L'Union européenne (UE) est un partenaire important avec qui le Maroc cherche à consolider son partenariat stratégique, sur la base du renforcement des acquis réalisés, a souligné mardi le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Saad Dine El Otmani.
Le Maroc œuvre également pour l'ouverture de nouveaux horizons pour la coopération bilatérale, via un nouveau cadre contractuel, a souligné M. El Otmani dans un exposé sur le projet de budget sectoriel de son département, présenté devant la commission des Affaires étrangères, de la défense nationale, des affaires islamiques et des MRE à la Chambre des représentants.
Evoquant les actions entreprises dans le cadre des relations Maroc-UE, le ministre a mis en relief la poursuite de la mise en Âœuvre de l'accord de partenariat, le renforcement du dialogue et de la coopération avec les institutions européennes, la consolidation des mécanismes de coopération, notamment à travers les commissions mixtes, la multiplication des consultations politiques régulières et le renforcement du cadre juridique, par la signature d'une série de conventions et de mémorandums d'entente dans les domaines économique, commercial, culturel et social.
Concernant l'Afrique, M. El Otmani a indiqué que l'action diplomatique en 2012 a été marquée par une activité intense aux niveaux bilatéral et multilatéral, à travers notamment la multiplication des visites visant à échanger les points de vue et à garantir un large soutien à la cause nationale du Royaume et des réunions des commissions mixtes, l'organisation d'une rencontre des ambassadeurs de pays africains accrédités au Maroc et la tenue au Royaume de plusieurs forums, dont la session extraordinaire du conseil exécutif de la communauté des Etats du Sahel et du Sahara (juin à Rabat) et la 4è réunion d'évaluation de la conférence internationale de Tokyo sur le développement en Afrique.
Le ministre a également évoqué le bilan de l'action diplomatique au niveau des Amériques, citant, entre autres, la première session du Dialogue stratégique entre le Maroc et les Etats-Unis à Washington, la poursuite des négociations sur l'accord de libre-échange avec le Canada, la participation du Maroc dans le Sommet Amérique du sud/monde arabe et la multiplication des contacts sur le plan bilatéral.
Le Maroc Âœuvre également pour consolider sa position dans l'espace euro-méditerranéen et renforcer les partenariats politiques et sectoriels, a-t-il souligné, ajoutant que le Royaume a, dans ce sens, abrité plusieurs rencontres, dont l'atelier technique régional sur la politique maritime intégrée en Méditerranée, la 8è session de l'Assemblée parlementaire de l'Union pour la Méditerranée et la 8è réunion du bureau élargi de l'assemblée régionale et locale euro-méditerranéenne.
20 nov. 2012
Source : MAP
Un chiffre à rapporter à la population des 27 pays de l'UE (502,5 millions d'habitants au 1er janvier 2011) et aux 5 millions de naissances qui y ont été enregistrées en 2010.
Pays d'origine :
Le Maroc, arrive en tête, avec près de 67 000 personnes issues du Royaume ayant acquis la citoyenneté européenne. Les Marocains sont les plus "naturalisés" en Belgique, aux Pays-Bas et en France.
Les Turcs --49900 nouveaux citoyens européens-- arrivent en seconde position au niveau de l'UE, au premier rang en Allemagne. Ils devancent les Equatoriens, pour lesquels la porte d'entrée est l'Espagne, et les Indiens, qui deviennent européens en Grande-Bretagne.
Ces flux reflètent l'histoire coloniale ancienne ou les flux migratoires organisés dans les décennies qui ont suivi la Seconde guerre mondiale.
Pays les plus "naturalisateurs"
En tête, la Grande-Bretagne (195 000 nouveaux citoyens d'origine étrangère), devant la France (143 000), l'Espagne (124 000) et l'Allemagne (105 000).
"Ces quatre pays comptent pour 70% des acquisitions de citoyenneté européenne", note EU Observer.
Mais "proportionnellement, c'est le Luxembourg qui arrive en tête de liste, avec 4300 naturalisations, soit 8,6 pour mille habitants", contre 1,6/1000 en moyenne dans les 27 pays de l'UE.
Source : Ouest France
Cinq associations ont présenté leur étude sur l'état de la rétention en France. Elles ne constatent pas de «changement notable» depuis l'élection de Hollande.
Critiquer la précédente majorité tout en avertissant l’actuelle : c’est le message adressé hier par cinq associations (la Cimade, France Terre d’Asile, Forum réfugiés, l’Assfam et Ordre de Malte), qui, pour la deuxième année, ont présenté leur rapport commun sur l'état de la rétention en France en 2011. Et disent ne pas constater de «changement notable» depuis l'élection de François Hollande.
«Ni le changement de gouvernement, ni les condamnations par l’Europe n’ont pour l’instant changé la situation : la France continue d’expulser massivement, et dans un contexte de recul des droits», a alerté David Rohi, responsable de la mission «Eloignement» à la Cimade. Il y a quelques jours, la place Beauvau a d’ailleurs indiqué, dans l’indifférence générale, qu’en 2012 il y aura un peu plus d’expulsions qu’en 2011 (33 000), une année pourtant déjà classée «hors norme» pour les cinq associations.
«Mensonge par omission»
Mais derrière les chiffres, plusieurs responsables ont visé deux réalités. En métropole 32 900 personnes ont été éloignées : un chiffre à nuancer puisqu'il recouvre 15 800 aides au retour, dont la moitié sont des Roms roumains et bulgares et non des sans-papiers. Il n’y a donc en réalité «que» 17 000 expulsions forcées, ce qui a amené David Rohi à dénoncer «le bluff consistant à faire croire de la part du gouvernement que la France a besoin d’expulser 32 000 personnes». Une critique de la constante instrumentalisation de l’immigration dans le débat politique, visant à faire croire que la France vit sous la menace de flux migratoires excessifs.
Les associations ont aussi fustigé «le mensonge par omission» du pouvoir qui ne met jamais en avant les 31 300 expulsions d’étrangers réalisées outre-mer (Brésiliens et Surinamais expulsés de Guyane, Comoriens de Mayotte), le plus souvent dans une absence de respect des droits bien plus marquée qu’en métropole. Il faut supposer que le bénéfice politique à communiquer sur ce type d’expulsions est moindre.
