En Grèce, depuis les élections du printemps dernier marquées la percée du parti néo-nazi Aube Dorée, les associations de défense des droits relèvent une hausse des violences racistes. Pour Benjamin Abtan, président du Mouvement antiraciste européen (EGAM), Aube Dorée est investie d'un funeste sentiment de toute-puissance offert par la démission des démocrates européens.
Dans une indifférence européenne coupable, la Grèce se rapproche dangereusement de l’explosion sociale et raciale.
Dans les rues d’Athènes, les réfugiés et les immigrés ont peur. Des quartiers entiers leur sont de facto interdits car y rôdent les milices du parti néo-nazi Aube Dorée qui organisent régulièrement des ratonnades.
Les déclarations racistes, antisémites et négationnistes se multiplient, notamment de la part de hauts responsables politiques.
La présidente du Comité du parlement pour les droits de l’homme a ainsi récemment comparé les immigrés à des cafards, dans l’indifférence générale. Le porte-parole d’Aube Dorée a pu citer le célèbre faux antisémite "Les Protocoles des Sages de Sion" en plein parlement sans que cela ne provoque de condamnations. Le Premier ministre Samaras s’entête à sanctuariser la présence au Conseil de l’Europe de la néo-nazie Eleni Zaroulia, qui qualifiait récemment les immigrés de "sous-hommes".
Les journalistes qui dénoncent cet état de fait sont quant à eux régulièrement menacés.
Les institutions démocratiques en panne
Face à la montée du racisme, de l’antisémitisme et du néo-nazisme, les institutions démocratiques dysfonctionnent coupablement.
La police tout d’abord, présente un niveau de corruption record et une collusion extrêmement forte avec le néo-nazisme : entre 30% et 50% des officiers de police ont voté pour Aube Dorée, et nombre d’entre eux en font partie.
On ne compte plus les victimes d’attaques racistes, arrivées en sang au poste de police, à qui l’on intime l’ordre de ne pas porter plainte, que l’on menace mais ne secourt pas.
La Justice ensuite : alors que le nombre de déclarations et de passages à l’acte explose, aucun procureur n’engage de poursuites, et aucune condamnation avec la circonstance aggravante de racisme n’a été prononcée depuis 2008.
L’essor du néo-nazisme en Grèce
Cette montée du racisme s’explique également par le fait que, depuis mai, les néo-nazis n’ont pas connu de véritable défaite ni buté sur les limites qu’impose la démocratie, agissant en toute impunité.
De plus en plus, comme le montre la très récente création d’une branche de Aube Dorée en Italie, ils représentent un exemple pour les mouvements et partis néo-nazis en Europe, de la Hongrie à la Lettonie et du Danemark à l’Autriche.
En effet, ils n’ont jamais fait mine d’abandonner l’antisémitisme comme idéologie structurante, ni le racisme comme discours dominant, contrairement à ceux qui ont tenté une stratégie de communication de "dédiabolisation". Ils combinent l’action légale – la présentation aux élections – et l’action illégale – les agressions physiques dans la rue - avec efficacité. Ils mettent à jour la démission des démocrates, au premier rang desquels les partis grecs démocratiques et l’UE, qui leur offrent la permissivité avec laquelle ils agissent depuis des mois, investis d’un funeste sentiment de toute-puissance.
L’UE, et en particulier l’Allemagne, portent une lourde responsabilité dans l’essor du néo-nazisme en Grèce.
L'Union européenne a sa part de responsabilité...
Deux dogmes européens créent en effet les conditions de cet essor.
Tout d’abord, imposé sous forte pression allemande, le dogme de l’austérité amène à une situation sociale intenable car il n’offre à la population, en particulier à la jeunesse, aucun autre horizon que celui indépassable du remboursement de la dette.
Il crée un contexte de déliquescence de la société et de ses structures sociales traditionnelles, dans lequel les discours de désignation de boucs émissaires et d’appartenance à un collectif, fût-il raciste, présentent un fort pouvoir d’attraction, en particulier pour les jeunes.
