lundi 8 juillet 2024 00:16

La Cité accueille une séance du festival Les yeux ouverts sur l’immigration. Pour sa sixième édition le festival de la Ligue de l’enseignement de l’Oise, explore en sept films les chemins de l’art et de l’exil. Le film projeté est Untitled – Portraits d’artistes en clair-obscur.

Ce film est issu d’une série de conversations avec des artistes contemporains : parisiens, francophones, d’origine africaine.
À travers les expériences de vie ou les expériences artistiques particulières évoquées, ce sont en fait, plus largement, des sujets éminemment contemporains, voire des sujets d’actualité que nous appréhendons : identité, métissage, regard de l’autre, rapport aux origines, sublimation par l’art...

Ce que nous disent ces artistes venus essentiellement d’Afrique, est passionnant. Africains ils le sont. Mais artistes contemporains, il faut lutter pour être reconnu en tant que tel et sortir de la vision anthropologique et ethnologique de l’art africain. Dimanche 9 octobre 2011, 15:00

Source : Site de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration

L'Alabama, État du sud des États-Unis, vient de se doter d'un arsenal judiciaire des plus stricts contre l'immigration qui prévoit notamment le contrôle par les écoles du statut migratoire des élèves.

Des centaines d'étudiants de l'université d'Alabama ont manifesté mercredi contre ces nouvelles mesures dont on ne connaît pas encore la date d'application.

La justice de l'Alabama a expurgé du projet de loi ce qui entrait en conflit avec la loi fédérale mais en a conservé les aspects les plus controversés.

La police sera désormais autorisée à procéder à des contrôles d'identité aléatoire, à vérifier le statut migratoire de toute personne interpellée, à placer en garde à vue un clandestin sans possibilité de caution.

Des responsables religieux, des associations de défense des étrangers et des droits civils ont formé des recours contre ces mesures qui devaient entrer en vigueur dès le 1er septembre.

L'administration Obama qui estime que ces dispositions sont inconstitutionnelles, a également formé un recours le 1er août. Après l'Arizona, c'est la seconde fois que le gouvernement fédéral essaye de bloquer des articles de loi migratoire d'un État.

Le ministère de la Justice a fait valoir que ces lois pourraient dissuader les parents de scolariser leurs enfants qui seraient sans-papiers.

La loi migratoire en Alabama est encore plus stricte qu'en Arizona car elle transforme en délit le fait de travailler sans papiers.

Certains articles de lois migratoires ont été retoquées dans l'Utah, en Géorgie et peut être aussi prochainement en Caroline du Sud.

Barack Obama est partisan d'une solution fédérale, en renforçant les frontières tout en permettant aux clandestins d'accéder sous condition à la nationalité américaine.

Son «DREAM act» a été bloqué par le Sénat en décembre dernier. L'opposition républicaine rejette fermement cette politique et critique l'administration pour ne pas être parvenue à sécuriser la frontière mexicaine.

29/9/2011

Source : Le Journal du Québec

"Canal Atlas" va diffuser, en octobre prochain, sur les chaînes "Al Oula" et "Al Maghribia" un spécial Marrakech en soutien médiatique à la ville ocre.

La programmation d'octobre comporte une série d'émissions associant les MRE et la ville de Marrakech durant l'été 2011, ont annoncé, mercredi soir à Casablanca lors d'une conférence de presse, les responsables de Canal Atlas.

Cette programmation spéciale s'inscrit dans le cadre du soutien à la ville frappée par un acte terroriste, ont-ils indiqué, précisant que les émissions portent sur des rencontres avec les MRE de Marrakech, des activités sportives et culturelles et sur l'investissement économique et touristique dans la ville ocre.

Ces émissions seront diffusées sur "Al Oula" tous les dimanche du mois d'octobre à partir de 19H, les lundi sur "Al Maghribia" à 22H45 avec rediffusion les samedi à 17H15 sur les deux chaînes.

Canal Atlas, qui a démarré en 1993, avait réalisé de nombreuses émissions consacrées aux MRE de par le monde, constituant à travers ses couvertures et programmes diversifiés un pont entre les Marocains de l'intérieur et de l'étranger.

