samedi 30 novembre 2024 00:33

La représentation politique, à l'approche des législatives du 25 novembre, est un sujet d'actualité. Abdou Menebhi, membre du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) en parle...Suite

Plus de 4000 enfants mineurs extracommunautaires, dont 3.739 non accompagnés, sont arrivés depuis le début de l'année en Italie, a indiqué mardi le ministre italien de l'intérieur, Roberto Maroni.

Le ministre, qui intervenait devant la commission parlementaire en charge des questions de l'enfance, a précisé que 2.705 enfants mineurs ont débarqué sur la seule l'île de Lampedusa, entre les côtes tunisiennes et italiennes.

Selon les chiffres officiels, près de 48.000 migrants venant de Tunisie et de Libye ont débarqué, depuis début janvier, sur les côtes italiennes, essentiellement à Lampedusa.

A ce jour, les mineurs non accompagnés sont au nombre de 6.946 dont 6.020 non identifiés, a ajouté Maroni. Jusqu'à ce qu'ils aient atteint l'âge de la majorité, les mineurs extracommunautaires non accompagnés se voient délivrés des permis de séjour pour études ou travail pour une période non inférieure à deux ans.

Maroni a tenu, à cet égard, à souligner le plein respect par son pays des traités internationaux sur la protection des droits des enfants mineurs, se félicitant qu'il n'y ait pas de violation de la loi en la matière et que le système d'assistance italien dans ce domaine "se soit révélé efficace et à la hauteur de la situation d'urgence que nous affrontions".

L'engagement pris est de "fournir le maximum d'assistance possible aux mineurs. Parfois nous ne réussissons pas, mais nous sommes disposés à améliorer le système d'accueil et protection", a conclu le ministre dont les propos ont été rapportés par l'agence Ansa.

27/9/2011

Source : MAP

Une circulaire du ministère de l'intérieur limite le passage des diplômés vers le salariat. Alors que la France accorde chaque année entre 60 000 et 70 000 visas à des étudiants étrangers, les jeunes diplômés de juin se retrouvent dans une situation inédite…Suite

Le long-métrage "Mirages" du jeune cinéaste Talal Selhami a été sélectionné pour la compétition officielle du Festival International du Film Fantastique de Sitges, prévu du 6 au 16 octobre dans la commune catalane.

Cette fiction (1h45 min) met en scène cinq personnes aux profils très différents qui postulent pour un poste de responsabilité au sein d'une multinationale récemment implantée au Maroc.

Les candidats, qui se voient proposer une ultime épreuve dans un lieu tenu secret afin de les départager, acceptent et montent à bord d'un minibus dépourvu de vitres.

Après des heures de route, le véhicule a un accident. Réunissant leurs forces pour sortir de la carcasse de métal, les personnages du film se retrouvent perdus en plein milieu du désert, le conducteur du bus ayant disparu.

Ne sachant si l'accident est réel ou si l'épreuve commence, les candidats vont errer dans le désert à la recherche d'indices, sous l'emprise de visions qui vont les confronter à leurs angoisses les plus refoulées.

"Mirages", de l'avis de Talal Selhami, est un film "d'aventure fantastique, un thriller, un film un peu à la croisée des genres. Une quête personnelle pour les cinq personnages".

Le tournage du long-métrage était "très compliqué tant pour les conditions physiques que pour les contraintes budgétaires et de temps", a-t-il confié à la presse.

Les principaux rôles du film sont incarnés par Aïssam Bouali, Mustapha El Houari, Omar Lotfi, Meryam Raoui, Karim Saïdi.

Créé en 1967, le Festival International du Film Fantastique de Sitges a attiré au fil des éditions de grands noms comme Anthony Hopkins, Quentin Tarantino, Jodie Foster, Cameron Diaz et bien d'autres. Chaque année, ce festival propose un coup de projecteur sur les dernières technologies du cinéma.

L'édition 2011 rendra hommage à Steven Spielberg pour "Artificial Intelligence", l'un des films fantastiques les plus regardés.

