Pour la deuxième année consécutive, les cinq associations qui interviennent dans les centres de rétention pour faire de l'assistance juridique aux étrangers en instance d'expulsion (la Cimade, France Terre d'asile, l'Ordre de Malte, Forum réfugiés et l'Assfam) ont rendu public, mardi 20 novembre, leur rapport annuel. L'enjeu de ce document : établir un premier bilan de la mise en application de la loi Besson sur l'immigration, entrée en vigueur en juin 2011.
L'un des principaux changements introduits par la loi est une mesure technique qui a fortement bousculé l'organisation de la rétention durant l'année écoulée: le recul du deuxième au cinquième jour du passage de l'étranger en situation irrégulière en rétention devant le juge judiciaire. En 2011, 25 % des personnes ont ainsi été éloignées avant même de le rencontrer, contre 8 % auparavant.
Une évolution problématique au regard des droits de la défense, selon les associations.
ÉLOIGNER LES ÉTRANGERS AVANT QU'ILS NE RENCONTRENT LE JUGE JUDICIAIRE
Officiellement, l'esprit de la loi Besson était de simplifier la procédure. Dès son arrivée en rétention, l'étranger passe en effet déjà devant un premier juge – administratif celui-là – qui examine la légalité de la décision d'éloignement. Mais, dans les faits, le gouvernement de l'époque souhaitait surtout se donner du temps pour éloigner les étrangers avant qu'ils ne rencontrent le juge judiciaire. Un juge qui, dans la pratique, est celui qui annule le plus de procédures et libère le plus.
Cette réforme du moment d'intervention du juge judiciaire a eu un autre effet : la baisse du nombre d'assignations à résidence. Alors que 1 150 personnes avaient pu bénéficier de cet aménagement de peine en 2010 (presque 5 % du total), seules 425 y ont eu droit en 2011, soit moins de 2 %. Auparavant, c'est en effet le juge judiciaire qui était souvent amené à prendre une telle décision.
L'autre grande modification introduite par la loi Besson est la possibilité, en plus de l'expulsion, de prononcer à l'égard de l'étranger en situation irrégulière une mesure dite d'"interdiction de retour sur le territoire français" (IRTF) pour une durée de deux ou trois ans. L'administration s'est tout de suite saisie de cet outil. Quelque 4270 IRTF ont été prononcées en 2011, soit dans 12 % des cas. Or, dans la pratique, un certain nombre d'étrangers reviennent malgré tout en France après leur expulsion, ce qui limite d'autant les possibilités de régularisation, selon les associations.
LA DURÉE EN RÉTENTION RALLONGÉE
La loi Besson a par ailleurs augmenté la durée maximum légale de rétention de 32 à 45 jours. Cette possibilité s'est traduite par un léger allongement de la durée de rétention moyenne: 7,9 jours avant l'entrée en vigueur de la loi, contre 11,2 jours après. "Comme les années précédentes, notent toutefois les associations, pour 85 % des personnes, la rétention s'est terminée avant la fin du 17e jour." D'après les données recueillies par les cinq associations, plus de 70% des étrangers en situation irrégulière qu'elles ont vu passer dans les centres de rétention en 2011 ont été interpellés lors de déplacements en voiture, sur la voie publique ou dans les transports en commun. Soit plus de 10 % d'augmentation par rapport à 2010. Les autres ont été interpellés aux frontières de l'Hexagone ou dans les gares.
Au cours de l'année 2011, la France a vu son système de rétention mis à mal par un retard dans la transposition d'une directive européenne, dite directive "retour" (Le Monde du 23 mars 2011). Ce retard a entraîné une "cacophonie" dans l'application de la loi en fonction des juges, pointe le rapport. Un dysfonctionnement qui s'est traduit par une chute de 30 % des placements en rétention d'avril à juillet 2011.
Le rapport ne dit pas si ce contexte a eu un impact sur le taux global des expulsions. Mais, en 2011, malgré les durcissements législatifs de la loi Besson, la part des étrangers placés en rétention qui ont finalement été reconduits à la frontière n'a presque pas bougé: 40%, contre 41% en 2010.
Baisse des placements en rétention en métropole en 2011
Placements en rétention En 2011, quelque 50000 personnes ont été placées en rétention (plus de la moitié en outre-mer). Ce chiffre est toutefois en baisse en métropole (Guyane incluse): 29160 en 2011 contre 35000 en 2009. Le nombre d'enfants en rétention a aussi baissé: 312 en 2011 contre 356 en 2010.
Nationalités Les étrangers passés en rétention en 2011 étaient surtout des ressortissants du Maghreb. Les printemps arabes ont poussé sur les routes notamment les Tunisiens (22,6% du total).
Le cas particulier des Roumains En 2011, ils ont représenté la quatrième nationalité la plus placée en rétention – 6% du total – et plus de 30% des éloignements. 85% des Roumains éloignés sont toutefois rentrés avec une aide financière, dite "aide au retour".
20.11.2012, Elise Vincent
Source : LE MONDE
Les deux premières journées du FMMD sont consacrées à la société civile, tandis que les deux jours suivants seront réservés aux officiels des gouvernements.
Dans son allocution, le secrétaire financier et président en exercice 2012 du FMMD, M. Ali Mansoor, a souligné que les deux objectifs prioritaires pour la réunion de cette année sont les véritables résultats concrets qui font une différence dans la vie des gens, et l'accent sur les préoccupations africaines et l'engagement africain.
Il a aussi parlé du projet de mobilité africaine pour explorer les meilleurs moyens de faire correspondre à la demande de main- d'oeuvre avec les offres de travail à travers le continent.
Les thèmes de la journée d'ouverture ont porté sur le développement humain dans les migrations internationales, sur les objectifs de la migration et le développement, le contrôle et la régulation des pratiques de travail, sur l'engagement des diasporas comme des entrepreneurs et militants politiques, et sur la protection des travailleurs migrants vulnérables, entre autres.
