jeudi 14 novembre 2024 06:17

Le député d'extrême droite néerlandais Geert Wilders fait face à de nouvelles poursuites judiciaires, a rapporté le mercredi, De Volkskrant, un quotidien généraliste néerlandais. Il est désormais accusé d’incitation à la haine et à la discrimination contre les musulmans, contre les personnes d’origine étrangère, notamment les Marocains et les immigrés non occidentaux.

En janvier 2009, le tribunal d'Amsterdam avait ordonné au ministère public de poursuivre Wilders pour incitation à la haine et la discrimination contre les musulmans. Cette poursuite faisait suite à ses propos tenus dans les médias, notamment qu’il fermerait « le même jour, les frontières à tous les immigrés non occidentaux », quand il serait au pouvoir. Le député avait comparé le Coran au « Mein Kampf » d'Adolf Hitler, demandé qu'il soit interdit aux Pays-Bas ; et l'arrêt de l'immigration venant de pays à majorité musulmane ainsi que l'expulsion de toute personne originaire de ces pays coupable de délit. Il a également réalisé et diffusé sur internet en mars 2008, un film anti-islam très controversé, « Fitna ». Ce court-métrage de 17 minutes a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.

Mercredi, le fondateur du Parti pour la Liberté (PVV) a fait valoir que son message anti-islam s'inscrit dans les limites de la liberté d'expression et que les élus devraient être autorisés à s'exprimer dans leur esprit. Mais sa requête contestant les poursuites dont il fait l'objet, a été déclarée « non recevable », par le tribunal.

Le leader d'extrême-droite de 46 ans, comparaîtra le 20 janvier à Amsterdam pour une audience de procédure préalable à son procès, dont la date n'est pas encore fixée. S’il est reconnu coupable, il risque jusqu'à… un an de prison ferme ou 7.600 euros d'amende, a-t-on appris auprès de l’AFP. Sa peine maximale ne dépasserait pas deux années d’emprisonnement selon Associated Press, bien que le payement d'une amende pouvant atteindre 18 500 euro est plus probable. En outre, il devrait théoriquement conserver son siège au parlement, a-t-on ajouté de même source.

Ses opposants se sont d’ores et déjà félicités de la décision de la cour. « C'est une bonne initiative », a déclaré l'avocat Gerard Spong, qui a reçu des menaces de mort pour s’être opposé à Geert Wilders. Un autre, Haroon Raza, membre du barreau de Rotterdam, l'un des avocats ayant déposé la première plainte contre Wilders, s’est dit « ravi ». « Geert Wilders ne met pas l'accent seulement sur les musulmans, mais aussi sur les immigrants non occidentaux, en d'autres termes, les gens de couleur », a-t-il dit.

Source : Yabiladi

La secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Mme Latifa Akharbach, a souligné jeudi que le succès du projet d'Union pour la Méditerranée dépend de la prise en compte de la dimension humaine.

L'espace euro-méditerranéen ne peut se construire autour de l'échange des marchandises, a indiqué Mme Akharabach qui intervenait lors d'une conférence sur le thème "agenda social dans les relations euro-méditerranéennes", estimant que la libre circulation des personnes est nécessaire pour faire de la Méditerranée une zone de prospérité et de sécurité sociale.

Notant que la dynamique que connaissent les tissus sociaux et les systèmes culturels des pays méditerranéens se poursuit grâce aux flux migratoires et à la mondialisation des moyens de communication, Mme Akharbach indiqué que la dynamique du phénomène de l'immigration met en évidence le rôle crucial joué par les dimensions humaine et sociale dans le projet méditerranéen commun.

Elle a également mis en garde contre les conséquences de la fuite des cerveaux du Sud vers le Nord, relevant que les choix opérés par le Maroc dans sa politique intérieure et étrangère en font l'un des chantres des principes et valeurs de l'alliance des civilisations.

Elle a rappelé dans ce cadre l'organisation au Maroc de la troisième réunion de l'Alliance des civilisations en novembre dernier.

Source : MAP

Eric Besson et Marine Le Pen ont débattu avec âpreté sur l'immigration jeudi soir lors de l'émission "A Vous de juger" sur France 2. Le ministre de l'Immigration s'est présenté en Républicain appliquant une politique équilibrée, face à la vice-présidente du Front national. (Reuters/Charles Platiau)

Comparé par ses ex-amis socialistes à des collaborateurs de Pétain, le ministre de l'Immigration s'est présenté en Républicain appliquant une politique équilibrée, face à la vice-présidente du Front national.

Mais Eric Besson a aussi porté de vives attaques contre Marine Le Pen, en laquelle il voit un "dinosaure" en dépit de ses 41 ans.

"Vous êtes jeune, vous avez un physique avenant et j'ai l'impression de voir la représentante d'un monde qui a disparu. Quand je vous écoute, je vois la vieille politique", a-t-il dit en lui reprochant de vouloir dresser les Français "les uns contre les autres et contre les étrangers."

Le ministre a trouvé Marine Le Pen "gonflée" ou "outrecuidante" et cette dernière l'a jugé "impoli" parmi d'autres amabilités entendues lors du débat.

L'émission a été également marquée par un mini-coup de théâtre: jugeant que la chaîne lui avait demandé de participer à l'émission pour servir de caution au débat Eric Besson/Marine Le Pen, le député européen PS Vincent Peillon a laissé sa chaise vide.

L'élu, qui devait participer à la deuxième partie du débat, a également demandé la démission d'Arlette Chabot, la directrice de l'information de France 2.

Le débat avec Marine Le Pen avait déjà créé des remous au sein de la chaîne, le SNJ CGT ayant demandé en vain sa déprogrammation au motif que les journalistes n'ont pas à être "les faire-valoir d'un débat aux relents nationalistes."

Face à Eric Besson, Marine Le Pen a tenté de démontrer qu'il menait en réalité une politique favorisant non seulement l'immigration sous la pression du patronat mais appliquant une "discrimination positive" anti-française.

Reprenant les chiffres cités récemment par le ministre, elle a souligné que 580.000 étrangers étaient entrés en France depuis trois ans. "Tous les trois ans, l'équivalent d'une ville comme Lille entre dans notre pays", a-t-elle dit.

