lundi 8 juillet 2024 00:14

Les politiques de lutte contre l'immigration irrégulière "doivent se développer à travers l'adoption d'une stratégie globale et transnationale", ont souligné, jeudi à Las Palmas, les participants à la 6ème conférence policière euro-africaine sur l'immigration irrégulière.
Dans des conclusions rendues publiques à l'issue de cette conférence, tenue du 18 au 20 octobre dans la capitale de la Grande Canarie avec la participation de plusieurs pays européens et africains notamment le Maroc, les participants ont insisté sur la nécessité de renforcer "les capacités de gestion des frontières des pays concernés" par ce phénomène, soulignant à cet égard que l'appui apporté par l'Union européenne et d'autres pays ainsi que par les agences spécialisées, "doit permettre d'améliorer de manière significative le contrôle des frontières".

Après avoir constaté "les difficultés rencontrées par plusieurs pays subsahariens de mener un contrôle réel des frontières à cause de l'étendue de la zone", les participants ont appelé au renforcement des moyens techniques adéquats des postes frontaliers de la région.

"L'Union européenne et les organisations internationales, de par leur expérience, peuvent apporter un soutien important aux pays d'origine et de transit en matière de contrôle des flux" des voyageurs sur les postes frontaliers et ce en vue de "détecter les documents faux et d'établir des protocoles standardisés", ont-ils ajouté.

A cet égard ils ont mis l'accent sur la nécessité de conclure des "accords intra-régionaux qui seront à même de développer la mise en place de centres frontaliers communs de coopération, la réalisation de patrouilles mixtes et la création de structures permanentes pour permettre un échange fluide de l'information".

Ils ont par ailleurs indiqué que "le crime organisé, aussi bien en ce qui concerne les réseaux de trafic d'êtres humains que la hausse de l'introduction de la drogue et le terrorisme, constituent un sujet qui préoccupe de plus en plus l'ensemble des pays".

Les participants ont enfin convenu de poursuivre la tenue de pareilles rencontres devenues "un forum très important pour l'échange d'expériences et la formulation de propositions de coopération, dans un climat de confiance mutuelle".

La conférence, organisée par la garde civile espagnole, a été marquée par plusieurs panels ayant porté, entre autres, sur l'immigration irrégulière dans les zones de la Méditerranée et de l'Atlantique, les flux migratoires en Afrique subsaharienne et sur la coopération UE-Afrique en matière de lutte contre ce phénomène.

Elle a vu la participation des représentants en provenance notamment du Maroc, d'Espagne, l'Italie, Malte, le Portugal, l'Allemagne, le Royaume Uni, la Suède, la Turquie, la Belgique et la Hollande ainsi que d''une vingtaine de pays africains, de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest, l'Agence FRONTEX, l'institution Casa Africa, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et de l'Europol.

20/10/2011

Source : (MAP

La Chambre des représentants a adopté mercredi le projet de loi relatif aux listes électorales générales, aux opérations référendaires et à l'utilisation des médias audiovisuels publics lors des campagnes électorales et référendaires.

Le texte reprend les dispositions contenues dans la Loi relative au renouvellement des listes électorales générales après leur traitement informatique, particulièrement celles concernant la composition de la commission administrative, désormais présidée par un magistrat, et comprenant un représentant du conseil communal ou du conseil d'arrondissement, en plus de l'autorité locale administrative ou son représentant.

Il prévoit aussi la possibilité de créer une ou plusieurs sous-commissions administratives au niveau des communes de plus 50.000 habitants et dans les circonscriptions communales.

Le projet de loi introduit également de nouvelles dispositions juridiques permettant aux Marocains nés dans le Royaume et résidant à l'étranger de s'inscrire sur les listes électorales.

Les nouvelles dispositions de ce projet de loi prévoient, en outre, l'interdiction de l'utilisation des biens et des moyens relevant des instances publiques, des collectivités territoriales, des sociétés et entreprises qui en relèvent lors de la campagne référendaire.
Il interdit aussi l'organisation de sondages en relation directe ou indirecte avec un référendum, d'élections législatives, l'élection des conseils des collectivités territoriales ou des chambres professionnelles, durant la période allant du 15ème jour précédant la date du lancement de la campagne référendaire ou électorale jusqu'à la fin des opérations de vote, tout en stipulant une peine de prison et une amende contre les contrevenants.

Le texte a également veillé à garantir aux partis politiques l'accompagnement de l'opération de traitement informatique des listes électorales en introduisant une disposition importante en vertu de laquelle ladite opération est confiée à une commission technique nationale supervisée par un président de chambre à la Cour de Cassation et comprenant des représentants des instances politiques ayant statut légal ainsi qu'un représentant du ministre de l'Intérieur en tant que secrétaire.

Ce projet de loi s'inscrit dans le cadre des préparatifs aux prochaines échéances électorales notamment les élections législatives du 25 novembre 2011.

Les opportunités d'affaires entre l'Andalousie et le Maroc présentées à Séville

Les opportunités d'affaires entre l'Andalousie et le Maroc sont au centre d'un séminaire qui a entamé ses travaux, mardi à Séville (Sud de l'Espagne), à l'initiative de la Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée et le ministère chargé de la communauté Marocaine résidant à l'étranger.

Plusieurs responsables et hommes d'affaires de la communauté autonome d'Andalousie et du Maroc prennent part à cette rencontre de deux jours destinée à dégager " une vision globale de la situation économique et du climat des affaires en Espagne et au Maroc et à analyser les opportunités d'investissement dans les deux pays ", selon les organisateurs.

Ce genre de rencontres est de nature à instaurer de nouvelles relations économiques entre le Maroc et l'Espagne et à surmonter tous les préjugés dans la perspective de consolider les relations bilatérales à tous les niveaux économique, culturel et politique, a souligné le conseiller économique près l'ambassade du Maroc en Espagne, Cherif Cherkaoui, lors de la séance inaugurale du séminaire qui s'est déroulée en présence notamment de la responsable de l'action extérieure du gouvernement Andalou et du vice-consul du Maroc à Séville, Ahmed Moussa.