«Cinq lois et dix ans de politique du chiffre»
Mais si les attentes par rapport à l’actuel gouvernement sont si fortes, elles visent un dispositif de l’ancienne majorité : la loi Besson rentrée en vigueur en juillet 2011, dont l’idée maîtresse était d’installer la prédominance de l’administration sur le pouvoir judiciaire, en ne permettant au juge des libertés et de la détention de n’intervenir qu’au cinquième jour de la rétention au lieu du deuxième précédemment. Or, avant la loi, le JLD annulait 25% des procédures pour des erreurs lors des interpellations par la police ou lors de la garde à vue des sans-papiers. Cette loi a par ailleurs porté le délai maximum de rétention de 12 à 45 jours, ce qui semble inutile puisque la durée moyenne de rétention est inférieure à dix jours, et 85% des retenus sortent ou sont expulsés avant le dix-septième jour.
«Il faut revenir sur l’architecture née de cinq lois et de dix ans de politique du chiffre», a espéré Pierre Henry, le directeur général de France Terre d’Asile. Pour l’heure, Manuel Valls n’a donné aucune indication sur une révision de la loi Besson. Le rapport demande aussi que la rétention devienne l’exception une fois les alternatives épuisées, comme l’aide au retour (dispositif cependant très coûteux) ou l’assignation à résidence. C’est d’ailleurs ce dernier régime, qui, depuis une circulaire prise par la place Beauvau en juillet, est appliqué aux familles en situation irrégulière avec enfants. La baisse significative du nombre d’enfants derrière des barreaux est un des rares points dont se sont félicitées les associations. Consulter : Rapport Retention
20 novembre 2012, FABRICE TASSEL
Source : Libération
Les transferts d'argent des migrants vers les pays en développement devraient être plus élevés que prévu cette année et atteindre 406 milliards d'euros, selon la Banque Mondiale. Mais la crise en Europe a freiné les flux vers l'Afrique sub-saharienne.
Philippines employée en Finlande comme aide-soignante, maghrébin travaillant dans une usine automobile européenne, Chinois sur un chantier en Afrique ou bien encore Indien employé dans une installation pétrolière au moyen-Orient ... dans de nombreuses régions du monde la vie quotidienne des habitants est souvent dépendante des fonds qu'ils reçoivent de membres de leur famille partis vivre et travailler à l'étranger. Si on aurait pu penser que la crise qui touche l'économie mondiale aller durement affecter ces circuits de financement de l'économie, cela ne semble pas être le cas selon la banque Mondiale. Selon elle en effet, les transferts d'argent des migrants vers les pays en développement devraient être plus élevés que prévu cette année et atteindre 406 milliards de dollars.
Par rapport à 2011, ces transferts devraient donc augmenter au niveau mondial de 6,5%. Et cette progression devrait perdurer puisque toujours selon la Banque Mondiale ils devraient encore progresser de 7,9% en 2013 puis de 10,1% en 2014.
L'Inde et la Chine premiers bénéficiaires
Pour 2012, la Banque mondiale s'attendait à des flux légèrement moins denses et tablait sur 399 milliards de dollars envoyés par des travailleurs installés à l'étranger vers leur pays d'origine. « Mais si les travailleurs immigrés sont, dans une large proportion, frappés par le ralentissement de l'économie mondiale, les volumes de transferts d'argent ont remarquablement résisté, fournissant une bouée de sauvetage pour des familles défavorisées et des sources de devise étrangères dans de nombreux pays pauvres », explique Han Timmer, l'un responsable de la Banque Mondiale.
L'Inde (70 milliards de dollars) et la Chine (66 milliards) devraient en être les principaux destinataires cette année, suivis de loin par le Mexique et les Philippines (24 milliards). Premier pays d'Afrique noire à apparaître dans ce classement, le Nigeria devrait recevoir 21 milliards de dollars en 2012.
L'Asie du sud-est et les régions du Pacifique, qui comptent beaucoup d'expatriés dans les pays pétroliers, ont bénéficié de transferts de fonds « bien plus importants que prévu », détaille la Banque Mondiale. Les transferts vers l'Afrique sub-saharienne et l'Europe de l'Est ont en revanche été « freinés » par la crise de la dette dans l'Union européenne, précise la Banque, ajoutant que le coût élevé de ces transactions notamment vers l'Afrique constituaient un « obstacle » important.
21/11/2012
SOURCE : Les echos/AFP, REUTERS
L'Inde (70 milliards de dollars) et la Chine (66 milliards) devraient en être les principaux destinataires cette année.
Les transferts d'argent des migrants vers les pays en développement devraient être plus élevés que prévu cette année et atteindre 406 milliards de dollars, même si la crise en Europe a notamment "freiné" les flux vers l'Afrique sub-saharienne, a indiqué mardi la Banque mondiale (BM). Par rapport à 2011, ces transferts devraient augmenter au niveau mondial de 6,5% avant de continuer sur leur phase ascendante dans les prochaines années (+7,9% en 2013, +10,1% en 2014....), a précisé l'institution dans un communiqué.
Pour 2012, la Banque mondiale s'attendait à des flux légèrement moins denses et tablait sur 399 milliards de dollars envoyés par des travailleurs installés à l'étranger vers leur pays d'origine.
"Mais si les travailleurs immigrés sont, dans une large proportion, frappés par le ralentissement de l'économie mondiale, les volumes de transferts d'argent ont remarquablement résisté, fournissant une bouée de sauvetage pour des familles défavorisées et des sources de devises étrangères dans de nombreux pays pauvres", a souligné Han Timmer, un responsable de la BM cité dans le communiqué.
L'Inde (70 milliards de dollars) et la Chine (66 milliards) devraient en être les principaux destinataires cette année, suivis de loin par le Mexique et les Philippines (24 milliards). Premier pays d'Afrique noire à apparaître dans ce classement, le Nigeria devrait recevoir 21 milliards de dollars en 2012.
Les transferts vers l'Afrique sub-saharienne et l'Europe de l'Est ont en revanche été "freinés" par la crise de la dette dans l'Union européenne, précise la Banque.
21/11/2012
Source : AFP
Le texte de théâtre "Bye Bye Gillo" du poète marocain Taha Adnan, a été sélectionné par le projet de dramaturgie arabe contemporaine, financé par l'Union européenne, pour être mis en création dans le cadre de Marseille-Provence 2013, capitale européenne de la culture.