27/9/2011

Source : MAP

 Il est difficile d'expliquer les visions que les peuples ont les uns des autres. Mais voici une exposition intelligente sur l'intimité du Maroc avec l'Europe…Suite

Lancé par le festival Envol & Macadam - le plus important festival et tremplin québécois de musiques alternatives en scène depuis 16 ans - Planet Rox est une compétition internationale destinée à découvrir les meilleurs groupes émergents de par le monde pour les présenter au public. Dans le cadre du partenariat liant le festival L’Boulevard et le festival Envol & Macadam, un jury de la compétition a fait le déplacement en mai dernier à Casablanca lors de la 13ème édition du Tremplin qui s’est tenue à la Fabrique Culturelle des Abattoirs…Suite

Les plaintes pour délits attribués à l'extrême droite, notamment xénophobes, racistes, islamophobes ou anti-sémites, ont connu en 2010 en Autriche une forte augmentation, de 28% par rapport à 2009, a annoncé hier soir le ministère autrichien de l'Intérieur, dans son rapport annuel.

Ainsi, en 2010, 580 délits liés à l'extrême droite ont fait l'objet d'enquêtes policières.

Dans le domaine de l'immigration clandestine, le ministère de l'Intérieur constate "une renaissance de la route des Balkans", particulièrement via la ville de Subotica, à la frontière entre la Serbie et la Hongrie. Les immigrés clandestins transportés par les réseaux de passeurs sont principalement originaires de l'Afghanistan, du Pakistan, de l'Irak, de l'Iran et du continent africain.

En revanche, le nombre des demandes d'asile est en net recul, en baisse de 30,4% par rapport à 2009 et seulement 2.977 ont été acceptées contre 13.290 refus.

Côté pornographie et tourisme sexuel à caractère pédophile, 1.046 cas concernant des ressortissants autrichiens ont été enregistrés. Enfin, dans le domaine de la lutte contre la corruption, le ministère de l'Intérieur a constaté en 2010 une hausse de 12% des enquêtes.

27/9/2011

Source : Le Figaro/AFP

Ils sont les héros du film d'Ismaël Ferroukhi, Les hommes libres, en salle mercredi, qui raconte comment, sous l'occupation, des Juifs ont été sauvés de la déportation par la Mosquée de Paris. 

Ils ne se sont pas revus depuis la fin du tournage des Hommes libres . Quand Tahar Rahim, chapeau melon, tee-shirt blanc et veste noire, pénètre dans les salons feutrés de chez Ladurée, il sourit immédiatement en voyant Michael Lonsdale déjà installé. Nul besoin d'être grand clerc pour sentir que ces deux-là s'entendent à merveille, et qu'ils se vouent une admiration mutuelle. «Parmi les comédiens de la nouvelle génération , souligne Lonsdale d'une voix bienveillante, il est l'un des plus instinctifs, l'un des plus naturels. Jouer avec lui a été très facile: un véritable plaisir. Je n'en dirais pas autant de tous les autres jeunes acteurs.»

Étaient-ils au courant que le fondateur et recteur de la Grande Mosquée de Paris avait été soupçonné de protéger des Juifs et des résistants pendant la Seconde Guerre mondiale? « Justement non !, répond du tac au tac Tahar Rahim. Je n'en avais jamais entendu parler. Comme tout le monde. J'ai aimé le projet parce qu'il racontait quelque chose de formidable . Un épisode réel et oublié de la Seconde Guerre mondiale qui avait tout d'une histoire de cinéma. Et puis le personnage que l'on me proposait était très intéressant. Du coup, j'ai foncé!»

