Le ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger a réservé pas moins de1.000 bourses pour les étudiants marocains à l'étranger autitre de l'année universitaire 2012-2013…Suite
La nouvelle circulaire sur les critères de régularisation des sans-papiers en France vient d'êtrepubliée. Accentuée surtout sur le volet famille, elle a été présentée le28 novembre par le ministre français de l'Intérieur Manuel Valls. La circulaire qui intéresse aussi les Marocains entrera en vigueur lundi 3 décembre. En matière de régularisations, elle permettra de rester sur la moyenne des dernières années à savoirenviron 30.000 régularisations paran.
L'on estime à environ 350.000 le nombre de sans-papiers en France…Suite
Le gouvernement français a publié mercredi une circulaire pour encadrer les régularisations de sans-papiers, jusqu'ici décidées arbitrairement par les préfectures, mais qui ne devrait pas entraîner de rupture par rapport à la politique menée auparavant par la droite.
La circulaire est "exigeante", car elle impose au moins cinq ans de présence en France et des conditions précises, a expliqué le ministre de l'Intérieur Manuel Valls à l'AFP. Mais "elle est juste, car les critères permettent un même traitement sur tout le territoire" et devrait mettre fin à l'arbitraire préfectoral, a-t-il estimé.
Elle "n'a pas vocation à augmenter le nombre de régularisations", de l'ordre de 30.000 par an ces dernières années, a-t-il répété, alors que le nombre de sans papiers en France est estimé entre 200 et 400.000.
Il ne s'agit pas de régulariser en masse comme la gauche l'avait fait en 1981 (131.000 étrangers régularisés) ou 1997 (80.000), même si la circulaire entraînera "peut-être, dans un premier temps, une augmentation ponctuelle des régularisations", a-t-il estimé.
La circulaire prévoit notamment de donner un titre de séjour aux parents présents depuis au moins cinq ans en France ayant un enfant scolarisé depuis au moins trois ans, là où les associations demandaient seulement deux ans.
"Mais si on demande seulement deux ans de scolarisation, on arrive sur des stocks extrêmement importants et on ne veut pas envoyer ce signal", rétorque le cabinet de Manuel Valls.
Pour les lycéens de 18 ans, la circulaire prévoit de leur donner un titre de séjour s'ils peuvent prouver deux ans de scolarisation "assidue et sérieuse" en France.
Un dossier semble plus consensuel: celui des salariés, même s'il laisse en friche la question du travail au noir.
La circulaire articule des conditions de présence en France (trois à sept ans), d'ancienneté dans le travail (de 8 à 30 mois) et de travail effectif (contrat de travail pour promesse d'embauche).
Le directeur général de France Terre d'Asile (FTA) Pierre Henry a également fait part de "sentiments mitigés". Il s'est dit "satisfait" de la publication de critères "uniformes" pour l'ensemble du territoire, mais a confié ses "regrets sur le caractère restrictif de certains critères", notamment pour les familles.
28 nov. 2012
Source : AFP
Le ministre français de l'Intérieur, Manuel Valls, a dévoilé mercredi les nouvelles orientations du gouvernement français en matière d'admission au séjour des étrangers en situation irrégulière, applicables à compter du 3 décembre prochain.
Les demandes de régularisation seront examinées sur la base de "critères clairs et objectifs" qui "permettront une égalité de traitement sur l'ensemble du territoire" français, a-t-il assuré en présentant la nouvelle circulaire y afférente devant le Conseil des ministres.
Cette circulaire, adoptée conformément aux engagements électoraux du président François Hollande, s'applique aux étrangers installés "sauf rares exceptions" depuis au moins cinq ans sur le territoire français et qui, "eu égard à l'intensité des liens familiaux, professionnels et personnels qu'ils ont tissés en France, ont vocation à pouvoir y vivre légalement".
Pour les parents, le gouvernement exige, en plus des cinq ans de présence sur le sol français, que leurs enfants soient "scolarisés depuis plus de trois ans, y compris en école maternelle".
Les salariés doivent, quant à eux, justifier d'avoir "travaillé au moins huit mois durant les vingt quatre derniers mois", voire "présenter une promesse d'embauche ou un contrat de travail".
