres possibilités pour dynamiser le rôle des différents acteurs de la politique étrangère marocaine et les canaux qu'il convient d'utiliser au service des intérêts suprêmes de la Nation, et à leur tête la question du Sahara marocain.
De son côté, M. Driss Aissaoui, journaliste spécialiste des questions diplomatiques a souligné la nécessité de rechercher de nouveaux mécanismes permettant à la diplomatie parallèle de jouer un rôle plus important concernant les questions nationales.
Il a également appelé à la dynamisation de la diplomatie parallèle des partis politiques, du Parlement, des médias, des associations des MRE et des établissements économiques.
Cette rencontre a notamment porté sur "Le rôle des médias et de la communication dans l'accompagnement de la diplomatie parallèle", "La diplomatie parallèle et la contribution des centres de recherche à la réflexion à la politique étrangère", "L'investissement de la diplomatie numérique", "La démocratie et la politique étrangère ", et "L'administration diplomatique et la gestion du dossier du Sahara".
Source : MAP
Le président de la République a beau faire, son conseiller spécial, Henri Guaino, a beau dire, le débat sur l'identité nationale échappe à ses promoteurs. Ou plutôt, il revient invariablement à ce qui en constituait le sujet implicite, mais inassumé : la place de l'immigration en France, et, plus précisément, celle des musulmans. Avec un abcès de fixation, qui est à la France ce que les minarets ont été aux Suisses : la burqa, ce voile intégral porté par un ou deux milliers de femmes.
Ainsi, mercredi 23 décembre, Nicolas Sarkozy s'est employé à calmer les esprits. Il a invité le ministre de l'immigration, Eric Besson, à "expliquer ", "éclairer", bref faire preuve de pédagogie. Et il a reçu le président du Conseil français du culte musulman, Mohammed Moussaoui, pour tenter d'apaiser l'incompréhension et l'inquiétude croissantes de la communauté musulmane. Quant à M. Guaino, il a appelé à "élever et élargir" le débat et à ne pas le réduire à la question religieuse.
C'est, pour l'instant du moins, peine perdue. En dépit du malaise et des réserves d'une partie de la droite, il ne se passe pas une semaine sans dérapage verbal - tel jour, d'une ministre (Nadine Morano), tel autre, d'un ancien ministre (Pascal Clément) - ressemblant comme deux gouttes d'eau aux propos qui étaient hier l'apanage du Front national.
C'est inévitable, dès lors que ce débat, et en particulier celui sur le port de la burqa, est devenu un enjeu tactique au sein de la droite. Nicolas Sarkozy s'était exprimé le premier, le 20 juin à Versailles, devant le Congrès. "La burqa ne sera pas la bienvenue sur le territoire de la République", ce n'est "pas un problème religieux", mais "de liberté et de dignité de la femme", avait-il martelé.
Les parlementaires avaient pris le relais, début juillet, en créant une mission parlementaire, pluraliste et présidée par le communiste André Gerin. Mais le président du groupe UMP , Jean-François Copé, avait alors pris date en se prononçant pour une "loi d'interdiction". Sans attendre le rapport de la mission, prévu en janvier, et conscient qu'il exprime le sentiment majoritaire à l'UMP, il vient d'annoncer son intention d'accélérer le mouvement et de déposer très rapidement une proposition de loi en ce sens, au grand dam du chef de l'Etat, qui a souhaité que les parlementaires terminent d'abord leur mission.
Bref, le débat pour ou contre l'interdiction de la burqa est devenu un piège, sur l'air du "Plus ferme, laïc et républicain que moi, tu meurs !". Il sera bien difficile à la droite, et malheureusement au pays, de s'en extirper.
Source : Le Monde
Les femmes au Maroc peuvent profiter de l'expertise dans le développement acquise par leurs soeurs expatriées, selon les participants à un récent forum qui s'est tenu à Marrakech.
Selon les participants à un récent forum, les marocaines vivant à l'étranger devraient aider leurs compatriotes féminines au Maroc en partageant leurs connaissances.
Quelque 400 délégués venues de 20 pays se sont rendus à ce forum à Marrakech pour débattre de la manière dont les marocaines expatriées peuvent, tout en s'intégrant pour le mieux dans leurs pays d'accueil, continuer à soutenir les efforts de développement entrepris dans leur pays natal.
"Les femmes MRE ne vont pas toutes revenir au Maroc. Mais, il faut qu'elles restent attachées à ce pays tout en s'intégrant dans leur pays d'accueil", dit Yasmime Abd al-Fadel, qui habite au Canada tout en oeuvrant pour aider son pays d'origine.
"Personnellement, je me sens et marocaine et canadienne", a ajouté Fadel à l'attention des participants à ce forum de deux jours, qui en est à sa seconde édition et qui s'est achevé le 20 décembre.
L'objectif de ce forum, intitulé féminisation de la migration: dynamiques internationales et spécificités marocaines, "était de préparer les femmes candidates à l'immigration et d'aider celles qui ont des projets de développement au Maroc.
De nombreux participants au forum ont recommandé la création d'un centre qui, selon eux, permettrait aux femmes - au Maroc comme à l'étranger- de partager leurs connaissances et qui faciliterait la création d'un forum en direction des jeunes migrantes.
"Les réseaux de communication entre les migrantes et les femmes qui vivent encore dans le pays devraient aussi se développer, de telle façon que les expatriés puissent transmettre leur expertise", déclare Fadel.
Les participants ont appelé également à mettre en place un espace rassemblant de toutes les investisseurs et les politiques marocaines d'ici et d'ailleurs. Elles veulent aussi la création d'une base de données concernant la situation des migrantes marocaines dans leurs pays d'accueil.
Les marocaines vivant à l'étranger "demeurent souvent traitées avec des visions stéréotypées", a dit Nouzha Skelli, Ministre marocaine du Développement Social, lors de cette assemblée.
"cette migration s'est diversifiée, et concerne des migrantes à statuts divers et ayant des besoins et attentes diversifiés", a-t-elle ajouté. Elle encourage les marocaines expatriées à s'impliquer davantage dans les recherches, les études, les observations et les analyses.
"il s'avère désormais indispensable de changer l'image stéréotypée qu'ont les MRE sur la mère-patrie et vice-versa", a dit Driss El Yazami, président du Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger.
"Cela passe en premier lieu par l'accompagnement médiatique des actions menées par la communauté marocaine établie à l'étranger ainsi que par les associations de la société civile au Maroc" ajoute-t-il.
