dimanche 17 novembre 2024 16:14

Leur sort a ému jusqu'à Hollywood, qui a décerné cette année l'Oscar du meilleur court métrage documentaire à "Strangers, No More" (Nous ne sommes plus des étrangers), un film sur une école accueillant les enfants d'immigrés dans un quartier pauvre de Tel-Aviv.

Parmi les 220.000 travailleurs étrangers installés en Israël, 100.000 sont en situation illégale, sans visas ni permis de travail.

Sous la menace permanente d'une expulsion, les parents s'organisent tant bien que mal pour la garde de leurs enfants afin d'aller gagner leur vie.

Okpara, une Nigériane de 36 ans, a pris en charge 11 bambins dans un petit appartement bondé, transformé en crèche sauvage, dans le sud de Tel-Aviv.

Elle-même est entrée illégalement en Israël via la frontière égyptienne il y a deux ans alors qu'elle était enceinte, en espérant un meilleur avenir pour son bébé.

Elle prend 400 shekels (80 euros) par mois --un revenu indispensable même s'il permet à peine de régler les factures-- pour s'occuper des enfants d'immigrés dans la même situation qu'elle.

Elle ne paye pas de taxes, n'est supervisée par personne et vit dans la constante angoisse d'être expulsée.

"C'est un endroit minuscule. Je ne peux offrir que ce que mes moyens me permettent", reconnaît Okpara.

Pourtant, la municipalité et les ONG locales estiment qu'il est possible de rendre vivables ces "crèches-pirates".

Mesila, une association qui aide les travailleurs étrangers en Israël, offre des formations et des fonds pour la rénovation et l'équipement des locaux.

Avec une équipe de 10 travailleurs sociaux et un budget annuel de deux millions de shekels (400.000 euros), dont 20% versés par la municipalité, Mesila espère améliorer les conditions de vie des enfants.

"Ce n'est pas de leur faute s'il sont nés clandestins, il faut les traiter comme des êtres humains", plaide la directrice de l'ONG, Tamar Schwartz.

Tout près de chez Okpara, Mesila a réhabilité une crèche gérée par Ruby Austria, 37 ans, originaire des Philippines et arrivée en Israël en 1996.

Mesila a lui fourni un enseignant pendant deux ans et a investi 12.500 euros dans la rénovation, donnant des tables, des chaises et des jouets. Depuis, l'inscription a été fixée à 100 euros par mois et par enfant, nourriture comprise.

Le contraste avec l'appartement d'Okpara saute aux yeux. Dans la crèche de Ruby, une quinzaine d'enfants sont assis confortablement autour de tables basses et récitent leur alphabet au rythme d'un tambour.

"Nous leur donnons le meilleur de nous-mêmes. Sinon, quand ils grandiront, ils deviendront des enfants à problèmes", explique Ruby.

Mais, de l'aveu même de Shlomo Maslawi, un membre du conseil municipal de Tel-Aviv, la garderie de Ruby Austria est une exception parmi la cinquantaine de crèches sauvages de la ville.

"Ces établissements parascolaires sont des prisons", déplore-t-il.

Selon lui, "la ville doit trouver un budget pour créer un solide réseau de crèches dans la région de Tel Aviv", où il n'y a pas d'établissement public de ce genre pour les enfants étrangers. Et les frais de scolarité du privé sont exorbitants.

Aujourd'hui, les autorités israéliennes travaillent avec Mesila pour procéder à la fermeture des crèches considérées comme dangereuses pour les enfants.

Pendant ce temps, les menaces d'expulsion se précisent, alors que le gouvernement de Benjamin Netanayahu a fait de la lutte contre l'immigration illégale un de ses chevaux de bataille.

L'an dernier, le ministère de l'Intérieur a annoncé que les enfants des clandestins pourraient obtenir un permis de séjour permanent s'ils ont vécu plus de cinq ans en Israël et parlent hébreu.

Cette mesure concerne environ 800 enfants mais les autres mineurs qui n'entrent pas dans les catégories fixées sont expulsables à tout moment. Les procédures ont commencé au début de l'année.

"Ils sont expulsables. En tant qu'enseignant, cela me fait vraiment mal", explique Ruby Austria, en désignant un groupe de jeunes enfants se reposant sur des couvertures.

13/6/2011, Daniella CHESLOW

Source : AFP

La ville de Taroudant abrite à partir de mercredi un festival dédié à la thématique de l'immigration baptisé "Al Mougar N'imouda" qui se veut "une plate forme de festivités et de recherche" à la veille de l'opération retour des Marocains du monde.

Organisé à l'initiative de différents centres de recherche relevant de l'Université Ibn Zohr d'Agadir, le festival donnera lieu, trois jours durant, à un débat entre universitaires marocains et étrangers, acteurs associatifs et opérateurs régionaux et nationaux, sur différents aspects liés à la question migratoire et au rôle des émigrés dans le développement.

Le directeur de l'observatoire régional des migrations (ORMES), Mohammed Charef, a indiqué à la MAP que les conférences et ateliers prévus porteront notamment sur l'émigration/l'immigration dans le Sud marocain, la perception de la migration dite clandestine au Maroc et en Espagne, l'économie sociale et solidaire, et sur les mineurs du Souss, entre mémoire et oubli.

