"Bad Boy" est le titre du nouveau roman de l'écrivain maroco-néerlandais Abdelkader Benali, inspiré du parcours et de la vie du redoutable champion du monde de kick-boxing, le maroco-néerlandais Badr Hari.
Le roman dont le titre renvoie à l'un des nombreux surnoms de Badr Hari, retrace le parcours exceptionnel d'un jeune maroco-néerlandais, Amir Salem, (personnage fictif), issu d'un quartier populaire d'Amsterdam et devenu, à peine la vingtaine dépassée, l'un des champions les plus connus du monde de la boxe, avant que sa vie ne prenne un tournant différent, explique dans une déclaration à la MAP, l'auteur du roman qui sortira l'été prochain.
Le livre est une fiction inspirée du parcours sportif et de la vie personnelle de Badr Hari. "Au moment où je m'apprêtais à écrire un roman sur la vie d'un jeune maroco-Néerlandais, je découvre Badr Hari lors d'une émission phare de la télévision marocaine et cela m'a inspiré", explique-t-il.
Et d'ajouter : "j'étais fasciné par la personnalité de ce champion, issu d'une simple famille d'immigrés, qui s'est avéré être plus qu'un sportif hors pair : un bon orateur, un charmeur et un homme de caractère".
Selon l'écrivain, qui dit n'avoir jamais connu de près Badr Hari, de son vrai nom Badr El Houari, la vie du champion maroco-néerlandais sert de tremplin pour aborder des thèmes de grande actualité, notamment l'immigration et l'intégration des Marocains résidant à l'étranger dans leurs sociétés d'accueil.
Si "Bad Boy", le héros du roman d'AbdelKader Benali, a accepté de passer dans la clandestinité après une vie au sommet, Badr Hari, le vrai, continue à croire en ses capacités et lutte avec ténacité pour rester le meilleur : il devrait remonter sur le ring le 15 mars prochain à Zagreb, en Croatie, après avoir été remis en liberté provisoire par la justice néerlandaise.
Né en 1984 à Amsterdam, Badr Hari, également surnommé le "Golden boy", est un ancien champion poids lourd de K-1. En 2007, il devient le premier champion des poids lourds (-100 kg) en K-1 après avoir vaincu le Russe Ruslan Karaev et en finale le Japonais Yusuke Fujimoto par KO au premier round. Il est arrivé en finale du tournoi K-1 World Grand Prix Final en 2008 et 2009.
Hari livre en janvier 2012 son dernier combat (qu'il remportera par KO) contre le Turque G?khan Saki. Une "retraite" éclaire, puisqu'il est revenu sur le circuit en mai dernier au K1 de Madrid. Ce "comeback" face au redoutable combattant brésilien Anderson Silva (dit "Braddock"), sera à nouveau sanctionné par une victoire, cette fois par décision du jury.
Badr Hari est actuellement poursuivi en liberté provisoire devant la justice néerlandaise après avoir été arrêté en 2011 pour neuf délits dont une agression qu'il aurait commise contre un millionnaire néerlandais, Koen Everink, lors d'une soirée à Amsterdam. L'affaire est très suivie aux Pays-Bas et ailleurs vu la renommée mondiale du champion.
L'écrivain Abdelkader Benali est né en 1975. A l'âge de quatre ans, il quitte le Maroc avec sa famille pour les Pays-Bas. Son premier roman, "Bruiloft aan zee" (Noces en mer), sorti en 1996, illustre notamment les différences entre la première et la deuxième génération des Marocains résidant aux Pays-Bas. Il a reçu de nombreux prix littéraires pour ses œuvres.
01 mars 2013
Source : MAP
Le maître du luth marocain Haj Youness a animé, récemment, une soirée musicale organisée Malaga (sud l'Espagne), dans le cadre de la célébration de la "Journée de l'Andalousie".
Initié par l'Association "Tawassoul Espana ", qui regroupe des citoyens marocains et espagnols, en collaboration avec la ville d'Estepona (province de Malaga), cet événement, marqué par la présence du Consul général du Maroc à Algesiras, a été l'occasion pour l'écrivain et journaliste espagnole, Yolanda Aldon, de présenter son nouveau livre "Palabras quebradizas" (Kalimat hacha), publié en espagnol et en arabe.
