Le Sénégal instaurera à compter de 2013 la réciprocité sur les visas d'entrée pour les ressortissants des pays qui exigent des visas aux Sénégalais, une mesure qui sera effective au mois de juillet, a annoncé le ministre des Affaires étrangères, Mankeur Ndiaye, devant les députés.
"A partir du 1er janvier, la mesure va être appliquée théoriquement, mais pratiquement, nous allons en différer l'application jusqu'au mois de juillet, parce qu'il faut mettre en place toute une infrastructure, tout un dispositif", a déclaré lundi M. Ndiaye qui s'exprimait à l'Assemblée nationale lors du vote du budget de son ministère.
Ses propos ont été diffusés mardi par plusieurs médias locaux.
"Beaucoup d'Européens venaient au Sénégal sans visa, les Américains entraient au Sénégal sans visa. Mais s'il leur faut passer au consulat, à l'ambassade pour solliciter un visa, c'est un surcroît de travail. Et donc, il faut mettre en place toutes les infrastructures et tout le personnel nécessaires", a expliqué le chef de la diplomatie.
Actuellement, sont dispensés de visa d'entrée au Sénégal les ressortissants de plusieurs pays, dont ceux de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest, de l'Union européenne, des Etats-Unis, du Canada, de l'Afrique du Sud et du Japon notamment.
Selon des médias privés sénégalais, Mankeur Ndiaye a par ailleurs annoncé aux députés que leurs épouses auront droit au passeport diplomatique.
Ce document de voyage spécial était auparavant réservé aux membres du gouvernement, des institutions dont l'Assemblée, aux diplomates, hauts magistrats et fonctionnaires sénégalais travaillant dans les organisations internationales.
04 déc 2012
Source : AFP
Des représentants de partis politiques et de la société civile italiens et marocains, réunis ce weekend à Bologne, ont décidé de relancer le débat sur la sécurité sociale en créant une commission de suivi chargée de favoriser le dialogue pour faire aboutir à des "actions concrètes" en faveur de la communauté marocaine établie en Italie, a indiqué le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) mardi dans un communiqué.
Les intervenants ont souligné la nécessité de faire avancer le débat sur la convention maroco-italienne sur la sécurité sociale, qui vise à coordonner les législations de sécurité sociale entre les Etats en cas de mobilité et la protection des acquis sociaux des travailleurs marocains et leur familles.
Cette convention n'ayant pas été ratifiée par l'Italie, les travailleurs marocains sont soumis uniquement à la législation de sécurité sociale du pays de résidence, selon la même source.
"La commission de suivi se réunira le mois de janvier 2013 au Maroc et aspire ainsi à pérenniser le débat afin d'arriver, à l'instar des accords conclus par la Maroc avec d'autres pays en la matière, à des actions concrètes en faveur de la communauté marocaine de l'Italie", lit-on dans le communiqué.
Le Maroc est lié à plusieurs Etats, notamment européens et arabes, par des conventions bilatérales de sécurité sociale.
A l'initiative du CCME, ce séminaire a été organisé par l'Organisation marocaine pour le développement, la solidarité et les droits en Italie (OMDSDI) en partenariat avec la Fondation Hassan II, le ministère italien de la Coopération internationale et de l'Intégration, la Région Emilia Romagna, la commune de Bologne et la Confédération syndicale italienne.
Cette rencontre vise, entre autres, à consolider le rôle des associations marocaines dans les pays de résidence dans la défense des droits sociaux de la communauté marocaine à l'étranger.
04 déc. 2012
Source : MAP
Maria-Batoul Himmich, diplômée en ingénierie culturelle de l’université de Bordeaux, occupe depuis la mi-novembre 2012 le poste de coordinatrice de l’Alliance française de l’île de Rodrigues. Une île de l'Océan Indien, qui compte 38 000 habitants et située à 650 km au nord-est de l’île Maurice.
Après une première expérience professionnelle au Maroc, où elle a participé, en février 2010, à la programmation et la coordination du stand du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger et du ministère chargé de la communauté marocaine à l’étranger, dédié aux Marocains du monde lors du Salon international de l’édition et du livre de Casablanca, Batoul a été chargée de projets dans le milieu culturel, notamment associatif, en France.
Dans une déclaration à la presse locale, la jeune marocaine de 26 ans déclare vouloir « tout mettre en œuvre pour promouvoir la culture rodriguaise ». Pour ce faire, elle peut compter sur son équipe et sur les services offerts par l’Alliance française (Ateliers, expositions, bibliothèque …). Une mission d’une durée de deux ans maximum, avant d’entamer une nouvelle aventure professionnelle, dans une autre partie du globe.
5/12/2012
Source : CCME
Entretien avec la sénatrice EELV du Val-de-Marne qui vient de cosigner dans Libération une lettre ouverte à François Hollande, dans laquelle elle l'appelle à tenir sa promesse de campagne : autoriser le droit de vote des étrangers non-communautaires aux élections municipales.