Outre un hommage à nombre de figures de l'émigration, l'évènement sera également ponctué par une exposition dédiée à l'histoire des anciens mineurs, la présentation d'un centre de documentation sur la migration et un atelier pour enfants intitulé "dessine moi la migration".

La poésie et la musique, notamment amazighe, ne seront pas en reste. L'occasion aussi de présenter un ouvrage de l'écrivain et chercheur Mohamed El-Moustaoui sur "Le thème de l'émigration à travers la poésie amazighe".

Ce 1er festival est organisé par l'Association des chercheurs en migration et développement, l'ORMES et la jeune faculté polydisciplinaire de Taroudant.

13/6/2011

Source : MAP

Une rencontre nationale sur l'accompagnement des Marocains résidant à l'étranger (MRE) aura lieu jeudi prochain à Rabat, à l'initiative du ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger.

Cette rencontre, qui réunira des acteurs des secteurs privé et public, vise à assurer davantage de coordination pour faire face à certains problèmes spécifiques liés au retour des MRE, les informer, les orienter et régler certaines difficultés qui entravent la bonne marche de leurs affaires, indique un communiqué du ministère.

Cette rencontre sera consacrée à la mise au point des dispositions prises par les différents départements, à l'arrêt des décisions nécessaires pour assurer la réussite de ces actions en apportant les réponses adéquates aux attentes de cette communauté et à la définition d'une approche concertée à la hauteur des enjeux, ajoute le communiqué.

13/6/2011

Source : MAP

Fille des frontières est un roman qui se déguste lentement ou qui s'avale goulûment tant les ingrédients sont savoreux et les anecdotes croustillantes. On connaissait Fatéma Hal, la restaratrice parisienne qui a su faire de la Mansouria un endroit incontournable pour les intellectuels et les gourmets…Suite

Les migrants illégaux subsahariens sont de plus en plus nombreux au Maroc. Le Soir-Echos a rencontré Aude Balme, directrice du Centre de migration et codéveloppement qui évoque les différentes actions menées par son centre…Suite

Lancée le 5 juin, «l'opération Marhaba» devrait se solder cette année par l'accueil de 2 millions de MRE. Cette année, le port de TangerMed sera ouvert à toutes les navettes en provenance …Suite

Le festival de cinéma et migration d'Agadir fait revivre cet art de hallte intensité. Tout au long de quatre jours de chaque année, le public du Souss a droit à des moments de grande allégresse, avec une panoplie d'hommes et de femmes de cinéma marocains et étrangers, venus nombreux agrémenter cet événement annuel d'envergure…Suite

Le Centre Jacques Berque, l'Institut français, la BNRM et le Conseil de la Communauté Marocaine à l’Etranger se sont alliés, les 8,9 et 10 juin, pour évoquer ensemble la question du cosmopolitisme dans la rive sud de la Méditerranée. Les nouveaux pays d'immigration doivent apprendre à s'adapter à leur nouvelle identité…Suite

Le Conseil musulman de Grande-Bretagne (MCB) a appelé, dimanche, à une "action énergique" contre l'islamophobie, sur fond de craintes face à l'augmentation du nombre des crimes haineux contre la communauté musulmane.

Le secrétaire général du MCB, Farouq Mourad, a plaidé lors d'une conférence à Birmingham pour un plus grand contrôle et suivi des crimes anti-musulmans en réponse aux incidents ayant eu lieu, y compris les agressions violentes, les menaces de mort et la profanation de tombes.

"Les attaques islamophobes, sur les personnes et les propriétés, sont commis par une infime minorité, mais le nombre d'incidents est en augmentation. Une action forte est nécessaire, ce qui signifie que nous devons avoir une façon systématique d'enregistrer et d'analyser de telles attaques", a-t-il déclaré.

L'appel a été appuyé par d'éminents académiciens, un think-tank anti-terroriste et plusieurs associations représentant la communauté musulmane, à la lumière des données confirmées par la police métropolitaine faisant état de 762 infractions islamophobes à Londres depuis avril 2009 dont 333 en 2010/11 et 57 depuis le mois d'avril dernier.

12/06/11

Source : MAP

Les travaux de la 12ème session ordinaire du Conseil supérieur des oulémas, qui s'est tenue depuis vendredi à Tanger sur ordre d'Amir Al Mouminine, SM le Roi Mohammed VI, ont pris fin dimanche.

Intervenant lors de la cérémonie de clôture de cette session, tenue en présence du ministre des Habous et des affaires islamiques, Ahmed Toufiq, le secrétaire général du Conseil, Mohamed Yessef a affirmé que les oulémas du Royaume sont unanimes à saluer le déroulement du processus de réforme du champ religieux, mené conformément aux Hautes orientations d'Amir Al Mouminine, SM le Roi Mohammed VI, en vue de réaliser les objectifs et les attentes de la Nation.

Cette unanimité ouvre la voie d'une nouvelle étape dans cette réforme pour laquelle le Maroc est pleinement engagé, a-t-il ajouté, soulignant la disponibilité des oulémas à accompagner cette réforme et à contribuer à la réflexion sur les grandes questions de la Nation.