"Bye Bye Gillo" figure parmi trois textes arabes sélectionnés par le comité de lecture du projet "Dramaturgie arabe contemporaine" pour être montés par des équipes arabes puis présentés dans des pays arabes et en France dans le programme officiel de Marseille-Provence, Capitale européenne de la culture 2013.
La création sera jouée en langue arabe sous-titrée en français et la tournée commencera en Tunisie en février 2013 et s'achèvera en France entre novembre et décembre 2013.
Ce texte, qui a déjà remporté le deuxième prix au Concours international du monodrame arabe des Emirats en 2011, a également été retenu pour une traduction en français et une publication bilingue, et devra paraitre aux Editions Elyzad à Tunis.
Le texte de Taha Adnan, poète et écrivain marocain installé à Bruxelles, retrace le parcours d'Al-Jilali, alias Gillo, qui est sur le point d'être expulsé de la Belgique vers le Maroc. Jeté dans un avion, il livre, dans un monologue poignant, des souvenirs d'enfance et le récit de sa vie en Europe.
Sur un ton mêlant à la fois légèreté et gravité, sans la moindre once de misérabilisme ni de manichéisme, Gillo évoque sa vie de sans-papiers et de petit voleur, son asservissement à Bruxelles par son oncle et l'épouse de ce dernier, sa grande déception amoureuse. De toutes ses épreuves, il n'en sort enfin que plus lucide et plus libre.
Financé par l'Union européenne dans le cadre du programme de la coopération Transfrontalière en Méditerranée (IEVP), "Dramaturgie Arabe Contemporaine" est un projet de 24 mois axé sur la valorisation et la diffusion d'Âœuvres théâtrales du monde arabe, et vise à contribuer à faire de la Méditerranée un espace de dialogue et de cohésion en favorisant une coopération culturelle durable entre les différentes communautés.
Porté par quatre opérateurs artistiques et culturels, Al Harah (Palestine), El Teatro (Tunisie), Shams (Liban) et Système Friche Théâtre de Marseille, il a pour objectif d'améliorer la visibilité et la circulation du patrimoine dramaturgique contemporain du monde arabe et la professionnalisation des dramaturges et traducteurs de théâtre arabe.
20.11.2012
Source : MAP
La gestion des frontières dans la région du Sahel est devenue de plus en plus, difficile avec des pays déstabilisés et fragilisés, a affirmé le Secrétaire général de l'Organisation mondiale des douanes (OMD), Kunio Mikuriya.
La recrudescence du trafic d'armes et de drogue gangrène la région du Sahel et aggrave la situation d'insécurité dans cette partie du monde plongée dans une anarchie inquiétante et où sévissent des trafiquants de tout bord, a mis en garde M. Mikuriya dans une interview à la MAP.
Cette situation d'instabilité qui prévaut dans cette région interpelle autant les pays d'Afrique du Nord et du Sahel que ceux d'Europe, a ajouté le secrétaire général de l'OMD qui a appelé dans ce contexte au renforcement de la coopération entre les autorités douanières, les services sécuritaires et les organisations internationales concernées.
Le Bureau régional de liaison de l'OMD chargé de renseignement à Casablanca peut jouer un rôle de premier plan en matière d'échange d'informations sur les trafics de tous genres qui fleurissent au Sahel et sur les modes opératoires des trafiquants, a-t-il fait savoir.
Selon lui, il est très utile de partager ces informations et ces renseignements d'autant plus que l'une des principales missions de l'OMD est de contribuer à améliorer la coopération internationale, indiquant que l'ensemble des Etats d'Afrique sont tout à fait conscients du risque que constitue le trafic illicite d'armes à feu au Sahel. La preuve, d'après lui, est que plus de 90 pays ont tenu à être représentés lors de la conférence de trois jours que l'OMD a organisée la semaine dernière sur la question de la sécurité.
"Ce grave problème a également été soulevé par le président sénégalais Macky Sall lors de nos entretiens en septembre dernier à Dakar. M. Sall a surtout insisté sur les moyens de renforcer les capacités douanières aux frontières et d'intensifier la collaboration et la coordination des efforts entre les services de douanes et les autres organes en charge de la sécurité", a-t-il fait remarquer.
Le Secrétaire général de l'OMD a, par ailleurs, attiré l'attention sur l'ampleur du trafic de faux médicaments en Afrique et du danger qu'il fait peser sur la santé de millions de consommateurs du continent, notant que ce phénomène a atteint des proportions alarmantes en Afrique où l'on constate une forte demande pour les médicaments bon marché.
Les réseaux du crime organisé qui s'adonnent à ce commerce juteux en Afrique subsaharienne profitent du manque de sensibilisation de la population quant aux dangers des médicaments contrefaits et surtout du cadre législatif et juridique qui prévoie des sanctions moins sévères pour ce genre d'activités illicites comparées à celles qu'encourent les trafiquants d'armes, a fait observer M. Mikuriya.
Le secrétaire général de l'OMD qui compte 179 membres répartis sur six régions a salué, d'autre part, le rôle que joue le Maroc au sein de l'Organisation, notant que le Royaume est le représentant de la région MENA depuis quatre ans, et ce malgré le fait que le mandat est limité à deux ans.
C'est exceptionnel que le Maroc continue à assumer cette fonction pour quatre ans, a-t-il dit, ajoutant que cela constitue une reconnaissance de la part des autorités douanières de la région MENA des compétences du Maroc et de son expertise.
Il a également affirmé que le Maroc est vice-président du Conseil de l'OMD et il est le porte-voix des autorités douanières de la région MENA. Le Royaume assure à ce titre la coordination entre les différents services douaniers de la région et veille à ce que leurs propositions soient bien reflétées dans la politique douanière globale, a-t-il ajouté.
L'OMD est la seule organisation intergouvernementale spécialisée dans les questions douanières. Elle s'occupe des procédures et règlementations douanières régissant le commerce entre les pays. Son action vise à améliorer l'efficacité des administrations et à les aider à remplir leur double mission de facilitation du commerce à travers la simplification et l'harmonisation des régimes douaniers, et de sécurisation des échanges par le bais de la lutte contre la fraude, la contrefaçon et la piraterie.
20 nov. 2012, Mohammed HAMIDDOUCHE
Source : MAP
Un total de 196.852 Marocains sont affiliés à la Sécurité sociale en Espagne à fin octobre dernier, selon des chiffres officiels publiés mardi à Madrid.