Yazami se félicite de la mise en œuvre des recommandations de la première édition., qui, dit-il, a mené à la mise en place d' un dispositif d'assistance juridique en faveur des femmes marocaines en situation de vulnérabilité à l'étranger et d'une aide spécifique au profit des femmes émigrées dans les pays du Golfe.
Source : Maghribia
Après «Free» la veille, l'opérateur de télécommunications français «SFR» a annoncé, mercredi 23 décembre, le lancement d'une offre d'appels illimités gratuits vers les lignes fixes au Maroc, à partir du 1er janvier 2010. Cette offre s'adresse à tous les clients du forfait Neufbox de SFR bénéficiant du téléphone illimité, en Fibre et ADSL, qu'ils soient dégroupés ou non, indique l'opérateur.
Les clients actuels bénéficient automatiquement dès le 1er janvier 2010 de cette offre, sans démarche à réaliser, ajoute la même source.
SFR garantit les appels illimités vers les lignes fixes au Maroc (hors numéros à mobilité restreinte de Wana) pour au moins deux ans à compter du 1er janvier 2010.
Mardi, l'opérateur français «Free» avait été le premier à inclure les appels illimités vers les postes fixes au Maroc dans son forfait triple-play "Freebox".
"Free" avait précisé que cette offre est garantie pour au moins un an, mais elle est conditionnée par la validation par les abonnés des nouvelles Conditions Générales de Vente (CGV) disponibles dans leurs consoles de gestion.
Ces CGV comprennent une nouvelle grille tarifaire pour les appels à destination du mobile au Maroc, en hausse de 0,10 euros la minute par rapport au tarif en cours.
Source : La Vie eco
Française de parents issus de l'émigration, Ourdia Sadoudi dirige l'Humaniste organisation pour la mixité et l'égalité. A 29 ans, la jeune militante a fait de son association une porte de salut pour les jeunes filles ayant des problèmes familiaux. Mariages forcés et privation de liberté sont entre autres sujets que maîtrise Ouardia, rencontrée au colloque Marocaines d'ici et d'ailleurs.
Ouardia Sadoudi est née en France de parents maroco-algériens naturalisés Français. A Val de Marne, en région parisienne, elle exerce le métier de professeur d'éducation populaire. Une carrière dans laquelle, elle épouse le militantisme associatif avant de créer en 2006, l'Humaniste organisation pour la mixité et l'égalité (Home).
La même année, appuyée par les quinze membres de Home, toutes des jeunes filles de 22 à 35 ans, elle ouvre une maison de relais à Val de Marne. Son rôle: accueillir les jeunes filles victimes de mariage forcé, d'échec scolaire, de privation de liberté.
Elles sont subsahariennes, Marocaines ou Algériennes précise Ouardia Sadoudi selon laquelle, "les jeunes filles victimes de mariage forcé sont en fait victimes de leur double culture". Poursuivant, la jeune Ouardia affirme que "l'année dernière l'association a accueilli 88 filles dont 30 Marocaines parmi lesquelles 10 étaient victimes de mariage forcé".
Afin de les assister, Home n'offre pas qu'un toit à ces filles fuyant la prison familiale, mais "elle fait aussi de la médiation afin d'aider ces jeunes à renouer avec leurs parents."
Une tâche qui n'est pas toujours facile, selon Ouardia Sadoudi, qui ne manque pas de soulever l'attitude des parents "qui sont sur la défensive dans la plupart des cas". Cependant, "un cas sur deux des médiations familiales aboutit à une réconciliation", précise la présidente de Home.
Derrière cette réussite de la médiation se cache tout de même, un cercle d'avocats, de psychologues entre autres. Mais les spécialistes au sein de Home ont aussi pour tâche d'accompagner des jeunes filles moralement désorientées.
Néanmoins, Home est une association qui regroupe des volontaires et de fait n'a pas toujours les moyens de subvenir à ses besoins.
Animée par le désir d'aider davantage, Ouardia était présente au colloque Marocaines d'ici et d'ailleurs tenu les 18 et 19 décembre à Marrakech afin de nouer des partenariats avec d'autres associations.
Elle a comme projet d'organiser des séjours "de rupture ou de remotivation" au Maroc et au Sénégal pour les jeunes filles qu'accueille son association. Entre autres projets de la jeune militante pour 2010: " un stage de coaching et de remobilisation à l'emploi et la mise sur pied d'un kit d'informations sur les formes de violences...
Source : Aufait
Depuis mardi, le débat sur le voile intégral divise la majorité présidentielle. Coup médiatique, coup de gueule... A quelques heures des vacances parlementaires, les esprits s'échauffent à l'UMP.
Alors que les activités parlementaires sont suspendues mercredi pour les fêtes de fin d'année, l'UMP semble vouloir jouer les prolongations. En l'espace de 24 heures, le débat sur la burqa a provoqué de nombreux remous au sein de la majorité présidentielle. Et ce alors que plusieurs voix discordantes s'étaient déjà élevées à droite pour protester contre le débat sur l'identité nationale lancé par Eric Besson.
Tout a commencé mardi par une surprise de taille, signée Jean-François Copé. Le patron des députés UMP, apparemment très pressé d'avancer sur le dossier «burqa», annonçait le dépôt en janvier d'une proposition de loi interdisant le port du voile intégral dans l'espace public.
Une sortie qui a fait grincer beaucoup de dents dans les rangs de l'UMP. Car Copé grille ainsi la priorité à la mission parlementaire sur le sujet. Constituée de députés de tous bords, elle doit rendre ses conclusions fin janvier. Mais le chef du groupe UMP a aussi pris de vitesse son propre parti, qui devait transmettre, courant janvier, sa position officielle à la mission.
Piqué au vif, le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, a immédiatement réagi, jugeant l'initiative du député-maire de Meaux «prématurée» par rapport aux conclusions de la mission parlementaire. Le porte-parole du gouvernement Luc Chatel a quant à lui pris ses distances avec la démarche de Jean-François Copé, en expliquant que l'«on ne peut pas demander à la fois au Parlement d'occuper l'espace et ne pas accepter qu'il y ait un débat».
La majorité est largement acquise à l'idée de légiférer pour interdire totale du port du voile intégral, même si un débat persiste toujours sur la prohibition de la burqa dans la rue. Mais certains élus UMP ont toutefois exprimé leur désaccord vis-à-vis d'une loi, lors de la réunion de groupe, mardi, dans la salle Colbert du Palais Bourbon. A l'image de Jean Bardet, député du Val d'Oise, qui n'a pas caché son agacement, redoutant qu'avec une tel texte, les femmes concernées «n'aient plus du tout le droit de sortir dans la rue».