Par ailleurs, M. Yessef a noté que l'un des sujets les plus importants examinés lors de cette session fut le renforcement des liens des Marocains résidant à l'étranger avec leur identité religieuse et nationale, à travers le Conseil des oulémas des Marocains d'Europe, conformément aux Hautes directives du Souverain, qui entoure de sa Haute sollicitude les Marocains quel que soit le lieu de leur résidence.

Le Conseil des oulémas des Marocains d'Europe, qui a été représenté par une délégation aux travaux de cette session, s'attèlera au raffermissement des valeurs des MRE et de leur attachement à leurs origines, aux constantes de la Nation et à l'institution d'Imarat Al Mouminine, a-t-il indiqué.

D'autre part, M. Yessef a estimé que les jeunes du Maroc, dans leur attachement à leur identité nationale et aux fondements de la Nation, représentent l'espoir en l'avenir du Maroc et doivent bénéficier de la formation nécessaire pour faire émerger les compétences aptes à relever les défis de demain.

Le rapport général des travaux de cette session, rendu public à cette occasion, a passé en revue les différentes questions examinées par les commissions thématiques du Conseil, qui ont émis plusieurs recommandations devant figurer dans le plan d'action du Conseil pour la période à venir.

A cet égard, la Commission de planification de l'action du Conseil des oulémas des Marocains d'Europe a procédé au diagnostic des principaux problèmes relevant de la compétence de cette institution, notamment les questions de la famille, des jeunes, de l'encadrement et de la formation religieuse, et examiné les moyens de promouvoir l'action et le rayonnement de ce conseil.

Pour sa part, la Commission des avis religieux a relevé l'importance de répondre en ligne aux questions des citoyens, appelant également à l'organisation d'une conférence sur les méthodes suivies par les oulémas dans l'élaboration des avis religieux, alors que la Commission de la promotion du patrimoine islamique a approuvé le projet de publication de l'ouvrage "Al Mouataa" et de plusieurs autres livres du fiqh islamique.

De son côté, la Commission des médias a proposé la mise en place d'une stratégie de communication, la création d'un centre d'information relevant du conseil, le renforcement des programmes élaborés par le Conseil et diffusés sur les stations de radio et chaînes de télévision, l'activation du site du Conseil sur internet et la création de sites dédiés aux conseils locaux des oulémas.

La Commission de qualification des imams a salué la Charte des oulémas et préconisé notamment l'adéquation de la formation des imams, la révision des modules de formation et l'accompagnement des encadrants.

Après lecture du rapport général des travaux de la 12ème session ordinaire du Conseil supérieur des oulémas, les participants à cette session ont adressé un message de fidélité et de loyalisme à Amir Al Mouminine, SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste.

12/06/11

Source : MAP

Claude Guéant va se montrer plus vigilant sur les conditions d'accès à la nationalité française pour les étrangers après la validation de la loi sur l'immigration par le Conseil constitutionnel.

Signe de cette volonté, le ministre de l'Intérieur a récemment refusé la nationalité française à un Algérien marié à une Française pour "défaut d'assimilation", jugeant que les conditions dans lesquelles vivait le couple ne respectaient pas le principe d'égalité homme-femme.

Claude Guéant entend désormais clarifier une situation qui aboutit à ce qu'environ 130.000 étrangers acquièrent la nationalité française chaque année, dont 16.000 par mariage.

Les dossiers seront étudiés "plus attentivement, mais il ne s'agit pas d'un durcissement", dit-on dans son entourage.

La présidente du Front national, Marine Le Pen, a récemment appelé le ministre de l'Intérieur à durcir le code de la nationalité. Elle voudrait notamment supprimer le droit à la double nationalité.

Quatre années de mariage sont nécessaires pour devenir Français par mariage et le gouvernement peut s'opposer à l'acquisition de nationalité en cas d'indignité ou de défaut d'assimilation, comme une situation effective de polygamie.

Selon Europe 1, qui a révélé l'affaire, l'Algérien auquel Claude Guéant refuse la nationalité n'a pas commis de faits graves, n'est pas non plus bigame ou polygame et son épouse ne porte pas le voile intégral.

En revanche, il l'empêcherait de sortir et nourrirait une conception "dégradante" de la place de la femme dans la société, dit-on au ministère de l'Intérieur.

"L'enquête de proximité conduite par la préfecture a permis de constater que l'épouse de cet Algérien ne prenait la parole qu'après accord de son mari, qu'il restreignait sa liberté d'aller et venir, l'interdisant de sortir seule, et qu'il ne souhaitait pas qu'elle travaille", précise-t-on.

Claude Guéant a plaidé la semaine dernière dans une tribune au Monde pour "une assimilation réussie" des immigrants qui "doivent être fiers d'être accueillis sur le territoire français" et "se fondre dans un destin collectif".

Il va pouvoir s'appuyer sur la loi sur l'immigration validée jeudi par le Conseil constitutionnel.

Pour l'acquisition de nationalité par mariage, elle impose désormais, outre une "communauté de vie effective et matérielle", une "connaissance suffisante" du français.

La maîtrise de la langue sera donc évaluée de manière "beaucoup plus objective" en s'inspirant des référentiels linguistiques européens.

Le prochain rapport d'une mission parlementaire sur "le droit de la nationalité pourrait également servir de cadre à une refonte des textes beaucoup plus ambitieuse.

Mais celle-ci pourrait être portée par Nicolas Sarkozy pendant sa probable campagne présidentielle.