Le diplomate, qui a passé en revue les mesures prises au Maroc pour assurer un excellent climat pour les affaires et les investissements, a tenu à relever les initiatives entreprises en matière de consolidation de la démocratie et de l'Etat de Droit, et le renforcement du développement social et la modernisation de l'économie nationale.

Grâce à ce fort élan réformiste, le Maroc est devenu un exemple dans le monde Arabe et en Afrique en matière d'ouverture, de tolérance et de stabilité politique, a-t-il assuré lors de cette séance à laquelle ont pris part également des responsables de l'agence de développement de l'Oriental et de la Caisse Centrale de Garantie (CCG).

Animé par plusieurs experts économiques espagnols et marocains, la rencontre de deux jours sera l'occasion de présenter aux investisseurs espagnols intéressés par le marché marocain, les procédures réglementaires pour s'implanter dans le Royaume et de les informer sur les secteurs stratégiques pour l'investissement étranger notamment le tourisme durable, les énergies renouvelables, souligne-t-on du côté des organisateurs.

Le séminaire fait partie de la programmation du cycle d'activités culturelles et artistiques " Le Maroc en Andalousie ", inauguré en mai dernier, à l'initiative de la Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée et du ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger.

L'objectif de ce cycle d'activités, qui doit se poursuivre jusqu'à la fin de l'année en cours, est de permettre aux ressortissants marocains vivant en Espagne de garder le contact avec leurs racines et d'offrir l'occasion au public espagnol de connaître un peu mieux le Royaume et sa culture.

Créée à Séville en 1998, la Fondation des Trois cultures de la Méditerranée est une initiative du gouvernement du Maroc et du gouvernement autonome de l'Andalousie qui se veut un forum fondé sur les principes de paix, de tolérance et de dialogue. Son objectif principal est de promouvoir la rencontre entre les peuples et les cultures de la Méditerranée.

20/10/2011

Source : MAP

La compagnie aérienne espagnole low-cost "Air Nostrum", filiale d'Iberia, première compagnie aérienne d'Espagne, renforcera la liaison Madrid-Rabat à partir du 30 octobre courant pour atteindre trois vols par semaine au lieu de deux auparavant, apprend-on, jeudi, auprès de la compagnie.

Ainsi, cette ligne aérienne sera assurée par des avions CRJ-200, à travers trois vols hebdomadaires aller/retour tous les lundi, vendredi et dimanche, précise la compagnie dans un communiqué, soulignant qu'il s'agit du seul vol sans escales entre une destination espagnole et la capitale du Royaume.

Le Groupe Iberia s'attend à ce que le renforcement de cette liaison aérienne soit bénéfique non seulement pour les touristes et les hommes d'affaires, mais aussi pour les Espagnols résidant dans la capitale marocaine et sa région, outre la communauté marocaine résidant en Espagne.

Ce vol direct Rabat-Madrid permettra également aux passagers de bénéficier d'autres dessertes aériennes assurées par Iberia au départ de l'Espagne et ce, avec 21 villes espagnoles, 26 destinations en Europe et 3 vers New York, selon la même source.

Fondée en 1994, Air Nostrum a signé un accord de franchise avec Iberia en mai 1997 et effectue ses vols sous la marque "Iberia Regional, operado por Air Nostrum".

20/10/2011

Source : MAP

Un total de 205.815 Marocains sont affiliés à la sécurité sociale en Espagne à fin septembre dernier, selon des chiffres officiels publiés jeudi.

Ainsi, les Marocains sont toujours au premier rang des travailleurs étrangers extracommunautaires affiliés à la sécurité sociale en Espagne, suivis des ressortissants équatoriens avec 140.124 personnes, des Colombiens avec 101.892 travailleurs et des Chinois avec 86.033 personnes, indique le ministère espagnol du Travail et de l'immigration dans un communiqué.

Selon la même source, le marché de l'emploi en Espagne a enregistré, à fin septembre, la 3ème baisse mensuelle consécutive du nombre des travailleurs immigrés inscrits au régime de la sécurité sociale.

Le nombre d'affiliés étrangers à la sécurité sociale en Espagne s'est établi à 1.816.662 de travailleurs en septembre, en baisse de 0,7 pc par rapport au mois précédent.

Sur le total des ressortissants étrangers affiliés à la sécurité sociale, 676.684 sont originaires de l'Union européenne (UE), alors que 1.140.978 proviennent de pays extracommunautaires.

Les régions autonomes de Catalogne et de Madrid concentrent 43,6 pc du nombre de travailleurs étrangers légaux établis en Espagne.

20/10/2011

Source : MAP

Colloque international à l'Institut national de l'audiovisuel, « médias et migrations dans l’espace euro-méditerranéen », les 17 et 18 novembre 2011, organisé dans le cadre du projet ANR Médiamigraterra, porté par le Cemti, Université Paris 8…Suite

Le Prix Grand Atlas Maroc 2011, qui est à sa 18ème édition, a été attribué, mercredi soir à Rabat, à l'écrivain et journaliste Zakya Daoud pour son Essai francophone "La diaspora marocaine en Europe" (La croisée des chemins, 2011).

Le Prix de la catégorie jeunesse est revenu à Mehdi de Graincourt pour son livre "Raconte-moi Ibn Battouta" (Yanbow Al Kitab, 2008) alors que le Prix de la traduction en arabe du livre "La critique et la conviction" de Paul Ricoeur (Calman-Levy, 1995/Toubkal, 2011), a été décerné à Hassan Amrani.

Les trois prix sont dotés chacun de 40.000 dirhams. Le jury de cette édition a été présidé par l'écrivain, chercheur et homme politique, Azouz Begag.

L'écrivain et journaliste Zakya Daoud lauréate de la catégorie Essais, est auteur et co-auteur d'ouvrages consacrés au Maghreb, à l'émigration et au féminisme, parus en France et au Maroc, dont "Féminisme et politique au Maghreb", (Editions Maison neuve et Larose, 1993), "Marocains des deux rives " (Editions L'Atelier, 1997) et "Marocains de l'autre rive" (Editions Paris Méditerranée-Tarik, 2004).

