lundi 8 juillet 2024 00:15

Le Canada, qui a accueilli un nombre record d'immigrants en 2010 se chiffrant à plus de 280 000 résidents permanents, est à la quête des "esprits les plus éminents et les plus brillants des marchés prioritaires", objectif premier de sa Stratégie internationale en matière d'éducation.

A cet effet, le gouvernement fédéral a annoncé, jeudi, la formation d'un comité consultatif d'experts canadiens qui "conseillera le gouvernement sur la façon d'attirer au Canada les meilleurs étudiants étrangers, de renforcer l'engagement du Canada dans les marchés prioritaires émergents (à) et de favoriser l'établissement de partenariats entre les établissements d'enseignement canadiens et étrangers".

Le ministre du Commerce international Ed Fast, le ministre des Finances, Jim Flaherty, et le ministre d'Etat chargé des Finances, Ted Menzies, ont annoncé conjointement, dans un communiqué, la formation de ce comité consultatif chargé, entre autres tâches, de formuler des recommandations en vue d'asseoir une stratégie internationale renforcée en matière d'éducation visant à attirer au Canada des étudiants et des chercheurs de premier plan.

Le comité consultera ainsi des intervenants du monde de l'éducation et élaborera des recommandations. Il devrait faire rapport aux ministres du Commerce international et des Finances au début de l'année 2012, et la stratégie devrait être annoncée peu de temps après.

La formation de ce comité s'inscrit dans la foulée du budget 2011, qui prévoyait 10 millions de dollars sur deux ans pour l'élaboration d'une stratégie internationale en matière d'éducation, dans le cadre de la prochaine étape du Plan d'action économique du Canada.

"Je suis fier d'annoncer la création d'un comité consultatif composé de Canadiens éminents qui conseilleront le gouvernement dans l'élaboration et la mise en Œuvre de sa stratégie internationale en matière d'éducation (...), a indiqué Ed Fast dans le discours thème qu'il a prononcé, jeudi à Beijing, devant des représentants de plus de 90 établissements d'enseignement canadiens, selon un communiqué rendu public par son département.

En attirant au Canada un plus grand nombre d'étudiants et de chercheurs étrangers, "nous créerons des emplois, engendrerons une croissance économique et accroîtrons nos liens interpersonnels dans les marchés prioritaires, cela nous aidera aussi à produire une main-d'Œuvre plus qualifiée, et favorisera la création de liens plus étroits entre les établissements d'enseignement canadiens et étrangers", a dit le ministre.

Le Canada a accueilli un nombre record d'immigrants en 2010 (280 636 résidents permanents), un nombre inégalé en plus de 50 ans, selon les données préliminaires du ministère fédéral de l'immigration. En plus des résidents permanents, le pays a accueilli 182 322 travailleurs étrangers temporaires, 12.098 réfugiés et 96 147 étudiants étrangers, soit 28 292 étudiants étrangers de plus qu'en 2005.

La contribution des étudiants étrangers à l'économie canadienne se chiffre chaque année à quelque 6,5 milliards de dollars.

13/10/2011

Source : MAP

Les revenus des immigrés restent très inférieurs à la moyenne et les ménages non-immigrés ont un revenu plus élevé de 46,6 % que les ménages immigrés, indique jeudi une étude de l'Insee.

En moyenne, les ménages non-immigrés perçoivent des revenus supérieurs de 46,6% à ceux des ménages immigrés. Cet écart se réduit après redistribution, mais demeure élevé, à 24,8%, précise l'étude.

Les immigrés, hommes et femmes, touchent des salaires plus faibles que les non-immigrés, du fait des types d'emploi occupés, et de niveaux de qualification moindres, selon l'Insee.

Les hommes non-immigrés employés à temps partiel gagnent 10,3% de plus que les hommes immigrés dans les mêmes conditions. Et les femmes non-immigrées 28,7% de plus que les femmes immigrées.

Celles-ci occupent plus souvent des emplois de femmes de ménage, caractérisés par des temps de travail très faibles et des qualifications peu élevées.

D'autres facteurs interviennent dans ces inégalités , telles que les discriminations et le fait que les immigrés - qui n'ont pas la nationalité française pour les deux tiers - sont interdits d'emploi dans une partie de la fonction publique.

Enfin, alors que 6,2% de l'ensemble des ménages sont considérés comme pauvres, ce taux s'élève à 15% parmi les ménages immigrés, les personnes originaires du Maghreb étant les plus touchées (22,6%), en raison de revenus plus faibles, mais aussi de familles plutôt plus nombreuses et d'un plus faible taux d'activité des femmes.

Le même constat est observé dans les quartiers dits "sensibles".

La même étude précise ainsi que 1 814 euros, est le revenu mensuel moyen des ménages vivant dans les zones urbaines sensibles (ZUS), contre 2 795 euros de moyenne.

Le taux de pauvreté au seuil de 60 % du revenu médian atteint 29 %, soit 2,6 fois plus que sur le reste du territoire français. Au seuil de 40 %, il se monte à 8 %, soit 2,3 fois plus.

Pour l'Insee, cette situation "est logique" dans la mesure où la faiblesse des revenus des habitants constitue l'un des critères de définition de ces quartiers, à forte concentration d'immigrés.

L'ampleur de l'écart résulte notamment de la concentration des logements sociaux dans les "grands ensembles" en périphérie des villes, construits notamment dans les années 1970.

"Faute de réduction du chômage, les politiques menées depuis des années dans ces quartiers ne font qu'amortir partiellement le choc, sans changer en profondeur la donne", commente l'étude.

13/10/2011

Source : Agence presse algérienne

Une convention de partenariat et de coopération portant sur la promotion de l'éducation informelle des langues et de la culture marocaines au profit des enfants des membres de la communauté marocaine établie à l'étranger a été signée, jeudi à Rabat, entre le département de l'Education nationale et le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger.

Cette convention, signée par la Secrétaire d'Etat chargée de l'enseignement scolaire, Latifa El Abida, et par le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, Mohamed Ameur, a pour objectifs d'oeuvrer pour le développement de la langue et de la culture marocaine dans les pays d'immigration, tout en développant l'offre éducative à travers la mise à niveau des ressources humaines et pédagogiques, ainsi que le renforcement des capacités des associations et des établissements privés œuvrant dans les pays d'accueil.

La convention s'inscrit également dans le cadre du renforcement de la coopération et de la coordination entre les deux ministères en vue de promouvoir le programme de l'enseignement de la langue arabe et de la culture marocaine à l'étranger.

