dimanche 7 juillet 2024 22:20

Le Southern Poverty Law Center, une fondation basée dans le sud des Etats-.Unis, poursuit depuis quarante ans tout ce que le pays compte comme extrémistes de droite.

Son dernier rapport est plutôt alarmiste: le nombre des  « groupes de la haine» a dépassé le millier en 2010…Suite

Le Maroc s'apprête à célébrer  la 2ème rencontre des compétences belgo-marocaines à Bruxelles. Cette manifestation qui aura lieu jeudi 22 septembre 2011, s'inscrit dans le cadre du renforcement des …Suite

Les subsahariens du Maroc joignent leurs forces pour mieux défendre leurs droits. Le Collectif des Communautés Subsahariennes au Maroc (CCSM), mis sur pieds au lendemain du Forum social mondial de Dakar, vient de constituer son bureau exécutif. Constituée des différentes nationalités de subsahariens, cette association se donne pour mission d’être la porte voix de ces étrangers présents dans le royaume, surtout en ce qui concerne « l’accès à leurs droits ».

Le CCSM dit répondre à « une carence d’organisation représentative de l’ensemble des subsahariens au Maroc » et a une volonté de les défendre en réalisant un plaidoyer auprès des autorités gouvernementales du Maroc, afin « d’améliorer leurs conditions de vie et le respect de leurs droits et dignité tout au long de leur séjour sur le territoire marocain ». Le Collectif vise également à favoriser l’intégration des subsahariens au Maroc et « sensibiliser l’opinion publique marocaine sur la différence et le respect de l’autre », à travers l’organisation d’activités interculturelles favorisant le dialogue entre les personnes et le rapprochement des peuples. L'association espère obtenir la reconnaissance des autorités du royaume.

19/9/2011

Source : Yabiladi

Le tribunal administratif de Bastia a rejeté, lundi 19 septembre, la demande d'une Marocaine en situation irrégulière qui dénonçait une mesure de rétention administrative et d'expulsion du territoire français, prise à son encontre après qu'elle eut porté plainte pour violences conjugales.

Farida Sou, 43 ans, dont le visa était expiré depuis plus de six mois et qui demeurait à Bastia, a été placée en rétention administrative le 15 septembre après s'être vu notifier une obligation de quitter le territoire français le même jour, selon la préfecture de Haute-Corse.

En début de semaine dernière, elle était allée porter plainte au commissariat de police contre son conjoint pour "violences conjugales". Les policiers avaient alors découvert qu'elle était en situation irrégulière et l'avaient d'abord placée en garde à vue.

Plusieurs associations, dont la Ligue des droits de l'homme, ont dénoncé la mesure d'expulsion et demandé la régularisation de Mme Sou.

19/9/2011

Source : Le Monde/AFP

Amnesty International s'est insurgé mardi contre "l'abominable" traitement par l'Union Européenne de la crise des réfugiés aux frontières de la Libye causée par les récentes révoltes du "printemps arabe".

 

Dans une note d'information, l'organisation de défense des droits de l'Homme a exhorté les membres de l'UE à "traiter de façon urgente" la situation qui empire, en ouvrant leurs frontières aux réfugiés, pour la plupart sub-sahariens.

 

"Nous sommes face à une abominable réponse à l'état critique de ces réfugiés aux portes de l'Europe", a déclaré Nicolas Beger, directeur du bureau des Institutions Européennes d'Amnesty International.

 

"Ce fiasco est particulièrement flagrant lorsque l'on sait que plusieurs pays européens en participant aux opérations de l'OTAN en Libye ont été impliqués dans le conflit lui-même, qui constitue une des principales causes de ces déplacements involontaires de population", a ajouté M.Beger.

 

Selon le document, quelques 5.000 refugiés vivent actuellement aux frontières égyptienne et tunisienne de la Libye.

 

Les Etats-Unis, l'Australie et le Canada ont offert d'accueillir certains de ces réfugiés, mais seulement huit pays européens ont avancé dans cette voie n'offrant cependant que 700 possibilités au total.

 

20/9/2011

 

Source : Afreekelection/AFP

 

Amnesty International s'est insurgé mardi contre "l'abominable" traitement par l'Union Européenne de la crise des réfugiés aux frontières de la Libye causée par les récentes révoltes du "printemps arabe".

Dans une note d'information, l'organisation de défense des droits de l'Homme a exhorté les membres de l'UE à "traiter de façon urgente" la situation qui empire, en ouvrant leurs frontières aux réfugiés, pour la plupart sub-sahariens.

"Nous sommes face à une abominable réponse à l'état critique de ces réfugiés aux portes de l'Europe", a déclaré Nicolas Beger, directeur du bureau des Institutions Européennes d'Amnesty International.

"Ce fiasco est particulièrement flagrant lorsque l'on sait que plusieurs pays européens en participant aux opérations de l'OTAN en Libye ont été impliqués dans le conflit lui-même, qui constitue une des principales causes de ces déplacements involontaires de population", a ajouté M.Beger.

Selon le document, quelques 5.000 refugiés vivent actuellement aux frontières égyptienne et tunisienne de la Libye.

Les Etats-Unis, l'Australie et le Canada ont offert d'accueillir certains de ces réfugiés, mais seulement huit pays européens ont avancé dans cette voie n'offrant cependant que 700 possibilités au total.

20/9/2011

Source : Afreekelection/AFP

Deux mille naturalisés, dont 500 Libanais, pourraient perdre la citoyenneté canadienne qu’ils ont obtenue de manière frauduleuse. Le Canada poursuit son enquête et les révocations pourraient s’avérer plus nombreuses encore.

Depuis le 29 juin dernier, de nombreux Libanais du Canada sont inquiets. C’est pour eux le début d’un nouvel épisode noir du feuilleton de l’enquête menée par le gouvernement du Canada à l’égard des immigrants. Noir, car il remet en question la naturalisation de Libanais et autres immigrants ayant obtenu la citoyenneté canadienne de manière frauduleuse, sans avoir résidé au Canada conformément à la loi canadienne de l’immigration. Les personnes concernées ayant, dans leur grande majorité, selon les informations de L’Orient-Le Jour, eu affaire au consultant en immigration libano-canadien, Nizar Zakka, lequel, indique la presse canadienne, exerce toujours à Montréal, en toute légalité, après avoir été condamné en janvier à verser au fisc québécois, Revenu Québec, une amende de 1,7 million de dollars canadiens.

