mardi 5 novembre 2024 13:18

"Littératures, identités, citoyenneté" est le thème retenue par le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) pour sa participation à la 19è édition du Salon international de l'édition et du livre (SIEL), prévue du 30 mars au 7 avril à Casablanca.

La participation du CCME pour la cinquième année consécutive au SIEL verra la présence de plus d'une centaine d'invités en provenance de plus de dix pays, outre le Maroc, indique le Conseil jeudi dans un communiqué.

Un hommage particulier sera rendu, à cette occasion, aux "littératures africaines de la diaspora" mettant en contact des créateurs issus des migrations marocaine, africaine et caribéenne et faisant ainsi apparaitre la place du phénomène migratoire dans leur inspiration, selon la même source.

Le Salon sera également l'occasion d'exposer et de célébrer les productions intellectuelles des différentes migrations à travers le monde dans l'espace de la librairie du CCME.
Cette grande manifestation culturelle vient encore une fois confirmer la volonté du Conseil de donner à la culture une place centrale dans la problématique migratoire et démontre l'engagement intellectuel des migrants marocains dans leur pays de résidence et les liens forts qui les attachent à leur pays d'origine, conclut le communiqué.
28/3/2013
Source: MAP

« L’expatriation au féminin » est édité aux éditions l’Harmattan, en mars 2013. Un livre qui passe en revue « les questions essentielles liées à l'expatriation des femmes, ce livre propose de nombreuses pistes pour optimiser cette période et en éviter certains pièges ».

L’auteure,  Delphine Joëlson Marteau, affirme que «le thème de l'expatriation au féminin mérite amplement une attention toute particulière ». Elle l’aborde au file des pages de son livre à partir de différentes problématiques, notamment les difficultés inhérentes au changement de statut, le bouleversement de l'équilibre familial, les enfants, le travail, les projets, l’école, etc.

Delphine Joëlson Marteau est originaire de Reims (France), elle est diplômée en Management Reims et travaillé dans le domaine du marketing et du développement économique, avant de partir à l’étranger et d’y exercer des métiers très variés dans différentes villes (Hong-Kong, Tokyo, Madrid, Berlin et Dubaï).

28/3/2013

Source : CCME

La coordination des associations des Marocains résidant aux Pays-Bas a organisé mercredi à Rabat un point presse pour appeler le gouvernement à prendre de mesures après que la Hollande a pris la décision de réduire de 40 % les pensions de retraites des Marocains.

Depuis janvier 2013, le gouvernement hollandais a décidé de réduire de 40 % les pensions de retraites pour les émigrés marocains.  Pour dénoncer cette mesure qui touche 5 408 Marocains retraités, la coordination des associations des Marocains aux Pays-Bas contre la réduction des pensions de retraites et le respect des conventions a organisé mercredi une rencontre avec la presse, au siège de l’organisation marocaine des droits de l’Homme (OMDH) à Rabat.
Selon le collectif, les parlementaires, les partis politiques, les syndicats et la société civile doivent se mobiliser pour défendre les intérêts des MRE, d’autant plus que cette mesure touche plus de 4 500 enfants et 900 veuves.

Un appel au gouvernement marocain

Bien évidemment, les choses ne pourront évoluer que si les deux gouvernements acceptent de négocier sur la question. C’est la raison pour laquelle Abdou Menebhi président du Centre euro-méditerranéen migration et développement et coordinateur de collectif invite l’Etat marocain à prendre des mesures concrètes pour imposer l’application des conventions relatives aux pensions de retraites et pour mettre un terme aux atteintes des droits et acquis des Marocains, résidant aux Pays-Bas.

Selon, l’application du principe de résidence par l’Etat néerlandais pour le versement des pensions s’inscrit en faux contre la convention maroco-hollandaise signée en 1972 et la convention euro-méditerranéenne paraphée en 1996 entre le royaume et l’Union Européenne.