Elle se situe aussi dans le cadre de la mise en oeuvre du programme d'urgence (2009-2013) de réforme et de développement de l'enseignement de la langue arabe et de la culture marocaine au profit des enfants des MRE, stipulant l'application d'un cadre partenarial avec les acteurs oeuvrant dans les domaines éducatif et du développement de l'enseignement parallèle.

En vertu de cet accord, les parties signataires s'engagent à mettre en place les bases d'un partenariat et d'une action commune, ainsi qu'un mécanisme permanent de concertation et de coordination, l'objectif étant de promouvoir l'éducation informelle des langues et de la culture marocaines au profit des enfants des MRE.

Le Secrétariat d'Etat chargé de l'enseignement scolaire s'engage, à cet effet, à contribuer à l'élaboration d'appels à projets de partenariats pour le développement de l'éducation informelle de la langue et la culture marocaine, portant sur l'offre éducative et pédagogique, tout en assurant des sessions de formation continue au profit des enseignants conformément à des standards qui seront fixés, ultérieurement, de concert avec le ministère chargé de la communauté marocaine établie à l'étranger.

Quant au ministère chargé de la communauté marocaine établie à l'étranger, il s'engage, en vertu de cette convention, à assurer le soutien financier nécessaire dans le cadre d'un partenariat efficient conformément aux standards fixés par le cahier de charges, tout en assurant le suivi du programme de la formation continue.

Intervenant à cette occasion, Mme Abida a mis l'accent sur l'intérêt particulier qu'accorde son département à l'apprentissage de la langue arabe et de la culture marocaines aux enfants des MRE, soulignant que l'enseignement à dispenser à cette catégorie de citoyens marocains, en leur inculquant les valeurs culturelles et civilisationnelles de leur pays d'origine, en plus de leur intégration et leur réussite scolaire, est une grande priorité pour le ministère, au même titre que l'intérêt que porte ce département aux questions relatives à l'enseignement au Maroc.

Elle a, à cet égard, souligné l'intérêt et la sollicitude royale qu'accorde SM le Roi Mohammed VI aux questions liées à la communauté marocaine établie à l'étranger, ainsi que les orientations du programme gouvernemental.

Elle a de même indiqué que cet intérêt trouve son origine dans la charte nationale de l'éducation-formation, du programme d'urgence qui a accordé une grande importance aux enfants marocains établie à l'étranger, outre les conventions de coopération et de partenariat que le Maroc a signées avec plusieurs pays d'accueil.

Ces conventions, a-t-elle rappelé, permettent aux enfants des MRE l'apprentissage de la langue arabe et de la culture marocaines, notamment en France, Espagne, Belgique, Italie et aux Pays-Bas.

Mme Abida a assuré que le ministère ne ménagera aucun effort pour contribuer à promouvoir et hisser l'offre éducative parallèle, aux niveaux privé et associatif, qui constitue une composante complémentaire nécessitant un intérêt particulier pour la consolidation des aptitudes de gestion et de renforcement des capacités des acteurs associatifs et éducatifs.

Pour sa part, M. Ameur s'est félicité de cette coopération entre les deux ministères visant à promouvoir le programme de l'enseignement de la langue arabe et de la culture marocaine à l'étranger.

Le ministre a affirmé que la signature de cette convention de partenariat est le début de l'exécution du plan d'urgence mis en place par le gouvernement au profit des membres de la communauté marocaine établie à l'étranger, assurant la détermination de son département pour la mise en oeuvre optimale et efficiente de cette convention.

13/10/2011

Source : MAP

Basé à Paris, il incite depuis deux ans les opérateurs français à venir investir au Maroc…Suite

Une étude, publiée la semaine dernière, met en avant l’intensification des pratiques religieuses des habitants des banlieues françaises…Suite

Une Rifaine sur scène avec une bonne dose d'humour décapant doublée d'une présence fort agréable ... c'est Soraya Gari, une jeune humoriste franco-marocaine qui a su dompter les humeurs et provoquer…Suite

Une jeune marocaine est en train de gravir les marches de la célébrité en Arabie Saoudite. Seham Hussein, 26 ans, fait un tabac sur la télévision saoudienne. Diplômée en sciences économiques, la jeune actrice marocaine était loin de s’imaginer star des écrans. Aujourd’hui, elle ébranle les clichés sur les Marocaines immigrées en Arabie Saoudite.

Sur les forums, on se demande de quelle nationalité est cette jeune actrice qui crève les écrans dans beaucoup de pays du Golfe. « Palestinienne » ? « Saoudienne » ? Est-il si difficile de croire que Seham Hussein n’est autre que Marocaine ? Femme de ménage ou prostituée, les étiquettes qu’on colle aux Marocaines des pays du Golfe ont la peau dure. Nous pouvons dire que le succès de Seham a donc plus de mérite qu’on ne peut le croire de prime abord.

Du haut de ses 26 ans, la jeune vedette des séries saoudiennes est partout sur les chaines arabes, sauf les nôtres. Actrice depuis un an et demi seulement, Seham a déjà joué dans plusieurs séries, huit exactement. Ses passages les plus remarqués, elle les doit à la série « Assakinate fi qouloubina » (« Celles qui hantent nos cœurs ») et la troisième saison de la série « Asouar » (« Murailles »). Mais le rôle de la fiancée de « Znifer », le personnage phare de la célèbre série « Tash », qui est à sa 18ème saison, est sans doute celui qui a le plus marqué ses fans.

Seham est désormais reconnue dans les pays du Golfe comme une actrice de qualité non seulement par le grand publique, mais par ses confrères également. La jeune actrice marocaine a également reçu les encouragements des acteurs saoudiens Nasser Al-Qasbi et Abdullah Al-Sedhan.

Diplômée en sciences économiques, rien ne prédisposait Seham à entamer une carrière de comédienne. C’est par « pur hasard » qu’elle est arrivée dans le milieu quand on lui a proposé un rôle dans la série « 9ourouch as-sahrae » (« les requins du désert »), réalisée par Ala Al-Sheikhani, pour qui elle a beaucoup d’admiration.

Ayant passé avec brio les épreuves de son travail de comédienne, Seham a décidé de prendre plus de temps pour sélectionner ses rôles qui dorénavant conviendraient à sa personnalité et à ses aspirations. Seham Hussein a d’ailleurs déclaré à l’agence de presse Arab News que le cinéma arabe, de son point de vue, ne traite pas les sujets sociaux de manière professionnelle.

Son talent et sa beauté lui ont valu également d’être choisie pour incarner le rôle principal dans un film saoudien. Seham garde les pieds sur terre : elle refuse de dévoiler les détails de ce projet avant que tout ne soit mis en place. Espérons que Seham réussira son passage du petit écran au cinéma, et qu’elle parvienne à redorer, à son niveau, l’image de la femme marocaine dans les pays du Golfe.