Le 29 juin 2011, nous avions annoncé, en page une de L’Orient-Le Jour, qu’Ottawa envisageait de retirer la nationalité canadienne à un certain nombre de Libanais qui l’avaient obtenue de manière irrégulière. Nous avions aussi précisé que dans cette optique, le Canada a remis un dossier aux autorités judiciaires libanaises. Informations que nous avait alors communiquées notre correspondant diplomatique, Khalil Fleyhane. Mais rien n’a filtré sur le nombre de personnes touchées par cette décision, sur l’identité de ces personnes ou sur les mesures prises par les autorités canadiennes pour mettre un terme à ces pratiques frauduleuses.

Un nombre qui devrait s’accroître

Aussitôt contacté par nous pour de plus amples informations, le ministère canadien de l’Immigration, baptisé Citoyenneté et Immigration Canada (CIC), vient tout juste de donner suite à nos incessantes sollicitations. Il faut dire que l’affaire a fait grand bruit au Canada, durant l’été, les médias canadiens ayant annoncé la mesure à grands cris, chiffres à l’appui, sans pour autant montrer du doigt les Libanais en particulier.

Le gouvernement du Canada « soupçonne environ 2 000 personnes » d’avoir frauduleusement « obtenu la citoyenneté en faisant une fausse déclaration au sujet de leur résidence au Canada (...) alors qu’elles passaient la majeure partie ou la totalité de leur temps à l’étranger », affirme par courriel la porte-parole du CIC, Nancy Caron. « Ce nombre devrait s’accroître à mesure que les enquêtes en cours avanceront », poursuit-elle. Un chiffre plus important qu’en juillet dernier, lorsque le ministre canadien de l’Immigration, Jason Kenney, avait affirmé à la presse canadienne qu’Ottawa était prêt à retirer la citoyenneté à 1 800 personnes. Mme Caron ajoute que « chacun de ces dossiers sera examiné en vue de procéder à la révocation de la citoyenneté, si la preuve le permet ». Et de noter que dans le cas où des enfants ont été naturalisés, leur citoyenneté pourrait être révoquée si leurs parents ont obtenu celle-ci par le biais d’« actions frauduleuses ».

La porte-parole ne précise pas le nombre de Libanais touchés par cette mesure. Elle se contente d’indiquer que « les cas identifiés concernent des personnes originaires de plus de 100 pays différents » et que « parmi ces personnes, il y a des ressortissants libanais ».

2 500 Libanais encore sous enquête ?

Ces chiffres reflètent-ils vraiment la réalité ? Ne seraient-ils pas nettement en dessous du nombre de cas avérés ou à l’étude ?

Selon les informations de L’Orient-Le Jour, 500 Libanais se verraient très probablement retirer la citoyenneté canadienne qu’ils ont obtenue par la fraude. De plus, les dossiers de 2 500 autres Libanais seraient à l’étude par les autorités canadiennes. C’est dire l’étendue de l’enquête et la raison de la lenteur des autorités canadiennes. Une lenteur décriée par nombre de Libanais installés au Canada qui se sont vus retirer leur carte d’assurance maladie, geler les retours d’impôts provinciaux ou même suspendre le renouvellement de leur carte de résidence permanente, sous prétexte qu’ils sont sous enquête.
Quant à la procédure suivie par le gouvernement canadien, elle consiste, indique Nancy Caron, à examiner individuellement « chaque dossier où il y a soupçon de fraude en matière de citoyenneté ». La chargée des relations avec les médias assure que le ministère n’entreprend « la procédure de révocation de la citoyenneté que si la preuve le justifie ». De plus, poursuit-elle, « il doit y avoir des motifs raisonnables de croire que la personne a obtenu la citoyenneté par suite de fraude, de fausses déclarations et de la dissimulation intentionnelle de faits essentiels ». Il doit aussi y avoir « des preuves solides à cet égard ». Elle explique aussi, au sujet de la dissimulation des faits, que la personne peut « dissimuler sciemment des renseignements qui auraient pu avoir un impact sur la recevabilité de la demande de citoyenneté ou de résidence permanente ».

30 jours pour faire appel

Comment sont alors contactées les personnes concernées par la révocation ? « Si la preuve est suffisante, un avis d’intention de révoquer la citoyenneté est envoyé à la personne visée », indique Mme Caron, soulignant que cet avis, qui « constitue la première étape de la procédure de révocation de la citoyenneté », « énonce les allégations de base contre la personne ». Mais toute personne ayant reçu un avis peut exercer son « droit à l’application régulière de la loi » et déférer l’affaire, dans un délai de 30 jours, devant la Cour fédérale après la signification de l’avis initial. Autrement dit, elle peut faire appel.
Les personnes résidant au Liban et dont la citoyenneté serait révoquée devraient, elles, recevoir leur avis par le biais de l’ambassade du Canada, selon nos informations. D’ailleurs, « aucun dossier n’aurait été présenté aux autorités judiciaires libanaises », selon le ministère, répondant ainsi à l’information publiée dans nos colonnes le 29 juin dernier.
Si la fraude en matière de résidence et de citoyenneté est un problème d’envergure mondiale, comme l’affirme le ministère canadien de l’Immigration, elle n’en est pas moins considérée comme un grave problème par les autorités canadiennes. Seulement 66 personnes ont vu leur citoyenneté révoquée depuis 1977, toutes nationalités confondues, fait remarquer Nancy Caron. Mais il semble qu’aujourd’hui, les autorités aient décidé de passer à la vitesse supérieure.

Dans l’objectif de sanctionner les contrevenants, mais aussi de décourager les éventuels fraudeurs, le gouvernement canadien a récemment mis en place une « ligne de dénonciation où tout cas présumé de fraude en matière de citoyenneté peut être signalé », indique la chargée de communication. Ottawa n’hésite donc pas à encourager la délation, invitant la population, habitant le Canada ou résidant à l’étranger, à signaler toute « personne qui aurait fait semblant de vivre au Canada pour satisfaire à l’obligation de résidence ouvrant droit à la citoyenneté ». Et ce par téléphone par le biais du Télécentre de CIC, par courriel, ou auprès du service canadien des visas. Une mesure aussi discutable qu’impopulaire.