Le 13 novembre, lors de sa première conférence de presse, François Hollande avait semblé reculer sur la question du droit de vote des étrangers. Vous réagissez à ces propos ?
Nous sommes depuis longtemps sur la question, donc non, la lettre n'est pas une réaction directe. J'ai été le rapporteur d'une proposition de loi semblable au Sénat, il y a un an. Si ce n'est pas le moment de faire un référendum, alors faisons un projet de loi, pour que ce droit ne passe pas aux oubliettes. C'est une promesse de sa campagne, nous appelons donc François Hollande à la remplir.
A droite, la mesure est jugée électoraliste car une grande majorité des personnes d'origine immigrée ont voté pour la gauche en mai dernier.
On a voté pour cette loi avant les élections. Si c'était une mesure électoraliste, je crois que François Hollande se serait empressé de mettre à exécution sa promesse. Nous devons ce droit aux étrangers car ils ont voté pour la gauche, mais surtout pour rendre hommage à ceux qui ont contribué à construire l'économie française. Pour qu'il y ait intégration, il faut un mouvement des deux côtés. Leur donner ce droit, c'est faire un geste à l'égard de ceux à qui on demande de s'intégrer.
Hollande manque-t-il de conviction ou bien a-t-il peur ?
Je crois qu'il a peur que cela ne soit pas le bon moment, car il baisse dans les sondages. Et la droite pourrait en faire une nouvelle polémique. Mais plus on est prudent, plus il y a des couacs. Il faut sortir de la phase tango, avec des pas en avant puis en arrière, et aller de l'avant. Le peuple de gauche attend le droit de vote des étrangers, et la mesure ne coûte pas cher.
Ce droit de vote est-il une priorité pour la majorité ?
Actuellement, la gauche a économiquement peu de marge pour aller de l'avant et changer la donne. Cette loi sociétale serait un geste pour dire au peuple de gauche de ne pas se décourager.
Vous souhaitez donc accélérer le mouvement. Que comptez-vous faire pour récupérer la cinquantaine de voix parlementaires manquantes, nécessaires à la modification de la Constitution ?
Les parlementaires doivent aller, un par un, convaincre les autres, donner des arguments pour ramasser ces voix qui vont manquer. Cela équivaut à aller les chercher au centre et à droite. Il y a des indécis, mais nous devons aussi convaincre les opposants. C'est notre rôle, puisque nous sommes dans la majorité. Après avoir présenté le projet de loi, François Hollande a aussi tout un travail pédagogique à faire à la télévision, dans la presse : il faut faire campagne auprès de la population.
4/12/2012
Source : Metro
Le Maroc traite les migrants subsahariens avec "le maximum d'humanisme" et restera "toujours une terre d'accueil" pour eux, a déclaré mardi à Dakar le ministre marocain de l'Intérieur, après de récentes accusations de racisme qui ont visé la politique du royaume.
"Le Maroc a toujours été une terre d'accueil pour nos frères africains, surtout ceux d'Afrique de l'Ouest. Il restera ce pays d'accueil, dans les limites de ses possibilités, et aux racines africaines. Ce n'est pas une question de couleur, mais de conviction", a affirmé Mohamed Laenser.
"Le Maroc fait le maximum pour traiter (les migrants) avec le maximum d'humanisme. Il n'y a aucun racisme, aucun ostracisme", a-t-il indiqué, lors d'une conférence de presse organisée en marge du sommet Africités, une réunion de cinq jours des élus locaux d'Afrique ouverte mardi à Dakar.
"Le délit de faciès n'existe pas au Maroc. Les migrants subsahariens qui rentrent régulièrement au Maroc n'ont aucun problème. Ces dernières années, avec les guerres (en Afrique de l'Ouest) et les difficultés économiques, il y a eu un afflux (des Subsahariens) vers le Maroc", en direction de l'Europe, a-t-il expliqué.
Or, "nos partenaires du Nord ont décidé de fermer leurs frontières et toute personne (prise comme clandestin en Europe) est renvoyée vers le Maroc. Il ne faut pas parler (que) des communautés subsahariennes. Nous avons des gens du Pakistan, du Bangladesh et d'autres étrangers parmi eux. Nous appliquons les (mêmes règles) pour l'ensemble des irréguliers", a-t-il ajouté.
Selon lui, le Maroc "commence à avoir des problèmes liés à la criminalité" parce que "des réseaux mafieux exploitent cette situation" de détresse des clandestins africains et se livrent à "un trafic d'armes et de drogue".
Selon des associations des droits de l'Homme, entre 20.000 et 25.000 clandestins d'origine subsaharienne se trouvent actuellement au Maroc.
Une ONG locale a récemment alerté les autorités sur des actes de racisme et de violences dans le cadre de leur expulsion.
La Une de l'hebdomadaire Maroc Hebdo, le 2 novembre, intitulée "Le péril noir" avait suscité une polémique au Maroc et avait été dénoncée comme un acte "raciste", ce dont s'était défendu le journal.