29/9/2011

Source : MAP

La journaliste et écrivaine marocaine, Zakya Daoud a présenté hier, à la Villa des Arts de Casablanca, son dernier livre, « La diaspora marocaine en Europe », sorti le 15 février 2011 chez Séguier. Yabiladi est allé à sa rencontre.

Journaliste et écrivaine marocaine, Zakya Daoud n’est plus à présenter. Née Jacqueline David en 1937 en France, elle devient Jacqueline Loghlam un après avoir rencontré Mohamed Loghlam, Marocain de France. Quand en 1959 son mari et son fils font une demande de naturalisation aux autorités marocaines, ces dernières accordent à Jacqueline la nationalité. C’est avec cette naturalisation-providence qu’elle se prend d’amour pour le pays, et s’implique dans sa vie politique et sociale. Jacqueline Loghlam travaille à la RTM, puis pour le journal de l’UMT et crée « la page de la femme ». En 1964, « Jeune Afrique » fait appel à la jeune journaliste. Jacqueline Loghlam prit alors pour pseudo Zakya Daoud, qui devint son nom d’usage. En 1966, elle crée avec son mari la revue « Lamalif » qui dura 22 ans et devint « un espace de réflexion et une force de contestation importante ». Mais le pouvoir ne tarda pas à resserrer l’étau autour du magazine. C’est là que Zakya Daoud repart en France, vit partagée entre Paris et Marrakech et débute sa carrière d’écrivain avec « Féminisme et politique au Maghreb ». D’autres suivent : aujourd’hui elle a plus d’une douzaine de livres à son actif, qu’elle a écrit seule ou à quatre mains. Zakya Daoud est venue à la Villa des Arts de Casablanca hier, présenter son tout dernier, « La diaspora marocaine en Europe », sorti le 15 février dernier et édité par Séguier. Yabiladi l'a rencontré pour vous.

Yabiladi: Vous êtes ici ce soir pour présenter votre dernier livre…

Zakya Daoud : Il y a des gens qui connaissent déjà mon livre, parce que ce sont des amis à moi. Je l’ai déjà présenté à Casablanca dans une librairie.

Qu’est ce qui vous a poussé à écrire ce livre ?

ZD : C’était à la fois une commande et à la fois un intérêt. Ce n’est pas le premier livre que j’écris sur l’immigration. J’en ai fait d’autres. Le premier livre que j’ai fait sur le sujet c’était avec l’association Migrations et Développement (M&D) (« Marocains des deux rives », les Editions de l’Atelier, ndlr) et je me suis aussi intéressée à l’histoire de l’ATMF (Association des travailleurs Maghrébins de France, ndlr). Mais là j’ai profité de l’occasion du sondage BVA (« Etude auprès de la population marocaine résidant en Europe », ndlr) qui donné des indications très remarquables, et puis j’ai fait des interviews et j’ai découvert qu’il y avait un nouvel état d’esprit dans l’immigration qui m’a intéressée. C’est vrai que j’ai été à cheval plusieurs fois, à la fois ici, à la fois là bas… Donc je m’intéresse à ce genre de personnes, qui sont à cheval comme moi.

Qu’est ce qui vous a marqué dans ce sondage ? Qu’est ce qui caractérise cette nouvelle génération de MRE selon vous ?
ZD : Je pense qu’ils ont une mentalité diasporique. Ils ne sont pas « là », ni « là bas », ils sont dans les deux. Et je trouve ça logique. Parce qu’il est vrai que moi, lorsque je me retrouve en France j’ai envie d’être au Maroc et quand je suis au Maroc j’ai envie d’être en France. Je pense qu’ils vivent ainsi. Et donc cela devient un nouvel état d’esprit et selon moi, cela se sent dans le sondage.

Vous mettez également l’accent sur la féminisation de la population marocaine à l’étranger…

ZD : Oui mais c’est une donnée générale. Parce que non seulement les femmes représentent la moitié de l’immigration, ce qui est logique, mais elles ont changé totalement d’attitude. Ce n’est plus les personnes du regroupement familial des années 70, cela n’a rien à voir. Elles partent toutes seules, travaillent, s’autonomisent… cela ressemble à ce qui se passe au Maroc actuellement, mais elles l’ont précédé à mon avis. Donc je crois que les Marocains résidents à l’étranger jouent un rôle dans le développement des mentalités au Maroc.