Lors de cette soirée, le maître du luth marocain a entraîné le public présent dans un univers enchanté où se mêlaient sonorités arabes et andalouses. Muni de son luth, Haj Youness a interprété pour la circonstance des morceaux chargés d'émotions qui ont touché l'assistance venue nombreuse assister à cette soirée malgré la vague de froid qui sévit dans plusieurs régions d'Espagne.
Vêtue en kaftan marocain lors de cette soirée à laquelle ont assisté plusieurs membres de la communauté marocaine établie à Malaga, la journaliste espagnole Yolanda Aldon, surnommée "la poétesse des deux rives", met en relief dans son ouvrage l'importance de la culture et de la langue dans la promotion de la connaissance et des relations entre les deux royaumes voisins.
La nouvelle publication de Yolanda Aldon, préfacée par Gamal Abdel Rahman, professeur à l'Université Al Azhar au Caire, et traduite par l'écrivain Khalid Raissouni, avait été présentée dernièrement à Tétouan.
Etablie à Cadix, Yolanda Aldon, collaboratrice auprès de l'Institut Cervantès au Maroc, avait été désignée responsable pour l'Espagne et le Maroc auprès du Comité international d'appui à la candidature du peuple syrien pour le prix Nobel de la Paix.
01 mars 2013
Source : MAP
A l'occasion de la création du Réseau des Indépendants Marocains de l'Etranger (RIME), le président du Rassemblement national des indépendants (RNI) , Salaheddine Mezouar, a animé, samedi à Paris, une rencontre sur les enjeux de la mise en oeuvre de la constitution, mettant l'accent notamment sur les opportunités qu'elle représente pour les Marocains du monde...Suite
U ne indemnité de 1 000 DH par jour et un billet aller-retour gratuit. C'est ce que recevront désormais les imams qui sont envoyés chaque année durant le mois de Ramadan par le ministère des habous à l'étranger pour encadrer la communauté marocaine...Suite
En rade depuis plus d'un an et demi, les négociations Maroc-UE sur l'accord de la réadmission des Marocains en situation irrégulière sur le territoire européen pourraient redémarrer sous de nouvelles bases dans les prochains jours. C'est en tout cas l'objectif de la visite programmée...Suite
Pour les entreprises et les universités, l'immigration des vingt dernières années est une chance pour l'économie. Elles souhaitent la régularisation des 11 millions de sans-papiers en attente ...Suite
Un livret sur l’immigration en Belgique a été distribué dans de nombreuses classes secondaires d’Anderlecht, dans la capitale Bruxelloise. Le livret publié par deux universitaires prône l’enseignement de l’immigration dans les écoles secondaires.
Marco Martiniello et Andrea Rea sont deux universitaires belges qui viennent de publier un livret intitulé Une brève histoire de l’immigration en Belgique. En distribuant plus de huit milles fascicules dans les classes de secondaires, les deux universitaires entendent sensibiliser l’opinion nationale belge sur la question de l’immigration.
« Les personnes qui ont occupé une position subalterne dans l’économie, qui ont souffert, qui ont été victime de racisme pensent souvent qu’il faut protéger leurs progénitures en leur cachant cette partie de l’Histoire, explique Maroc Martinello. Au contraire, nous pensons qu’il faut faire ressortir cette réalité. Je crois que cela permet à tout le monde de se renforcer : la société, les personnes qui ont vécu cela et les descendants de ces personnes ».
Une immigration âgée d’un siècle
Ce livret résume plus d’un siècle d’immigration, de tensions et de questions qui y sont liées. Aujourd’hui, la question de l’immigration devient cruciale dans plusieurs pays européens. Pas uniquement en Belgique. Mais en France aussi. Les stigmatisations prennent de l’ampleur. Les maladresses commises par certains politiciens suscitent davantage de polémiques.
La brochure a été testée mercredi devant une trentaine d’élèves d’Anderlecht, dans la capitale Bruxelloise. Ces derniers sont entre autres marocains, turcs, brésiliens, pakistanais etc. Huit mille fascicules ont été distribués dans des classes secondaires.
Cette initiative a été déjà connue en France, terre d’immigrés. Le pays compte plus de 7,2 millions d’immigrés venant d’horizons différents. Majoritairement de l’Afrique du Nord et de l’Afrique subsaharienne.
Aujourd’hui, la réalité sur l’immigration est très mal connue par la plupart des jeunes collégiens et lycéens en France et en Belgique. Elle n’est presque pas enseignée dans les écoles et les établissements universitaires.