La numéro deux du parti d'extrême droite a également dénoncé "l'escalade" des revendications communautaristes, assurant que certaines cantines scolaires ne servaient plus de porc et que des groupes religieux réclamaient des "mosquées-cathédrales."

"Si vous ne faites pas peur, vous n'avez rien à dire", l'a interrompu Eric Besson.

Citant l'exemple du dirigeant d'une entreprise de cosmétiques récompensé par l'Etat pour avoir fait de la discrimination positive, Marine Le Pen a affirmé qu'il s'agissait d'un "racisme anti-français, antirépublicain et anticonstitutionnel."

Sur la Burqa, la numéro deux du FN a estimé qu'Eric Besson ne cherchait qu'à faire plaisir à la droite sur un problème secondaire.

Le ministre a alors attaqué la députée européenne sur son manque d'assiduité supposé au parlement européen, en particulier à la Commission des libertés qui prépare une directive contre l'immigration clandestine.

A la fin du débat, Marine Le Pen a tenté de déstabiliser Eric Besson en lui demandant combien pesait le fait d'être français.

Son interlocuteur avouant ne pas comprendre, elle a expliqué, brandissant un bulletin de vote du Front national: "ce que pèse être français, ça pèse un gramme, le poids d'un bulletin de vote, ce que vous comptez retirer aux Français, le seul privilège qui leur reste encore."

Réponse d'Eric Besson : "Je vous ai vue forte, madame, mais ce soir vous vous êtes plantée."

Source : L’Expresse/Reuters

Bientôt la 32e édition du Festival International du Court-Métrage de Clermont-Ferrand, du 29 janvier au 6 février prochain.

Le festival, qui a été reconnu dernièrement à Madrid meilleur festival international du genre, a reçu pas moins de 6500 films provenant de 58 pays différents !

Au total, 176 films seront en compétition dans les trois compétitions phares: internationale, nationale et labo.

Une rétrospective de 32 films sera entièrement dédiée au thème particulièrement en vogue des "zombies, vampires et autres morts-vivants", comme l'illustre le succès de la trilogie "Twilight" ou encore celui de la série "True Blood".

Le Maroc succède aux Pays-Bas comme pays invité par le festival, avec des films illustrant les moments forts de la production marocaine : les années 1950-70 avec les pionniers, les années 90 très marquées par les cinéastes issus de l’immigration, et les années 2000 le reflet d’une nouvelle génération d’auteurs.

Le 25e Marché du film se déroulera du 30 janvier au 5 février, avec pour la première fois la présence de deux pays: le Maroc et la République Tchèque.

Enfin, pour la deuxième année consécutive, le forum de coproduction de courts-métrages Euro Connection présentera 18 projets issus de 15 pays de l'Union Européenne ou participant au programme Média. 

Source : Mouviz

Organisées par AFLAM, ces journées des cinémas arabes présenteront une trentaine de films, documentaires et fictions, réalisés entre les années cinquante et aujourd'hui

Du 20 mars au 5 avril 2009 Plus d'informations

Source : http://www.aflam.fr (programme détaillé)

Après une progression en 2008, le nombre de demandes d’asile a légèrement reculé l’an dernier en Suisse. Au total, 16.005 personnes ont déposé une requête, soit 601 de moins que l’année précédente, a annoncé jeudi l’Office fédéral des migrations (ODM). Cela représente une diminution de 3,6%.

Le principal pays de provenance est désormais le Nigéria, avec 1.786 demandes, soit une progression de plus de 80%. Selon l’ODM, cela s’explique par le fait que la Suisse a été moins durement touchée par la crise économique que d’autres pays de destination importants comme l’Italie et l’Espagne, incitant de nombreux Nigérians à poursuivre leur route en Europe. Mais l’ODM précise qu’ils n’ont guère de perspectives d’obtenir l’asile en Suisse, la Confédération appliquant la même pratique en matière d’asile que les autres pays européens à l’égard des Nigérians.

En 2009, des décisions ont été prises concernant 1.808 demandes de requérants en provenance du Nigéria: 1.701 ont été frappées d’une décision de non-entrée en matière tandis que 70 demande ont été rejetées à l’issue d’une procédure ordinaire et 36 autres retirées. L’asile a été accordé dans un seul cas. Six personnes dont la demande avait été rejetée ont bénéficié d’une admission à titre provisoire.

En tête en 2008, l’Erythrée arrive en deuxième position des pays de provenance. De ce pays sont venues 1.724 requêtes, soit 1.125 de moins que l’année précédente. Ce recul s’explique notamment par l’interruption depuis mai 2009 de la route migratoire qui franchit la Méditerranée centrale par la Libye à destination de l’Italie. En troisième position vient le Sri Lanka, avec 1.415 demandes. Cela représente une hausse de 12%. On trouve ensuite l’Irak et la Somalie.
En 2009, plus de 17.000 demandes ont été traitées en première instance, soit plus de la moitié de plus que l’année précédente. Dans 7.678 cas, une décision de non-entrée en matière a été rendue.

Source : 24 Heures

Le groupe socialiste, radical et citoyen (SRC) de l'Assemblée a déposé, jeudi 14 janvier, sa proposition de loi visant à accorder le droit de vote aux étrangers pour les élections locales en France qui a peu de chances d'aboutir.

Cette proposition de loi constitutionnelle, précise un communiqué, vise à accorder le droit de vote et d'éligibilité aux étrangers résidant en France pour les élections municipales.

Le groupe rappelle qu'une telle initiative avait déjà été adoptée par l'Assemblée nationale en mai 2000 "mais n'avait pu devenir loi de la République du fait de l'opposition de la majorité de droite au Sénat".

Le groupe SRC estime que "l'engagement plusieurs fois réitéré du président de la République en faveur de cette mesure, les déclarations favorables de plusieurs ministres, dont ceux de l'intérieur et de l'immigration, ces dernières semaines, ainsi que l'expression majoritaire des Français montrent que les esprits évoluent et qu'il est possible de réaliser cette avancée, si chacun est de bonne foi". "Ce serait une manière de sortir de l'atmosphère malsaine qu'a instituée le débat sur l'identité nationale. La citoyenneté peut devenir l'un des facteurs les plus puissants de l'intégration en France", affirment les députés socialistes et apparentés.