Nouveau «clash»
C'est au cours de cette même réunion à huis clos du groupe majoritaire à l'Assemblée que le débat a dérapé. Selon plusieurs participants, Pascal Clément, député de la Loire, aurait déplacé le thème de la discussion et évoqué la question des minarets, en déclarant : «Le jour où il y aura autant de minarets que de cathédrales en France, ça ne sera plus la France».
Un discours que n'a pas apprécié Nora Berra. La secrétaire d'Etat aux Aînés a claqué la porte de la réunion, suivie par deux de ses homologues, Nathalie Kosciusko-Morizet et Martin Hirsch. Jugeant les propos de Pascal Clément «insupportables», Nora Berra s'est émue du fait «qu'un ancien garde des Sceaux tienne ces propos anti-laïcs dans une enceinte symbole de la République». Et en a profité pour se prononcer «a priori contre» la loi interdisant le port de la burqa.
Si ce nouveau «clash» n'a pas été officiellement évoqué lors du conseil des ministres de mercredi matin, les réactions ont été nombreuses au sein de l'UMP. Le Haut commissaire aux Solidarités actives Martin Hirsch s'est exprimé sur le sujet sur le perron de l'Elysée : «Je trouve qu'il y a des limites. Il faut faire un peu attention sur ces sujets ». Et d'ajouter: «Plutôt que d'attiser les peurs, il faut se projeter dans des choses qui mobilisent les gens».
Paascal Clément, quant à lui, dément formellement avoir formulé la petite phrase qui a mis le feu aux poudres. L'ancien garde des Sceaux a toutefois reconnu sur France 3 avoir parlé de minarets, sans se prononcer pour une interdiction de ceux-ci en France. «Ils doivent s'inscrire dans un code de l'urbanisme qui effectivement s'appuie sur l'histoire et sur notre identité culturelle. Nora Berra a traduit ça par cette phrase qu'elle a inventée et qu'elle m'attribue», a-t-il expliqué.
Avant d'aller plus loin : dans un communiqué diffusé mercredi, Pascal Clément reproche à Nora Berra, candidate aux régionales dans le Rhône, de «chercher la publicité sur le dos d'un ami politique». Ambiance à trois mois d'un scrutin majeur pour l'UMP.
Et cette nouvelle polémique n'a pas fini de faire parler. Sortant d'une rencontre avec Nicolas Sarkozy à l'Elysée, le président du Conseil français du culte musulman Mohammed Moussaoui a réagi mercredi après-midi en déplorant les «dérapages» survenus lors du débat sur le port du voile intégral, estimant qu'ils peuvent « contribuer à un sentiment d'incompréhension et d'inquiétude chez les musulmans de France». Avant de préciser qu'il avait obtenu des «engagements fermes du président de la République à ne pas tolérer la stigmatisation de l'Islam».
Source : Le Figaro
Le ministre des affaires étrangères et de la coopération, M. Taïb Fassi Fihri, a affirmé que le rapprochement des services consulaires et sociaux des membres de la communauté marocaine résidant à l'étranger constitue l'une des priorités de son département, en application des Hautes orientations royales.
Répondant à une question orale du groupe de l'Union constitutionnelle (UC) à la Chambre des représentants sur la diplomatie de proximité, M. Fassi Fihri a précisé qu'il a été procédé, dans ce sens, à la restructuration et la réorganisation de la carte consulaire sur la base d'un ensemble de critères ayant trait à l'accompagnement du développement démographique des membres de la communauté, au rapprochement de l'administration des citoyens, au principe d'équilibre entre les consulats et à la satisfaction des besoins des citoyens et du tissu associatif, en plus de la prise en considération des budgets affectés.
En application de ces critères, il a été procédé à l'ouverture, depuis 2008, de six nouveaux consulats dans les villes d'Istanbul, Orly, Tarragone, Bilbao, Vérone et Dubaï, a fait savoir le ministre, ajoutant que l'ouverture du nouveau consulat général à Vérone a engendré une réflexion sur une nouvelle répartition géographique de l'action consulaire des centres consulaires œuvrant sur la territoire italien. C'est dans ce cadre qu'une réflexion est engagée pour le transfert du consulat général actuel de Bologne à Florence, a-t-il dit.
Le ministre a souligné que cette orientation s'assigne notamment pour objectif d'alléger la pression démographique que connaissait le consulat général à Bologne et ce, après le nouveau découpage qui a divisé la région de Veneto et la région de Veroli-Venise-Julia en deux parties, dont le côté nord a été rattaché à Vérone alors que la partie sud relève de Florence qui se trouve à 106 km de Bologne.
Ce découpage consulaire ne se limite pas seulement à la région nord de l'Italie mais concerne l'ensemble du territoire italien où se trouvent six consulats généraux, sachant que, selon l'ancien découpage, quatre consulats se concentraient au nord de l'Italie, a encore expliqué M. Fassi Fihri, relevant que le siège actuel du consulat à Bologne connaît des problèmes liés à son emplacement et à son environnement.
Le ministre a de même souligné que son département mène actuellement une réflexion et effectue une évaluation exhaustive qui tiennent compte, avant tout, des intérêts des membres de la communauté marocaine à l'étranger et de leurs aspirations.
Source : MAP
Le Conseil français du culte musulman déplore les "dérapages" survenus notamment dans le débat sur le port du voile intégral, estimant qu'ils peuvent "contribuer à un sentiment d'incompréhension et d'inquiétude chez les musulmans de France", a déclaré mercredi Mohammed Moussaoui, le président du CFCM, à l'issue de sa rencontre avec Nicolas Sarkozy à l'Elysée.
Evoquant le débat sur le voile intégral, "le CFCM déplore ces dérapages qui peuvent contribuer à un sentiment d'incompréhension et d'inquiétude chez les musulmans de France", a dit M. Moussaoui.
Mercredi matin, la secrétaire d'Etat aux Aînés Nora Berra a confirmé avoir claqué la porte d'une réunion du groupe UMP la veille à l'Assemblée, suite à des propos sur les minarets attribués au député Pascal Clément pendant des discussions sur le port du voile intégral. Elle s'est par ailleurs prononcée "a priori contre" une loi destinée à interdire cette pratique en France.
M. Sarkozy "nous a rassuré", a poursuivi M. Moussaoui, ajoutant que le chef de l'Etat lui avait assuré "qu'il ferait tout pour que les citoyens de confession musulmane soient considérés comme tous les autres citoyens".
