dimanche 7 juillet 2024 22:29

Le fameux musée Beaubourg ouvre ses portes aux artistes contemporains. Mohamed Melehi est ainsi le premier peintre marocain à accrocher une toile aux côtés des oeuvres de grands noms comme Bacon, Chuck Close, Agam et Cadere. Une distinction qui récompense le travail de cet artiste …Suite

Lors d'une rencontre organisée la semaine dernière par la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA) à Rabat, plusieurs experts d'horizons divers se sont penchés sur la mobilité intra-régionale au sein du Maghreb. Une alternative qui a du bon ...Suite

Ce week-end, Daarkom ouvre ses portes au cœur de la capitale belge, près de la célèbre place de la Monnaie. Maison de la culture maroco-flamande, Daarkom est pensée par ses fondateurs comme un lieu de partage et de rencontre entre les cultures et entre les êtres.

Une nouvelle page de l’histoire culturelle et artistique de la Flandre et du Maroc s’ouvre cette semaine à « la Gaîté », illustre édifice datant de 1912. A l'origine, « la Gaité » était un théâtre de revues, qui fit aussi office de discothèque puis de magasin de musique. Le talent de l’architecte d'intérieur Karim Osmani et de son équipe « A2D » l’a transformé en « Daarkom », un bijou mariant à la fois design occidental et tradition architecturale marocaine. L'édifice est situé rue du Fossé aux Loups, au carrefour de la place de la Monnaie, de la rue Neuve et du boulevard Anspach. Dans ce quartier en effervescence de jour comme de nuit, les riverains venant d’horizons divers côtoient les noctambules amateurs de culture. Tous passeront désormais à côté de « Daarkom ». Proche de la Gare Centrale, ce lieu culturel va s’offrir au désir de découverte culturelle tant des résidents que des personnes de passage dans la capitale européenne.

Un projet de huit ans d’âge.

L’idée de la création de cette institution culturelle remonte à 2003, date à laquelle la Communauté flamande entame des discussions avec le Maroc en vue de fonder à Bruxelles une Maison des Cultures marocco-flamande. En 2006, les deux parties scellent leur accord, signent une convention et portent leur choix sur « la Gaité ». « La Gaité » se transforme en « Daarkom » et Larbi Khetouta devient le président de l’ASBL, Maison des Cultures maroco-flamande. Dès le 1er févier 2007, Yamila Idrissi et Paul Corthouts entrent en fonction en tant que responsables du projet. Ils élaborent le concept et lui donnent un contenu. En mai 2010, la nouvelle directrice Roos Pauwels leur succède.

Ce vendredi 24 septembre, la fête va être au rendez-vous quand Marocains et Belges vont lever le voile sur un projet enfin concrétisé. « Daarkom » offrira l'occasion à des artistes et des créateurs de se mettre en lumière. Cette maison de la culture opte pour une offre variée : théâtre, littérature, musique, expositions, cinéma et débats. Les intellectuels et les acteurs de la vie culturelle et artistique pourront s'y exprimer et débattre des problématiques qui les interpellent dans un contexte interculturel résolument tourné vers le partage, la reconnaissance de la diversité et le vivre ensemble.

Au programme de l’ouverture de « Daarkom », une fanfare marocaine Nayda et une fanfare flamande, Koninklijke Harmonie Sint-Genoveva. Toutes deux vont s’avancer l’une vers l’autre à travers les rues de Bruxelles et se rencontrer devant le bâtiment. Une troupe d’acrobates marocains, Casa Acrobat et une équipe d’acrobates flamands ArtBoem divertiront également le public avec leurs acrobaties.

Durant tout ce week-end, le public aura à découvrir une riche programmation musicale dont, notamment, le Chœur de femmes marocaines avec l’ensemble Rhoum el Bakkali de la Hadra Chefchaounia. La scène de Daarkom sera occupée par de célèbres talents musicaux, tant flamands que marocains. Ainsi les artistes marocains Nabyla Maan, Hamid Bouchnak et Barry Maroc, et deux artistes flamands, Frank Vander Linden et Klaas Delrue (Yevgueni), viendront-ils se produire sous la direction d’un orchestre maroco-flamand.

Plusieurs personnalités du monde de la culture et des arts, des diplomates, des amis du Maroc sont attendus à l’ouverture de « Daarkom ». Devant l’entrée de Daarkom, au lieu de « couper » les rubans, la ministre flamande de l’Environnement, de la Nature et de la Culture, Joke Schauvliege, et le ministre marocain délégué chargé de la Communauté Marocaine résident à l’Étranger, Mohammed Ameur, vont relier leurs rubans respectifs, en tant qu’acte symbolique de la réunion des deux cultures.