Les coupes sombres imposées par la Troïka dans le budget de la sécurité ont pour conséquence directe le manque de forces de police pour couvrir tout le territoire, laissant ainsi des quartiers entiers sous la coupe des gangs d’Aube Dorée, qui assurent la "sécurité" à ceux qu’ils considèrent comme "racialement Grecs". Cet abandon du monopole de la force par l’État, condition fondamentale de l’existence de l’État de droit, permet ainsi aux néo-nazis d’asseoir une grande partie de leur succès électoral.
Ensuite, le dogme de "l’Europe forteresse" instaure la délocalisation des entrées-sorties sur le territoire de l’UE à la frontière entre la Turquie et la Grèce, imposant à celle-ci d’être le point d’entrée principal des réfugiés et immigrés en Europe.
Ce dogme est le résultat d’une victoire de l’extrême droite, qui a réussi à imposer le rejet de toute immigration comme paradigme idéologique dominant alors même que l’Europe a aujourd’hui besoin d’immigration.
Il crée une situation intenable pour la Grèce, car si le nombre d’immigrés et de réfugiés y entrant est souhaitable pour l’Europe, il est impossible à gérer pour la Grèce seule si elle est isolée du reste de l’Europe.
La situation qui lui est ainsi imposée offre à l’extrême droite l’occasion de toutes les instrumentalisations.
... et l'Allemagne aussi
La position de l’Allemagne ne peut qu’interroger. Au moment où son surmoi national, constitué des rescapés de la Shoah, disparaît peu à peu avec ces derniers, l’Allemagne défend des positions qui poussent la Grèce, père fondateur de la démocratie européenne, à l’effondrement et à l’expulsion de la zone Euro, voire de l’Europe.
Cette tentation ou tentative de meurtre du père à l’échelle des nations européennes est poussée par une énergie qui, si elle venait à être libérée par l’expulsion ou l’écroulement effectifs de la Grèce, serait génératrice de violences incommensurables, dont l’essor actuel du néo-nazisme n’est qu’un signe annonciateur.
Face à cette perspective, il est urgent que les démocrates se mobilisent à travers toute l’Europe, car la Grèce est aujourd’hui la ligne de front du grand et beau combat pour la démocratie.
Le projet politique récemment couronné par le Prix Nobel de la Paix ne se remettrait pas d’une défaite des démocrates face à ses ennemis irréductibles, et il revient aux dirigeants politiques et aux sociétés de s’engager pour faire vivre le rêve européen d’un continent véritablement démocratique car débarrassé du racisme, de l’antisémitisme et du néo-nazisme.
3/12/2012, Benjamin Abtan
Source : Le Nouvel Observateur
Le Chili, un eldorado économique au milieu de la tempête économique mondiale. Alors que la crise internationale touche toute la planète, le pays andin connaît le plus fort taux de croissance du cercle des pays riches de l’OCDE. Plus de 5 % de croissance jusqu’en 2014, selon des estimations de l’organisation. Un chiffre qui attire de plus en plus d’immigrés venus de toute l’Amérique latine, mais aussi d’Europe, d’Espagne en particulier. Face au chômage galopant, les jeunes Espagnols fuient leur pays. Depuis deux ans, leur immigration a doublé.
3/12/2012, Claire Martin
Source : RFI
Le noir (te) vous va si bien ou chronique d'une famille orientale à Paris. Moncef, nostalgique de sa vie au pays, souhaite inculquer à ses progénitures une éducation irréprochable, mais surtout dans le respect des traditions qui lui sont chères.
La femme de ce dernier, jolie cinquantenaire occidentalisée, ose la jupe au dessus du genou tout en essayant d'arrondir les angles quant à l'autorité paternelle. Du côté des bambins: le grand frère, semblant avoir calqué son mode de vie sur celui de son cher père, et Cobra, héroïne principale, qui est tiraillée entre ces deux existences: celle de fille parfaite, respectant les préceptes d'une enfant «respectable et pieuse», et sa vie hors cocon familial, où elle troque ses foulards et djellabas aux couleurs sombres contre des tenues plus «parisiennes» et une vie de bureau avec sa copine délurée, où les cancans sur le sexe opposé -restés jusqu'ici un mystère pour la jeune femme- font partie intégrante de leur journée.