Mais cette proposition ne devrait pourtant pas aboutir. Le premier ministre, François Fillon, a affirmé jeudi 14 janvier, lors de la cérémonie de présentation de ses vœux à la presse, qu'il était "totalement défavorable" au droit de vote des étrangers aux élections locales. "Le Parti socialiste a ressuscité une fois encore, une fois de plus, l'idée du vote des étrangers aux élections locales", a-t-il dit. "J'y suis totalement défavorable parce que j'estime que le droit de vote est fondamentalement lié à la citoyenneté (...) Si nous sommes un pays d'intégration, ça n'est pas pour offrir aux étrangers des demi-droits électoraux, mais pour les inviter à acquérir, s'ils le souhaitent, les droits entiers qu'entraîne l'appartenance à notre communauté nationale."

Source : Le Monde

La ville espagnole de Vic, en Catalogne, a l'intention de refuser aux immigrés clandestins le bénéfice des soins médicaux, initiative condamnée par les groupes de défense des droits de l'homme et qui lui vaut une épreuve de force avec le gouvernement.

La municipalité de Vic entend cesser d'enregistrer comme résidents les immigrés - soit environ le quart de ses 40.000 habitants - s'ils ne sont pas en possession d'un visa.

En principe, même les immigrés en situation irrégulière sont autorisés à se faire enregistrer par les municipalités espagnoles, ce qui leur donne accès aux services de santé publique et, après un délai minimum de trois ans, leur permet de demander un visa pour résider légalement en Espagne.

Le gouvernement socialiste de Madrid a condamné le projet de Vic, estimant qu'il violait les droits fondamentaux des étrangers non enregistrés et menaçant de s'y opposer devant les tribunaux s'il était mis à exécution.

"C'est illégal et j'espère que l'administration municipale de Vic agira dans le respect de la loi", a dit Consuelo Rumi, secrétaire d'Etat à l'Immigration et à l'Emigration.

Le gouvernement espagnol a toutefois lui-même durci son attitude en matière d'immigration depuis que la crise économique s'est abattue sur le secteur du bâtiment, qui employait des centaines de milliers d'étrangers.

APPLICATION EN FÉVRIER

Devant la montée fulgurante du chômage, qui frôle les 20%, le gouvernement a réduit de plus de 90% le nombre des permis de travail octroyés, durci les conditions régissant les visas accordés aux familles d'immigrés et lancé un programme - peu fructueux jusqu'ici - de rapatriement des immigrés sans emploi.

L'administration municipale de Vic, où est représentée la branche catalane du Parti socialiste, espère mettre son projet en application en février.

Les groupes de soutien aux immigrés accusent les socialistes de Vic et leurs partenaires d'agir en désespoir de cause pour tenter d'enrayer l'essor d'une petite formation d'extrême droite, la Plafaforma per Catalunya, arrivée en deuxième position aux dernières élections locales.

Mauricio Valiente, de la Commission espagnole pour l'assistance aux réfugiés (CEAR), estime que la stratégie municipale se retournerait contre ses instigateurs et légitimerait la Plataforma, qui veut faire interdire l'immigration des musulmans. Une grande partie de la population d'origine étrangère de Vic vient d'Afrique du Nord.

Le Parti populaire espagnol (droite), qui milite pour un contrôle plus strict de l'immigration, a lui aussi condamné les projets de Vic en les jugeant illégaux. Mais il a noté que les motivations de la ville étaient en partie économiques parce qu'elle avait du mal à payer les services sociaux en période de récession grave.

Source : Le Point

Instituée par Benoît XV en 1914, la Journée mondiale du migrant et du réfugié, célébrée dimanche 14 janvier, aura pour thème cette année « Les migrants et les réfugiés mineurs »

Parfois séparés de leurs familles, ou bien ignorants des raisons qui les ont poussés sur les routes de l’exil, vivant très difficilement la situation irrégulière de leurs parents sans-papiers, contraints parfois aussi de jouer le rôle de quasi-tuteurs parce qu’ils s’adaptent plus facilement au pays d’accueil : les enfants et les adolescents vivent bien souvent de manière plus dramatique que leurs aînés l’épreuve de la migration. C’est à ces mineurs que le pape a voulu consacrer, dimanche 14 janvier, la Journée mondiale du migrant et du réfugié.

La France compte ainsi entre 4000 et 6000 mineurs isolés étrangers, selon les chiffres de France Terre d’asile. « Cette journée doit nous aider à ouvrir notre cœur et notre raison » à leur situation, afin de voir comment y répondre personnellement, rappelle dans son message Mgr Claude Schockert, évêque de Belfort-Montbéliard, responsable de la Pastorale des migrants.

Dans les diocèses, elle donnera lieu à des temps de réflexion et des initiatives concrètes. Ainsi à Toulouse, le service diocésain organise un parrainage d’enfants par des enfants, ainsi qu’une table ronde réunissant responsables religieux et autorités locales, pour aboutir à une interpellation des élus au niveau national et européen.

L'Église soutient le droit des États à réguler les flux migratoires

L’année 2009 a cristallisé la question autour des sans-papiers et l’Église a pris position à plusieurs reprises, notamment lors de l’Assemblée plénière des évêques, à Lourdes. Le 15 décembre, Mgr Laurent Ulrich, archevêque de Lille, et Mgr Gérard Coliche, son auxiliaire, ont apporté leur soutien à Jean-Marie Devulder, diacre poursuivi pour avoir désembourbé un camp de réfugiés afghans près de Dunkerque. Commentant cette situation, Mgr Schockert relève que, « comme le bon samaritain, ce diacre ne s’est pas dérobé au devoir de solidarité ».

Ces prises de position ne font cependant pas l’unanimité, y compris parmi les catholiques. Mgr Schockert ne cache pas qu’il reçoit de nombreux courriers de personnes excédées par l’insistance de l’Église sur la question des migrants. « On me dit que je n’ai qu’à les accueillir tous dans mon évêché, on me taxe de gauchiste, déplore-t-il. Mais si l’Église prend des positions identiques à celles d’un parti ou d’un syndicat, ce n’est pas, pour autant, pour les mêmes raisons. C’est au nom de l’Évangile, car les migrants sont avant tout nos frères en humanité. »

Mgr Schockert souligne néanmoins qu’à côté du droit du migrant, l’Église soutient aussi le droit des États à réguler les flux migratoires. « Nous ne sommes pas des naïfs. Et c’est aussi le bien des personnes que l’on défend en disant cela », insiste-t-il. À titre d’exemple, il entretient de nombreux contacts avec ses homologues africains pour promouvoir le codéveloppement et le soutien mutuel, seuls capables d’endiguer en profondeur les flux migratoires et de redonner un avenir, dans leur pays d’origine, à ces jeunes.