22/9/2011, Fouzia Benyoub

Source : Portail des Marocains du monde

 « La France en situation postcoloniale ? », tel est le titre d’un dossier qui devait paraitre, initialement en mai dernier, sur la revue de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration, avant qu’il ne soit censuré par cette dernière. Le dossier est finalement paru le 15 septembre 2011, Occasion pour ses initiateurs d’organiser deux grandes journées de débats, les 30 et 1er octobre, invitant le public à se pencher sur cette question.

Du vendredi 30 septembre au samedi 1er octobre prochain, se tiendra un colloque portant sur la question de « La France en situation postcoloniale », à l’Ecole normale supérieure de Paris. Organisé par « Pari(s) du Vivre-Ensemble », l’événement intervient, en réalité, quelques jours après la publication d’un dossier critique sur la question, portant le même nom.

Censuré en mai dernier par la revue bimensuelle « Histoire et migrations », éditée par la Cité nationale de l’histoire de l’immigration (CNHI), le dossier a été finalement rendu public le 15 septembre dernier dans un numéro hors-série du magazine Mouvements.

Esther Benbassa, coordinatrice du dossier et directrice d’études à l’Ecole pratique des hautes études, expliquait sur Rue89 la mésaventure : « La veille de l'envoi du dossier à l'imprimerie, le 11 mai, la rédaction de la revue m'a demandé de retirer de ce dossier un article de Nicolas Bancel intitulé « La Brèche. Vers la racialisation postcoloniale des discours publics ? » L’article censuré vise principalement à « éclairer le discours public sur les étrangers et l’immigration, sur la période comprise entre l’accession de Nicolas Sarkozy au poste de ministre de l’Intérieur en 2002 jusqu’au récent discours de Grenoble en juillet 2010 », note Nicolas Bancel dans l’introduction de son texte. Pour Esther Bebassa, il était hors de question de publier le dossier avec un article en moins. Le dossier a donc été retiré de la revue affiliée à la CNHI et mis en suspens.

Pour ce qui est du colloque, il aura pour thème principal « Des femmes de la différence, du colonial au postcolonial ». Pour débattre le sujet, les organisateurs ont fait appel à une série d’intervenants journalistes, chercheurs et professeurs. L’événement sera clôturé en musique avec un concert de Hafid Djemai et de ses musiciens. Ils interpréteront ensemble des chants d’indépendance algériens et des chants d’exil du célèbre Lili Boniche.

21/9/2011, Ghita Ismaili

Source : Yabiladi

Le nouveau président de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (OFII), Arno Klarsfeld, a défendu mercredi 21 septembre la politique du chiffre de Claude Guéant, s'attirant les foudres de la Ligue des Droits de l'Homme (LDH).

Le ministre de l'intérieur a demandé à l'OFII, qui est un organisme chargé du retour volontaire des migrants ou de leur intégration en France, d'augmenter le nombre de retours aidés des sans-papiers dans leur pays afin de parvenir à son objectif de 30 000 reconduites à la frontière, contre un objectif initial de 28 000.

"S'il n'y a pas de politique du chiffre, c'est-à-dire s'il n'y a pas d'aiguillon sur les préfets, alors les préfets ne font pas ce travail de renvoyer, non pas vers la mort, non pas vers Auschwitz ou vers une situation...", a déclaré Arno Klarsfeld mercredi matin sur France Inter.

Arno Klarsfeld par franceinter

"S'il n'y a pas d'aiguillon sur les préfets, c'est-à-dire si les préfets ne sont pas, disons, entre guillemets, emmerdés administrativement par leur hiérarchie, alors ils ne font pas le travail parce que c'est un travail qui est difficile, emmerdant, qui suscite des tracas administratifs, qui nécessite de recevoir les associations, ils se font mal voir", a insisté l'avocat, auquel Nicolas Sarkozy avait confié dans le passé plusieurs dossiers liés aux sans-papiers.

"DES PROPOS DÉSINVOLTES ET IRRESPONSABLES"

Selon M. Klarsfeld, les étrangers reconduits, à l'image des Roms, ne vont pas vers une "destination fatale". "Les Roms qui sont renvoyés, disons en Roumanie, vont vers un pays où ils sont moins heureux qu'en France, mais c'est pas pour autant qu'ils peuvent rester en France".

Invité à répondre à ces propos par France Inter, le président de la Ligue des Droits de l'Homme (LDH), Pierre Tartakowsky, a dénoncé "une légèreté, une désinvolture qui n'honorent pas la République".