Ainsi, les Marocains demeurent toujours au premier rang des travailleurs étrangers extracommunautaires affiliés au régime de la Sécurité sociale dans le pays ibérique, suivis des Equatoriens avec 112.016 personnes, des Chinois (87.459) et des Colombiens (83.477, indique le ministère espagnol du Travail et de la Sécurité sociale dans un communiqué.
Selon la même source, le marché de l'emploi en Espagne a enregistré en octobre, une baise de 1,5 pc du nombre des travailleurs immigrés inscrits au régime de la sécurité sociale. Ainsi, le nombre d'affiliés étrangers à la Sécurité sociale dans ce pays s'est établi à 1.701.875 de travailleurs, soit une chute de 26.961.
Sur le total des affiliés étrangers, 642.380 sont originaires de l'Union européenne (UE), alors que 1.059.459 proviennent de pays extracommunautaires.
Les communautés autonomes de Catalogne et de Madrid concentrent 43,2 pc du nombre de travailleurs étrangers légaux établis en Espagne, avec respectivement 374.261 et 360.985 affiliés, selon le ministère.
20 nov. 2012
Source : MAP
Les efforts des différents intervenants dans le domaine de la lutte contre l'émigration clandestine ont permis de réduire de plus de 90 pc le nombre d'immigrés irréguliers vers l'Europe et de démanteler 2.770 réseaux opérant dans ce domaine depuis 2002, a indiqué, lundi à Rabat, le ministre de l'Intérieur, Mohand Laneser.
Le ministre, qui présentait le projet de budget sectoriel de son département devant la commission de l'intérieur, des collectivités territoriales, de l'Habitat et de la politique de la ville à la chambre des représentants, a ajouté que 25 mille tentatives d'émigration clandestine, dont la majorité menées par des étrangers, ont été également avortées.
Quelque 12.450 émigrés clandestins ont été rapatriés vers leurs pays d'origine depuis 2004, dont 170 personnes en 2012, a fait savoir le ministre, soulignant que ces opérations se sont déroulées dans le strict respect des lois en vigueur et des droits de l'Homme.
Le ministère a également Âœuvré à poursuivre la mise en Âœuvre de la stratégie de lutte contre l'émigration clandestine durant l'année en cours et ce, dans le cadre d'une approche globale associant les aspects préventifs et répressifs, tout en mettant l'accent sur les aspects socioéconomique et la sensibilisation, a ajouté M. Lanenser.
Le ministère a, en outre, procédé au renforcement du dispositif sécuritaire en vue de faire face aux réseaux opérant dans ce domaine, à travers l'équipement des points frontaliers des moyens nécessaires et la mobilisation de ressources humaines requises.
19 nov. 2012
Source : MAP
La nouvelle Constitution marocaine, adoptée en juillet 2011 par référendum populaire, apporte des avancées importantes dans tous les domaines permettant d'édifier l'Etat de droit et des institutions, ont souligné, lundi à Séville (sud de l'Espagne), les participants à un séminaire sur "La Loi fondamentale du Royaume".
La Constitution répond aux niveaux exigés dans le domaine constitutionnel notamment sur les plans de séparation des pouvoirs et de garantie des droits, ont affirmé des experts et des académiciens marocains et espagnols lors de ce séminaire organisé par l'Université Pablo de Olavide de Séville en collaboration avec le Consulat général du Royaume dans cette ville andalouse.
A cette occasion, l'académicien espagnol, Manuel José Terol Becerra, a indiqué que la Constitution marocaine est "l'une des plus modernes et démocratiques du monde", ajoutant qu'elle est riche de plusieurs dispositions qui touchent les fondements de la société marocaine, notamment la liberté et l'égalité devant la loi.
Terol, qui intervenait devant un parterre d'universitaires, d'intellectuels et d'étudiants marocains et espagnols, a fait remarquer que cette Constitution renforce le principe de séparation des pouvoirs, l'égalité entre les hommes et les femmes et le pluralisme politique à travers la consolidation du rôle de l'opposition dans les deux chambres du Parlement.
La Constitution, a-t-il poursuivi, accorde également une place de choix aux Marocains résidant à l'étranger (MRE) à travers leur intégration dans la gestion politique et locale de leur pays d'origine.
Pour sa part, Abdelhamid Adnane, professeur à l'Université Pablo de Olavide de Séville, a indiqué que le choix irréversible de construire un Etat de droit démocratique basé notamment sur le respect des libertés fondamentales et la bonne gouvernance est la première déclaration de la nouvelle Constitution.
Le texte de cette Constitution attache une grande importance aux garanties institutionnelles, politiques, sociales et juridiques qui constituent des piliers pour l'édification l'Etat de droit, a précisé Adnane, ajoutant que la Loi fondamentale garantit également la liberté de grève, de manifester pacifiquement et le droit de création d'une association, d'un parti politique ou d'un syndicat.
La Constitution, a dit l'universitaire marocain, a fait également de l'égalité femme/homme une réalité, tout en accordant une importance extrême à la participation des femmes et des jeunes dans la vie politique du Maroc.
Mme Amina El Messaoudi, professeur à la Faculté de Droit de l'Université Mohammed V Rabat-Agdal, a, de son côté, présenté un exposé sur les prérogatives du Roi dans la nouvelle Constitution, soulignant dans ce cadre que la monarchie marocaine est une monarchie citoyenne garante des fondamentaux de la nation et assurant des missions de souveraineté et d'arbitrage.
Elle a mis l'accent sur la suppression, dans la nouvelle Constitution, de toute référence à la sacralité de la personne du Roi, en lui substituant par la notion d'"inviolabilité et de respect dû au Roi".
Mme El Messaoudi, qui était membre de la Commission consultative de révision de la Constitution, a également évoqué la distinction explicite et circonstanciée des pouvoirs du Roi, en tant que Commandeur des Croyants et en tant que chef de l'Etat, ayant des titres et des missions à exercer conformément à la Constitution.
L'élimination de l'immunité en faveur des hauts fonctionnaires de l'Etat et des parlementaires constitue une des originalités spécifiées dans la nouvelle Constitution, a-t-elle expliqué, précisant qu'en vertu des dispositions du texte constitutionnel, les ministres et les élus sont justiciables comme tout citoyen.
Les interventions de Maria Holgado et Tarik Atmane, professeurs du droit constitutionnel, se sont centrées sur le rôle fondamental accordé par la nouvelle Constitution aux deux chambres du Parlement.