19/9/2011

Source : L’Orient le Jour

La Commission européenne contre le racisme et l’intolérance (ECRI) a publié aujourd’hui des lignes directrices à l’attention des 47 Etats membres du Conseil de l’Europe pour lutter contre la montée de l’anti-tsiganisme et de la discrimination envers les Roms.

Les lignes directrices – contenues dans sa treizième Recommandation de politique générale – appelle à prendre toute mesure pour mettre un terme à la ségrégation scolaire dont sont l’objet les enfants roms et les intégrer dans des écoles fréquentées par des élèves issus de la population majoritaire, assurer aux Roms l’accès à un logement décent sans ségrégation, à veiller à ce que les Roms ne fassent pas l’objet d’expulsions forcées sans préavis et sans possibilité de relogement et à prendre des mesures pour régulariser l’occupation de sites ou logements roms construits hors normes d’urbanisme dès lors que la situation a été tolérée durant une longue période par les autorités publiques.

Ces lignes directrices insistent sur le fait de veiller à ce que les communautés roms concentrées dans certains quartiers ne soient pas défavorisées en matière de services publics tels que les services d’eau, d’assainissement, d’électricité, de collecte des déchets et de transports. Il est demandé aux gouvernements de s’assurer que les législations concernant la libre circulation ne soient pas discriminatoires à l’égard des Roms et de veiller à la promotion et la protection de leur culture parmi le reste de la population.

L’ECRI, organe de protection des droits de l’homme du Conseil de l’Europe, composé d’experts indépendants, est chargée du suivi des problèmes de racisme, de discrimination fondée sur les origines ethniques, la nationalité, la couleur, la religion et la langue, ainsi que de xénophobie, d’antisémitisme et d’intolérance, d’élaborer des rapports et d’adresser des recommandations aux Etats membres.

19/9/2011

Source : Toulouse 7

Les participants à la première rencontre internationale des ONGs issues des migrations marocaines, organisée les 17 et 18 septembre à Saïdia autour du thème "les migrants, acteurs et partenaires du développement", ont adopté une déclaration intitulée "Déclaration de Saïdia".

Dans cette Déclaration, ils appellent au respect des droits fondamentaux et de la dignité de tous les migrants et invitent les gouvernements à ratifier et à mettre en oeuvre la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille.

Ils plaident aussi pour une gestion concertée en amont des politiques publiques en matière de migration-développement entre tous les acteurs, notamment en associant les ONGs de migrants dans le processus d'identification des besoins, de mise en oeuvre et d'évaluation des politiques en matière de migration-développement.

Considérant que la migration internationale et les mobilités humaines sont devenues un fait marquant du monde globalisé et une des priorités de l'agenda politique mondial (Dialogue de haut niveau de l'ONU, Forum mondial migration et développement, Conférence euro-africaine sur la migration et le développement, etc.), les participants rappellent les bénéfices économiques, sociaux et culturels de l'immigration pour le développement des pays d'origine comme pour les pays d'installation.

Ils invitent également les pouvoirs publics du Maroc comme des pays de résidence à procéder à une évaluation participative de la dynamique internationale entreprise en matière de migration développement.

La politique migration-développement doit être dissociée de la politique restrictive de gestion des flux migratoires menée dans le sens de limitation des mobilités, l'externalisation du contrô le des frontières et du droit d'asile, et le conditionnement de l'aide publique à la signature d'accords de réadmission, lit-on dans la Déclaration.

Mettant l'accent sur les mutations de l'immigration marocaine, qui donne naissance à un espace transnational citoyen, les participants à cette première rencontre internationale font part de leur ferme conviction que le succès des politiques en matière de migration-développement repose sur une forte implication des migrants, mobilisant leurs connaissances et savoir-faire, et une mutualisation des ressources des acteurs associatifs en vue de visions et de stratégies communes.

Ils plaident dans ce sens en faveur du soutien de la mise en réseau des associations de migrants impliqués dans le développement, et de la promotion des partenariats et des projets en renforçant leur capacité d'action au Maroc comme dans les pays de résidence.

Ils préconisent de même le renforcement de l'implication de l'ensemble des acteurs dans les diverses dynamiques de la coopération décentralisée et la promotion des mécanismes au niveau des territoires (régions, provinces, communes) en mesure de faciliter l'implication des ONGs de migrants dans le processus de développement local.

La nouvelle Constitution marocaine, soulignent-ils, stipule la participation des migrants dans toutes les institutions de bonne gouvernance et de démocratie participative, et met en exergue leur contribution au développement du Maroc et au resserrement des liens d'amitié et de coopération entre les sociétés civiles et les Etats du Nord et du Sud.

Organisée par le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME) en partenariat avec l'Agence de l'Oriental et le concours de plusieurs associations de migrants marocains, cette rencontre internationale de deux jours a réuni plus de 100 ONGs et Associations de développement des Marocains d'ici et d'ailleurs, les représentants des pouvoirs publics nationaux, des institutions internationales, et des chercheurs nationaux et internationaux.

"Politiques publiques internationales en matière de migration et développement", "apports et limites de la coopération décentralisée", et "migrants marocains acteurs de développement: champs d'action, dynamiques et contraintes", sont les principaux sujets débattus par les participants.

19 /9/2011

Source : Atlas info

Les participants adoptent "la Déclaration de Saïdia"

Les participants à la première rencontre internationale des ONG issues des migrations marocaines, organisée les 17 et 18 septembre à Saïdia autour du thème “les migrants, acteurs et partenaires du développement", ont adopté une déclaration intitulée “Déclaration de Saïdia”.

Dans cette Déclaration, ils appellent au respect des droits fondamentaux et de la dignité de tous les migrants et invitent les gouvernements à ratifier et à mettre en œuvre la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille.

Ils plaident aussi pour une gestion concertée en amont des politiques publiques en matière de migration-développement entre tous les acteurs, notamment en associant les ONG de migrants dans le processus d'identification des besoins, de mise en œuvre et d'évaluation des politiques en matière de migration-développement.