"On ne peut pas attendre d'Arno Klarsfeld qu'il critique la politique du gouvernement. De là à tenir des propos aussi désinvoltes, aussi irresponsables sur la politique du chiffre, c'est proprement hallucinant", s'est-il indigné.

"Je ne crois pas que la politique du chiffre soit là pour emmerder les préfets mais elle est là pour habiller l'horreur" car "une fois qu'on a déterminé le chiffre, c'est là que l'humanité commence à reculer", a-t-il ajouté.

21.09.11

Source : LEMONDE/ AFP

Dans une note adressée à l'Office français d'immigration et d'intégration, le ministre de l'Intérieur souhaite accélérer les aides au retour pour d'atteindre le chiffre de 30 000 expulsions en 2011.

Vers un "record historique"? Dans une note adressée le 1er septembre à la direction de l'Office français d'immigration et d'intégration (Ofii), Claude Guéant annonce vouloir multiplier les aides au retour. Le ministre de l'Intérieur souhaite: "que du 10 octobre au 10 novembre, des démarches systématiques de proposition des aides au retour aux personnes déboutées du droit d'asile soient mises en œuvre dans chaque Cada (Centre d'accueil des demandeurs d'asile) sur le territoire national".

"Pour ce faire, poursuit le ministre, vous assurerez bien sûr, la présence de représentants de l'Ofii dans le centres de rétention administrative." Il existe en France 279 centres de demandandeurs d'asile et 25 centres de rétention administratifs. "Vous rendrez régulièrement compte au secrétariat général de l'Immigration et de l'Intégration de l'effet de ce plan sur l'augmentation du nombre de retours aidés", conclut Claude Guéant dont l'objectif avoué est particulièrement clair: "atteindre de 30 000 mesures d'éloignements".

"Une fuite en avant des autorités"

Voila donc une feuille de route toute tracée pour Arno Klarsfeld qui vient d'être nommé président du conseil d'administration de l'Ofii. Et, aussi, l'occasion d'une première escarmouche avec les organisations de défense des droits de l'homme. France terre d'asile constate, ainsi, que si ces expulsions "à n'importe quel prix" sont destinées à remplir l'objectif de 30 000 expulsions en 2011. "C'est pour rattraper le retard (dans les expulsions) du premier semestre car les magistrats français et européens ont rappelé constamment la France à ses obligations."

Cette association estime donc qu'il s’agit "d'une fuite en avant des autorités(...) pour des raisons d'affichage politique". Elle précise, par ailleurs, que "cette note souligne les incohérences de l'administration qui, ces derniers mois, a refusé aux Tunisiens récemment arrivés en France de bénéficier pleinement du disposif d'aide au retour volontaire". Ces réfugiés avaient cru, en effet, pouvoir bénéficier d'un accord franco-tunisien, du 28 avril 2008, fixant le montant de l'aide à 2000 euros mais on ne leur en avait, finalement, proposé que 300...

21/09/2011, Laurent Chabrun

Source : L’Express.fr

Douze personnes ont été blessées lors de heurts entre police et immigrants clandestins sur l‘île de Lampedusa, en Italie, ce mercredi.
Les violences ont commencé quand 300 Tunisiens ont manifesté dans les rues de la ville pour protester contre leurs conditions d’hébergement et les rapapriements forcés. La police, tentant de les disperser, a finalement fait usage de la force de façon visiblement disproportionnée.

La tension a grimpé ces derniers jours sur la petite île, avec la présence de plus d’un millier d’immigrés tunisiens qui souhaitent être transférés dans des centres d’accueil en Italie, mais devraient plutôt être rapatriés, en vertu d’un accord signé entre Tunis et Rome.

Mettant le feu à des matelas, un petit groupe de migrants a provoqué un incendie mardi soir… Trois baraquements de leur centre d’accueil ont été détruits.

Certains des habitants ont jeté des pierres aux immigrés, qui ont riposté et menacé de faire exploser des bonbonnes de gaz.

La tension est réellement à son comble… et le maire de Lampedusa, qui parle d’un “scénario de guerre”, a demandé au gouvernement l‘évacuation immédiate de tous les immigrés.

21/9/2011

Source : Euronews

Le besoin constant de bénévoles dans les organismes communautaires et la possibilité pour les immigrants de mieux connaître leur terre d’accueil à travers le bénévolat sont à l’origine d’un projet pilote innovateur : PASTECQ (Projet d’accompagnement et de sensibilisation à l’engagement citoyen au Québec). Mise sur pied par le Centre d’action bénévole de Québec (CABQ), Accès Travail Portneuf et le Centre R.I.R.E. 2000, l’initiative se veut une façon de favoriser la participation bénévole des personnes immigrantes dans la société.