Une autorisation de travail pourra alors être délivrée à l'étranger "s'il est employé dans des conditions satisfaisantes au regard de sa qualification et du droit du travail".
Pour ceux qui auront travaillé sur des périodes importantes (2 ans minimum), cette autorisation pourra, "à titre dérogatoire", être accordée après 3 ans de résidence.
Au-delà de cette circulaire, un débat sans vote sera organisé au Parlement au cours du 1er trimestre de l'année 2013 sur l'immigration au titre du travail et l'immigration étudiante, qui "doivent être un atout pour le rayonnement de notre pays et sa compétitivité", a souligné M. Valls.
Le ministre devrait également présenter en 2013 un projet de loi portant réforme du Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile, dans la perspective de "mettre en place un titre de séjour pluriannuel pour les étrangers en situation régulière et ayant vocation à rester durablement sur le territoire".
Ces orientations sont "cohérentes" avec la volonté du gouvernement français de "maîtriser les flux migratoires", a affirmé M. Valls qui avait reconnu auparavant que la circulaire pourrait entraîner "dans un premier temps, une augmentation ponctuelle des régularisations" mais tout en rejetant "le principe d'une régularisation massive" comme en 1981 (131.000) ou 1997 (80.000).
"La lutte contre l'immigration irrégulière, au sein et dans le respect des règles de l'espace européen, est menée avec fermeté, et constitue une priorité du gouvernement", a insisté le ministre français qui compte rester sur le rythme de ses prédécesseurs qui ont régularisé environ 30.000 étrangers par an ces dernières années.
"La politique d'immigration sera abordée dans un esprit d'apaisement et de responsabilité. Apaisement, car l'immigration a trop souvent été utilisée pour diviser les Français alors qu'elle doit conserver son rôle d'ouverture sur le monde et de soutien à l'économie", a-t-il conclu.
La France compte actuellement quelque 350.000 étrangers en situation irrégulière, selon les chiffres du ministère de l'intérieur.
28 nov. 2012
Source : MAP
Les Kenyans de la diaspora ne voteront pas lors des prochaines élections générales prévues le 4 mars 2013, a affirmé mercredi le ministre de la Justice, Eugene Wamalwa.
Dans une déclaration qui a pris au dépourvu les députés, le ministre a dit qu'il n'est pas possible pour les Kenyans résidant à l'étranger de voter lors du prochain scrutin, même si le droit de vote est consacré dans la Constitution, arguant de contraintes logistiques, financières et de temps.
L'initiative du gouvernement est fondée sur une décision historique rendue le 15 novembre par la Haute cour qui a constaté que si le droit de vote est garanti par la Constitution, il n'était pas absolu et ne peut être réalisé instantanément mais progressivement, a-t-il expliqué, notant que la Commission électorale indépendante déploie actuellement d'importants efforts pour l'inscription des électeurs au niveau local.
Le gouvernement kenyan a, néanmoins, souligné que la commission électorale dispose de suffisamment de temps pour entamer les préparatifs nécessaires à l'inscription et au vote de la diaspora kenyane lors de l'élection générale de 2017.
Le nombre officiel des Kenyans de la diaspora inscrits dans les diverses ambassades du pays s'élève à 130.000 parmi un total de 700.000, selon le ministère des Affaires étrangères.
Le processus d'enregistrement biométrique des votants a été lancé le 19 novembre par le président kenyan, Mwai Kibaki.
En 30 jours, la Commission électorale espère enregistrer 18 millions de personnes dans 25.000 centres répartis à travers le pays.
"Le commencement de l'exercice d'enregistrement des électeurs est une étape clé sur la route qui nous mènera aux prochaines élections générales du 4 mars", a déclaré M. Kibaki, précisant que l'enregistrement biométrique vise à lutter contre les fraudes lors des élections du président, des députés, des sénateurs, des gouverneurs de province et des chefs de comtés.
28 nov. 2012
Source : MAP
La troupe théâtre Academa Marrakech Présente La pièce théâtrale "Lall Moulaty" à Nancy le 30 Novembre 2012 et à Strasbourg le 1 décembre 2012…Suite
Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a publié mercredi une circulaire qui fixe les nouvelles règles de régularisation des clandestins en France.