28 février 2013, Cheikh Dieng
Source : Afrik.com
Au Qatar, plusieurs centaines d’ouvriers meurent chaque année dans le secteur du bâtiment. Le Mondial de foot 2022 se prépare en dehors de toute légalité.
Toutes les heures au Qatar, 20 nouveaux ouvriers arrivent pour construire un immense projet baptisé « Qatar 2030 » et dont l’élément phare est la Coupe du monde 2022, acquise dans des conditions troubles.
Selon l’Organisation internationale du travail (OIT), ils seront un million d’ouvriers – immigrés – engagés au Qatar d’ici 2022. Pour construire un aéroport, des infrastructures hôtelières et neuf grands stades ultramodernes et... démontables, le Qatar n’en ayant plus besoin après la Coupe du monde.
La vidéo de présentation du mondial qatari
Avant que ces ouvriers n’arrivent dans le pays le plus riche du monde (par habitant), on leur parle d’un salaire mensuel de 1 200 à 1 300 riyals, soit 250 à 270 euros. Dans les faits, ce sera plutôt la moitié, selon la Confédération syndicale internationale (CSI).
Au moins 300 morts par an chez les ouvriers du bâtiment
Mettre fin à « l’esclavagisme moderne » au Qatar est devenu la priorité de la CSI, confirme à Rue89 l’Australienne Sharan Burrow, secrétaire générale :
« Ces travailleurs n’ont pas de voix. Ils ne sont pas autorisés à se syndiquer, ils n’ont pas de liberté au Qatar. Nous devons mettre la pression sur le gouvernement qatari pour qu’il y ait une amélioration. »
« Plus de travailleurs vont mourir pendant la construction (des stades) que de footballeurs ne fouleront les terrains », a-t-elle affirmé au journal grec Avgi.
Les chutes d’échafaudages sont la deuxième cause de blessures graves au Qatar après les accidents de la route. Il est extrêmement compliqué de définir précisément le nombre de travailleurs blessés sur les sites en construction.
Au moins 300 ouvriers du bâtiment meurent chaque année sur leur lieu de travail, chiffre communément admis. Leur dépouille est souvent renvoyée dans leur pays d’origine dans un cercueil en bois. Ou disparaît purement et simplement.
L’analyste d’une ONG, qui souhaite rester anonyme car enquêtant actuellement au Qatar, explique à Rue89 :
« Souvent, les travailleurs se sont lourdement endettés pour arriver au Qatar. Ils voient fréquemment leurs passeports confisqués et peuvent être contraints de signer un nouveau contrat en arabe qu’il ne comprennent pas et qui revoit leur salaire à la baisse.
S’ils décident de fuir, s’ils se blessent et ne peuvent plus travailler, ils n’ont plus de moyens de subsistance. Ayant rompu leur contrat de parrainage, ils sont également susceptibles d’être jetés en prison à tout moment. »
Plus de 90% des habitants sont étrangers
Au Qatar, un seul syndicat est autorisé et les étrangers en sont exclus. Problème : le Qatar comptait environ 1 450 000 habitants en 2010 dont 90% de citoyens étrangers. Un record mondial.
Pour Nabil Ennasri, auteur de « L’énigme du Qatar », ces travailleurs immigrés sont victimes d’une ségrégation.
« Certains jours, les week-ends notamment sont interdits aux immigrés dans les grands centres commerciaux, et ils vivent dans des “labour camps” en périphérie des grandes villes. »
Le Qatar ne s’est pas adapté à l’explosion du nombre de travailleurs
L’image que renvoient ces camps d’immigrés est un problème pour la monarchie, qui veut apparaître comme un modèle de développement dans la région.
Répondant à l’indignation de la communauté internationale, le gouvernement qatari a récemment fait construire le camp de Barwa El Baraha. Un prototype de ville nouvelle pour quelque 50 000 travailleurs immigrés.
« Mais la question législative et juridique et les conditions d’accueil et de transit des ouvriers ne bougent pas encore, alors que c’est précisément ce que demande la CSI », souligne Nabil Ennasri.
Reportage de CNN au Qatar
Pour notre analyste, le Qatar ne s’est pas adapté à l’explosion du besoin de travailleurs, ces quinze dernières années :
« L’Etat est suffisamment centralisé pour assurer ses obligations mais il est trop permissif et trop peu équipé. Il n’y a que 150 inspecteurs du travail pour une population de près de deux millions d’habitants et d’environ 600 000 ouvriers du bâtiment.