Mehdi de Graincourt lauréat du "Prix Jeunesse" est écrivain et artiste peintre. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages notamment le livre "Ibn Al Arabi, les révélateurs de Fès et Marrakech", une biographie du soufi andalou des XIIe et XIIIe siècle" et "Leur Maroc - regards d'écrivains, artistes, voyageurs venus d'ailleurs" (Malika Edition, 2010).

Hassan Amrani lauréat du "Prix Traduction" est écrivain, traducteur et professeur de philosophie. Il a traduit en particulier Jacques Derrida et Paul Ricoeur. Il travaille sur un ouvrage sur Heidegger et le problème de la métaphysique.

20/10/2011

Source : MAP

Le Canada et la Tunisie sont parvenus à un compromis qui permettra aux citoyens tunisiens résidant au Canada de participer cette semaine à l'élection de leur assemblée constituante, a-t-on appris mardi à Montréal auprès de l'organisme tunisien chargé d'organiser le scrutin.

Alors qu'Ottawa refusait fermement de faire partie d'une circonscription électorale extraterritoriale étrangère, et qu'il était trop tard pour que la Tunisie supprime celle qui englobe le Canada, les deux parties ont décidé d'ignorer cet obstacle en apparence insurmontable.
Les résidents de nationalité tunisienne - quelque 16.000 électeurs potentiels au Canada - voteront jeudi, vendredi et samedi dans les locaux diplomatiques et consulaires, autrement dit à l'ambassade à Ottawa, et dans deux endroits à Montréal, au consulat et au Centre de la famille tunisienne qui bénéficie lui aussi du statut consulaire, a indiqué à l'AFP Mme Bochra Manaï, secrétaire générale de l'Instance régionale indépendante pour les élections (IRIE).

L'IRIE, dont le siège est à Montréal, est chargée du scrutin dans une immense circonscription qui couvre les deux Amériques et presque toute l'Europe (à l'exception de l'Italie, de la France et de l'Allemagne).

Le gouvernement canadien qui déclare avoir pris la décision de refuser toute circonscription électorale étrangère sur son territoire en 2008, n'a rendu publique cette décision qu'en septembre dernier dans une circulaire.

La Tunisie, première concernée en raison de l'imminence de son scrutin, y a d'abord vu une interdiction frappant ses ressortissants résidant au Canada.

D'ardues tractations se sont déroulées à la fois en Tunisie et au Canada, où l'ambassadeur tunisien, M. Mouldi Sakri, a déployé des efforts considérables, avant de parvenir à un accord avec les Affaires étrangères vendredi dernier, a ajouté la responsable de l'IRIE.

Il a cherché en priorité à rassurer les dirigeants canadiens - qui y voient une atteinte à la souveraineté nationale - en soulignant qu'il ne s'agissait pas d'une circonscription canadienne et que ses élus n'auraient aucun mandat pour éventuellement affirmer représenter le Canada dans une enceinte étrangère.

Sur le plan pratique, les Tunisiens ont organisé le vote de manière à ce qu'il ne soit pas visible à l'extérieur de leurs locaux, autrement dit à ce qu'il n'y ait pas de files d'attente, en convoquant les électeurs par ordre alphabétique.

La France, qui organisera ses prochaines législatives en juin 2012, et plusieurs autres pays, dont l'Italie, le Portugal et la Croatie, sont également concernés par cette question, ayant créé des circonscriptions électorales pour leurs citoyens résidant à l'étranger. L'ambassadeur français a déjà pris contact à ce sujet avec les autorités canadiennes.

19/10/2011

Source : AFP /Romandie

L'écriture du scénario est le thème d'un atelier, qui se déroulera du 31 octobre au 6 novembre à Ouarzazate, indique un communiqué de la Ouarzazate Film Commission (OFC).

Initié dans le cadre du concours "Méditalents", cet atelier vise à soutenir l'émergence de jeunes talents du sud et de l'est de la Méditerranée, dont les projets ont été retenus lors du concours du long-métrage et à valoriser le potentiel de ces futurs cinéastes.
Le jury du concours "Méditalents", est composé de Faouzi Bensaid, réalisateur marocain (président), Bertrand Mosca, directeur délégué aux programmes de France Télévisions, Fares Ladjimi, producteur tunisien, Nadia Cherabi, cinéaste algérienne, Lamia Chraibi, productrice marocaine et Philippe Lasry, scénariste français.

Suite à l'appel à candidatures lancé par "Méditalents", 63 dossiers de candidatures ont été déposés. Ce nombre a été ramené à 44, dont 28 émanent du Maroc, 7 d'Algérie, 4 de Tunisie et autant du Liban, en plus d'une une seule candidature égyptienne.

"Méditalents" entretient des relations de partenariat avec plusieurs sociétés opérant dans ce domaine, notamment le Centre cinématographique marocain (CCM), le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), l'ambassade de France au Maroc et le centre national français du cinéma et de l'image animée.(MAP).

19/10/2011

Source : MAP

Le chef du parti catalan d'extrême-droite “Plataforma per Catalunya” (Plateforme pour la Catalogne), Josep Anglada, poursuivi pour incitation à la haine et à la xénophobie à l'encontre de la communauté marocaine, a comparu lundi devant un tribunal de Barcelone (nord-est de l'Espagne).

Le mis en cause est accusé d'avoir distribué, lors des élections municipales de 2007 à Vic (près de 70 km au nord de Barcelone), des tracts visant à susciter au sein de la population des “sentiments d'hostilité, d'animosité, de mépris et de discrimination” à l'égard des immigrés marocains établis dans cette municipalité catalane.

Lors de cette première audience, Anglada, poursuivi en compagnie d'un élu municipal de son parti, a nié les accusations, se disant “victime d'une chasse aux sorcières”.

Les poursuites à l'encontre du leader de “Plataforma per Catalunya” et de son co-accusé, ont été engagées à l'initiative du parquet de Barcelone.