13/10/2011, Rim Battal

Source : Yabiladi

Comme attendu, plusieurs ONG de Marocains résidant à l’étranger, regroupés dans une association baptisée « Coalition des MRE » ont déposé une requête, mardi 11 octobre, auprès du Conseil constitutionnel contre certaines dispositions de la loi organique relative à la Chambre des représentants votée la semaine dernière.

Dans leur saisine, ils ont attaqué plusieurs articles de cette loi, dont le très controversé article 72, qui permet aux MRE inscrits sur les listes électorales de voter par procuration depuis leur pays d’accueil. Conformément à cet article, les MRE devront désigner un délégataire qui procédera au vote à leur place. Chaque délégataire n’a le droit de voter que pour un seul électeur MRE.
Dans un communiqué qu’elle vient de rendre public, la Coalition des MRE s’est interrogée sur la constitutionnalité de cet article qui contredit l’article 30 de la nouvelle Loi suprême précisant que tous les citoyennes et les citoyens majeurs jouissant de leurs droits civils et politiques sont électeurs et éligibles.

La Coalition considère également que la formulation de l’article 72 est vague et entachée d’ambiguïté. Et qu’elle est susceptible d’ouvrir la voie à plusieurs interprétations sur la manière de mettre en œuvre cet article. Ce qui va induire nécessairement de sérieux problèmes.Cet article est également pointé du doigt du fait qu’il n’apporte pas, précise le communiqué, de garanties assurant le respect du choix politique du procurateur par son délégataire résidant au Maroc au cas où leurs positions politiques seraient divergentes. De même qu’il n’édicte pas de garanties contre la falsification du vote. Ceci d’autant plus que plusieurs consulats du Maroc à l’étranger seraient, selon la Coalition, réputés être des lieux de fraude administrative.
Autre remarque et pas des moindres. Si le vote par procuration sera appliqué aux MRE, le sera-t-il également pour l’ensemble des Marocains et notamment les malades ou les personnes en déplacement hors de leurs lieux de résidence ?
Les membres de la Coalition estiment que le vote par procuration porte atteinte à la démocratie participative instaurée par la nouvelle Constitution. Il est également accusé de barrer la route à une participation politique active des MRE à partir de leurs pays d’accueil. A ce propos, le communiqué n’a pas omis de réitérer leur revendication d’être intégrés à la liste nationale.
La sortie médiatique de la Coalition de MRE demandant la révision de l’article 72 de la loi 11.27 contraste légèrement avec la position du Comité de suivi du rassemblement des Marocains en Europe, une autre association qui défend le droit de vote et d’éligibilité des MRE aux prochaines élections, et qui refuse catégoriquement la participation par procuration considérée comme un détournement du sens profond du texte constitutionnel qui stipule que les MRE sont des citoyens à part entière et jouissent du droit de vote et de celui de se porter candidats ainsi que de celui de participer à la gestion des institutions nationales et des affaires publiques.

Pour ce Comité de suivi, la participation politique des MRE s’annonce incertaine vu la confusion qui entache les positions relatives à ce dossier. Et il craint que les MRE ne soient tout simplement écartés de la vie politique nationale comme ce fut le cas en 1992, 1997, 2002 et 2007. Ses membres ne cachent pas leur inquiétude et craignent que la mise en œuvre des nouvelles dispositions de la Loi suprême soit gelée. Mais ils ne comptent pas lâcher prise si facilement. Et la saisine du Conseil constitutionnel n’est qu’un pas dans cette lutte qui s’annonce dure et difficile.

14/10/2011, Hassan Bentaleb

Source : Libération

Plus pauvres, plus malades et moins instruits que les Blancs, les Noirs américains estiment pourtant que la vie s'est améliorée pour eux depuis 48 ans, à l'époque où Martin Luther King lançait son célèbre "I have a dream", même si les inégalités persistent.

La communauté noire dans son ensemble, forte de 39 millions de personnes aux Etats-Unis (12,6% de la population) va vraisemblablement communier dans une même ferveur dimanche, au moment où sera inauguré à Washington par Barack Obama un mémorial dédié au militant des droits des Noirs, tout près du prestigieux National Mall.

Ce vaste espace arboré autour d'une statue géante du pasteur est inauguré près d'un demi-siècle après une marche pour les droits civiques qui avait réuni au même endroit 250.000 personnes alors que les Noirs se battaient depuis des années pour pouvoir monter dans les bus comme les Blancs ou s'inscrire à l'université.

Depuis, la quasi-totalité des Américains, noirs (85%) comme blancs (90%), sont d'accord pour dire que les droits des Noirs ont progressé, selon un sondage Gallup publié fin août par le journal USA Today.

Et 51% des personnes interrogées (54% des Noirs, 49% des Blancs) estiment que le "rêve d'égalité raciale de Martin Luther King a été accompli aux USA".

"Souvenons-nous qu'il y a 50 ans, la ségrégation était la loi, il y avait un Code noir" qui limitait les droits des Noirs, rappelle à l'AFP Hilary Shelton, vice-président de la plus ancienne organisation de défense des minorités, l'Association nationale pour la promotion des personnes de couleur (NAACP).

Grâce à Martin Luther King, "notre pays a pris une bien meilleure direction. Beaucoup a été fait, mais beaucoup reste à faire", ajoute-t-il.

En matière d'emploi par exemple, avec un chômage qui touche trois fois plus les Noirs que les Blancs, ou en matière d'éducation quand, à certains endroits, 60% des jeunes Noirs abandonnent le système scolaire, dit-il.

De fait, dans de nombreux secteurs, les inégalités persistent de manière criante, selon les chiffres fournis par le NAACP.

En matière de justice, un million de Noirs sont enfermés dans les prisons américaines sur une population carcérale de 2,3 millions. Un Noir sur 6 a fait de la prison en 2001. Noirs et Hispaniques, soit 25% de la population américaine, représentent 58% des personnes incarcérées.

Alors que cinq fois plus de Blancs se droguent, les Noirs sont dix fois plus souvent envoyés en prison pour des délits liés aux stupéfiants.

En matière de santé, une personne sur deux porteuse du VIH ou malade du sida est noire, les Noirs ont plus de risques de diabète, de maladies cardiaques et il y a trois obèses noirs pour deux blancs.

18% des Noirs de moins de 65 ans n'ont pas d'assurance santé.