Le chef de l'Etat "a également souhaité que sur les débats actuels sur l'identité nationale, le Conseil français du culte musulman soit associé et qu'il ferait tout pour que ce débat reste serein, paisible et non stigmatisant pour les musulmans. Il y a eu des engagements fermes du président de la République à ne pas laisser à ne pas tolérer la stigmatisation de l'islam et des musulmans de France", a-t-il rapporté.
Le CFCM s'est engagé, lors de son audition devant la mission d'information sur le port du voile intégral, à oeuvrer "pour faire reculer cette pratique sur le territoire national" tout en émettant des "réserves" sur la nécessité de légiférer, a souligné M. Moussaoui.
Selon lui, M. Sarkozy souhaite donner un "signal fort au début de l'année pour les musulmans de France" en envisageant un déplacement dans un cimetière de soldats musulmans tombés pour la France.
Par ailleurs, le président du CFCM a évoqué avec le chef de l'Etat la "possibilité de demander une mission d'information sur l'islamophobie". M. Sarkozy "n'est pas contre", a-t-il précisé. AP
Source : Le Nouvel Observateur
Le dossier de la politique d'asile et d'immigration continue de remuer l'actualité belge dans la mesure où le processus de dépôts de dossiers par les sans papiers auprès de l'Office des étrangers vient d'être clôturé.
Le dossier de la politique d'asile et d'immigration continue de remuer l'actualité belge dans la mesure où le processus de dépôts de dossiers par les sans papiers auprès de l'Office des étrangers vient d'être clôturé.
Le processus de dépôt de dossier, unique et limité dans le temps (15 septembre-15 décembre), est le résultat d'un accord auquel est parvenu en juillet dernier, le gouvernement de Herman Van Rompuy II, déterminé à répondre définitivement à la question épineuse de l'immigration clandestine sur le sol belge.
Cette situation, qui envenimait depuis 2000 le climat politique et surtout socio-économique du pays à cause des coalitions gouvernementales divergentes qui se sont succédées, avait une lenteur manifeste dans la résolution de ce problème délicat.
Il a fallu attendre le 30 décembre 2008 et la nomination de M. Herman Van Rompuy à la tête de l'exécutif, pour que la régularisation des milliers de personnes en séjour illégal en Belgique soit inscrite au registre des priorités politiques.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Le nouveau Premier ministre, aujourd'hui premier président permanent du Conseil de l'Union européenne, avait tenu sa promesse dès la prise de ses fonctions en janvier 2009 et relevé le défi juste après les résultats des élections régionales belges de juin dernier.
Il est parvenu à boucler, haut la main, le dossier en trouvant un accord auquel adhère son équipe et qui fixe des critères rigoureux auxquels doivent répondre les immigrés candidats à la régularisation.
Premier du genre, l'accord rendu public le 21 juillet dernier, n'est pas une circulaire ministérielle controversée encore moins un texte législatif, mais plutôt une sorte "d'instructions" qui, tout en envisageant une clause humanitaire, tient à dicter cependant des conditions claires et objectives aux quelque 150.000 personnes en attente du sésame: un titre de séjour viable.
Mais pour cela, les sans papiers doivent prouver cinq ans de présence en Belgique, un ancrage local ou professionnel durable, la connaissance d'une des langues nationales, notamment le français et le néerlandais, l'existence d'un contrat de travail à durée déterminée ou indéterminée et, chose anachronique, un séjour légal obtenu avant mars 2008.
Dans le fond, l'accord n'apportait rien de nouveau. La Belgique avait décide de poursuivre sa politique, telle qu'elle a été menée depuis des années à savoir un traitement au cas par cas, un mode de régularisation individuelle fondé sur la base de la loi relatif à l'asile.
C'est ainsi que l'accord "judicieux" qui a pour but, explique-t-on, de soulager les sans papiers, délègue sous la supervision du secrétariat d'Etat chargé de la politique d'asile et des migrations, à l'Office des étrangers en collaboration avec les communes, le pouvoir d'examiner et de juger de la recevabilité des demandes individuelles de régularisation.
Cette opération qui prévoit de régulariser, selon des sources concordantes, soit 20.000 ou 50.000 personnes, n'a pas mis fin à la colère des sans papiers qui "frustrés", disent avoir été "insuffisamment informés" de la procédure à suivre. Cela n'a pas empêché, non plus, côté des autorités belges, de faire évacuer de façon "spectaculaire", par des opérations successives des bâtiments occupés par les sans papiers, d'envoyer une circulaire aux parquets et services de police du pays, pour enquêter et sanctionner les "mariages blancs", et de lancer en région flamande la décision pour les nouveaux candidats à l'immigration, l'obligation de suivre des cours d'intégration.
Pourtant, une étude récemment publiée par une université bruxelloise, atteste qu'une régularisation des sans papiers, ceux qui sont hautement qualifiés en l'occurrence, constituerait un bonus pour l'économie belge. "Invoquer des arguments économiques pour ne pas régulariser les sans-papiers", est une thèse complètement erronée, selon cette étude qui qualifie de "simplement idéologiques" les véritables arguments.
Source : MAP
Le 16ème Salon International de l'édition et du livre (SIEL) de Casablanca sera placé sous le sceau de la qualité et constituera une valeur ajoutée aux éditions précédentes, a indiqué mardi M. Bensalem Himmich, ministre de la Culture.
Intervenant lors de la séance des questions orales à la Chambre des Conseillers, M. Himmich a indiqué que la prochaine édition du SIEL sera marquée par la participation des Marocains résidant à l'étranger avec un stand distinct.
La surface du salon sera plus grande, les participants seront de haut niveau, notamment d'Europe, et la programmation riche et diversifiée avec des débats sur des thèmes relatifs au Maghreb, à la Méditerranée et à l'humanité, a fait savoir le ministre.
Il a par ailleurs appelé à la mise en place de mécanismes incitant les jeunes à la lecture.
Source : MAP
La société civile joue un rôle de premier plan dans la sensibilisation au phénomène migratoire ainsi qu'en matière de consolidation des droits humains, ont souligné, mardi à Rabat, les participants à un atelier sur "la réflexion sur le rôle de la société civile dans le traitement de la question migratoire".
Le président de l'association marocaine d'études et de recherches sur les migrations (AMERM), M. Mohamed Khachani a indiqué qu'un nombre de plus en plus important d'associations ont comme centre d'intérêt la migration comme en témoigne les conclusions de l'enquête menée par l'AMERM qui a porté sur un échantillon d'une trentaine d'associations sélectionnées sur la base de critères géographiques et de l'intérêt porté à la question migratoire.
Le tissu associatif marocain, qui compte 40.000 ONGs, est l'un des plus dynamiques du pourtour méditerranéen, a-t-il ajouté.