Issue de la Table régionale de concertation en immigration de la Conférence régionale des élus de la Capitale-Nationale (CRÉ-CN), dans le cadre du programme Action milieu immigration, le projet, qui bénéficie d’une subvention de 85 000 $, en est présentement à sa première phase : la rencontre des organismes qui démontrent un intérêt dans le projet. Dès janvier, le projet devrait être lancé à travers plusieurs organismes de Québec.

Pour le Centre d’action bénévole de Québec et ses deux partenaires, il s’agit avant tout de donner aux Québécois de souche et aux immigrants une occasion de se rencontrer. «L’approche est avant tout basée sur la rencontre et la compréhension mutuelle. L’idée, c’est de créer une société plus solidaire et plus cohérente», explique Gaspard Michardière, coordonnateur du développement et des formations au CABQ.

Pour les futurs bénévoles du programme, le projet représente une façon de découvrir leur culture d’accueil. «Ça va permettre aux personnes immigrantes de faire des rencontres, d’élargir leur réseau de connaissances, d’approfondir leur connaissance du milieu du travail ou de découvrir la culture d’ici», termine M. Michardière.

Thaïs Martel

Source : Québec Hebdo

Le total des étrangers affiliés à la Sécurité Sociale en Espagne s'est réduit en août dernier de 19.715 personnes pour se situer à 1.830.046, soit une baisse de 1,06%.

En dépit de cette baisse, les Marocains sont en tête des étrangers avec 204.796 affiliés à la Sécurité sociale. Ils sont suivis des équatoriens (144.1 06 travailleurs), des colombiens (104.940) et des chinois (85.838). Les roumains se situent en tête des travailleurs communautaires avec un total de 292.521 affiliés à Sécurité Sociale…Suite

Le visa schengen impose pour premier point d'entrée le territoire du pays de délivrance. Les consulats sont devenus intransigeants quant à l'application de cette disposition…Suite

Un Institut allemand pointe les « stéréotypes sur l'Islam)} qui sont véhiculés par les manuels scolaires de cinq pays d'Europe. Ses chercheurs insistent sur la nécessité de réviser le contenu de ces ouvrages pour contrecarrer l'islamophobie grandissante en Europe…Suite

Le bureau grec du Haut-Commissariat aux réfugiés de l'ONU (HCR) a appelé mardi les autorités à un sursaut face à la violence raciste, après une nouvelle agression à Athènes, dans laquelle un demandeur d'asile afghan a été grièvement blessé.
Cité par un communiqué, le directeur du HCR-Grèce, Georges Tsabropoulos, a indiqué "attendre avec un intérêt particulier" le procès, fixé au 27 septembre, de trois des agresseurs présumés, dont une femme et un homme notoirement connus pour animer des "milices" anti-immigrés dans le centre populaire d'Athènes.

Ce duo, et leur complice présumé ont été arrêtés sur une plainte de la victime, hospitalisé avec un hémorragie interne et de profondes plaies au thorax et au dos, après son agression la semaine dernière par une quinzaine de personnes, a précisé le HCR-Grèce.
"Cette attaque criminelle vient s'ajouter à une série d'autres agressions aux motivations racistes" face auxquelles les autorités "doivent prendre toutes les mesures nécessaires (...) dont le renvoi en justice" des auteurs, ajoute le communiqué.

Le demandeur d'asile afghan, une trentenaire employé depuis six ans dans une compagnie grecque a été attaqué près de son domicile de la Place Attiki, où sévissent depuis plus de deux ans les "milices", animées en sous main par le groupuscule néo-nazi Chryssi Avghi et dont l'action n'est qu'exceptionnellement entravée par la police.

Treize migrants et deux Grecs avaient été blessés en mai dans le quartier dans un progrom lancé à l'issue d'une manifestation en mémoire d'un Grec poignardé par deux migrants, sans qu'aucun agresseur n'ait été arrêté.

20/9/2011

Source : AFPF 20/09/2011 16:13:00


Le Haut Commissariat de l'ONU aux réfugiés a protesté mardi contre les conditions d'accueil sur l'île italienne d'immigrants illégaux, après un incendie dans un centre surpeuplé.

Cet incendie dans le centre d'accueil de Lampedusa «est le fruit des tensions croissantes provoquées par la rétention prolongée de migrants», a déclaré la porte-parole du HCR en Italie, Laura Boldrini.