Ça devient donc une véritable loterie. Soit le patron respecte ses ouvriers, soit il les exploite. »
Le système du kafala
Dans un rapport publié en juin dernier, Human Rights Watch parle de travailleurs en conditions très précaires. Pour certains cas, « on peut clairement parler d’exploitation », dit Nicholas McGeeghan, fondateur de Mafiwasta, une association de défense des ouvriers dans le Golfe persique :
« Si tous les ouvriers présents au Qatar ne sont pas des travailleurs forcés, il est évident que le système en place permet voire facilite leur exploitation. »
Ce système qu’adorent les entreprises de BTP, c’est le « kafala ». Méconnu en Occident, il est pourtant l’une des clés de développement des monarchies du Golfe, explique le chercheur Gilles Beaugé :
« Pour s’installer ou travailler, tout étranger dans le Golfe, qu’il soit entrepreneur ou simple ouvrier, a besoin d’un “kafil” (sponsor) qui est à la fois le garant juridique de sa présence juridique dans le pays et un intermédiaire avec la société locale. »
Ce système permettait à la base de déléguer à la société civile le contrôle et la régulation de l’immigration. Mais le développement à grande vitesse du Qatar et ses voisins ne permet plus cette régulation. Les travailleurs immigrés se retrouvent à la merci de leur employeur, qui joue le rôle du garant, du parrain, et leur permet d’entrer sur le territoire.
Les organisations internationales alertent régulièrement le Qatar sur les dérives du « kafala » et appellent à son abrogation. Sa réforme, en 2009, n’est pas allée aussi loin qu’ils l’espéraient.
« Le Qatar viole des traités internationaux qu’il a ratifiés »
Pour tous les spécialistes de la région interrogés, le Qatar viole le droit international. Nicholas McGeeghan :
« Le Qatar a signé le protocole international contre le trafic d’êtres humains de l’ONU. Il a aussi signé la Convention contre le travail forcé. En ne s’assurant pas de leur respect, le gouvernement qatari viole les traités internationaux qu’il a ratifiés. »
La CSI a discuté à de nombreuses reprises avec les dirigeants qataris. Sharan Burrow a rencontré deux fois le ministre du Travail, à Genève en juillet dernier plus lors du sommet climatique des Nations unies en novembre à Doha.
Tim Noonan, son porte-parole :
« Le Qatar s’est engagé plusieurs fois à faire évoluer sa loi du travail auprès de Sharan Burrow. Mais ils n’ont jamais évoqué clairement la liberté d’association. »
D’autres organisations internationales ayant rencontré les responsables qataris se sont elles aussi vu promettre des avancées sur ce dossiers. Mais ces promesses sont restées lettre morte.
Il en va de même de la Fédération internationale de football.
Le 2 décembre 2010, la Fifa attribuait l’organisation de la Coupe du monde de football au Qatar. Une date historique : c’est la première fois qu’un pays arabe sera l’hôte d’une compétition internationale de cette envergure.
Mais si cette Coupe du monde au Qatar a une infime chance d’être annulée, ce sera du fait de l’enquête de l’Américain Michael Garcia sur les conditions de son attribution, pas parce que le droit international du travail est piétiné tous les jours sur les chantiers des stades.
28/2/2013, Aurélien Delfosse
Qource : Rue89
Dans une déclaration à la radio nationale algérienne à la mi-février 2013, le secrétaire d'Etat algérien, chargé de la communauté nationale à l'étranger, M. Belkacem Sahli a annoncé l'installation fin 2013 ou début 2014 du Conseil national consultatif de la communauté nationale à l'étranger.
Ce Conseil aura pour objectif d'«établir des passerelles entre les Algériens et de créer un partenariat durable entre les compétences algériennes à l'intérieur et à l'extérieur du pays ». La création de ce Conseil a été décidée par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, en 2009. Mais son installation a été reportée à plusieurs reprises.
M. Sahli a affirmé que « les consultations avec les représentants de la communauté algérienne à l'étranger sont en cours dans le souci d'organiser et de structurer cette communauté ». Il a aussi souligné que «les approches de son secteur pour résoudre les problèmes dont souffre la communauté algérienne à l'étranger requièrent l'organisation des émigrés au sein d'associations afin qu'ils puissent exprimer leurs préoccupations et leurs attentes ».