Le synopsis reste alléchant pour toute personne un tant soit peu intéressée par le thème de l’immigration maghrébine en terre française, bien que mainte et mainte fois traité au cinéma. Mais une famille immigrée ressemble t-elle vraiment à ce que l'on nous suggère ici? Une jeune femme maghrébine sort-elle réellement tous les matins de chez ses parents, vêtue d'un habit traditionnel et portant le voile islamique, pour filer se changer dans un bar en n'omettant pas de commander une bière à 9h du matin, faisant office de petit-déjeuner? Rien n'est moins sûr.
On a ici affaire à un amoncellement de clichés, tous plus saugrenus les uns que les autres. Une scène qui attire particulièrement l'attention est celle où les deux amies se retrouvent au bord d'une piscine, lors d'un repas dans la famille d'un de leurs collègues. L'amie de l'héroïne veut se mettre à l'eau et ne trouve rien de mieux que de s'y jeter entièrement nue. Toute barbotant, la jeune-fille fait remarquer à Cobra que la logique aurait voulu qu'elle fasse de même. On a la sensation ici que le réalisateur a souhaité faire un parallèle entre SES stéréotypes: «française classique» vs «beurette».
Le tout est filmé avec une lenteur assez déconcertante, on n'en finit plus d'admirer les gros plans visages de chacun des personnages, répondant au compte-goutte lors de chacune de leurs interventions, ne nous faisant point tressaillir, alors même que les occasions ne manqueraient pas. Quand Cobra et son collègue sont surpris, en plein baiser fougueux, au sous-sol de leur entreprise, on aurait aimé que quelque chose arrive enfin! Eh bien non, aucune action a proprement parler n'advient alors. Enfonçant, de plus, des portes ouvertes en répétant des phrasés usés et abusés du type: «S'ils se marient ce sera mosquée le vendredi et église le dimanche?!», on est vraiment bien loin de ce à quoi on aurait pu s'attendre de la part d'un Jacques Bral ayant passé ses 18 premiers printemps en Iran.
Sophie Masson
Source : Toutlecinéma.com
La crise économique a frappé plus durement les immigrés que les populations autochtones, surtout dans les pays en première ligne comme l'Irlande, l'Espagne ou l'Italie, selon une étude de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) publiée lundi 3 décembre à Paris.
Dans ces pays, qui avaient enregistré récemment une forte immigration de travail, "les immigrés ont été touchés de façon disproportionnée par le chômage", selon l'étude "Trouver ses marques : les indicateurs de l'OCDE sur l'intégration des immigrés 2012".
"Cela tient en partie au fait qu'ils sont surreprésentés dans les secteurs durement frappés par la crise et dans les groupes les plus vulnérables sur le marché du travail, tels que les jeunes et les personnes peu instruites", selon l'organisation.
TAUX DE CHÔMAGE MOYEN À 11,9 %
Mais les étrangers installés dans d'autres pays de l'OCDE n'ont pas été épargnés. Au total, le taux de chômage moyen des immigrés est monté à 11,9 % en 2010, avec une progression sur dix ans (+ 2,7 points) beaucoup plus rapide que pour la population autochtone (+ 1 point).
Sur la même période, la crise a poussé les habitants des pays les plus pauvres vers les 34 pays de l'OCDE. En dix ans, le nombre d'étrangers installés dans l'OCDE a augmenté d'un tiers pour passer à 110 millions, soit 9 % de la population totale, précisent les auteurs de l'étude.
"Première comparaison menée dans l'ensemble des pays de l'OCDE", ce rapport salue l'Allemagne, le Danemark, la Finlande et la Suède, qui ont malgré la crise "déployé de nombreux efforts pour intégrer les immigrés sur le marché du travail ces dernières années".
03.12.2012
Source : Le Monde.fr avec AFP
Selon une étude comparative publiée lundi 3 décembre, la France fait partie des mauvais élèves de l’OCDE en termes d’emploi et de niveaux de revenus des immigrés présents sur son sol.
L’OCDE a publié lundi 3 décembre une étude qui compare pour la première fois la situation des immigrés installés dans ses pays membres. Dans ce panorama, la France fait partie des mauvais élèves, que ce soit en termes d’emploi ou de niveau de revenu des populations étrangères.
