lundi 8 juillet 2024 00:20

Du 29 septembre au 10 décembre, l’Arabie Saoudite ouvre ses portes aux pèlerins du monde entier. La saison du hadj est donc ouverte pour 2011. Le Conseil français du culte musulman (CFCM) met à la disposition des pèlerins français une brochure informative préparée par les ministères français de l’Intérieur, des Affaires étrangères et de l’Economie.

La saison du hadj, grand pèlerinage, est ouverte pour 2011 du 29 septembre au 10 décembre. Ce périple spirituel et religieux dont la saison coïncide avec la fin de l’année de l’hégire, est « le cinquième des piliers principaux de l’islam, qui réunit l’essence des quatre autres » comme le décrit le guide du pèlerin élaboré par le Conseil français du culte musulman (CFCM). Le CFCM a également mis en ligne sur son site une brochure d’information préparée par les soins des ministères français de l’Intérieur, des Affaires étrangères et le ministère de l’Economie vendredi dernier. Ces trois ministères ont réalisé un document conjoint pour « fournir à nos concitoyens se rendant en pèlerinage une information précise ainsi que des recommandations concernant les précautions à prendre pour préparer ce voyage.».

Prévenir les arnaques

Comme chaque année un grand nombre de pèlerins sont victimes d’arnaques diverses : paiement du visa pour l’Arabie Saoudite, réservations auprès de faux prestataires, mauvaise organisation au niveau de l’agence de voyage…etc. La brochure ministérielle est là pour prévenir ces incidents. Les Houjjaj, pèlerins, sont priés d’acheter leur voyage auprès des agences agrées par Atout France, les opérateurs titulaires d’une autorisation préfectorale, ou auprès de l'Agence de développement du tourisme français. Ils sont également informés que le visa pour l’Arabie Saoudite est totalement gratuit, s’obtient uniquement auprès des services consulaires saoudiens en France et que c’est l’opérateur qui se charge de son obtention au nom du Hadj. La brochure met également en garde contre les « prix trop bas proposés par les intermédiaires » et conseille aux acheteurs d’exiger un reçu pour tous paiements en espèces. Le document fait également l’inventaire des vaccins obligatoires et conseillés à faire avant le grand voyage, et met à disposition des Houjjaj tous les numéros à appeler en cas de problème.

Des houjjajs écolos

D’autres conseils d’un autre genre sont prodigués aux pèlerins : des conseils écolo. L’organisation musulmane britannique EcoMuslim a élaboré un guide pour sensibiliser les Houjjaj (pélerins) à la protection de l’environnement. Des conseils pratiques principalement, comme ne pas gaspiller l’eau et l’électricité et réduire la consommation d’eau minérale en bouteille. Prendre le métro au lieu du bus ou des taxis afin de réduire les émissions de carbone pendant leur séjour, vu que 2 à 3 millions de pèlerins se dirigent vers les terres sacrées pour accomplir le Hadj chaque année.

Cette année, le nombre de personnes autorisées en France à se rendre à la Mecque, qui est de 20 000 aujourd’hui, sera réduit de près de 20%. La raison est simple : L’Arabie Saoudite opère des travaux d’extensions à la Mecque afin de pouvoir recevoir les flots grandissant de pèlerins, et rénove en même temps ses hôtels.

18/10/2011, Rim Battal

Source : Yabiladi

La circulaire Guéant qui limite le travail des étudiants étrangers en France secoue la Conférence des grandes écoles. Elle va apporter 150 nouveaux dossiers litigieux au ministère de l'Intérieur.

La Conférence des grandes écoles (CGE) affirme que 30 dossiers litigieux d'étudiants étrangers dotés de diplômes français viennent d'être débloqués grâce au ministère de l'Enseignement supérieur et celui de l'Intérieur. Ces jeunes gens avaient auparavant reçu un refus de travailler en France de la part de l'administration. C'est une conséquence de la circulaire du ministère de l'Intérieur du 31 mai 2011 relative au travail des immigrés. De nombreux étrangers dont certains très qualifiés se sont ainsi vu refuser des visas de travail ces dernières semaines.

500 dossiers d'étudiants en difficulté

La CGE a pour l'instant eu connaissance de 500 dossiers d'étudiants étrangers en difficulté en raison de la circulaire. «Mais nous recevons chaque jour de nouveaux cas», affirme-t-on. Tous les étudiants, par timidité ou par manque d'informations ne se sont par ailleurs manifestés, comme des étudiants chinois, notamment des polytechniciens «très discrets». La CGE a décidé de solliciter l'attention du ministère sur 150 nouveaux dossiers concernant des étudiants ayant signé un contrat de travail dans une entreprise française en CDD ou en CDI. «Certains ont été embauchés le 1er septembre et ont reçu un refus deux jours après !», s'alarme Pierre Tapie, le président de la CGE, directeur de l'Essec.

Un sujet politiquement très délicat

«Le dialogue est en bonne voie entre les différents ministères, les présidents d'université et nous-mêmes sur ce sujet politiquement très délicat», assure-t-il. Il n'empêche. Selon la CGE, les conséquences sur l'économie et sur l'enseignement supérieur français n'ont pas été suffisamment prises en compte.