Migration-développement vs gestion restrictive des flux migratoires

Cette déclaration invite également les pouvoirs publics du Maroc comme des pays de résidence à procéder à une évaluation participative de la dynamique internationale entreprise en matière de migration développement.

La politique migration-développement doit être dissociée de la politique restrictive de gestion des flux migratoires menée dans le sens de limitation des mobilités, l'externalisation du contrôle des frontières et du droit d'asile, et le conditionnement de l'aide publique à la signature d'accords de réadmission, lit-on dans la Déclaration.

Ils plaident dans ce sens en faveur du soutien de la mise en réseau des associations de migrants impliqués dans le développement, et de la promotion des partenariats et des projets en renforçant leur capacité d'action au Maroc comme dans les pays de résidence.

Ont pris part à cette rencontre internationale organisée par le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME), plus de 100 ONG et Associations de développement des Marocains d'ici et d'ailleurs, les représentants des pouvoirs publics nationaux, des institutions internationales, et des chercheurs nationaux et internationaux.

20/9/201

Source : Aufait/MAP

Pour cette Française de père algérien, l'intégration est une démarche volontariste qui repose sur la capacité des immigrés à préférer leur pays d'accueil à leurs origines.

Malika Sorel-Sutter vient de publier un nouveau livre qui dérange (Immigration, intégration, le langage de vérité, Ed. Mille et Une Nuits). Cette Française née de parents algériens, aujourd'hui membre du Haut Conseil à l'intégration, n'hésite pas à se montrer sévère à l'égard des candidats à la nationalité française. Elle sait ce que cela coûte. Et très sévère aussi pour ceux qui nous dirigent.

Est-il vrai, comme on le dit souvent, que les parents immigrés ont perdu leur autorité sur leurs enfants?

Non, au contraire. Ils réussissent très bien, quand ils le veulent, à transmettre les valeurs de leur propre culture. Ils ont donc une place centrale dans la question de l'intégration. Trop souvent, ils inculquent à leurs enfants un respect quasi religieux du pays d'origine, pas celui du pays d'accueil, et ils contribuent ainsi grandement à leurs difficultés à l'école. Dès 2000, trois chercheurs avaient mis en évidence que l'échec scolaire des élèves issus de l'immigration était notamment dû au fait que "l'enfant s'oppose à l'élève", c'est-à-dire que l'enfant, attaché à sa culture familiale, entre en conflit avec l'élève qu'il devrait être à l'école. Il doit choisir entre la figure des parents et celle de l'enseignant, ce qui le déstabilise. Et, le plus souvent, il choisit la dimension affective de la famille contre l'école. Ce sont ces parents prétendument dépassés qui construisent, dans l'esprit de leurs enfants, l'image d'une France hideuse et "excluante" qui n'en fait jamais assez pour eux.

Quel peut donc être le rôle de l'école?

C'est un lieu stratégique. Et tout se joue dans les premières années. Il ne faut pas se focaliser sur le collège - il est alors trop tard, car l'identité est déjà formée. Il faut agir dès la maternelle, quand l'école peut encore avoir accès à la dimension affective de l'enfant, qui pourra ainsi tisser une relation profonde avec sa terre d'accueil. Cela passe par l'apprentissage des contes, des poèmes, par l'expérience des jeux avec les autres. Les émotions découvertes en maternelle structurent une vision des autres qui aidera à leur insertion.

Les parents sont-ils aussi à l'origine de cette mauvaise maîtrise de la langue française que l'on constate?

Chez les immigrés des années 50 et 60, les parents imposaient à leurs enfants le respect de la terre d'accueil, ce qui commençait par la langue. Cette attitude a presque disparu. Les parents parlent de plus en plus souvent leur langue d'origine avec leurs enfants, renforçant leurs difficultés scolaires. Ce renouveau de l'usage des langues d'Afrique du Nord et d'Afrique noire est alimenté par l'augmentation des flux migratoires, notamment familiaux, qui ont favorisé la constitution de diasporas en France. Des diasporas, c'est-à-dire, selon la définition de Dominique Schnapper et de Chantal Bordes-Benayoun, des populations qui gardent la conscience de leur identité et de leur unité malgré l'éloignement géographique. C'est là une des raisons des phénomènes de ghettoïsation.

Ces problèmes proviennent, fondamentalement, du fait que nous avons des flux migratoires très importants sur un laps de temps court. Ce qui n'a pas permis d'intégrer ou même d'insérer ces nouvelles populations. Michel Rocard avait justement dit, alors qu'il était Premier ministre, que "nous ne pouvons plus recevoir un flux massif et incontrôlé d'immigrés sans que cela n'hypothèque gravement et tout ensemble d'abord l'équilibre social de la nation, ensuite les chances d'intégration des étrangers installés, enfin l'avenir même de nouvelles vagues d'arrivants et des pays d'où ils viennent".

Que faire vis-à-vis de ces parents?

Commencer par leur dire la vérité, ne pas leur cacher qu'ils devront faire des efforts pour trouver leur place au sein de notre société. Aujourd'hui, on leur laisse croire qu'ils pourront être acceptés en conservant toute leur culture, y compris ce qui choque les Français. Sur ce terrain, il faut faire preuve de pédagogie, mais surtout de fermeté. Dans la mesure où ces nouveaux immigrés viennent de groupes très contraignants qui cherchent à leur imposer le respect de leurs propres règles collectives, si l'Etat est faible, s'il renonce à faire appliquer ses lois, ces populations n'auront plus d'autre choix que de sacrifier la République. Il faut leur expliquer, mais aussi ne pas hésiter à brandir des sanctions effectives, notamment financières. Si ces familles comprennent qu'elles risquent des sanctions de la part de l'Etat et pas seulement de celle de leur groupe d'origine, elles vont devoir choisir. Et une bonne partie d'entre elles choisiront la République. En cas de délit, l'incarcération d'un mineur est une arme lourde, onéreuse, et qui ne dissuade guère de récidiver. C'est donc sur leurs parents et non sur les jeunes que doit s'appliquer le principe de "tolérance zéro". La sécurité, à l'école comme à la ville, ne pourra s'obtenir qu'en agissant sur les familles.