Source : La Croix

Le Centre technique de coopération agricole et rurale (CTA), institution paritaire ACP-UE, organise une consultation électronique sur "les transferts des migrants et leur contribution au développement rural" jusqu'au 20 janvier 2010. Les internautes sont invités à faire part de leurs contributions et commentaires (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.) pour mieux comprendre en quoi les envois d'argent des migrants représentent "une source relativement importante et stable de financement pour les pays ACP" et analyser leur impact au niveau micro et macro-économique. La consultation vise également à discuter des conséquences sur les ménages destinataires, sur la création de richesses dans les zones rurales au travers d'exemples de bonnes pratiques, ou encore définir les conséquences de la crise financière sur cette source de revenu.

Les transferts d'argent des migrants contribuent largement à atténuer les effets de la crise économique et financière dans de nombreux pays, souligne le CTA. Ainsi, "les gouvernements du Bangladesh et des Philippines ont reconnu que sans la contribution des transferts des migrants, leurs pays auraient beaucoup plus souffert lors de la crise" et "le gouvernement ougandais a planifié d'annuler les coûts de visa pour la diaspora ougandaise qui rentre dans son pays d'origine". Dans ce pays, un projet de création d'un "département entièrement dédié à la diaspora" est en cours, en particulier pour canaliser les investissements.

Carences et obstacles

Au total, les envois d'argent des migrants représentent "le deuxième plus important flux de capitaux après l'investissement direct étranger et avant l'aide publique au développement", soit respectivement 42% des flux d'IDE et 260% de l'APD en 2001. De plus, les transferts ont "plus que doublé en valeur dans la dernière décennie et ont également augmenté plus rapidement que la migration, une tendance qui devrait se poursuivre". Mais les flux vers les pays pauvres "proviennent très largement des pays en développement à revenu intermédiaire" comme la Chine, la Malaisie et la Russie.

Reste qu'aujourd'hui les transferts de fonds "sont sensiblement entravés par les carences et les obstacles liées à l'accès aux systèmes et services financiers, tant dans les pays d'envoi que de réception". Cette situation encourage les envois par des canaux informels, alors que des dispositifs officiels adaptés permettraient de "faciliter une augmentation de flux et de les utiliser pour des objectifs de développement".

Le CTA, financé par l'Union européenne, se donne pour mission de développer et de fournir des services qui améliorent l'accès des pays ACP à l'information pour le développement agricole et rural, et de renforcer les capacités de ces pays à produire, acquérir, échanger et exploiter l'information dans ce domaine.

Source : Co-developpement

 

Pour pouvoir continuer à toucher leur retraite, un million de Français de l'étranger ou étrangers ayant travaillé en France sont sommés de fournir à l'administration un "certificat d'existence", explique Le Parisien-Aujourd'hui en France dans son édition du mercredi 13 janvier. La CNAV a toutefois précisé au Monde.fr que ce certificat n'avait rien de nouveau et ne relevait pas de mesures de contrôle plus strictes.

Afin de lutter contre les fraudes à la retraite qui consistent à "oublier" de signaler le décès d'un proche, de façon à toucher sa retraite après sa mort, la Caisse nationale d'assurance vieillesse (CNAV) envoie au million de personnes concernées une attestation à faire remplir auprès des autorités locales. Jusqu'à réception de la réponse prouvant l'existence des retraités concernés, le versement des pensions est suspendu.

L'attestation, que Le Parisien s'est procurée, consiste en une constatation de visu par un fonctionnaire en poste dans le pays concerné précisant que la personne "est vivante pour s'être présentée devant nous aujourd'hui" et doit être remplie une à quatre fois par an selon le pays de résidence. "Il s'agit d'une question d'équité entre les Français expatriés et ceux habitant dans l'Hexagone. Ces derniers sont régulièrement contrôlés, et nous devons avoir le même degré d'exigence avec les Français qui résident à l'étranger", justifie Brigitte Langlois-Meurin, responsable du département de prévention et de lutte contre la fraude à la Caisse nationale d'assurance vieillesse, dans Le Parisien.

Source : Le Monde

C'est un beau souvenir d'avoir travaillé à l'Assemblée nationale", lâche Ousmane, 35 ans, travailleur sans papiers malien qui a précieusement gardé le badge que les services de sécurité du Palais Bourbon lui avaient établi pour pouvoir accéder au chantier du 101, rue de l'Université à Paris (7e arrondissement). Ousmane a travaillé un an, sous un nom d'emprunt de la fin 2006 à fin 2007 sur ce chantier de rénovation. Sous les ors de la République bien que sans papiers.

Ousmane et deux autres de ses collègues, tous employés comme intérimaires par la même entreprise de BTP, devaient témoigner, mercredi 13 janvier, lors d'une conférence de presse organisée par les 11 syndicats et associations soutenant l'actuel mouvement des travailleurs sans-papiers.

Ils devaient être entourés de six députés de gauche, dont Noël Mamère (Verts), Sandrine Mazetier (PS), Patrick Braouzec (PCF) ainsi que d'une députée UMP, Françoise Hostalier. Le MoDem, bien qu'absent, s'associe à la démarche.

"POURQUOI PAS ENVISAGER UNE MISSION D'ENQUÊTE PARLEMENTAIRE"

Mme Hostalier avoue que son groupe parlementaire n'était "pas chaud" pour qu'elle soit présente. Mais la députée UMP du Nord était décidée à y participer "sans a priori", elle dont le mari, qui travaille dans le BTP, a déjà été confronté à de tels "problèmes". "Cela mérite d'entendre des témoins, de comprendre, et voir ce que nous, législateurs, pourrions faire, relève-t-elle. Pourquoi pas envisager une mission d'enquête parlementaire pour entendre les administrations, les secteurs et les personnes concernées?"

Le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, se dit lui "scandalisé par l'amalgame" qui serait fait à cette occasion entre l'Hémicycle et l'emploi de sans-papiers. "Comme toute institution publique, l'Assemblée nationale vérifie tous les marchés qu'elle passe !, s'insurge-t-il. Si après les sociétés utilisent des sous-traitants, nous n'avons pas les moyens de tout vérifier."