Vous parlez justement du rôle des MRE dans développement des mentalités dans votre livre, mais aussi de leur rôle dans le développement économique. Ne serait-ce pas une suite de « Marocains de l’autre rive » ?

ZD : Non, ça n’a rien à voir. Celui que j’ai fait avec « Migrations et Développement » c’est l’histoire d’une expérience, celle de Jamal Lahoussain (qui a émigré en France dans les années 70 et qui participe activement au développement de son village, ndlr). Mais en même temps, c’est vrai que son itinéraire personnel c’est aussi cela. Ce qui est intéressant c’est de savoir comment à son époque, parce qu’il fait partie de la première vague, il a pu arriver à développer des projets pareils. J’étais vraiment scotchée et intéressée par ce qu’ils ont fait là bas.

De toute façon, c’est toujours la même population émigrée, vivant entre le Maroc et l’Europe, mais, ce sont des cas différents.

Les religions de France organisent un colloque pour une « laïcité de bonne intelligence »

« Vécu et promesses de la laïcité dans le cadre de la loi de 1905 ». Voici l'intitulé retenu lundi par la Conférence des responsables de culte en France (CRCF, qui rassemble les six principales religions ou confessions) pour le colloque ...

29/9/2011

Source : Yabiladi

La Commission européenne a tapé sur les doigts de la Belgique et sept autres pays européens pour ne pas avoir traduit dans leur droit interne les règles européennes en matière de retour des immigrés illégaux.

La directive européenne "retour", datée de 2008, contient des règles communes concernant le retour, l'éloignement et la prise de corps des immigrés illégaux. La directive doit, selon la Commission, s'attaquer aux "grandes différences entre les lois et les pratiques des Etats-membres" et garantir "un retour humain et digne". Les dispositions devaient être traduites pour le 24 décembre 2010 en droit interne, mais la Belgique et sept autres pays membres ne se sont pas encore exécutés. "En ne le faisant pas, ils mettent en danger l'efficacité et l'honnêteté de la procédure commune de retour et ils minent la politique migratoire de l'Europe", affirme jeudi la Commission européenne dans un communiqué. La Belgique a deux mois pour apporter une réponse satisfaisante à la Commission. Dans le cas contraire, la Commission pourrait aller devant la Cour européenne de Justice et réclamer des sanctions financières contre la Belgique. (VIM)

29/9/2011

Source : RTL .info/Belga 

La Commission européenne a tapé sur les doigts de la Belgique et sept autres pays européens pour ne pas avoir traduit dans leur droit interne les règles européennes en matière de retour des immigrés illégaux.

La directive européenne "retour", datée de 2008, contient des règles communes concernant le retour, l'éloignement et la prise de corps des immigrés illégaux. La directive doit, selon la Commission, s'attaquer aux "grandes différences entre les lois et les pratiques des Etats-membres" et garantir "un retour humain et digne". Les dispositions devaient être traduites pour le 24 décembre 2010 en droit interne, mais la Belgique et sept autres pays membres ne se sont pas encore exécutés. "En ne le faisant pas, ils mettent en danger l'efficacité et l'honnêteté de la procédure commune de retour et ils minent la politique migratoire de l'Europe", affirme jeudi la Commission européenne dans un communiqué. La Belgique a deux mois pour apporter une réponse satisfaisante à la Commission. Dans le cas contraire, la Commission pourrait aller devant la Cour européenne de Justice et réclamer des sanctions financières contre la Belgique. (VIM)

29/9/2011

Source : RTL .info/Belga 

Le sociologue et historien de l’émigration/l’immigration Elkbir Atouf, actuellement professeur chercheur à l’Université Ibn Zohr à Agadir, vient de publier son deuxième ouvrage intitulé : « L’histoire de l’émigration marocaine au bassin minier du Nord-Pas-de-Calais (1917-1987), après « Les origines historiques de l’immigration marocaine en France de 1910 à 1963 ».
L’importance de cet ouvrage vient non seulement de la préface rédigée par Driss El Yazami (président du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger) qui témoigne de l’importance du livre, de son contenu, mais aussi de l’expérience de son auteur qui a vécu en France, plus de 10 ans entant qu’étudiant, chercheur, et acteur qui a travaillé avec les associations dans le domaine et acquis une expérience particulière. Il est aussi l’auteur de plusieurs rapports et articles publiés dans des ouvrages collectifs et revues nationales et internationales. L’ouvrage en 145 pages est divisé en trois parties dont les chapitres analysent les sujets suivants : Les phases migratoires les plus marquantes du Maroc colonial ; les phases les plus signifiantes de l’immigration post-coloniale, Condition de recrutement, image et modèle de gestion migratoire ; Conditions des départs et impact de l’argent de l’immigration ; Des immigrés apolitiques et Perception et trajectoire d’une mémoire immigrée.