Pour Pierre Tapie il s'agit d'un «retour en arrière» : dans les grandes écoles, 50 % des doctorants sont étrangers, rappelle-t-il. Si l'information selon laquelle la France se ferme aux étudiants étrangers se répand sur les réseaux sociaux, «nos établissements seront touchés», craint-il. «Les étudiants étrangers talentueux, c'est le moteur de la croissance dans le supérieur. Ces refus de visas de travail auront des conséquences sur l'attractivité de la France. Et c'est une contrainte supplémentaire sur les entreprises.» L'association française des entreprises privées soutient la démarche de la CGE, ainsi que le Medef, affirme-t-il. Certaines entreprises, comme Lactalis aurait ainsi affiché ses regrets de devoir se séparer de certains éléments très qualifiés.

Des étudiants diplômés en télécommunication ou finance

Les 150 cas défendus par la CGE concernent pour moitié des étudiants qui avaient signé des contrats de travail dans les télécommunications, puis par ordre décroissant, le conseil, la banque, la finance, l'énergie et le BTP. «Nous avons même ironiquement deux cas d'étudiants qui avaient été embauchés dans des ministères !». Ces étudiants sont Indiens, Américains, Libanais, Japonais, Turcs, Russes, Algériens ou encore Argentins et sont diplômés d'écoles d'ingénieurs et d'écoles de commerce, dont les plus prestigieuses : Polytechnique, École des Ponts, ESTP, ESSEC ou encore HEC.

Pour la CGE, un nouveau texte interministériel devrait être rédigé pour clarifier les conditions d'accès à l'emploi des jeunes étrangers. Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant a de son côté récemment annoncé qu'il souhaitait «apporter de manière pragmatique des solutions, au cas par cas». Avant d'ajouter que «la vocation première des étudiants, c'est de retourner chez eux pour faire profiter leur pays de leurs compétences».

19/10/2011, Marie-Estelle Pech

Source : Le Figaro

Les Etats-Unis ont expulsé 396.906 étrangers en situation irrégulière au cours de l'exercice fiscal 2011 qui s'est achevé le 30 septembre, rapporte mardi l'Immigration and Custom Enforcement (ICE), qui n'avait jamais atteint ce chiffre en huit ans d'existence.

Environ 393.000 personnes avaient été reconduites en 2010. L'immigration clandestine sera sans doute l'un des thèmes majeurs de la campagne pour la présidentielle de 2012. La réduction des reconduites fait partie des objectifs de Barack Obama, mais une part de l'opinion lui réclame davantage de fermeté. En 2008, 67% de l'électorat hispanique a voté en sa faveur.

Selon le Pew Hispanic Center, 11 millions de sans papiers vivent et travaillent aux Etats-Unis.

Jugeant la politique fédérale trop laxiste, plusieurs Etats, dont l'Arizona et la Géorgie, ont tenté d'imposer leurs propres législations en la matière.

Le président, qui n'est pas parvenu à faire adopter son projet de réforme de la législation sur l'immigration, a invité en août le département de la Sécurité intérieure à procéder en priorité aux reconduites d'étrangers condamnés. Un peu plus de la moitié des expulsés de 2011 étaient dans ce cas et 142.000 avaient passé "récemment" la frontière, précise l'ICE.

"Ce total de fin d'année montre que nous faisons des progrès: les reconduites de criminels condamnés, d'immigrés récents, d'auteurs d'infractions à la législation sur l'immigration et de clandestins en fuite ont été plus nombreuses que jamais", a souligné John Morton, directeur de l'agence.

19/10/2011, Lily Kuo, Jean-Philippe Lefief pour le service français

Source : Le Nouvel Observateur/Reuters

Depuis trente ans, l’idée est avancée par la gauche. Mais les étrangers veulent-ils vraiment pouvoir voter aux élections locales ? Certains oui, d’autres non. Reportage en Côte-d’Or

Ils sont beaucoup à vivre en Côte-d’Or depuis parfois des dizaines d’années sans pouvoir exprimer leurs préférences politiques. Ils, ce sont des immigrés venus en majorité d’Afrique du Nord. Si leur droit de vote aux élections locales est en passe d’être proposé au Sénat par François Rebsamen, sénateur-maire de Dijon,ils n’ont pas tous la même approche du problème. Certains n’en voient ni l’utilité, ni la nécessité. C’est le cas d’Aïcha, une Algérienne, à Dijon depuis 20 ans, qui, en plus de parler très difficilement la langue française, s’avoue « trop peu informée de la politique locale pour pouvoir voter ». Christian, un bénévole au Secours Populaire, qui côtoie chaque année plusieurs centaines d’immigrés via l’association, le confirme : « En cinq ans de bénévolat, jamais aucun bénéficiaire n’a évoqué devant moi le désir de mettre le bulletin dans l’urne. Je crois que c’est un point de détail pour eux et qu’ils n’ont pas un besoin impérieux d’obtenir ce droit de vote. »

Pour Daouia, une Française d’origine marocaine résidant aux Grésilles, le droit de vote n’est pas un problème. A Dijon depuis 30 ans, elle porte fièrement sa carte électorale sur elle. « Je vote à chaque élection ! », s’exclame-t-elle en montrant tous les tampons au dos de sa carte. « Sauf pour celle d’hier (dimanche, Ndlr), je n’étais même pas au courant », confesse-t-elle dans un français approximatif. « Mais je ne vote pas pour le FN ! », lance-t-elle en riant en discutant avec ses amies, dont Sanaé, une Algérienne de 34 ans qui, malgré douze ans de vie en France, n’a pas obtenu la nationalité française et n’a donc pas le droit de vote.