Ousmane raconte que fin 2006 il travaillait sous son vrai nom avec une fausse carte de séjour. Fausse carte que les services de l'Assemblée ont tout de suite détectée. "Mais le chef de chantier m'a dit : “On a besoin de toi. Essaye de trouver la carte de quelqu'un d'autre”", explique-t-il. Ousmane est ainsi revenu avec la carte d'un autre et comme salarié d'une autre société d'intérim.

"Il ne s'agit en aucune façon de mettre en cause l'Assemblée nationale, ni même de demander une régularisation générale de tous les sans-papiers", relève la députée PS Sandrine Mazetier. Par sa présence, le PS entendait avant tout apporter son soutien aux 6 000 sans-papiers actuellement en grève, "qui travaillent depuis des années en France et ne demandent qu'à recouvrir leurs droits".

Et Mme Mazetier de dénoncer "l'hypocrisie de la société française". "Aujourd'hui, il n'y a pas un grand chantier du BTP où il n'y ait pas de sans-papiers !" souligne-t-elle.

Source : Le Monde

La proposition du PS sur le droit de vote des étrangers aux élections locales provoque des remous dans les rangs de la majorité. Alors que Besson se dit favorable à long terme, Chatel et Lemaire insistent sur le lien entre le vote et la citoyenneté.

 

Le porte-parole du gouvernement et ministre de l'Education, Luc Chatel, a annoncé mercredi 13 janvier qu'il n'était "pas question" d'accorder le droit de vote aux étrangers pour les élections locales.

"Il n'est pas question de mettre en place le vote des étrangers aux élections locales", a déclaré Luc Chatel sur RFI, au lendemain de l'annonce par le Parti socialiste du dépôt d'une proposition de loi dans ce sens à l'Assemblée nationale.
"Nous considérons que ce droit de vote est étroitement liée à la citoyenneté", a justifié le porte-parole du gouvernement.
Pas un engagement de campagne

Proche de Nicolas Sarkozy, Luc Chatel a rappelé que le chef de l'Etat, qui s'était également déclaré en faveur du droit de vote des étrangers avant la présidentielle, n'avait finalement pas retenu cette option dans ses engagements de campagne.
"Nicolas Sarkozy avait évoqué dans un ouvrage, il y a plusieurs années avant la campagne présidentielle, son opinion, son avis personnel sur ce sujet, mais il avait bien expliqué en 2007 qu'il ne souhaitait pas voir figurer cette proposition dans son programme présidentiel car il estimait que le temps n'était pas venu et que ce n'était pas d'actualité", a déclaré le porte-parole du gouvernement. Le ministre de l'Immigration Eric Besson s'est lui aussi déclaré favorable à ce droit mais "à long terme".

Lien entre citoyenneté et droit de vote

Le ministre de l'Agriculture Bruno Lemaire, s'est lui aussi déclaré opposé à ce droit. Il a jugé ce débat "pas responsable", estimant nécessaire de garder "le lien avec la citoyenneté".

"Je crois que c'est très important et que c'est la sagesse que s'en tenir au lien entre citoyenneté et droit de vote", a déclaré Bruno Lemaire sur France 2.

Estimant que "le droit de vote est quelque chose d'essentiel dans la vie démocratique" et "qu'il ne faut pas le banaliser", le ministre estime que ce lien est "le critère le plus solide".

"Ont droit de vote en France tous ceux, pour les élections nationales, qui ont la citoyenneté française, et pour les élections locales, tous ceux qui ont la citoyenneté européenne, ce qui est déjà à mon avis une avancée majeure et significative", a-t-il poursuivi.

Débat sorti du chapeau du PS

Le ministre s'est également étonné que le "Parti socialiste sorte ce débat de son chapeau à quelques mois des régionales".
La patronne du PS, Martine Aubry, a annoncé mardi le dépôt d'une proposition de loi en faveur du droit de vote des étrangers, hors Union européenne, aux élections locales.

"Personnellement, je ne trouve pas cela responsable de sortir cela au moment où nous débattons de toute sorte d'autres choses", a observé Bruno Lemaire.

"La population française n'y est pas favorable"

A l'instar du président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer, le ministre du Budget Eric Woerth s'est prononcé contre l'octroi de ce droit, affirmant "que la population française n'y est pas favorable".

"Moi je ne suis pas favorable à cela parce que la population française n'y est pas favorable", a déclaré sur LCI Eric Woerth.
"Il peut y avoir débat, il y a toujours débat et c'est bien naturel", a poursuivi le ministre qui est également trésorier du parti présidentiel. "Je ne suis pas favorable à cela, l'UMP n'est pas favorable à cela non plus", a-t-il insisté.

"La liberté d'écrire ce qu'on souhaite"

Il n'a toutefois pas condamné le fait que le ministre chargé de l'Immigration Eric Besson, un transfuge socialiste devenu secrétaire général adjoint de l'UMP, se soit déclaré en faveur de ce droit dans un livre.

"On n'a jamais tort d'écrire quoi que ce soit, il y a quand même la liberté d'écrire ce qu'on souhaite", a assuré Eric Woerth, soulignant que son collègue avait exprimé "une opinion à long terme", a-t-il souligné.

Transfuge du PS devenu secrétaire général adjoint de l'UMP, Eric Besson, a estimé dimanche qu'il fallait "aller à terme" vers le vote des étrangers, fixant comme horizon les "dix ans à venir".

Mardi, il a confirmé sa position "à titre personnel", tout en estimant "contreproductif" d'"agiter (...) ce débat" en "période de tension".

Source : Le Nouvel Observateur

Un tribunal d'Amsterdam a rejeté mercredi une requête du député d'extrême droite néerlandais Geert Wilders, réalisateur du film anti-islam "Fitna", contre l'acte d'accusation du parquet qui le poursuit notamment pour incitation à la haine raciale.

La requête de M. Wilders, qui conteste les poursuites dont il fait l'objet, est "non recevable", a indiqué le tribunal dans un communiqué publié mercredi soir.