Sortant de sa réserve, Michael Lonsdale ajoute: «Tahar a parfaitement rendu le côté indécis de cet Algérien qui ne sait pas trop quoi faire… » Et le jeune acteur de rebondir sur les propos de son aîné. «Le jeune Younès cristallise les destins de plusieurs personnes en un seul rôle. Ismaël Ferroukhi a créé ce jeune immigré algérien comme un patchwork de plusieurs destins croisés. Younès n'a pas le tempérament d'un héros de la Résistance. Il collabore d'abord avec les Allemands en croyant qu'il y gagnera la liberté. Il veut survivre dans cet enfer. Younès n'est pas Che Guevara ! Mais c'est quelqu'un qui va se laisser porter peu à peu par la vérité. À un moment donné, il se rendra compte qu'il est en train de faire quelque chose de mal. On se rend toujours compte de ce genre de chose… » Tahar Rahim s'est totalement immergé dans son rôle en se plongeant dans une abondante iconographie des années 1940. Son but? Essayer de retrouver le style de cette période. « Je me suis beaucoup inspiré de photographies des gens de cette époque. J'ai fait en sorte que Younès adopte une démarche raide. Selon moi, un homme des années 1940 ne peut se déplacer avec la nonchalance des gens d'aujourd'hui. »

«Non, c'est toi que je veux» 

De son côté, Michael Lonsdale avait un bel atout dans son jeu. Facétieux, il le dévoile non sans malice. «J'avoue que Si Kaddour Benghabrit n'était pas totalement un inconnu pour moi, reconnaît-il. Quand Ismaël Ferroukhi est venu me proposer le rôle, nous avons d'abord pris un thé au café Le Vauban en bas de chez moi. Il m'a parlé du rôle et j'ai objecté qu'il faudrait un Arabe pour jouer le personnage. Catégorique, il m'a répondu: “Non, c'est toi que je veux !” Alors je lui ai révélé que Si Kaddour était un ami de ma famille, du côté de ma mère. Ismaël est alors tombé des nues. Bien sûr, moi je ne l'ai pas connu. J'avais 4 ans et on ne m'emmenait pas à la Mosquée. En revanche, mes tantes, qui étaient filles de colons, ont connu Benghabrit en Algérie étant jeunes. Puis il a été nommé interprète au Maroc. Il était très recherché à l'époque. Ma tante Anne-Marie avait l'habitude de le retrouver pour fumer le kif avec lui. Au Maroc, le kif s'achetait dans la rue. Ce n'était pas du tout interdit comme maintenant. J'ai d'ailleurs retrouvé une photo où on la voit aux côtés de Si Kaddour. Ce qui est plutôt rare car on n'invitait pas beaucoup les dames dans les cérémonies officielles. Pourtant elle était là parce que très appréciée et gentille.» Loin de vouloir incarner «un personnage religieux», Michael Lonsdale ajoute que le recteur de la Grande Mosquée a avant tout une responsabilité administrative. «Je ne suis pas un imam. Ou un moine comme frère Luc !  . Interpréter Si Kaddour Benghabrit a été un grand bonheur. J'ai enfilé son costume et sa djellaba comme si c'était celle d'un ami!»

Ce que Lonsdale ne dit pas, c'est qu'il a vécu et connu le Maroc de très près entre 8 ans et 18 ans, durant la guerre. «Dans le film comme dans la réalité, Si Kaddour Benghabrit a joué gros avec les Allemands , précise admiratif Lonsdale; il a réellement réussi à embobiner des colonels allemands en jouant sur le fil du rasoir.» Si tous deux regrettent que le tournage n'ait pas eu lieu à la Grande Mosquée de Paris, qui reste avant tout un lieu de prière, ils s'accordent pour dire que les lieux de tournage à Rabat dans un immense palais de style hispano-mauresque ont été enchanteurs. «Ce qui me plaît aussi dans le film , conclut Lonsdale, c'est que le sujet traité par Les Hommes libres, ce combat pour la liberté par-delà les différences, eh bien, il résonne d'étrange manière car il a été rattrapé par l'actualité brûlante liée au printemps arabe. J'y vois un espoir. C'est bien de montrer que des gens ont su respecter totalement une appartenance religieuse différente .»