D’après l’OCDE, les immigrés représentaient en 2010 quasiment 10 % de la population des pays membres, ce qui correspond à une augmentation d’un quart par rapport à 2000.
La proportion d’immigrés a triplé en Espagne entre 2000 et 2010 et a plus que doublé en Islande et en Irlande. Seuls quelques pays n’ont pas enregistré d’augmentation majeure parmi lesquels figurent l’Allemagne, les États-Unis, la France et les Pays-Bas.
De nombreux enfants d’immigrés marginalisés
La plupart des pays – qui font face à des flux d’immigration très différents – ont mis en œuvre depuis une dizaine d’années des mesures visant à faciliter l’intégration des immigrés. Si des progrès ont été enregistrés, il reste encore beaucoup à faire, d’après l’OCDE, pour que les enfants d’immigrés réussissent mieux à l’école et sur le marché du travail et pour que les femmes immigrées accèdent plus facilement à l’emploi.
Ainsi, de nombreux enfants d’immigrés se trouvent marginalisés sur le marché du travail et sont surreprésentés dans la catégorie des jeunes qui ne sont ni en emploi, ni scolarisés, ni en formation « surtout en Espagne, en Belgique, en Autriche et en France»,souligne l’étude.
Des inégalités plus marquées en France
Avec 11 % de sa population née à l’étranger, la France se situe dans la moyenne des pays de l’OCDE. Mais le taux de pauvreté des étrangers installés en France est de 21,1 % contre 17,3 % en moyenne pour les immigrés de l’OCDE. Et leur taux de chômage était de 14,5 % en 2010 contre 11,9 % en moyenne dans l’OCDE.
Plus grave, les inégalités sont plus marquées dans l’Hexagone: le taux de pauvreté des immigrés y est quatre fois supérieur à celui de la population majoritaire, alors que ce rapport n’est que d’un sur deux en moyenne dans l’OCDE.
La France se distingue sur un autre critère: la concentration des étrangers dans les zones très urbanisées. Dans l’ensemble de l’OCDE, 60% des immigrés vivent dans ces zones, contre 44% de la population globale. Un pourcentage qui atteint en France près de 71%. Par ailleurs, le taux de chômage des descendants d’immigrés se situe à 15,6 % en France contre 13,8 % en moyenne dans l’OCDE.
L’ascenseur social fonctionne encore
Une série d’études coordonnées par l’Insee publiée en octobre dernier montre néanmoins que l’ascenseur social fonctionne encore dans l’Hexagone pour les enfants d’immigrés. La situation des enfants est ainsi plus favorable que celles de leurs parents, même si elle ne rejoint pas, à statut égal, la trajectoire de la population majoritaire.
En moyenne, les migrants ont ainsi un niveau de vie médian de 30 % inférieur à celui du reste de la population. Leur descendance directe divise cet écart par deux. De fortes disparités subsistent en fonction des origines. Cinq ans après leur sortie du système éducatif, 82 % des descendants d’immigrés venus d’Europe ont un emploi, se rapprochant fortement des données de la population majoritaire, alors que les enfants de parents venus d’Afrique ne sont que 61 % à avoir trouvé un travail.
En cause, le réseau social des parents venus d’Afrique, qui serait moins développé. Mais surtout ces enfants, d’origines plus modestes, ont un niveau de formation bien plus faible: un tiers d’entre eux quittent le système éducatif sans aucun diplôme.
3/12/2012, Emmanuelle Réju
Source : La Croix
Suite aux élections communales du 14 octobre 2012, les nouveaux conseils communaux élus prêtent serment à partir du premier week-end de décembre en Wallonie et à Bruxelles, alors qu’en Flandre il faut attendre –traditionnellement- le 1er janvier de l’année suivant les élections pour connaitre la composition des différents collèges des bourgmestres (maires) et échevins (adjoints au maire).