Justement, quel bilan tirez-vous de la loi de 2004 sur le port du voile?

Elle a eu des effets très positifs. Certains avaient annoncé que beaucoup de filles, provenant des groupes où on veut leur imposer le voile, n'iraient plus en classe. Cela n'a pas été le cas. Car le fait que l'Etat ait fixé la norme a permis aux parents de se dédouaner de la pression du groupe, auquel ils ont pu dire : "Ce n'est pas de ma faute si ma fille sort sans voile." Ainsi, chacun a pu sauvegarder sa dignité, et surtout sa place dans le groupe. A ce propos, il faut souligner le rôle central des mères dans le processus d'asservissement des filles. Elles sont les "agents de dressage", terme employé par les sociologues Horia Kebabza et Daniel Welzer-Lang dans leurs travaux. Ce sont aussi elles qui, par exemple, perpétuent la tradition barbare de l'excision. Malheureusement, leur comportement a une rationalité : maintenir leur propre statut au sein du groupe. Pour aider ces femmes à sortir de l'enfer qu'elles perpétuent, il est indispensable de les responsabiliser, et non de les victimiser. Grâce à la loi sur le voile, elles peuvent dire au groupe qu'elles sont obligées de se plier à la contrainte de l'Etat. Evidemment, cette loi n'a pas suffi pour endiguer toutes les remises en cause de la laïcité. Il y a encore des mères voilées qui veulent se mêler à la vie scolaire, ou des filles qui viennent à l'école vêtues de longues robes noires comme manifestation ostentatoire de leur religion.

Pourquoi critiquez-vous la discrimination positive?

C'est une politique élitiste qui se focalise sur les meilleurs, ceux qui de toute façon s'en seraient sortis. Avec la discrimination positive, on oublie de travailler en amont, sur ce qui fait que les enfants issus de l'immigration sont surreprésentés dans les statistiques de l'échec scolaire. La discrimination positive répond en choisissant quelques-uns pour les mettre dans les grandes écoles. Des mesures comme les conventions ZEP de Sciences Po reviennent à faire croire qu'on pourrait vider un océan d'échecs avec une petite cuillère en argent. Pis, en instaurant de fait des catégories ethno-raciales, on jette une suspicion généralisée sur une catégorie de jeunes perçus comme incapables de réussir sans des mesures de faveur. On contribue aussi à ce qu'ils ne se considèrent plus eux-mêmes comme des individus, mais comme un groupe ethno-racial. Il vaudrait mieux intervenir dès le primaire, mettre en place des classes parallèles, en renfort, dont la mission serait la mise à niveau des élèves pour leur permettre de réintégrer leurs classes régulières. Et, au collège, il pourrait être profitable de recourir, pour certains élèves décrocheurs, à l'alternance collège-entreprise. L'ensemble des dispositifs d'accompagnement coûtera cher, mais moins que la sortie du système scolaire, chaque année, de 150 000 élèves sans qualification ni diplôme.

Au passage, j'ajouterai que les CV anonymes ont aussi eu des effets pervers. Le Centre de recherche en économie et statistiques a montré que, avec les CV anonymes, les personnes issues de l'immigration, au lieu d'avoir un entretien pour dix demandes, n'en ont plus qu'un sur vingt-deux. Ce qui veut dire que les entreprises font preuve de plus d'indulgence lorsqu'elles voient l'origine des candidats : elles ne les jugent pas seulement sur des critères scolaires - orthographe ou lacunes dans le CV. Encore une fois, une idée simpliste a eu des effets négatifs. Autre effet pervers redoutable de la discrimination positive : elle se transforme en discrimination négative pour les Français de souche européenne.

Vous considérez que les élites françaises ont une lourde responsabilité...

Une partie s'arrange lâchement de cette situation. Elle se donne bonne conscience en se mettant du côté du plus faible, sans se rendre compte qu'elle l'enferme. Et ce sont souvent les mêmes qui se démènent pour que leurs propres enfants ne soient pas dans ces classes métissées dont ils nous parlent avec émotion. De plus, une partie des patrons ont un comportement court-termiste, totalement irresponsable : toujours à la recherche de la main-d'oeuvre la moins chère possible, ils n'hésitent pas à employer des clandestins. Cette immigration irrégulière présente de surcroît l'avantage d'être corvéable à merci. On a l'impression que, dès qu'un groupe de clandestins est régularisé et doit être un peu mieux payé, cela s'accompagne d'un besoin de nouveaux immigrés, comme si les régularisés avaient disparu du marché de l'emploi, préférant se tourner vers les dispositifs de prise en charge sociale. Peut-on à la fois supporter la charge du chômage et recourir à une immigration de travail massive?

C'est pour cela aussi que vous dressez un bilan négatif de la politique de rénovation urbaine?

On est parti du principe que le logement était la source des problèmes d'incivilité, de violence et de délinquance que connaissaient certains quartiers, et que, s'il était amélioré, ces populations s'inséreraient. Au lieu de miser sur l'humain, on a parié sur le bâti, de manière un peu marxiste, comme si les conditions matérielles d'existence suffisaient à déterminer la conscience ! En oubliant que le type de logements qu'on détruisait avait servi aux précédentes générations d'immigration, Portugais, Espagnols, Polonais et même rapatriés d'Algérie, sans que cela ne provoque des ghettos, de l'échec scolaire ou des incivilités. En réalité, le plan Borloo de 2003, qui aura coûté 42 milliards d'euros sur dix ans, le remplacement des barres d'immeuble par des bâtiments moins hauts, et même par des pavillons, n'a rien changé du tout. C'est en faisant prendre conscience aux parents de l'immigration de l'obligation du respect des normes collectives et de la laïcité qu'on réunira les conditions d'insertion et, quand c'est possible et souhaité, d'intégration des descendants de ces populations nouvelles.