28/3/2013

Source : Le Soir

La Belgique et le Maroc signaient un accord bilatéral relatif au recrutement de la main d'oeuvre marocaine pour l'économie belge le 17 février 1964.

La Fédération Wallonie Bruxelles (FWB) s'apprête à fêter les cinquante ans d'immigration marocaine en Belgique, début 2014. Dans ce cadre, une série d'activités culturelles coordonnées par l'espace Magh à Bruxelles sont prévues à partir de février 2014. Un appel à projets a été lancé dans ce sens par la ministre francophone de la Culture et de l'Egalité des chances, Fadila Laanan, lundi. La Belgique et le Maroc signaient un accord bilatéral relatif au recrutement de la main d'oeuvre marocaine pour l'économie belge le 17 février 1964. "En 50 ans, nos sociétés se sont ouvertes au métissage", s'est réjouie Fadila Laanan. "L'immigration est une chance, mais aussi une souffrance", a-t-elle ajouté.

Pour commémorer ce cinquantième anniversaire, la FWB organise une saison artistique et festive de février à juin 2014. L'appel à projets lancé lundi s'adresse "aux opérateurs culturels, éducatifs, sociaux, maisons de quartiers, associations et acteurs socioculturels". Les idées des artistes professionnels et amateurs sont attendues pour fin 2013 à l'Espace Magh. La programmation de cette saison comprend trois dimensions: art et culture; éducation, jeunesse et pédagogie; social.

Rachid Benbouchta, Abdelmalek Kadi, Giuliana Mettini ou encore Zidani ont déjà indiqué leur volonté de participer à cet événement. Najob Ghallale, le directeur de l'Espace Magh, insiste sur le fait que cette "fête" ne s'arrête pas à la communauté marocaine mais s'adresse à toutes les immigrations et à tous les Belges.

La FWB a débloqué un budget de 500.000 euros pour l'organisation de ces commémorations.

25/3/2013

Le stand du Conseil consultatif des Marocains résidents à l’étranger (CCME) a su se démarquer en l'espace de cinq ans de participation au Salon international de l’éducation et du livre (SIEL). Cette 19e édition prévue du 29 mars au 7 avril, ne fera pas exception.

Voilà, le salon du livre s'est hélas terminé pour cette année. Nous vous sommes très reconnaissants à toutes et à tous de vous être rendus au cœur du stand du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).
Vous nous avez fait l'honneur de marquer une halte chez nous. Parfois courte. D'autres fois un peu plus longue. Vous avez partagé vos expériences, vos idées, vos réflexions, vos recherches, vos talents avec ces « autres vous » qui sont venus à votre rencontre.
Dans un monde où le partage de la connaissance est vital, nous pouvons affirmer être heureux d'avoir pu apporter notre grain de sel à la Culture en général et à une meilleure connaissance de l'Autre en particulier.
Nous nous sommes présentés à vous et vous nous avez fait l'honneur d'être parmi nous pour comprendre qui nous étions, pourquoi nous existions, quand et où le CCME a vu le jour, pourquoi et comment.
Avec l'espoir de vous revoir dans d'autres activités.

Driss AJBALI

Proposition au public scolaire d'animations spécifiques autour des thématiques de l'immigration et de l'altérité. Le CCME invite en particulier des élèves en provenance de six établissements scolaires ruraux et de la banlieue de Casablanca.

Occasion pour les six groupes de travail du Conseil de présenter leurs travaux, approfondir leurs réflexions, débattre avec le public et toucher de près le vécu de l'immigration marocaine au quotidien ainsi que ses enjeux pour le Maroc et les pays de résidence.

Espace de rencontre et de débats qui permettra au public d'interagir avec les conférenciers et invités présents sur des thématiques d'actualité liées aux questions migratoires, à la littérature et à l'histoire en marche.

Dédié aux romanciers, poètes, essayistes et universitaires pour présenter leur actualité autour des ouvrages publiés récemment et échanger avec le public. Moments privilégiés pour approcher les auteurs qui se prêtent volontiers à des séances de signatures/dédicaces.