Lors de l’annonce de la création du Conseil, en 2009, le ministre de l’époque, en charge du dossier, M. Djamel Ould Abbès, avait déclaré que « cette structure qui comprendra 56 représentants de la communauté nationale à l’étranger et 33 représentants d’administrations et institutions publiques, sera un forum de concertation pour la consolidation des liens entre les membres de la communauté et leur pays ». Il ajoutait que « le Conseil aura également à prendre en charge l’amélioration permanente des prestations destinées aux ressortissants nationaux à l’étranger, notamment dans le cadre de la protection consulaire, mais aussi la promotion de la participation des compétences nationales établies à l’étranger à l’essor de l’Algérie dans les domaines scientifique, économique et autres ».
Source : CCME
Appelé de ses vœux par le ministre de l'Intérieur pour "améliorer la relation" avec la population, le nouveau code de déontologie de la police et de la gendarmerie devrait être publié en avril prochain. Il proscrit notamment le tutoiement, et encadre plus étroitement les contrôles d'identité.
Le projet de code de déontologie de la police et de la gendarmerie
"Police et gendarmerie sont soumises à des règles déontologiques communes dans l'accomplissement de leurs missions de sécurité intérieure", précise d'entrée ce projet de code de déontologie. Qui rappelle les principes de "probité", d'"obéissance" ou de "droit de réserve" qui meuvent ces règles.
Le code de déontologie de la police nationale et de la gendarmerie nationale devrait être largement diffusé en avril prochain. Le temps que les partenaires sociaux le valident. Un texte appelé de ses voeux par le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, pour qui la "relation avec la population" doit être au centre de la formation des policiers.
Contrôles d'identité, palpations...
Ainsi, le texte est, sur un certain nombre de questions polémiques, on ne peut plus clair. Ainsi sur les contrôles d'identité, trop souvent "au faciès" : le "contrôle d'identité ne se fonde sur aucune caractéristique physique ou signe distinctif sauf dans les cas où le contrôle est motivé par un signalement précis".
Il y a aussi la fouille à corps, dite palpation de sécurité. Elle est réservée "aux cas dans lesquels le policier ou le gendarme la juge nécessaire à la garantie de sa sécurité ou de celle d'autrui". Eventuellement, elle est pratiquée "à l'abri du regard du public".
L'usage du tutoiement exclu
Quant au tutoiement, il est traité à l'article 12, consacré à la "relation avec la population". Il rappelle que "policiers et gendarmes sont placés au service de la population. Leur relation avec celle-ci est empriente de courtoisie et exclut l'usage du tutoiement. Ils se comportent en toute circonstance de manière exemplaire et dans le respect de la dignité des personnes. Ils doivent inspirer respect et considération."
Tout cela, répète le ministre, vise à améliorer la relation avec la population. "La légitimité et l'efficacité des forces de police sont liées à la qualité de la relation qu'elles entretiennent avec la population", a rappelé Manuel Valls début février.
1/3/2013
Source : France info
Dans un livre qui vient de paraître, Sylvie Blanchet a rassemblé ses chroniques sur les enfants des milieux populaires, parues dans La Croix.
Ils s’appellent Sonia ou Samba, Darko ou Riad, Ayoub, Josée ou encore Issam… Ils ont 5, 8 ou 10 ans et vivent dans ces quartiers populaires, qui ne sortent de l’ombre qu’à l’occasion de faits divers stigmatisants. Scolarisés dans nos écoles publiques dont leurs parents ne connaissent pas les codes, et qui ignorent souvent les leurs, ils mènent une vie âpre, cabossés par une histoire familiale parfois douloureuse, mais ils ont gardé cette énergie vitale qu’ont tous les enfants.
Ces enfants dont on parle si peu, Sylvie Blanchet, 55 ans, les côtoie quotidiennement depuis des années et continue à leur consacrer la majeure partie de sa vie. Entrée très jeune à l’éducation nationale comme institutrice, elle a rapidement bifurqué vers un poste de rééducatrice en Rased (Réseau d’aides spécialisées aux enfants en difficulté) et exerce depuis dix ans dans un quartier réputé sensible d’Orléans.
Ces expériences de vie qu’elle a acquises à leur contact, elle a voulu les faire partager aux autres, en publiant en 2006 un premier ouvrage, Enfances populaires, invisibles enfances (Éd. Chronique Sociale), puis en écrivant depuis 2007 régulièrement des chroniques dans les pages « Parents et enfants » de La Croix. Elle les a rassemblées dans un autre livre paru ces jours-ci, La Cité des écoliers, en y adjoignant quelques autres inédites.