Le représentant du ministère public de Catalogne chargé des affaires de racisme et de discrimination a requis 18 mois de prison et 4.860 euros d'amende à l'encontre des deux accusés. Aucune date n'a été encore fixée pour le prononcé du verdict.

19/10/2011

Source : Aufait/MAP

Depuis plus d'une trentaine d'années, les jeunes se battent pour l'égalité dans les quartiers populaires. A l'image de la marche pour l'Egalité et contre le Racisme de 1983, Haidari Nassurdine, élu PS à Marseille, demande aux candidats à la présidentielle de ne pas oublier ces quartiers. Un appel déjà signé par de nombreux intellectuels.

Partie de Marseille le 15 octobre 1983 dans l’indifférence générale, une longue marche pour l’Egalité et contre le Racisme allait rassembler le 3 décembre de la même année près de 100.000 personnes à Paris.

L’aspiration à l’égalité de ces jeunes, excédés par les meurtres racistes à répétition, mais aussi par les violences ordinaires, les humiliations et les brimades de toutes sortes était sans précédent. Cette marche non-violente pour une citoyenneté à part entière interpellait l’ensemble de la société sur l’écart entre les valeurs républicaines qu’elle professait et la réalité de la ségrégation et des discriminations raciales.

Malheureusement, près de trois décennies se sont écoulées et les conditions de vie des jeunes Français d’ascendance migrante et coloniale et des quartiers populaires ne sont toujours pas meilleures. Et même si quelques initiatives politiques ont amélioré certains aspects de la vie quotidienne en surface, même si une petite classe moyenne a su émerger de ces quartiers, les inégalités, les injustices et les violences ordinaires perdurent et prennent de nouvelles formes.

Certes, les crimes racistes ont quasiment disparu, mais la situation actuelle reste explosive. Chômage de masse (en moyenne deux à trois fois plus concentré dans les quartiers populaires), inégalité scolaire, confrontations violentes et répétées avec la police, conditions de logement indécentes, expulsions des plus pauvres des zones "rénovées", paupérisation galopante : faute d’être remises en cause, que ce soit par la droite ou la gauche, loin de reculer, ces logiques économiques, sociales et environnementales n’ont fait que s’aggraver.

Mais il y a plus, depuis 2002, au mépris de la mobilisation massive contre l’idéologie du Front national, la normalisation de la parole raciste en politique comme dans les médias, l’instrumentalisation de l’Islam et la stigmatisation de l’immigration ou encore l’exploitation du passé colonial ont beaucoup contribué à légitimer les discriminations à grande échelle.

Ainsi, les effets déjà anciens de la relégation sociale, de la marginalisation économique et du mépris culturel dont la droite et la gauche partagent la responsabilité, sont aujourd’hui redoublés par les discours et les actes d’un sarkozysme qui traite les habitants des quartiers, et surtout les jeunes, comme des étrangers de l’intérieur. Or cette nouvelle génération, au demeurant bien française, malgré les obstacles renouvelés devant elle, a largement contribué au développement économique, politique, social, associatif et culturel de la France.

19/10/2011

Source : Le Nouvel Observateur

Mercredi, la Droite populaire a lancé une "pétition nationale" contre le droit de vote et d'éligibilité des étrangers issus des pays hors-Union européenne aux élections locales. Une mesure inscrite dans le projet du PS pour 2012. Le député Lionnel Luca, membre de ce collectif, explique au JDD.fr les raisons de cette prise de position.

Pourquoi lancer cette pétition?

C'est notre réaction aux déclarations de Martine Aubry, qui ont fait suite à l'élection du président du Sénat à gauche. Elle n'avait rien trouvé de mieux, dans cette période de crise, que d'imaginer que la première décision du Sénat pourrait être de favoriser le droit de vote des étrangers en France. Il nous a semblé important de réagir et d'éviter de nouveau un épouvantail que la gauche agite depuis 25 ans maintenant à chaque élection. Patrick Menucci (élu socialiste, ndlr) évoquait le programme du PS de 1977. On se demande d'ailleurs pourquoi lorsqu'il était au pouvoir, le Parti socialiste ne l'a pas mis en place, s'il trouvait cette mesure si bonne. Nous voulons démontrer à travers cette pétition qu'une majorité de Français, de droite comme de gauche, n'est pas favorable à ce dispositif, que d'ailleurs les étrangers ne revendiquent pas eux-mêmes.

Le droit de vote est indissociable de la nationalité française?

Pour nous, depuis la Révolution française, le droit de vote est consanguin à la République et identifiable à la nationalité et pas simplement à un droit de consommation.

Sauf pour les ressortissants de l'Union européenne...

C'est effectivement une exception, mais il ne vous aura pas échappé qu'il y a un principe inscrit pour les ressortissants de l'Union européenne, à savoir la réciprocité : s'ils peuvent voter chez nous, nous pouvons aussi voter chez eux. Je ne crois pas que ce soit à l'ordre du jour en ce qui concerne les ressortissants non-européens.

Vous affirmez qu'il y a une vraie différence entre un ressortissant européen et un citoyen non-européen.

Par définition, quand on appartient à l'Union européenne, il y a effectivement un élément particulier. C'est ce qui avait été d'ailleurs dit à l'époque, y compris par la gauche, pour justifier ce droit de vote des Européens. C'est assez savoureux… Mais on savait très bien que, quelques années plus tard, on y reviendrait en prenant exemple sur cela pour justifier le droit de vote des étrangers. Or la comparaison n'est vraiment pas raison en la matière, puisqu'il y a des institutions communautaires, une identification européenne, qui n'existent pas dans les autres pays. Il n'existe pas une "union mondiale" qui voudrait que tous les peuples du monde puissent voter en France sous prétexte qu'ils sont étrangers.

Avez-vous le soutien de Nicolas Sarkozy sur ce sujet?

Même lorsque le président de la République a eu l'occasion de l'évoquer en disant qu'il pourrait y être favorable, il avait toujours indiqué "à condition de la réciprocité des pays et des ressortissants". Personne n'imagine pour le moment cette réciprocité, donc ce n'est vraiment pas un sujet à l'ordre du jour.

N'est-ce pas une manière de toucher les électeurs du FN à quelques mois de la présidentielle ?