Les résultats et les recommandations des Journées de la Société Civile seront présentés aux gouvernements lors de leur séance d'ouverture le 21 novembre.
Le FMMD a émergé comme un résultat du dialogue entre l'Assemblée générale des Nations de haut niveau sur les migrations et le développement en 2006. Il s'agit d'un processus volontaire dirigé par l'Etat dédié au dialogue informel et non contraignant et axé sur les résultats.
Les décideurs politiques et les parties prenantes de nombreux pays à travers le monde participent à diverses réunions du FMMD, en particulier une grande convocation annuelle, pour discuter de la relation entre la migration et le développement, pour partager des expériences et forger une coopération pratique.
Le FMMD engage directement les partenaires de la société civile, y compris les organisations de migrants et de la diaspora, des droits humains et les groupes de développement, les syndicats, et les membres de la communauté universitaire et le secteur privé.
Les partenaires de la société civile sont invités à fournir des commentaires et de faire des recommandations et des propositions concrètes. À cette fin Journées de la Société civile (JSC) sont organisées avant la réunion annuelle des gouvernements.
Chaque année, le FMMD est organisé par un gouvernement hôte différent. En 2013, le Forum mondial n'aura pas lieu, mais l'Assemblée générale de l'ONU sera l'hôte du deuxième Dialogue de haut niveau sur les migrations internationales et le développement. En 2014, la Suède assumera la présidence du FMMD et en 2015 ce sera au tour de la Turquie.
2012-11-20
Source : xinhua
Le spectacle musical ''Barbès Café'' sera présenté au public oranais dimanche prochain au centre des Conventions Mohamed Benahmed, dans la cadre d'une tournée dans plusieurs villes du pays, à l'initiative de l'Agence Algérienne pour le rayonnement culturel (AARC).
"Barbès Café" est un spectacle musical, crée par Meziane Azaïche, manager culturel installé à Paris. Le travail retrace l'histoire des musiques et chansons de l'immigration maghrébine en France.
A travers plusieurs tableaux musicaux, appuyés par des projections de documents vidéos, c'est toute cette épopée, riche en tonalités et en figures marquantes, qui sera narrée à la manière d'une opérette ou d'une comédie musicale.
L'œuvre est une opportunité pour rendre hommage à des artistes comme Slimane Azem, Dahmane El Harrachi, Cheikh El Hasnaoui, Bahia Farah, Kamel Hamadi, H'nifa, Mohamed Mazouni, Missoum, Oukil Amar, Ourida, Hocine Slaoui, Akli Yahiaten et bien d'autres.
Troquant leur bleu de travail, à la nuit tombée et en sortant de l'usine, ces hommes et femmes animent dans les cafés des quartiers arabes de Paris ou de Marseille, pour chanter la dure vie de l'exil, la nostalgie et l'amour du pays d'origine avec tout ce qu'il représente comme attaches, racines, valeurs et espoirs d'un retour.
Pour produire cette œuvre, Meziane Azaïche a recouru à deux grands noms qui ont marqué la radio nationale, Mohamed Ali Allalou et Aziz Smati, ex-animateurs des émissions "Contact" et "Sans Pitié". L'écriture du scénario a été assurée avec Naïma Yahi, une spécialiste de l'histoire culturelle de l'émigration.
La mise en scène a été confiée à Géraldine Benichou tandis qu'une pléiade d'artistes et des techniciens du spectacle de haut niveau ont été mobilisés pour les besoins de ce spectacle d'une durée de deux heures.
"Barbès Café" est programmé à la fois à Tizi-Ouzou, Oran et Alger.
L'AARC précise sur son site Internet que cette tournée ''vise à promouvoir en Algérie les expressions issues de l'émigration et souligne que ''l'originalité du spectacle, son rythme et la force des chansons interprétées se voient enrichies par la découverte d'un univers et d'une époque où des ouvriers ont su investir la scène musicale pour exprimer les douleurs et les joies de leurs frères et sÂœurs d'exil et chanter une Algérie qui ne les a jamais quittés. Un spectacle où l'art va à la rencontre de l'émotion".
19 nov. 2012
Source : APS
La cour d'appel de Toulouse a relaxé lundi Houria Bouteldja qui était poursuivie pour injure raciale. L'ancienne porte-parole du Parti des indigènes de la République avait été assignée en justice par l'Agrif (Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l'identité française et chrétienne) après avoir employé en 2007, lors d'une émission télévisée, le terme "souchiens" pour désigner les Français "de souche".
Malgré les réquisitions du parquet général qui, lors du procès du 15 octobre dernier, avait demandé une peine d'amende "d'avertissement" contre la jeune femme, les juges de la cour d'appel ont confirmé le jugement de relaxe prononcé en première instance, le 25 janvier 2012, par le tribunal correctionnel de Toulouse.
Le 21 juin 2007, lors de l'émission "Ce soir ou jamais" sur France 3, Houria Bouteldja avait utilisé le néologisme "souchiens" pour désigner les Français "de souche", les "blancs". Après ces déclarations qui avaient été vivement critiquées à l'époque, notamment par Brice Hortefeux, alors ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale, l'Agrif avait déposé une première plainte qui n'avait pas été suivie par le parquet. L'association avait déposé une nouvelle plainte avec constitution de partie civile en février 2008.
A l'énoncé de l'arrêt de la cour d'appel, Bernard Antony, président de l'Agrif, ancien conseiller régional de Midi-Pyrénées et ancien député européen Front national, a fait part de sa "profonde indignation".
"Je pense à tous ceux qui meurent pour la France, cette France sur laquelle Houria Bouteldja a craché. C'est le patriote qui parle, fréquemment entouré de nombreuses victimes du terrorisme algérien (...) Ce n'est pas moi qui perds, c'est la France", a déclaré Bernard Antony.