Des tranches de vie singulières, captées avec une sensibilité juste, une émotion parfois poignante, un humour et une tendresse, qui la mettent à l’abri de toute dénonciation aigre. Elle nous rend simplement palpables, à travers de menus détails, le quotidien de ces familles, leurs rêves et leurs déboires, leurs richesses et leurs faiblesses, dans ce qu’ils ont de plus « humain » et arrive à rendre familier un univers qui nous est malheureusement trop souvent étranger.
« Elle enrichit progressivement notre connaissance de ce qui construit ces vies nichées dans les marges et les interstices de la société, comme l’écrit dans sa préface Pierre Périer, professeur en sciences de l’éducation à l’université de Rennes (et spécialiste des relations entre l’école et les milieux populaires). Non pas pour dresser une irréductible barrière entre “eux” et “nous”, mais pour souligner combien il peut être nécessaire de ne pas généraliser, de ne pas figer les trajectoires et le devenir d’individus dont on découvre les ressources et les capacités d’adaptation. »
28/2/13, CHRISTINE LEGRAND
Source : La Croix
A l'occasion de la journée internationale de la femme le 8 mars, Génériques continue son exploration des sources en ligne sur Odysséo. Après les affiches militantes de l'immigration (1970-2010) et les femmes dans les périodiques portugais édités en France (1963-1978), cette actualité s'intéresse au périodique Sans Frontière…Suite
Il avait fait croire à l'Europe que, sans son aide, elle aurait été submergée par des migrants clandestins. Des chiffres inédits du HCR viennent démentir cette croyance.
Cela aurait dû être "l'invasion". Dans le chaos qui a suivi la chute de Kadhafi, une déferlante de clandestins aurait dû s'abattre sur les côtes européennes. N'avait-il pas prétendu que la Libye était la "porte d'entrée de l'immigration" dans une Europe qui, menacée par "l'avancée de millions d'immigrés", serait, sans son aide, devenue "noire" ? Pourtant, si la Libye attire de nouveau des centaines de milliers de subsahariens, seuls 8.643 migrants ont tenté la traversée en 2012, à bord de 101 bateaux. Un tiers d'entre deux a été intercepté et renvoyé en Libye.
Pour la Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH), qui dénonce depuis longtemps les politiques migratoires de l'Europe et de la Libye, ces chiffres collectés par le HCR, l'agence des Nations Unies pour les réfugiés, et qui n'ont jusqu'ici pas été rendus publics, sont éloquents. Ils montrent que Kadhafi avait bel et bien "gonflé la menace migratoire pour en jouer auprès des Européens" et que la Libye est "moins un pays de transit que de destination".
Migrants économiques…
Riche, grâce à son pétrole, en manque de main d'œuvre, car peu peuplée (6 millions d'habitants), la Libye a besoin des travailleurs migrants pour faire fonctionner son économie. Avant la chute de Kadhafi, le pays avait déjà recours à plus de 2 millions de travailleurs égyptiens, tunisiens et subsahariens. Si quelque 800.000 d'entre eux avaient fui la guerre en 2011, ils sont de retour, constate la FIDH.
L'ONG, qui revient d'une mission effectuée en décembre sur le terrain, raconte que "l'on voit de nouveau sur le bord des routes, sous les ponts, des migrants garagistes, plombiers, etc., avec des pancartes où ils ont représenté un objet symbolique de leur métier, espérant être recrutés, souvent à la journée."
… et réfugiés politiques
Ces migrants économiques, souvent de jeunes hommes qualifiés dépourvus de statut légal, ne sont pas les mêmes que ceux qui essaient de rallier les côtes italiennes et maltaises, affirme l'ONG sur la base des données du HCR.
Celles-ci montrent que deux-tiers au moins des 8 643 migrants qui ont embarqué pour les côtes européennes en 2012 sont des familles entières de Somaliens, Erythréens et Soudanais fuyant la guerre et la répression en quête d'un asile politique, un statut qui n'existe pas non plus en Libye. Le dernier tiers, qui n'a pas été identifié, pourrait aussi venir de ces pays.
Pour une autre politique migratoire
A partir de ce constat, la FIDH a appelé, dans une lettre adressée en janvier à la Commission et aux députés européens, l'Union européenne à réviser "son faux diagnostic", fondé sur la "crainte fantasmagorique" d'un afflux de migrants débarquant sur ses côtes, à l'heure où elle renégocie avec les nouvelles autorités de Tripoli les accords en matière d'immigration.