M. Wilders, 46 ans, est accusé d'avoir insulté les musulmans et d'avoir incité à la haine et à la discrimination à leur égard pour avoir comparé le Coran au "Mein Kampf" d'Adolf Hitler, selon l'acte d'accusation dont l'AFP a obtenu une copie.

Il est également poursuivi pour incitation à la haine et à la discrimination envers les personnes d'origine étrangère, notamment marocaine, pour des propos tenus dans la presse et sur internet.

Le fondateur et chef du Parti de la liberté (PVV, 9 députés sur 150) comparaîtra le 20 janvier à Amsterdam pour une audience de procédure préalable à son procès, dont la date n'est pas encore fixée. Il encourt jusqu'à un an de prison ferme ou 7.600 euros d'amende.

M. Wilders avait mis en ligne, en mars 2008, un film de 17 minutes intitulé "Fitna" ("Discorde" en arabe), destiné à montrer ce qu'il considère comme le caractère "fasciste" du Coran.

Le 21 janvier 2009, la cour d'appel d'Amsterdam avait ordonné au parquet d'engager des poursuites contre M. Wilders, qui dénonce un "procès politique".

Des dizaines de plaintes avaient été déposées contre le député, mais le parquet national des Pays-Bas avait estimé en juin 2008 que son film, comme ses déclarations à la presse, ne justifiaient pas des poursuites. Selon lui, ils s'inscrivaient "dans le cadre du débat public".

Des plaignants avaient alors fait appel.

Source : AFP/La Croix

Le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur a eu, mercredi à Algésiras (Sud de l'Espagne), une intense activité axée sur différents aspects concernant les marocains établis dans cette ville et sa région.

Ainsi, M. Ameur a tenu une réunion de travail avec des représentants des autorités locales, notamment le maire d'Algésiras, M. Tomas Herrera, le sous-délégué du gouvernement andalou dans cette ville, Rafael Pelayo, le président de l'Autorité portuaire de la baie d'Algésiras, M. Manuel Moron Ledro et le coordonateur de l'Administration générale de l'Etat, M. José Andrés Hoyo Del Moral.

M. Ameur a qualifié d"'importante" cette réunion, ajoutant qu'elle a été marquée par une convergence de vues sur l'ensemble des questions abordées.

"Nous avons convenu de la mise en oeuvre de plusieurs actions en faveur des Marocains résidant à l'étranger (MRE) aussi bien en Espagne que dans le Royaume", en partenariat également avec les différentes institutions et ONG chargées des sujets ayant trait à l'immigration, a-t-il souligné dans une déclaration à la MAP à l'issue de cette réunion.

M. Ameur a fait savoir, par ailleurs, que le représentant du gouvernement central à Algésiras a confirmé, lors de cette réunion, l'orientation des autorités espagnoles vers un traitement de souplesse avec les demandes de renouvellement des titres de séjours des Marocains qui se sont retrouvés au chômage à cause de la crise économique et la prise en considération de leur situation.

Le maire d'Algésiras, M. Tomas Herrera, a qualifié cette réunion de "positive", soulignant que la communauté marocaine établie dans cette ville et sa région fait preuve d'une parfaite intégration et entretient d'excellentes relations avec la société d'accueil.

Il s'est félicité de la coopération existant dans les domaines économique, culturel, social et de formation, entre des institutions à Algésiras et des partenaires aux Maroc, plaidant pour le développement et la redynamisation de cette coopération.

M. Herrera a fait part, dans ce sens, de la volonté de la ville d'Algésiras d'établir un jumelage avec l'une des villes marocaines.


Le président de l'Autorité portuaire de la baie d'Algésiras, M. Manuel Moron Ledro, a mis l'accent, pour sa part, sur la grande collaboration entre les autorités espagnoles et marocaines pour la réussite de l'Opération Transit des MRE.


Le ministre marocain s'est réuni également avec des acteurs sociaux à Algésiras actifs notamment dans les domaines de l'immigration, de la femme et de l'enfance.


Lors de cette réunion, M. Ameur a fait part de la volonté et de la disposition de son département de mettre en place un plan d'action avec les fondations et institutions actives dans ces champs d'action, qui pourra déboucher sur des accords de partenariats.

Il a mis en exergue, à ce propos, la possibilité de l'organisation d'événements visant à expliquer aux MRE les dispositions du code de la famille et la création de bibliothèques destinées aux enfants marocains issus de l'immigration qui disposeront d'ouvrages et de revues à même de contribuer au renforcement de leurs liens avec le Maroc.


Les représentants des associations et institutions ayant pris part à cette rencontre ont présenté au ministre marocain un aperçu sur les différentes actions entreprises en faveur des MRE, notamment des enfants et des femmes, et des projets de coopération avec des partenaires marocains notamment dans le nord du Royaume.


M. Ameur a effectué, par la même occasion, une visite au port d'Algésiras, une infrastructure par où transite la plus grande partie de la communauté marocaine à l'étranger pour passer leurs vacances au Royaume.


Il a visité également le siège de la Fondation des deux rives qui réalise plusieurs projets de coopération dans le domaine culturel avec des partenaires marocains.


Ces activités se sont déroulées en présence du consul général du Royaume à Algésiras, M. Sellam Berrada.


M. Ameur effectue du 10 au 17 janvier une visite de travail en Andalousie, à Valence et en Catalogne, qui s'inscrit dans le cadre des rencontres institutionnelles de communication avec les MRE, menées pour s'enquérir de leurs conditions et les informer des actions entreprises en leur faveur, ainsi que des derniers développements de la cause nationale.

Source : MAP

Mercredi, Frédéric Lefebvre (UMP) affirmait que les Français ne veulent pas en entendre parler aujourd'hui, après que le PS eut proposé mardi une loi du PS en ce sens.

55% des Français sont favorables au vote des étrangers (hors UE) aux élections locales, tandis que 42% y sont opposés, selon un sondage CSA pour le Parisien-Aujourd'hui en France publié jeudi.

23% sont très favorables et 32% assez favorables à l'extension du droit de vote pour les élections locales, c'est-à-dire municipales, cantonales et régionales. 20% y sont assez opposées et 22% très opposées.

77% des personnes favorables sont des sympathisants de gauche contre 28% de sympathisants de droite.

Le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, avait affirmé mercredi que la majorité entendait «respecter» la position des Français qui ne veulent pas «entendre parler aujourd'hui» de l'octroi du droit de vote aux étrangers.