10/6/2011, Gérard Bon, édité par Yves Clarisse

Source : Le Point/Reuters

 

Ismaïl Alaoui, ancien ministre et président de l'Association pour le développement du monde rural (ADMR), a plaidé, jeudi à Lyon, pour une approche de co-développement dans les relations entre le nord et le sud de la Méditerranée.

M. Alaoui, qui intervenait lors d'une journée d'étude sous le thème "Aux confluences des coopérations : la diversité un atout, un enjeu", a mis en évidence le sens du concept de la "diversité" en relation avec "l'immigration", un phénomène dont il faut "revoir le mode de gestion" entre les deux rives de la Mare Nostrum.

"La meilleure façon de gérer cette problématique est d'entrer dans un processus de co-développement", a-t-il estimé en mettant en exergue la complémentarité entre les deux rives.

L'ancien ministre a jugé nécessaire que l'Union pour la Méditerranée (UPM) "passe des voeux pieux à l'acte et ne réédite pas l'expérience du Processus de Barcelone", relevant que l'UPM se doit de "mettre en branle tout un programme d'aides où tout le monde serait gagnant".

Cette journée a été organisée par l'Association confluence pour le respect et la diversité (ACRD), en coopération avec le Centre d'études de la politique et des institutions américaines (CEPIA) de l'Université Jean Moulin Lyon3. Elle a rassemblé des responsables politiques, universitaires et experts de divers horizons et de plusieurs pays.

Elle a permis de mettre en contact autour du même thème, directement par visioconférence, des étudiants de plusieurs établissements universitaires dans et hors du Maghreb, dont les universités de Rabat, de Tunis et de Lyon.

Les participants ont débattu principalement des flux migratoires, de la fuite des cerveaux, de l'apport de la diversité dans les échanges économiques et les perspectives de la coopération.

L'objectif de cette journée était d'étudier la "diversité" aux temps des transformations politiques de la rive sud, en mettant l'accent sur ses atouts et incidences sur l'espace européen, ainsi que de débattre de l'interaction entre diversité, sécurité et coopération, "un triptyque possible et nécessaire".

Un appel à "construire avec nos convergences, à repenser nos modèles, à mettre en commun nos connaissances et techniques pour travailler ensemble", a été lancé, à cette occasion, par Jean Michel Serouart, modérateur de cette visioconférence et secrétaire général de l'ACRD.

Dirigée par le Franco-marocain Abdelaziz Dahhassi, l'ACRD a été créée, à Lyon, en décembre 2010 en partenariat avec la région Rhône-Alpes et le département d'Etat américain.

Elle a pour objet la création, l'animation et la gestion à Lyon d'un Centre dédié à la diversité et à la lutte contre les discriminations. Dans le cadre d'une démarche de reconnaissance internationale, cette association ambitionne de devenir à terme une Fondation avec un rôle consultatif auprès de l'ONU. 

10/06/11

Source : MAP

Pas moins de 204.000 ressortissants étrangers ont obtenu la nationalité britannique en 2009, selon une étude publiée samedi par le Daily express.

Ce chiffre place la Grande Bretagne au premier rang des pays européens ayant accordé la nationalité aux étrangers, devant la France (136.000) et l'Allemagne (96.000) au cours de 2009, selon la même source.

Le nombre de passeports accordés aux étrangers a augmenté de 57% par rapport a 2008.

"Ce taux qui équivaut à la délivrance de deux passeports toutes les cinq minutes, fait de la Grande Bretagne le pays le plus ouvert à l'immigration", commente le quotidien.

La majorité des nouveaux passeports britanniques ont été délivrés aux Indiens (26.500), aux Pakistanais (21.000) et aux Bengalais (12.000), précise l'étude. Les statistiques montrent que la Grande Bretagne a accordé la nationalité a un immigré sur quatre (25%) des 776.000 nouveaux citoyens accueillis dans l'UE en 2009.

Pour le quotidien, cette augmentation peut être partiellement expliquée par la "quasi-amnistie" accordée aux demandeurs d'asile dont 450.000 dossiers ont été enregistrés en 2006.

Par ailleurs, le total des immigrés ayant obtenu les nationalités des pays de l'UE a enregistré une hausse de 11% en 2009 par rapport à l'année précédente. Le gouvernement de coalition projette de réduire l'immigration à quelques dizaines de milliers à l'horizon 2015.

11 juin 2011

Source : Agence de presse algérienne (APS)

Les Marocains sont les plus nombreux, parmi les extra-européens, a avoir été naturalisés en 2009. Eurostat a publié vendredi un rapport sur l’acquisition de la nationalité dans les 27 pays de l’UE.

Les descendants d’Ibn Batouta ont raflé la plus grande partie des nationalités européennes octroyées en 2009. Sur les 776 000 naturalisations, 7,7% ont été acquises par des citoyens du Maroc, soit 59 900 Marocains devenus Européens. Suivis par les Turcs (51 000) et les Indiens, avec 31 100 naturalisations.

Les Marocains, citoyens du monde

Les Marocains arrivent en tête en France également. En 2009, sur les 136 000 passeports rouges octroyées par le pays de Voltaire 19% étaient accordées à des Marocains. Viennent ensuite les Algériens avec 15% de naturalisations.