La droite républicaine a toujours été hostile à ce droit de vote des étrangers en France. Et le fait qu'elle ne le défende plus pourrait justement faire le jeu du Front national. Il n'y a aucune raison de laisser le monopole de ce sujet à l'extrême-droite. La droite républicaine continue d'affirmer ses positions. Si certains parmi nous sont devenus fragiles sur la question, en ce qui concerne la Droite populaire, nous sommes solides.

Thierry Mariani, ministre et membre fondateur du collectif, a toutefois donné une interview au journal d'extrême-droite Minute...
Il me semble que répondre aux questions des journalistes appartient à la démocratie. Et ce, quelque soit leur tendance. Sinon, cela serait discriminatoire. Thierry Mariani peut également faire la Une de Libération, nous serions ravis.

Sur quels autres sujets la Droite populaire entend-elle se mobiliser d'ici 2012?

Nous nous mobiliserons à chaque fois que sera en jeu l'affirmation de la Nation, de sa sécurité ou de sa représentativité. Ce sont des sujets qui sont importants pour nous. Mais, il y en a d'autres qui peuvent également voir le jour notamment sur la justice sociale et fiscale. Nous serons collés au bon sens populaire. La Droite populaire veut être la droite du bon sens.

19/10/2011, Anne-Charlotte Dusseaulx

Source : JDD.fr

Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, a déclaré aujourd'hui qu'il était "par principe" hostile au droit de vote des étrangers issus des pays hors-UE aux élections locales, prévu dans le programme socialiste. "Je considère que le droit de vote est consubstantiel à la nationalité française, qu'il fait partie de la liste des droits du citoyen français et que l'extension du droit à des citoyens européens est distincte de cette problématique" en raison de "la réciprocité" entre pays membres de l'UE, a-t-il déclaré lors du point de presse hebdomadaire du parti majoritaire.

Interrogé sur l'initiative de la Droite populaire et de son chef de file, le ministre des Transports Thierry Mariani, de lancer ce aujourd'hui une pétition nationale contre le droit de vote et d'éligibilité des étrangers, Jean-François Copé a dit "partager cette idée d'une opposition au droit de vote". "Je ne sais pas si je la signerai. Comme je suis secrétaire général de l'UMP, il est un peu difficile pour moi de signer des pétitions" mais "je suis par principe hostile au droit de vote des étrangers et a fortiori d'éligibilité", a-t-il souligné en précisant qu'il ne faisait "aucun distingo entre les élections locales et les élections nationales".

"Il s'agit d'un des éléments clefs du projet socialiste et d'opposition très importante entre le PS et l'UMP", a-t-il ajouté en disant "préférer qu'on facilite les naturalisations", ce qui "est le cas" actuellement. Pourrait-il, comme l'a fait Thierry Mariani pour expliquer la démarche de sa pétition, accorder une interview au journal d'extrême droite Minute ? "Non, je n'ai pas prévu de le faire", a répondu Jean-François Copé. "Je n'ai jamais eu de ma vie de contact avec ce journal et je n'ai pas prévu d'avoir de contact avec ce journal".

19/10/2011, AFP

Source : Le Figaro

Karim Troussi est metteur en scène, pédagogue et coach artistique. Son destin, il l’a forgé à travers son travail d’artiste et ses rencontres avec des figures telles que Peter Brook, Ariane Mnouchkine, Sotigui Kouyaté, Daniel Mesguich ou encore Jack Garfein. Il a, à son actif, une vingtaine de mises en scène.

Grand artiste de la scène chez « Corps- jeux- perception » à Grenoble, Karim Troussi se tourne résolument aujourd’hui vers l’international. Il anime ainsi des stages et participe à divers projets d’échange culturel au Togo, en Allemagne, en Roumanie, en Chine, au Brésil et au Maroc. François Rancillac, metteur en scène, et directeur du Théâtre de l’Aquarium, installé à La Cartoucherie de Vincennes parle de lui comme d’un artiste qui « questionne tout le temps son travail ». Entretien :

De Meknès, votre terre d’origine à Grenoble, quel a été votre parcours artistique ?

Au Maroc, l’essentiel de mon temps était partagé entre les études et le sport. En 1983, j’ai commencé à faire du théâtre au lycée à Meknès tout en intégrant le conservatoire de danse. Par la suite j’ai rejoint la troupe de théâtre franco-marocaine du Centre Culturel Français avec laquelle j’ai joué plusieurs pièces. C’est avec eux que j’ai pu venir, pour la première fois, à Avignon en 1987 pour jouer le spectacle ‘Poivre de Cayenne’ de R. Obaldia.

Ensuite j’ai choisi de m’installer à Paris où je me suis inscrit à l’Ecole de la rue Blanche. Mais, faute de moyens financiers, je me suis rapidement mis à écumer les premiers cours gratuits d’une quarantaine d’écoles privées. J’ai fini par intégrer une école de comédiens mise en place par Niels Arestrup sur Paris. Dans cette école, j’ai travaillé avec Niels Arestrup, Maurice Benichou, Hans Peter Cloos, Pierre Pradinas et François Cluzet. Puis, j’ai été admis au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris où j’ai suivi les cours de Daniel Mesguich, Mario Gonzales et beaucoup d’autres… Finalement, je me suis tourné vers la mise en scène en suivant une formation auprès de Jack Garfein…

J’ai ensuite commencé à travailler en tant que comédien et metteur en scène tout en continuant à me former dans d’autres domaines. J’ai fait mes premiers pas dans le monde de la pédagogie professionnelle à l’école d’acrobatie « Projection », fondée avec des amis pédagogues.

Enrichi de toutes ces expériences, j’ai collaboré activement pendant 8 ans au développement d’un lieu de recherche, de création et de transmission en Auvergne. C’est dans ce lieu que j’ai pu développer plusieurs formations et concepts nouveaux. Parmi ceux-ci, une action centrée sur la pédagogie artistique du cirque, le spectacle et le nomadisme.

Qu’est le théâtre pour vous ?