29/9/2011

Source : Libération

Cette rencontre constitue la première manifestation publique du GIS Histoire des migrations, créé début 2011, qui réunit la Cité nationale de l'histoire de l'immigration, l'EHESS, l'Université Panthéon Sorbonne, l'Université Aix Marseille. La journée d'étude propose de faire un état des lieux de la recherche sur les migrations, qui mette en valeur les apports, mais révèle aussi des manques et partant, pose des questions nouvelles et ouvre des pistes de travail. Pour mener à bien cette réflexion, nous proposons de confronter les analyses des représentants de plusieurs historiographies nationales, qui ont toutes été amenées à prendre en compte, dans leur démarche, la dimension migratoire de ces histoires.

Le mardi 4 octobre 2011, à partir de 9h30, à la Cité nationale de l’histoire de l’immigration, Auditorium Abdelmalek Sayad

Source : Calenda

Dans le cadre de l’exposition : « Le Maroc et l’Europe : six siècles dans le regard de l’autre », organisée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Le CCME organise un séminaire sur « L’actualité des relations franco-marocaines »...Consulter le programme

Faudrait-il donner une nationalité particulière aux enfants apatrides ? La question sonne comme une blague et pourtant la question est tout à fait sérieuse. C'est dans une situation abracadabrantesque que se retrouve aujourd'hui le petit Kevin Raymar Francis Alamillo Domingo, né en pleine mer et à plusieurs milliers de mètres d'altitude. D'après la Fox San Francisco, sa mère, Mme Pinay Aida Alamillo, a embarqué à bord d'un vol des Philippine Airlines de Manille à San Francisco huit jours avant le terme de sa grossesse. Elle avait obtenu l'accord de son médecin suite à sa grossesse sans complications.

Mais tout ne s'est pas déroulé comme prévu puisque durant le vol, Mme Alamillo a commencé à ressentir les douleurs du travail. Son fils de 13 ans est allé donner l'alerte au personnel navigant et celui-ci a lancé un appel aux bonnes volontés et particulièrement à tout le personnel médical se trouvant à bord, avant de déplacer la femme de 41 ans dans un coin tranquille de la classe affaire. C'est là qu'aidée par le personnel de bord et de trois sages-femmes se trouvant sur le vol, Mme Alamillo a donné naissance, au-dessus des eaux internationales, à un garçon en parfaite santé. Seulement aujourd'hui, personne ne sait quelle est la nationalité du petit Kevin.

Alors qu'elle était en train de s'installer aux Etats-Unis, la famille espérait que l'enfant naîtrait là-bas afin qu'il ait automatiquement la nationalité. La mère a d'ailleurs donné le nom de "Francis" à l'enfant pour "San Francisco", la ville dans laquelle l'avion devait atterrir. "Je ne pensais pas avoir mon bébé ici... c'est juste arrivé", a-t-elle déclaré au micro de la NBC Bay Area. Pour la plupart des experts, parce que l'enfant est né en plein océan, l'enfant devrait recevoir la nationalité du pays d'origine de ses parents, soit des Philippines. Une opinion que partage Jennifer Vaughn du Centre des Etudes de l'immigration : "Si l'enfant est né au-dessus de l'océan, il est généralement considéré comme un citoyen du pays dont les parents sont citoyens".

29 /9/ 2011

Source : Libération

L’artiste maroco-suédoise est invitée à se produire à une soirée de hit radio ce jeudi à Casablanca…Suite

Après la trêve estivale, les détracteurs de l’accord agricole sortent leurs griffes. Les eurodéputés du PP ont repris, en chœur, leur discours hostile à l’accord agricole en négociation entre le Maroc et l’UE…Suite

Les députés suisses ont adopté mercredi 28 septembre, contre l'avis du gouvernement, la motion Bas les masques, qui vise à une interdiction de la burqa dans certains lieux publics, dont les transports en commun.