Même s’ils n’ont pas la carte électorale, d’autres essayent quand même d’aller voter. « J’ai essayé, ça n’a pas marché », se lamente Labassi, un Algérien, qui s’est présenté dans un bureau de vote dimanche avec son titre de séjour.

Pour d’autres encore, pouvoir voter en France représenterait une chance qu’ils n’ont jamais eue dans leur pays. « Je n’ai jamais voté. Seuls les hommes peuvent le faire dans mon pays. Alors si je pouvais le faire ici, pourquoi pas ! », explique Montassir, 21 ans, qui est arrivée du Maroc il y a un an pour suivre une formation d’aide-soignante à Dijon.

Le débat est lancé pour tous ces immigrés qui souhaitent, ou pas, faire valoir leur droit dans leurs pays d’accueil.

19/10/2011, CORALIE MORELLE

Source : Le Bien public

En France, les travailleurs clandestins sont soumis à la taxation liée à l'impôt sur le revenu et aux prélèvements obligatoires. Mais aux yeux de l'administration, ils demeurent «invisibles».

Début octobre 2011. Sur le boulevard Barbès, une longue procession d’hommes et de femmes pertube la circulation dans ce quartier populaire de Paris. Les manifestants, escortés par quelques voitures de police, réclament à travers quelques banderoles et pancartes, la régularisation de leur situation administrative et la fin des abus dont ils se disent victimes. Alentour, presque personne ne semble faire attention à cette énième «manif’de sans-papiers». Et pourtant, s’ils sont silencieux pendant toute la durée de leur marche, le cri du cœur qu’ils lancent n’est pas moins retentissant: ils sont sans-papiers, ils travaillent et… paient des impôts.

Un phénomène pour le moins burlesque et dont on parle assez peu. Les personnes dites en «situation irrégulière», c’est un secret de polichinelle, occupent en France, divers emplois dans les secteurs du bâtiment, restauration, gardiennage, aide à la personne, entre autres. Et donc, à ce titre, sont soumis comme n’importe quel travailleur à des prélèvement obligatoires. Seulement, contrairement aux autres travailleurs, les cotisations sociales versées par les «travailleurs sans-papiers» le sont à pure perte pour ces derniers.

Dans le cas où ils perdent leur emploi —ce qui peut facilement arriver à tout moment—, ils ne peuvent en aucun cas prétendre à une indemnisation chômage, par exemple, pour laquelle, ils auront pourtant cotisé. De la même façon, ils n’ont droit à aucune prestation au niveau de la Sécurité sociale. Pourtant, là aussi, les cotisations sont prélevées. Même en cas de maladie, pas un seul centime n’est reversé. Et tout se passe dans l’indifférence générale, les concernés eux-mêmes, n’osant pas toujours lever le petit doigt.

Clandestin administratif, mais véritable citoyen fiscal

Cependant, quelques associations d’aide et de soutien aux immigrés commencent à se mobiliser pour mettre fin à ces injustices. Avec en première ligne, l’association Droits devant, le Réseau éducation sans frontières (RESF), toutes deux appuyées par le Syndicat national unifié des impôts (Snui). Elles organisent pour se faire entendre, des manifestations et des occupations de divers espaces et interpellent les pouvoirs publics pour que cessent ce qui, selon elles, n’a pas d’autre nom qu’un véritable «racket fiscal».

Le dernier cas flagrant en date mentionné par ces associations, est celui de ce travailleur sans-papier malien qui a fini par se faire expulser, après quinze ans passés en France. Des années de travail qui correspondent à près de 72.000 euros de cotisations diverses, qui n’ont bien évidemment pas été récupérées. Ce seul exemple, rend furieux Pierre Gaultier de l’association Droits devant:

«Nous exigeons la mise en place par Pôle-emploi d’un document récapitulatif des années de travail de ces personnes. Cela permettrait à leurs ayants droits de toucher de façon rétroactive leurs indemnités. La direction de Pôle-emploi s’est déjà dite favorable à ce projet pour corriger l’absurdité et l’injustice de la situation.»

Droits devant et les autres associations de défense des personnes en situation irrégulière dénoncent aussi l’hypocrisie des pouvoirs publics, qui «prétendent lutter contre le travail au noir au nom d’une politique de fermeté en matière d’immigration». Or, ajoutent-elles, il est de grande notoriété que de nombreuses entreprises emploient des sans-papiers. Cette hypocrisie «officielle» est matérialisée par le fait que les services de l’administration fiscale envoient chaque année un avis de déclaration des revenus à ces personnes qui sont pourtant sensées être absentes du territoire, parce qu’ayant justement reçu l'obligation de quitter le territoire français, la fameuse OQTF.

La question que l'on peut bien évidemment se poser, est celle de savoir comment il est possible qu'une personne en situation irrégulière puisse travailler «légalement» et donc payer les impôts. Selon les chiffres indiqués par diverses associations spécialisées sur la question, comme le Groupe d'information et de soutien des immigrés (Gisti), la majorité des 400.000 sans-papiers en France sont des travailleurs déclarés dans le cadre d'un contrat à durée déterminée ou d'un contrat à durée indéterminée ou tout simplement en interim, avec de faux-papiers ou des papiers incomplets et sur lesquels les patrons ne sont pas très regardants. C'est donc, dans cette situation qu'ils paient des impôts et autres cotisations sociales, mais dont ils ne peuvent aucunement bénéficier quand, par exemple, ils perdent leur emploi. Et même dans le cas d'une régularisation, ils ne peuvent bénéficier des droits attachés aux cotisations versées antérieurement.