De son côté, Houria Bouteldja, qui avait reconnu lors de son second procès "le néologisme mais pas le jeu de mot", a salué cette décision qui a écarté selon elle "les accusations sans fondement" dont elle faisait l'objet. Et notamment celles de Me Jérôme Triomphe, l'un des deux avocats de l'Agrif pour qui "le terme de sous-chiens s'inscrit dans une dialectique de combat et de communautarisme".
"Pour moi, il s'agissait de dénoncer le terme souchien en un seul mot en me moquant de cette notion de Français de souche qui exprime une discrimination dont j'estime être victime en tant qu'issue de l'immigration post-coloniale dans la mesure où elle me rejette de la citoyenneté française", a déclaré à Sipa Houria Bouteldja dont le "combat continue" pour soutenir Saïd Bouamama, auteur du livre "Nique la France", et Saïdou, chanteur du groupe de rap ZEP, "à leur tour poursuivis par l'Agrif pour racisme anti-blanc".
Né en 2005, suite à "l'Appel des Indigènes de la République", le Mouvement du même nom s'est transformé en mars 2010 en parti politique et a pris le nom de Parti des indigènes de la République. Le PIR se revendique comme "un espace d'organisation autonome de tous ceux qui veulent s'engager dans le combat contre les inégalités raciales qui cantonnent les Noirs, les Arabes et les musulmans à un statut analogue à celui des indigènes dans les anciennes colonies".
19/11/2012
Source : AP
La dixième édition du festival "Cinéma et migrations" aura lieu du 4 au 9 mars 2013 à Agadir, apprend-on lundi auprès des organisateurs.
"La dixième édition du festival connaitra cette année une transformation qualitative du fait qu'elle prévoit l'organisation d'une compétition officielle devant départager des longs-métrages sélectionnés par un jury international désigné à cet effet", explique l'Association « Al Moubadara Attakafia », initiatrice de cette rencontre.
Les films en lice doivent être produits durant les deux dernières années avant la tenue du festival et doivent remplir une des deux conditions : avoir la migration comme thématique ou être réalisé par un immigré étranger ou par un des Marocains du monde, précise la même source.
Le dernier délai de réception des films est fixé pour le 15 janvier 2013, conformément au règlement de la compétition officielle disponible sur le site du festival (www.festivalagadir.com).
19 nov. 2012
Source : MAP
Le secrétariat général de la Ligue arabe a organisé lundi au Caire une conférence sous le thème "le renforcement des contributions des émigrés arabes au développement socio-économique de leurs pays d'origine et les changements démocratiques dans les différents pays arabes", avec la participation de l'organisation internationale pour les migrations (OIM).
La conférence a été marquée par l'intervention des différents représentants des pays arabes sur les ressortissants arabes à l'étranger et la possibilité de renforcer leurs efforts pour le développement de leurs pays d'origine.
La directrice du département des migrations à la Ligue a indiqué que cette conférence visait à passer en revue l'étude élaborée par la Ligue, en coordination avec l'OIM sur "la dynamique des communautés arabes à l'étranger", précisant que l'étude présentait une vision globale sur les émigrés arabes et leurs conditions de vie dans les pays d'accueil, en vue de les faire participer au développement de leurs pays d'origine.
La Ligue poursuit ses démarches en vue d'organiser les efforts des communautés arabes à l'étranger et de les mettre au service de leurs pays d'origine notamment en cette période difficile, a-t-elle estimé.
Elle a affirmé que la Ligue s'attelait à l'organisation de plusieurs activités impliquant les compétences arabes établies à l'étranger notamment la tenue d'une conférence des scientifiques arabes émigrés sous le slogan "Complémentarité des cerveaux arabes", prévue les 19 et 20 décembre prochain, en vue de relancer les mécanismes de continuité entre les scientifiques arabes à l'étranger et tirer profit de leurs expériences et de leurs relations, outre la tenue en 2013 d'une rencontre des parlementaires d'origine arabe, en vue de contribuer au développement politique des pays arabes et d'examiner les questions relatives aux émigrés arabes, outre l'échange d'expériences.
19 nov. 2012
Source : APS
Des ressortissants de pays comme la Russie ou la Chine pourraient obtenir une carte de séjour en Espagne s'ils y acquièrent des biens immobiliers d'une valeur égale ou supérieure à 160.000 euros, a déclaré lundi le secrétaire d'Etat au Commerce.
"Nous regardons les marchés comme le marché russe ou le marché chinois où il y a déjà une forte demande de biens immobiliers espagnols", a déclaré Jaime Garcia-Legaz, précisant qu'il avait engagé des discussions avec d'autres ministères à ce sujet.
L'Espagne compte plus d'un million de logements vides et a mis en place une structure de défaisance, qui rassemble l'ensemble des actifs immobiliers toxiques de ses banques en difficulté.
L'éclatement de la bulle immobilière en 2008 a laissé les banques espagnoles avec 184 milliards d'euros de créances irrécouvrables et de projets inachevés.
L'un des principaux syndicats espagnols, l'UGT, a dénoncé la proposition du secrétaire d'Etat au Commerce, estimant que la politique de l'immigration devait se baser sur les besoins du marché du travail.
Cette proposition "vise à attirer les étrangers qui sont de toute évidence riches et capables d'acheter et de rester en Espagne sans travailler avec pour objectif de se débarrasser d'une série de maisons qui sont dans les mains de banques", écrit le syndicat dans un communiqué.
19 nov. 2012 , Paul Day, Marine
Source : Reuters
La situation financière saine de la Caisse Nationale des Organismes de Prévoyance Sociale (CNOPS) lui permet d'honorer ses engagements envers tous les prestataires y compris l'Assistance publique- Hôpitaux de Paris, à qui la Caisse a viré en 2012 quelque 11 MDH sur les 23 MDH payés à l'ensemble des producteurs de soins à l'étranger, a affirmé, lundi, la CNOPS.