M. Khachani a indiqué que le Maroc est un pays d'émigration (près de 3,5 millions de Marocains vivent à l'étranger), de transit (10.000 à 15.000 migrants subsahariens y vivent) et aussi un pays d'immigration (60.000 étrangers y résident régulièrement).
Près de 80 pc des ONGs ont été créées dans les années 2000, 25 pc dans les années 90 et le reste entre les années 70 et 80, ce qui dénote d'un accompagnement de la société civile à l'importance croissante prise par la question migratoire durant la dernière décennie, a-t-il noté.
Il a, en outre, affirmé que plusieurs associations mènent des activités de droits humains et de plaidoyer en assurant notamment le suivi de la situation des migrants clandestins et de la législation sur la migration et en participant aux manifestations de soutien aux migrants subsahariens.
Les autres intervenants ont souligné la nécessité de développer la diplomatie humanitaire pour promouvoir les principes et les valeurs humanitaires et consolider les droits humains afin de répondre aux attentes des catégories précaires, plaidant pour la coordination entre les différents acteurs afin de conclure des partenariats dans le but d'échanger les données dans le domaine de l'immigration.
Organisé par l'AMERM et la fédération internationale des sociétés de la Croix Rouge et du Croissant Rouge en partenariat avec la Faculté des sciences juridiques, économiques et social (Agdal), le Croissant Rouge Marocain et la Commission européenne, cet atelier a été marqué par la projection d'un film en dialecte marocain mettant en scène des étudiants africains résidant au Maroc.
Source : MAP
Les Marocains résidant en Espagne constituent la première communauté étrangère hors Union européenne (UE) affiliée à la sécurité sociale avec 226.594 personnes à fin novembre, selon des données rendues publiques mardi par le ministère espagnol du Travail et de l'Immigration.
Les travailleurs Equatoriens occupent la deuxième place avec 189.063 personnes, suivi des Colombiens (118.358), ajoute la même source dans un communiqué.
Les Roumains sont le premier collectif étranger d'un pays européen par nombre d'affiliés à la sécurité sociale avec 279.978 personnes, suivis des Italiens (61.66) et des Portugais (60.780).
Le ministère espagnol fait savoir que le nombre d'immigrés résidant en Espagne affiliés à la sécurité sociale a reculé de 28.954 personnes en novembre, accusant ainsi sa quatrième baisse consécutive.
Le total des immigrés cotisant à la sécurité sociale s'établit actuellement à 1.863.344 de personnes, dont 1.189.358 sont originaires de pays extra-communautaires, alors que le reste proviennent de pays de l'UE.
La même source relève que 43 pc du total des immigrés cotisant à la sécurité sociale se concentre dans les régions de Madrid et de la Catalogne.
Les travailleurs immigrés en Espagne sont la principale victime de la hausse vertigineuse du taux de chômage enregistrée en Espagne depuis le début, fin 2008, de la crise économique que traverse le pays.
Source : MAP
L'émigration marocaine en Afrique subsaharienne est presque insignifiante comparée à celle en Europe qui accueille 80% des émigrés marocains dans le monde. Cet article, c'est surtout les témoignages de 3 femmes marocaines installées au Sénégal et au Gabon. Si pour bon nombre d'émigrées marocaines l'exil a été du pain béni pour d'autres, l'exil les a entraîné dans un tourbillon de déboires.
Au Maroc, on parle très peu de ces émigrées marocaines en Afrique subsaharienne. Pourtant, les pays de cette zone de l'Afrique ont constitué les premières destinations de l'émigration marocaine. Cette diaspora est installée un peu partout mais particulièrement en Afrique de l'Ouest. Selon des statistiques du Ministère des Affaires Etrangères datant de 2008, le Sénégal et la Côte d'Ivoire accueillent la plus forte communauté de marocains expatriés dans cette région: respectivement 1900 et 1971 marocains.
Les raisons de cet exil sont diverses. Pour Assatah Fatiha Ndiaye, c'était surtout pour aller retrouver son mari sénégalais qu'elle avait rencontré des années plus tôt dans son Maroc natal. De femme au foyer, elle est passée à commerçante pour devenir la présidente de l'Association des femmes marocaines du Sénégal. Cette ascension sociale est pour elle tout à fait logique dans la mesure où au Sénégal, elle se sent chez elle.
"Cela fait maintenant 25 ans que je suis installée au Sénégal. J'y suis allée pour rejoindre mon mari et par la suite, j'ai commencé à faire mon propre commerce. Ici, je me sens chez moi: il y a la paix, la sécurité, les affaires marchent très bien et nous avons les mêmes droits que les femmes sénégalaises. C'est tout ce qu'il me faut pour être heureuse".
Assatah Fatiha Ndiaye
Dans un tout autre univers, celui de l'environnement, Touria Dafrallah, ancienne fonctionnaire du ministère des Energies et des Mines, a elle choisi il y a 4 ans, de quitter le Maroc et de s'installer au pays de la Téranga (hospitalité en wolof, dialecte le plus parlé au Sénégal). Depuis 2005 donc, elle travaille comme coordinatrice de recherche pour le Programme environnement et développement du tiers-monde. De son propre aveu, elle est partie au Sénégal de son plein gré et n'échangerait pour rien au monde, sa place actuelle.
"Je suis partie de plein gré, à la recherche d'un épanouissement personnel et professionnel. Je n'ai rien à envier aux Marocaines établies en Europe ou ailleurs. Je suis ici chez moi: à partir de mon plateau de Dakar, j'interagis avec le monde entier et puis je gagne assez bien ma vie malgré la cherté de la vie à Dakar. Mais à mon avis, le Sénégal reste et restera un pays d'accueil où les gens peuvent s'épanouir économiquement et socialement".
Touria Dafrallah
A plusieurs centaines de kilomètres de la capitale sénégalaise, au coeur de l'Afrique, près de 800 Marocains ont élu domicile au Gabon. C'est le cas d'Amina Farhane, présidente du Forum des Marocains du Gabon (FMG).
Au départ, c'était juste pour rendre visite à sa sœur mariée à un Gabonais et résidente depuis plusieurs années. Elle finit par y poursuivre des études en littérature, y travaille dans l'import-export et ouvre par la suite, une école.
Le Gabon, c'est son pays d'adoption et au fil des années, elle a fini par impliquer dans le quotidien des familles gabonaises.
"Je suis installée au Gabon depuis une vingtaine d'années maintenant. Je suis complètement intégrée: je fréquente autant que possible les familles gabonaises, je partage à la fois leurs joies et leurs peines car je me sens autant Gabonaise qu'elles'".