Intervenant également à cette occasion, Mohamed Benyahya, professeur à l'Université Mohammed V Rabat-Souissi, a indiqué que la nouvelle Constitution réserve une place de choix au pouvoir judiciaire, en témoigne le nombre d'articles consacrés à cette matière.
En effet, a-t-il précisé, le nombre est passé de 8 articles seulement prévus par la Constitution de 1996 à 22 dans la nouvelle Loi fondamentale, soit près de 15 pc de la totalité des dispositions constitutionnelles.
L'universitaire marocain a, dans le même contexte, fait remarquer que la justice est devenue un véritable pouvoir indépendant, ajoutant que la nouvelle Constitution énonce des mesures importantes contribuant d'une part à la protection de l'indépendance du juge et visant d'autre part à la moralisation de la fonction.
Une dizaine d'experts et d'académiciens marocains et espagnols participent à ce séminaire pour jeter la lumière sur la nouvelle la Loi fondamentale au Maroc.
20 nov. 2012
Source : MAP
Pour la deuxième année consécutive, les cinq associations qui interviennent dans les centres de rétention pour faire de l'assistance juridique aux étrangers en instance d'expulsion (la Cimade, France Terre d'asile, l'Ordre de Malte, Forum réfugiés et l'Assfam) ont rendu public, mardi 20 novembre, leur rapport annuel. L'enjeu de ce document : établir un premier bilan de la mise en application de la loi Besson sur l'immigration, entrée en vigueur en juin 2011.
L'un des principaux changements introduits par la loi est une mesure technique qui a fortement bousculé l'organisation de la rétention durant l'année écoulée: le recul du deuxième au cinquième jour du passage de l'étranger en situation irrégulière en rétention devant le juge judiciaire. En 2011, 25 % des personnes ont ainsi été éloignées avant même de le rencontrer, contre 8 % auparavant.
Une évolution problématique au regard des droits de la défense, selon les associations.
ÉLOIGNER LES ÉTRANGERS AVANT QU'ILS NE RENCONTRENT LE JUGE JUDICIAIRE
Officiellement, l'esprit de la loi Besson était de simplifier la procédure. Dès son arrivée en rétention, l'étranger passe en effet déjà devant un premier juge – administratif celui-là – qui examine la légalité de la décision d'éloignement. Mais, dans les faits, le gouvernement de l'époque souhaitait surtout se donner du temps pour éloigner les étrangers avant qu'ils ne rencontrent le juge judiciaire. Un juge qui, dans la pratique, est celui qui annule le plus de procédures et libère le plus.
Cette réforme du moment d'intervention du juge judiciaire a eu un autre effet : la baisse du nombre d'assignations à résidence. Alors que 1 150 personnes avaient pu bénéficier de cet aménagement de peine en 2010 (presque 5 % du total), seules 425 y ont eu droit en 2011, soit moins de 2 %. Auparavant, c'est en effet le juge judiciaire qui était souvent amené à prendre une telle décision.
L'autre grande modification introduite par la loi Besson est la possibilité, en plus de l'expulsion, de prononcer à l'égard de l'étranger en situation irrégulière une mesure dite d'"interdiction de retour sur le territoire français" (IRTF) pour une durée de deux ou trois ans. L'administration s'est tout de suite saisie de cet outil. Quelque 4270 IRTF ont été prononcées en 2011, soit dans 12 % des cas. Or, dans la pratique, un certain nombre d'étrangers reviennent malgré tout en France après leur expulsion, ce qui limite d'autant les possibilités de régularisation, selon les associations.
LA DURÉE EN RÉTENTION RALLONGÉE
La loi Besson a par ailleurs augmenté la durée maximum légale de rétention de 32 à 45 jours. Cette possibilité s'est traduite par un léger allongement de la durée de rétention moyenne: 7,9 jours avant l'entrée en vigueur de la loi, contre 11,2 jours après. "Comme les années précédentes, notent toutefois les associations, pour 85 % des personnes, la rétention s'est terminée avant la fin du 17e jour." D'après les données recueillies par les cinq associations, plus de 70% des étrangers en situation irrégulière qu'elles ont vu passer dans les centres de rétention en 2011 ont été interpellés lors de déplacements en voiture, sur la voie publique ou dans les transports en commun. Soit plus de 10 % d'augmentation par rapport à 2010. Les autres ont été interpellés aux frontières de l'Hexagone ou dans les gares.
Au cours de l'année 2011, la France a vu son système de rétention mis à mal par un retard dans la transposition d'une directive européenne, dite directive "retour" (Le Monde du 23 mars 2011). Ce retard a entraîné une "cacophonie" dans l'application de la loi en fonction des juges, pointe le rapport. Un dysfonctionnement qui s'est traduit par une chute de 30 % des placements en rétention d'avril à juillet 2011.
Le rapport ne dit pas si ce contexte a eu un impact sur le taux global des expulsions. Mais, en 2011, malgré les durcissements législatifs de la loi Besson, la part des étrangers placés en rétention qui ont finalement été reconduits à la frontière n'a presque pas bougé: 40%, contre 41% en 2010.
Baisse des placements en rétention en métropole en 2011
Placements en rétention En 2011, quelque 50000 personnes ont été placées en rétention (plus de la moitié en outre-mer). Ce chiffre est toutefois en baisse en métropole (Guyane incluse): 29160 en 2011 contre 35000 en 2009. Le nombre d'enfants en rétention a aussi baissé: 312 en 2011 contre 356 en 2010.
Nationalités Les étrangers passés en rétention en 2011 étaient surtout des ressortissants du Maghreb. Les printemps arabes ont poussé sur les routes notamment les Tunisiens (22,6% du total).
Le cas particulier des Roumains En 2011, ils ont représenté la quatrième nationalité la plus placée en rétention – 6% du total – et plus de 30% des éloignements. 85% des Roumains éloignés sont toutefois rentrés avec une aide financière, dite "aide au retour".
20.11.2012, Elise Vincent
Source : LE MONDE
Les deux premières journées du FMMD sont consacrées à la société civile, tandis que les deux jours suivants seront réservés aux officiels des gouvernements.
Dans son allocution, le secrétaire financier et président en exercice 2012 du FMMD, M. Ali Mansoor, a souligné que les deux objectifs prioritaires pour la réunion de cette année sont les véritables résultats concrets qui font une différence dans la vie des gens, et l'accent sur les préoccupations africaines et l'engagement africain.