04/12/2012
Source : AFP
Même si le temps se refroidit, Zhu Yunyou un travailleur migrant doit dormir sous un pont, parce quil ne peut pas se permettre de louer un appartement dans le centre-ville.
Zhu, 61 ans, originaire dun village du comté de Yuanyang, dans la province du Henan, s’est rendu dans la capitale provinciale, Zhengzhou, pour chercher un emploi après la récolte dans sa ville natale il y a trois mois.
Zhu ne savais pas où chercher du travail et est resté le long de la route avec une carte indiquant: «Cherche un emploi à court terme».
Il ny avait pas beaucoup demployeurs comme il sy attendait, il ne gagne en moyenne que 1000 yuans (161 $) chaque mois, ce qui nest pas suffisant pour couvrir le loyer dune chambre en ville.
Impossible de louer quelque chose, il doit donc dormir sous un pont près de la route où il cherche chaque jour un petit boulot.
Il ny a pas leau courante et Zhu na pas lavé ses vêtements ou pris une douche depuis qu’il est arrivé.
C’est devenu plus difficile pour lui, surtout la la nuit, le temps est plus froid et le vent "pénètre les os".
Il ne veut pas se joindre à des équipes de construction comme le font de nombreux autres travailleurs migrants, parce quil a été trompé par un chef déquipe qui a refusé de lui verser six mois de salaire.
Cependant, Zhu nest pas le seul, au moins vingt travailleurs migrants dorment sous le pont même avec lui.
Les travailleurs migrants et les sans-abri qui vivent sous les viaducs de la ville ont attiré lattention du public après la décès d’un homme vendredi.
La cause de sa mort reste inconnue, d’après le Henan Business News qui a cité un autre travailleur migrant expliquant quil avait dormi pendant près dun mois dans ce lieu et qu’il avait sans doute été victime du froid.
Il a refusé daller à lhôpital par crainte de frais médicaux trop élevés quand une ambulance est venue par deux fois le chercher, a précisé le rapport.
Un fonctionnaire du département de linformation de Zhengzhou Bureau des affaires civiles a indiqué quelle ne savait rien à propos de la mort du travailleur migrant et a refusé de commenter cette affaire, ayant été contactée lundi par le China Daily.
De nombreux internautes se sont montrés préoccupés par la situation de ces travailleurs migrants qui vivent sous ces ponts et certains internautes ont demandé au gouvernement de faire davantage pour les aider.
Zhou Junfan, responsable de l'Association des bénévoles de Pingdingshan dans la province du Henan, est inquiet par rapport aux membres de la famille du travailleur migrant disparu.
"Sa famille doit être très pauvre, car il ne pouvait pas se permettre un traitement médical, alors comment sa femme et ses enfants vont-ils se débrouiller à l'avenir ?" a demandé Zhou lundi sur son microblog.
Huang An, un chanteur de renom qui compte plus de 700 000 sur son microblog a déclaré lundi qu'il allait ce week-end faire un don de vêtements aux personnes vivant sous les viaducs à Zhengzhou.
Shao Peng, 35 ans, un travailleur migrant qui venait du même comté que Zhu Yunyou, a expliqué qu'il devait rester à Zhengzhou pour trouver un travail, parce que les inondations du fleuve Jaune ont détruit toutes les terres agricoles de sa famille.
Shao ne souhaite pas que sa famille, connaisse sa situation actuelle. «Si ma femme savait que je dors ici, son cœur serait brisé», a-t-il dit.
Il s'est même mis en colère quand un photographe a voulu le prendre en photo.
«Si ce lieu est maintenant exposé par les médias, les représentants du gouvernement pourront venir et nous forcer à partir», a-t-il indiqué.
Zhu et Shao ont refusé d'aller dans un Centre d'aide local, car ce centre ne fournit que des lieux de couchage pour 10 jours et ensuite, ils doivent être renvoyés dans leurs villes natales.
«Nous venons ici pour chercher du travail, nous ne voulons pas rentrer à la maison avant la Fête du Printemps», a déclaré Shao.
D'autres villes
En dehors de Zhengzhou, il y a également de nombreux sans-abri migrants dans de nombreuses autres villes.
Wang Shouquan, un homme de 90 ans, sans-abri dans la province du Liaoning, a dû dormir en face d'une pharmacie de Shenyang, la capitale provinciale.
Wang mendiait dans la ville pendant la journée et dormait dans les parcs, les couloirs et dans des bâtiments en construction.
"Tous mes vêtements m'ont été donnés par des personnes bienveillantes, et une jeune fille m'a offert ces cache-oreilles,» a-t-il expliqué lundi.Il avait l'habitude de demander de l'aide au centre local, mais il a été renvoyé dans sa ville natale, le compé de Lingyuan quelques jours plus tard. Ne pouvant gagner sa vie dans sa ville natale, il a dû revenir à Shenyang par la suite.