Amina Farhane
Pourtant, loin de ces success stories, d'autres marocaines se battent pour sortir de la précarité.
Déboires
"Il y a énormément de femmes marocaines qui vivent dans des situations très difficiles. Non seulement les coutumes et les croyances sont différentes mais la situation administrative est très compliquée: le titre de séjour (équivalent de la carte de séjour pour les étrangers au Maroc) renouvelable tous les deux ans, est de plus en plus difficile à obtenir. Et à cela, il faut ajouter que bon nombre de femmes se font berner: les hommes leurs font des promesses qu'ils ne tiennent pas . Les femmes se retrouvent dans la rue avec leurs enfants". selon Amina Farhane, présidente du (FMG)
Mme Ndiaye nous explique qu'au Sénégal aussi, certaines Marocaines ont la vie dure :
"Il s'agit surtout de Marocaines résidentes dans les régions les plus reculées du Sénégal, comme Tambacounda. Le climat est très aride et le commerce y est difficile", précise Mme Ndiaye.
Solidarité féminine
Pour ces femmes qui ne peuvent pas revenir au Maroc surtout du fait qu'elles ont des enfants, c'est souvent la solidarité de la communauté qui leur permet d'espérer une vie meilleure, avec un emploi et un nouveau logement.
"Ce sont des pays de droit mais les procédures judiciaires sont beaucoup trop longues. C'est à la communauté de faire un effort de solidarité pour ne pas abandonner nos soeurs", explique Amina Farhane.
Source : Aufait
La communauté marocaine de la Grande Région de Québec a tenu, dimanche, son Assemblée Générale en vue de constituer son Conseil d'administration au sein du Congrès Marocain du Canada (CMC).
Les participants ont retenu les candidats aux cinq postes d'administrateurs du CMC- Section Québec, apprend-on auprès de Mohamed Khallad, officier des élections du Groupe de Travail Maroc-Canada pour la province du Québec.
Le Congrès Marocain du Canada, section Grand Montréal, avait organisé, la semaine dernière, des élections pour la constitution de son Conseil d'administration.
A l'issue de l'Assemblée générale constitutive, les votants ont élu les 17 membres du conseil parmi 62 candidats.
Le Congrès Marocain du Canada est une structure fédérée de la communauté marocaine au Canada dont l'objectif est de "défendre de manière unifiée et efficace les intérêts de la communauté marocaine au Canada en fournissant l'appui nécessaire au mouvement associatif au Canada et en favorisant la promotion de l'identité culturelle marocaine dans sa richesse et sa diversité, la défense des droits des personnes originaires du Maroc aussi bien dans le pays d'accueil que dans le pays d'origine, et en renforçant les liens économiques et socioculturels entre le Maroc et le Canada".
La charte prévoit un conseil d'administration composé de 25 délégués qui représenteront 10 régions principales au Canada où réside un nombre important de Marocains.
Source : MAP
Dénigrée par les uns qui y voient un phénomène parasite dans la société et louée par les autres en tant que richesse inductrice de multiples bienfaits pour tous, l'immigration constitue un thème récurrent sur la scène politique italienne où les débats fluctuent cependant selon les circonstances et les considérations.
L'année 2009, particulièrement sa seconde moitié, a été à cet égard riche en faits saillants constituant autant d'étapes dans la vie de la communauté immigrée et son devenir dans un pays, lui même, de longue tradition migratoire et où la mémoire collective baigne pleinement et pour toujours dans le monde de la migration.
Nul doute que les considérations d'ordre partisan, idéologique, humanitaire, voire nationaliste ou démagogique, ne sont pas étrangers aux prises de position des uns et des autres, dont certaines, il est vrai, rassurent alors que d'autres, comme relevé par nombre d'observateurs politiques, font craindre un retour à des temps révolus, complètement en déphasage par rapport à l'évolution que connaît le monde et aux valeurs de démocratie, d'ouverture et d'échanges qui y sont prônées.
Le durcissement de l'arsenal juridique réprimant l'immigration clandestine et la réapparition des "rondes citoyennes" chargées de veiller à la sécurité dans les quartiers des grandes villes sont, pour beaucoup, source d'inquiétude comme le sont les sorties de certains leaders politiques, au sein même de la coalition gouvernementale, contre la communauté immigrée.
Ainsi, l'été, qui coïncide habituellement avec une recrudescence des flux de clandestins sur les côtes italiennes, a été marqué cette année par l'entrée en vigueur d'une nouvelle loi sur la sécurité qui érige désormais la clandestinité en délit passible d'une amende pouvant atteindre 10.000 euros et d'une exclusion du territoire italien. En attendant, les clandestins tombés dans les filets de la police ou des gardes frontières italiens doivent subir l'épreuve des centres de rétention dont les conditions sont souvent décriées par des organisations des droits de l'homme et de défense des immigrés.
Dans le même sillage, l'étau s'est resserré encore plus autour des immigrés rêvant d'Eldorado du fait du fonctionnement, plein régime, d'un accord sur la réadmission conclu, une année auparavant, avec les autorités libyennes qui permet le refoulement en pleine mer des clandestins interceptés sans même que ceux parmi eux qui en remplissent les conditions, aient l'opportunité de formuler une demande d'asile. Là aussi, les critiques ont fusé de partout, notamment d'Amnesty international, du haut commissariat aux réfugiés, de la Commission européenne, de l'église catholique et des associations intéressées. S'en est suivie une période de tension entre Rome et Bruxelles qui ne s'est apaisée qu'après l'engagement pris par les instances européennes de faire de l'immigration un problème commun dont se partageraient les charges tous les pays de l'Union, au lieu des seuls pays du sud de l'Europe, comme dénoncé par l'Italie.
Quoiqu'il en soit, les autorités italiennes sont amplement satisfaites des résultats obtenus sur le terrain. Le ministre de l'intérieur, Roberto Maroni, ne manque pas de le rappeler à chaque occasion: depuis l'entrée en vigueur de cet accord, le nombre des clandestins interceptés en mer est passé de 15.000 à 1.400, soit 90 pc en moins. Son objectif est à présent d'arrêter totalement l'entrée des clandestins sur le territoire italien.
La légalisation des "rondes citoyennes" avait fait l'objet également de vives critiques de la part de l'opposition et d'acteurs politiques et associatifs italiens et étrangers qui y voient un retour à des méthodes relevant d'une autre époque.
