L'État veut optimiser le flux des rentrées de devises provenant de la diaspora. Une stratégie sera spécialement dédiée à cette fin, et le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger (MCMRE) vient d'en planter les premières graines pour une mise en œuvre dès l'année prochaine….Suite
Une conférence internationale sur «Les femmes agents de changement démocratique au sud de la
Méditerranée» se tiendra, ces lundi et mardi à Rome, avec la participation de représentants de plusieurs pays dont le Maroc. Cette conférence articulera ses travaux autour de 4 sessions consacrées au rôle des femmes en matière de changement politique, économique, social et familial.
Le débat portera également sur le rôle des médias en tant qu'instrument de promotion des femmes..Suite.
L'Organisation des Nations Unies a souligné, vendredi à New York, la nécessité de promouvoir les droits des travailleurs migrants qui demeurent vulnérables aux violations des droits de l'Homme, dont la discrimination et la violence à leur égard.
"La réalité des flux migratoires est telle qu'il est devenu essentiel pour l'ensemble des Etats d'élaborer des normes et d'adopter des politiques visant à protéger les droits des travailleurs migrants, y compris ceux en situation irrégulière", a averti le Président du Comité des travailleurs migrants, Abdelhamid El Jamri, lors d'un débat de la troisième commission de l'ONU chargée des droits de l'Homme.
En effet, a-t-il expliqué, "les travailleurs migrants sont toujours vulnérables aux violations des droits de l'Homme, telles que la discrimination et la violence contre les migrants, les détentions arbitraires, les expulsions collectives, les interceptions dangereuses de migrants en mer et aux frontières, l'accueil des migrants dans les centres surpeuplés, ainsi que la traite et le trafic d'êtres humains".
M. El Jamri, qui présentait un rapport du Secrétaire général de l'ONU sur la situation des travailleurs migrants, a souligné l'importance de la Convention onusienne sur la protection des droits des travailleurs migrants et des membres de leur famille en tant que cadre législatif utile pour la protection de tous les travailleurs migrants, quelle que soit leur situation, et pour la formulation de politiques migratoires nationales.
Entrée en vigueur en juillet 2003, cette Convention a pour objectif de protéger les travailleurs migrants, une population particulièrement vulnérable, de l'exploitation et de la violation de leurs droits humains.
Cette Convention, a-t-il expliqué, "constitue le seul traité à vocation universelle protégeant spécifiquement les droits des travailleurs migrants et des membres de leur famille", regrettant toutefois que "cette vocation universelle est loin d'être la réalité".
M. El Jamri a regretté à cet égard "le nombre limité d'Etats parties à cette convention", y voyant un "réel défi".
Il a également exprimé les inquiétudes du Comité qu'il préside quant à "un durcissement, dans certains pays, des politiques migratoires au détriment des droits des migrants", qui s'illustre par un nombre important de détentions administratives des migrants en situation irrégulière malgré l'absence de toute preuve que de telles mesures empêchent la migration irrégulière.
De son côté, le Rapporteur spécial de l'ONU sur les droits de l'homme des migrants, François Crépeau, a reconnu que la migration est un "sujet critique" dans beaucoup de pays, notant, à cet égard, qu'"un discours xénophobe s'est généralisé au cours de la dernière décennie et les parties extrémistes tablent sur un programme anti-immigration".
"Il ne faut pas oublier que de nombreux secteurs de nos économies sont en essor et compétitifs grâce à la contribution des migrants. Le discours politique à tous les niveaux du gouvernement devrait tenir compte de cette réalité", a relevé M. Crépau, notant que "la migration irrégulière n'est pas un crime".
La traversée des frontières peut se faire en violation du droit, mais il s'agit "d'une violation abstraite, car le fait de passer d'un pays à l'autre ne met pas en danger la vie des personnes et n'affecte pas les biens", a-t-il conclu.
Source : MAP
Pour consulter le discours de M. Abdelhamid El Jamri, cliquer ici
Le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger (CMRE) et la Maison marocaine du commerce et la culture de Saint Petersbourg, ont signé, récemment à Rabat, une convention cadre de partenariat visant à promouvoir lŒinter-culturalité.
Cette convention ambitionne de contribuer au rapprochement des communautés marocaine et russe par la promotion et le renforcement de l'inter-culturalité, indique un communiqué du ministère.
Les deux parties s'assignent également, à travers cette convention, de renforcer l'attachement des ressortissants marocains à leur pays d'origine et de favoriser une meilleure intégration dans le pays d'accueil.
Il s'agit également d'instaurer un espace de rencontre, de dialogue et d'échange entre les communautés marocaine et russe, et dŒorganiser des rencontres, conférences, débats, colloques, séminaires et expositions.
La Maison marocaine du commerce et la culture de Saint Petersbourg est une association qui a pour objectifs la préservation de l'image du Maroc et le renforcement du lien des ressortissants marocains avec leur mère-patrie.