04.12.2012
Source : le Quotidien du Peuple
Le Centre Jacques Berque pour le développement des sciences humaines et sociales au Maroc , organise, le Mardi 22 Janvier 2013, 18:00 - 20:00, sous la responsabilité de Mehdi Alioua, un sémminaire sur le thème : La mobilisation de l'identité marocaine par des jeunes artistes descendants d'immigrés en Europe : un nouvel espace transnational d'expression en construction ? conduit par Farid El Asri, Anthropologue, enseignant-chercheur permanent à l'Université internationale de Rabat. Chercheur associé au CJB
Source : Site de CJB
Elles étaient retenues dans une agence de bonnes de la banlieue de Kuala Lumpur. Le dossier des bonnes étrangères en Malaisie s’alourdit. Nouvel épisode.
Les officiers de l’immigration de Malaisie les ont découvertes à Bandar Baru Klang, non loin de Kuala Lumpur, retenues captives dans trois étages du bâtiment de 4 étages de l’agence de bonnes, écrit le Star du 3 décembre. En plus d’être durement traitées, leur nourriture était rationnée, selon certaines, et on les forçait à manger du papier comme punition si elles osaient réclamer leurs salaires. C’est le service d’immigration de l’État de Selangor qui a libéré les femmes âgées de 18 à 25 ans, qui ne possédaient pas de permis de travail valides, au cours d’un raid mené le 1er décembre au matin. 95 d’entre elles sont originaires d’Indonésie, 6 des Philippines et 4 du Cambodge.
12 personnes ont été arrêtées: trois employés malaisiens et neuf ressortissantes étrangères qui supervisaient les bonnes (5 Indonésiennes, 4 Cambodgiennes et une Philippine). Le propriétaire malaisien de l’agence n’était pas présent. Certaines des femmes secourues ont affirmé ne pas avoir reçu le salaire mensuel de 700 ringgits (230 dollars) qui leur était promis. L’agence leur avait affirmé qu’une avance de sept mois de salaire était nécessaire pour qu’elles puissent travailler en Malaisie.
« Toutes les femmes étaient envoyées par minibus tous les matins dans les maisons autour de Klang pour y travailler comme bonnes, et étaient enfermées dans le bâtiment après le travail », a commenté le directeur du département d’Etat de l’immigration Amran Ahmad. « Nous pensons que ces femmes, qui ont été secourues, ont été dupées et qu’elles n’ont pas reçu leur paye d’aides domestiques même après six mois de travail ».
Les personnes arrêtées tombent sous le coup des lois de 2007 punissant le trafic d’êtres humains et d’immigrants et risquent jusqu’à 15 ans de prison ainsi qu’une amende. Les femmes secourues ont été transférées en lieu sûr et seront renvoyées dans leurs pays respectifs.
4 décembre 2012: Arnaud Roux
Source : Asie info
Les Mille et Une Nuits constitue le plus extraordinaire recueil d'histoires "étonnantes et surprenantes" – ainsi qu'on les qualifiait autrefois – de toute la littérature Accaparé un temps par l'Europe, qui en donna toute une série de traductions dans plusieurs langues, à commencer par le français, l'ouvrage a ensuite rejoint la place sans égale qui est la sienne au firmament de la culture universelle.
Quelques trois cents œuvres permettent au visiteur d'approcher d'aussi près qu'il est possible le personnage de la sublime Shéhérazade, sans laquelle n'existeraient pas les Nuits insignes qui font l'objet de cette exposition et dont certains des plus anciens manuscrits seront montrés pour l'occasion. On suit l’ouvrage, depuis sa genèse et les origines indo-persanes qui sont les siennes, en passant parles contes arabes du Ixe siècle jusqu’à Antoine Galland qui fut l’auteur de sa première traduction dans une langue européenne. Si le texte des Nuits nous vient à l’évidence d’Orient, leur iconographie, d’une richesse proprement infinie, a en revanche sa source en Europe et en Occident…Suite
M. Abdellah Boussouf, secrétaire général du CCME a fait une intervention lors de la conférence - débat sur "l'image de l’islam dans les médias : Provocation ou liberté d’expression ?", le jeudi 6 décembre 2012 à 18h30, à la salle de conférence de HEM, campus Casablanca.
Le CCME soutient l’organisation du séminaire sur le thème : "Les marocain(e)s en Italie : entre la crise économique et la sécurité sociale dans le pays d'origine?" – Samedi 1 décembre 2012 à Bologne
La caravane des mineurs marocains du Nord-Pas-de-Calais est arrivée, lundi soir à Agadir, dernière étape d'une tournée entamée, le 2 novembre dernier, avec au programme une riche palette d'activités sociales et culturelles destinées à jeter la lumière sur une partie de l'immigration marocaine en France et à en préserver la mémoire collective.