Réagissant à des informations parues dans la presse nationale et accusant la CNOPS d'être à l'origine d'une supposée dette du Maroc de 10 millions d'euros envers l'Assistance publique- Hôpitaux de Paris, la Caisse assure qu'elle est "solvable" et "non pas déficitaire" et que "sa situation financière saine depuis l'entrée en vigueur de l'Assurance Maladie obligatoire (AMO) lui permet d'honorer ses engagements envers tous les prestataires, y compris l'Assistance publique- Hôpitaux de Paris, grâce à sa bonne gouvernance financière et aux ressources générées par l'AMO".
En effet, affirme la CNOPS dans un communiqué transmis à la MAP, "depuis l'entrée en vigueur de l'AMO en 2005, les paiements à tous les producteurs de soins, dans le cadre du tiers payant, ont dépassé 10 MMDH. Quant aux transferts des assurés de la CNOPS à l'étranger pour des soins non disponibles au Maroc, les accords de prise en charge de soins à l'étranger, y compris pour les assurés résidant à l'étranger, étaient au nombre de 701 en 2006, contre 317 seulement en 2011".
Ces chiffres sont "sans commune mesure avec la moyenne de 350.000 accords de prise en charge traités par la CNOPS annuellement", relève la même source.
"Pour les paiements des prestataires à l'étranger, le montant global, y compris les paiements en tiers payant pour les assurés résidant à l'étranger, sont passés de 38 millions de DH en 2005 à 22,6 MDH en 2011. Depuis 2005 à 2012, le montant global payé aux hô pitaux étrangers est de l'ordre de 223 MDH, soit environ 2 pc des paiements de la CNOPS en tiers payant", ajoute encore la CNOPS, qui précise avoir viré au profit de l'Assistance publique-Hô pitaux de Paris (AP-HP) 82 MDH de 2005 à fin 2011. En 2012, sur 23 MDH payés à l'ensemble des producteurs de soins à l'étranger, 11 MDH ont été virés à l'AP-HP".
Et d'ajouter que "les dossiers en instance, pour un montant infinitésimal par rapport aux 10 millions d'euros rapportés par la presse, feront l'objet de réunions avec la partie française pour accélérer et simplifier la procédure de leur traitement".
Tout en affirmant qu'elle "ne peut se porter garante des soins effectués par des assurés transférés du Maroc sans son accord de prise en charge", la CNOPS "réaffirme son attachement à entretenir des relations de bonne facture avec l'ensemble des prestataires, y compris l'Assistance publique- Hôpitaux. de Paris avec lesquels elle maintient des rapports de confiance et de responsabilité, dans le respect de la réglementation en vigueur et loin des Conjectures abusivement extensives de certains journalistes".
19 nov. 2012
Source : MAP
Trois Marocains résidant à Syrte, en Libye, sont morts par intoxication après avoir consommé des boissons de fabrication locale, a-t-on appris lundi de sources concordantes.
"L'intoxication serait à l'origine d'un arrêt cardio-respiratoire chez les victimes", précise-t-on de mêmes sources qui citent le rapport du médecin légiste.
Deux victimes, originaires de Fès, ont rendu l'âme sur le champ, alors que la troisième (de Rabat) a été admise pendant une semaine au service des soins intensifs avant de succomber durant la nuit de dimanche.
Le consulat du Maroc à Tripoli a entrepris les démarches pour rapatrier les trois dépouilles mortelles dès mardi.
19 nov. 2012
Source : MAP
Quinze jours avant l’inauguration du Louvre-Lens, le 4 décembre, l’Institut du monde arabe ouvre mercredi, lui aussi, une antenne - plus modeste – dans le Nord, à Tourcoing.
Pourquoi l’Institut du monde arabe se délocalise-t-il dans le Nord ?
Le projet est né en octobre 2009 de la volonté de Daniel Percheron, président du conseil régional du Nord-Pas-de-Calais, et de Dominique Baudis, alors président l’Institut du monde arabe (Ima). Après le succès de l’exposition Pharaon organisée en 2007 au musée de Valenciennes (après l’Ima et en coopération avec le Louvre), puis de l’exposition Bonaparte et l’Égypte au musée des Beaux-Arts d’Arras en 2009, cofinancée par la région et l’Ima, l’idée d’ouvrir dans le Nord une antenne délocalisée de l’Institut du monde arabe s’est fait jour.
Il s’agit à la fois de « promouvoir le dialogue des cultures et la connaissance de la civilisation et du patrimoine arabe (…) dans une région où les communautés issues des pays du Sud sont largement représentées et participent à la mixité culturelle »,précise l’Ima dans un communiqué. Mais aussi de surfer sur le succès attendu du Louvre-Lens, qui sera inauguré le 4 décembre.
Comment s’est fait le choix de la localisation ?
À l’origine, une implantation de cette antenne sur le site de La Condition publique à Roubaix a été évoquée. Finalement, en juin 2010, c’est la zone de l’Union, en pleine reconversion urbaine, qui a été retenue. Cet ancien site industriel de 80 hectares, à cheval sur Tourcoing, Roubaix et Wattrelos, est en train d’être transformé en un vaste écoquartier avec 1 400 logements et des entreprises. L’antenne de l’Ima va y ouvrir, mercredi, à Tourcoing dans une ancienne usine de peignage textile de 800 m2, La Tossée, qui a été rénovée. En mai 2011, la région avait voté une subvention de 500 000 € pour financer ce projet.
Que va-t-on trouver dans cette antenne de l’Ima ?