"A l'heure où l'insécurité grandit dans nos rues, de plus en plus de personnes dissimulent leur visage derrière une cagoule, un masque ou un voile intégral. Cela rend l'identification de ces personnes impossible, un fait particulièrement ennuyeux en cas de violences, de contrôles d'identité…", a justifié le député de l'UDC (droite populiste) Oskar Freysinger, initiateur de cette motion.

La motion a été adoptée par 101 voix contre 77. Elle doit encore être votée par le Conseil des Etats, la Chambre haute du Parlement suisse.

GARANTIR LA SÉCURITÉ

Le texte impose donc que "quiconque s'adresse à une autorité fédérale, cantonale ou communale dans l'exercice de la fonction de celle-ci, est tenu de se présenter à visage découvert". En outre, "l'utilisation des transports publics est interdite aux personnes dont le visage est masqué".

Par ailleurs, la motion prévoit que "les autorités peuvent (…) interdire ou restreindre l'accès aux bâtiments publics à de telles personnes lorsque cette mesure paraît propre à garantir la sécurité des autres utilisateurs".

La participation à une manifestation sur le domaine public est également interdite aux personnes dont le visage est masqué, mais les autorités peuvent prévoir des "exceptions pour les festivités ou célébrations comportant généralement l'usage de masques ou autres accessoires similaires". M. Freysinger estime que "l'Etat doit pouvoir exiger de citoyens libres dans un pays libre qu'ils se montrent à visage découvert".

Pour sa part, le gouvernement a notamment estimé qu'un "champ d'application aussi étendu du point de vue géographique [toute la Suisse], qui ne pourrait se baser en outre sur aucun besoin de sécurité nationale, dépasserait la compétence de réglementation de la Confédération prévue par la Constitution".

Mais les autorités souhaitent "nouer des contacts avec les cantons à ce sujet, afin d'assurer le respect de notre culture, qui veut que le visage d'autrui soit visible lors de rencontres dans les espaces publics et que l'on tienne compte ainsi de notre conception de la dignité humaine".

28/9/2011

Source : Le Monde/AFP

La Commission européenne a souligné mercredi la nécessité d'améliorer la législation européenne relative à l'entrée et au séjour des étudiants étrangers sur le territoire de l'Union européenne.

Elle a, cet égard, annoncé son intention de proposer des modifications en 2012 de la directive européenne qui fixe des règles communes d'admission des ressortissants de pays tiers dans un Etat membre de l'UE à des fins d'études, d'échange d'élèves, de formation non rémunérée ou de volontariat.

Selon un rapport publié par la Commission européenne, les étudiants étrangers éprouvent encore des difficultés à venir étudier dans l'Union européenne, en raison d'une mise en ŒŒuvre inégale de la législation européenne applicable.

Ce premier rapport sur la manière dont les Etats membres ont mis en ŒŒuvre les règles de l'UE relatives à l'entrée et au séjour des étudiants, des élèves, des stagiaires non rémunérés et des volontaires issus de pays tiers indique qu'il est possible d'améliorer encore l'utilisation de ces formes de migration temporaire.

Le niveau d'harmonisation visé par la directive et les droits qu'elle accorde pourraient notamment être améliorés et renforcés.

Le rapport fait apparaître qu'il est indispensable de modifier la directive, surtout en ce qui concerne le renforcement des garanties procédurales (délais spécifiques impartis pour le traitement des demandes, obligation incombant aux Etats membres de motiver leurs refus) et la consolidation des clauses de mobilité (qui concernent les étudiants admis dans un premier état membre qui introduisent une demande afin de poursuivre leurs études dans un deuxième Etat membre).

"La mobilité des étudiants favorise le développement économique mondial en promouvant la circulation des connaissances et des idées", a affirmé la commissaire européenne chargée des affaires intérieures Cecilia Malmstrom.

La Commission poursuivra ses efforts afin de mettre en place un cadre législatif efficace permettant aux ressortissants de pays tiers d'acquérir des compétences et des connaissances grâce à une formation en Europe, a-t-elle souligné.