Placée sous le signe " la mémoire au service des droits de l'Homme", cette manifestation a débuté par le vernissage d'une exposition de photos de mineurs marocains dans les houillères françaises et d'échantillons de leurs outils de travail dans les descenderies de charbon.
La cérémonie d'ouverture, qui a eu lieu au siège de la Chambre de commerce, d'industrie et de services d'Agadir, a été ponctuée par la projection d'un documentaire intitulé "Les gueules noires racontent le charbon", réalisé par Khalid Alayoud, de l'Association des chercheurs en migration et développement (ACMD), où l'on apprend le contexte de recrutement et les conditions de travail de ces milliers d'immigrés marocains partis en France par vagues successives durant les années 1960.
Dans une allocution de circonstance, le président du Conseil régional Souss-Massa-Drâa, Brahim Hafidi, a mis l'accent sur l'importance de cette caravane qui remet au goût du jour le contexte du recrutement massif des mineurs marocains, tout en jetant la lumière sur leurs souffrances physiques et leurs déchirements psychologiques, exacerbés par les problèmes de l'éloignement, de la langue et de la culture.
Le président de l'Université Ibn Zohr d'Agadir, Omar Halli, a souligné la pertinence de cette démarche destinée à sensibiliser le grand public à une étape cruciale dans l'histoire de l'immigration marocaine, relevant que l'Université a mis en place trois masters spécialisés en matière de migration, dans la perspective de permettre aux chercheurs d'approcher différemment cette problématique "avec le recul requis, quoiqu'elle soit constamment porteuse de douleurs et de braises".
Même son de cloche du côté du président du Conseil régional des droits de l'Homme (CNDH, Agadir), Mohamed Charef, pour qui cette caravane contribue à promouvoir la culture des droits humains en travaillant sur la mémoire, particulièrement dans une région comme le Souss, historiquement connue pour être une zone exportatrice de migrants.
Ceci est d'autant plus vrai, a-t-il noté, que l'on devrait réfléchir à la création d'un "musée de la migration", le Maroc étant en passe de devenir un pays d'émigration après avoir longtemps été un pays de passage.
Le président de l'Association des mineurs marocains du Nord-Pas-de-Calais (AMMN, France), Abdallah Samat, a donné un aperçu sur le contexte de la création de cette ONG, ses objectifs et ses principaux centres d'intérêt.
De fil en aiguille, la vice-présidente de l'AMMN, Josette Breton, a indiqué que la création de cette Association est née de l'absence de la moindre trace sur les mineurs marocains dans un musée mis en place, il y a 15 ans, dans la région du Nord de la France, rappelant au passage la publication, depuis, de plusieurs ouvrages sur les mineurs marocains, d'une pièce théâtrale et la réalisation d'au moins trois films sur ce phénomène.
Outre des visites guidées de l'exposition, les travaux de cette caravane, qui se poursuivra jusqu'à samedi, s'articuleront autour d'une série de conférences-mémoire, traitant notamment des possibilités de partenariat entre les associations locales et les ONG françaises, les perspectives de collaboration entre les collectivités marocaines et celles du pays d'accueil, l'histoire de l'immigration marocaine et l'apport des migrants au développement.
Les organisateurs prévoient également des bilans gratuits de santé par une équipe de bénévole de médecins d'Agadir, la projection du film "Karama, Dignité" suivi d'un débat animé par la réalisatrice Marie Bonnard et la présentation d'une pièce théâtrale intitulée "Mémoire d'un mineur marocain dans les houillères du Nord-Pas-de-Calais".
Initiée en partenariat avec le CNDH, le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger et le ministère chargé de la Communauté marocaine à l'étranger et d'autres partenaires, cette caravane s'est déjà rendue à Ouarzazate, Tiznit, Taroudant région et à Guelmim et sa région.
03 déc. 2012
Source : MAP
Le ministre chargé des Relations avec le Parlement et la Société civile, M. El Habib Choubani a rencontré lundi à Lisbonne des membres de la communauté marocaine résidant au Portugal, les incitant à s'impliquer dans la dynamique des réformes et les chantiers de développement entrepris au Maroc.
Lors de cette rencontre, le ministre a mis en avant les réformes institutionnelles en cours au Maroc et tenu à informer les membres de la communauté de toutes les évolutions que connaît le Royaume dans différents domaines politique, économique et social, soulignant la nécessité de leur mobilisation pour contribuer au développement de leur pays .
M. Choubani qui était accompagné de l'Ambassadeur du Maroc au Portugal, Mme Karima Benyaich, a également passé en revue les actions du gouvernement destinées à cette communauté, soulignant que l'importance accordée par le Royaume aux MRE est reflétée dans la nouvelle Constitution dont plusieurs dispositions sont consacrées à la participation des Marocains résidant à l'étranger au développement de leur pays.
Le ministre a également insisté sur le rôle important que sont appelés à jouer les acteurs associatifs marocains expatriés, les appelant à s'organiser et coordonner leurs efforts pour relever les défis et se mobiliser pour servir au mieux les intérêts des Marocains expatriés et de leur pays d'origine.