La Belgique a également ouvert grand ses portes aux Marocains. Elle leur a réservé 24,2% des passeports attribuées pour 2009. De même que les Pays-Bas. 18,5% des naturalisations ont concerné nos compatriotes.

Les Marocains emportent 15,3% des octrois de nationalité italienne, pas loin derrière les Albanais (16%). En Espagne, le Maroc (8,4%) ils se font devancer par contre par l’Equateur et la Colombie.

Les premiers de la classe

L’UE 27 a enregistré en 2009 une hausse des naturalisations par rapport à 2008. A savoir 776 000 en 2009 pour 699 000 en 2008. Le rapport d’Eurostat, qui avance ces chiffres, s’empresse d’expliquer que c’est dû à une baisse des octrois de citoyenneté britannique, qui était à la traine en 2008 pour des raisons « purement » administratives. Fausse hausse donc.

Le Royaume-Uni s’est d’ailleurs bien rattrapé cette année. Devant la France et l’Allemagne, c’est le Royaume-Uni qui a accordé, en 2009, la nationalité au plus grand nombre de personnes. En ce qui concerne les bénéficiaires, les nouveaux européens sont majoritairement d’origine africaine, soit 29% du nombre total des nationalités obtenues.

Ces octrois n’ont pas uniquement bénéficié aux citoyens hors union européenne, mais également à des ressortissants de pays de l’UE 27, souhaitant avoir la nationalité d’un autre pays de l’Union.

10/6/2011, Rim Battal

Source : Yabiladi

Lorsque l'Allemagne a annoncé l'arrêt de son programme nucléaire quelques semaines à peine après la catastrophe de Fukushima, le gouvernement français a été prompt à dénoncer une décision "politique", prise "sous la pression des événements" et sans considération pour les enjeux de long terme que sont la compétitivité et la réduction des émissions de CO2. La cause est entendue : la panique est rarement bonne conseillère.

Cette sagesse en matière énergétique contraste avec les à-coups de la politique migratoire menée par ce même gouvernement français et par ses partenaires européens au cours des dernières années. La réforme de la Convention de Shengen, exigée par MM. Fillon et Berlusconi suite à l'arrivée massive de réfugiés tunisiens sur l'île de Lampedusa est un premier exemple de cette gestion "à chaud" de nos flux migratoires. A peine plus ancien, le projet de loi élargissant la déchéance de nationalité juste après l'affaire Liès Hebbadj donne le même sentiment d'empressement.

Certains y voient une expression de la démocratie. Après tout, si les électeurs soutiennent majoritairement ces politiques, la messe est dite. Mais c'est nier le rôle de l'information dans la formation des opinions. Or ce qui frappe le plus dans les débats récents, c'est la pauvreté de l'argumentaire du gouvernement quant à l'efficacité de sa politique "protectrice". Hélas, on n'entend pas davantage les économistes et les démographes sur ces questions.

Dans ce contexte, la publication de nouvelles études sur l'impact économique des migrations apporte une bouffée d'air frais à tout ceux qui tentent de prendre un peu de recul. Celles-ci convergent pour démontrer que si l'immigration est impopulaire, c'est avant tout car les débats portent essentiellement sur son coût et rarement sur ses bénéfices.

Pas question de faire de l'angélisme ici : l'immigration a un coût. Elle a d'abord un coût humain, celui de migrants, arrachés pour bon nombre d'entre eux à leurs familles et qui parfois périssent dans l'accomplissement de leur destin. Elle a aussi un coût social quand leur intégration dans le pays d'accueil est mal préparée et leur contribution à la richesse nationale mal expliquée. Enfin, elle a un coût économique, qui se mesure par un taux de chômage a priori plus élevé que la moyenne nationale et qu'il faut bien payer.

Ce coût est-il correctement estimé ? Il est permis d'en douter. D'abord parce que les statistiques sérieuses manquent. A défaut, les décisions sont prises sur la base de témoignages. Ensuite parce que le peu de chiffres disponibles amalgament souvent migrants et français de deuxième ou troisième génération, dont l'accompagnement ne relève pas de la politique migratoire. Enfin, il y a ce vieux travers humain qui fait qu'on se passionne pour le migrant chômeur ou délinquant, mais qu'on tourne le dos à celui qui, silencieusement, travaille, paie ses impôts et éduque ses enfants.

Le plus important dans cette affaire, comme l'explique l'excellent livre de Ian Goldin, Geoffrey Cameron et Meera Balarajan de l'université d'Oxford, c'est que l'essentiel du coût engendré par les migrants est supporté par un faible nombre de localités (nos banlieues) et de catégories sociales (les moins qualifiés), créant des tensions localement intolérables. A l'inverse, le bénéfice de cet échange est lui diffusé uniformément sur l'ensemble du territoire, ce qui déforme encore plus notre perception des choses. Pour qu'une économie prospère et soit à même de financer ses dépenses sociales, elle a besoin de capital, de travail et d'innovation. Or, tout laisse à penser qu'une politique migratoire plus ouverte et mettant davantage l'accent sur l'intégration favoriserait l'Europe sur au moins deux de ces facteurs.