24/10/2011
Source : MAP
Un centre socioculturel en faveur des Marocains résidant au Canada sera prochainement opérationnel et cette Maison du Maroc à Montréal sera ainsi le premier centre culturel marocain en Amérique du Nord visant en particulier l'accompagnement culturel des MRE, a affirmé le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, Mohammed Ameur, lors de la cérémonie de remise des clefs du Centre, lundi, marquant l'achèvement des travaux de ce projet.
Le projet du premier Centre Culturel Marocain à Montréal, entamé en novembre 2008 lors d'une visite de travail à Montréal de M. Ameur, vient ainsi de franchir une dernière étape vers sa concrétisation. Il abrite notamment des salles multifonctionnelles, une salle de spectacles, une aire d'exposition, une bibliothèque, une médiathèque, des classes pour des cours de langues et quelques espaces pour enfants et pour des réunions, ainsi que tout le confort.
Dans une déclaration à MAP/Montréal, à l'occasion de l'achèvement des travaux du Centre culturel marocain, le ministre a qualifié cet espace de "chef d'œuvre architectural" qui sera ouvert à tous les Marocains mais aussi aux Autres.
Mettant en exergue la culture en tant que facteur de rapprochement, le ministre a ajouté que cette réalisation est, en somme, "un hommage à la diversité et à l'ouverture sur l'Autre".
L'inauguration prochainement de cet espace socioculturel "sera une occasion grandiose pour fêter cet événement culturel fort à Montréal", a ajouté M. Ameur, lors de cette cérémonie de remise des clefs du Centre, rehaussée par la présence notamment de l'Ambassadeur du Maroc au Canada, Mme Nouzha Chekrouni, et du Consul général du Maroc à Montréal, M. Zoubair Hakam.
"C'est un centre culturel, certes, mais sur le plan architectural c'est un musée de l'artisanat marocain", a dit le ministre qualifiant aussi la Maison du Maroc de "monument". Il a également saisi l'occasion pour remercier toute l'équipe qui a oeuvré pour la concrétisation de ce projet mais aussi pour féliciter toutes les administrations marocaines qui ont participé à ce projet.
Dans une déclaration similaire, l'Ambassadeur du Maroc au Canada a indiqué que cet espace marocain sera un espace d'ouverture et d'échange qui s'inscrit dans le cadre d'une stratégie gouvernementale qui fait de la culture un "levier de rapprochement et de dialogue" entre les communautés marocaines installées à l'étranger et l'autorité marocaine.
Mme Chekrouni a également rappelé que l'ouverture des Maisons du Maroc dans différents endroits du monde où s'est installée une importante communauté marocaine est "une réalisation très importante pour le royaume du Maroc".
L'ouverture de la Maison du Maroc à Montréal, a-t-elle dit, sera "un moment important dans les relations du Québec et du Canada avec le Royaume du Maroc", ajoutant que la priorité donnée à l'axe culturel tend à souligner la question de l'identité marocaine dans ses dimensions linguistique, cultuelle et culturelle chez les Marocains résidant au Canada, et plus particulièrement la nouvelle génération.
Et d'expliquer qu'au-delà des Marocains résidants au Canada, le Centre culturel à Montréal s'adressera également aux citoyens du pays d'accueil et aux autres communautés y résidant, contribuant ainsi à un échange et à un enrichissement interculturels plus soutenus et à "un plus grand rayonnement culturel de notre pays".
Pour l'architecte chargé du projet, Louis-Philippe Frappier, le concept de base, "c'est la maison marocaine, le riad", soulignant d'autre part l'importante fenestration mise en place, sur les quatre étages. Selon lui, "l'idée était de s'ouvrir. De mettre en valeur les liens entre la communauté marocaine et les autres communautés dans le pays d'accueil".
L'architecte a confié qu'il ne connaissait rien de l'architecture et l'art marocains jusqu'à ce qu'on l'invite à réaliser ce projet. C'est après un séjour dans le Royaume que l'architecte québécois a découvert l'importance de l'artisanat marocain et en particulier du travail du zellige, a-t-il dit, soulignant que sa rencontre avec maâlam Lamane El Housseine a été déterminante.
Situé à l'angle des rues Berri et Viger, en plein centre de la métropole et aux portes du Vieux-Montréal, le bâtiment abrite un petit oasis de chaleur et de couleurs. La palette des couleurs du zellige s'est singulièrement enrichie de couleurs vives qui permettent de multiplier les compositions à l'infini et tout le savoir-faire des artisans marocains est ainsi associé pour contribuer à la chaleur et au charme des lieux.
A la tête de ces artisans, maâlam Lamane El Housseine a encore une fois révélé son géni d'art graphique pour avoir placer la feuille d'érable canadienne et la fleur de lys québécoise dans la structure, privilégiant l'harmonie tant des formes que des couleurs, un travail artistique en tout point remarquable.