En matière de richesse, le patrimoine médian d'un foyer blanc --113.000 dollars-- est 20 fois plus élevé que celui d'un foyer noir --5.700 dollars--, selon une étude publiée en juillet par l'institut de recherche Pew.

"Nous ne sommes pas encore totalement intégrés dans ce pays, c'est sûr", estime M. Shelton qui répète : "beaucoup reste à faire".

Quant à l'élection de Barack Obama, "cela a au moins montré que quelque chose a changé", dit-il, mais aussi que "les Américains ont voulu voter pour la personne qu'ils estimaient être la meilleure pour faire le travail, sans tenir compte de la race".

14/10/2011

Source : Libération/AFP

Plus pauvres, plus malades et moins instruits que les Blancs, les Noirs américains estiment pourtant que la vie s'est améliorée pour eux depuis 48 ans, à l'époque où Martin Luther King lançait son célèbre "I have a dream", même si les inégalités persistent.

La communauté noire dans son ensemble, forte de 39 millions de personnes aux Etats-Unis (12,6% de la population) va vraisemblablement communier dans une même ferveur dimanche, au moment où sera inauguré à Washington par Barack Obama un mémorial dédié au militant des droits des Noirs, tout près du prestigieux National Mall.

Ce vaste espace arboré autour d'une statue géante du pasteur est inauguré près d'un demi-siècle après une marche pour les droits civiques qui avait réuni au même endroit 250.000 personnes alors que les Noirs se battaient depuis des années pour pouvoir monter dans les bus comme les Blancs ou s'inscrire à l'université.

Depuis, la quasi-totalité des Américains, noirs (85%) comme blancs (90%), sont d'accord pour dire que les droits des Noirs ont progressé, selon un sondage Gallup publié fin août par le journal USA Today.

Et 51% des personnes interrogées (54% des Noirs, 49% des Blancs) estiment que le "rêve d'égalité raciale de Martin Luther King a été accompli aux USA".

"Souvenons-nous qu'il y a 50 ans, la ségrégation était la loi, il y avait un Code noir" qui limitait les droits des Noirs, rappelle à l'AFP Hilary Shelton, vice-président de la plus ancienne organisation de défense des minorités, l'Association nationale pour la promotion des personnes de couleur (NAACP).

Grâce à Martin Luther King, "notre pays a pris une bien meilleure direction. Beaucoup a été fait, mais beaucoup reste à faire", ajoute-t-il.

En matière d'emploi par exemple, avec un chômage qui touche trois fois plus les Noirs que les Blancs, ou en matière d'éducation quand, à certains endroits, 60% des jeunes Noirs abandonnent le système scolaire, dit-il.

De fait, dans de nombreux secteurs, les inégalités persistent de manière criante, selon les chiffres fournis par le NAACP.

En matière de justice, un million de Noirs sont enfermés dans les prisons américaines sur une population carcérale de 2,3 millions. Un Noir sur 6 a fait de la prison en 2001. Noirs et Hispaniques, soit 25% de la population américaine, représentent 58% des personnes incarcérées.

Alors que cinq fois plus de Blancs se droguent, les Noirs sont dix fois plus souvent envoyés en prison pour des délits liés aux stupéfiants.

En matière de santé, une personne sur deux porteuse du VIH ou malade du sida est noire, les Noirs ont plus de risques de diabète, de maladies cardiaques et il y a trois obèses noirs pour deux blancs.

18% des Noirs de moins de 65 ans n'ont pas d'assurance santé.

En matière de richesse, le patrimoine médian d'un foyer blanc --113.000 dollars-- est 20 fois plus élevé que celui d'un foyer noir --5.700 dollars--, selon une étude publiée en juillet par l'institut de recherche Pew.

"Nous ne sommes pas encore totalement intégrés dans ce pays, c'est sûr", estime M. Shelton qui répète : "beaucoup reste à faire".

Quant à l'élection de Barack Obama, "cela a au moins montré que quelque chose a changé", dit-il, mais aussi que "les Américains ont voulu voter pour la personne qu'ils estimaient être la meilleure pour faire le travail, sans tenir compte de la race".

14/10/2011

Source : Libération/AFP

Le Conseil général de Seine-saint-Denis vient de trouver un accord sur l’accueil des mineurs étrangers isolés. Il prévoit que ces mineurs seront mieux répartis sur la région parisienne. Une belle illustration des inégalités face au coût l’accueil des immigrés.

La situation devenait tendue. Le 1er septembre, le Conseil général de Seine-saint-Denis a annoncé qu’il n’accueillerait plus les mineurs isolés étrangers (MIE) dans ses services, laissant l’Etat face à ses responsabilités. Le département dirigé par Claude Bartolone estime en effet qu’il n’a pas à supporter seul le coût de cet accueil : 35 millions d’euros en 2010 soit 20% du budget total de l’aide sociale à l’enfance, plus de 1000 enfants devraient être accueillis cette année dans le 93.

Ces étrangers ont un statut particulier. Arrivant seuls de leur pays d’origine, ils sont inexpulsables jusqu’à leurs 18 ans. A charge pour les départements de financer leur éducation notamment via des familles d’accueil. Manque de pot, ce sont souvent les départements les plus pauvres qui doivent accueillir le plus de MIE. Le 93, avec l’aéroport de Roissy et la présence historiques de l'immigration, est naturellement très exposé. Mayotte ou le Pas-de-Calais sont aussi dans ce cas.

Résultat, face à la défection de Bartolone, nombre de jeunes immigrés se sont retrouvés à la rue. Une prise en otage guère appréciée par les associations et le président du tribunal pour enfants de Bobigny Jean-Luc Rosenzweig. Bartolone et le ministère de la Justice, censée piloter le dispositif des mineurs isolés via la Protection judiciaire de la jeunesse, ont dû alors trouver un accord qui a été signé la semaine dernière. Une signature qui a permis la reprise de l’accueil des mineurs lundi matin.

Le 93 refile la patate chaude

Cet accord prévoit que le 93 s’assumera plus seul le flux de mineurs arrivant dans le département. « La Seine-Saint-Denis prendra en charge l'accueil d'un mineur sur dix, les neuf autres seront répartis par le parquet de Paris sur le reste du territoire », notamment en région parisienne, a expliqué l’entourage de Bartolone à l’AFP.

Le problème est que les voisins de Bartolone ne sont pas spécialement volontaires pour récupérer la patate chaude. C'est le cas de Bertrand Delanoë. Le Maire de Paris a précisé que « toute solution qui serait envisagée sans prendre en compte le caractère d’urgence auquel Paris est confronté - alors qu’il regroupe près de 25% de tous les MIE en France - serait vouée à l’échec ». Paris a dépensé 70 millions d’euros pour les MIE en 2010 pour accueillir 1350 jeunes. Fin août, on comptait déjà 1600 mineurs pris en charge par les services sociaux de la capitale (qui a également les compétences d’un département).