Fixer des critères «objectifs et transparents» en matière de régularisation, pour traiter des situations humaines souvent poignantes. La promesse du candidat Hollande se précise. Elle passe par une circulaire dont la rédaction fut délicate, mais qui ne doit tromper personne. Les règles qu'elle fixe conduiront inévitablement à accepter davantage d'immigration en France et peuvent créer les conditions d'un appel d'air pour les clandestins, tant les symboles et les messages ont d'importance en matière de flux migratoires.
Le texte se veut pourtant équilibré. Manuel Valls assure que, contrairement aux régularisations massives de 1981 (140.000 personnes) et 1997 (80.000 autres), sa circulaire vise uniquement à mettre un terme au flou juridique dans les préfectures pour instaurer des pratiques rigoureuses et justes. Le pivot de son dispositif est l'obligation faite aux demandeurs de titres de séjour (renouvelables chaque année) d'une présence d'au moins cinq ans en France. Des conditions d'ancrage familial et de maîtrise du français ont été prévues, mais moins draconiennes que celles imposées au temps de Claude Guéant.
«Attentif et vigilant»
La logique qui se met en place est tout ce que le précédent gouvernement cherchait à éviter: en fixant des critères objectifs de régularisation dans les textes, en restreignant la marge d'appréciation de l'administration, on crée des catégories d'«ayant droit» chez les clandestins qui souhaitent s'installer durablement sur le territoire national. Et les associations qui les défendent avec cœur sauront le rappeler aux préfets. Car ces «critères pérennes» vaudront pour «les étrangers présents hier, mais aussi pour ceux qui seront présents demain», précise déjà le ministère de l'Intérieur.
Le volant le plus important sera l'immigration familiale et celle du travail. Combien d'étrangers au juste? Nul ne le sait. Questionnés, les experts de Beauvau n'ont pas d'estimation. En 2006, l'équipe Sarkozy avait tenté, elle aussi, des critères plus souples. Elle a dû fermer les vannes en catastrophe tant les dossiers s'empilaient: plus de 30.000 demandes en un mois!
Manuel Valls prend les devants et assure au Figaro: «Il faudra être attentif et vigilant.» Il insiste: «Cette circulaire n'a pas vocation à régulariser de façon automatique au vu d'un seul critère. Il y avait un socle de critères et nous en avons ajouté d'autres.» Bref, une «circulaire exigeante», à ses yeux.
Son administration concède «peut-être un léger accroissement temporaire» des demandes. La situation est déjà particulièrement tendue dans les grandes agglomérations. En bon pragmatique, le premier flic de France a demandé à ce que des moyens spécifiques soient mobilisés pour faire face à ces tensions. Les files d'attente devant les préfectures pourraient bien s'allonger à compter du 3 décembre…
29/11/2012, Jean-Marc Leclerc
Source : Le Figaro
"Resserrer nos liens sera accompagné par un enrichissement mutuel", tel est le message adressé par le nouveau président du Mexique, Enrique Peña Nieto, au gouvernement d’Ottawa. Pour ce faire, il a demandé à ce dernier dans, une tribune publiée par la presse, la veille de sa visite mercredi 28 novembre 2012 au Canada, de réviser sa politique d’immigration et de visas envers les ressortissants mexicains.
Le gouvernement de M. Harper avait décidé en 2009 d’imposer des demandes de visas aux ressortissants mexicains souhaitant se rendre au Canada. Un pays peu prisé par les Mexicains, où ils étaient 17 000 à travailler temporairement en 2011, notamment dans des exploitations maraîchères et 13 000 à s’y rendre en tant que touristes ou étudiants la même année.
28/11/2012
Source : CCME
Un centre de consultation juridique pour les aides familiales résidantes venues de l'étranger verra le jour dès le mois de janvier, grâce à Juripop, à l'Association des aides familiales du Québec (AAFQ) et à l'Union des employés de service (UES-FTQ), a-t-on appris mardi.
Plusieurs centaines de femmes d'origines diverses sont admises chaque année au Québec dans le cadre du Programme des aides familiales résidantes (PAFR). Mais le ministère de l'Immigration et des Communautés culturelles (MICC) leur impose plusieurs conditions de séjour. Elles doivent notamment avoir un permis de travail qui les lie exclusivement à un employeur, chez qui elles sont en outre obligées de vivre.