En 2009, plus de 200.000 ressortissants de pays tiers sont entrés dans l'UE à des fins d'études, d'échange d'élèves, de formation non rémunérée ou de volontariat, selon des chiffres publiés par la Commission européenne.

Les pays qui ont accueilli en 2009 le plus grand nombre de ces ressortissants sont la France (53.563), l'Italie (32.634), l'Allemagne (31.345), l'Espagne (22.068) et la Suède (13.968).

28/09/2011 18:44:00

Source : MAPF

L'actuelle politique des visas aux Etats-Unis, qui empêche les personnes qualifiées de s'y installer, est un "suicide collectif", a estimé mercredi le maire de New York Michael Bloomberg.
Cette politique "sabote notre économie. J'appelle cela un suicide collectif, et je le pense vraiment", a-t-il déclaré lors d'un Forum sur l'immigration. Le maire, farouche partisan d'une réforme de l'immigration, a estimé que les restrictions actuelles handicapaient les Etats-Unis dans la compétition internationale de plus en plus féroce pour attirer les talents et les personnes les mieux éduquées. "Et le résultat, c'est que les Etats-Unis ne sont plus le carrefour inévitable pour l'innovation et l'entreprise", a-t-il ajouté en soulignant les opportunités qu'offraient d'autres pays, de l'Amérique du Sud à l'Asie. "Les Etats-Unis doivent se battre comme jamais auparavant pour attirer les talents", a-t-il ajouté. Et il a souligné que sur le million de nouveaux résidents admis chaque année aux Etats-Unis, 15% seulement obtenaient des visas pour répondre aux besoins économiques du pays. Les 85% restants en bénéficient pour raisons familiales ou personnelles, a-t-il dit. "Nous devrions augmenter très fortement le nombre de cartes vertes pour les meilleurs des meilleurs, pour qu'ils puissent rejoindre l'économie américaine de manière permanente", a-t-il ajouté. (MPK)

28/9/2011

Source : RTLinfo..be

- L'Association Médicale d'Aide au Développement entre l'Auvergne et le Maroc(AMDAM) organise en partenariat avec le Ministère Chargé de Communauté marocaine à l'étranger et le soutien du Ministère de la santé, du 1-er au 9 octobre prochain, une mission médicale de solidarité en faveur des malades démunis de la province de Midelt et d'Errachidia.

L'équipe franco-marocaine qui participe à cette mission est composée de plus de 100 praticiens, tous des bénévoles, représentant plusieurs spécialités médicales et chirurgicales notamment la diabétologie, la cardiologie, l'ophtalmologie, la rhumatologie, la chirurgie plastique, la neurochirurgie, indique mercredi un communiqué du ministère chargé de la Communauté Marocaine résidant à l'étranger.

Une centaine de partenaires publics et privés français et marocains sont mobilisés autour de cette "action d'envergure" qui entre dans le cadre de ses actions de codéveloppement et de transfert de technologie médicale, ajoute-t-on de même source.

Depuis le début de ses actions de solidarité au Maroc, l'AMDAM a réalisé plus de 44.000 consultations médicales spécialisées et plus de 2000 interventions chirurgicales.

Plusieurs tonnes de médicaments et d'équipements médicaux ont été offertes aux populations locales et aux structures de soins.

28/9/2011

Source : MAP

 

Le film Terraferma d’Emanuele Crialese, consacrée au drame de l’immigration en Italie, représentera la péninsule aux Oscars dans la catégorie du meilleur film étranger, a indiqué mercredi l’Association nationale des industries cinématographiques (Anica).

 

Ce film a obtenu le prix du jury lors du dernier festival du cinéma à Venise en septembre.

 

Terraferma raconte la vie d’une famille de pêcheurs d’une petite île bouleversée par l’arrivée d’une femme africaine sur une embarcation de fortune naufragée, qu’elle décide d’aider.

 

L’actrice érythréenne qui interprète ce personnage, Timnit T., est elle-même rescapée du naufrage d’une embarcation de clandestins près de l’île de Lampedusa, au large de la Sicile.

 

Le film n’a pas cependant la certitude de concourir à Los Angeles, puisque la sélection définitive revient à l’Académie des Oscars.

 

L’annonce officielle des films sélectionnés pour l’Oscar du meilleur film étranger sera faite le 24 janvier, tandis que la cérémonie de remise des statuettes aura lieu le 26 février.