Des expositions, des concerts, des tables rondes, des projections de films ainsi que des formations en langue et civilisation arabes. Pour l’ouverture, c’est l’exposition Qantara (« passerelle », en arabe) déjà présentée à l’Ima à Paris qui fait étape à Tourcoing. Celle-ci met en lumière la richesse des échanges entre les cultures des rives de la Méditerranée, depuis l’antiquité tardive jusqu’à l’époque moderne.
À travers des objets remarquables, des films et des panneaux pédagogiques, six thèmes y sont abordés : les sciences et savoirs, le pouvoir et la diplomatie, la guerre, les villes et le commerce, les religions, et l’art de vivre. Fin 2013, l’Ima devrait aussi s’associer aux propositions de Dunkerque, capitale régionale de la culture.
Depuis un an déjà, différentes manifestations dans la région ont préparé l’ouverture de cette antenne. Intitulées les « mardis de l’Ima », des conférences ont été organisées une fois par mois sur des thèmes aussi variés que « les médias dans les révolutions arabes » ou « la diaspora du Maghreb en France », au siège de la région à Lille et à la médiathèque de Roubaix. Plusieurs concerts ont aussi été organisés à la Piscine de Roubaix, dans les conservatoires de Roubaix et Tourcoing, au Grand Mix et à la Cave aux poètes.
L’Ima de Tourcoing est ouvert du mardi au dimanche, de 10 heures à 18 heures 65, rue de l’Union, à Tourcoing. Rens. : 03.28.35.04.00.
19/11/2011, SABINE GIGNOUX
Source : La Croix
Le sujet n’en finit pas de susciter poémiques et déclarations enflammées. Pourtant, l’enquête de l’Express le montre : les immigrés sont un atout économique et ne pas creusent les déficits sociaux…Suite
Ils sont 67.000 à avoir opté pour une autre nationalité en 2010 : Les Marocains en tête des personnes naturalisées par les pays européens
En 2010, 67.000 Marocains se sont vu octroyer la nationalité de l'un ou de l’autre des Etat membres de l'Union européenne, soit 7,1% de plus qu'en 2009 (59900 personnes), selon un rapport d'Eurostat, l'Office statistique de l'Union européenne.
Par pays, les nouveaux naturalisés belges, français, italiens, et néerlandais étaient majoritairement marocains avec respectivement 21,3%, 19,3%, 17,2% et 22,1%. Seuls en Espagne les Marocains sont arrivés à la troisième place après les Equatoriens (34,8%) et les Colombiens (19,4%).
Au niveau européen, les naturalisés d’origine marocaine sont respectivement suivis par les Turcs avec 49.900 personnes, les Equatoriens (45.200), les Indiens (34.700) et les Colombiens avec 27.500.
En 2010, les Marocains s’étaient accaparé la première place avec 8,3% des naturalisations. Idem en 2009 et 2008, avec respectivement 59.900 et 64.000 personnes naturalisées.
Les pays qui ont accordé le plus grand nombre d'octrois de nationalité en 2010 sont le Royaume-Uni (195.000), la France (143.000), l'Espagne (124.000) et l'Allemagne (105.000), représentant ensemble 70 % du total des nationalités octroyées au sein de l'UE.
En prenant compte de la population totale de chaque Etat-membre, les taux les plus élevés d'octrois de nationalité ont été constatés au Luxembourg (8,6 octrois de nationalité pour 1.000 habitants), en Suède (3,5), en Belgique (3,2) et au Royaume-Uni (3,1).
Parmi les Etats-membres où les octrois de nationalité ont été les plus élevés, le Royaume-Uni en a accordé le plus grand nombre aux Indiens (15 %), alors qu'en France, les Marocains ont occupé le haut du pavé (19 %), en Espagne, les Equatoriens en ont fait de même (35 %) et en Allemagne, les Turcs ont occupé la première place (25 %).
Il est à signaler que les statistiques concernant la France sont antérieures à l’adoption de la nouvelle loi sur la nationalité entrée en vigueur en janvier 2012 qui interdit aux personnes naturalisées d’avoir la double nationalité et qui les oblige à signer une Charte des droits et des devoirs.
17 Novembre 2012, Mohammed Taleb
Source : Libération
Aung San Suu Kyi a qualifié jeudi d'"énorme tragédie internationale" les violences meurtrières entre bouddhistes et musulmans dans l'ouest de la Birmanie et a appelé à mettre un terme à l'immigration illégale à la frontière avec le Bangladesh.
Interrogée sur la chaîne d'informations NDTV, l'ex dissidente birmane devenue chef de l'opposition, en visite en Inde, a déclaré ne pas s'être exprimée au nom de la minorité musulmane des Rohingyas qui vivent des deux côtés de la frontière, dans une volonté de promouvoir la réconciliation après les violences.
Des affrontements entre bouddhistes et musulmans ont fait au moins 180 morts depuis juin dans l'Etat Rakhine (ouest de la Birmanie) et plus de 110.000 déplacés, principalement des Rohingyas, considérés par l'ONU comme l'une des minorités les plus persécutées de la planète.
"N'oubliez pas que les violences ont été commises par les deux camps, c'est pourquoi je préfère ne pas prendre position et je veux aussi travailler à la réconciliation", a déclaré la prix Nobel de la paix, qui a déçu ses partisans à l'étranger avec sa réaction en demi-teinte aux violences ethniques.
"Y a-t-il encore beaucoup d'immigration illégale via la frontière (avec le Bangladesh)? Nous devons y mettre un terme sinon le problème n'aura jamais de fin", a-t-elle ajouté. "Le Bangladesh dira que tous ces gens sont venus de Birmanie et les Birmans diront qu'ils sont venus du Bangladesh", a-t-elle dit.
"Ceci est une énorme tragédie internationale et c'est pourquoi je ne cesse de dire que le gouvernement doit édicter une politique sur la citoyenneté", a-t-elle plaidé.