LA CRITIQUE

Inspiré de faits réels, Les Hommes libres aborde un aspect largement méconnu de l'histoire de France. La grande mosquée de Paris a servi de lieu de résistance durant la Seconde Guerre mondiale. Ismaël Ferroukhi signe une fresque historique d'une grande beauté classique, qui restitue parfaitement l'atmosphère dense et tendue du Paris sous l'Occupation. La mort rôde dans les jardins de la mosquée. Derrière les moucharabiehs s'orchestre un tragique balai d'espions et de résistants, sur une musique envoûtante où perce la belle voix d'un jeune juif qu'on croit arabe. Au centre de ce jeu de dupes, Michael Lonsdale est impérial dans la peau du recteur Si Kaddour Benghabrit. Malin comme un vieux renard, il joue les maestros, sachant que la moindre fausse note peut lui être fatale. Quant à Tahar Rahim, il compose avec une belle sobriété le personnage de Younès, un jeune immigré algérien ballotté par les aléas de la guerre mais qui saura devenir un héros malgré lui.

DÉCRYPTAGE - Derrière la fiction, une réalité oubliée

Des Juifs auraient été sauvés de la déportation par la Mosquée de Paris. C'est l'un des points forts traités dans le long-métrage d'Ismaël Ferroukhi. Les spectateurs qui ont pu assister aux avant-premières ou à la projection lors du Festival de Cannes avaient tous cette question à la bouche: quelle est la part de fiction, quelle est la part de réalité? Le rôle du jeune contrebandier tenu par Tahar Rahim est une création du réalisateur. Mais deux hommes ont bel et bien existé, et ont tenu une part importante dans cette histoire: le premier est Si Kaddour Benghabrit, fondateur de la Mosquée de Paris et premier recteur de cette institution créée en 1926. Son personnage est campé par Michaël Lonsdale. Le second est le chanteur Salim Halali, joué par Mahmoud Shalabi.

Salim Halali était d'origine juive (son vrai prénom était Simon), et, durant l'Occupation, il a échappé aux rafles grâce à la protection de Si Kaddour Benghabrit: tout le monde pensait que le chanteur était arabe et musulman. Il faut dire que, dans leur langue, leur musique et leur culture, les deux communautés, juive séfarade et nord-africaine, étaient très proches. Salim Halali, mort en 2005 dans l'anonymat d'une maison de retraite après une longue et riche carrière, a souvent affirmé qu'il devait la vie sauve au recteur de la mosquée de Paris, grand amateur de musique. Son cas était-il isolé? Il semble que non, et que des enfants juifs auraient passé deux ou trois jours dans les sous-sols de la Mosquée en attendant de fuir ailleurs, notamment au Maroc. D'ailleurs, dans le film, un officier allemand se plaint de l'existence d'un réseau d'aide aux Juifs. Ce passage n'est pas une fiction. La lettre lue par l'officier est bel et bien réelle. Le Figaro a pu se la procurer aux archives diplomatiques du ministère des Affaires étrangères. Elle était adressée au général Weygand et expédiée de Vichy, en date du 24 septembre 1940. Voici ce qui est écrit : « Les autorités d'occupation soupçonnent le personnel de la mosquée de Paris de délivrer frauduleusement à des individus de race juive des certificats attestant que les intéressés sont de confession musulmane. L'imam a été sommé, de façon comminatoire, d'avoir à rompre avec toute pratique de ce genre. Il semble, en effet, que nombre d'israélites recourent à des manœuvres de toute espèce pour dissimuler leur identité (…) »

Une centaine d'enfants sauvés

Ce n'est pas la première fois que cet épisode méconnu de la Seconde Guerre mondiale est évoqué. Dans un documentaire diffusé en 1991 sous le titre La Mosquée de Paris: une résistance oubliée, le cinéaste Derri Berkani apporte d'autres témoignages, et parle déjà de Salim Halali. Aziza Benghabrit, la fille de Si Kaddour Benghabrit, qui vivait au sein même des appartements privés de l'édifice religieux, se rappelle: « Quelques mois après la mort de mon père (en juin 1954, NDLR), on racontait qu'il avait sauvé des Juifs. Au moins, on est sûr d'une chose: Salim Halali était souvent à la mosquée, et il n'a jamais rencontré de problèmes, ni avec les Allemands ni avec la Gestapo.» 