Trois foyers d'incendie se sont déclarés mardi après-midi dans ce centre d'accueil de Lampedusa, où se trouvaient environ 1.200 migrants. Le feu a détruit trois bâtiments tandis que les forces de sécurité maîtrisaient les migrants qui tentaient de fuir, a déclaré le maire de l'île Bernardino De Rubeis à l'agence italienne Ansa.

«Il est urgent de trouver un lieu d'accueil convenable pour les 1.200 migrants qui sont restés sans abri», a ajouté Mme Boldrini.

48'000 migrants du «printemps arabe»

Plus de 48.000 migrants illégaux venus de Tunisie ou de Libye sont arrivés depuis le début de cette année dans le sud de l'Italie après avoir traversé la Méditerranée dans des embarcations de fortune.

Ce n'est pas la première fois que le centre d'accueil de Lampedusa est incendié par des migrants protestant contre leurs conditions de rétention et la lenteur du transfert vers d'autres centres moins surpeuplés.

20/9/2011

Source : 20minutes/AFP

Des Tunisiens du Canada ont exprimé leur inquiétude, mardi, au sujet de limites que le gouvernement d'Ottawa pourrait imposer à leur droit de vote pour l'élection de l'Assemblée constituante, du 20 au 22 octobre dans les locaux diplomatiques tunisiens.
Les limitations présumées découleraient d'une circulaire du ministère canadien des Affaires étrangères datée du 8 septembre et qui a été interprétée par les diplomates tunisiens comme une interdiction de vote pour leurs compatriotes établis au Canada.

Le Collectif Solidarité Sidi Bouzid, rassemblant des opposants montréalais au régime de Ben Ali, l'a interprétée au conditionnel, disant dans un communiqué que le gouvernement canadien "aurait refusé l'ouverture de bureaux de vote dans les représentations diplomatiques tunisiennes". Il demande des "explications" aux autorités d'Ottawa.

Une telle décision, venant 35 jours avant le scrutin, "empêcherait 15.600 électeurs tunisiens résidant au Canada d'exercer leur droit de vote", souligne-t-il.

De son côté, le Congrès pour la République, un parti politique tunisien, déplore que la communauté tunisienne du Canada doive défendre "un droit élémentaire en démocratie" et regrette un "manque de transparence" de la part de l'ambassadeur de Tunisie dans cette affaire.

La circulaire canadienne, dont l'AFP a obtenu le texte, encourage les pays étrangers à "permettre à leurs citoyens résidant de façon permanente ou temporaire au Canada d'exercer leur droit de vote" par "la voie du bulletin de vote d'un électeur absent", tout en annonçant que le gouvernement canadien "continuera de refuser en principe toute demande d'autres Etats d'ajouter le Canada à leurs circonscriptions électorales extraterritoriales".

Interrogé depuis lundi soir par l'AFP sur la signification pratique de ces deux dispositions, le ministère canadien des Affaires étrangères a indiqué mardi après-midi qu'un texte apportant des précisions était en préparation.

MONTREAL, 20 sept 2011

Source : AFP

Du club COC Tennis de Casablanca où il a taquiné la petite balle jaune dans son enfance, Karim Najdi s’est hissé au sommet du tennis américain: il a été consacré coach de tennis de l’année (2011) par le très respecté Washington Post. Le club dont il est directeur et encadreur des équipes de tennis masculines, St. Albans, a remporté cette année, le très relevé championnat inter-états américain.

“Coach of the year” ou entraîneur de l’année, c’est selon! Ce titre a été attribué, aux Etats–Unis, à Karim Najdi, un Marocain bon teint, par le Washington Post via un jury composé d’autres entraîneurs, de directeurs sportifs, de parents d’élèves… Une consécration qui vient couronner le travail de Karim au sein de l’école St. Albans, vainqueur, cette année du championnat national.

Cette consécration vient couronner également le parcours de Karim, son rêve américain, même si en bon coach, Karim préfère mettre en avant le travail de son équipe.

“C'est surtout grâce au travail des garçons et à leur dévouement que nous avons eu une si belle saison. Pendant de nombreuses années, j’ai côtoyé les clubs de tennis que ce soit au Maroc, en Europe ou aux Etats-Unis. Mais tout a certainement commencé au Maroc”, fait remarquer Karim Najdi, qui pèse bien ses mots, car effectivement, son histoire avec le tennis a débuté au COC Tennis de Casablanca.

Son rêve américain, il l’a réalisé en 1995. En vacances au Maroc après deux ans passés en Russie, Karim participe à un tournoi de tennis au club PTT où il rencontre son ami Amine Boustani qui était “head coach” à l'Université de Drury au Missouri, “et il m'a offert une bourse pour jouer dans son équipe”, explique-t-il.