Pour moi, le théâtre est un espace de rêverie, un lieu où le fond et la forme s’associent pour devenir vecteurs de dialogue. Il faut souvent passer par le théâtre pour que certaines idées et messages puissent être entendus. Pour moi le théâtre est tout simplement vital.

Metteur en scène, pédagogue et coach ? Est-ce pour vous une complémentarité ou une hiérarchie artistique ?

Je dirais plutôt qu’il s’agit des différentes déclinaisons de ce qui me constitue. Jean Cocteau disait « je saute de branche en branche mais toujours dans le même arbre. » Je me retrouve bien dans cette phrase. Pour moi, chacune de mes casquettes est une branche du tronc qui me porte. Que j’intervienne en tant que metteur en scène, pédagogue ou coach, j’essaie toujours de faire en sorte de bien distinguer mes rôles. Mais cela n’empêche pas, au contraire, l’interdépendance. Mon activité de metteur en scène nourrit mon activité de coach et de pédagogue et inversement.

Autour de la trilogie « corps, jeux, perception » vous développez en tant que pédagogue un travail sur la sensibilité corporelle de l’acteur. Comment cela se passe-t-il ?

C’est avant tout une randonnée dans le pays des sens ; pour jouer avec eux ou les déjouer, pour aller vers une rencontre sincère avec soi et les partenaires de jeu (acteurs, public). C’est un lieu où l'infime banalité peut devenir une expérience extraordinaire (par exemple, un travail sur le regard peut nous amener à un saut périlleux). Tout au long de ce cheminement, je prends une position de « passeur / pisteur », battant des sentiers inconnus pour mener l’autre vers des parts inexplorées de lui-même.

Trouver dans chaque acte une nouvelle liberté et, dans chaque mot, la poésie du langage. Amener le créateur à conscientiser l’espace, à définir son rapport à l’autre et à la scène… Le but de ce travail n’est pas de rendre les choses évidentes mais de mettre le doigt sur les réponses toutes faites pour, à chaque fois, remotiver le questionnement ; passant, selon les situations, à la mise en place d’un projet personnel ou à une pratique corporelle (individuelle ou collective). Il s’agit de répondre aux besoins individuels de chacun en mettant le poète (celui qui a la possibilité de rendre sensible ce qu’il ressent, perçoit, observe...) au centre de tout ; c’est-à-dire en proposant à l’acteur des clefs après avoir cerné ses besoins et ses manques, mais sans jamais passer les portes pour lui.

Vous êtes un chantre de la culture nomade. Peut-on être, à la fois, originel et universel ?

Ariane Mnouchkine a dit : « cherchez le petit pour trouver le grand. » C’est exactement ce que j’essaie de faire dans mon travail, en allant au plus local pour atteindre l’universel. A mon avis, c’est en fouillant l’origine des choses que l’on porte le mieux leur universalité. Aucune culture n’est fermée sur elle-même. Au contraire, c’est en allant à la rencontre des cultures qu’on se rend compte des interconnexions existant entre elles.

Vous admirez « Hmadcha » et « Issawa ». Vous les avez découvert à Paris. Or vous êtes originaire de Meknès, ville connue pour ses moussems, celui de Sidi Ali Ben Hamdouche ou de Cheikh El Kamel El Hadi Benaïssa. Qu’est-ce qui vous a le plus marqué dans cette découverte de ces confréries?

Vous savez, parfois il faut savoir prendre de la distance pour mieux comprendre les choses. C’est justement en m’éloignant de ma culture d’origine que j’ai pu la redécouvrir et ce que j’en ai tiré est inestimable… Philosophiquement, au-delà de l’aspect mystique, je suis très proche de la pensée soufie et, entre autres, de son processus de pensée qui s’appuie sur la parabole. Pédagogiquement, je trouve que, pour le travail du corps, ces confréries ont beaucoup à nous apprendre. Par exemple, concernant le rapport au sol et au déséquilibre rythmique des « Hmadcha » ou le travail de respiration des « Alamiynes ». C’est une belle source pour développer des outils de travail artistique.

Vos projets en cours ?

Actuellement, j’ai les pieds sur les deux rives car je travaille sur deux spectacles franco-marocains. Je me prépare à la reprise d’ « Oedipiades » de Driss Ksikès qui se fera à Oujda, fin janvier 2012, puis au théâtre L’Heure Bleue en France en mars 2012. Et je monte, avec Amal Ayouch, une adaptation du roman « La Civilisation, ma mère ! »... de Driss Chraïbi qui se jouera en 2012 dans toutes sortes de lieux insolites (entre autres, des salles de classe). J’accompagne aussi le groupe de musique français Babylon Circus dans son processus de création pour son prochain album. Et, à côté de cela, bien sûr, je continue la pédagogie en donnant des stages et mon travail de coach.

19/10/2011, Fouzia Benyoub

Source : Portail des Marocains du monde

L’ouverture officielle de la quatrième édition du Salon du Cheval a été présidée hier, mardi, par SAR le Prince My Rachid, accompagné de SAR la Princesse Lalla Amina, présidente de la Fédération Royale marocaine des sports équestres. SAR a effectué une visite aux stands d’exposition des différents villages du salon, et a assisté à un spectacle d'art équestre et aux spectacles de fantasia marocaine des différentes régions du Maroc et de la communauté des MRE.

Cette 4ème édition connaît la participation d’environ 200 exposants professionnels des secteurs publics et privés, qui exposent sur une superficie de 25 000 m² couverte. 250 000 visiteurs sont attendus au salon, de toutes les régions du Maroc et de l’étranger.
Un livre destiné à SM le Roi Mohammed VI a été remis à Son Altesse Royale par le gouverneur de la province d'El Jadida, intitulé "El Jadida, capitale de Doukkala" et rédigé par M. Michel Amangual. Ce livre de 200 pages se répartit en trois volets : Histoire, Traditions et Culture, et modernité, il traite toutes les facettes de cette riche région, ainsi que de la ville d'El Jadida en particulier, plus de 200 photos illustrent ce livre de haute qualité rédactionnelle et graphique.