Cette rencontre a offert aux membres de la communauté marocaine l'occasion de faire part de leurs préoccupations essentiellement d'ordre social et culturel, ainsi que leurs besoins et attentes, alors que le Portugal est frappé de plein fouet par une grave crise économique et financière.
Au terme de l'échange fructueux engagé à propos de ces questions liées essentiellement à l'enseignement de la langue arabe au profit des enfants des MRE, l'encadrement religieux ou le renouvèlement des titres de séjour, le ministre a assuré les membres de la communauté de l'engagement du gouvernement à Âœuvrer en vue de répondre à leurs attentes et préoccupations.
M. Choubani a tenu cette rencontre en marge de sa participation au Forum de Lisbonne organisé par le Centre nord-sud du Conseil de l'Europe sous le thème ''La Saison arabe: des changements aux défis'' et qui consacre cette édition aux développements intervenus dans les pays arabes d'Afrique du Nord et du Moyen- Orient deux ans après le ''Printemps arabe’’.
M. Choubani doit s'entretenir mardi avec plusieurs responsables portugais, notamment le ministre des Affaires Parlementaires, Miguel Relvas, le Président du Groupe d'Amitié parlementaire Portugal-Maroc, Joao Almeida et la vice-présidente du Parlement, Teresa Caeiro.
03 déc. 2012
Source : MAP
Citoyenneté et Immigration Canada (CIC) présente son deuxième Rapport annuel sur les consultations, qui porte sur la période du 1er avril 2011 au 31 mars 2012.
Les consultations avec les intervenants et la population continuent d’être un élément essentiel de la vision de CIC pour favoriser …Suite
La Belgique figure parmi les mauvais élèves des pays de l'OCDE en matière d'intégration de ses immigrés, premières victimes de la pauvreté, indique lundi un rapport de l'Organisation de développement et de coopération économique (OCDE). Il faut intensifier les efforts dans les domaines de l'éducation et de l'emploi. En 2010, environ 110 millions de personnes nées à l'étranger vivaient dans les pays de l'OCDE, soit 9% de la population totale. En Belgique, environ 13% de la population est née à l'étranger, majoritairement en Europe, au Maroc et en République Démocratique du Congo.
Si dans tous les pays membres de l'OCDE, le taux moyen de pauvreté des ménages immigrés (17,3%) est supérieur à celui des ménages autochtones (8,7%), les inégalités sociales sont davantage marquées en Belgique. Le taux de pauvreté des immigrés y atteint 21,9%, soit près de 4 fois celui des ménages autochtones. En cette matière, le Danemark, les Pays-Bas, la Norvège et la France ne font guère mieux. Toutefois, les cas de la Belgique et de la France sont préoccupants, dans la mesure où les ménages immigrés y représentent plus de 10% de l'ensemble des ménages, selon l'OCDE.
Par ailleurs, le taux de pauvreté des enfants immigrés est le plus élevé en Espagne (34%), en Belgique (32%) et aux États-Unis (32%). La Belgique ne brille pas non plus par le taux d'emploi de ses immigrés, qui oscille autour des 55%, à l'instar de la Turquie et de la Pologne, alors que le taux moyen de l'OCDE atteint 64%. A cet égard, les meilleurs élèves de l'OCDE sont la Suisse et l'Islande, avec un taux d'emploi des étrangers supérieur à 75%.
Enfin, le rapport conclut que de nombreux enfants d'immigrés se trouvent marginalisés sur le marché du travail, notamment en Belgique. Ces derniers sont surreprésentés dans la catégorie des jeunes qui ne sont ni employés, ni scolarisés, ni en formation (25%).
03/12/2012
Source : Lalibre.be/BELGA
L'acquisition de biens immobiliers à l'étranger par des personnes physiques marocaines ayant leur résidence habituelle fiscale au Maroc demeure soumise à l'accord préalable de l'Office des Changes, qui examine et traite les demandes d'autorisation relatives à ces opérations, indique un communiqué de l'Office des changes.
En outre, l'acquisition par des résidents de biens immeubles à l'étranger, sans l'accord préalable de l'Office des changes et, partant, leur financement par des moyens illégaux, constitue une infraction à la réglementation des changes réprimée en vertu du dahir du 30 août 1949, avertit la même source.
Par ailleurs, une carte de séjour étrangère ne saurait permettre à son titulaire de jouir du statut de Marocain résidant à l'étranger (MRE) tant que sa résidence fiscale au Maroc demeure établie, tient à rappeler l'office .
En définitive, les personnes physiques marocaines résidentes ne peuvent faire valoir leur résidence à l'étranger, au vu de la carte de séjour obtenue suite à l'acquisition d'un bien immobilier à l'étranger, ni bénéficier des avantages accordés aux MRE en matière de change.