16/09/2011, Bernard Poulet

Source : L’Express.fr

Les participants à la première rencontre internationale des ONGs issues des migrations marocaines, organisée les 17 et 18 septembre à Saïdia autour du thème "les migrants, acteurs et partenaires du développement", ont adopté une déclaration intitulée "Déclaration de Saïdia"...Consulter le texte intégral de la Déclaration

Dans le cadre du 5° Forum mondial de l’ONU sur la Migration et le Développement,  L’association « Migrations & Développement » (M&D) va accueillir dans le Sud marocain l’Atelier sur la contribution des Associations de Migrants dans le développement. L’Atelier sera co-présidé par les gouvernements de France et du Maroc…Suite

C'était l'un des engagements du gouvernement néerlandais pour obtenir le soutien de l'extrême-droite, indispensable pour conserver la majorité au gouvernement. Le Premier ministre de centre-droit, Mark Rutte, avait promis de réduire le nombre d'immigrés dans son pays. Et un peu plus d'un an après la formation de cette coalition, le chef du gouvernement tient parole. Il a annoncé vendredi que la politique d'asile du royaume allait devenir plus sélective et plus restrictive.

Avec notre bureau de Bruxelles

Il faudra désormais que tout immigré qui veut obtenir la nationalité néerlandaise prouve qu’il ne menace pas l’ordre public, qu’il gagne suffisamment sa vie, et qu’il a renoncé à sa nationalité d’origine ou pris ses distances avec elle.

La naturalisation ne sera possible qu’au bout de cinq ans contre trois ans aujourd’hui, et elle sera soumise à un strict examen de connaissance de la langue néerlandaise.

De la même façon, la politique de regroupement familial des immigrés sera largement restreinte, et désormais réservée aux enfants mineurs ou aux conjoints.

Le gouvernement affirme vouloir lutter contre l’illégalité et contre la criminalité d’origine étrangère. Du coup, un étranger résidant depuis moins de trois ans aux Pays-Bas sera expulsé de manière rapide.

L’immigration clandestine va quant à elle devenir un délit passible de 3 800 euros d’amende ou d’une peine de prison.

Le gouvernement néerlandais regroupe les libéraux et les chrétiens démocrates, en coalition avec le PVV, le Parti de la liberté, du populiste islamophobe Geert Wilders, qui réussit ainsi à faire appliquer son programme hostile à l’immigration.

17/9/2011

Source : RFI

«L'Homme Oumlil» fait partie de cette «nouvelle jeunesse» cosmopolite, âgée entre 30 et 40 ans. La griffe est reconnaissable à la poche intérieure barrée de deux lignes aux tons gris et blanc, l'effort et la paix, sur fond vert, la couleur du paradis. Les matériaux sont nobles: le cuir, la laine, le coton, le lin et le cachemire. La coupe est minimaliste…Suite

Les autorités françaises durcissent les conditions de séjour des étrangers dans l’hexagone, même pour les étudiants. Elles ont en effet décidé d’augmenter de 70 à 100% d’une bourse de gouvernement français les ressources financières minimales pour l’obtention d’un titre de séjour en France. Une « mesure indigne » selon l’Union nationale des étudiants de France (UNEF) qui appelle à son retrait immédiat.

Une nouvelle mesure dans la politique anti-migratoire menée par le gouvernement français. Le ministère de l’Intérieur a décidé d’augmenter de 70 à 100% d’une bourse de gouvernement français, les ressources financières minimales pour la délivrance d’un titre de séjour à un étudiant étranger désireux de poursuivre son cursus en France. Un décret datant du 6 septembre, en application de la loi sur l’immigration du 16 juin dernier vient en effet renchérir le coût des études pour les étudiants étrangers.

Concrètement, explique l’UNEF, tout étudiant étranger doit attester qu’il dispose « de 5 500 euros (environ 60 000 dirhams) sur un compte en banque » avant d’espérer obtenir un titre de séjour en France. Soit 1 500 euros supplémentaires par rapport à la situation en 2010, constate la première organisation étudiante de France qui parle d’une « mesure indigne » qui « s’inscrit dans le durcissement continu des politiques d'immigration que le gouvernement nous impose depuis cinq ans ».

L'UNEF, ainsi que l'UEAF (l'Union des étudiants algériens de France) et l'Union des étudiants vietnamiens en France (UEVF) « dénoncent fermement une politique qui fait de la fortune personnelle un critère d'entrée sur le territoire ». En France, même s’ils sont « égaux dans les amphis, les étudiants français et étrangers sont inégaux face à la loi », fustigent ces organisations estudiantines dans un communiqué commun.

Elles exigent donc « l'égalité des droits entre étudiants étrangers et étudiants français sur tous les plans : la fin du critère de nationalité pour les bourses sur critères sociaux (et) un titre de séjour pluriannuel pour l'ensemble des étudiants étrangers ». Mais elles réclament avant tout, « le retrait immédiat » de cette « mesure indigne » qui porte la signature du ministère de l’Intérieur.

18/9/2011, Oumar Baldé

Source : Yabiladi

5,3 millions d’emplois demeurent interdits aux étrangers (hors Union européenne) l’équivalent de 21 % des emplois en France selon nos estimations. Pour l’essentiel (4,5 millions), il s’agit de postes de la fonction publique, mais près d’un million d’emplois privés sont aussi fermés aux étrangers. En 2000, ce chiffre avait été estimé à sept milions par un rapport du Groupe d’étude des discriminations (Ged)…Suite

Les participants à la première rencontre internationale des ONGs issues des migrations marocaines, organisée les 17 et 18 septembre à Saïdia autour du thème "les migrants, acteurs et partenaires du développement", ont adopté une déclaration intitulée "Déclaration de Saïdia".

Dans cette Déclaration, ils appellent au respect des droits fondamentaux et de la dignité de tous les migrants et invitent les gouvernements à ratifier et à mettre en oeuvre la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille.

Ils plaident aussi pour une gestion concertée en amont des politiques publiques en matière de migration-développement entre tous les acteurs, notamment en associant les ONGs de migrants dans le processus d'identification des besoins, de mise en oeuvre et d'évaluation des politiques en matière de migration-développement.

Considérant que la migration internationale et les mobilités humaines sont devenues un fait marquant du monde globalisé et une des priorités de l'agenda politique mondial (Dialogue de haut niveau de l'ONU, Forum mondial migration et développement, Conférence euro-africaine sur la migration et le développement, etc.), les participants rappellent les bénéfices économiques, sociaux et culturels de l'immigration pour le développement des pays d'origine comme pour les pays d'installation.