Devenues opérationnelles en août dernier, ces "rondes" ont, théoriquement, un rôle purement préventif, mais d'aucuns ont exprimé des craintes que, dans l'exercice de leur mission, elles ne viennent à commettre des excès envers les immigrés.
Dans ce climat d'appréhension et de doute, une opération est venue, tout au long du mois de septembre, donner une bouffée d'oxygène à la population immigrée. Il s'agit de l'opération de régularisation conditionnelle des immigrés s'occupant de personnes âgées et de handicapés (badanti) et ceux assumant les travaux ménagers (colf). Bien que l'intérêt défendu par les autorités publiques à travers cette opération soit évident (difficulté pour l'Etat de s'occuper des catégories bénéficiaires et de prendre en charge les frais en découlant), l'opération n'a atteint que partiellement ses objectifs puisque seuls 300.000 demandes ont été formulées (parmi lesquelles 40.000 par des Marocains) sur les 500.000 à 750.000 candidatures attendues. La complexité de l'opération et les appréhensions manifestées par les employeurs ont ainsi fait perdre une chance à des centaines de milliers d'immigrés déçus, par ailleurs, de l'insensibilité des autorités aux appels lancés pour la prorogation du délai imparti pour leur régularisation.
Autre bouffée d'oxygène, celle découlant du débat engagé sur la question de la naturalisation. Une cinquantaine de parlementaires italiens représentant aussi bien la majorité que l'opposition ont, en effet, présenté, fin septembre, une proposition à ce sujet réduisant de 10 à 5 ans la durée de séjour requise comme condition pour l'obtention de la citoyenneté italienne.
Toujours en cours d'examen, cette proposition redonne espoir à des centaines de millions d'immigrés, surtout en ces temps de crise, d'accéder à une situation plus stable augurant de meilleures perspectives pour eux et pour les leurs.
Au plan chiffres, le nombre d'immigrés clandestins en Italie, ceux qui endurent le plus, s'établit à près de 750.000 personnes, soit 1,09 pc de la population italienne et 25,6 pc de l'ensemble des résidents étrangers, selon l' Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE).
Près de la moitié des étrangers résidant en Italie proviennent de trois pays: la Roumanie (20,5 pc), l'Albanie (11,3 pc) et le Maroc (10,4 pc).
Les immigrés se concentrent essentiellement dans le nord et le centre du pays, où 76,4 pc d'entre eux résident, surtout en Lombardie (23,3 pc), Vénétie (11,7 pc) et dans la Lazio (11,6 pc), dont la capitale est Rome.
Entre appréhensions et espoirs, tous rêvent certainement d'un lendemain meilleur.
Source : MAP
La 2ème rencontre annuelle sur le Saint Coran de Strasbourg (Nord-Est de la France) s'est déroulée ce week-end sous le thème "L'universalité du discours coranique".
Initiée par l'Association de la Grande Mosquée de Strasbourg en partenariat avec le Rassemblement des Musulmans de France (RMF), cette rencontre a connu la participation notamment de conférenciers et de psalmodieurs venus du Maroc, d'Egypte et du Koweït.
Un Salon du livre autour du Coran a également été organisé par le ministère des Habous et des Affaires islamiques.
Cette manifestation a été initiée avec la contribution de la Fondation Hassan II pour les Marocains résidents à l'étranger (MRE) qui a dépêché une délégation de Madih et deux psalmodieurs.
Source : MAP
Les noms des premiers lauréats du "Prix Plural +" ont été annoncés lors d'une cérémonie organisée à New York le 18 décembre 2009 par l'Alliance des Civilisations de l'ONU et l'Organisation Internationale des Migrations, a l'occasion de la Journée Internationale des Migrants.
Le Prix Plural +, qui vise à soutenir la production par les jeunes d'œuvres médias traitant des enjeux liés à la Migration, l'Identité et la Diversité, a été organisé pour la première fois en 2009 à l'échelle planétaire, avec le concours d'un certain nombre d'organisations partenaires, parmi lesquelles la Fondation Anna Lindh, l'UNICEF, BaKaFORUM et le Centre d'Etudes des Migrations.
Selon Marc Scheuer, Directeur de l'Alliance des Civilisations de l'ONU, " "Plural +" illustre la manière dont les jeunes à travers le monde sont précurseurs dans l'utilisation créative des médias afin de construire des ponts entre les cultures. Le fait de travailler avec des partenaires tels que la Fondation Anna Lindh nous permet d'élargir considérablement notre rayon d'action, et d'atteindre les jeunes de la région Méditerranée."
Dans le cadre du Prix Plural +, une récompense spéciale a été attribuée par la Fondation Anna Lindh à la production vidéo 'The Story Behind Just Another Nationality" (L'histoire derrière une autre nationalité), réalisée par Jane Johannes, documentaire interactif sur le thème de la diversité culturelle, filmé dans les rues d'Amsterdam.
Paul Walton, Responsable de la communication à la Fondation Anna Lindh, qui a présenté le Prix lors de la cérémonie à New York, a commenté : " La gagnante du Prix Plural + sera invitée à présenter son œuvre récompensée lors d'un Forum régional majeur pour le dialogue interculturel qui se tiendra à Barcelone du 4 au 7 mars 2010, et rassemblera plus de 500 organisations
Source : Fenêtre sur l'Europe
Discrètement mais sûrement, le gouvernement régularise des sans-papiers. Alors qu'il multiplie les signes de "fermeté" comme ce nouveau renvoi d'Afghans le 15 décembre, les chiffres recueillis par Le Monde auprès du ministère de l'immigration révèlent que plus de 20 000 étrangers en situation irrégulière auront été régularisés en 2009. Ce chiffre est équivalent, si ce n'est supérieur, à celui des expulsions. Le ministre de l'immigration, Eric Besson, se refuse pourtant à communiquer une donnée précise et globale sur cette question.
« La France est généreuse, mais ne le revendique pas", déclarait dans Libération le 20 octobre M. Besson. "Si vous affichez le fait que certains étrangers en situation irrégulière se voient offrir une sorte de droit à la régularisation, vous créez un appel d'air", justifiait-il. Communiquant volontiers sur les interpellations et reconduites à la frontière de sans-papiers - en 2008, sur un total d'éloignements volontaires et contraints de 29 796, le nombre des seuls renvois forcés s'est élevé à 19 724, et il devrait plafonner à ce niveau en 2009 -, le ministre est toujours resté muet sur la question des régularisations, hormis celles accordées au titre du travail.