Dans les 19 communes de Bruxelles, les échevins d’origine marocaine qui siégeront pour un mandat de 6 ans, de 2012 à 2018, sont répartis sur les communes suivantes :
Anderlecht :
Mustapha Akouz
Fatiha El Ikdimi
Sonia Bennani
Bruxelles-Villes :
Ahmed El Ktibi (aussi député régional)
Mohamed Ouriaghli (aussi député régional)
Evère :
Fatiha Saïdi (aussi sénatrice)
Ridouane Chahid
Forest :
Ahmed Ouartassi
Saïd Tahri
Mariam El Hamidine
Ganshoren :
Karima Souiss
Molenbeek-Sain-Jean :
Ahmed El Khannouss (aussi député régional)
Abdelkarim Haouari
Saint-Gilles:
Saïd Ahruil
Saint-Josse-Ten-Noode:
Mohamed Azouzi (aussi depute regional)
Mohamed Jabour (député fédéral)
Schaerbeek:
Mohamed El Arnouki
A Berchem-Sainte-Agathe, Saïd Chibani deviendra échevin à mi-mandat, à partir de 2015.
A noter qu’en comparaison à la législature 2006-2012, les échevins d’origine marocaine perdent un siège à Bruxelles (19 contre 18). Cela s’explique principalement par les nouvelles alliances communales, et surtout par la décision de certains partis bannir le cumul de mandats.
Les nouvelles alliances communales qui se dessineront en Wallonie et en Flandre, devraient donner lieu à de nouvelles fonctions échevinales en faveur de mandataires politiques d’origine marocaine, mais elles resteront inférieures en comparaison à la région de Bruxelles-Capitale.
3/12/2012
Source : CCME
La proposition de l'octroi d'une autorisation de résidence en Espagne en échange de l'acquisition , d'un appartement a suscité énormément de commentaires dans les médias et nourri de fausses illusions chez les potentiels propriétaires marocains. Le ministère marocain, par le biais de l'Office des Changes, a dû intervenir pour remettre les choses à leur place et apaiser la fièvre d'un appartement à la Costa Del Sol (Sud de l'Espagne)…Suite
L'USFP est conscient du rôle de la culture dans le développement pour affronter les défis et prendre en compte les évolutions rapides dans le monde, ce qui exige la nécessité de mettre en place une véritable politique pour le développement d'une culture moderniste, éclairée, créative et démocratique.
L'Organisation marocaine pour le développement, la solidarité et les droits en Italie (OMDSDI) a organisé samedi, en partenariat avec le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), le ministère de la Coopération internationale et de l'Intégration italien, les syndicats italiens et marocains et la région Emilie-Romagne, un colloque à Bologne sous le thème "Les Marocains en Italie: entre crise économique et sécurité sociale dans le pays d'origine".
Minoritaires dans les pays musulmans, juifs et chrétiens ont bénéficié jusqu'au XIxe siècle du statutde dhimmi. Leur présence en terre d'islam était ainsi protégée, mais aussi réglementée et assujettie au paiement d'un impôt élevé…Suite
La délégation algérienne, conduite par la présidente de la sous-commission permanente des relations extérieures et de la coopération à la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme (CNCPPDH), qui participe à Nouakchott à un atelier régional sur la gestion des flux migratoires mixtes, plaide pour une approche "plus régionale que bilatérale" de cette problématique.
Mme Yasmina Taya a affirmé à l'APS que "cette approche régionale doit associer autant les pays émetteurs que ceux de la rive nord de la Méditerranée, voire tous les pays d'Europe", estimant que cette démarche est plus apte à donner plus de "visibilité et de lisibilité" à cette question des flux migratoires mixtes, qu'ils soient d'ordre économique et de transit frontalier ou à la recherche de protection internationale, comme cela est le cas actuellement pour les réfugiés du Mali et de la Syrie.
La délégation algérienne participe, du 2 au 6 décembre à Nouakchott, à une mission d'étude et à un atelier régional sur la gestion des flux migratoires mixtes.
La mission de Mauritanie, prise en charge par le Comité italien pour les réfugiés (CIR) dans le cadre du projet intitulé "Renforcer la protection des migrants et les capacités de gestion des flux migratoires mixtes", lancé par l'Union européenne depuis 18 mois, a été décidée à l'initiative de l'Algérie, a-t-on appris auprès des membres de la délégation.