Il est difficile de connaître précisément l'ampleur de ce réseau. Dans le documentaire de Derri Berkani, on parle d'une centaine d'enfants sauvés. Mais, après tout, le chiffre importe peu : une citation commune au Talmud et au Coran ne dit-elle pas à peu près ceci  «Qui sauve une vie sauve l'humanité entière »? (Mohammed Aïssaoui)

27/9/2011, Olivier Delcroix

Source : Le Figaro

Le premier Centre culturel marocain à l'étranger a ouvert ses portes vendredi dernier à Bruxelles. Fruit d'un partenariat entre le ministère flamand de la Culture et les ministères marocains de la Communauté marocaine à l'étranger et celui de la culture...Suite

Les rencontres culturelles judéo-marocaines sont souvent l'occasion de cerner plusieurs quiproquos entre l'Islam et le Judaïsme. Rencontre avec Simon Ley, directeur du musée judéo-marocain…Suite

A l'initiative  des  ressortissants marocaIns  originaires de la commune de Mokrisset, résidant à Bruxelles en Belgique, une convention de jumelage et un protocole de collaboration entre cette commune de la province d'Ouezzane et celle de Molenbeek-Saint-Jean (région. De Bruxelles) seront signés ce 28 septembre 2011…Suite

 

 «Si Lilia voulait devenir médecin, bien sûr je ne serai pas contre ! Ce serait même ma fierté. On dirait alors : regardez, une fille d’immigrés, avec un père illettré en français…» Mohamed Aouissi est père de quatre enfants. Sa fille aînée Lilia, 16 ans, est en première S (scientifique). Il a beau assurer qu’elle choisira plus tard ce qu’elle veut faire, il place de grands espoirs en elle. «On compte bien que nos enfants feront mieux que nous», dit-il. Avec le père, sans emploi, et la mère Nadjette, surveillante de cantine scolaire et animatrice le mercredi, la famille habite un trois pièces dans un HLM à deux pas du métro Barbès-Rochechouart, à Paris. Les trois grands partagent une chambre, les parents occupent l’autre avec la petite dernière, Chahine, 6 ans et demi. Pour faire ses devoirs, Lilia s’installe sur la table de la salle à manger aux murs blancs décorés par de grandes photos de la famille - les enfants posant face à la caméra, les grands-parents en pèlerinage à La Mecque - et par un tableau avec un verset du Coran.

Pression. Nadjette a apporté du thé à la menthe et un gâteau au chocolat sur la table basse du salon. Elle ne rate pas une réunion à l’école de chacun de ses enfants. Le second, Nourdine, l’inquiète un peu car il n’est pas assez accrocheur en classe. «Lilia nous a dit que le bac, c’était dans la poche, glisse-t-elle, alors on fait confiance.»

Toute menue, amaigrie après le ramadan, Lilia laisse dire ses parents, un brin amusée par leurs rêves de grandeur. Elle est plutôt préoccupée par ses difficultés en physique depuis la rentrée. Elle en a parlé à sa professeure et veut aujourd’hui en discuter avec Hélène, sa «tutrice» de l’institut Télémaque, une fondation d’aide aux élèves de milieux défavorisés, qui la suit depuis 2005. «Ne t’inquiète pas, lui dit Hélène, nous allons réfléchir : on peut prévoir des petits cours ou même envisager un passage en filière ES [économique et sociale, ndlr].»

Comme le souligne une enquête de l’Afev (Association de la fondation étudiante pour la ville, qui suit des élèves dans les quartiers difficiles) diffusée le 21 septembre, toutes les familles ressentent aujourd’hui le poids de la pression scolaire, avec l’obsession de la réussite pour leurs enfants et la course aux diplômes perçus, à juste titre, comme la meilleure protection contre le chômage. Mais elles sont inégalement armées pour y faire face, les familles de milieux populaires se sentant souvent perdues devant l’institution scolaire, incapables d’aider leurs enfants, exclus par avance des meilleurs établissements.

Les familles des classes moyennes ou aisées, elles, grâce à leurs connaissances du système et à leurs réseaux, se débrouillent pour inscrire leurs enfants dans les «bons» établissements. Au moindre signe de fléchissement scolaire ou pour leur faire intégrer les «meilleures» filières, elles leur paient des petits cours pour lesquels elles bénéficient, en plus, d’avantages fiscaux.