Les 800.000 Rohingyas confinés dans l'Etat Rakhine, privés de nationalité par l'ancienne junte birmane, sont vus par la plupart des Birmans comme des immigrés illégaux du Bangladesh, un ostracisme qui alimente un racisme quasi-unanime à leur encontre.
"Il y a des querelles sur le fait de savoir s'ils sont de vrais citoyens en vertu de la loi ou s'ils sont arrivés en tant que migrants du Bangladesh", a poursuivi la chef de file de l'opposition, élue députée en avril.
Rejetant les critiques selon lesquelles sa réaction aux violences n'était pas adéquate, elle a assuré ne pas être "ambivalente sur la violence, la violence est quelque chose que j'abhorre et condamne absolument".
"Tous ceux ayant droit à la citoyenneté selon la loi doivent recevoir la citoyenneté, nous le disons très clairement", a-t-elle déclaré.
"La plupart des gens semblent penser qu'il n'y a qu'un seul pays impliqué dans ce problème frontalier. Il y a deux pays. Il y a le Bangladesh d'un côté et la Birmanie de l'autre et la sécurité à la frontière est sans aucun doute de la responsabilité des deux pays", a estimé Aung San Suu Kyi.
Les violences communautaires et la situation des Rohingyas seront au menu de la visite du président américain Barack Obama en Birmanie la semaine prochaine, a déclaré mercredi la secrétaire d'Etat Hillary Clinton.
15 nov. 2012
Source : AFP
Contrairement à une idée reçue, l'immigration rapporte plus à la France qu'elle ne lui coûte et les étrangers s'affirment comme "incontournables" dans certains secteurs d'activités, révèle une enquête de l'hebdomadaire L'Express.
Economiquement et socialement, l'immigration serait une "bonne affaire" pour la France, à court, moyen et long termes. "A court terme, parce que les immigrés occupent les postes dont les Français ne veulent pas, cotisent et consomment. A moyen terme, parce que les étudiants étrangers accueillis û et les rejeter comme le fit la droite était une faute sont un excellent investissement pour le futur rayonnement de la France", affirment les auteurs de l'enquête, qui intervient alors que le débat stigmatisant les étrangers bat toujours son plein.
A long terme, l'immigration serait à même d'assurer la puissance de la France en Europe notamment parce que le dynamisme démographique du pays est dû en partie aux immigrés.
Selon les résultats de cette enquête, les immigrés sont omniprésents dans certains secteurs d'activité, à l'image de la restauration ou de la sécurité où ils représentent "plus de 30 % des effectifs". "Dans des secteurs comme celui du bâtiment, on ne pourrait se passer de la main-d'œuvre étrangères", concède-t-on.
Selon un document de travail du Centre d'analyse stratégique intitulé "l'Emploi et les métiers des immigrés", ceux-ci représentent "plus de 30% des effectifs dans les métiers du nettoyage, des employés de l'hôtellerie, et entre 20 et 30 % pour les secteurs de la sécurité, du bâtiment et des travaux publics".
Les informaticiens étrangers sont également "très prisés, faute d'un nombre suffisant d'étudiants français formés", ajoutent les auteurs de l'enquête.
Dans le domaine de la sécurité sociale, l'Express fait valoir des "chiffres contre les clichés" désignant, à tort, les immigrés comme source de nuisance à la Sécu. Dans un entretien, l'économiste Xavier Chojnicki explique pourquoi les immigrés ne plombent pas les comptes de la Sécu et lui rapportent "même un peu".
Tout en reconnaissant que les immigrés non communautaires recourent plus fréquemment que les natifs aux aides au logement, aux allocations familiales et à l'assurance-chômage, il a relevé que ces immigrés perçoivent, à contrario, moins de prestations liées à la santé ou à la retraite.
Selon l'expert, pour 2005 (année étudiée) l'immigration est parvenue à une contribution nette de 3,9 milliards d'euros, soit 0,5 % du PIB ce qui, de l'avis de l'expert, reste globalement faible, mais loin du "fardeau" pour les finances publique décrit parfois.
"Supprimer l'immigration ne résoudrait en rien la crise actuelle de la dette. Ce résultat se trouve dans de nombreuses études menées à l'étranger", a-t-il affirmé, signalant que quelle que soit l'année retenue, l'impact financier de l'immigration est "toujours relativement neutre".
Invité à expliquer comment à échéance plus longue, l'apport des immigrés serait toujours positif, l'expert a indiqué que la majorité des immigrés qui arrivent en France ont moins de 30 ans et se sont donc des contributeurs nets aux finances publiques. "Si (la France) stoppe ce flux, sa population va globalement vieillir plus rapidement et la part des dépenses de retraite et de santé va donc augmenter plus vite", a-t-il prévenu.
15 nov. 2012
Source : APS
Les actes antimusulmans ont progressé de 42,2 % du 1er janvier au 30 octobre derniers et cette statistique concerne seulement les atteintes pour lesquelles il y a eu dépôt de plainte et main courante dans les commissariats et gendarmeries, a-t-on appris jeudi auprès du président l'Observatoire français contre l'islamophobie, Abdellah Zekri.
Déjà en 2011, les actes islamophobes et anti musulmans étaient en forte progression et ont connu une augmentation de 34 %. « L'année 2012 s'annonce encore plus inquiétante, car pour les 10 mois, du 1er janvier au 30 octobre 2012, nous enregistrons une augmentation de 42,2 % », a-t-il indiqué dans un communiqué remis à l'APS.
« Nous pensions que l'augmentation des actes islamophobes en 2011 s'expliquait par des faits conjoncturels, dus principalement aux différents débats dont certains étaient vraiment nauséabonds lors des campagnes électorales (présidentielle et législative) où on a désigné du doigt l'islam et les musulmans», a affirmé M.Zekri.