Il a aussi parlé du projet de mobilité africaine pour explorer les meilleurs moyens de faire correspondre à la demande de main- d'oeuvre avec les offres de travail à travers le continent.
Les thèmes de la journée d'ouverture ont porté sur le développement humain dans les migrations internationales, sur les objectifs de la migration et le développement, le contrôle et la régulation des pratiques de travail, sur l'engagement des diasporas comme des entrepreneurs et militants politiques, et sur la protection des travailleurs migrants vulnérables, entre autres.
Les résultats et les recommandations des Journées de la Société Civile seront présentés aux gouvernements lors de leur séance d'ouverture le 21 novembre.
Le FMMD a émergé comme un résultat du dialogue entre l'Assemblée générale des Nations de haut niveau sur les migrations et le développement en 2006. Il s'agit d'un processus volontaire dirigé par l'Etat dédié au dialogue informel et non contraignant et axé sur les résultats.
Les décideurs politiques et les parties prenantes de nombreux pays à travers le monde participent à diverses réunions du FMMD, en particulier une grande convocation annuelle, pour discuter de la relation entre la migration et le développement, pour partager des expériences et forger une coopération pratique.
Le FMMD engage directement les partenaires de la société civile, y compris les organisations de migrants et de la diaspora, des droits humains et les groupes de développement, les syndicats, et les membres de la communauté universitaire et le secteur privé.
Les partenaires de la société civile sont invités à fournir des commentaires et de faire des recommandations et des propositions concrètes. À cette fin Journées de la Société civile (JSC) sont organisées avant la réunion annuelle des gouvernements.
Chaque année, le FMMD est organisé par un gouvernement hôte différent. En 2013, le Forum mondial n'aura pas lieu, mais l'Assemblée générale de l'ONU sera l'hôte du deuxième Dialogue de haut niveau sur les migrations internationales et le développement. En 2014, la Suède assumera la présidence du FMMD et en 2015 ce sera au tour de la Turquie.
2012-11-20
Source : xinhua
Le spectacle musical ''Barbès Café'' sera présenté au public oranais dimanche prochain au centre des Conventions Mohamed Benahmed, dans la cadre d'une tournée dans plusieurs villes du pays, à l'initiative de l'Agence Algérienne pour le rayonnement culturel (AARC).
"Barbès Café" est un spectacle musical, crée par Meziane Azaïche, manager culturel installé à Paris. Le travail retrace l'histoire des musiques et chansons de l'immigration maghrébine en France.
A travers plusieurs tableaux musicaux, appuyés par des projections de documents vidéos, c'est toute cette épopée, riche en tonalités et en figures marquantes, qui sera narrée à la manière d'une opérette ou d'une comédie musicale.
L'œuvre est une opportunité pour rendre hommage à des artistes comme Slimane Azem, Dahmane El Harrachi, Cheikh El Hasnaoui, Bahia Farah, Kamel Hamadi, H'nifa, Mohamed Mazouni, Missoum, Oukil Amar, Ourida, Hocine Slaoui, Akli Yahiaten et bien d'autres.
Troquant leur bleu de travail, à la nuit tombée et en sortant de l'usine, ces hommes et femmes animent dans les cafés des quartiers arabes de Paris ou de Marseille, pour chanter la dure vie de l'exil, la nostalgie et l'amour du pays d'origine avec tout ce qu'il représente comme attaches, racines, valeurs et espoirs d'un retour.
Pour produire cette œuvre, Meziane Azaïche a recouru à deux grands noms qui ont marqué la radio nationale, Mohamed Ali Allalou et Aziz Smati, ex-animateurs des émissions "Contact" et "Sans Pitié". L'écriture du scénario a été assurée avec Naïma Yahi, une spécialiste de l'histoire culturelle de l'émigration.
La mise en scène a été confiée à Géraldine Benichou tandis qu'une pléiade d'artistes et des techniciens du spectacle de haut niveau ont été mobilisés pour les besoins de ce spectacle d'une durée de deux heures.
"Barbès Café" est programmé à la fois à Tizi-Ouzou, Oran et Alger.
L'AARC précise sur son site Internet que cette tournée ''vise à promouvoir en Algérie les expressions issues de l'émigration et souligne que ''l'originalité du spectacle, son rythme et la force des chansons interprétées se voient enrichies par la découverte d'un univers et d'une époque où des ouvriers ont su investir la scène musicale pour exprimer les douleurs et les joies de leurs frères et sÂœurs d'exil et chanter une Algérie qui ne les a jamais quittés. Un spectacle où l'art va à la rencontre de l'émotion".
19 nov. 2012
Source : APS
La cour d'appel de Toulouse a relaxé lundi Houria Bouteldja qui était poursuivie pour injure raciale. L'ancienne porte-parole du Parti des indigènes de la République avait été assignée en justice par l'Agrif (Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l'identité française et chrétienne) après avoir employé en 2007, lors d'une émission télévisée, le terme "souchiens" pour désigner les Français "de souche".
Malgré les réquisitions du parquet général qui, lors du procès du 15 octobre dernier, avait demandé une peine d'amende "d'avertissement" contre la jeune femme, les juges de la cour d'appel ont confirmé le jugement de relaxe prononcé en première instance, le 25 janvier 2012, par le tribunal correctionnel de Toulouse.
Le 21 juin 2007, lors de l'émission "Ce soir ou jamais" sur France 3, Houria Bouteldja avait utilisé le néologisme "souchiens" pour désigner les Français "de souche", les "blancs". Après ces déclarations qui avaient été vivement critiquées à l'époque, notamment par Brice Hortefeux, alors ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale, l'Agrif avait déposé une première plainte qui n'avait pas été suivie par le parquet. L'association avait déposé une nouvelle plainte avec constitution de partie civile en février 2008.
A l'énoncé de l'arrêt de la cour d'appel, Bernard Antony, président de l'Agrif, ancien conseiller régional de Midi-Pyrénées et ancien député européen Front national, a fait part de sa "profonde indignation".
"Je pense à tous ceux qui meurent pour la France, cette France sur laquelle Houria Bouteldja a craché. C'est le patriote qui parle, fréquemment entouré de nombreuses victimes du terrorisme algérien (...) Ce n'est pas moi qui perds, c'est la France", a déclaré Bernard Antony.