Une attention particulière a été consacrée au village d’enfant cette année. Bâti sur 2 400 m² et équipé d’une régie autonome, ce village sera réparti sur deux espaces : le premier pour le poney et loisirs et le deuxième pour l’environnement. Ainsi, les enfants pourront se divertir grâce aux animations mises en place et aux promenades en poney ou en calèche, et s’initier au voltige classique et au Horse Ball.

La deuxième nouveauté de cette édition est la participation internationale enfoncée des pays d’Europe, arabes, du Moyen-Orient et des Etats Unis qui sont représentés dans le village international des exposants, dans les concours et qui animent des conférences relatives au thème du salon. L’objectif étant de faire de ce salon une vitrine nationale et internationale du patrimoine équestre du Royaume.

Les portes du Salon resteront ouvertes jusqu'à dimanche 23 Octobre 2011 pour accueillir les visiteurs de 9h00 à 18h00.

19/10/2011, Karima LEBBAT

Source : Eljadida.com

Près de 6 mois après la publication de la circulaire du ministère français de l’Intérieur appelant a plus de rigueur dans l’octroi du statut de travailleur immigré, beaucoup de dents ont grincé du côté des diplômés étrangers de l’enseignement supérieur français. Leur cause a récemment été portée avec un certain succès, par leurs formateurs, mais le combat promet d’être long.

Le problème dure depuis des mois déjà. Diplômés de l’enseignement supérieur français, embauchés par des entreprises françaises qui en reconnaissent la compétence, certains étudiants immigrés ont récemment vu leurs demandes de renouvellement de titre de séjour rejetées par l’administration française. A l’origine de cette situation, une circulaire avait été éditée par le ministère de l’Intérieur le 31 mai dernier, portant sur la limitation du travail des immigrés.

Les grandes écoles et les entreprises françaises montent au créneau

D’après Le Figaro, une trentaine de ces étudiants précédemment déboutés, a récemment obtenu gain de cause, sous la pression de la Conférence des grandes écoles (CGE). « Les étudiants étrangers talentueux, c'est le moteur de la croissance dans le supérieur. Ces refus de visas de travail auront des conséquences sur l'attractivité de la France. Et c'est une contrainte supplémentaire pour les entreprises », a récemment déploré Pierre Tapie, président de la CGE. « Certains ont été embauchés le 1er septembre et ont reçu un refus deux jours après !» ; a-t-il ajouté.

La CGE aurait pris connaissance de 500 cas. Les étudiants immigrés dont la situation administrative est délicate, seraient toutefois, beaucoup plus nombreux, car nombreux sont ceux qui ne se sont pas manifestés. Pierre Tapie a annoncé que la CGE soutiendrait prochainement 150 nouveaux dossiers.

«Le dialogue est en bonne voie entre les différents ministères, les présidents d'université et nous-mêmes sur ce sujet politiquement très délicat », a-t-il assuré. Sa démarche serait soutenue par l'Association française des entreprises privées, et le Mouvement des entreprises de France (MEDEF).

Les étudiants ne relâchent pas la pression

Les principaux concernés sont sur le pied de guerre depuis que les premiers refus ont été enregistrés. Plusieurs groupes se sont créés sur Facebook. Désormais, une association existe. Elle a été baptisée Collectif du 31 mai, en référence à la circulaire d’où sont partis leurs problèmes. Très active, l’association planche actuellement sur le recensement des dossiers rejetés par les préfectures. Elle travaille de concert avec la CGE, qui achemine les dossiers vers le ministère de l’Intérieur.

De plus, le Collectif organise également des manifestations pour faire entendre la voix de ses membres. Jeudi dernier par exemple, plusieurs d’entre eux ont battu le pavé à Paris, et envoyé un signe fort en mettant leurs diplômes à la poubelle. Amine, l’un des membres du Collectif nous explique « Il était question de faire savoir qu’il y a des diplômés étrangers, qui ont signé des contrats, et qui risquent d’être expulsés. En jetant nos diplômes à la poubelle, on montrait que toutes les années d’études que nous avons endurées, n’ont visiblement servi à rien ». En attendant que leur action porte ses fruits, les refus continuent de pleuvoir. Près de 30 dossiers seraient rejettés chaque jour, selon le Collectif du 31 mai.

19/10/201O, Yann Ngomo

Source : Yabiladi

Un effet de la crise économique a été que l'immigration en Espagne s'effondre, et l'accroissement de population, qui était de 700 000 personnes, voire 800 000 en 2008, est tombé à zéro, devenant même une diminution en 2011.
L'accroissement naturel intervient peu, les espagnoles font peu d'enfants : plus 100 000 personnes par an.

On est donc passé en 3 ans de + 800 000 à - 50 000. Il n'y a rien d'étonnant, les immigrants sans travail rentrent chez eux, et une petite minorité part en Europe.

Une Europe guère plus accueillante, car le Royaume Uni est en récession, et l'Allemagne manque de main d'oeuvre QUALIFIE, formés dans leur propre système et non de bac -3 ou bac-5.

Le continent sud américain est, à cet égard, beaucoup plus dynamique économiquement que l'Europe, la plupart des pays étant retourné au protectionnisme (mesuré), et adopter des politiques de réductions des inégalités.

On peut dire que le continent sud américains s'européanise, et que le continent européen se sud américanise.

"L'attrait du pays" ne reposait que sur le bâtiment, et celui-ci n'en finit pas de mourir. Les vides ne sont destinés qu'à la destruction, et avec 20 % de chômeurs -officiels et beaucoup plus officieusement-, il faut être débile profond pour voir une quelconque "chance" dans l'émigration et non une charge.

De même, les pays sud américains qui fournissaient une grande partie des immigrants, donnent plus de chances de débouchés désormais dans la construction à ses ex-expatriés qu'un pays où seuls les dynamiteurs vont bientôt travailler, et dont les besoins sont couverts pour les deux siècles prochains...