Pour lui, ces débats (Halal, minarets, burqua, laïcité, identité nationale, immigration, prières des rues), ont «libéré la parole des extrémistes» auxquels sont venues se greffer des déclarations d'hommes politiques « soucieux de se maintenir au pouvoir » en affirmant que « les musulmans étaient un problème pour la France ».
« A force de surfer sur les thèses du Front National, certains de ces politiques ont perdu leur âme» a regretté le président de l'Observatoire, qui scinde les actes anti musulmans en deux catégories : Les menaces, en forte progression, qui sont passées de 31 au 30 octobre 2011, à 49 à octobre dernier, soit une hausse de 58,1%.
Les actions, également en hausse, sont passées de 92 au 30 octobre 2011, à 126 à octobre derniers, soit 36,9% de plus. En additionnant les actions et les menaces, l'augmentation est de 42%, selon la même source, qui ajoute à cela les tracts et autres courriers islamophobes qui ont augmenté de 70,9 %, alors que les inscriptions l'ont été de 39,5 %.
M. Zekri rappelle que, durant la période considérée, plusieurs mosquées ont été taguées, au moment où d'autres ont fait l'objet de tentatives d'incendies. Il citera les mosquées de Condé sur l'Essonne, de Montauban, Agen, Libourne et Limoges. L'action la plus spectaculaire, selon lui, fut l'occupation en octobre dernier de la mosquée de Poitiers par le groupe « génération identitaire » qui appelle sur son site à la « guerre contre l'invasion islamique ».
Il reconnaît toutefois qu'il y a eu une « accalmie » après l'élection présidentielle de mai dernier, mais « malheureusement, la conjoncture et l'influence de certaines personnalités politiques ont remis la question de l'islam sur le chemin de la stigmatisation », a-t-il relevé, citant notamment le film anti islam "L'Innocence des musulmans" et les caricatures de Charlie hebdo offensant le sceau des prophètes (QSSSL).
L'Observatoire français contre l'islamophobie signale, toutefois, que ces chiffres concernent «uniquement» les actes pour lesquels il y a eu dépôt de plainte et main courante dans les commissariats et gendarmeries. « Malheureusement, ces chiffres sont en-dessous de la réalité, car nombreux sont les musulmans qui ne souhaitent pas porter plainte, considérant à tort ou à raison qu'il n'y aura pas d'aboutissement », a-t-il fait remarquer.
Pour M.Zekri, il serait « intéressant » de connaître, en plus de ces statistiques, le nombre d'affaires dont les coupables sont identifiés, arrêtés et traduits devant la justice et surtout d'avoir le résultat sur leurs condamnations.
«Si le CRIF (représentation des juifs en France) appelle à ne pas mélanger islamophobie et antisémitisme, il faut qu'il comprenne qu'il ne saurait y avoir de lecture à géométrie variable de l'indignation face à toutes les formes de racisme et d'intolérance », a-t-il dit, affirmant « maintenir » son appel au président Hollande pour « qu'il fasse une déclaration solennelle incluant la lutte contre l'islamophobie comme cause nationale».
16 nov. 2012
Source : APS
Le photographe belgo-marocain Charif Benhalima, monte actuellement aux Palais des Beaux-arts à Bruxelles, une exposition intitulée "Polaroids 1998û2012", qui dévoile son parcours artistique mais aussi personnel.
L'exposition retrace quatre séries sur lesquelles l'artiste a travaillé pendant de longues périodes : "Harlem on my Mind - I was, I am" (de 1999 à 2002), "Semites" (2003-2005), "Black-Out" (2005-2012) et "Roots" (2008-2012), et qu'il présente pour la première fois en Belgique.
Les Âœuvres autobiographiques de cet artiste, né à Bruxelles en 1967, et qui vit actuellement à Anvers, se déclinent essentiellement autour d'une quête identitaire, qui l'a menée à s'interroger sur les notions de culture, de nationalité et d'étranger.
Cette recherche identitaire se comprend aisément à la lumière du passé du photographe. Né de l'union d'un couple mixte, Charif Benhalima perd tout contact, à l'âge de trois ans, avec son père, immigré marocain installé à Bruxelles, lorsque celui-ci est expulsé du pays. Cinq ans plus tard, sa mère décède. L'absence de parents et le sentiment de déracinement qui en découle vont devenir le moteur de sa démarche artistique.
L'artiste s'est fait connaître par sa série "Welcome to Belgium (1990-1999)", une approche documentaire sur la vie des immigrés, réfugiés et illégaux de Belgique, mais qui est dans un certain sens, une recherche sur ses origines.
Charif Benhalima prolonge ce travail autobiographique à travers les photos présentées dans son exposition "Polaroids 1998û2012". Aux côtés de clichés classiques, sont exposés des polaroids grand format et flous, qui laissent beaucoup de place à l'imagination du spectateur.
Après Paris, Berlin, New York, et actuellement à Bruxelles, cette exposition sera présentée à Rio de Janeiro.
Parallèlement, Charif Benhalima participe jusqu'au 16 décembre à Charleroi, à une exposition collective regroupant deux autres artistes issus de l'immigration marocaine, Mohamed El Baz et Mounir Fatmi. Cette exposition intitulée "Intranquillités" s'inscrit dans le cadre de la saison artistique et citoyenne en Belgique "DABA Maroc", qui vise à créer un espace de dialogue et à favoriser les échanges et les productions communes entre artistes marocains et belges.
16 nov. 2012
Source : MAP
Un spectacle poético-musical réunissant la chanteuse Touria Hadraoui et le poète marocain Abdellah Zrika aura lieu samedi à Namur en Belgique, dans le cadre de la saison culturelle "Daba Maroc".
Les deux artistes partageront la scène avec le rappeur bruxellois Rival, pour "un voyage à travers tous les registres de la poésie marocaine", soulignent les organisateurs.