Les oeuvres réalisées à base de la céramique, du plâtre et du bois dans toute sa splendeur ainsi que la pose de zellige marocain traditionnel montrent le géni de ces artisans pour donner esprit et beauté aux matériaux les plus nobles! En bref la magie du zellige est bel et bien là où chaque motif appelle l'autre dans un artisanat architectural.
24/10/2011
Source : MAP
Le parti était pourtant crédité pendant la campagne de près de 30%des intentions de vote. Il a notamment essuyé un cuisant revers aux élections sénatoriales.
L'entrée en force de l'UDC au Conseil des Etats (sénat) est un des enjeux de ces élections suisses pour le renouvellement du Parlement. Aux élections de 2007, l'UDC n'a obtenu que sept sièges au Conseil des Etats (46 sièges), où le scrutin est majoritaire. Mais le tribun millionnaire, Christoph Blocher, vice-président du parti, n'est arrivé qu'en troisième position et semble n'avoir aucune chance d'atteindre la majorité absolue, selon les premières projections annoncées à la télévision suisse.
Le président de l'UDC Toni Brunner paraît également menacé, n'ayant pas obtenu la majorité pour un poste au Conseil des Etats (sénat). "Selon toute vraisemblance, l'UDC n'atteindra pas les 30%. La progression de ces dernières années est stoppée", a d'ores et déjà estimé le politologue de l'université de Fribourg, Gilbert Casasus.
La surprise des petits partis
En revanche les petits partis comme les Verts libéraux et le Parti bourgeois démocratique (PBD), ce dernier étant issu d'une scission antérieure de l'UDC, semblent progresser. Les bureaux de vote ont fermé leurs portes dimanche à 12h00, mais les premières projections nationales ne devraient pas être connues avant 19h00.
Comme lors du scrutin de 2007, la principale inconnue est le score de l'Union démocratique du centre (UDC), un parti de droite populiste qui est devenu la première formation du pays à l'issue de la consultation de 2003. La question est désormais de savoir si le parti parviendra à atteindre le seuil de 30%, face à un électorat sensible à ses thèses sur la sécurité, l'immigration, et l'anti-européanisme.
L'immigration, principale préoccupation des Suisses, a fait l'objet d'une campagne agressive ces derniers mois, avec des affiches montrant les jambes d'une foule en noir en train de marcher d'un pas décidé sur un sol rouge, marqué de la croix blanche suisse avec la phrase suivante: "stopper l'immigration massive".
24/10/2011
Source : France 2
La Confédération étudiante a lancé lundi une pétition réclamant le retrait de la circulaire Guéant qui restreint la possibilité de travailler en France pour les étudiants étrangers au terme de leur formation.
La pétition exige également le retrait d'un décret du 6 septembre relevant le niveau des conditions de ressources imposées aux personnes qui souhaitent suivre des études en France.
"En plus des difficultés habituelles que rencontrent les étudiants pour renouveler leur titre de séjour (disparités territoriales, zèle de certaines préfectures...), cette rentrée 2011 savère particulièrement compliquée pour les étudiants internationaux hors UE avec la publication de la circulaire (Guéant) du 31 mai et du décret" du 6 septembre, selon la pétition.
La circulaire Guéant, "par des contrôles approfondis lors de la demande de changement de statut (étudiant à professionnel), conduit de nombreux jeunes diplômés étrangers de lEnseignement supérieur ayant des promesses dembauche ou des contrats de travail dans des entreprises françaises à se voir refuser leur titre de séjour", ajoute-t-elle.
Le décret du 6 septembre "demande que les étudiants internationaux devront justifier de 640 euros à 770 euros de ressources mensuelles, contre 460 euros auparavant", dénonce la Confédération étudiante, troisième organisation étudiante qui revendique 6.200 adhérents.
"Face au caractère suicidaire pour notre économie et notre recherche dune telle démagogie dEtat", l'organisation étudiante demande "le retrait de ces deux mesures qui condamnent à terme le savoir, le rayonnement et la prospérité française".
A la suite de la circulaire, de nombreux diplômés étrangers, dont certains très qualifiés, n'ont pas pu obtenir un changement de statut (d'étudiant à salarié), un sujet d'inquiétude pour universités et grandes écoles.
Le ministre de l'Enseignement supérieur, Laurent Wauquiez, qui a rencontré le 11 octobre les représentants de ces dernières, a réaffirmé sa volonté de rendre moins restrictive l'application du texte.
M. Guéant, qui est engagé dans une politique de réduction de l'immigration légale, a estimé que les étudiants étrangers "viennent en France pour étudier" et "pas pour détourner leur statut et arriver sur le marché du travail".
24/10/2011
Source : Vousnousils
La ministre de l'intérieur Päivi Räsänen (Parti démocrate-chrétien) veut voir la Finlande adopter "une ligne plus dure concernant l'immigration". Dans un entretien au plus grand quotidien du pays, elle déclare que les critères du regroupement familial en Finlande sont "trop souples" et rendent le pays particulièrement attractif aux yeux des demandeurs d'asile. Le quotidien nuance les propos de la ministre en rappelant que "moins de 170 000 immigrés vivent en Finlande" et seulement "750 personnes par an obtiennent le statut de réfugié".