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger participe pour la cinquième année consécutive au 19èmeSalon International de l'Edition et du Livre (SIEL) de Casablanca sous le signe de «Migrations, identités, citoyenneté».

La vigueur des débats sur la participation politique au sein du groupe de travail du CCME n’est que le reflet de la complexité de la question. Cependant, et ce, à travers de multiples travaux, le CCME a accumulé une connaissance plurielle destinée à rationaliser les termes dudit débat.

« Migrations Identités Citoyenneté » est le thème retenu par l e Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME) pour le salon du livre qui se tiendra du 29 mars au 7 avril prochains à Casablanca.

« Migrations Identités Citoyenneté » est le thème retenu par l e Conseil de la Communauté Marocaine à l’Etranger (CCME) pour le salon du livre qui se tiendra du 29 mars au 7 avril prochains à Casablanca.

Il s’agit de la quatrième participation du Conseil à cet évènement international lors duquel le temps suspend son vol sur la Culture. Ecrivains, philosophes, historiens, acteurs politiques et associatifs vont s’exprimer, communiquer, partager avec  l’autre ; cet autre qui est le nous. 

Cette édition printanière du salon du livre est singulière pour le CCME : il s’agit de sa première présence  en tant qu’institution  aux côtés de ses congénères.

Comme les précédentes années, le Conseil sera un lieu où les frontières n’ont pas lieu d’être; un espace culturel où la réflexion, le débat et l’analyse prennent le pas sur le temps.

Article 16

Le Royaume du Maroc Œuvre à la protection des droits et des intérêts légitimes des citoyennes et des citoyens marocains résidant à l'étranger, dans le respect du droit international et des lois en vigueur dans les pays d'accueil. Il s'attache au maintien et au développement de leurs liens humains, notamment culturels, avec le Royaume et à la préservation de leur identité nationale. Il veille au renforcement de leur contribution au développement de leur patrie, le Maroc, et au resserrement des liens d'amitié et de coopération avec les gouvernements et les sociétés des pays où ils résident ou dont ils sont aussi citoyens.

Article 17

Les Marocains résidant à l'étranger jouissent des droits de pleine citoyenneté, y compris le droit d'être électeurs et éligibles. Ils peuvent se porter candidats aux élections au niveau des listes et des circonscriptions électorales locales, régionales et nationales. La loi fixe les critères spécifiques d'éligibilité et d'incompatibilité. Elle détermine de même les conditions et les modalités de l'exercice effectif du droit de vote et de candidature à partir des pays de résidence.

Article 18

Les pouvoirs publics Œuvrent à assurer une participation aussi étendue que possible des Marocains résidant à l'étranger, aux institutions consultatives et de bonne gouvernance créées par la Constitution ou par la loi.

Article 30

Sont électeurs et éligibles, tous les citoyennes et les citoyens majeurs jouissant de leurs droits civils et politiques. La loi prévoit des dispositions de nature à favoriser l'égal accès des femmes et des hommes aux fonctions électives. Le vote est un droit personnel et un devoir national. Les étrangers jouissent des libertés fondamentales reconnues aux citoyennes et citoyens marocains, conformément à la loi. Ceux d'entre eux qui résident au Maroc peuvent participer aux élections locales en vertu de la loi, de l'application de conventions internationales ou de pratiques de réciprocité. Les conditions d'extradition et d'octroi du droit d'asile sont définies par la loi.

Article 163

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger est chargé notamment d'émettre des avis sur les orientations des politiques publiques permettant d'assurer aux Marocains résidant à l'étranger le maintien de liens étroits avec leur identité marocaine, les mesures ayant pour but de garantir leurs droits et préserver leurs intérêts, ainsi qu'à contribuer au développement humain et durable de leur pays d'origine et à son progrès.