Au delà de ces bisibilles entres élus locaux PS et le gouvernement, l’épisode des MIE du 93 montre une des failles de la politique migratoire française : l’inégalité territoriale. Car, au delà des discours compatissants sur l’accueil des immigrés, on oublie trop souvent que le coût de l'immigration n’est pas le même pour tous. Même si les flux migratoires sont réduits, s'ils sont concentrés sur quelques espaces déjà défavorisés, ils peuvent poser certains problèmes, en terme de logement par exemple.
Ainsi, la politique migratoire pèse plus sur les HLM de Saint-Denis que sur les lofts de la rive gauche de Paris, là où vivent souvent les plus farouches partisans de l’ouverture des frontières, comme par hasard. D’où cette situation ubuesque où deux élus PS se retrouvent réticents à accueillir des immigrés, le 93 et Paris ne voulant pas assumer seuls le coût de cette politique d’accueil.

Question de justice

En 2010, un rapport de la sénatrice UMP Isabelle Debré détaillait déjà la situation tendue du 93 : « Le système d’accueil d’urgence de la Seine-Saint-Denis est considéré comme totalement saturé et les travailleurs sociaux y sont surchargés » (page 51). D’une manière plus générale, le rapport Debré soulignait déjà le sentiment d’injustice des élus locaux : « L’acrimonie des élus est d’autant plus vive qu’ils ont le sentiment de financer, au titre de la fiscalité locale pesant sur leurs seuls administrés, une politique d’accueil généreuse qui justifierait une solidarité nationale ou, à tout le moins, interdépartementale » (page 47).

Ce même rapport proposait aussi la mise en place d’un fond abondé par l’Etat pour aider ces départements en difficulté. Sans succès. Il prônait aussi une meilleure coordination entre Etat, associations et départements via des « plateformes opérationnelles territoriales » : « Elle sera chargée d’organiser l’accueil et l’hébergement d’urgence, de procéder à l’évaluation de la situation du mineur ainsi qu’à son orientation vers un dispositif de prise en charge au long cours dès lors qu’aura été évaluée l’opportunité d’un retour dans son pays d’origine » (page 85). Un dispositif qui aurait évité autant de tension entre Etat et collectivités locales.

Car pour réguler l’immigration, les différents acteurs ne peuvent agir en solo. Cette affaire peut être mise en parallèle avec la crise de Lampedusa. Là, c’était l’Italie qui devait faire face à des flux migratoires dont personne ne voulait. Bref, que ce soit à l’échelle locale ou européenne, il est clair que la régulation de l’immigration n’est pas qu’une mesure policière, c’est aussi une mesure de justice.

14 Octobre 2011, Tefy Andriamanana

Source : Marianne

 La justice britannique a invalidé mercredi une loi interdisant l'accès au territoire du Royaume-Uni des conjoints de moins de 21 ans des immigrés non-européens .

Une loi introduite en 2008 par l'ancien gouvernement travailliste interdisait aux époux/épouses de moins de 21 ans des immigrés installés au Royaume-Uni de rejoindre leurs familles.

Le jugement de la Cour suprême, la plus haute autorité judiciaire au Royaume-Uni, donne un coup dur à la politique migratoire du gouvernement visant à prohiber les mariages forcés.

La Cour a estimé que cette loi s'avère "injustifiée" car elle va à l'encontre des droits humains des couples.

Le jugement a été suscité par un couple d'immigrés chiliens qui a intenté un procès jugeant que la loi de l'immigration a affecté leur droit à une vie de famille privée, l'un des principes fondamentaux de la Convention européennes des droits de l'homme.

Un deuxième procès a également été intenté par un Britannique d'origine sud-asiatique qui a été interdit de ramener sa femme âgée de moins de 21 ans.

Le Premier ministre, David Cameron, a dévoilé lundi un plan visant à incriminer les mariages forcés en Angleterre, au Pays de Galle et en Irlande du nord, malgré l'objection du ministère de l'Intérieur qui craint que les victimes seraient incapables de dénoncer ces pratiques.

Selon ce plan, les personnes coupables d'avoir forcé une personne au mariage seront passibles d'une peine d'emprisonnement allant jusqu'à deux ans.

La politique migratoire du gouvernement conservateur-libéral démocrate entend la réduction du nombre des immigrés, estimé aujourd'hui à plusieurs centaines de milliers, à "quelques dizaines de milliers" d'ici à 2014.

12/10/2011

Source : MAP

Les cinq associations présentes dans les centres de rétention administrative dénoncent unanimement les effets de la nouvelle loi sur l’immigration

Les associations unies : ASSFAM, la Cimade, Ordre de Malte, Forum réfugiés , France terre d'asile

Il y a un an, nos associations jugeaient sévèrement le projet de loi relatif à l’immigration. Le bilan de l’application de la loi, deux mois et demi après son entrée en vigueur, confirme ce jugement.

En août dernier, le Ministre de l’intérieur a revu ses objectifs 2011 à la hausse, faisant passer de 28 000 à 30 000 le nombre de reconduites, en précisant : "grâce aux instruments nouveaux que donne la loi immigration-intégration, avec notamment la prolongation de la durée de rétention administrative, nous pouvons être plus efficaces".

Mais cette recherche d’efficacité, aux fins d’atteindre des objectifs chiffrés et qui se traduit dans le durcissement des conditions d’enfermement et d’éloignement des étrangers, se fait au détriment des droits fondamentaux des personnes.

Conséquence directe du recul de l’intervention du juge des libertés et de la détention au cinquième jour, des personnes ont été reconduites sans pouvoir faire valoir leurs droits devant ce juge, qui était avant l’entrée en vigueur de la loi à l’origine de nombreuses libérations sanctionnant l’irrégularité des procédures et le non-respect des droits. L’administration et la police sont donc désormais beaucoup moins contrôlées.

S’agissant de l’allongement de la durée de rétention à 45 jours, les associations observent que les personnes supportent mal la perspective d’un enfermement de si longue durée – plus encore quand il s’agit de familles avec enfants.

L’objectif de simplification annoncé n’a en outre pas été atteint. En effet, l’ensemble de la procédure est plus complexe, ce qui rend plus difficile sa compréhension et l’exercice des droits dans l’urgence.