25.10.2011
Source : Le Courrier international
L’Union démocratique du centre (UDC), parti de la droite populiste suisse, a enregistré son premier recul depuis vingt ans aux élections fédérales de dimanche 23 octobre.
En septembre, deux autres formations populistes, au Danemark et en Norvège, ont aussi essuyé des revers électoraux.
ENTRETIEN Jean-Yves Camus, politologue, chercheur associé à l’Iris (1), spécialiste des extrémismes et des nationalismes en Europe
« La notion de “populisme” est floue. En politique, elle est utilisée pour discréditer tel ou tel, de Silvio Berlusconi à Nicolas Sarkozy. À force de voir du populisme partout, on ne peut plus en envisager la substance. Stricto sensu, le populisme part de l’idée selon laquelle le peuple, avec son bon sens naturel, a toujours raison contre les élites, dévoyées.
En Suisse l’UDC, en Norvège le Parti du progrès, ou le Parti du peuple danois héritent de cette épithète parce qu’on ne sait pas bien où les situer. Ils appartiennent à la droite classique par leur acceptation du jeu parlementaire et leur absence de racine dans la droite fasciste, mais aussi à l’extrême droite par leur goût de l’appel au peuple ou leur politique d’immigration.
Il est trop tôt pour dire si ces partis reculent. Certaines défaites sont liées à des événements, comme la tuerie d’Utoya en Norvège, qui a nui au Parti du progrès (NDLR : dont l’auteur de la tuerie a été membre). Mais il est possible qu’il y ait, derrière, un mouvement profond de retour à une polarisation droite-gauche. En Suisse et au Danemark, la gauche reprend du poil de la bête. Quant à la droite, elle réussit à mobiliser une bonne partie de l’électorat autour de ses solutions à la crise.
« Déception »
Il y a aussi certainement une déception. Christoph Blocher (NDLR : vice-président de l’UDC), en acceptant de prendre le portefeuille de la police et de la justice, a peut-être scellé le déclin de l’UDC. C’est le genre de portefeuilles où l’on peut mesurer un hiatus entre les discours et les actes. On avait remarqué cette déception quand, en Autriche, le Parti de la liberté de Jörg Haider avait accepté le cadeau empoisonné du portefeuille des finances.
Le cas du Danemark est différent. Le pays avait acquis une réputation peu flatteuse en Europe et l’attitude des partis de droite, prisonniers du Parti du peuple danois, a agacé.
En Pologne, l’éradication de l’extrême droite que l’on a pu voir aux élections (NDLR : les 9 et 16 octobre) est le résultat d’une lassitude. Les électeurs se disent : autant voter pour un parti qui a de grandes chances de l’emporter, même s’il ne représente que 60 % de nos idées, que pour un parti marginal qui en représente 100 % mais n’arrivera jamais au pouvoir. »
(1) Institut des relations internationales et stratégiques.
24/10/2011, MARIANNE MEUNIER
Source : La Croix
Le ministre chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, Mohammed Ameur, a indiqué que son département oeuvre à l'accompagnement socio-juridique de nombreuses femmes immigrantes en état de précarité.
Intervenant vendredi à Fès lors de l'ouverture des travaux de la 4ème rencontre du réseau international des journalistes sous le thème "vision du genre", M. Ameur a fait savoir que le ministère a adopté l'approche genre social et l'a intégré dans ses programmes et ses plans d'action.
Ce congrès s'inscrit dans le cadre de la stratégie du ministère visant la protection des droits des immigrants et des immigrantes et la défense de leurs intérêts , a-t-il ajouté , soulignant que son département a élaboré une stratégie politique basée sur les règles du genre social et les droits humains des femmes et dédiée aux différentes catégories de femmes marocaines immigrantes.
"Le programme genre et code la famille", en tant que mécanisme d'application de la stratégie du ministère , est un acquis institutionnel reflétant la volonté politique en la matière et garantit la globalité de la stratégie adoptée, a poursuivi le ministre.
De son côté, le président de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), Ahmed Ghazali, a indiqué que ce congrès "se déroule dans un contexte qui n'a pas cessé d'interpeller les politiques, les acteurs sociaux , les médias, les académiciens et les analystes dans quasiment toutes les disciplines des sciences humaines ", notant que la HACA joue un rôle important dans la promotion de l'égalité des genres avec des dispositifs de prise en charge.
La HACA , en sa qualité de régulateur, intervient aussi dans la promotion d'une doctrine de la pratique médiatique audiovisuelle qui valorise le statut , le rôle et l'image de la femme, a précisé M.Ghazali.
"Ce que la HACA entreprend s'inscrit aussi bien dans l'action nationale représentée par +le programme à moyen terme pour l'institutionnalisation de l'égalité entre les sexes dans le secteur de la communication+ que par l'Agenda gouvernemental pour l'égalité 2011-2015 ", a-t-il préciser.