Peu de ressources
«La possibilité réelle de dénoncer un abus est encore faible», croit Marc-Antoine Cloutier, fondateur et directeur de la l'organisme Juripop. Les aides familiales n'ont en effet pas accès à l'aide sociale ni à l'aide juridique en raison de leur statut, et elles n'ont souvent pas non plus les moyens de payer un avocat au plein tarif. De plus, parce qu'elles vivent chez leur employeur, les organismes d'aide ont du mal à les rejoindre.
Deux samedis par mois, Juripop mettra donc ses avocats à la disposition des aides familiales. Ils pourront ensuite représenter les aides familiales résidantes de façon bénévole, ou à coût modique, pour les questions de droit du travail. «Ils vont ouvrir les dossiers pour elles, en bonne et due forme», dit M. Cloutier. Les consultations débuteront le premier samedi du mois de janvier.
Juripop et l'AAFQ demandent aussi à Québec de modifier les contraintes liées au statut d'immigration de ces travailleuses temporaires et envisagent, en cas de refus, de se tourner vers les tribunaux au cours de l'année prochaine. «On forme un comité pour évaluer toutes les possibilités, poursuit M. Cloutier. On veut aussi proposer un projet de loi à la ministre de l'Immigration. On présume de la bonne foi du gouvernement et de son ouverture.»
Discrimination
Ce n'est pas la première fois que le programme d'immigration des aides familiales résidantes est critiqué. Dans un avis rendu en février dernier, la Commission des droits de la personne a ainsi estimé que ces femmes sont victimes d'une discrimination systémique en raison de leur origine ethnique, de leur profession et de leur sexe. Parce qu'il limite les droits des travailleurs temporaires étrangers, qui sont près de 20 000 chaque année dans la province, le système d'immigration québécois viole les principes de la Charte québécoise, selon la Commission.
«Il y a urgence d'agir, estime M. Cloutier. Les cas que j'ai pu voir jusqu'à présent sont assez incroyables. Ce n'est peut-être pas le cas de tous les employeurs, mais il y a des histoires d'agressions sexuelles, physiques, verbales... C'est pratiquement de l'esclavage moderne.»
28 novembre 2012, Anabelle Nicoud
Source : Radio Canada
Les étrangers issus de l’Union Européenne résidant en Belgique, ont le droit depuis 2000 de voter aux élections communales, alors que ceux hors UE peuvent y voter depuis 2006. Cette participation citoyenne est conditionnée à l’inscription sur les listes électorale après un certain temps de résidence sur le territoire de l’une des 599 communes belges. Dès que l’inscription est effective, le vote devient obligatoire pour les étrangers inscrits sur les listes électorales.
D’après une enquête publiée par le quotidien Le Soir, mercredi 28 novembre 2012, les élections communales du 14 octobre 2012, étaient l’occasion de mesurer, une fois encore, la faiblesse de la participation des étrangers aux communales.
En guise d’exemple, à Bruxelles, première région à abriter des populations étrangères en Belgique, 13,6 % des Européens se sont inscrits, contre 15,5 % des étrangers hors UE. 34.172 électeurs étrangers (13,97%) se sont inscrits et ont constitué 5,5% de l'électorat bruxellois seulement, alors qu’ils constituent potentiellement plus de 30 % de l’électorat de cette région.
28/11/2012
Source : CCME
Avec le soutien de l’Ambassade des Pays-Bas au Maroc, les fondations Atlasbridges (Amsterdam) et Kosmopolis (Rotterdam) ont le plaisir de vous convier au lancement officiel de la première étape marocaine de l’exposition photo "Rue du Maroc", ce samedi 1er décembre à 11h00 à la gare ferroviaire de Marrakech.
Après avoir été inaugurée le 15 septembre dernier aux Pays-Bas par M. Ahmed Aboutaleb, Maire de Rotterdam d’origine marocaine ainsi que M. Hafid Benchemsi, Consul-général du Maroc, l’exposition itinérante "Rue du Maroc" ouvrira ses portes au public marocain ce samedi à la gare de Marrakech.
À cette occasion, le designer marocain Aziz Bekkaoui illuminera les lieux de l’exposition de 8 lanternes géantes afin que les visiteurs puissent venir en nombre, de jour comme de nuit, à cette exposition itinérante du photographe néerlandais Otto Snoek, qui nous emmènera à la rencontre de 14 Marocains des Pays-Bas, de Belgique et du Maroc.