La France est l’une des championnes d’Europe du soutien scolaire privé - marché récemment estimé dans l’Hexagone à 2,2 milliards d’euros par un rapport européen.

Timide. La famille Aouissi a eu la chance de croiser la route de l’institut Télémaque. En 2005, Lilia est en 5e. C’est une élève motivée et studieuse. Le collège Clémenceau, où elle étudie, a noué un partenariat avec Télémaque et le CPE (conseiller principal d’éducation) lui propose de rejoindre le dispositif. «On a tout de suite dit oui. Avec Télémaque, on nous a expliqué que ma fille allait pouvoir avoir des petits cours, des livres et des abonnements gratuits à des journaux, faire des sorties», se souvient Nadjette, qui a dû arrêter l’école en Algérie alors que ses frères continuaient.

Plus âgé, Mohamed n’a pas eu accès à l’école française, avant l’Indépendance. «C’est Dieu qui a mis sur le chemin de ma fille une grande sœur qui l’aide», dit-il à propos d’Hélène, permanente à Télémaque - généralement, les tuteurs sont issus d’entreprises participant au dispositif.

Au début, Lilia traînait un peu les pieds : «Je ne comprenais pas trop l’intérêt.» Timide, elle parlait peu avec Hélène. Aujourd’hui, elles s’appellent régulièrement pour parler études et se voient pour discuter de tout - de l’orientation de Lilia ou de questions d’actualité. Elles sortent ensemble une fois par mois et ont vu la grande exposition sur les Mayas, la pièce de Robert Hossein sur l’affaire Seznec, le film le Discours d’un roi.

A deux reprises en juillet, Lilia est partie en séjour linguistique en Angleterre. En février, elle est allée aux sports d’hiver, avec cours le matin et ski l’après-midi. En août, elle a fait un stage d’une semaine de prérentrée, en maths et en physique. Pour chaque élève, Télémaque prévoit un budget annuel de 1 500 euros. Lilia ne sait pas ce qu’elle veut faire plus tard - «peut-être dans les ressources humaines ou le commerce». Mais lorsqu’on lui demande ce que signifie pour elle réussir dans la vie, elle répond : «Ce n’est pas qu’une question de diplômes, réussir c’est être heureuse.»

26/9/2011, VÉRONIQUE SOULÉ

Source : Libération

Deux courts-métrages marocains participeront à la compétition officielle des courts métrages de la 3ème édition du Festival international du film de Bagdad, ont annoncé les organisateurs.

Le premier film, "Vers une nouvelle vie" du réalisateur Abdelattif Amjak, raconte l'histoire d'un groupe de migrants clandestins qui rêve d'une nouvelle vie de l'autre rive.

Le deuxième court-métrage, "Dernière balle", de Asmae Modir, est l'histoire d'un modeste scénariste marginalisé par sa famille et ses amis, et qui décide de se révolter contre cette négligence.

Le programme de cette édition comprend la compétition officielle pour les longs-métrages, les courts métrages et les films documentaires.

Selon «Cinéastes irakiens», initiateurs de cette rencontre, la compétition des courts-métrages connaîtra la participation de 25 films, tandis que 8 longs-métrages seront en lice dans cette catégorie.

Outre la compétition officielle pour les films, des débats autour des "Tendances du cinéma allemand contemporain" et "le cinéma indépendant en Irak" seront également organisés en marge de cette édition.

26/9/2011

Source : MAP

Deux courts-métrages marocains participeront à la compétition officielle des courts métrages de la 3ème édition du Festival international du film de Bagdad, ont annoncé les organisateurs.

Le premier film, "Vers une nouvelle vie" du réalisateur Abdelattif Amjak, raconte l'histoire d'un groupe de migrants clandestins qui rêve d'une nouvelle vie de l'autre rive.

Le deuxième court-métrage, "Dernière balle", de Asmae Modir, est l'histoire d'un modeste scénariste marginalisé par sa famille et ses amis, et qui décide de se révolter contre cette négligence.