Karim le manager

Diplômé en Sciences du Sport de l’Université de Drury, Karim s’installe à Washington, enseigne et entraîne les équipes de tennis de la National Cathedral School (NCS), tout en s’impliquant dans la gestion de l’école. Car, “le management du sport est une industrie énorme et je voulais en faire partie. J’ai donc décidé de poursuivre mon deuxième cycle afin d’obtenir mon MBA”, soutient le coach débutant en tennis. Commença alors, en 2005, l’aventure avec l’école St. Albans, qui l’a mené au sacre de coach de l’année 2011 aux Etats-Unis. Dans cet établissement, Karim est à la fois directeur du club de tennis et de l’encadrement des équipes masculines.

Il crée en parallèle sa propre entreprise: Najdi Tennis Management/ The Yellow Ball, avec comme activités de prédilection, “la gestion de toutes les opérations de clubs de tennis, installations sportives, clubs, organisations et programmes”. Bien au courant du tennis marocain, Karim espère que sa société fera partie un jour de la famille de la petite balle jaune nationale.

Karim et le tennis marocain

Et quand on demande au coach de tennis de l’année, son avis sur le fait que le tennis marocain manque aujourd’hui de joueurs de la trempe de Younes El Aynaoui, d’Hicham Arazi, Karim verse dans la promotion d’une industrie du tennis.

Pour lui, il faut ouvrir davantage de clubs, construire de plus en plus de courts… Et surtout, tient-il à préciser, “les clubs de tennis devraient être orientés vers les adultes et leurs enfants, pas les enfants seulement. Je sais que beaucoup de gens sont en désaccord avec cela - mais je crois fermement à cette théorie”.

La théorie du coach de l’année a certes ses détracteurs, mais comme on dit en sport, “on ne change pas une équipe qui gagne”. Avec sa vision, Karim Najdi a bien gagné: il est le coach de l’année aux Etats-Unis, et si elle a porté ses fruits au pays de l’Oncle Sam, pourquoi ne le pourrait-elle pas dans un Maroc toujours en quête de la perle rare?...

Kisito Ndour

19/9/2011

Source : Aufait

Le ministre délégué auprès du Chef du Gouvernement chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, Mohamed Ameur,  effectuera du 21 au 25 septembre 2011 une visite de travail en Belgique où il prendra part à l'inauguration de la Maison des cultures maroco-flamande "Daarkom" et présidera les travaux du 1er Forum des compétences belgo-marocaines.

La Maison des cultures maroco-flamande "Daarkom", qui ouvrira ses portes le 23 septembre 2011, est le premier inauguré parmi les centres culturels marocains à l'étranger programmés par le Ministère dans de nombreuses villes et capitales à travers le monde. L'objectif de ces établissements est de mettre la culture marocaine à la portée de la communauté marocaine résidant à l'étranger et d'accompagner ses générations montantes dans leurs efforts pour une intégration qui ne renie pas leurs racines et leur civilisation d'origine.

Cette Maison, créée conformément à une convention de partenariat entre le Royaume du Maroc et le Gouvernement flamand, occupe l'ancien Théâtre de la Gaieté, en plein centre historique de Bruxelles, ce qui en fait un lieu privilégié de rayonnement culturel et une plate-forme de dialogue et de synergie entre les civilisations.

En marge de cette visite, le Ministre préside le Forum des compétences belgo-marocaines, conjointement organisé le 22 septembre 2011 par le Ministère et l'Ambassade du Maroc en Belgique, en collaboration avec le réseau des compétences belgo-marocaines. Ce Forum a pour objet la mise en chantier d'un plan d'action pour concrétiser les engagements et résolutions de la rencontre constitutive, tenue à Bruxelles en décembre 2010, reflétant la volonté de ces compétences de contribuer aux efforts de développement au Maroc.

20.09.2011

Source : MAP

L'Italie est le principal partenaire de Berne dans l'application de l'accord de Dublin, qui détermine quel est l'État responsable pour le traitement d'une demande d'asile, rappelle le Département fédéral de justice et police (DFJP) dans un communiqué. Dans ce cadre, la Suisse remet environ six fois plus de personnes à l'Italie qu'elle n'en reprend des autorités italiennes.

"Si la collaboration fonctionne bien dans l'ensemble, elle peut encore être améliorée dans certains domaines", souligne le DFJP, qui cite en exemple le cas de personnes qui, après avoir été renvoyées en Italie, reviennent rapidement en Suisse pour y déposer une nouvelle demande d'asile. Des cas qui "posent problème", selon Berne.