D'abord, en fournissant les jambes et les bras qui nous feront cruellement défaut lorsque nos baby-boomers auront déserté les entreprises et les usines pour les tables de bridge et d'opération. Ensuite, en bousculant nos habitudes et en stimulant la création. Rappelons ici qu'un quart des demandes de brevets internationaux déposés aux Etats-Unis le sont par des migrants de première génération alors que ces derniers ne représentent que 12 % de la population. Des entreprises telles que Google, Intel, Paypal, eBay et Yahoo ont été créées par des migrants de première génération. Enfin, la main d'œuvre moins qualifiée nous sera tout aussi utile pour développer les services à la personne, dont le potentiel économique est significatif, tout comme leur impact sur notre qualité de vie.

Sur la base des chiffres disponibles, on ne peut pas exclure qu'il existe une corrélation positive entre immigration et niveau de compétitivité ; mais notre connaissance des faits est encore trop fragile et d'autres travaux nous permettront d'affiner cette observation. En tout état de cause, si notre pays part du postulat inverse pour fonder sa politique économique et sociale, il est permis de s'inquiéter pour son avenir.

10.06.11, Arnaud Vaganay

Source : Le Monde

Un demi-siècle après la décolonisation, dont l'une des conséquences a été l'installation permanente en France de ressortissants venus de l'ex-empire et l'adoption par ceux-ci de la nationalité française, force est de constater que la récente polémique autour de la présence de binationaux au sein de l'équipe de France de football emprunte encore ses termes à des logiques de domination.

Peu chaut, en effet, à nos dirigeants que des Français possèdent la nationalité norvégienne, comme c'est le cas d'Eva Joly, candidate potentielle à l'élection présidentielle de 2012, et qui, si elle venait à être élue, disposerait du feu nucléaire. Mais l'admettrait-on d'un Franco-Algérien ? Le doute est permis, car c'est bien la binationalité d'anciens ressortissants de l'empire qui alimente un imaginaire dont on peut douter qu'il soit lui-même décolonisé.

La France, toutes sensibilités politiques confondues, ne parvient pas en effet à admettre son caractère fondamentalement postcolonial. Ainsi, après avoir longtemps magnifié notre empire, nous sommes entrés dans une phase d'amnésie, voire de déni, qui nous interdit de penser les conséquences de sa perte. Il est donc indispensable de s'interroger sur la manière dont pèsent aujourd'hui encore dans la société française les anciens rapports coloniaux.

C'est le cas pour les nouvelles formes de binationalité, qui font sens, tant sur le plan historique que sur celui de la proximité entre la société française et les sociétés anciennement colonisées. Certes, on ne dispose d'aucune statistique - du fait de la censure exercée par la législation française -, mais les données ne manquent pas qui mettent en lumière comment, dans l'espace public français, le lien colonial s'est reformulé d'une façon insolite.

Entre la politique de mise en place d'une barrière de sécurité, destinée à contenir l'immigration clandestine, et les mesures en faveur d'une "immigration choisie", le phénomène de la binationalité est-il en passe de devenir une sorte de code destiné à réguler les relations entre l'ancienne métropole et les sociétés autrefois dominées ? Voilà toute la question.

La décolonisation a, en effet, au milieu du XXe siècle, conduit à l'émergence de nouveaux Etats impliquant la reconnaissance de nouvelles territorialités et de nouvelles nationalités. Or, en l'espace de moins d'un demi-siècle, l'Etat-nation, tel que les traditions européennes l'ont produit, s'est trouvé confronté à des processus des identités de plus en plus détachées des territoires. La binationalité est l'un des marqueurs.

Les mobilités qui conduisent des flux migratoires vers la France (élites qualifiées, sans-papiers) peuvent donc tout à fait être attribuées aux soubresauts des nouveaux Etats indépendants. Une de leurs causes les plus déterminantes tient à l'échec de ces Etats-nations à construire et à conforter leur lien national. Les nouvelles modalités de la migration constituent autant de signes de la complexité de l'entreprise qui consiste à chercher à construire des identités sociales et nationales postcoloniales, à l'heure où le lien entre peuple, territoire et souveraineté légitime est en plein bouleversement du fait de la mondialisation.

Porteurs de nouvelles solidarités dépassant les frontières, les nouveaux acteurs de la migration procèdent de fait à des constructions identitaires qui outrepassent, transgressent, transcendent le cadre national et s'inscrivent dans un espace multipolaire. Un espace qui préfigure un ordre du monde où l'Etat-nation en viendrait à être remplacé par d'autres formes d'allégeance et d'identité.

En ce sens, ce que la binationalité souligne, c'est le caractère désormais mobile des appartenances et des identités. Le territoire, qui était l'un des socles de la construction des identités des acteurs collectifs et individuels, est devenu fluide, et l'Etat-nation est aspiré par une mondialisation qui ne sacralise plus les frontières. Pour le philosophe Paul Virillo, la "fin de la géographie" signe la désuétude de la notion de frontière géophysique : "Ailleurs commence ici et vice versa."

Stigmatisation des politiques de régularisation des sans-papiers, expulsions massives, tentation d'une politique de quotas et maintenant remise en cause du droit de vote des binationaux apparaissent ainsi comme autant de mesures de rétorsion, en particulier à l'encontre des flux migratoires en provenance de l'ex-empire.