Au cours de ce spectacle poético-musical, Abdallah Zrika, Touria Hadraoui et Rival vont "se renvoyer mots et rythmes", dans "un mélange insolite de poésie vivante et orale fait de déclamations, chuchotements, chants et hurlements".
La saison artistique "Daba Maroc" qui se poursuivra en Belgique jusqu'au 03 février 2013, a pour objectif de présenter tant les dynamiques artistiques et culturelles contemporaines du Royaume que celles issues de l'immigration marocaine, de créer un espace de dialogue et de favoriser les échanges et les productions communes entre artistes marocains et belges.
Plusieurs jeunes créateurs et artistes émergents marocains, mais aussi d'autres artistes de renom et qui sont des figures emblématiques de la scène culturelle marocaine, ont été invités à cette occasion à se produire dans de multiples lieux de Bruxelles et de Wallonie, et aussi en Flandre.
16 nov. 2012
Source : MAP
Avec au moins 2 millions de personnes déplacées dans la région de l'Afrique de l'Est, il est de plus en plus nécessaire de répondre aux besoins et d'aider ceux qui sont touchés par l'aggravation de la crise humanitaire dans la région, souligne dimanche la Fédération internationale du Croix Rouge et du Croissant-Rouge lors d'une rencontre sur les défis actuels et les perspectives d'avenir organisée à Nairobi.
Les participants à cette rencontre à laquelle ont pris part plusieurs représentants de la Croix rouge des pays de l'Afrique de l'Est ont indiqué que les conflits, l'instabilité politique, la sécheresse, les changements climatiques et la pauvreté ne sont que certain facteurs parmi d'autres qui contraignent les gens à se déraciner et à fuir leur pays d'origine.
Pour les migrants, les réfugiés et autres personnes en situation de déplacement en Afrique de l'Est, l'accès aux soins de santé, la protection, l'éducation et les services de base restent souvent très limités et constituent un sujet de préoccupation croissante pour les organisations humanitaires, relèvent-ils.
Les participants font également constater que les gouvernements et les autres parties prenantes sont confrontés à de nouvelles réalités et obligations quand il s'agit de répondre aux mouvements de déplacement de la population à travers les frontières de leurs pays.
Le Kenya, à titre d'exemple, accueille plus de 650.000 réfugiés en majorité des Somaliens installés dans les camps de Dadaab, les plus grands au monde, situés dans le Nord-est du pays.
Le Rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits de l'homme des personnes déplacées, Chaloka Beyani, avait rappelé que le phénomène du déplacement de populations reste l'un des plus grand défis humanitaires du monde, en raison de la multiplication des violences, des conflits et des catastrophes naturelles. Plus de 26 millions de personnes étaient déplacés à la fin 2011 à cause de conflits armés, de la violence généralisée ou des violations des droits de l'homme, alors que 15 millions ont été déplacées cette même année par des catastrophes naturelles , a expliqué M. Beyani.
Selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), les personnes déplacées sont souvent confondus avec les réfugiés. Pourtant une personne n'est déplacée qu'à l'intérieur de son propre pays, par opposition au réfugié qui franchit des frontières internationales. En outre, même si les personnes déplacées et les réfugiés ont parfois dû fuir leur domicile pour les mêmes raisons, les mêmes règles ne s'appliquent pas à eux.
Les personnes déplacées restent sous la protection juridique de leur propre gouvernement, même si ce dernier est à l'origine du déplacement. En tant que citoyens, les personnes déplacées conservent l'ensemble de leurs droits au regard du droit humanitaire international.
18 nov. 2012
Source : MAP
L'ambassade des Etats-Unis en Grèce a mis en garde vendredi les ressortissants américains qui voyagent en Grèce contre un rebond des agressions racistes, que les ONG imputent au parti néonazi Aube dorée.
"Il y a une hausse des harcèlements injustifiés et des attaques violentes contre des personnes qui en raison de leur couleur sont perçues comme des migrants", a indiqué un communiqué qui a mis à jour la page "sécurité" destinée aux touristes américains en Grèce.
Les personnes "en danger" sont surtout les personnes ayant des origines africaines, asiatiques, hispaniques et moyen-orientales, poursuit le texte.
Le texte souligne que "les ressortissants américains doivent faire preuve d'un haut niveau de vigilance et prendre les mesures adéquates pour assurer leur propre sécurité (...) à Athènes et les autres principales villes du pays".
16 nov. 2012
Source : AFP
Les recettes des Marocains résidant à l'étranger (MRE) ont atteint 47,69 milliards de dirhams (MMDH) à fin octobre 2012, contre 49,2 MMDH à la même période de 2011, soit une baisse de 3,1 pc, selon l'Office des changes.
Les transferts des MRE, qui constituent l'une des principales sources de devise pour le Maroc, se sont établies à 42,64 MMDH à fin septembre de l'année en cours, accusant un recul de 3,3 pc en rythme annuel.
Le nombre des Marocains du monde avoisine les 4 millions, selon des chiffres publiés en juin dernier par le ministère délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger.
Pour leur part, les recettes voyages se sont inscrites en régression de 2,5 pc durant les dix premiers mois de 2012, atteignant 48,94 MMDH, précise l'Office des changes qui vient de publier les indicateurs préliminaires des échanges extérieurs pour la période allant du janvier à octobre 2012.
En revanche, les dépenses voyages ont été à hauteur de 9,74 MMDH, soit une hausse de 4,1 pc, indique la même source.
Les recettes des investissements et prêts privés étrangers ont atteint, quant à elles, 24,73 MMDH, soit une augmentation de 3,8 pc en rythme annuel.
Les échanges commerciaux du Maroc avec l'étranger ont progressé de 5,4 pc, selon l'Office des changes.
15 nov. 2012
Source : MAP
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