Dans ce contexte, les travailleurs sans-papiers demandent que leur feuille d'imposition soit prise en compte dans le cadre de leur demande de régularisation. Actuellement, la loi permet théoriquement une régularisation pour une personne pouvant justifier de douze mois de fiches de paie, d'un contrat de travail ou d'une promesse d'embauche et de cinq ans de présence sur le territoire français.

«Nous avons réclamé que les avis d’imposition soient considérés comme une preuve suffisante pour justifier de la présence en France. Nous réclamons, bien sûr, la régularisation de tous les sans-papiers. Mais dans le cadre de la législation actuelle, nous avons demandé au ministre du Budget que les sans-papiers soient régularisés sur la simple présentation de l’avis d’imposition», souligne Pierre Gaultier de Droits devant.

Mais pour Anzoumane Sissoko, porte-parole de la Coordination des sans-papiers de Paris, la régularisation des sans-papiers ne doit pas reposer uniquement sur le travail:

«Il faut des critères plus larges, au nom du respect de la dignité humaine. Car tous les sans-papiers travaillent. Certains gardent des enfants et d'autres sont employés par des petits patrons qui ne fournissent aucun document aux travailleurs sans-papiers.»

Des «délocalisations» qui ne disent pas leur nom

Si certains travaillent et paient des cotisations, d’autres sans-papiers travaillent sans aucun document l’attestant, et sont ainsi à la merci de toutes sortes d’abus. Une forme d’exploitation qui se poursuivrait même lorsque ces derniers sont en détention. Anzoumane Sissoko, qui a lui-même connu la prison, confie qu’il percevait «un salaire mensuel de 100 euros pour la fabrication de cartes grises automobiles». D’autres détenus encore, ajoute-t-il, perçoivent un salaire de 3,90 euros la pièce fabriquée. Et pour un rythme de travail effréné. Sans que cela ne gêne personne.

Cette situation des sans-papiers que l’on fait travailler lors des détentions et qui sont payés au lance-pierres, semble favorisée par le fait que l’article 717-3 du Code pénal exclut la possibilité de signer un contrat de travail en prison. Selon Me Griollet, avocat spécialiste du droit des étrangers, les conséquences sont multiples:

«Le pire c’est sans doute l’absence d’indemnité en cas d’accident de travail. Par ailleurs, le chantage à l'embauche est monnaie courante en milieu carcéral où la liberté et la vie sociale sont neutralisées.»

Une double voire triple peine donc pour les personnes détenues pour «situation irrégulière», qui subissent une véritable discrimination. Selon Milko Paris, fondateur de Ban Public, une association qui a pour but de favoriser la communication sur les problématiques liées à l’incarcération et à la détention, les sans-papiers emprisonnés sont ceux qui exercent les tâches les plus difficiles.

«J'ai vu des gens d'origine étrangère travailler une heure par jour pour gagner dix euros par... mois», confie-t-il.

«De l’exploitation!», soupire encore Milko Paris, qui dénonce les abus dont peuvent être victimes les sans-papiers lorsqu’ils se retrouvent en détention et qui font d’eux, une main d’œuvre docile et isolée. Un isolement qui est souvent lié à l’éloignement de leurs familles. Pour les personnes incarcérées désireuses de rester en contact avec leurs proches, le coût des communications est très élevé.

«Tout coûte cher en prison plus cher en prison, que ce soit les produits d'hygiène ou d'entretien. Une carte téléphonique coûte quinze euros», s’insurge Milko Paris.

Des prix excessifs dus à la privatisation des prisons. Et les maigres salaires qu’ils perçoivent n'échappent pas à quelques taxes qui sont perçues comme un racket par les sans-papiers.

«L’Etat et les entreprises qui font travailler les détenus profitent d'une "délocalisation domestique" au nom d'une prétendue insertion, bénéficiant ainsi de coûts bas dignes de la Chine ou de l'Inde», affirme Anzoumane Sissoko.

18/10/2011, Magatte Mbengue et Raoul Mbog

Source : States Afrique

Le ministre de l'intérieur (… et de l'immigration) a récemment présenté les nouvelles exigences du gouvernement en matière "d'assimilation linguistique" et de "connaissance des valeurs de la République" auxquelles devront répondre les futurs candidats à l'acquisition de la nationalité française (cf. décrets du 11 octobre 2011, JO du 12 octobre).

A partir du 1er janvier 2012, les étrangers qui souhaiteront déposer une demande de naturalisation, par décret ou par mariage, devront faire concrètement la preuve qu'ils ont, à l'oral, une maîtrise de la langue française équivalente à celle d'une personne ayant été scolarisée jusqu'en fin de classe de 3e (par la production d'un diplôme français d'un niveau égal ou supérieur ou d'une attestation de réussite à des tests particuliers, réalisés par des organismes habilités).

Cette brusque remontée de la "barre d'accès" à la nationalité française aura un effet sélectif d'autant plus important qu'au surcroît d'exigence linguistique viendra s'ajouter la vérification de la bonne connaissance des "droits et devoirs du citoyen" (via un QCM organisé en préfecture… dont les exemples fournis montrent qu'ils ne seront pas forcément à la portée du premier citoyen venu, fut-il "gaulois" !).