La première secrétaire du PS Martine Aubry a annoncé le dépôt à l'Assemblée nationale d'une proposition de loi sur la question du vote, prenant au mot le ministre de l'Immigration Eric Besson, qui s'y est récemment déclaré favorable à long terme.

La patronne du PS a aussi interpellé Nicolas Sarkozy, qui s'était également prononcé en faveur du droit de vote des étrangers lors de la campagne présidentielle en 2007, sans toutefois retenir cette option dans son programme.

L'idée d'accorder le droit de vote aux étrangers pour les élections locales ne date pas d'hier, puisqu'elle faisait déjà partie des 110 propositions de François Mitterrand pour la présidentielle de 1981. Une fois au pouvoir, le président socialiste avait jugé que le pays n'était pas prêt à cette réforme.

Le député UMP Thierry Mariani a reproché mardi à la gauche de «raviver les tensions» à des fins électoralistes, accusant le PS de ressortir «les vieilles ficelles qui ont fait le succès de Mitterrand».

Source : AFP/Libération

Le film marocain "Marock", de la réalisatrice Laila Marrakchi, sera projeté dans le cadre du cycle du cinéma "l'amour dans le cinéma arabe", organisé dans les villes d'Almeria et Grenade (sud de l'Espagne) du 8 janvier au 22 février prochain.

Cette manifestation, initiée par la Casa Arabe (la Maison Arabe) en collaboration avec la Filmothèque d'Andalousie, sera marquée par la projection d'autres films comme "Dunia" de Jocelyne Saab (Liban), "Rouge Oriental" de Raja Amari (Tunisie), "Insomnie" de Salah Abou Seyf (Egypte) et "Un verre et une cigarette" de Niazi Mustapha (Egypte).

Créée en 2006, la Maison Arabe vise à promouvoir le dialogue et le débat entre le monde arabe et l'Espagne tout en améliorant les échanges culturels entre les deux civilisations.

Elle vise également à renforcer les liens hispano-arabes à travers des activités académiques, politiques, économiques, culturelles et éducatives.

Source : MAP

Après avoir jalonné l'actualité politique durant pratiquement toute l'année 2009, le thème de l'immigration se trouve projeté, dès le début de cette année 2010, au devant de la scène en Italie où les événements de Rosarno, en Calabre (Sud), viennent rappeler que le dossier est loin d'être clos et qu'il est promis, en cette année d'élections régionales, à nourrir encore les débats entre protagonistes politiques.

Entre une gauche se voulant plus humaniste dans le traitement de la question de l'immigration et une certaine droite qui en fait un cheval de bataille dans sa quête de plus d'audience, l'Italie, pays lui-même de tradition migratoire, vient en effet de vivre à Rosarno un épisode douloureux qui n'a pris fin qu'au prix de "l'exil forcé" -comme certains l'ont qualifié- de centaines d'immigrés convoyés, sous bonne escorte, vers divers centres d'hébergement de la Péninsule.

A fleur de peau devant un phénomène qui à l'évidence dérange, une partie de la population de cette petite ville de 15.000 habitants n'est pas allée de main morte pour punir cette frange d'immigrés, originaires principalement d'Afrique sub-saharienne, qui a osé, de manière il est vrai non dépourvue de violence, marquer sa colère après avoir été la cible, jeudi dernier, de tirs de fusils à air comprimé.

L'acharnement manifesté deux jours durant à l'endroit des immigrés, dont 31 ont été blessés (deux l'ont été grièvement par des coups de barres de fer), a été tel qu'ils n'avaient d'autre solution que de quitter la région.

Pourtant et malgré leur statut officiel de clandestins passibles, depuis l'été dernier, d'une amende pouvant aller jusqu'à 10.000 euros assortie d'une expulsion immédiate, ces immigrés, qui vivaient dans des conditions inhumaines, étaient d'un grand bénéfice pour les plantations agricoles de la région où ils étaient employés essentiellement dans la collecte d'agrumes moyennant un salaire de misère (25 euros la journée). Les premiers à devoir pâtir de leur départ sont les propriétaires de ces plantations dont certains ont déjà menacé de laisser leurs cultures à l'abandon.

Selon les observateurs, l'exploitation des immigrés faisait tenir debout un secteur déjà en crise, car les marges des cultivateurs ont fondu comme dans d'autres régions du sud de l'Italie.

A présent, beaucoup d'habitants de Rosarno pensent que le départ des immigrés marque la fin de la production d'agrumes dans la région.

Quoiqu'il en soit, ces incidents, dans lesquels 19 des policiers et 17 des habitants italiens de Rosarno ont été également blessés, ont ravivé le débat sur l'immigration en Italie alors que les forces politiques affutent leurs armes en prévision des élections régionales de mars prochain.

Pendant que l'opposition crie au racisme et à la xénophobie, le ministre de l'Intérieur, Roberto Maroni, qui appartient au parti anti-immigrés, la Ligue du Nord, s'est félicité que les autorités aient "brillamment résolu le problème d'ordre public" qui s'était posé à Rosarno.

Ne retenant que la dimension emploi, Roberto Calderoli, un ministre issu également de la Ligue du Nord, a considéré, pour sa part, que "le travail doit revenir aux Italiens, pas aux immigrés" dans ce Sud de l'Italie où le taux de chômage tourne autour de 18 pc.

Des spécialistes des questions d'immigration tirent à cet égard la sonnette d'alarme sur la banalisation d'un "racisme institutionnel" de la part d'hommes politiques, en particulier de la Ligue du Nord.

Réagissant aussi aux événements de Rosarno, le pape Jean Paul II a lancé un appel à la tolérance envers les immigrés.

"Un immigré est un être humain, différent par son origine, sa culture et sa tradition, mais il est une personne qui jouit de droits et devoirs et qui doit être respectée", a-t-il notamment souligné.

Quelque 4.000 immigrants clandestins sont employés en Calabre, la plupart en tant que journaliers pour collecter les récoltes de fruits et légumes. Beaucoup vivent sans eau ni électricité dans des usines ou entrepôts désaffectés.

Estimant à 50.000 le nombre de travailleurs immigrés vivant en Italie dans des logements insalubres similaires à ceux de Rosarno, le principal syndicat du pays, la Cgil a dénoncé, en outre, l'emprise de la mafia, surtout dans le sud du pays, sur ces immigrés massivement employés dans l'agriculture.