Certains pays ont annoncé un projet visant à accorder un titre de séjour aux étrangers qui achètent un bien immeuble chez eux. Ainsi, les MRE pourraient être tentés d'acquérir des biens immobiliers dans lesdits pays, où les prix seraient plus bas que ceux pratiqués au Maroc.
3 déc. 2012
Source : MAP
Le réseau de compétences franco-marocain du grand sud-ouest de la France "Les 2 Rives" a tenu ce week-end sa première réunion à Parempuyre, près de Bordeaux, dans la perspective de rendre plus efficace la contribution des Marocains résidant dans la région au développement de leur pays d'origine.
La rencontre, organisée en partenariat avec le consulat général du Maroc à Bordeaux, a réuni plus d'une centaine de compétences marocaines vivant dans les régions du Limousin, de Poitou-Charentes et de l'Aquitaine, dont des universitaires, médecins, ingénieurs, cadres d'entreprises et chercheurs, tous animés par le souci d'être des acteurs actifs au sein du réseau.
A travers cette initiative, ils ont pu échanger dans ce sens leurs idées et expériences respectives avec les représentants des autorités locales, régionales, académiques et des chambres économiques et de la presse régionale ainsi qu'avec ceux de la société civile, notamment le cercle franco-marocain Bordeaux-Casablanca et l'ONG Pédiatres du monde qui organise de nombreuses missions médicales au Maroc.
L'objectif était de "mener ensemble des réflexions et des échanges sur les perspectives de collaboration dans le domaine de l'intégration et de la coopération au développement avec les institutions de la région du grand Sud-ouest de la France", selon la Présidente de l'association "2 Rives", Mme Nezha Oukhiti.
Le réseau, qui a dévoilé à cette occasion son plan d'action pour les mois à venir, devrait signer prochainement une convention entre le ministère de la communauté marocaine résidant à l'étranger, a-t-elle précisé.
Cette convention a pour objet d'"assurer la mise en place d'un cadre de partenariat et de concertation de nature à promouvoir les intérêts des ressortissants marocains résidant dans la région du grand sud-ouest de la France, consolider leurs droits et acquis, mieux accompagner leur enracinement sans déracinement et favoriser leur participation aux échanges économiques, technologiques et culturels entre la France et le Maroc".
La Maire de la ville de Parempuyre, Mme Béatrice De François, a tenu à souligner dans ce cadre les relations fortes qu'entretiennent le Maroc et la France, rappelant que sa ville avait déjà mis, en mars dernier, le Maroc à l'honneur dans le cadre de son opération "Regards sur le monde", en proposant de nombreuses animations qui ont remporté un franc succès.
De son côté, le consul général du Maroc à Bordeaux, M. Fadlallah Mohammed Fellat, s'est félicité que les membres du réseau "Les 2 rives" sont dès à présent disposés à travailler en étroite collaboration avec les autorités locales, départementales, régionales, agences publiques, organismes bancaires et ONG œuvrant en matière de coopération au développement dans la région du grand Sud-ouest de la France.
Il a insisté sur l'importance du transfert des compétences de migrants hautement qualifiés qui "relève d'un système de coopération +Win-Win+ entre région de résidence en France et pays d'origine, le Maroc".
3 déc. 2012
Source : MAP
L'Organisation internationale pour les migrations a annoncé lundi avoir lancé un projet visant à réduire les vulnérabilités de 20 000 mineurs migrants, leurs familles et les communautés touchées en Afrique australe.
Ce projet de 4,9 millions d'euros, intitulé "Partenariat sur la santé et la mobilité dans l'industrie minière en Afrique australe", est financé par les Pays-Bas et se poursuivra jusqu'en décembre 2015, selon un communiqué de l'agence.
"L'industrie minière contribue grandement aux économies des pays d'Afrique australe, grâce à l'extraction de minerais ou à la fourniture de main-d'Âœuvre dans les pays voisins. Le nouveau projet sera centré sur les communautés d'origine, de transit et de destination des mineurs au Mozambique, en Afrique du Sud, au Lesotho et au Swaziland", a-t-on souligné.
"En tant que premier producteur de minerais en Afrique australe, l'Afrique du Sud attire les travailleurs migrants originaires des pays voisins. Plus d'un tiers des mineurs en Afrique du Sud viennent de pays voisins tels que le Lesotho, le Mozambique et le Swaziland", a-t-on ajouté.
Les mineurs sont touchés par la tuberculose et le VIH de façon disproportionnée en raison d'un certain nombre de facteurs structurels, environnementaux et individuels, a-t-on fait savoir.
Selon l'OIM, les mauvaises conditions de vie et de travail, le manque de loisirs, l'accès à l'industrie du sexe et les multiples relations sexuelles simultanées font partie de ces facteurs.
"La tuberculose est étroitement liée au secteur de l'extraction de l'or, notamment en raison de l'exposition à long terme aux poussières de silice", a-t-on déploré.