Ainsi, contrairement aux affirmations de M. Guéant ("L'objectif n'est pas du tout quantitatif" ), il est évident pour les praticiens du service public de la nationalité française que la mise en œuvre de ce nouveau dispositif va avoir un fort impact réducteur sur le nombre d'étrangers qui pourront désormais obtenir la nationalité française… à commencer par l'exclusion de tous ceux – et surtout de toutes celles – qui n'ont pas, ou peu, été scolarisés dans leur pays d'origine et qui auront le plus grand mal, quels que soient leurs efforts en ce sens, à atteindre les niveaux d'exigence ainsi fixés… Puisque la finalité idéologique de ces nouvelles mesures ne peut échapper à personne, on ne peut pas laisser passer l'occasion qu'elles nous procurent de tordre enfin le cou à l'idée reçue que le rythme des acquisitions de la nationalité française continue de se maintenir au niveau moyen de la décennie passée, autour de 100 000 par an.

Comme la CGT l'avait craint et dénoncé, en 2008, la décision prise dans le cadre de la Révision générale des politiques publiques (RGPP), de déconcentrer les décisions d'octroi et de refus de la nationalité française sur les préfectures a, non seulement, entraîné une rupture de l'égalité de traitement des demandeurs mais, aussi, un durcissement – inédit depuis 1945 – de la politique menée en matière de naturalisations.

Il faut savoir, en effet, que, par le biais d'un fort "tour de vis" donné aux consignes d'instruction des demandes par le cabinet de M. Besson, puis par celui de M. Guéant (cf. notamment, l'exigence injuste – et absurde en ces temps de crise économique et de chômage généralisé – de la pleine autonomie matérielle des candidats par l'exercice d'une activité professionnelle "stable"), le taux d'acceptation des demandes de naturalisation est certainement déjà tombé en dessous des 50 %, alors qu'il était au-dessus de 70 % en moyenne ces trente dernières années*. On sera donc loin, en 2012, de l'étiage des 100 000 naturalisés ; et cela, sans prendre en compte les futurs effets restrictifs des décrets du 11 octobre 2011.

19/10/2011,Marc Bonnefis

Source : Le Monde

Les Québécois se démarquent par leur ouverture face à l’accueil de nouveaux arrivants, malgré le fait que les Canadiens, de façon générale, demeurent favorables à un taux d’immigration élevé. C’est ce qui ressort d’une nouvelle étude publiée en ligne par l’Institut de recherche en politiques publiques (IRPP).

« Une impression négative par rapport à l’immigration ressort parfois dans les médias au Québec, particulièrement en ce à trait aux faits religieux. L’étude révèle le contraire, soit que les Québécois sont très ouverts à ce que des personnes immigrantes viennent s’établir chez nous », explique Leslie Seidle, directeur de recherche à l’IRPP.

Alors que les États-Unis et l’Europe sont aux prises avec de graves problèmes liés à l’immigration, le Canada semble suivre une tendance demeurée stable depuis bon nombre d’années quant à l’acceptation de ce phénomène. Les récents événements reliés au terrorisme et aux débats religieux n’auraient pas affecté cette tendance.

Pas surprenant

Pour Micheline Labelle, titulaire de la chaire de recherche en Immigration, ethnicité et citoyenneté à l’UQAM, les résultats de cette étude ne sont pas surprenants.

« Le Canada est un lieu d’accueil ouvert sur le monde. Mais le Québec se démarque par ses attitudes favorables à l’immigration, qui sont encore plus grandes que dans la plupart des autres provinces canadiennes », affirme Madame Labelle.

Bien que l’étude n’ait pas creusé en profondeur les raisons de l’ouverture des Québécois à l’immigration, les avantages économiques et la progression des mentalités sont des aspects qui semblent se démarquer dans la belle province.

Le paradoxe

Si l’apport économique des personnes immigrantes favorise une perception positive des Québécois envers l’immigration, un paradoxe demeure quant à l’intégration des nouveaux arrivants.

« Même si l’apport de ces personnes à la société québécoise est reconnu, ça n’efface les difficultés que plusieurs rencontrent lorsque vient le temps de se trouver un emploi. Le problème de déqualification est bien réel. Tant que le gouvernement ne fera rien pour les aider, ces gens ne parviendront pas à intégrer le marché du travail et à contribuer à l’économie comme ils le devraient », soutient Paul Eid, professeur de sociologie à l’UQAM.

18/10/2011, Sarah St-Denis

Source : 2h Montréal

Dans le cadre des directives visant à réglementer l’immigration de travail dans l’Union européenne, le Parlement européen sera appelé à voter celles sur l’emploi saisonnier et le détachement intragroupe cet automne.

Dans une analyse comparative des textes du paquet législatif sur l’immigration de travail, dont font partie ces deux directives, l’AEDH émet des inquiétudes quant aux insuffisances de ces textes et quant aux risques d’atteintes à l’égalité de traitement. Elle rappelle que tous les travailleurs doivent jouir des mêmes droits sur le territoire européen, quels que soient leur origine et leur niveau de qualification.

L’AEDH (Association Européenne pour la défense des Droits de l’Homme ) estime qu’un texte européen visant à mettre fin à l’exploitation des travailleurs saisonniers et à leur garantir des droits minimums était indispensable. Cependant la proposition de la Commission est insuffisante et ne permettra pas d’atteindre ces objectifs. La rigidité du statut de travailleur saisonnier, la faiblesse des garanties offertes, et la non-transférabilité des droits sociaux vers le pays d’origine sont autant d’éléments qui pousseront les travailleurs hors du cadre légal, ce qui les exposera fortement à l’exploitation.