En 2008, 2 800 travailleurs sans papiers se sont vus accorder une carte de séjour par les préfectures au titre de l'article 40 de la loi Hortefeux de novembre 2007. En 2009, leur nombre devrait être équivalent. Mais ces régularisations par le travail ne représentent qu'une petite partie des titres de séjour délivrés aux sans-papiers : s'y ajoutent ce que l'administration appelle pudiquement les "admissions exceptionnelles au séjour" accordées à titre humanitaire, et surtout les cartes de séjour délivrées pour "liens personnels et familiaux".
Instituée par la loi Sarkozy de juillet 2006, qui avait abrogé la régularisation de plein droit après dix années de résidence en France, la régularisation à titre humanitaire, laissée à la discrétion des préfets, n'est pas officiellement comptabilisée. Quelque 3 000 personnes seraient cependant concernées chaque année selon le ministère.
L'admission au séjour pour raisons familiales est, de loin, la voie la plus fréquente de régularisation. Instaurée par la loi Chevènement de 1998 et maintenue jusqu'ici, cette possibilité d'attribuer une carte "vie privée, vie familiale" à un étranger "dont les liens personnels et familiaux en France sont tels que le refus d'autoriser son séjour porterait une atteinte disproportionnée, à son droit au respect de sa vie privée et familiale", reste très utilisée par les préfets.
"Cas par cas"
Depuis dix ans, le nombre de titres de séjours accordés pour raisons familiales n'a cessé d'augmenter, de 3 314 en 1999 jusqu'à 22 195 en 2006 (année de la régularisation "exceptionnelle" engagée par M. Sarkozy), avant de se tasser un peu. En 2008, il s'établissait encore à 15 858. Et 2009 s'annonçait, fin septembre, du même cru, 10 917 étrangers ayant déjà été régularisés à ce titre.
Les préfets insistent tous sur le fait qu'ils agissent en la matière "au cas par cas". Régulariser n'en reste pas moins pour eux un moyen d'éviter les tensions trop fortes que suscitent les objectifs chiffrés d'éloignements fixés le gouvernement - 27 000 en 2009. "Dès qu'il y a une famille, des enfants, je fais très attention", raconte un préfet, en poste dans un département de l'est. Ce représentant de l'Etat surveille de très près la question, faisant remonter à lui toute procédure de régularisation comme d'éloignement.
Le nombre de personnes en situation irrégulière est estimé entre 200 000 et 400 000 étrangers. Le 22 novembre, alors que le mouvement des travailleurs sans papiers s'amplifiait, la première secrétaire du PS, Martine Aubry, relançait le débat, en appelant à "une régularisation large" sur critères. Depuis, la majorité ne cesse de pointer le "combat passéiste" des socialistes, pour reprendre les termes du porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre. "En faisant ça, on fait quoi ? On favorise qui ? Les trafiquants, ceux qui amènent des malheureux en France en leur faisant croire qu'un jour on les légalisera ou qu'ils auront des papiers. Cette politique a toujours échoué", a encore réagi M. Sarkozy, le 16 décembre.
Même s'il s'en défend, le gouvernement s'inscrit pourtant dans une politique de régularisation au fil de l'eau, comme l'ont fait tous les gouvernements depuis l'arrêt, en 1972, des régularisations automatiques des trava
Source : Le Monde
Je n'entends pas ici participer au débat sur l'identité nationale, voulu par le président de la République, Nicolas Sarkozy, et organisé par le ministre de l'immigration, Eric Besson. Il peut être utile, en revanche, de dissiper quelques idées reçues sur l'immigration qui, quoi que l'on en dise, en est le véritable enjeu.
L'immigration profite aussi aux pays d'accueil. Cela est évident pour l'immigration des personnes très qualifiées. Dans un article à paraître dans le Journal of the European Economic Association, Jennifer Hunt et Marjolaine Gauthier-Loiselle ont montré, à partir de données américaines, que les immigrés diplômés de l'université déposaient deux fois plus de brevets que les diplômés natifs.
Un accroissement d'un point du pourcentage d'immigrés diplômés du supérieur dans la population totale se traduit par une augmentation du nombre de brevets par habitant de l'ordre de 15 %. L'immigration est donc un moteur puissant de l'innovation.
Mais les immigrés diplômés ne sont pas les seuls à enrichir les pays d'arrivée. Un immigré qui s'installe, c'est un emploi qui est créé dans le pays d'accueil. C'est le constat auquel ont abouti Francesc Ortega et Giovanni Peri au terme d'une analyse détaillée de l'impact de l'immigration sur l'emploi entre 1980 et 2005 dans quatorze pays de l'Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE), dont la France ("Document de travail du National Bureau of Economic Research" - NBER, avril 2009).
Non seulement l'immigration ne menace pas l'emploi des natifs, mais l'ajustement à la hausse des investissements correspondant à la création d'un emploi occupé par un immigrant se fait presque instantanément. Ainsi, le produit intérieur brut (PIB) croît au même rythme que l'immigration.
Mais peut-être l'arrivée de travailleurs immigrés (notamment peu qualifiés) entraîne-t-elle une baisse des salaires ? Une étude menée par l'économiste Giovanni Peri à partir de données concernant les Etats-Unis entre 1960 et 2006 ("Document de travail du NBER", novembre 2009) montre qu'il n'en est rien, au contraire. Une augmentation de 1 % de la part des travailleurs immigrés dans la population active accroît de 0,5 % le revenu moyen des travailleurs natifs. Cette augmentation profite essentiellement aux plus qualifiés, les salaires des travailleurs les moins qualifiés n'étant que très légèrement affectés. Ces résultats viennent confirmer une littérature abondante.
Bien que les bénéfices directs de l'immigration pour les pays d'accueil soient donc substantiels, les citoyens de la plupart des pays européens sont massivement hostiles à l'immigration. C'est le cas en France. Selon la dernière enquête disponible de l'International Social Survey Program (2003), 57 % des Français souhaitent une restriction de l'immigration (7 % souhaitant son développement).
Ce constat a conduit le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) à insister, dans son dernier "Rapport mondial sur le développement humain", sur la nécessité de "rassurer les autochtones, de façon à ce qu'ils ne perçoivent plus l'immigration comme une menace à leur personne ou à leur société".
Il suggère aux gouvernements de "déployer davantage d'efforts pour influencer le débat public au moyen de processus dont l'objectivité et la fiabilité ne pourront pas être remises en cause", et souligne qu'ils ont "fort à gagner des conseils techniques dispensés par des organes spécialisés (...). Afin d'être considérés comme impartiaux, ces organes devront délibérément se tenir à distance de l'administration". C'est peu dire que le débat organisé par l'exécutif français ne répond pas à ces exigences.
Source : Le Monde
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