Pourfendant "l'approche répressive et sécuritaire" toujours en vigueur, notamment de la part de l'Italie, l'ONG demande à l'UE d'aider les autorités libyennes à réfléchir à une politique migratoire adaptée au "cas unique" que présente leur pays plutôt que de "construire encore des centres de rétention qui ne résoudront pas le problème".
Un marché aux esclaves
D'autant que la quinzaine de centres recensés dans le pays, où croupissent aujourd'hui quelques 3.000 migrants subsahariens dans des conditions d'hygiène abominables, ressemblent toujours à des camps d'enfermement surpeuplés, où les employeurs viennent faire leur choix comme dans un marché aux esclaves, constate la FIDH, qui dénonçait déjà les conditions de détention des migrants lors de son précédent rapport. Seule différence notable, fait remarquer l'organisation de défense des droits de l'Homme, les autorités libyennes semblent "plus sensibles qu'auparavant à la question migratoire".
Pas sûr cependant que l'UE l'entende de cette oreille. A la FIDH, on en est bien conscient : "Les Etats-membres continuent de soupçonner ces migrants d'être tentés d'aller en Europe".
28-02-2013, Sarah Halifa-Legrand
Source : Le Nouvel Observateur
L'immigration au Royaume-Uni a atteint en 2012 son plus bas niveau depuis 2003 avec 515 000 immigrés contre 589 000 en 2011, résultat du durcissement des procédures d'immigration mené par le gouvernement conservateur, selon les chiffres de l'office britannique des statistiques rendus publics jeudi 28 février.
"Nous allons continuer à travailler dur pour faire tomber le solde migratoire en dessous de 100 000 avant la fin de cette législature [en 2015] et pour créer un système d'immigration sélective qui serve notre intérêt national", a déclaré le secrétaire d'Etat à l'immigration, Mark Harper.
Fin janvier, la presse britannique s'était fait l'écho d'un projet de campagne de publicités mettant en avant les aspects les moins séduisants de la vie britannique afin de dissuader les migrants venus de Bulgarie et de Roumanie de traverser la Manche.
28.02.2013
Source : Le Monde.fr avec AFP
Une étude réalisée pour le compte du Centre sur la productivité et la prospérité de l'école des Hautes études commerciales (HEC) de Montréal, et publié le mercredi 27 février 2013, a conclut que le « Québec éprouve plus de difficulté à retenir ses immigrants et à les convaincre de s'y établir à long terme que l'Ontario ».
Menée par le chercheur Daniel Parent, l’étude présente un bilan migratoire de la province francophone sur 30 ans. Le départ des nouveaux immigrants vers d’autres provinces du Canada pose problème pour les décideurs du Québec. Une province qui connait de graves problèmes démographiques depuis les années 60 du siècle dernier.
Malgré le fait que le bilan migratoire du Québec s’est sensiblement amélioré depuis le début du siècle, la recherche conclut que « le principal obstacle auquel les immigrants se butent au Québec est économique car ils décrochent moins facilement un emploi au Québec qu'en Ontario, même les plus scolarisés d'entre eux ». Aussi, le taux de chômage des nouveaux immigrants est plus élevé au Québec qu’en Ontario.
D’autre part, l'étude nous apprend qu’au Québec, et à l’instar des autres provinces du pays, « la population d'immigrants s'est accrue davantage que celle des citoyens de souche entre 1981 et 2006. La proportion des immigrants qui connaissent le français a aussi augmenté, passant de 65 pour cent en 1981 à près de 75 pour cent en 2006 ».
28/2/2013
Source : CCME
A l’issue des élections législatives anticipées en Italie, les 24 et 25 février 2013, Khalid Chaouki, candidat du Parti Démocrate, a réussi le pari d’être élu au Parlement italien (1ère Chambre).
13ème sur la liste du parti dans la région de Naples, où son parti à obtenu 12 sièges, le jeune politique italo-marocain a bénéficié du désistement d’un ténor du parti et tête de liste dans la circonscription électorale, M. Enrico Letta, pour l’obtention du siège. En Italie, les leaders des partis mènent souvent plusieurs listes de leur formation, s’ils sont élus dans plus d’une circonscription, ils gardent un seul siège et cèdent les autres aux membres de la liste locale du parti, en fonction de leur place sur la dite liste. Ce fût le cas pour Khalid Chaouki dans la région de Naples.