De plus l’AEDH dénonce la fragmentation du marché du travail opérée par la Commission qui crée des régimes différents et donc des droits à géométrie variable selon les catégories de travailleurs.

Un cadre spécifique est instauré pour les travailleurs saisonniers issus de pays tiers, établissant ainsi une discrimination et une inégalité de droits à raison de la seule origine, les saisonniers originaires d’un Etat membre demeurant encadrés par le règlement n°1408/71 du Conseil (1). Par exemple la durée du travail saisonnier est fixée à 6 mois maximum pour les travailleurs étrangers tandis qu’elle est de 8 mois pour les européens.

De même du fait des dispositions très favorables de la directive sur le détachement intragroupe pour les travailleurs qualifiés, des différences de traitement sont créés en fonction du niveau de qualification des travailleurs, ce que l’AEDH considère contraire au principe d’égalité de traitement. En particulier le droit au regroupement familial sera accordé aux cadres détachés, et non aux travailleurs saisonniers. Or en aucun cas le respect du droit à la vie privée et familiale ne peut être dépendant du niveau de qualification ou de rémunération.

L’AEDH dénonce la vision utilitariste de la politique d’immigration régulière de l’UE et juge inadmissible que les travailleurs étrangers soient considérés comme des outils économiques au service de la croissance européenne et se voient par conséquent accorder des droits différents des travailleurs européens. Une telle approche met en péril le principe d’égalité de traitement et donc la cohésion sociale européenne. Lire l’analyse complète de l’AEDH.

18/10/2011

Source : Site de LDH

Le CCME organise, en partenariat avec ministère Délégué Chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l’Étranger, et le soutien de Faculté des sciences, Université Mohammed V-Agdal, une Rencontre internationale sous le thème : "Science, technologie innovation et développement solidaire : Quelle contribution des compétences marocaines du monde ?" , sera organisée le 9-11 décembre 2011 à  la Faculté des sciences, Université Mohammed V-Agdal de Rabat…Suite

 

 Hier, la Conférence des responsables de culte a tenu sa première réunion, en insistant sur le rôle des religions dans la société laïque...Suite

Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), organise les 17 et 18 mars 2012, à Rabat, une rencontre internationale, sous le thème : "Science, technologie innovation et développement solidaire : Quelle contribution des compétences marocaines du monde ?"

De passage en Belgique, un touriste marocain est traité d’« Algérien voleur » et gravement brutalisé. Le MRAX dénonce un nouveau cas de violences policières racistes …Suite

Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) a tiré, lundi, la sonnette d'alarme sur les conditions de vie déplorables des enfants d'immigrés de moins de 16 ans en Catalogne, soulignant que 34 pc d'entre d'eux vivent en dessous du seuil de pauvreté.
"Les droits fondamentaux des enfants d'immigrés sont menacés par la crise économique et la politique d'austérité", a mis en garde l'Unicef dans un rapport présenté à Barcelone, précisant que 15,6 pc de mineurs étrangers souffrent de "pauvreté sévère", contre 6 pc pour les enfants Catalans.

Plusieurs enfants d'origine étrangère dont les parents sont incapables de subvenir à leurs besoins de base se rendent à l'école "sans rien manger le matin et sans se laver car ils n'ont ni nourriture ni eau chez eux", dénonce Violeta Quiroga, l'une des auteurs du rapport.

Les conditions de vie difficiles des ménages immigrés ont des conséquences néfastes sur la scolarité des enfants, a ajouté le rapport, précisant que le taux d'échec scolaire chez les enfants d'immigrés s'élève à 30 pc, ce qui les condamne plus tard à vivre dans la pauvreté et la précarité en raison de leur bas niveau d'instruction.

Un nombre d'écoles sont devenues comme des "ghettos" où les enfants d'immigrés sont entassés dans des classes surpeuplées, a indiqué le rapport, appelant le gouvernement catalan à inscrire les questions intéressant les mineurs étrangers parmi les "priorités de l'agenda politique".

La Catalogne, l'une des régions les plus riches d'Espagne, abrite plus de 540.000 immigrés dont près de 230.000 ressortissants marocains, d'après des chiffres publiés par la presse locale.

17/10/2011

Source : MAP

L'immigration venue d'Afrique ou des pays d'Europe de l'Est a été largement débattue lors de la campagne électorale pour les législatives suisses de dimanche mais pour la première fois, les riches expatriés sont eux aussi la cible des politiques.

Avec sa vue imprenable sur le lac Léman et les Alpes, Bassins est devenu un de ces lieux de prédilection où des employés des multinationales s'installant dans la Confédération.

Leurs salaires très élevés font grimper les prix du marché immobilier, de sorte que les locaux sont toujours plus nombreux à se plaindre de leur présence.

Bassins n'est pas une exception. Partout en Suisse, le débat fait rage. Car la population étrangère du pays, atteignant 1,751 million de personnes fin août 2011, constitue désormais 22,3% des 7,9 millions d'habitants de la Confédération.

Le nombre d'étrangers a ainsi plus que doublé en vingt ans en Suisse.

Bien que la majorité des partis s'accorde à dire que la main d'oeuvre étrangère est essentielle pour soutenir l'économie nationale, le ralentissement économique actuel dû à la crise de la zone euro a fortifié le discours anti-immigration.