D'autant que dans l'optique des importants, le désendettement sera "lent" et "douloureux". Les immigrés sont adeptes du mieux vivre (et profiter de suite de structures qu'ils n'ont pas contribué à édifier), et non des sado-masochistes...
19/10/201,1 Patrick Reymond

Source : Le Post

La ministre de l'Immigration, Kathleen Weil, annoncera d'ici deux semaines que le Québec accueillera bel et bien 200 000 nouveaux immigrants de 2012 à 2015, selon ce que Le Soleil rapporte mercredi. Les cibles d'immigration présentées au printemps par la ministre seront donc officialisées.

Le dossier doit encore passer par le Conseil des ministres avant d'être présenté publiquement, probablement d'ici le 1er novembre.

Mardi, la ministre Weil a minimisé les bémols et les critiques entendus ces derniers mois sur les niveaux d'immigration qu'elle a soumis en avril.

Au tout début de la consultation parlementaire, en mai, le Syndicat des professionnels du gouvernement du Québec a fait valoir que le nombre d'immigrants devrait être abaissé à 40 000 par année.

En août, François Legault, de la Coalition pour l'avenir du Québec, a réclamé une pause de deux ans pendant laquelle leur nombre annuel ne devrait pas dépasser 45 000 avant d'augmenter progressivement pour atteindre la cible de 50 000.

Si 50 000 immigrants ont déjà été accueillis chaque année en moyenne au Québec depuis 2008, leur nombre s'est élevé à près de 54 000 l'an dernier.

19/10/2011

Source : Cyberpresse.ca

Souvent, les responsables politiques ont conçu l’immigration comme provisoire et n’ont pas préparé son installation sur le long terme. Pourtant, beaucoup de ces migrants se sont installés et ont vieilli en Belgique…Suite

Les Marocains du monde (MDM) se sont donné rendez-vous du 20 au 23 octobre à Istanbul pour la 2-ème année consécutive dans le cadre de leur Forum international, devenu désormais une tradition, qui attire de plus en plus de Marocains établis à l'étranger pour débattre de leurs problèmes et coordonner leurs actions en vue de s'inscrire efficacement dans le processus de réforme en cours dans leur pays d'origine, le Maroc.

Encouragés par le succès de la première édition, les MDM se sont lancés dans une 2-ème aventure toujours à Istanbul pour approfondir un sujet d'actualité qui concerne l'avenir du Maroc et des Marocains, à l'intérieur comme à l'extérieur du pays, à savoir le processus de réformes enclenchés dans Royaume avec assurance et détermination, faisant du Maroc un exemple dans le monde arabe qui connaît des changements dans la douleur.

"Les Marocains du Monde et le nouveau Maroc en perspective" est le thème retenu pour cette 2-ème édition, qui réunira des experts, acteurs politiques et associatifs du Maroc et de l'étranger pour un échange de vue, franc et fructueux, sur la base duquel des recommandations seront élaborées.

Selon les organisateurs, ces recommandations seront transmises aux décideurs, aux acteurs politiques et économiques marocains, aux médias, ainsi qu'à la société civile de la communauté marocaine à l'étranger pour enrichir le débat en cours sur l'avenir du Maroc et des MRE.

Les MDM, ces ambassadeurs de l'espoir, se pencheront plus particulièrement sur la relation des générations actuelles et futures des marocains expatriés avec les changements profonds qui s'opèrent actuellement au Maroc dans tous les domaines, ainsi que sur les grands défis à relever par les MRE, qui veulent, à travers ces rencontres, renforcer davantage leurs rôle primordial en tant que force de proposition sérieuse.

Ils oeuvrent ainsi à s'inscrire en droite ligne avec les Hautes orientations de SM le Roi Mohammed VI, qui s'est déclaré à maintes reprises pour l'implication des MRE dans la chose publique au Maroc et a invité les partis politiques et les responsables à travailler dans ce sens.

Le 2-ème forum des MDM sera donc une occasion pour lancer une réflexion profonde sur la façon dont les MRE peuvent être une force de proposition constructive en vue de contribuer à l'édification d'un Maroc fort par ses institutions politiques, économiques et sociales.

Les participants, qui viendront des quatre coins du monde, interviendront également sur des sujets se rapportant notamment au rôle des MRE dans la consécration de la démocratie et l'amélioration de l'action politique au Maroc, ainsi que leur rôle dans l'ancrage de la citoyenneté agissante qui peut contenir les valeurs de tolérance, de solidarité et de l'acceptation de l'autre.

La question nationale sera présente en force lors de ce Forum dont les p, participants mettront l'accent, à cette occasion, sur leur rôle dans la défense de l'intégrité territoriale du Royaume et examineront, à ce le propos, l'initiative marocaine d'autonomie.

Le volet économique est également présent dans le programme de cette rencontre, qui s'érige en un espace propice pour la mise en contact entre les acteurs de la communauté marocaine à l'étranger dans divers domaines et les acteurs économiques, sociaux et politiques du pays.

Les MDM se pencheront ainsi sur le rôle des banques et des grandes institutions économiques dans la promotion des investissements des MRE et des étrangers au Maroc, ainsi que sur le rôle des associations des MRE dans l'effort de développement du Royaume.

Ce forum, qui verra également l'organisation plusieurs ateliers et activités culturelles, sera rehaussé par une cérémonie en hommage à cinq personnes, "les ambassadeurs de l'espoir de l'année", qui se sont distinguées par des actions en faveur de la communauté des Marocains à l'étranger et de leur pays d'origine.

18/10/2011

Source : MAP

Le GADEM (Groupe antiraciste d’accompagnement et de défense des étrangers et migrants), en partenariat avec DABATEATR, a le plaisir de vous convier à la deuxième édition du festival Migrant’scène – Rabat organisé dans le cadre de la semaine DABATEATR Citoyen à l’Institut français de Rabat du lundi 31 octobre au samedi 05 novembre 2011 et soutenu par la CIMADE.

Ce festival fait écho au festival Migrant’scène organisé par la CIMADE en France depuis 2006. Il vise à favoriser la rencontre entre populations marocaines et étrangères et se veut une occasion d’échange et de réflexion autour des questions liées aux migrations, à l’interculturalité et sur la situation spécifique du Maroc en tant que pays de départ, de transit et de destination…Suite

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