Taha Adnan Né à Safi, a grandi à Marrakech. Il réside depuis 1996 à Bruxelles. Poète et écrivain, il est cofondateur de la revue L’Algarade poétique dans les années 1990. Il cordonne le Salon littéraire arabe de Bruxelles et les soirées de poésie d’amour arabe en Belgique

Plus de 100 participant-e-s, une cinquantaine de rencontres et de manifestations, plusieurs soirées organisées en dehors du salon, des récitals de poésie, du théâtre et la projection de films : tel est le programme conçu par le Conseil à cette 19ème édition du SIEL, et qui s’articule autour de quelques fils rouges.

* Le Café littéraire

Dédié aux romanciers, poètes, essayistes et universitaires pour présenter leur actualité autour des ouvrages publiés récemment et échanger avec le public. Moments privilégiés pour approcher les auteurs qui se prêtent volontiers à des séances de signatures/dédicaces ; 

* Conversation avec un absent

Des auteurs d’aujourd’hui nous invitent à un dialogue réel et fictif avec quelques figures emblématiques de la littérature du XXème siècle, trop tôt disparues. Des hommages en somme, pour ne pas faire l’impasse sur la disparition ;

* Les tables rondes thématiques

Espace de rencontre et de débats qui permettra au public d’interagir avec les conférenciers et invités présents sur des thématiques d’actualité liées aux questions migratoires, à la littérature et à l’histoire en marche ;

* Les rendez-vous du CCME

Occasion pour les six  groupes de travail du Conseil de présenter leurs travaux, approfondir leurs réflexions, débattre avec le public et toucher de près le vécu de l’immigration marocaine au quotidien ainsi que ses enjeux pour le Maroc et les pays de résidence ;

* Le programme jeunesse

Proposition au public scolaire d’animations spécifiques autour des thématiques de l’immigration et de l’altérité. Le CCME invite en particulier des élèves en provenance de six établissements scolaires ruraux et de la banlieue de Casablanca.

Par ailleurs, pour prolonger le Salon hors des murs, dans une ambiance conviviale et détendue, en compagnie des écrivains et des créateurs invités, les Nocturnes du Salon proposent un dialogue entre les mots et les autres formes d’expression artistique : théâtre, danse, musique, cinéma, … La Nuit de l’immigration constituera un moment phare dans cette programmation.

Ce travail de recherche a fait apparaître que l’image actuelle des Marocains, en majorité défavorable, ne date pas d’aujourd’hui. Le passé historique a montré que les Espagnols se méfiaient du «moro» qui, au cours des siècles, a accumulé différentes images qui le définissent à partir de divers clichés et préjugés (fanatisme, sauvagerie, cruauté, lascivité, fatalisme, paresse, fausseté). À partir de ces images, naît un imaginaire populaire collectif, un univers rempli de clichés qui sont gardés dans la mémoire espagnole. Ces clichés anciens alimentent l’opinion actuelle des espagnols qui voient le Marocain comme «Autre», différent de la société autochtone. Ces mêmes préjugés empêchent les Espagnols de connaître les Marocains qui résident dans leurs pays mais le récapitulatif historique du Maroc nous a permis d'un peu mieux le comprendre.

A l’occasion de la 19ème édition du Salon International de l’Edition et du livre de Casablanca, le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger a choisi de mettre à l’honneur les "Littératures africaines de la diaspora". Cet hommage mettra donc en contact des écrivains issus des migrations marocaine, africaine et caribéenne et fera ainsi apparaître la place du phénomène migratoire dans leur inspiration.

Au regard des travaux menés par le Groupe de travail « Citoyenneté et participation politique », il ne serait que pas trop injuste de considérer que cette question ne fut pas traitée par CCME.
Le présent document fait le descriptif de la dynamique de travail du dit groupe. On trouve ici le compte rendu, de manière synthétique, l’état des lieux de ses travaux. C’est un document à verser dans ce dossier dans lequel le débat reste inachevé.

Google+ Google+