De telles stratégies minimisent indûment les apports, pourtant de plus en plus visibles en France, de l'immigration, toutes origines confondues. Seule l'intégration de l'épisode colonial dans les représentations collectives françaises fragilisées par la mondialisation permettrait de repenser la question de l'altérité, et, par là, celle de la construction nationale dans le cadre d'une République qui serait à même de reconnaître une forme de "diversité" de la société française susceptible de faire échapper les populations issues de l'empire à un statut d'éternelle infériorité. Il faut pour cela conjurer la hantise du communautarisme et d'un délitement du lien national. En toute hypothèse, l'infléchissement de ce lien s'impose dans le cadre de la construction européenne ; mais pas seulement dans cette perspective.

L'un des points sur lequel porte cet infléchissement est la place faite aux binationaux, ces Français singuliers tout à la fois porteurs de composantes identitaires françaises assumées et du poids de la mémoire coloniale. Le monde contemporain postnational, qui est aussi un monde postcolonial, impose ainsi que l'on repense les relations entre nationalité et territorialité.

La binationalité, tout en s'inscrivant dans le champ plus large des phénomènes migratoires, des identités collectives et des mobilités individuelles observées de par le monde, ne peut en effet s'entendre sans que l'on fasse référence au fait colonial.

Celle-ci, malgré les prudentes dénégations des Etats, reste porteuse d'effets de sens différés de l'époque coloniale. Nombre de signaux l'attestent. La revendication d'une filiation algérienne s'est ainsi donné libre cours à l'occasion du match France-Algérie du 6 octobre 2001, qui a vu de jeunes Français d'origine algérienne siffler La Marseillaise et brandir des drapeaux algériens au nom d'une "algérianité" controversée dans l'espace public français. Plus près de nous, on peut rappeler la violence des polémiques suscitées par la projection, lors du Festival de Cannes de 2010, du film Hors-la-loi, réalisé par Rachid Bouchareb, un Franco-Algérien, et dont les acteurs principaux étaient soit franco-marocains (Jamel Debbouze et Roschdy Zem), soit franco-tunisien comme Sami Bouajila. Leur tort ? Avoir voulu présenter un autre regard sur la guerre d'indépendance algérienne.

Ainsi, chaque événement lié à notre passé algérien est-il irrémédiablement décliné sur un mode passionnel. Le consensus n'est toujours pas fait autour des tabous de la décolonisation et de la perte de l'Algérie française.

Autant d'occasions manquées qui auraient pu permettre de prendre publiquement acte de la présence, au sein de la société française, de millions de Français issus des ex-colonies, et d'achever par cette unique voie le deuil de l'empire ainsi que la réconciliation des Français, d'où qu'ils viennent, autour de valeurs communes fondatrices d'une identité nouvelle et enrichie.

Il convient, à cet égard, de rappeler que, durant ses cent trente-deux ans de présence en Algérie, la France n'a jamais accepté d'octroyer la nationalité pleine et entière aux musulmans qui vivaient dans ses départements d'outre-Méditerranée. Or, depuis les accords d'Evian de 1962, qui mettent fin à la guerre d'Algérie, nos concitoyens issus de ce joyau de l'empire ont la latitude de jouir des mêmes droits que n'importe quel autre Français.

Aussi convient-il de cesser de poser la question de la place de l'islam dans les termes où elle l'est le plus souvent comme de la compatibilité de ses expressions avec les valeurs de la République. Au-delà d'une confusion dangereuse entre enjeux de politique internationale et intérieure, il y a là une réminiscence du passé colonial, notamment algérien, qui pourrait se révéler funeste pour notre cohésion nationale.

Quelles que soient les réponses apportées à ces questions, on ne pourra faire l'économie d'une réflexion sur les nouvelles modalités d'un "vivre-ensemble" qui donne toute sa place aux expressions publiques de la "diversité" de notre société assortie d'une notion de citoyenneté qui aura su prendre ses distances avec les valeurs de l'Etat-nation tel que nous l'avons hérité du XIXe siècle.

12.06.11, Séverine Labat

Source : Le Monde

Le Forum des compétences marocaines en Europe tiendra son salon parisien "Careers in Morocco", le 18 juin au Palais des Congrès de la capitale française.

Véritable plateforme d'échange et de mise en relation entre opérateurs économiques marocains et diplômés établis en Europe, ce Forum s'impose aujourd'hui comme un "rendez-vous incontournable pour les lauréats et les professionnels marocains résidants en Europe, à la recherche d'opportunité d'emploi et d'entreprenariat au Maroc", indiquent les organisateurs.

Plus de 3.000 compétences marocaines sont attendues à cette édition 2011 qui verra la participation de plus d'une trentaine de sociétés et organismes marocains couvrant différents secteurs d'activités, précise-t-on.

Au programme, plusieurs conférences-débats organisés parallèlement à l'événement aborderont les thèmes de l'actualité économique, de l'insertion professionnelle et des possibilités de carrières au Maroc avec la participation d'invités prestigieux, ainsi que des témoignages de candidats recrutés lors des éditions précédentes.

L'initiative "Careers in Morocco", qui vient d'effectuer un passage à Londres, se rendra en octobre prochain à Montréal.

09/06/11

Source : MAP

Le ministre chargé de la communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a indiqué qu'un plan de navigation, permettant à 38 navires appartenant à 12 compagnies de transporter quotidiennement près de 75.000 personnes et 500 voitures, dans le cadre des dispositions prises pour l'opération "Marhaba 2011".