Pour M. Ghazali, le Maroc a enregistré des avancées significatives relatives au statut de la femme à travers la consécration des droits et des obligations fondées sur le principe de l'égalité entre les hommes et les femmes notamment dans les nouveaux codes de la famille, du travail et celui de la nationalité.
21/10/2011
Source : MAP
Ce ne sont pas moins de moins de 100 ooo ressortissants marocains qui travaillent et vivent en Espagne qui seront régularisés avant la fin de 2012.
En effet, après une série de régularisation qui a touché plusieurs centaines de milliers d'immigrés maghrébins et sud-américains entre 2005 et 2010, le gouvernement espagnol attend les législatives anticipées de novembre 2on, pour finaliser les dossiers des postulants marocains qui travaillent au noir, sans affiliation aux caisses sociales. Cette décision du ministère du travail fait
suite au débat devant le Congrès sur la situation des travailleurs extracommunautaires qui ont payé le prix fort depuis
la crise financière déclenchée en 2008 et qui a vu le taux de chômage avoisiner les 20 %en Espagne.
Source : Challenge
L'accord de réadmission sera négocié dans le cadre de toute une politique de facilitation de mobilité entre le Maroc et l'Union…Suite
Le quatrième Forum des compétences marocaines en Amérique du Nord "Careers in Morocco" a ouvert ses portes samedi au Palais des Congrès à Montréal, permettant aux entreprises marocaines participantes de communiquer sur leurs métiers et faire valoir leurs spécificités auprès de la diaspora marocaine.
Evénement phare de rapprochement entre la sphère économique marocaine et les compétences marocaines de l'Amérique du Nord, le forum Careers in Morocco-Montréal 2011 est l'occasion aussi pour la diaspora marocaine d'Amérique du Nord, de s'informer sur les opportunités de carrière qu'offre le marché de l'emploi marocain.
Une dizaine de sociétés et organismes marocains couvrant différents secteur d'activité ont fait le déplacement dans la métropole du Québec, le but étant l'optimisation de la contribution des MRE au développement économique et social du Maroc et leur implication dans les grands chantiers de développement humain du pays.
Parallèlement à l'événement, une conférence et des débats ont été tenus autour du thème "le Maroc, une destination privilégiée des investisseurs", outre des sujets de l'actualité économique, de l'insertion professionnelle et des possibilités de carrières au Maroc avec la participation d'invités du monde économique et politique, ainsi que des témoignages du public présent.
Fort du succès des éditions précédentes, le Forum Careers in Morocco s'impose aujourd'hui comme une plateforme incontournable d'échanges, de rencontres et de réflexions entre les lauréats, les professionnels marocains résidant à l'étranger (à la recherche d'opportunité d'emploi et d'entrepreneuriat au Maroc) et les plus grandes entreprises du Maroc.
22/10/2011
Source : MAP
Les représentants de plusieurs associations de Marocains résidant à l'étranger, réunis à Istanbul dans le cadre du 2-ème Forum des Marocains du monde (MDM), ont réitéré samedi leur détermination à apporter leurs contributions aux réformes lancées dans le Royaume, visant l'Edification du Maroc de demain sous la Conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI.
Le 2-ème Fourm International des MDM, qui s'est tenu du 20 au 22 octobre à Istanbul sous le thème: "les MDM et le nouveau Maroc en perspective", a réuni autour d'une même table des associations de Marocains résidant dans 20 pays répartis entre les quatre coins du monde, venus coordonner leurs actions pour s'inscrire efficacement dans le processus de réformes en cours dans leur pays d'origine, le Maroc et défendre ses intérêts dans les pays d'accueil.
Dans une déclaration à la MAP, le président du Forum des MDM, ambassadeurs de l'espoir, M. Khaled Moufidi, a indiqué que la date de ce Forum, prévue initialement en novembre prochain, a été avancée d'un mois afin de permettre à la société civile des MDM de se réunir et d'échanger ensemble pour sortir avec des recommandations concrètes qui vont enrichir le débat en cours à la veille des élections législatives au Maroc.
Il a ajouté que ces recommandations seront remises aux autorités marocaines, mais également aux partis politiques qui vont se présenter lors des prochaines élections législatives et donc "nous nous adressons à la future classe des décideurs du Maroc de demain".
Lors de cette édition, un accent particulier a été mis sur la nécessité de la création d'un réseau des MDM à travers la mis en place d'une plateforme d'échange et de communication sur Internet et l'utilisation des nombreuses chaînes de radios et de télévisions dédiées à la Communauté des Marocains à l'étranger (CME) pour faire connaître leurs actions et mobiliser davantage de MDM au service de leur pays d'origine.-(MAP)-.
Plusieurs sujets ont été débattus lors de ce Forum se rapportant notamment au "rôle politique des MDM dans les pays d'accueil et au Maroc" et à "l'éducation aux valeurs de la citoyenneté".