Il s’agit notamment de chefs d’entreprise, de créateurs de mode, de sportifs, d’artistes ou encore de scientifiques, nés de parents marocains et avant tout citoyens du monde.
Après Rotterdam et avec le soutien de l’Ambassade des Pays-Bas , "Rue du Maroc" s’installe donc à Marrakech, pour prendre par la suite le chemin des villes de Casablanca, Fès, Rabat, Tanger, Al Hoceïma et Oujda, pour s’achever en septembre 2013 au MAS, à Anvers.
Contact presse et programme complet de la journée : M. Said Elamraoui (212 611373637 Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Le département d 'Abdelouahed Souhail s'apprête à mettre dans le circuit de vote une nouvelle législation relative aux travailleurs africains.La nouvelle législation imposera le visa du ministère de tutelle sur tous les contrats qui seront conclus entre les employeurs et les immigrés. Le durcissement de la procédure a été aussi dictée par…Suite
Les Etats-Unis vont exprimer leur inquiétude à la Chine au sujet du nouveau passeport agrémenté d'une carte du territoire national qui englobe les prétentions territoriales de Pékin.
"Nous avons effectivement des inquiétudes concernant cette carte qui suscite tensions et anxiété dans les pays du Sud-est asiatique", a déclaré mardi Victoria Nuland, porte-parole du département d'Etat, lors d'un point de presse.
"Nous avons bien l'intention de l'évoquer avec les Chinois pour dire que cela ne contribue pas au climat que nous souhaitons tous pour résoudre ces problèmes", a-t-elle ajouté.
Les Philippines et le Vietnam ont dénoncé une violation de leur souveraineté. L'Inde, qui revendique deux régions portées sur la carte des nouveaux passeports chinois, a en outre décidé de faire figurer sa propre version du tracé des frontières sur ses visas.
27 novembre 2012, Andrew Quinn, Jean-Philippe Lefief pour le service français
Source : Reuters
L'actrice française d'origine marocaine Sanâa Alaoui sera l'invitée d'honneur des journées du cinéma espagnol à Agadir, prévues du 13 au 16 décembre prochain au siège de la CCIS (chambre de commerce, d'industrie et de services).
Quatre longs métrages seront à l'affiche de cette manifestation, initiée par le Consulat général d'Espagne à Agadir en partenariat avec l'ambassade espagnole, l'Institut Cervantès de Casablanca et l'Université Ibn Zohr, indique un communiqué des organisateurs.
Il s'agit de "Un novio para Yasmina"(Un mari pour Yasmina) d'Irene Cardona (2008, 93 min) dans lequel Sanâa Alaoui campe un rôle central.
Le deuxième film est intitulé "Retorno a Hansla" (Retour à Hansala) de Chus Gutiérrez (2008, 90 min), une fiction qui revient sur le phénomène de l'immigration illégale.
Les cinéphiles auront à apprécier aussi les péripéties de "Mataharis", une comédie de 95 min, signée Iciar Bolla?n (2007).
Le dernier film est intitulé "Planes para ma?ana" (Des projets pour demain) de Juana Macias, une pellicule de 90 min, produite en 2010.
Tous les films seront projetés en version originale (VO), sous-titrés en français, sauf Mataharis qui est sous-titré en espagnol.
27 nov. 2012
Source : MAP
La 101ème session du Conseil de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) s'est ouverte mardi pour quatre jours à Genève, pour se pencher sur le Dialogue de haut-niveau des Nations Unies sur les migrations et le développement de 2013, selon un communiqué de l'agence reçu mardi.
Lors de la session, les Etats-membres devront également voter des résolutions sur "le cadre opérationnel" de l'OIM pour les situations de crise migratoire, "un modèle d'approche globale et durable qui vise à subvenir aux besoins des migrants avant, pendant et après les situations d'urgence", selon la même source.
Des déclarations du président somalien, Hassan Sheikh Mohamud, et du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations-Unies pour les migrations et le développement, Peter Sutherland, feront partie des contributions de haut niveau de cette session, a-t-on ajouté.