Les nouvelles interdictions de retour sur le territoire, véritable bannissement administratif, sont souvent incomprises et entraînent un sentiment d’injustice et d’angoisse pour les personnes qui ne pourront plus revenir en France ou dans un autre Etat de l’espace Schengen durant plusieurs années. Les associations ont constaté des pratiques hétérogènes, le caractère systématique et la durée de l’interdiction variant fortement d’une préfecture à l’autre. De surcroît, beaucoup de personnes sont frappées d’une mesure d’interdiction de retour, quelle que soit leur situation : demandeurs d’asiles primo-arrivant, parents ou futurs parents d’enfants français, conjoints ou concubins de français…

Enfin, la directive retour préconise par principe la primauté du délai de départ volontaire et l’enfermement comme dernier recours. Or les associations constatent que la rétention est systématique et que le délai de départ reste l’exception.

Il n’est dès lors pas surprenant que dès les premières semaines suivant l’entrée en vigueur de la loi, les tensions, les actes de violence et les gestes de désespoir se soient multipliés : automutilations, tentatives de suicide, grèves de la faim ou incendies sont autant de symptômes de ce durcissement que nous dénonçons.

Les associations jugent sévèrement cette loi qui aggrave considérablement la situation des étrangers en rétention et qui conduit à la multiplication de gestes désespérés et à une dégradation du climat dans les centres.

Les associations unies dénoncent la précarisation juridique et sociale des étrangers engendrée par cette réforme.

12/10/2011

Source : Site de France terre d’asile

L'Union démocratique du centre (UDC), formation populiste hostile à l'immigration, devrait rester le premier parti de Suisse à l'issue des élections législatives du 23 octobre, selon un sondage réalisé par le groupe de réflexion GFS.Bern.

L'UDC de Christoph Blocher, qui avait remporté 29% des voix en 2007, est créditée de 29,3% des intentions de vote, devant le Parti socialiste (19,9%) en légère hausse par rapport au scrutin d'il y a quatre ans.

L'immigration, l'environnement, l'énergie, la croissance économique et la santé publique sont les principaux sujets de préoccupation des électeurs suisses, d'après cette enquête menée auprès de 2007 personnes, entre le 1er et le 8 octobre. La marge d'erreur est de 2,2%.

Selon les chiffres officiels, les étrangers représentent plus d'un cinquième de la population suisse, qui s'élève à 7,7 millions de personnes.
Un sondage mené par M.I.S. Trend au printemps dernier a montré que 59% des Suisses étaient favorables à une limitation de l'immigration.
Ces dernières années, les électeurs suisses ont soutenu les propositions de l'UDC d'expulser automatiquement les étrangers ayant commis des crimes graves et d'interdire la construction de nouveaux minarets.

12.10.11

Source : 20 minutes/Reuters

Des représentants de plusieurs organisations de la société civile de l'Afrique sahélienne et du Maghreb, réunis récemment à Oujda pour débattre des politiques migratoires en vigueur dans cet espace géographique, ont plaidé en faveur d'une meilleure protection des droits des migrants.

Les participants, des acteurs de terrain pour l'essentiel, ont mis l'accent lors de cette rencontre, initiée par l'Association Beni Znassen pour la culture, le développement et la solidarité (ABCDS), sur la protection des droits des migrants et des réfugiés aux frontières des pays du Maghreb et du Sahel.

La réunion, indique un communiqué de l'ABCDS, a permis aussi aux participants d'échanger leurs expériences et d'engager une réflexion sur les actions et les efforts à déployer "afin d'être plus efficaces dans la protection des migrants, en particulier les plus vulnérables d'entre eux, dans un contexte caractérisé par des réflexes xénophobes et des mesures discriminatoires".

Les participants ont appelé tous les pays d'accueil, de départ et de transit, à veiller "au respect inconditionnel des droits fondamentaux de la personne humaine, tels qu'ils sont reconnus dans la Déclaration universelle des droits de l'Homme", ajoute le communiqué.

Ils ont appelé aussi au respect des dispositions de la Convention de Genève relative au statut des réfugiés et la Convention des Nations-Unies sur la protection des droits des travailleurs migrants et des membres de leur famille.

"Il est impératif que soit mis fin à toute politique migratoire sécuritaire et non respectueuse des droits de l'homme, à la criminalisation des migrants et ceux qui leur viennent en aide", ont-ils dit.

Outre des associations marocaines, cette rencontre a connu la participation d'Ong du Niger, d'Algérie, du Sénégal, du Mali, de France et de Mauritanie.

12/10/2011

Source : MAP

Plus que six mois avant les élections présidentielles en France. Alors que les socialistes sont en train de s’affronter pour élire leur représentant aux élections, Marine Le Pen continue son petit bonhomme de chemin, sûre d’elle et bien déterminée à être présente au premier tour. D'ailleurs, elle reçoit de plus en plus le soutien de Français d’origine maghrébine. Les explications avec Farid Smahi, ancien membre politique du FN.

Marine Le Pen gagne encore du terrain dans les sondages. A six mois des élections présidentielles françaises, la bataille des statistiques fait rage. Un tout dernier sondage, datant début octobre et réalisé par LH2 pour Yahoo, note une remontée de Marine Le Pen dans les intentions de vote au premier Tour. Deux cas de figure sont présentés. Face au candidat François Hollande, Marine Le Pen gagnerait 4 points pour afficher 15% des intentions de vote. Face à Martine Aubry, Marine Le Pen remonterait de 2.5% pour détenir 14.5%. Aujourd’hui il n’y a pas une seule semaine sans qu’un nouveau sondage commandé par un magazine soit publié. Une véritable foire aux chiffres. Même si on peut débattre longuement de l’utilité ou de l’inefficacité de ces sondages, il n’empêche que ces-derniers témoignent que le FN est bien là.

Le conducteur marocain de TGV qui votait FN

Aujourd'hui, de plus en plus de Maghrébins rejoignent les rangs du FN. Une tendance que Farid Smahi confirme. Surnommé très souvent dans les médias « l’arabe de service », ou « la caution beur » du FN, il est le premier homme politique français d’origine maghrébine (algérienne) à avoir intégrer le bureau politique du Front National. Il quitte le FN en claquant la porte en janvier dernier après avoir appris qu’il ne sera pas reconduit au sein du bureau.

"Les Français d’origine arabe qui rejoignent le FN aujourd’hui montrent un degré d’intégration très élevé. Ce sont surtout des cadres, des personnes qui ont débarqué pas très longtemps en France et qui ont lâchement quitté leur pays d’origine" explique-t-il.