Les participants se sont penchés également sur le volet économique en mettant l'accent sur le rôle des banques et des grandes institutions publiques dans la promotion des investissements de la CME et des investissements des étrangers, ainsi que sur le rôle des associations de MDM dans le développement économique et social du Maroc.
Le 2-ème Forum des MDM, qui a choisi cette année la ville de Fès comme invité d'honneur, a été marqué par la présence de représentants des municipalités d'Istanbul et du Fatih, ainsi que des membres du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), du premier conseiller de l'ambassadeur du Maroc en Turquie, M. Mohamed Zerrouki, du Consul général du Royaume du Maroc à Istanbul, M. Mohamed Benabdeljalil, du président du Conseil provincial de Nador, M. Said Rahmouni, du président de la Chambre de l'artisanat de la province de Nador, Mohamed Kaddouri, du président général de l'Académie française du Mérite et du Dévouement et de plusieurs autres personnalités du monde des arts, de la culture et de l'économie.
Au terme de ce Forum, les organisateurs ont rendu hommage à plusieurs personnalités marocaines qui se sont distinguées par leurs actions en faveur de la Communauté des Marocains résident à l'étranger et du Maroc.
Il s'agit notamment du président du conseil de la ville de Fès, M. Hamid Chabat, du Consul général du Royaume du Maroc à Istanbul, M. Mohamed Benabdeljalil, de l'artiste peintre marocain résidant à Vienne, M. Abdelkhaleq Aghzout, et du président et secrétaire général du Forum, MM. Khaled Moufidi et Elhoussaine Ouhlisse.
22/10/2011
Source : MAP
Une délégation représentant la communauté marocaine en Toscane (centre de l'Italie) a été reçue récemment par le vice-président du Conseil régional (parlement), Giuliano Fedeli, pour un échange de vues sur divers aspects intéressant la situation des Marocains dans la région.
Un communiqué du Conseil a qualifié de "fructueuse" cette rencontre au cours de laquelle la délégation a sollicité des autorités de la région de promouvoir davantage l'intégration des membres de la communauté marocaine dans le tissu économique et social et d'aller de l'avant dans le renforcement des relations avec le Maroc.
La délégation, conduite par M. Yassine Belkassem, président du réseau des associations de la communauté marocaine en Italie et secrétaire général de la fédération africaine de Toscane (FAT), a ainsi abordé avec la partie italienne les moyens de garantir une plus grande implication des ressortissants marocains dans l'environnement régional, d'encourager leur participation à la vie publique et de favoriser le dialogue et le renforcement des liens d'amitié et des échanges culturels entre habitants marocains et italiens de la région.
La partie italienne a assuré, à cette occasion, les représentants de la communauté marocaine, l'une des plus anciennes et des plus nombreuses de Toscane, de sa disposition à agir dans ce sens et à oeuvrer pour favoriser notamment une meilleure insertion des jeunes, particulièrement les enfants mineurs, à travers une "médiation culturelle et linguistique adéquate".
S'agissant de la cause nationale, la délégation marocaine n'a pas manqué de sensibiliser ses interlocuteurs italiens sur la pertinence du projet d'autonomie proposé par le Maroc comme voie de règlement du conflit artificiel du Sahara.
Elle a évoqué dans ce cadre la situation vécue par les sahraouis qui adhèrent pleinement à ce projet mais à qui est dénié par les ennemis de l'unité territoriale du Royaume le droit de défendre leurs points de vue et de s'exprimer librement en faveur de cette solution.
Un membre du Comité scientifique du Conseil européen des Ouléma marocains et un autre de l'association italo-arabe en Emile Romagne (nord) se sont joints, lors de cette réunion, à la délégation représentant la communauté marocaine en Toscane.
23/10/2011
Source : MAP
La France expulsera plus de 30 000 étrangers en situation irrégulière cette année, a annoncé Claude Guéant samedi 22 octobre. "Le gouvernement s'est fixé l'objectif de 30 000 reconduites d'étrangers en situation irrégulière à la frontière en 2011, contre 28 000 en 2010, nous le dépasserons", affirme le ministre de l'intérieur dans entretien au Figaro.
"Nous ne sommes pas favorables à l'immigration zéro", nuance toutefois le ministre de l'intérieur. "Mais nous voulons maîtriser les flux migratoires pour permettre aux étrangers que nous accueillons de mieux s'intégrer, de s'approprier nos valeurs, notre mode de vie."
L'UMP a présenté début juillet plusieurs propositions visant à renforcer la politique de contrôle de l'immigration illégale en France en vue de l'élection présidentielle de 2012, comme le conditionnement "systématique" de "l'obtention de titres à une entrée régulière sur le territoire", le renforcement des "capacités des centres de rétention administrative" ou encore la création d'une "conférence nationale sur l'immigration tous les deux ans, avec une évaluation des besoins réels de l'économie, secteur par secteur".
22/10/2011
Source : Le Monde/AFP
Le parti de la droite populiste de l'Union démocratique du centre (UDC) a enregistré un net recul dimanche aux élections du Parlement, mais reste la première formation politique de Suisse, selon une projection nationale de la télévision helvétique.