En outre, Nikolaos Dendias, ministre grec de l'ordre public et de la protection des citoyens, ainsi que des représentants d'une quarantaine d'Etats membres et plusieurs hauts responsables des Nations-Unies contribueront aux débats, selon le communiqué.
Le Conseil est l'organe directeur suprême de l'OIM et détermine les politiques de l'Organisation. Il est composé d'un représentant de chacun des 146 Etats membres, qui ont chacun une voix.
L'OIM a été fondée en décembre 1951 et a démarré ses opérations au début de l'année 1952 sous le nom de Comité intergouvernemental pour les mouvements migratoires d'Europe. Sa constitution a été modifiée en 1989 pour devenir l'Organisation internationale pour les migrations, a-t-on rappelé.
27 nov. 2012
Source : APS
Le système européen de surveillance des frontières "Eurosur", proposé par la Commission européenne en décembre 2011, doit aider à sauver des vies, respecter les droits de l'homme et garantir la protection des données personnelles des migrants, ont affirmé mardi les députés de la Commission des libertés civiles du Parlement européen.
Le système Eurosur a été conçu afin de mieux "surveiller, détecter, identifier, localiser et appréhender les personnes qui franchissent illégalement les frontières et les en empêcher". Toutefois, le système doit également servir à protéger la vie des migrants et des réfugiés, en particulier ceux qui sont en détresse en mer, insistent les députés.
"Sauver la vie de migrants dans la mer Méditerranée est indispensable. Eurosur renforcera la coopération entre les Etats membres et l'agence de contrôle aux frontières, Frontex", a déclaré le rapporteur Jan Mulder. Il a ajouté qu"'Eurosur aidera également à détecter et à prévenir la migration irrégulière et la criminalité transfrontière".
Eurosur devrait améliorer la gestion des frontières extérieures de l'UE en multipliant les échanges d'informations entre Etats membres et avec Frontex. Ces informations devraient être partagées par le biais d'un réseau de communication protégé, souligne le rapport, qui insiste sur le respect total des normes relatives aux droits fondamentaux de l'UE, notamment la protection des données personnelles.
Lorsque les Etats membres commenceront à utiliser Eurosur, ils devront respecter les droits de l'homme et le principe de "non-refoulement", qui interdit de renvoyer toute personne vers un endroit où sa vie ou ses libertés pourraient être menacées, ajoute le rapport, qui a été adopté à une large majorité.
Le vote positif de la commission des libertés civiles donne au rapporteur du Parlement européen un mandat pour débuter les négociations sur le projet de loi avec le Conseil de l'UE. Dès que les deux institutions auront conclu un accord et adopté le règlement, Eurosur pourra entrer en vigueur le 1er octobre 2013.
27 nov. 2012
Source : MAP
Le ministre français de l'Intérieur Manuel Valls publie mercredi une circulaire très attendue sur les critères de régularisation des sans-papiers, dont le volet "famille" est en deçà des attentes des associations qui notent toutefois des "avancées" ponctuelles.
La circulaire, qui sera présentée en Conseil des ministres, répond à une promesse de campagne du président français François Hollande: définir des critères de régularisation "objectifs" et "clairs" pour mettre un terme à l'arbitraire des préfectures.
Elle n'a pas pour but de permettre des régularisations en masse comme en 1981 (131.000 étrangers régularisés) ou 1997 (80.000), a précisé Manuel Valls à plusieurs reprises. Elle entraînera "peut-être, dans un premier temps, une augmentation ponctuelle des régularisations", a-t-il toutefois reconnu.
Sur la durée, l'objectif est de rester sur la moyenne des dernières années, à savoir environ 30.000 régularisations par an, selon l'entourage du ministre, qui estime à environ 350.000 le nombre de sans-papiers présents en France.
Annoncée pour septembre, la circulaire a traîné à mesure que les réunions avec les associations et les partenaires sociaux se multipliaient. Le texte a ensuite fait l'objet de consultations avec le chef du gouvernement Jean-Marc Ayrault et la présidence, très attentive à son contenu.
La version finale, communiquée à l'AFP, prévoit notamment de donner un titre de séjour aux parents présents depuis au moins cinq ans en France ayant un enfant scolarisé depuis au moins trois ans.