Ils invitent également les pouvoirs publics du Maroc comme des pays de résidence à procéder à une évaluation participative de la dynamique internationale entreprise en matière de migration développement.

La politique migration-développement doit être dissociée de la politique restrictive de gestion des flux migratoires menée dans le sens de limitation des mobilités, l'externalisation du contrôle des frontières et du droit d'asile, et le conditionnement de l'aide publique à la signature d'accords de réadmission, lit-on dans la Déclaration.

Mettant l'accent sur les mutations de l'immigration marocaine, qui donne naissance à un espace transnational citoyen, les participants à cette première rencontre internationale font part de leur ferme conviction que le succès des politiques en matière de migration-développement repose sur une forte implication des migrants, mobilisant leurs connaissances et savoir-faire, et une mutualisation des ressources des acteurs associatifs en vue de visions et de stratégies communes.

Ils plaident dans ce sens en faveur du soutien de la mise en réseau des associations de migrants impliqués dans le développement, et de la promotion des partenariats et des projets en renforçant leur capacité d'action au Maroc comme dans les pays de résidence.

Ils préconisent de même le renforcement de l'implication de l'ensemble des acteurs dans les diverses dynamiques de la coopération décentralisée et la promotion des mécanismes au niveau des territoires (régions, provinces, communes) en mesure de faciliter l'implication des ONGs de migrants dans le processus de développement local.

La nouvelle Constitution marocaine, soulignent-ils, stipule la participation des migrants dans toutes les institutions de bonne gouvernance et de démocratie participative, et met en exergue leur contribution au développement du Maroc et au resserrement des liens d'amitié et de coopération entre les sociétés civiles et les Etats du Nord et du Sud.

Organisée par le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME) en partenariat avec l'Agence de l'Oriental et le concours de plusieurs associations de migrants marocains, cette rencontre internationale de deux jours a réuni plus de 100 ONGs et Associations de développement des Marocains d'ici et d'ailleurs, les représentants des pouvoirs publics nationaux, des institutions internationales, et des chercheurs nationaux et internationaux.

"Politiques publiques internationales en matière de migration et développement", "apports et limites de la coopération décentralisée", et "migrants marocains acteurs de développement: champs d'action, dynamiques et contraintes", sont les principaux sujets débattus par les participants.(MAP).

Source : MAPF 19/09/2011 04:15:00

Le Plan communal de développement (PCD) est un outil de planification à même de favoriser le partenariat et l'implication des ONGs dans le développement territorial, ont estimé les participants à la première rencontre internationale des ONGs issues des migrations marocaines.

"Il faut promouvoir l'intégration et l'adhésion des ONGs aux outils mis en place pour un développement concerté et stratégique, en particulier les plans communaux de développement", ont-ils indiqué, soulignant l'importance de définir les champs d'intervention prioritaires et les zones cibles.

Mettant l'accent sur les mutations que connaît le Royaume à tous les niveaux, ils ont appelé à renforcer les capacités des Associations pour qu'elles se prennent en charge et travailler sur certaines valeurs, telles que la solidarité et la coopération au développement, et à conférer à la formation une place centrale dans l'accompagnement du développement.

Organisée par le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) en partenariat avec l'Agence de l'Oriental et le concours de plusieurs Associations de migrants marocains, cette rencontre s'est déroulée à Saïdia, les 17 et 18 septembre, autour du thème "Les migrants, acteurs et partenaires du développement".

Ces deux jours d'intenses débats et d'échange d'idées et d'expériences ont réuni des dizaines d'ONGs et d'Associations de développement des Marocains d'ici et d'ailleurs, les représentants des pouvoirs publics nationaux et des institutions internationales, ainsi que des chercheurs nationaux et étrangers.

"Politiques publiques internationales en matière de migration et de développement", "apports et limites de la coopération décentralisée" et "migrants marocains acteurs de développement: champs d'action, dynamiques et contraintes", sont autant de sujets débattus par les participants.

Les travaux de cette rencontre ont été également marqués par l'organisation de trois ateliers axés sur "Les ONGs et les institutions: bonnes pratiques et difficultés de partenariats", "Migration et développement: quel plaidoyer national et international" et "ONGs de développement: les champs d'action".

Des intervenants lors de ce Forum, qui se veut un espace de réflexion, de concertation et de prospective, ont fait remarquer que le mouvement des Organisations associatives se positionne comme "un troisième secteur entre l'Etat et le marché", notant que la participation des Marocains du monde au développement économique, social et culturel du Maroc s'est remarquablement accrue et ses aspects se sont diversifiés ces dernières années.

Ils ont toutefois estimé que "les mutations tant en immigration que dans la société marocaine plaident pour une nouvelle méthodologie d'intervention et de coopération", appelant dans ce sens à valoriser et à capitaliser les expériences et les bonnes pratiques en matière d'intervention des Associations et à renforcer les capacités d'action des ONGs à travers des programmes de formation ciblés et efficients dans un esprit de réévaluation continue.

Ils ont également appelé à la consécration des approches de concertation, de partenariat institutionnel ouvert et dynamique et de bonne gouvernance impliquant les différents acteurs territoriaux (communes, structures de l'Etat, etc.), en plus de la mise en place de plateformes de diffusion des informations, de communication, d'appuis et de mise en réseau.

Evoquant la question de la mobilité transfrontalière et le phénomène de la mondialisation et ses incidences sur les processus d'intégration et l'instrumentalisation politique et économique de la migration, ils ont plaidé en faveur "d'orientations politiques claires" sur la problématique de migration et développement.

Les nouvelles institutions dans le contexte de la régionalisation et de la décentralisation doivent "s'emparer" de cette question (migration et développement) pour penser le développement du territoire, ont-ils avancé.

Les apports des migrations au développement sont progressivement devenus l'un des enjeux des relations entre les pays européens qui accueillent l'essentiel des Marocains du monde et le Maroc.

Aussi, le diptyque "migrations et développement" est, depuis une décennie, à l'ordre du jour de nombreuses Instances et de Conférences internationales. Il fait l'objet d'un grand nombre de rapports et d'études même si le traitement de la problématique migratoire se focalise trop souvent encore sur la gestion des flux au détriment des interactions positives et citoyennes.