L'UDC, qui a martelé pendant la campagne son discours anti-européen et anti-immigration, a perdu sept sièges au Conseil national (assemblée), obtenant 26,8 % des voix contre 28,9 % au dernier scrutin il y a quatre ans et 26,6% en 2003.
Ce serait la première fois que l'UDC voit son score reculer en 20 ans. Ce résultat est une surprise, puisque à quelques jours du scrutin, l'UDC était encore en légère progression par rapport à 2007, avec quelque 29,3 % d'intentions de vote. Contre toute attente, le parti n'a donc pas réussi à atteindre la barre historique des 30%.
Selon l'estimation nationale diffusée par la télévision, les partis de centre droit gagneraient en revanche du terrain, notamment les Verts libéraux et le Parti bourgeois démocratique, issu d'une scission antérieure de l'UDC. Pour sa part, le Parti socialiste resterait stable, tandis que le parti de la droite traditionnelle PLR (Libéraux radicaux) a cédé 4 sièges.
23/10/2011
Source : Le Monde/AFP
Le député UMP n'est pas favorable au vote des étrangers aux élections locales, qui est inscrit dans le programme socialiste.
Patrick Devedjian, député (UMP) et président du conseil général des Hauts-de-Seine, a estimé dimanche que donner le droit de vote aux étrangers pour les élections locales aboutirait à instaurer "une citoyenneté à deux vitesses".
Invité du Forum de Radio J, l'ancien ministre a expliqué n'être "pas favorable" à cette mesure inscrite dans le projet socialiste.
"Je ne veux pas d'une France avec une citoyenneté à deux vitesses, avec des citoyens de plein exercice et des citoyens de demi-exercice qui votent seulement à quelques élections et pas aux autres", a dit M. Devedjian.
"Ca me fait penser à la dhimmitude : dans l'empire ottoman il y avait des citoyens de seconde zone qui avaient des demi-droits par rapport au peuple ottoman", a-t-il déclaré.
"Les Etats-Unis qui sont un pays d'immigration et d'intégration ne pratiquent absolument pas ce genre de disposition et les pays de l'Europe du nord le font pour ne pas donner la nationalité de leur pays à ces étrangers", a-t-il ajouté. "La France, beaucoup plus généreuse, intègre chaque année plus de 100.000 immigrés -et c'est bien-, et en fait des Français à part entière".
23/10/2011
Source : Libération/AFP
L'exercice a le mérite de la transparence. Depuis 2009, une fois par an, la Charte de la diversité publie un état des lieux des actions de ses signataires, afin de donner une vue d'ensemble des bonnes pratiques en vigueur dans les entreprises qui se proclament les plus engagées en matière de prévention des discriminations. Pourtant, la lecture des chiffres livrés hier oblige à rester lucide…
La Charte de la diversité, lancée en 2004, est un texte qui engage les entreprises qui la signent à « sensibiliser et former les dirigeants et collaborateurs impliqués dans le recrutement, la formation et la gestion des carrières aux enjeux de la non-discrimination et de la diversité. » Du 28 juin au 8 septembre 2011, le cabinet Inergie - Pôle Opinion a adressé un questionnaire en ligne à ses 3194 signataires. 942 entreprises ont répondu, soit 29,5% des signataires (contre 793 sur 2535 en 2010, soit 31,3%). Plus des deux tiers des signataires ont donc signé une Charte sans s'être senti l'obligation morale de rendre compte, une fois dans l'année, des résultats de leur engagement.
Parmi la minorité des entreprises répondantes, seuls 22% ont mis en place des « formations spécifiques diversité » lors du dernier exercice : l'effort de sensibilisation passe plus volontiers par des réunions d'information internes, qu'elles sont néanmoins moins de la moitié à avoir mises en œuvre. Pour le recrutement, 10% d'entre elles ont mis en place le CV anonyme, outil qui est pourtant activement promu par le secrétariat de la Charte. Certes, la prévention des discriminations à l'embauche ne se limite pas à ce seul outil. Mais faut-il pour autant se féliciter que 64% des entreprises répondantes utilisent une grille d'évaluation des compétences lors des entretiens d'embauche ? Ces entreprises sont, rappelons-le, signataire d'une charte qu'elles ont volontairement signée, et plus d'un tiers d'entre elles n'y ont donc pas recours, alors qu’il ne s’agit là que du minimum requis si l’on veut prétendre être un recruteur objectif. Et si on ne considère que ces outils a minima, moins de la moitié (48%) ont formalisé une procédure de tri du CV…
Concernant la gestion des carrières, un bon point : 71% des entreprises ont recours à une évaluation formalisée de chaque salarié. C'est heureux, car signer la Charte, c'est s'engager à « respecter et promouvoir l'application du principe de non-discrimination sous toutes ses formes et dans toutes les étapes de gestion des ressources humaines que sont notamment l'embauche, la formation, l'avancement ou la promotion professionnelle des collaborateurs. » Une minorité (47%) a cependant recours à une « grille de salaires intégrant les niveaux de compétences et de responsabilité. » Il ne s'agit pourtant là aussi que du strict minimum d'une gestion RH objectivé. Pour les bonnes pratiques plus audacieuses, les entreprises répondantes ne sont que 23% à avoir mis en place « une cellule d'écoute, de recours et de traitement des réclamations pour discrimination. » Rien d'étonnant, donc, à ce que seuls 5% des répondants aient pu satisfaire aux conditions d'obtention du label diversité, qui n'est délivré, lui, qu'après vérification de la conformité à un cahier des charges.