Or, en 2006, alors qu'il était ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy avait ouvert la régularisation aux parents présents depuis deux ans avec un enfant scolarisé pendant un an. Face à l'afflux des demandes (33.000), il avait fermé le dispositif après 7.000 régularisations. Mais les associations militaient pour en revenir à ces règles.
Les nouveaux critères reviennent "à considérablement limiter le champ de la régularisation" et risquent "d'entraîner une critique particulièrement vive, sans nul doute au sein même du Parti socialiste", estimait dès mardi le directeur général de France Terre d'Asile (FTA), Pierre Henry.
"Mais si on demande seulement deux ans de scolarisation, on arrive sur des stocks extrêmement importants et on ne veut pas envoyer ce signal", rétorque le cabinet de Manuel Valls.
Le sort des jeunes de 18 ans pourrait également faire débat.
La nouvelle circulaire prévoit de leur donner un titre de séjour s'ils peuvent prouver deux ans de scolarisation "assidue et sérieuse" en France. Une première mouture du texte avait fait état d'un critère de trois ans.
Le Réseau Education sans Frontière (RESF) militait pour une régularisation de tous les lycéens sans-papiers.
Là encore, le ministère réplique vouloir éviter un "détournement" du système avec des familles qui enverrait des jeunes dans leur 17e année pour qu'ils obtiennent un statut.
En revanche, un dossier semble plus consensuel: celui des salariés, même s'il laisse en friche la question du travail au noir.
La circulaire prévoit de régulariser les sans-papiers présents depuis cinq ans en France et ayant travaillé au moins 8 mois au cours des 24 derniers mois ou 30 mois sur cinq ans.
Ceux qui n'auront que trois ans de présence pourront être régularisés s'ils ont travaillé 24 mois sur cette période, dont huit mois au cours de la dernière année.
Les règles actuelles - appliquées de manière très inégales selon les préfectures - imposent 5 ans de présence et au moins douze mois chez le même employeur.
"La nouvelle circulaire comporte des avancées", a estimé Francine Blanche du syndicat CGT. "Elle permet notamment de changer d'employeur".
Au final, "c'est moins confus que ce qu'on avait avant, mais c'est encore trop compliqué", a ajouté Mme Blanche. "On se méfie terriblement de l'effectivité de la circulaire. Comment sera-t-elle appliquée en préfecture?"
28 nov 2012 , Charlotte PLANTIVE
Source : AFP
La visite au Maroc du premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, pour co-présider avec le chef de gouvernement Abdelilah Benkirane, la rencontre de haut niveau (12-13 décembre), s'inscrit dans une logique de pérennisation des partenariats entre les deux pays aux plans politique, économique et diplomatique, a indiqué une source officielle française.
La même source a mis en avant la charge symbolique de ce déplacement au Maroc du premier ministre français, le premier dans un pays du sud de la Méditerranée, ce qui témoigne du caractère stratégique, singulier et prioritaire de la relation avec le Royaume.
Le premier message qui sous-tend cette charge symbolique est de dire au monde que le Maroc est un exemple à suivre en matière de réformes, a insisté la source officielle française.
Le deuxième message non moins important porte sur une ferme volonté française d'explorer avec la partie marocaine les moyens d'établir un partenariat de confiance basé sur des chaînes de production de valeurs partagées, selon une approche gagnant-gagnant.
La rencontre de haut niveau sera aussi l'occasion de décliner la nouvelle approche en matière de migration de l'exécutif français qui veut donner un nouveau visage à la politique migratoire en rupture avec les expériences antérieures, a ajouté la même source.
Il s'agira principalement de rationaliser les demandes de visa dans le sens d'une facilitation des procédures au profit de certaines catégories ciblées de demandeurs (fonctionnaires, hommes d'affaires, journalistes).
Dans le domaine de la formation, les deux parties explorent la possibilité de mettre en place un partenariat universitaire qui soit à même de fournir des formations diplomantes françaises, délivrées directement au Maroc, dans les filières de l'architecture et du commerce notamment.
Pour ce qui est de l'administration territoriale, le gouvernement français se montre disposé à accompagner le Maroc dans le chantier de la régionalisation et faire bénéficier le Royaume de son expérience trentenaire de décentralisation, afin de ne pas ''reproduire les mêmes erreurs'', selon cette source qui n'a pas manqué de saluer la coopération des autorités marocaines en matière de lutte contre le terrorisme et le trafic des drogues, deux domaines dans lesquels les deux pays observent une parfaite convergence de vues.