 

28/9/2011

 

Source : Cyberpresse/AFP

 


 

Le film Terraferma d’Emanuele Crialese, consacrée au drame de l’immigration en Italie, représentera la péninsule aux Oscars dans la catégorie du meilleur film étranger, a indiqué mercredi l’Association nationale des industries cinématographiques (Anica).

Ce film a obtenu le prix du jury lors du dernier festival du cinéma à Venise en septembre.

Terraferma raconte la vie d’une famille de pêcheurs d’une petite île bouleversée par l’arrivée d’une femme africaine sur une embarcation de fortune naufragée, qu’elle décide d’aider.

L’actrice érythréenne qui interprète ce personnage, Timnit T., est elle-même rescapée du naufrage d’une embarcation de clandestins près de l’île de Lampedusa, au large de la Sicile.

Le film n’a pas cependant la certitude de concourir à Los Angeles, puisque la sélection définitive revient à l’Académie des Oscars.

L’annonce officielle des films sélectionnés pour l’Oscar du meilleur film étranger sera faite le 24 janvier, tandis que la cérémonie de remise des statuettes aura lieu le 26 février.

28/9/2011

Source : Cyberpresse/AFP

Mission médicale de solidarité en faveur des malades démunis de la province de Midelt et d'Errachidia

Le Parti Socialiste en France est sur un petit nuage après le basculement ce week-end du Sénat vers la gauche, un basculement qui à sept mois de l’élection présidentielle, fragilise une future candidature de Nicolas Sarkozy mais redonne confiance à l’opposition. Ainsi les socialistes n’hésitent pas à en remettre une couche et ressortir leurs anciennes propositions de loi. L’une d’elle a refait surface dimanche soir : faire voter les étrangers aux élections locales. Une proposition relancée non seulement par SOS Racisme et par Martine Aubry qui l’avait déjà mentionnée en janvier dernier.

Pour donner aujourd’hui le droit de vote aux étrangers, il faut une modification de la Constitution et donc un accord du Sénat. La Constitution Française de 1958 est claire à ce sujet : les immigrés qui n’ont pas la nationalité française ne peuvent pas voter : "Sont électeurs, dans les conditions déterminées par la loi, tous les nationaux français majeurs des deux sexes, jouissant de leurs droits civils et politiques".

Il faudra attendre la fin des années 70 pour que l’article de la Constitution soit remis en question par Jacques Chirac. Puis en 1981, c’est François Mitterrand qui s’en chargera. Cette proposition apparait dans son programme de campagne à l’élection présidentielle. Mais il l’abandonnera très vite. On accusera même François Mitterand de vouloir faire augmenter les voix du Front National. Après 2002, quelques élus de droite se sont également déclarés favorables à ce projet à titre personnel. Dans la liste, on trouve Nicolas Sarkozy ou encore Jean Louis Borloo mais ils n’ont pas su convaincre leur parti.

Paradoxe

Aujourd’hui les seuls étrangers qui peuvent voter en France sont les étrangers des pays membres de l’Union Européenne. Ils peuvent ainsi voter aux élections municipales et aux élections européennes, grâce au Traité de Maastricht en 1992. En revanche, un immigré maghrébin ou africain qui a vécu et travaillé en France depuis 40 ans par exemple n’est pas considéré comme un citoyen à part entière. Pourtant il travaille, cotise, paie son loyer, ses impôts et autres taxes mais lorsqu’il s’agit de donner son point de vue pour améliorer la vie de sa municipalité, il ne le peut pas. Une discrimination dénoncée par une dizaine de maires de grandes villes françaises depuis le début de l’année 2011.

Polémique

Ce qui est sûr, c’est que Martine Aubry a crée une nouvelle fois la polémique chez la droite et depuis hier les membres de l’UMP montent au créneau. Bruno Beschizza, le secrétaire national à l'emploi des forces de sécurité a déclaré que la proposition de droit de vote des étrangers était « une idéologie servant la dissolution de la Patrie et qu’elle ne prendrait effet qu'après la régularisation massive de tous les clandestins », rapporte France Soir.