L'Union démocratique du centre (UDC, droite populiste), premier parti politique suisse, qui vise le seuil de 30% aux prochaines élections fédérales, a d'ailleurs fait de l'immigration son principal sujet de campagne, appelant à "stopper l'immigration massive".
"On se rend compte qu'il y a beaucoup de problèmes structurels qui sont en train d'apparaître à cause de l'immigration qui est mal gérée", a indiqué à l'AFP le chef de l'UDC pour le canton de Vaud, Fabrice Moscheni.

Mais les riches étrangers sont désormais aussi la cible de l'UDC. "On a aussi des migrations dans certaines parties du pays qui poussent les loyers vers les sommets, qui engorgent toutes les infrastructure", explique M. Moscheni.

"Il faut se poser des questions: combien de gens peut-on encore accepter, comment peut-on les accepter dans le pays?" poursuit-il.
A ses yeux, la Suisse devrait privilégier l'arrivée de migrants qui s'installent sur le long terme, contrairement aux riches expatriés qui travaillent pour les multinationales et bénéficient d'aides au logement.

"Ce n'est pas que l'on soit contre les étrangers mais c'est simplement le système économique qui fait qu'on est en train de déséquilibrer notre tissu social habituel", fait ainsi valoir Didier Lohri, maire de Bassins, où cohabitent 29 nationalités.

M. Lohri regrette que la plupart des politiques ne parlent pas assez de la venue des milliers de riches expatriés et centrent leurs discours sur les étrangers les plus pauvres, venus d'Afrique et d'autres régions du monde en développement pour prendre en charge les "petits travaux".

Il déplore aussi que les partis aient laissé l'UDC s'emparer du discours de l'immigration grâce à un marketing efficace.

Comme à Riehen, dans la banlieue de Bâle, où une affiche anti-immigration de l'UDC est affichée sur un mur à près de 20 mètres de la frontière entre la Suisse et l'Allemagne.

Ici, comme dans d'autres villes frontalières, le débat sur l'immigration est un sujet très sensible. Au grand regret des communautés étrangères.

"Bien sûr, je comprends la crainte de l'UDC ou du Suisse qui dit qu'il n'y a plus de Suisses ici, qu'il y a seulement des étrangers, mais cela ne doit pas être provocateur", estime un porte-parole de la Commission des Musulmans de Bâle, Serhad Karatekin.

"Il doit y avoir un débat politique sur ce sujet", reconnaît-il, relevant que la Suisse a besoin d'étrangers dans les secteurs de la construction ou dans les activités de service d'entretien ménager.

"L'UDC veut stopper l'immigration, ils ne veulent plus d'étrangers, mais c'est quasiment impossible dans le monde actuel", note cet homme né en Suisse aux origines turques.

18/10/2011

Source : AFP

L'Union africaine (UA) a déclaré lundi que les transferts des immigrés africains à leurs familles et communautés représentaient chaque année quelque 40 milliards de dollars, a-t-on appris du premier dialogue régional africain sur les migrations internationales, ouvert lundi à Addis Abeba.

Dans un message lu par son représentant, la Commissaire de l'UA au département des affaires sociales Bience P. Gawanas a déclaré que ces transferts d'argents étaient de plus en plus reconnus pour leur contribution à la santé économique de l'Afrique, ainsi que pour leur importance vitale aux yeux des 25 millions de familles qui en bénéficient.

Malgré l'importance de ces flux d'argent vers ce continent, il reste des défis à relever comme leur coût de transfert élevés, les cadres juridiques et réglementaires qui entravent la concurrence et le faible niveau d'accès aux services financiers, entre autres, a déclaré la commissaire.

L'Afrique a connu des mouvements migratoire importants, qu'ils soient volontaires ou forcés, qui ont contribué à son paysage démographique, a-t-elle dit.

Quelque 30 millions d'Africains vivent à l'extérieur du continent, a-t-elle déclaré, ajoutant que cela posait certains problèmes socioéconomiques et politiques dans la gestion des migrations pour l'amélioration de l'Afrique.

Le responsable de liaison de l'Organisation pour les Migrations (IOM) auprès de l'UA et de la Commission économique pour l'Afrique (CEA) Josiah Ogina a déclaré que les mouvements de population étaient un phénomène important qui affecte les pays d'origine, de transit et de destination d'une manière ou d'une autre.

La migration intra-régionale représente selon les estimations 63% des mouvements en Afrique, a-t-il dit.

L'UA a adopté en 2006 une Position commune africaine sur les migrations et les politiques de développement, a souligné M. Josiah.

Ce document reconnaît que la migration est un facteur d' intégration et de développement, a-t-il dit, ajoutant qu'il appelait les pays membres de l'UA à canaliser les migrations dans leurs stratégies de développement.

18/10/2011

Source : Radio Chine Internationale

Le magazine Yabiladi mag qui change de nom et devient Zmag, consacre un dossier aux marocains  qui se naturalisent en Europe…Suite

Le " Maghreb : Deux Rives " est l'intitulé d'une intense programmation culturelle concoctée par le Cercle des Beaux Arts de Madrid comme entame de sa rentrée culturelle 2011-2012, en vue de rapprocher le public Espagnol de cette région du Sud de la Méditerranée.

Au programme de ce " cycle culturel ", initié durant les mois d'octobre et de novembre en partenariat avec l'agence Espagnole de coopération internationale pour le développement (AECID), figurent des expositions, des concerts de musique, des projections cinématographiques ainsi que des conférences, avec comme toile de fond trois pays du Grand Maghreb : le Maroc, l'Algérie et la Tunisie.