Selon le communiqué, "le problème réside essentiellement dans le fait que ces personnes ne sont pas renvoyées dans leurs pays de provenance".

Pour palier cette situation, les deux ministres sont convenus de renforcer la coopération entre leurs deux pays en matière de migrations, dans un cadre bilatéral - avec l'envoi d'une personne de contact par la Suisse à Rome - , mais aussi dans le cadre du système Dublin.

Critiques

De nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer l'attitude de l'Italie dans le domaine de l'asile. Cet été, les cantons ont critiqué la lenteur des procédures pour le renvoi des "cas Dublin" vers la Péninsule. Et le Parti libéral-radical (PLR) a accusé Rome de distribuer des visas Schengen-Dublin à des réfugiés économiques qui ne disposent pas du droit d'asile en Suisse.

De par sa position géographique, l'Italie est l'un des premiers pays de destination en Europe des requérants d'asile et des migrants en provenance d'Afrique.

Selon des chiffres officiels, l'Italie avait recensé à la fin juillet 24'769 immigrants arrivés de Tunisie, auxquels s'ajoutaient 23'267 réfugiés originaires d'Afrique sud-saharienne venus de Libye.

20/9/2011

Source : Tribune de Genève /APS

Le gouvernement canadien a interdit le vote de Tunisiens sur son territoire pour l'élection d'une Assemblée constituante le 23 octobre en Tunisie, a indiqué lundi, Nabil Baffoun, membre du comité des Tunisiens à l'étranger au sein de l'Instance supérieure indépendante des élections (ISIE).

«Les autorités canadiennes ont déclaré à l'ambassadeur de Tunisie qu'elles s'opposaient à la tenue de l'opération électorale sur leur territoire», a-t-il précisé.

Selon M. Baffoun, «ni la loi internationale, ni les pratiques courantes, ni même les relations diplomatiques ne permettent une telle interdiction, le vote se déroulera dans les locaux de l'ambassade et dans les consulats de Tunisie qui relèvent de sa souveraineté».

«La candidature de quelques binationaux actifs dans la vie politique canadienne est à l'origine de la décision du gouvernement canadien», a indiqué M. Baffoun.

L'ambassade du Canada à Tunis n'était pas joignable lundi pour confirmation, mais le ministère des Affaires étrangères est en contact avec les autorités canadiennes pour «clarifier la situation et permettre aux ressortissants tunisiens de participer à l'élection», a indiqué ce ministère.

Les Tunisiens sont appelés à élire le 23 octobre les membres de l'Assemblée constituante chargée de rédiger une nouvelle constitution huit mois après de la fuite en Arabie saoudite du président déchu Zine El Abidine Ben Ali en janvier.

Le Canada compte quelque 1 500 expatriés tunisiens et accorde l'asile à Belhassen Trabelsi, un des frères de l'épouse de Ben Ali qui a mis la main sur des pans entiers de l'économie tunisienne.

Moins de la moitié des 700 000 Tunisiens résidant à l’étranger en âge de voter, se sont inscrits sur la liste électorale et pour leur faciliter la procédure, l'ISIE a étalé sur trois jours le vote à l'étranger du 20 au 22 octobre.

Le Parti Démocrate Progressiste (PDP, principale formation du centre) a dénoncé lundi dans un communiqué la décision canadienne et appelé la communauté tunisienne à défendre son droit de vote pour être représentée à l’Assemblée constituante.

Le PDP affirme dans la foulée que même l’Arabie Saoudite, qui abrite l’ex-dictateur tunisien a accepté la demande tunisienne de faire voter les autres Tunisiens résidant dans ce pays.

19/9/2011

Source : Le Journal du Québec

Le Comité pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille a tenu, aujourd'hui (19 septembre) , une Journée de discussion générale sur le thème: «Les travailleurs migrants en situation irrégulière et les membres de leur famille».

Cette journée avait quatre objectifs: faciliter le travail du Comité dans ses recommandations aux États parties; préciser la portée de la Convention internationale sur la protection de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille; aider le Comité à adopter une observation générale sur les travailleurs mi grants en situation irrégulière; et accorder plus d'importance à la situation des travailleurs migrants…Suite

Combien de fois l'a-t-on entendu ces dernières années : la gauche est en crise ? Les faits sont têtus : au niveau européen, seuls quatre pays sur les vingt-sept Etats membres de l'Union européenne sont présentement dirigés par un premier ministre socio-démocrate. De quoi surprendre malgré tout : la crise économique n'est-elle pas la remise en cause du modèle libéral ?