De son côté, Houria Bouteldja, qui avait reconnu lors de son second procès "le néologisme mais pas le jeu de mot", a salué cette décision qui a écarté selon elle "les accusations sans fondement" dont elle faisait l'objet. Et notamment celles de Me Jérôme Triomphe, l'un des deux avocats de l'Agrif pour qui "le terme de sous-chiens s'inscrit dans une dialectique de combat et de communautarisme".
"Pour moi, il s'agissait de dénoncer le terme souchien en un seul mot en me moquant de cette notion de Français de souche qui exprime une discrimination dont j'estime être victime en tant qu'issue de l'immigration post-coloniale dans la mesure où elle me rejette de la citoyenneté française", a déclaré à Sipa Houria Bouteldja dont le "combat continue" pour soutenir Saïd Bouamama, auteur du livre "Nique la France", et Saïdou, chanteur du groupe de rap ZEP, "à leur tour poursuivis par l'Agrif pour racisme anti-blanc".
Né en 2005, suite à "l'Appel des Indigènes de la République", le Mouvement du même nom s'est transformé en mars 2010 en parti politique et a pris le nom de Parti des indigènes de la République. Le PIR se revendique comme "un espace d'organisation autonome de tous ceux qui veulent s'engager dans le combat contre les inégalités raciales qui cantonnent les Noirs, les Arabes et les musulmans à un statut analogue à celui des indigènes dans les anciennes colonies".
19/11/2012
Source : AP
La dixième édition du festival "Cinéma et migrations" aura lieu du 4 au 9 mars 2013 à Agadir, apprend-on lundi auprès des organisateurs.
"La dixième édition du festival connaitra cette année une transformation qualitative du fait qu'elle prévoit l'organisation d'une compétition officielle devant départager des longs-métrages sélectionnés par un jury international désigné à cet effet", explique l'Association « Al Moubadara Attakafia », initiatrice de cette rencontre.
Les films en lice doivent être produits durant les deux dernières années avant la tenue du festival et doivent remplir une des deux conditions : avoir la migration comme thématique ou être réalisé par un immigré étranger ou par un des Marocains du monde, précise la même source.
Le dernier délai de réception des films est fixé pour le 15 janvier 2013, conformément au règlement de la compétition officielle disponible sur le site du festival (www.festivalagadir.com).
19 nov. 2012
Source : MAP
Le secrétariat général de la Ligue arabe a organisé lundi au Caire une conférence sous le thème "le renforcement des contributions des émigrés arabes au développement socio-économique de leurs pays d'origine et les changements démocratiques dans les différents pays arabes", avec la participation de l'organisation internationale pour les migrations (OIM).
La conférence a été marquée par l'intervention des différents représentants des pays arabes sur les ressortissants arabes à l'étranger et la possibilité de renforcer leurs efforts pour le développement de leurs pays d'origine.
La directrice du département des migrations à la Ligue a indiqué que cette conférence visait à passer en revue l'étude élaborée par la Ligue, en coordination avec l'OIM sur "la dynamique des communautés arabes à l'étranger", précisant que l'étude présentait une vision globale sur les émigrés arabes et leurs conditions de vie dans les pays d'accueil, en vue de les faire participer au développement de leurs pays d'origine.
La Ligue poursuit ses démarches en vue d'organiser les efforts des communautés arabes à l'étranger et de les mettre au service de leurs pays d'origine notamment en cette période difficile, a-t-elle estimé.
Elle a affirmé que la Ligue s'attelait à l'organisation de plusieurs activités impliquant les compétences arabes établies à l'étranger notamment la tenue d'une conférence des scientifiques arabes émigrés sous le slogan "Complémentarité des cerveaux arabes", prévue les 19 et 20 décembre prochain, en vue de relancer les mécanismes de continuité entre les scientifiques arabes à l'étranger et tirer profit de leurs expériences et de leurs relations, outre la tenue en 2013 d'une rencontre des parlementaires d'origine arabe, en vue de contribuer au développement politique des pays arabes et d'examiner les questions relatives aux émigrés arabes, outre l'échange d'expériences.
19 nov. 2012
Source : APS
Des ressortissants de pays comme la Russie ou la Chine pourraient obtenir une carte de séjour en Espagne s'ils y acquièrent des biens immobiliers d'une valeur égale ou supérieure à 160.000 euros, a déclaré lundi le secrétaire d'Etat au Commerce.
"Nous regardons les marchés comme le marché russe ou le marché chinois où il y a déjà une forte demande de biens immobiliers espagnols", a déclaré Jaime Garcia-Legaz, précisant qu'il avait engagé des discussions avec d'autres ministères à ce sujet.
L'Espagne compte plus d'un million de logements vides et a mis en place une structure de défaisance, qui rassemble l'ensemble des actifs immobiliers toxiques de ses banques en difficulté.
L'éclatement de la bulle immobilière en 2008 a laissé les banques espagnoles avec 184 milliards d'euros de créances irrécouvrables et de projets inachevés.
L'un des principaux syndicats espagnols, l'UGT, a dénoncé la proposition du secrétaire d'Etat au Commerce, estimant que la politique de l'immigration devait se baser sur les besoins du marché du travail.
Cette proposition "vise à attirer les étrangers qui sont de toute évidence riches et capables d'acheter et de rester en Espagne sans travailler avec pour objectif de se débarrasser d'une série de maisons qui sont dans les mains de banques", écrit le syndicat dans un communiqué.
19 nov. 2012 , Paul Day, Marine
Source : Reuters
La situation financière saine de la Caisse Nationale des Organismes de Prévoyance Sociale (CNOPS) lui permet d'honorer ses engagements envers tous les prestataires y compris l'Assistance publique- Hôpitaux de Paris, à qui la Caisse a viré en 2012 quelque 11 MDH sur les 23 MDH payés à l'ensemble des producteurs de soins à l'étranger, a affirmé, lundi, la CNOPS.
Réagissant à des informations parues dans la presse nationale et accusant la CNOPS d'être à l'origine d'une supposée dette du Maroc de 10 millions d'euros envers l'Assistance publique- Hôpitaux de Paris, la Caisse assure qu'elle est "solvable" et "non pas déficitaire" et que "sa situation financière saine depuis l'entrée en vigueur de l'Assurance Maladie obligatoire (AMO) lui permet d'honorer ses engagements envers tous les prestataires, y compris l'Assistance publique- Hôpitaux de Paris, grâce à sa bonne gouvernance financière et aux ressources générées par l'AMO".