"Parce que les mineurs voyagent fréquemment entre les zones urbaines et rurales et à l'étranger, ils rencontrent souvent des difficultés d'accès aux soins à cause du manque d'harmonisation des régimes de traitement et des mécanismes d'orientation médicale entre les pays", a expliqué la même source.
Ces difficultés contribuent à "un mauvais suivi" du traitement et à "une discontinuité" des soins, qui créent souvent une résistance aux médicaments, a-t-on souligné.
Par le biais de la recherche et de la diffusion d'informations, le nouveau projet contribuera à améliorer et à accroître les informations stratégiques sur la santé, le VIH et la tuberculose dans l'industrie minière en Afrique australe pour documenter les programmes et les politiques, a indiqué l'OIM.
3 dec 2012
Source : APS
Les conditions dans lesquelles la Grèce détient plusieurs milliers de clandestins sont "épouvantables", a estimé lundi un haut responsable des Nations unies, quelques mois après le lancement d'une vague d'arrestations dans le pays.
"Ce sont des endroits où je ne pourrais pas rester plus d'une heure", a déclaré François Crépeau, rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits de l'homme des migrants. "Ce sont des endroits épouvantables."
Plusieurs milliers de migrants clandestins ont été arrêtés depuis le lancement de l'opération "Xenios Zeus", au début du mois d'août.
"C'est dur de voir des enfants - de trois ans, de cinq ans - derrière des barreaux", a ajouté François Crépeau, qui revenait d'une mission de neuf jours, au cours de laquelle il a visité les onze centres grecs de détention de migrants.
Le rapporteur de l'Onu s'est notamment indigné des conditions dans lesquelles vivent les personnes détenues dans le centre de Venna, près de la frontière turque, où les migrants dorment sur des dalles de béton, sans lumière, et doivent utiliser des toilettes extrêmement sales.
François Crépeau a également souligné une hausse des violences xénophobes auxquelles sont confrontés les 130.000 migrants qui pénètrent chaque année en Grèce, le plus souvent en provenance d'Asie et d'Afrique.
Selon, le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), plusieurs victimes ont rapporté que leurs agresseurs arboraient l'insigne d'Aube dorée, une formation d'extrême droite qui a fait son entrée au parlement cette année.
3 décembre, Karolina Tagaris, Julien Dury pour le service français
Source : REUTERS
Bien que concernée par le trafic de migrants, son statut de pays de départ, de transit et d’accueil de migrants aidant, l’Algérie demeure curieusement réticente à l’ouverture sur son territoire d’un bureau de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
D’autant plus que notre pays en est membre depuis juin 2000. Mieux, l’accord de siège autorisant cette organisation à y installer une représentation avait été signé le 29 octobre 2002 et ratifié le 5 mai 2003. Forte d’un effectif de plus de 5400 personnes en poste dans les 405 bureaux répartis sur plus d’une centaine de pays, cette entité, faut-il le souligner, gère un budget annuel d’opérations s’élevant à près d’un milliard de dollars dont une bonne partie est consacrée à la lutte contre la traite d’êtres humains et le trafic des migrants, le développement des pays d’origine et la recherche. «A ce jour, vos autorités n’ont pas encore officiellement donné leur feu vert pour l’ouverture d’une représentation de notre organisation dans votre pays. Je ne peux me prononcer sur les raisons qui motivent cette réticence», a, en effet, indiqué à El Watan, Mme Jesus Herrera, responsable du bureau de l’OIM à Madrid (Espagne), en marge d’une récente rencontre débat traitant de la problématique migratoire tenue dans l’enclave espagnole de Melilla.
Pourtant, les actions menées par cette organisation et des recommandations issues des sessions annuelles de son conseil (début décembre de chaque année) pour circonscrire ces deux phénomènes, notre pays les a toujours applaudies et pris scrupuleusement note. Aussi, l’Algérie a maintes fois appelé à mettre en place tous les mécanismes susceptibles de dissuader les aspirants à l’émigration clandestine et de les protéger contre toute forme d’exploitation par les réseaux mafieux qui ont trouvé en la traite d’êtres humains un juteux commerce. «…Les migrants irréguliers sont, pour la plupart, des personnes ordinaires à la recherche, avant tout, d’opportunités économiques. Ils sont en droit d’aspirer à la protection. Leur vulnérabilité est souvent exploitée par des réseaux mafieux qui prolifèrent à la faveur des politiques restrictives menées par certains pays développés de destination», avait tenu à rappeler son responsable onusien.
En fermant ses portes à l’OIM, notre pays n’est-il pas en train de priver ses enfants harraga des programmes d’aide au retour et de réintégration sur le marché du travail ainsi que de la création d’activités dont ils bénéficient. D’autant qu’en termes relatifs, l’organisation met à la disposition des 146 Etats membres des programmes ciblés à l’image de ceux mis en place au nord du Maroc, ceux développés au Chili ou encore celui lancé au profit du trio Colombie/Bolivie/Paraguay en vue de favoriser la création d’activités.
3/12/2012, Naima Benouaret
Source : El Watane
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