"Un des aspects souvent négligés dans les analyses macro-économiques est la capacité et les compétences des migrants à investir dans les pays des deux rives de la Méditerranée. Et pourtant ces initiatives participent des processus de mondialisation, de régionalisation et d'accélération de la circulation des flux de capitaux, de marchandises et d'informations", a souligné l'universitaire Charef Mohamed, responsable du master "Migrations et Développement Durable" à la faculté des Lettres d'Agadir.

La rencontre de Saïdia a permis d'établir un état des lieux des actions de développement des ONGs de migrants, d'examiner les politiques publiques en matière de migration et de développement et de faire des propositions destinées aux ONGs des migrants, aux décideurs politiques, aux Institutions internationales, aux acteurs de la société civile, et aux collectivités territoriales dans le but de renforcer les liens entre politiques migratoires et développement.

Source : MAPF 19/09/2011 02:55:00

Les organisateurs de la première rencontre internationale des ONGs issues des migrations marocaines ont annoncé, dimanche soir à Saïdia, la mise en place d'une plateforme euro-marocaine devant créer une synergie entre les ONGs actives dans le domaine du développement solidaire.

La plateforme euro-marocaine "Migration, développement, citoyenneté et démocratie" vise à favoriser la convergence des actions, à proposer une stratégie de plaidoyer collectif et à renforcer et élargir les partenariats Nord-Sud.

Elle s'engage à contribuer au développement démocratique, social, économique, culturel et scientifique du Maroc à travers toute forme de coopération associative.

La Convention relative à la création de cette plateforme a été signée par plus de 70 Associations, ont fait savoir les promoteurs de cette initiative, notant que la coopération euro-marocaine s'inscrit pleinement dans le rapprochement et le dialogue euro-méditerranéen.
L'objectif escompté est de créer une synergie entre les ONGs actives dans le domaine du développement solidaire afin de doter leurs actions d'une masse critique suffisante, permettant ainsi de pérenniser leurs dynamiques, ont-ils indiqué, estimant que les synergies qui seront favorisées par la mise en place de la plate-forme doivent permettre d'apporter une valeur-ajoutée par rapport aux actions entamées par chacune des ONGs partenaires.

Et d'ajouter qu'il ne s'agira pas, pour la plateforme, de se substituer aux missions et aux projets des Organisations partenaires, mais de contribuer à faciliter une convergence des agendas et la consolidation des synergies déjà initiées au niveau des projets sur le terrain.

La première rencontre internationale des ONGs issues des migrations marocaines a été organisée par le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) en partenariat avec l'Agence de l'Oriental et le concours de plusieurs Associations de migrants marocains.

Ce Forum de deux jours (17-18 septembre) a réuni plus de 100 ONGs et Associations de développement des Marocains d'ici et d'ailleurs, les représentants des pouvoirs publics nationaux, des institutions internationales et des chercheurs nationaux et internationaux.
Les participants ont abordé plusieurs thèmes portant sur "les politiques publiques internationales en matière de migration et développement", "les apports et limites de la coopération décentralisée" et " les migrants marocains acteurs de développement: champs d'action, dynamiques et contraintes".

Source : MAPF 19/09/2011


La première rencontre internationale des ONG issues des migrations marocaines s'est ouverte, samedi à Saïdia, autour du thème "les migrants, acteurs et partenaires du développement".

Initiée par le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME) en partenariat avec l'Agence de l'Oriental et le concours de plusieurs associations de migrants marocains, cette rencontre de deux jours réunit plus de 100 ONG et associations de développement des Marocains d'ici et d'ailleurs, les représentants des pouvoirs publics nationaux, des institutions internationales, et des chercheurs nationaux et internationaux.

Le forum a pour objectifs d'établir un état des lieux des actions de développement des ONG de migrants, d'examiner les politiques publiques en matière de migration et développement et de faire des propositions destinées aux ONG des migrants, aux décideurs politiques, aux institutions internationales, aux acteurs de la société civile, et aux collectivités territoriales dans le but d'un renforcement des liens entre politiques migratoires et développement.

"Politiques publiques internationales en matière de migration et développement", "apports et limites de la coopération décentralisée", et "migrants marocains acteurs de développement : champs d'action, dynamiques et contraintes" sont autant de sujets qui seront débattus par les participants.

Depuis les années 1980 et parallèlement aux transferts, les émigrés marocains ont eu recours à diverses modalités de contribution au développement du Maroc. De multiples projets de développement local solidaire ou d'actions humanitaires, portés par des acteurs de plus en plus nombreux, ont été réalisés.

Regroupés en associations ou en plateformes, ces acteurs ont acquis, au fil des ans, un savoir faire, une capacité de mobilisation de fonds, une expertise et des réseaux qui leur donnent une forte légitimité.

Ils incarnent, à leur manière, l'une des mutations que connaît l'émigration marocaine et témoignent de leur intégration dans le tissu associatif des pays d'accueil et de leur attachement au développement durable de leurs territoires d'origine, en particulier, et de l'ensemble du Royaume en général.

La rencontre est organisée avec le concours de l'Association des migrants marocains aux îles Baléares "Al Maghreb ", Migration & Développement (Maroc), Immigration, développement, démocratie (IDD-France), le Centre Euro-méditerranéen Migration et Développement (EMCEMO/Pays-Bas) et l'association de coopération et développement en Afrique du Nord (CODENAF/Espagne).

Institution nationale consultative et de prospective, le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger a été créé par Dahir en décembre 2007 et constitutionalisé à l'occasion de la réforme constitutionnelle approuvée par le référendum du 1er juillet 2011.

Le Conseil est notamment chargé du suivi et de l'évaluation des politiques publiques du Royaume envers ses ressortissants à l'étranger.

Il a, en outre, pour mission d'émettre des avis en vue de veiller à la défense des intérêts des Marocains du monde à l'intérieur et à l'extérieur du Maroc, de renforcer leur contribution au développement économique, social et humain du pays et de consolider les rapports d'amitié et de coopération entre le Maroc et les pays de résidence.

17/09/11

Source : MAP

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