Le programme de cette édition comprend la compétition officielle pour les longs-métrages, les courts métrages et les films documentaires.

Selon «Cinéastes irakiens», initiateurs de cette rencontre, la compétition des courts-métrages connaîtra la participation de 25 films, tandis que 8 longs-métrages seront en lice dans cette catégorie.

Outre la compétition officielle pour les films, des débats autour des "Tendances du cinéma allemand contemporain" et "le cinéma indépendant en Irak" seront également organisés en marge de cette édition.

26/9/2011

Source : MAP

L'analyse du visage et de l'iris pour identifier les passagers à l'embarquement d'un avion ? C'est désormais possible grâce à AOptix, une société de la Silicon Valley californienne qui a présenté lundi 26 septembre son système de reconnaissance exclusif, qui pourra être utilisé par les compagnies aériennes.

Ce système baptisé InSight Duo a été testé à l'aéroport de San José en Californie, l'occasion pour la société de présenter ce que son directeur de la communication Brian Rhea présente comme "l'avenir de l'embarquement des passagers". "L'iris permet une meilleur identification que l'empreinte digitale", précise-t-il. "Si vous y ajoutez le visage, cela pourra être LE système".

C'est une grande première pour AOptix qui jusqu'à présent avait installé à Washington, en Grande-Bretagne et au Qatar des systèmes de reconnaissance de l'iris. Cette fois-ci elle ajoute un procédé de reconnaissance faciale, qui "suscite beaucoup d'intérêt, surtout aux contrôles d'immigration et aux frontières".

Partenariat avec l'IATA

Le système analyse en quelque seconde le visage et les yeux d'un passager. Ces données biométriques peuvent alors être confrontées à des codes barres portés sur les cartes d'embarquement ou d'autres documents.

Selon le directeur de la communication de l'aéroport de San José, David Vossbrink, les aéroports peuvent tirer profits de ce type d'innovation, tant pour les passagers que pour les compagnies. Les portiques fabriqués par l'allemand Kaba ont un coût unitaire de 50.000 dollars.

Début septembre AOptix a annoncé un partenariat stratégique avec l'IATA, l'Association internationale du transport aérien, afin de favoriser le déploiement des contrôles biométriques aux checkpoints des aéroports.

26-09-11

Source : Challenges.fr

L'analyse du visage et de l'iris pour identifier les passagers à l'embarquement d'un avion ? C'est désormais possible grâce à AOptix, une société de la Silicon Valley californienne qui a présenté lundi 26 septembre son système de reconnaissance exclusif, qui pourra être utilisé par les compagnies aériennes.

Ce système baptisé InSight Duo a été testé à l'aéroport de San José en Californie, l'occasion pour la société de présenter ce que son directeur de la communication Brian Rhea présente comme "l'avenir de l'embarquement des passagers". "L'iris permet une meilleur identification que l'empreinte digitale", précise-t-il. "Si vous y ajoutez le visage, cela pourra être LE système".

C'est une grande première pour AOptix qui jusqu'à présent avait installé à Washington, en Grande-Bretagne et au Qatar des systèmes de reconnaissance de l'iris. Cette fois-ci elle ajoute un procédé de reconnaissance faciale, qui "suscite beaucoup d'intérêt, surtout aux contrôles d'immigration et aux frontières".

Partenariat avec l'IATA

Le système analyse en quelque seconde le visage et les yeux d'un passager. Ces données biométriques peuvent alors être confrontées à des codes barres portés sur les cartes d'embarquement ou d'autres documents.

Selon le directeur de la communication de l'aéroport de San José, David Vossbrink, les aéroports peuvent tirer profits de ce type d'innovation, tant pour les passagers que pour les compagnies. Les portiques fabriqués par l'allemand Kaba ont un coût unitaire de 50.000 dollars.

Début septembre AOptix a annoncé un partenariat stratégique avec l'IATA, l'Association internationale du transport aérien, afin de favoriser le déploiement des contrôles biométriques aux checkpoints des aéroports.