"La mafia qui contrôle le territoire, exploite les immigrés avec cynisme et une détermination impitoyable. Les cerveaux criminels savent que les immigrés clandestins ne peuvent même pas tenter de se rebeller car ils sont privés de documents d'identité et donc de la protection de l'Etat", a déclaré à ce sujet don Luigi Ciotti, le fondateur de l'association antimafia Libera au quotidien "La Stampa".

Le feuilleton immigration continue donc en Italie en ce début de 2010. L'un de ses derniers épisodes remonte à vendredi dernier lorsque le gouvernement italien a annoncé sa décision de limiter à 30 pc au maximum le nombre d'élèves étrangers toléré dans les classes des écoles primaires et secondaires de la Péninsule à compter de la rentrée 2010-2011.

Les autorités italiennes expliquent officiellement cette mesure par la nécessité de mieux intégrer les enfants d'immigrés dans la société italienne et d'éviter qu'ils ne se retrouvent dans des classes ghettos, uniquement composées d'étrangers.

C'est dire que le début de cette année augure d'autres épisodes dans un feuilleton aux péripéties incertaines et dont l'une des étapes marquantes en 2009 s'était traduite par les refoulements sans ménagement en pleine mer d'embarcations chargées de clandestins interceptées au large des côtes italiennes sans considération de la présence ou non à leur bord de demandeurs d'asile potentiels.

Source : MAP

Un centre d'information et de conseils à l'emploi au profit des immigrés marocains résidant en Espagne, a été inauguré, mardi à Madrid.

Créé à l'initiative de l'Association des travailleurs immigrés marocains en Espagne (ATIME), la Fondation Esplai et Microsoft en collaboration avec le ministère espagnol du travail et de l'immigration, le centre, se propose d'offrir aux immigrés, principalement Marocains, ayant perdu leur travail en raison de la crise économique qui frappe de plein fouet l'Espagne, des formations et des conseils pour trouver un nouvel emploi.

A travers les technologies de l'Information et de la communication, le centre "Conecta" aidera les immigrés à réduire leur méconnaissance de l'outil informatique, en les assistant et en leur assurant une formation dans ce domaine.

Un premier groupe de 315 immigrés qui risquent l'expulsion va profiter des services du nouveau centre. Ces personnes vont apprendre à rédiger un CV, utiliser les principaux programmes informatiques et chercher du travail sur le net à travers les bourses d'emploi "on-line" ou encore créer un profil emploi sur les réseaux sociaux d'Internet.

Au total, plus de 4.500 immigrés dans leur majorité Marocains, mais aussi d'autres nationalités comme les Equatoriens et les Colombiens, vont bénéficier du nouveau centre " Conecta".

Selon Olvido Nicolas, responsable à Microsoft Ibérica, l'accès aux Technologies de l'Information est devenu actuellement une nécessité pour toute personne qui souhaite accéder à une formation de qualité ou se perfectionner.

Source : MAP

La communauté marocaine résidant à Los Palacios (Andalousie-Sud de l'Espagne) constitue un exemple d'une intégration réussie des immigrés au sein de la société d'accueil, a souligné le maire de cette ville, M. Antonio Maestre Acosta.

Les Marocains établis à Los Palacios mènent leur vie en parfaite harmonie avec la société d'accueil et participent pleinement à son développement, a-t-il ajouté mardi lors d'un point de presse dans cette ville andalouse au terme d'une réunion avec le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur.

M. Acosta a relevé que le respect de l'autre et la tolérance, aussi bien du côté des Marocains que des Espagnols, constituent les principales clés de la réussite de cette intégration et de cette cohabitation harmonieuse.

Il a, par ailleurs, présenté un aperçu sur les principales actions conduites par la mairie de Los Palcios pour l'assistance aux immigrés et la promotion de leur intégration et qui portent notamment sur des campagnes de sensibilisation, des journées axées sur l'interaction culturelle, des cours de langue espagnole, des formations d'aide à l'insertion dans le marché de l'emploi et des activités sportives.

M. Acosta a qualifié de "très significative" la visite de M. Ameur à la ville de Los Palacios, se félicitant de pouvoir compter sur la collaboration des autorités marocaines pour aller de l'avant dans cet effort pour le bien des Marocains résidant dans cette région d'Espagne.

Pour sa part, M. Ameur a exprimé la forte détermination de son département de jeter les bases d'une collaboration avec la Mairie de Los Palacios, à travers des actions concrètes surtout dans le domaine culturel visant à d'aider les Marocains résidant dans cette ville à mieux s'intégrer et à renforcer leurs liens avec la mère-patrie.

Il a indiqué, à ce propos, qu'une attention particulière sera accordée aux échanges culturels dans le but de promouvoir une meilleure compréhension mutuelle et consacrer le caractère singulier des relations entre le Maroc et l'Andalousie, une région qui partage avec le Royaume un héritage culturel et historique important.

Des jumelages entre des villes marocaines et celle de Los Palcios seront envisagés dans le futur, outre des actions visant le rapprochement entre les sociétés marocaine et andalouse, a fait savoir M. Ameur dans ce contexte.

Les deux responsables ont abordé lors de cette réunion, qui s'est déroulée en présence du consul général du Royaume à Séville, M. Mohamed Said Douelfakar, des questions relatives à l'immigration, à la coopération internationale et à l'agriculture, des thèmes d'un grand intérêt pour les deux parties.

La prochaine édition du "Festival de Flamenco de la Mistela", organisé annuellement à Los Palacios durant le mois de juin, sera marquée par la participation d'une troupe artistique marocaine, ont convenu les deux parties.

M. Ameur effectue, du 10 au 17 janvier, une visite de travail en Andalousie, à Valence et en Catalogne, qui s'inscrit dans le cadre des rencontres institutionnelles de communication avec les MRE menées pour s'enquérir de leurs conditions et les informer des actions entreprises en leur faveur.

Source : MAP

Innondations en Espagne

Inondations en Espagne : le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des...

1 novembre 2024
Inondations en Espagne : le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger mobilisé pour porter assistance aux Marocains dans les zones affectées

Madrid - Le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, à travers la cellule de crise centrale, ainsi que les services consulaires marocains...

Google+ Google+