Du reste, si la gauche est en crise et doit assumer ses erreurs passées, la droite l'est également qui, enivrée par le pouvoir, ne réalise pas encore la crise démocratique actuelle singularisée par le détachement et la désillusion des citoyens. En outre, son modèle de société n'est porteur d'aucun avenir, comme on peut l'observer par l'absence de réponse à la crise. Mais, pragmatique, opportuniste et cynique, la droite a néanmoins tenté de profiter de la crise, du sentiment de peur et d'insécurité qu'elle engendre.

Fort heureusement, tous les citoyens ne sont pas victimes de cette propagande aux relents parfois fascistes. En Allemagne, en France, en Italie, la droite est minoritaire dans l'opinion publique. Résultat confirmé par la cuisante défaite de Silvio Berlusconi dans son fief de Milan lors des élections municipales italiennes de mai.

Même sanction pour la CDU d'Angela Merkel qui s'est vu infliger cette année une succession de gifles au cours des sept scrutins régionaux, sans parler des scores parfois faméliques de son allié libéral au niveau fédéral. Deux leaders en difficulté qui pourraient provoquer des élections anticipées l'année prochaine, si la situation ne s'améliore pas, et faire de 2012 une année cruciale pour les progressistes.

En attendant 2012, et notamment la France dont les sondages successifs annoncent un succès de la gauche, un premier signe de ce changement vient de survenir, jeudi 15 septembre, au Danemark, à l'occasion des élections parlementaires remportées par la coalition rouge menée par Helle Thorning-Schmidt, qui deviendra grâce à ce succès la première femme de l'histoire à diriger un gouvernement au Danemark.

Ce retour au pouvoir des progressistes au Danemark annonce également un assouplissement des mesures migratoires et la mise en place d'un plan de relance, prévoyant des dépenses dans les infrastructures, l'éducation, la santé et les énergies renouvelables. Le financement de ce plan devrait provenir de nouvelles taxes sur les banques, des gains du capital et des Danois les plus fortunés.

Ce programme témoigne d'un énorme progrès dans le sens où l'analyse de la situation critique de la gauche est dépassée au profit de propositions qui répondent à la question : Qu'est-ce-qui doit être fait pour relancer le mouvement progressiste ?

Dans cette perspective, et contrairement à la droite dont la culture - renforcée par les partis d'extrême droite - prône le retour à la dimension nationale, voire régionale, la renaissance du progressisme est inséparable de la revitalisation de l'Europe, qui doit être comprise à la fois comme un concept idéaliste, une mission politique et un projet civique. C'est pour cela qu'il faut lancer une nouvelle alliance des forces de centre-gauche, qui aille jusqu'aux forces écologistes sans oublier les mouvements émanant de la société civile : une alliance qui fasse de l'union politique de l'Europe le coeur de son projet.

C'est dans cette perspective qu'il faut souligner la capacité d'Helle Thorning-Schmidt de fédérer les forces de gauche et de s'extraire du débat populiste sur la sécurité et l'immigration que le Parti libéral du premier ministre Lars Lokke Rasmussen a institutionnalisé durant dix ans en s'alliant avec le Parti du peuple danois (DF, Dansk Folkparti) - formation politique d'extrême droite citée dans le manifeste anti-immigration du tueur norvégien Anders Beiring Breivik.

A l'instar des manifestations survenues à Madrid, Athènes et Londres ces derniers mois, facilement classifiables à première vue sur la même échelle bien que motivées par des préoccupations différentes, l'ordre actuel ne peut pas continuer ainsi, indéfiniment.

Une nouvelle société est en marche qui doit s'adapter au monde nouveau en train de se créer tiré par les nouvelles technologies. Comme le révèle le dernier ouvrage du projet "Next Left" que la Fondation européenne d'études progressistes (FEPS) mène depuis les terribles résultats des élections européennes de 2009 - aussi bien pour la gauche que pour la démocratie européenne en termes de participation -, l'avenir des progressistes dépendra de leur capacité à européaniser leurs membres au niveau national, à être en mesure d'approfondir et de renforcer le projet européen tout en faisant en sorte que l'Europe cesse de décliner pour avancer enfin et peser sur les relations internationales.

Les élections danoises étaient les premières d'une série dont peut résulter, au cours des deux prochaines années, un véritable virage en Europe. La victoire des forces progressistes pourrait restituer à l'Union européenne l'élan et la confiance qui lui ont manqué depuis trop de temps - retranchée comme elle l'est sur la pure défense de la stabilité monétaire -, et lui permettre enfin de se tourner vers la croissance, vers le futur, vers une nouvelle phase politique.

20/9/2011, Massimo D'Alema

Source : Le Monde

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