Ainsi et dans le cadre de cette programmation culturelle, une exposition d'artistes peintres du Maroc, d'Algérie, de Tunisie et de pays d'Europe sera inaugurée le 27 octobre prochain à la salle Picasso du Cercle des Beaux Arts de Madrid.

L'exposition regroupera le travail de 13 artistes Maghrébins et Européens, notamment Fouad Bellamine, Nadia Kaabi-Linke, Kader Attia, Meriem Bouderbala, Mohamed El Baz, Mounir Fatmi, Nicène Kossentini, Mehdi Meddaci, Driss Ouadahi, Chourouk Hriech, Yazid Oulab, Younes Rahmoun et Karim Ghelloussi.

Une autre exposition, cette fois-ci, photographique, proposera au public de découvrir 150 instantanés de Pierre Bourdieu datant de la fin des années 1950 et formant partie de l'exposition " Images de l'Algérie " et qui " nous rapproche de la réalité de ce pays et de son évolution sociale et culturale".

Par ailleurs, une série de conférences animées par des spécialistes du Maghreb sont également programmées pour débattre de l'évolution sociale, culturelle et politique du Maghreb en relation avec son contexte Méditerranéen, notamment " les possibilités de coopération avec l'Union Européenne ", " l'exode migratoire" , " les effets régionaux de la mondialisation économique " et " les mouvements sociaux et les processus de démocratisation ".

Le clou de cette intense programmation culturelle sera le concert que donnera, le 18 novembre prochain, la chanteuse Marocaine Oum El Ghait Benssahraoui, célèbre sous le nom artistique de " Oum ". Le concert sera précédé de la projection de " Next Music Station: Morocco ", un documentaire sur la musique du Maghreb et ses interprètes.

17/10/2011

Source : MAP

Le Dialogue régional sur les migrations internationales s'est ouvert lundi à Addis-Abeba, sous le thème "Coopération et concertation pour promouvoir l'intégration régionale", avec la participation du Maroc.

Cette rencontre donnera l'occasion aux pays africains, aux communautés économiques régionales (CER) et aux partenaires de développement d'engager un débat constructif sur les forces et les faiblesses de la coopération et de la concertation en matière de migrations internationales et de développement en Afrique, les possibilités offertes et les menaces qui pèsent à cet égard.

Il s'agit d'examiner dans quelle mesure la coopération et la concertation pourront permettre de mobiliser efficacement les ressources qu'offrent les migrations et de les mettre au service du développement et de l'intégration régionale en Afrique.

Il sera aussi question des multiples aspects des migrations internationales et des liens multidimensionnels qui les unissent au développement. Le Dialogue, un processus purement consultatif, sera axé sur l'échange de données d'expériences et de bonnes pratiques concernant les moyens de mettre les migrations au service du développement.

Cette rencontre est marquée par la participation de délégués gouvernementaux, des représentants des CER et d'autres organismes intergouvernementaux, des spécialistes des questions des migrations internationales et de développement, ainsi que des représentants de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et d'autres organismes onusiens.

Le Maroc est représenté par M. Mounir Benhammou, de la Direction de la Coopération multilatérale et des Affaires économiques internationales au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération.

Les migrations sont à la fois un facteur et un produit des relations internationales en matière de développement. Elles font intervenir plusieurs acteurs dans plus d'un Etat. La coopération et la concertation sur la migration sont désormais justifiées par le nombre croissant de migrants internationaux. Une des incidences importantes de ce phénomène est que certains pays sont devenus à la fois des pays d'origine, de transit et d'accueil.

En Afrique, cette complexité est en partie illustrée par l'augmentation rapide du nombre de migrants internationaux. Il y en avait 9 millions en 1960, chiffre qui a grimpé pour atteindre 16 millions en 1990 et environ 23 millions en 2010.

L'Afrique comptait un peu moins de 9 pc du nombre mondial total des migrants en 2010.

17/10/2011

Source : MAP

La deuxième session de formation professionnelle et artisanale destinée aux Marocains résidant à l'étranger en situation de précarité, sera lancée, vendredi prochain, au titre de l'année scolaire 2010-2011.

Cette session s'inscrit dans le cadre de la mise en Œuvre du programme social visant l'accompagnement social des MRE en situation de précarité en vue de faciliter leur intégration dans les pays d'accueil, indique un communiqué du
ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger.

Elle a également pour objectif de dynamiser la Convention tripartite de partenariat signée en janvier 2011 entre le ministère chargé des MRE, le Secrétariat d'Etat chargé de l'artisanat et l'Office de la formation Professionnelle et de la Promotion du Travail.
Ce programme permet aux jeunes marocains résidant dans les pays arabes et africains de bénéficier de programmes de formation dans différents domaines correspondant aux exigences du marché du travail dans les pays d'accueil.

Cette session de formation, d'une durée allant de 4 à 11 mois, se déroulera dans plusieurs villes notamment, Marrakech, Agadir, Al Hoceima, Kénitra et Settat.

17/10/2011

Source : MAP

معرض الكتاب 2024: شركاؤنا

  • cese.png
  • CNDP.png
  • dc23b6e5e070be5c8e62ce75ad093cce_L.jpg
  • haca.png
  • INPPLC--LOGO.png
  • Logo-CC-site.png
  • mediateur.png
Google+ Google+