En effet, affirme la CNOPS dans un communiqué transmis à la MAP, "depuis l'entrée en vigueur de l'AMO en 2005, les paiements à tous les producteurs de soins, dans le cadre du tiers payant, ont dépassé 10 MMDH. Quant aux transferts des assurés de la CNOPS à l'étranger pour des soins non disponibles au Maroc, les accords de prise en charge de soins à l'étranger, y compris pour les assurés résidant à l'étranger, étaient au nombre de 701 en 2006, contre 317 seulement en 2011".
Ces chiffres sont "sans commune mesure avec la moyenne de 350.000 accords de prise en charge traités par la CNOPS annuellement", relève la même source.
"Pour les paiements des prestataires à l'étranger, le montant global, y compris les paiements en tiers payant pour les assurés résidant à l'étranger, sont passés de 38 millions de DH en 2005 à 22,6 MDH en 2011. Depuis 2005 à 2012, le montant global payé aux hô pitaux étrangers est de l'ordre de 223 MDH, soit environ 2 pc des paiements de la CNOPS en tiers payant", ajoute encore la CNOPS, qui précise avoir viré au profit de l'Assistance publique-Hô pitaux de Paris (AP-HP) 82 MDH de 2005 à fin 2011. En 2012, sur 23 MDH payés à l'ensemble des producteurs de soins à l'étranger, 11 MDH ont été virés à l'AP-HP".
Et d'ajouter que "les dossiers en instance, pour un montant infinitésimal par rapport aux 10 millions d'euros rapportés par la presse, feront l'objet de réunions avec la partie française pour accélérer et simplifier la procédure de leur traitement".
Tout en affirmant qu'elle "ne peut se porter garante des soins effectués par des assurés transférés du Maroc sans son accord de prise en charge", la CNOPS "réaffirme son attachement à entretenir des relations de bonne facture avec l'ensemble des prestataires, y compris l'Assistance publique- Hôpitaux. de Paris avec lesquels elle maintient des rapports de confiance et de responsabilité, dans le respect de la réglementation en vigueur et loin des Conjectures abusivement extensives de certains journalistes".
19 nov. 2012
Source : MAP
Trois Marocains résidant à Syrte, en Libye, sont morts par intoxication après avoir consommé des boissons de fabrication locale, a-t-on appris lundi de sources concordantes.
"L'intoxication serait à l'origine d'un arrêt cardio-respiratoire chez les victimes", précise-t-on de mêmes sources qui citent le rapport du médecin légiste.
Deux victimes, originaires de Fès, ont rendu l'âme sur le champ, alors que la troisième (de Rabat) a été admise pendant une semaine au service des soins intensifs avant de succomber durant la nuit de dimanche.
Le consulat du Maroc à Tripoli a entrepris les démarches pour rapatrier les trois dépouilles mortelles dès mardi.
19 nov. 2012
Source : MAP
Quinze jours avant l’inauguration du Louvre-Lens, le 4 décembre, l’Institut du monde arabe ouvre mercredi, lui aussi, une antenne - plus modeste – dans le Nord, à Tourcoing.
Pourquoi l’Institut du monde arabe se délocalise-t-il dans le Nord ?
Le projet est né en octobre 2009 de la volonté de Daniel Percheron, président du conseil régional du Nord-Pas-de-Calais, et de Dominique Baudis, alors président l’Institut du monde arabe (Ima). Après le succès de l’exposition Pharaon organisée en 2007 au musée de Valenciennes (après l’Ima et en coopération avec le Louvre), puis de l’exposition Bonaparte et l’Égypte au musée des Beaux-Arts d’Arras en 2009, cofinancée par la région et l’Ima, l’idée d’ouvrir dans le Nord une antenne délocalisée de l’Institut du monde arabe s’est fait jour.
Il s’agit à la fois de « promouvoir le dialogue des cultures et la connaissance de la civilisation et du patrimoine arabe (…) dans une région où les communautés issues des pays du Sud sont largement représentées et participent à la mixité culturelle »,précise l’Ima dans un communiqué. Mais aussi de surfer sur le succès attendu du Louvre-Lens, qui sera inauguré le 4 décembre.
Comment s’est fait le choix de la localisation ?
À l’origine, une implantation de cette antenne sur le site de La Condition publique à Roubaix a été évoquée. Finalement, en juin 2010, c’est la zone de l’Union, en pleine reconversion urbaine, qui a été retenue. Cet ancien site industriel de 80 hectares, à cheval sur Tourcoing, Roubaix et Wattrelos, est en train d’être transformé en un vaste écoquartier avec 1 400 logements et des entreprises. L’antenne de l’Ima va y ouvrir, mercredi, à Tourcoing dans une ancienne usine de peignage textile de 800 m2, La Tossée, qui a été rénovée. En mai 2011, la région avait voté une subvention de 500 000 € pour financer ce projet.
Que va-t-on trouver dans cette antenne de l’Ima ?
Des expositions, des concerts, des tables rondes, des projections de films ainsi que des formations en langue et civilisation arabes. Pour l’ouverture, c’est l’exposition Qantara (« passerelle », en arabe) déjà présentée à l’Ima à Paris qui fait étape à Tourcoing. Celle-ci met en lumière la richesse des échanges entre les cultures des rives de la Méditerranée, depuis l’antiquité tardive jusqu’à l’époque moderne.
À travers des objets remarquables, des films et des panneaux pédagogiques, six thèmes y sont abordés : les sciences et savoirs, le pouvoir et la diplomatie, la guerre, les villes et le commerce, les religions, et l’art de vivre. Fin 2013, l’Ima devrait aussi s’associer aux propositions de Dunkerque, capitale régionale de la culture.
Depuis un an déjà, différentes manifestations dans la région ont préparé l’ouverture de cette antenne. Intitulées les « mardis de l’Ima », des conférences ont été organisées une fois par mois sur des thèmes aussi variés que « les médias dans les révolutions arabes » ou « la diaspora du Maghreb en France », au siège de la région à Lille et à la médiathèque de Roubaix. Plusieurs concerts ont aussi été organisés à la Piscine de Roubaix, dans les conservatoires de Roubaix et Tourcoing, au Grand Mix et à la Cave aux poètes.
L’Ima de Tourcoing est ouvert du mardi au dimanche, de 10 heures à 18 heures 65, rue de l’Union, à Tourcoing. Rens. : 03.28.35.04.00.
19/11/2011, SABINE GIGNOUX
Source : La Croix
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