Intervenant mardi lors de la session des questions orales à la Chambre des conseillers, le ministre a souligné que l'opération Marhaba, lancée le 5 juin, sera marquée cette année par l'ouverture du port Tanger-Med à toutes les navettes provenant des ports d'Algesiras, Tarifa et Barcelona, de Sète, et de Genova, contrairement à l'édition précédente où le port n'accueillait que les navettes venant d'Algesiras.

Les dispositions prises visent à assurer la fluidité du trafic, le confort des voyageurs, le contrôle des frontières et offrir l'aide aux MRE, a ajouté M. Ameur qui a noté que des investissements de 15,2 millions de Dh ont été opérés pour le développement et la mise à niveau des infrastructures des ports de Tanger-Med, Nador et Hoceima, outre la mise en place de dispositifs pour le confort des passagers et la réduction du temps d'attente.

Le ministre a également mis en relief le rôle central de la Fondation Mohammed V pour la solidarité pour aider les Marocains résidant à l'étranger, soulignant que cette fondation a créé une nouvelle aire de repos à Tanger, sur une superficie de 10 hectares et d'une capacité de 1200 voitures, outre d'autres aires d'accueil dans les aéroports de Fès, Agadir et Bab Melilia et la mobilisation d'équipes de secours médical et d'équipements d'assistance médicale d'urgence à l'intérieur et à l'extérieur du Maroc.
La mobilisation des consulats du Maroc a été également saluée par le ministre qui a évoqué l'assouplissement et la célérité des procédures administratives.

8/6/2011

Source : MAP

« Le Rif, Migration et développement », c’est le thème d’une conférence-débat qui sera organisée le samedi 18 juin 2011 à 19h à Bruxelles. Cette rencontre est initiée par le comité préparatoire de Belgique de la coordination européenne du forum des droits de l’homme au nord du Maroc.

Plusieurs personnalités y prendront part : Abdelouhab Tadmouri, coordinateur du Forum des droits de l’homme au Nord du Maroc, Hassan Bousetta sénateur (PS), sociologue et chercheur à l’université de Liège, Tamimount Essaïdi, échevine schaerbeekoise de l'Intégration sociale, de la Prévention et de la Solidarité (Ecolo) et Fauzaya Talhaoui, ancienne députée, ancienne Sénatrice, conseillère municipale à Anvers et Co-coordinatrice de l’Institut pour les Etudes Marocaines et Méditerranéennes (IMaMS).

Informations pratiques :

Quand ? Le 18 juin 2011 à 19h00

Où ? Espace Marx, 4, rue Rouppe, 1000 Bruxelles (Place Rouppe/Metro Annessens)

Contact : +32 (0) 478718744 ou + 32 (0) 488374989

9/6/2011

Source : Yabiladi

La cour d'appel rendra sa décision le 15 septembre. L'ancien ministre de l'Intérieur avait été condamné en première instance.

Condamné une première fois pour des propos "outrageants" envers les Arabes, l'ex-ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a été soutenu jeudi, lors de son procès en appel, par le parquet réclamant sa relaxe et le recteur de la Grande Mosquée de Paris lui décernant un brevet d'antiracisme. Un an après le jugement du tribunal correctionnel qui a condamné Hortefeux à 750 euros d'amende, la cour d'appel de Paris s'est penchée sur les paroles litigieuses prononcées par le ministre alors qu'il posait avec un jeune militant, Amine, né de père algérien, lors de l'université d'été de l'UMP, en septembre 2009.

Sur une vidéo qui avait fait grand bruit sur Internet, une militante expliquait à Hortefeux qu'Amine mangeait du cochon et buvait de la bière, le ministre rétorquant : "Ah ! Mais ça ne va pas du tout, alors, il ne correspond pas du tout au prototype." Dans un second temps, il ajoutait : "Il en faut toujours un. Quand il y en a un, ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes." Pas plus qu'en première instance, les juges n'ont pu entendre les explications du ministre, absent à l'audience. Ils ont en revanche reçu deux témoignages nouveaux : le recteur de la Grande Mosquée de Paris Dalil Boubakeur et le président de l'Institut musulman d'Auvergne (IMA) Karim Djermani sont venus attester des convictions antiracistes de Hortefeux.

"Il n'y a pas de petits dérapages"

Sans s'avancer sur le terrain de la moralité du prévenu, l'avocate générale a requis la relaxe sur un fondement essentiellement juridique : à ses yeux, la 17e chambre correctionnelle ne pouvait, comme elle l'a fait, requalifier le délit d'"injure publique" reproché à Brice Hortefeux en "injure non publique" -passible d'une simple contravention de 4e classe - car la partie civile à l'origine des poursuites, le Mrap, ne peut agir en justice qu'en matière de délit. Sans exclure que les propos de l'ex-ministre aient pu être "mal ressentis et perçus comme vexatoires" par des musulmans, la représenta...

9/6/2011

Source : La Poste

Innondations en Espagne

Inondations en Espagne : le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des...

1 novembre 2024
Inondations en Espagne : le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger mobilisé pour porter assistance aux Marocains dans les zones affectées

Madrid - Le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, à travers la cellule de crise centrale, ainsi que les services consulaires marocains...

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