26-09-11

Source : Challenges.fr

"Daarkom", c’est un lieu dédié à la rencontre des cultures flamande et marocaine situé dans le centre-ville. A peine né, le centre est déjà essoufflé. Il a fallu cinq ans pour ouvrir ce lieu et, au fil des années, la Communauté flamande a réduit ses subsides. Aujourd'hui, le centre est ouvert mais n'a plus de sous pour remplir sa mission. Sur le site internet de Daarkom, l'onglet "programme" n'annonce rien au-delà de cette semaine.

Daarkom a investi l'ancien Théâtre de La Gaieté, à l'entrée de la rue Neuve, du côté de la Monnaie. Le bâtiment a été entièrement rénové, finement mais lentement, puisqu’il a fallu cinq ans de péripéties techniques et administratives. Ces travaux ont couté cher: 3 250 000 euros payés par le Maroc et la Flandre.

Projet coûteux, long et ambitieux qui retombe aujourd'hui un peu comme un soufflé. Au fil de ces années, le ministre flamand de la Culture a changé et, avec lui, ses priorités. Daarkom a vu maigrir ses subsides.

Roos Pauwels, directrice, explique: "Il y a deux ans? On recevait plus ou moins 700 000, 800 000 euros. Pour cette année, on a reçu 500 000 euros seulement. C'est un problème… Ca veut dire chercher de nouvelles façons de travailler, de faire des choses quand-même. Mais on n'abandonne pas..."

L'ASBL n'a plus de quoi financer une vraie offre culturelle en plus de son fonctionnement, son loyer et le personnel. C'est le Maroc qui a dû payer les festivités d'inauguration de ce week-end pour qu'elles aient lieu.

Aujourd'hui, ce très bel écrin pourrait ne devenir qu'un lieu à louer pour des événements. Une solution serait de trouver des sponsors privés ou négocier avec le Maroc, pour que les autorités interviennent aussi dans les frais de fonctionnement. Néanmoins, cela voudrait dire sans doute un œil du royaume marocain sur la programmation. Interpellant, réagit déjà l'artiste Sam Touzani. Sur le site internet deBrusselnieuws, il affirme que les artistes subversifs, critiques, ne seront dès lors pas à l'affiche.

Source : rtbf

Dès les années 1950, des milliers de jeunes hommes, originaires du Maghreb, arrivent dans l'Est de la France pour participer à l'effort de reconstruction du pays. Après toute une vie de travail, dans la sidérurgie, dans le bâtiment, Hamid, Abdellah, Bourouis, Mohamed, Bachir se retrouvent aujourd'hui, au soir de leur vie, pratiquement dans des conditions voisines à celles qu'ils ont connu à leur arrivée, seuls et loin de leur pays. Ces vieux hommes ont mis au placard le mythe du retour au pays qui les a bercés durant toute leur immigration. Ils vivent en foyer. On les appelle «les chibanis», les hommes aux cheveux blanchis

C’est ce  Mardi 27 septembre à 00:26 sur FRANCE 3

Source : Toutetele

Dès les années 1950, des milliers de jeunes hommes, originaires du Maghreb, arrivent dans l'Est de la France pour participer à l'effort de reconstruction du pays. Après toute une vie de travail, dans la sidérurgie, dans le bâtiment, Hamid, Abdellah, Bourouis, Mohamed, Bachir se retrouvent aujourd'hui, au soir de leur vie, pratiquement dans des conditions voisines à celles qu'ils ont connu à leur arrivée, seuls et loin de leur pays. Ces vieux hommes ont mis au placard le mythe du retour au pays qui les a bercés durant toute leur immigration. Ils vivent en foyer. On les appelle «les chibanis», les hommes aux cheveux blanchis

C’est ce  Mardi 27 septembre à 00:26 sur FRANCE 3

Source : Toutetele

Le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine  à l'étranger, Mohamed Ameur a appelé,j Mi soir à Bruxelles, le réseau des compétence marocaines de Belgique à ' s' investir davantage dans des projets porteurs et à «faire le bon choix» des missions les plus utiles pour leur pays d'origine et leurs compatriotes…Suite

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