« Je connais beaucoup de Marocains, d’Algériens et de Tunisiens. Contrairement, à ce que l’on pourrait penser, ils se comptent par milliers. Ils fuient la montée de l’intégrisme islamiste de leur pays d’origine pour tomber dans les bras de Marine Le Pen. Je connais des journalistes, des médecins, des chauffeurs de bus et même un conducteur marocain de TGV que j’ai aidé à suivre une formation lorsque j’étais Conseiller régional de l’Ile de France. Mais aujourd’hui ces personnes rasent les mûrs. Si vous les appelez aujourd’hui, ils ne vous diront jamais qu’ils votent Front National. A votre avis, qui à voter pour Jean-Marie Le Pen en 2006 au Premier tour, ce ne sont pas les rats de métro tout de même qui ont voté pour lui ? » conclut-il.

Par contre, certains maghrébins n'hésitent à dire haut et fort et à visage découvert qu'ils votent pour le FN. C'est le cas de Majda, une marocaine née au Maroc. Sa famille s'installe en France lorsqu'elle a 7 ans. Dans un article publié récemment sur Rue89, elle ne cache pas sa haine des étrangers et des Arabes .

De son côté, Farid Smahi est aujourd'hui « un homme libre », comme il le dit. Il écrit en ce moment un article sur les dangers de la bi-nationalité qui sera publiée prochainement dans le journal Le Figaro. Lui-même n’a pas la nationalité algérienne, précise-t-il. En revanche, la chose qu’il ne regrette pas, c’est son long passage au sein du Front National. Il déplore seulement qu’après toutes ces années de loyaux services, Jean Marie Le Pen, ne lui ait pas tendu une main ou contacté juste après son éviction du parti. A ce jour, il ne sait pas encore s’il votera Marine Le Pen en 2012. Néanmoins, il ne cache pas que certains de ses frères et sœurs vont voter FN.

12/10/2011, Hanane Jazouani

Source : Yabiladi

Une exposition d'artisanat marocain a été inaugurée, mardi soir à Séville (Sud de l'Espagne), à l'initiative de la Fondation des trois cultures de la Méditerranée et du ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger.

Organisée dans le cadre du cycle d'activités culturelles et artistiques "Le Maroc en Andalousie", cette exposition, qui se poursuit jusqu'au 16 octobre au siège de la Fondation, est une occasion de promouvoir auprès du public espagnol l'un des aspects les plus distingués de la civilisation et de la culture marocaines.

Les visiteurs de cette exposition pourront apprécier une grande variété de produits de l'artisanat du Maroc, dont des articles d'ébénisterie, de fer forgé, en cuire ou des bijoux traditionnels. Des tapis, des caftans, des tissus et des articles en poterie, ainsi que des œuvres de calligraphie arabe sont exposés également lors de cette manifestation.

Inauguré en mai dernier, à l'initiative de la Fondation et du ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, le cycle "Le Maroc en Andalousie" programme des activités de tout genre, dont des séminaires, des concerts de musique, des conférences, des activités sportives, des expositions d'artisanat organisées dans différentes villes de la région autonome d'Andalousie.

Ce cycle culturel, qui devrait se poursuivre tout au long de l'année en cours, s'assigne un double objectif, à savoir permettre aux ressortissants marocains vivant en Espagne de garder le contact avec leurs racines et offrir l'occasion au public espagnol de connaître un peu mieux le Royaume et sa culture.

Créée à Séville en 1998, la Fondation des Trois cultures de la Méditerranée est un forum fondé sur les principes de paix, de tolérance et de dialogue. Son objectif principal est de promouvoir la rencontre entre les peuples et les cultures de la Méditerranée.
La Fondation, qui est une initiative du gouvernement du Maroc et du gouvernement autonome de l'Andalousie, est l'un des organismes les plus actifs dans ce domaine dans l'espace euro-méditerranéen.(MAP)6.

12/10/2011

Source : MAP

Afin de faciliter l'opération d'inscription des membres de la communauté marocaine résidant à l'étranger sur les listes électorales, le texte permet aux Marocains nés et établis à l'étranger de présenter leurs demandes d'inscription directement auprès des commissions administratives dans la commune ou l'arrondissement auxquels ils sont juridiquement liés ou auprès de l'ambassade ou du consulat dont relève leur lieu de résidence.

Le conseil de gouvernement a adopté, mercredi, un projet de loi n° 57-11 relatif aux listes électorales générales, aux opérations référendaires et à l'utilisation des médias audiovisuels publics lors des campagnes électorales et référendaires.
Lors d'un point de presse à l'issue du conseil, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Khalid Naciri a indiqué que ce projet, présenté par le ministre de l'Intérieur, vise à instaurer un nouveau cadre législatif régissant les modalités d'établissement et de révision des listes électorales générales, la procédure d'organisation des opérations référendaires et l'utilisation des médias audiovisuels publics lors des campagnes électorales et référendaires, et ce à l'occasion des élections générales communales, régionales et législatives.

Cette loi comprend 136 articles répartis en 7 chapitres dont le premier traite de la procédure consistant à établir, à réviser et à arrêter les listes électorales générales.

Le projet de loi reprend toutes les dispositions de la loi n° 9-97 relative au code électoral tout en y introduisant de nouvelles dispositions inspirées principalement de la loi n° 36-11 relative au renouvellement des listes électorales générales après leur traitement informatique.

La loi n° 9-97 relative au code électoral a servi de référence principale pour toutes les dispositions relatives aux conditions d'inscription sur les listes électorales, à la perte du droit de vote, à la procédure de dépôt des demandes d'inscription, aux attributions des commissions administratives, aux modalités d'établissement des listes électorales provisoires, à la mise à la disposition du public des listes et des tableaux rectificatifs ainsi qu'à la possibilité pour les instances politiques d'en obtenir copie.
Les principales nouveautés apportées par ce projet de loi ont trait notamment aux nouvelles dispositions contenues dans la loi relative au renouvellement des listes électorales générales après leur traitement informatique, particulièrement pour ce qui a trait à la composition de la commission administrative, désormais présidée par un magistrat, à la possibilité de créer une ou plusieurs sous-commissions administratives au niveau des communes dont le nombre d'habitants dépasse 50.000 et dans les circonscriptions communales.

Afin de faciliter l'opération d'inscription des membres de la communauté marocaine résidant à l'étranger sur les listes électorales, le texte permet aux Marocains nés et établis à l'étranger de présenter leurs demandes d'inscription directement auprès des commissions administratives dans la commune ou l'arrondissement auxquels ils sont juridiquement liés ou auprès de l'ambassade ou du consulat dont relève leur lieu de résidence.

Le texte de loi prévoit de nouvelles dispositions permettant l'inscription des Marocains nés au Maroc et résidant à l'étranger, afin de combler le vide juridique en la matière. Il stipule également que seule la Carte d'identité nationale est demandée pour l'inscription sur les listes électorales.