Enfin, on s'étonnera que plus de la moitié des entreprises ne procèdent à aucune quantification selon le sexe, l'âge, ou le handicap. Ce qui signifie que plus de la moitié des entreprises signataires de la Charte de la diversité reconnaissent ne pas satisfaire à la loi, que ce soit en matière d'égalité professionnelle femmes-hommes (le rapport annuel de situation comparée femmes-hommes est obligatoire dans les entreprises de plus de 50 salariés), d'embauche des personnes en situation de handicap et d'emploi des séniors (quid de l'obligation légale de négocier un plan d'action sur l'emploi des séniors ?).
La crédibilité d'une démarche de la signature volontaire d'une Charte sans vérification ni contrôle est donc aujourd'hui sujette à caution. De l'aveu même de Claude Bébéar, son président, beaucoup d’entreprises signent le texte « pour se donner bonne conscience, pour se vanter de l’avoir fait. » De quoi alimenter la thèse des contempteurs d'une « diversité » décrite comme un pâle substitut néolibéral à des politiques d'égalité réelle. Ce qui ne rend pas justice aux actions de formation et de sensibilisation menées par quantité d'acteurs associatifs ou privés, dont, précisément, le secrétariat de la Charte de la diversité.
21/10/2011, Alain Piriou
Source : Libération.fr
Le ministre de l'Intérieur a présenté, vendredi, le premier recueil complet de tous les textes juridiques s'appliquant aux religions.
Ce livre épais ressemblerait presque à une Bible. De fait, c'est une véritable bible de la laïcité que le ministre de l'Intérieur et des Cultes, Claude Guéant, a présentée vendredi matin devant l'Association des journalistes de l'information religieuse (AJIR).
Annoncé au plus fort de la polémique sur la laïcité au printemps dernier, ce recueil présente tous les textes du droit s'appliquant aux questions religieuses : Constitution, conventions internationales, lois, règlements, circulaires, extraits de la jurisprudence… 502 pages très roboratives, d'apparence impénétrables mais sauvées par un astucieux index de dix pages où 300 mots clés donnent à voir concrètement ce que recouvrent les termes «laïcité et liberté religieuse», titre de cette somme, éditée par les Journaux officiels et qui sera en vente dès lundi.
Quelques exemples : «abattage rituel, blasphème, cimetières, police des cultes, crémation et cendre, dérives sectaires, orgues, port de signes religieux, services de restauration scolaire, principe de neutralité, liberté de conscience, prosélytisme, interdiction de subvention publique»… Quatre grands chapitres structurent l'ensemble : «Principes de laïcité et liberté de conscience ; laïcité dans les services publics ; organisation des cultes ; exercices de la liberté religieuse».
Régulièrement remis à jour
Les instances administratives, les élus et les responsables religieux nationaux et locaux à qui cet outil juridique est destiné pourront s'y référer. Il sera régulièrement remis à jour.
Car le ministre explique dans sa préface : la laïcité tout comme la liberté religieuse - «garantie» par la République, il insiste sur le lien «indissociable» entre laïcité et liberté religieuse - sont très connues dans leur principe mais très peu dans le détail. Or, «il est nécessaire de bien connaître les textes qui fondent le régime juridique de la liberté religieuse en France». Seconde raison, avancée vendredi par Claude Guéant, et «signification politique» de ce code, «clore le vif débat» sur la laïcité qui a agité les six premiers mois de 2011.
En rappelant notamment que le principe de la laïcité a aussi pour objet «le respect des religions» et «la protection du fait religieux». Mais que ce principe «structurant» de la société française loin d'être remis en cause connaît «un équilibre complexe» et qu'il «continue d'évoluer». Pas au point toutefois de nécessiter de «nouvelles lois» car la situation est «satisfaisante » mais en «précisant» le droit existant si nécessaire et au cas par cas. Ainsi de «l'instruction» visant «à éviter le voile» donnée aux chefs d'établissement pour gérer la question des mamans voilées et accompagnatrices, lors de sorties scolaires.
C'est donc une véritable culture de la laïcité que le ministre entend promouvoir. Par l'édition de ce recueil mais aussi par un effort accru de formation des personnels de l'État à cette question. Avec l'objectif final de réaffirmer le «principe de neutralité du service public».
22/10/2011, Jean-Marie Guénois
Source : Le Figaro
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