Mais le rejet de cette proposition ne vient pas seulement de la droite mais des propres rangs du Parti Socialiste, lui-même. Malek Boutih, membre du PS qui soutien François Hollande a déclaré que la proposition d’Aubry était une faute d'analyse. "Cette proposition n'est pas une priorité pour le Parti socialiste. Le Sénat doit aider le pays sur le point de vue économique et sociale. Martine Aubry a dit une bêtise et tendu une perche pour se faire battre", explique-t-il à RMC. Une nouvelle convergence de point de vue qui ne va pas arranger les affaires du parti à deux semaines des primaires socialistes.

28/9/2011, Hanane Jazouani

Source : Yabiladi

Saguenay met sur pied un comité tripartite afin de favoriser non seulement l'arrivée d'immigrants dans la ville, mais aussi pour mettre tous les efforts nécessaires pour les garder. Et cette réussite passe nécessairement par l'obtention d'un emploi.

Avec Promotion Saguenay, la Chambre de commerce de Saguenay et la Ville ont lancé officiellement, hier (lundi 26 septembre), leur offensive pour créer les conditions idéales pour attirer les immigrants, leur permettre de s'intégrer à la communauté et favoriser leur intégration sociale et professionnelle.

Dans la maison interculturelle de la Corporation d'intégration de Saguenay, située sur la rue de Sales à Chicoutimi, le conseiller municipal Bernard Noël a tracé les grandes lignes de ce nouveau mandat.

«L'objectif est de contrer notre déficit démographique. Il faut y voir immédiatement, si nous ne voulons pas frapper un mur à un moment donné. Ce que nous cherchons, c'est une immigration économique, une main-d'oeuvre spécialisée et de la relève entrepreneuriale», explique Bernard Noël, conseiller municipal de Saguenay.

Pour y arriver, le maire Jean Tremblay est en discussion avec la ministre Kathleen Veil pour obtenir une subvention de 200 000$ afin d'assurer le fonctionnement et la survie de la corporation.

«Si Québec nous octroie une subvention de 200 000$, la ville va mettre autant d'argent dans le projet. Car ce que l'on veut créer, c'est un guichet unique pour l'emploi. C'est le nerf de la guerre. Si nous voulons conserver nos immigrants dans la région, il faut absolument leur trouver un emploi», note M. Noël.

Président de la Chambre de commerce de Saguenay, Éric Dufour ne cache pas que le défi démographique est important, surtout que plusieurs entreprises de la région vivent une pénurie de main-d'oeuvre spécialisée.

«Si nous ne voulons pas frapper le mur, il faut absolument redoubler d'ardeur dans le recrutement du personnel spécialisé. Et les immigrants peuvent très bien répondre à nos besoins, que nous n'arrivons pas à combler. Notre rôle est aussi de discuter avec nos membres, de les préparer à la nouvelle réalité et de les aider à adapter la culture de l'entreprise en prévision de l'arrivée des immigrants», mentionne M. Dufour.

Président de la Corporation d'intégration Saguenay, René-Philippe Harvey estime qu'il est important de se parler.

«Il est important d'être en lien pour bien les accueillir», dit-il.

Laval Gagnon, de Service de Pneus Potvin et membre du conseil d'administration de la corporation, embauchera sous peu un Français pour oeuvrer à son commerce de Chicoutimi. «Sa fille a étudié à Chicoutimi et sa famille a décidé de tout vendre là-bas pour s'installer ici. Mais il ne s'en vient pas chez moi pour passer le balai. C'est un spécialiste. Nous sommes toujours à la recherche de main-d'oeuvre spécialisée. D'ailleurs, tout le Québec le fait», note M. Gagnon.

27/9/2011, Stéphane Bégin

Source : Le Quotidien.ca

La ville de Saguenay, Canada, a monté un comité tripartite avant hier, mardi 27 septembre, pour favoriser l’arrivée d’immigrants dans la ville et tout faire pour les garder rapporte le Quotidien.

Pour les attirer, il sera question de leur offrir des conditions idéales en leur trouvant un emploi afin qu’ils puissent s’intégrer facilement à la communauté de Saguenay. Ce comité tend faire face au déficit démographique qui touche la ville et assurer la relève en matière d’emploi car la région connait aujourd’hui une pénurie de main-d’œuvre spécialisée qu’il faut vite résorber pour assurer sa pérennité économique selon le Président de la Chambre de commerce de Saguenay, Eric Dufour.

28/9/2011

Source ; Yabilad

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