En vertu du texte, la mission de traitement informatique des listes électorales est confiée à une commission technique nationale coiffée par un président de chambre à la Cour de Cassation et comprenant des représentants des instances politiques ayant statut légal ainsi qu'un représentant du ministre de l'Intérieur en tant que secrétaire.

Le projet introduit de nouvelles dispositions permettant aux étrangers résidant au Maroc dont le pays est lié au Royaume par des conventions autorisant l'inscription de leurs citoyens sur les listes électorales de l'autre pays ou aux étrangers dont les pays ont consacré un traitement réciproque aux citoyens marocains, de demander leur inscription sur les listes électorales réservées aux étrangers et adoptées lors des élections communales.

Le deuxième chapitre, relatif à l'organisation des référendums, comprend outre les dispositions inspirées de la loi relative au code électoral et régissant l'opération référendaire, plusieurs amendements techniques tendant à faciliter le travail des structures afin de simplifier l'opération de dépouillement des voix et l'annonce des résultats.

Dans le cadre de l'orientation visant à annuler la carte d'électeur et à se contenter de la seule carte d'identité nationale pour la participation à l'opération de vote, le projet stipule qu'une notification écrite doit être adressée aux électeurs. Celle-ci doit spécifier le numéro d'ordre de l'électeur sur la liste électorale et l'adresse du bureau de vote, à l'occasion de chaque opération référendaire.
12/10/2011

Source : MAP

Ils étaient plus de 3,7 millions dans le monde en 2009, à poursuivre leurs études hors de leurs pays. En trente ans, le nombre d'étudiants à l'étranger a quadruplé. La France reste la troisième destination mondiale après les Etats-Unis et l'Angleterre. Mais qui sont-ils ? D’où viennent-ils ? Quel cursus suivent-ils ? RFI vous propose quelques éléments de réponse en graphiques.

Si l’Amérique du Nord reste la destination mondiale la plus prisée par les étudiants étrangers (18%), les pays européens attirent quant à eux plus de 38% de l’effectif mondial des étudiants étrangers, selon la dernière étude de l’OCDE, Regard sur l’éducation.

Les Asiatiques sont les plus nombreux à étudier hors de leurs frontières (52%), suivis des Européens (24%) et des Africains (10%). Les femmes sont majoritaires (52,9 %) parmi les étudiants venant de tous les continents, excepté de l’Afrique où elles ne représentent que 42,8 % des étudiants.

Avec plus de 280 000 étudiants étrangers en 2010, la France est la troisième destination mondiale. Le nombre d’étudiants étrangers en France a surtout connu un essor considérable à la fin des années quatre-vingt-dix (+ 74,8 % entre 1998 et 2005). Depuis 2005, la progression se situe entre 2 et 4% par an, elle a été de 2,3% en 2010.

La poursuite d'études est le second motif d'immigration légale en France après le regroupement familial.

La France est la première destination non anglophone, le pays accueille surtout des étudiants du Maghreb et de l’Afrique subsaharienne (44%) provenant pour la plupart du Maroc, de l’Algérie, de la Tunisie, du Cameroun et du Sénégal.

À l’université, les étudiants étrangers représentent 15,2 % des inscrits. Cette proportion augmente fortement avec le cursus : ils représentent 11 % des inscriptions en licence, 19% en master et 41,3 % en doctorat. En 2010, les inscriptions ont progressé de 10,7 % dans les formations d’ingénieurs non universitaires, de 10,5 % en classes préparatoires aux grandes écoles et de 8,1 % dans les écoles de commerce. Les étudiants africains se dirigent davantage vers les disciplines scientifiques et sportives (31,1 %) ou économiques (24,0 %). Les étudiants asiatiques s'orientent plus vers des formations artistiques ou culturelles.

Depuis le 1er janvier 2011, 5 600 diplômés étrangers ont obtenu une autorisation de travail en France.

12/10/2011, Latifa Mouaoued

Source : RFI

A partir du 1er janvier 2012, les futurs naturalisés devront prouver leur maîtrise de la langue pour devenir français, indiquent deux décrets parus mercredi 12 octobre au Journal officiel. "Tout demandeur doit justifier d'une connaissance de la langue française, caractérisée par la compréhension des points essentiels du langage nécessaire à la gestion de la vie quotidienne et aux situations de la vie courante, ainsi que par la capacité à émettre un discours simple et cohérent sur des sujets familiers dans ses domaines d'intérêt", énonce le décret du ministère de l'intérieur et de l'immigration.

Comme le prévoit la loi sur l'immigration de juin, le niveau ne sera plus évalué lors d'un entretien individuel. Les demandeurs de la nationalité française devront justifier d'un diplôme "d'un niveau égal ou supérieur au niveau requis", à savoir le niveau de fin de scolarité obligatoire (niveau B1, selon la classification du référentiel européen) et une maîtrise orale de la langue. En l'absence de diplôme, les étrangers devront fournir une "attestation" délivrée "par des organismes reconnus par l'Etat comme aptes à assurer une formation 'français langue d'intégration'". La liste de ces organismes est disponible sur le site Internet de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (OFII).

"FAIRE QUE LES NATURALISATIONS SOIENT RÉUSSIES"

Ces nouvelles dispositions concernent les "étrangers demandant l'acquisition de la nationalité française" par "naturalisation" ou par "mariage" avec un Français. "L'objectif n'est pas du tout quantitatif", mais "de faire que les naturalisations soient réussies", s'est justifié mercredi Claude Guéant, le ministre de l'intérieur. "L'objectif est de faire en sorte que ceux qui entrent dans la nationalité française y entrent en respectant les valeurs de la République" et "il est tout à fait normal qu'un Français parle le français", a-t-il insisté.

Depuis 2003, plus de 100 000 personnes ont obtenu chaque année la nationalité française. D'après le quotidien économique Les Echos, qui cite une estimation du ministère de l'intérieur, "environ un million d'étrangers présents sur le territoire national ne parlent pas le français".

Dès le mois d'août, Claude Guéant avait exigé dans une interview à L'Express que les étrangers voulant s'installer en France aient une "maîtrise de la langue française" comparable à celle "d'un élève en fin de scolarité obligatoire".

13/10/2011

Source : Le Monde/AFP

معرض الكتاب 2024: شركاؤنا

  • cese.png
  • CNDP.png
  • dc23b6e5e070be5c8e62ce75ad093cce_L.jpg
  • haca.png
  • INPPLC--LOGO.png
  • Logo-CC-site.png
  • mediateur.png
Google+ Google+