Journaliste professionnel, Khalid Chaouki est natif de Casablanca en 1983, il est arrivé en Italie en 1992 et a grandi à Parme et à Reggio Emilia. Il a fondé et présidé l’Association nationale des jeunes Musulmans en Italie et a siégé au sein du Conseil de l’Islam, dépendant du ministère de l’Intérieur italien. Il est depuis 2008 actif et responsable au sein du mouvement de la jeunesse de son parti.
Il est à noter qu’avant M. Chaouki, Mme Souad Sbaï, d’origine marocaine, a été la première femme arabe et musulmane à siéger au sein du Parlement italien. Elle ne s’est pas représentée lors des dernières élections.
28/2/2013
Source : CCME
Les résultats de ce rapport de 100 pages présentés mardi à Rabat révèlent que 42 % de Marocains ont l'intention de partir à l'étranger pour y travailler. Sans grande surprise, ce sont les jeunes âgés entre 18 et 29 ans qui caracolent en tête de cette étude...Suite
Ce n'est pas la première fois que les membres de l'association de l'AFMED (Association franco-marocaine du diabète et de l'enfant) organisent une expédition avec les autorités locales de la région de Tinghir pour faire un…Suite
C'est ce que révèle l'étude «Migration et compétences» basée sur une enquête réalisée fin 2012 auprès de 4.000 personnes…Suite
Le Canada a octroyé plus de 130.000 visas et plus de 13. 000 permis d'études à des citoyens indiens en 2012, ce qui représente une hausse de 58 pc du nombre de visas délivrés et de 530 pc du nombre de permis d'études accordés depuis 2004, a annoncé mercredi le gouvernement canadien.
Cette augmentation confirme le fait que le Canada continue d'être une destination de choix pour les visiteurs et les étudiants en provenance de l'Inde, a déclaré le ministre d'Etat chargé du tourisme, Maxime Bernier, dans un communiqué.
Dans la foulée du lancement de la stratégie canadienne en matière de tourisme, Ottawa est déterminé à "renforcer" sa position sur les marchés internationaux "clés", tel l'Inde, en vue d'accueillir un nombre encore plus élevé de voyageurs en 2013, afin de créer des emplois et de favoriser la croissance au pays, tout en resserrant nos liens avec les visiteurs de l'Inde, a affirmé le ministre, qui effectue une visite de travail, en Inde, en compagnie d'une importante délégation canadienne.
Durant sa visite à New Delhi et à Jaipur, le ministre s'emploiera à renforcer l'avantage du Canada en matière de tourisme auprès des voyageurs de l'Inde. Il a affirmé que "ce jalon important" était une démonstration de la relation de plus en plus étroite qui se tisse entre les deux pays, rappelant que l'Inde est l'un des dix pays d'où provenait le plus grand nombre de voyageurs internationaux au Canada.
Le gouvernement canadien s'est engagé à attirer les meilleurs et les plus brillants immigrants de partout dans le monde, a pour sa part affirmé le ministre fédéral de l' immigration, Jason Kenney.
Selon un rapport officiel publié en 2011, les étudiants étrangers injectent plus de 8 milliards de dollars par année dans l'économie canadienne.
L'augmentation soutenue du nombre d'étudiants étrangers au Canada s'inscrit dans la stratégie du gouvernement, qui voit en eux des immigrants potentiels, indispensables à la croissance démographique, en plus de leur importante contribution à l'économie du pays, selon le ministère canadien de la Citoyenneté, de l'Immigration et du Multiculturalisme, qui a annoncé que le Canada a accueilli 100 000 étudiants étrangers en 2012, un record, ce qui représente une augmentation de 60 pc par rapport à 2004.
Selon des données préliminaires de 2012 publiées, mercredi, par le ministère de l'immigration, le Canada a accueilli 257 515 résidents permanents l'année dernière, alors que la fourchette planifiée par le gouvernement fédéral est de 240 000 à 265 000 nouveaux résidents permanents pour 2012.
Depuis 2006, le Canada accueille en moyenne environ un quart de million d'immigrants par année. Au cours des sept dernières années (2006-2012), le Canada a admis en moyenne environ 30 250 plus d'immigrants par année qu'au cours des dix années précédentes (1996-2005), selon le département canadien de l'immigration.
28 févr. 2013
Source : MAP
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