28 nov 2012, Rachid Mamouni
Source : MAP
La commune de Talouine s'apprête à abriter, du 29 novembre au 1er décembre, la sixième édition du festival du safran, une nouvelle occasion pour redonner un lifting à "l'or rouge", qui fait la renommée et la fierté de cette paisible localité sise au pied du massif volcanique de Jbel Siroua, reliant le Haut et l'Anti-Atlas.
Initiée par l'Association Migration et développement (M&D) et la province de Taroudant avec d'autres partenaires, cette sixième édition semble avoir résolument fait le choix du large, comme en témoigne le thème choisi cette année: "Vers une dimension internationale du safran".
Auprès des organisateurs, on assure que le prochain festival de Taliouine promet, tout en capitalisant sur les précédentes éditions, de rompre avec les sentiers battus, avec à la clé une kyrielle d'activités touchant à divers centres d'intérêt aussi riches que variés.
Outre une rencontre-échange informelle avec les différents acteurs concernés par le développement du secteur, le programme prévoit une première table-ronde sur "le festival en tant qu'outil de promotion territoriale", qui sera ponctuée par trois exposés suivis d'un débat avec l'assistance.
Lesdits exposés traiteront des thématiques du "festival du safran: des origines à l'horizon international", un exposé animé par Abderrazak El Hajri de M&D), de "la culture du safran et le façonnage de l'identité territoriale de Taliouine" (par Pr. Hassan Benhalima, enseignant chercheur) et "le pays de Taliouine, à l'expérimentation du marketing territorial" (par Slimane Aziki, enseignant-chercheur et expert en développement durable).
Les participants auront à suivre les travaux d'une deuxième table-ronde sur la thématique "Recherche-action, levier nécessaire pour la filière safran", avec des interventions de Hrou Abrou (Directeur de l'ORMVA d'Ouarzazate), Mohamed Amine Serghini (de la Faculté des sciences d'Agadir) ou encore d'Abderrahmane Ait Lhaj (Directeur régional de l'INRA, Agadir).
Une troisième table-ronde sur "la filière safran entre pratique traditionnelle et conquête d'un marché exigeant" est prévue avec une pléiade d'intervenants représentant notamment la Fédération interprofessionnelle marocaine du safran, l'Office national de la sécurité des produits alimentaires, Fair-Trade au Maroc ou l'ECOCERT français.
Outre un exposé présenté par une responsable du ministère de la Justice et des libertés publiques sur "la lutte contre la fraude des produits alimentaires: exemple du safran", le programme prévoit une quatrième table-ronde encadrée par le Forum des initiatives des jeunes (FIJ) de Taliouine sous le signe "le rôle des jeunes: Quelles opportunités et quels enjeux pour le territoire ?".
Selon l'ORMVAO, la production du Maroc est estimée à 3. 000 kg par an, dont 95 PC est destiné à l'export, un volume qui place le Maroc en 4ème position sur le plan international après l'Iran, l'Inde et la Grèce. La superficie globale dédiée à cette culture traditionnelle est de 640 ha pour 1.285 producteurs.
Le Conseil régional Souss Massa Drâa a été l'initiateur de l'appellation d'Origine Protégée AOP Safran de Taliouine, un signe distinctif protégé pour organiser et valoriser la filière du Safran.
L'objectif de l'AOP est de maintenir au niveau local une partie des profits réalisés par les intermédiaires du safran aussi bien sur le plan national qu'international et de contribuer, ce faisant, à créer de nouveaux postes d'emploi pour les jeunes au niveau de toute la filière: production, séchage et commercialisation.
Afin de renforcer l'ancrage culturel du safran comme produit de terroir dans la région, l'AOP encourage l'organisation des producteurs en groupements de villageois représentés au sein d'une coopérative de villageois et d'une union des coopératives de producteurs de safran.
27 nov. 2012
Source : MAP
Le lancement de ce rapport s'est déroulé simultanément à New York et Genève et dans un certain nombre de pays.
Axé sur le thème :"Mettre à profit les envois de fonds et les compétences des diasporas pour renforcer les capacités productives", ce rapport concerne 48 PMA dont 33 en Afrique.
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