Un ensemble d'institutions et d'organisations sont chargés de conduire cette étude, dont le Centre international pour le développement des politiques migratoires (ICMPD), en collaboration avec le CIR, le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), l'Union des juristes italiens pour la défense des droits de l'homme (UJI).
Côté algérien, la délégation conduite par Mme Yasmina Taya regroupe d'autres représentants de la CNCPPDH ainsi que des représentants du Croissant rouge algérien, des ministères de l'Intérieur et de la Justice, ainsi que de la presse et de la société civile.
La Libye participe également à cette mission d'étude avec une délégation de la même teneur.
Les travaux débutent dimanche à Nouakchott au niveau de la Commission nationale des droits de l'Homme mauritanienne(CNDH), par une réunion présidée par M. Bamariam Baba Koita, président de la CNDH.
Cette mission d'études, qui prévoit la tenue d'un atelier sur la situation des migrants en Afrique du Nord et des visites dans les camps de réfugiés, a été précédée par une mission qui s'est déroulée à Rome (Italie) dans le cadre du même projet.
2 déc 2012
Source : APS
Sept membres de la communauté marocaine résident en Belgique ont été récompensés, dimanche à Bruxelles, pour leurs apports dans les domaines économique, social, artistique et sportif, à l'initiative de l'association Divers-City.
Les prix (Diwan Awards) ont été remis aux lauréats lors d'une cérémonie en présence notamment de membres du gouvernement et du Parlement belges ainsi que de l'ambassadeur du Maroc auprès du Royaume de Belgique et du Grand-Duché de Luxembourg, Samir Addahre.
Les lauréats ont été élus en ligne par plus de 7.000 participants. Ils sont répartis dans six catégories : femme de l'année, personnalité de l'année, association belgo-marocaine de l'année, sportif de l'année, entreprise nouvellement créée de l'année et Âœuvre artistique de l'année, outre le prix spécial du jury.
A travers cette initiative, la première dans l'histoire de la Belgique multiculturelle, les organisateurs ont voulu révéler les talents, le dynamisme et la générosité des membres de la communauté marocaine en Belgique qui compte plus de 400 mille hommes et femmes qui partagent intimement avec les Belges les mêmes valeurs et foi dans l'avenir.
Pour les promoteurs de cette initiative, cette première édition des Diwan Awards était l'occasion de rendre hommage à des personnalités remarquables issues de l'immigration marocaine pour leur effort, leur rayonnement et leur contribution à une image positive du Maroc.
Cette soirée a été agrémentée par des animations musicales et des spectacles de danses et de magie exécutés par des artistes issus de l'immigration marocaine.
02 déc. 2012
Source : MAP
La crise économique a frappé plus durement les immigrés que les populations autochtones, surtout dans les pays en première ligne comme l'Irlande, l'Espagne ou l'Italie, selon une étude de l'OCDE publiée lundi à Paris.
Dans ces pays, qui avaient enregistré récemment une forte immigration de travail, "les immigrés ont été touchés de façon disproportionnée par le chômage", selon l'étude "Trouver ses marques: les indicateurs de l'OCDE sur l'intégration des immigrés 2012".
"Cela tient en partie au fait qu'ils sont surreprésentés dans les secteurs durement frappés par la crise et dans les groupes les plus vulnérables sur le marché du travail, tels que les jeunes et les personnes peu instruites", selon l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE).
Mais les étrangers installés dans d'autres pays de l'OCDE n'ont pas été épargnés. Au total, le taux de chômage moyen des immigrés est monté à 11,9% en 2010, avec une progression sur dix ans (+2,7 points) beaucoup plus rapide que pour la population autochtone (+1 point).
Sur la même période, la crise a poussé les habitants des pays les plus pauvres vers les 34 pays de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE).
En dix ans, le nombre d'étrangers installés dans l'OCDE a augmenté d'un tiers pour passer à 110 millions, soit 9% de la population totale, précisent les auteurs de l'étude.
"Première comparaison menée dans l'ensemble des pays de l'OCDE", ce rapport salue l'Allemagne, le Danemark, la Finlande et la Suède qui ont malgré la crise "déployé de nombreux efforts pour intégrer les immigrés sur le marché du travail ces dernières années".
03 déc 2012
Source : AFP
Dar Al Maghrib à Montréal a abrité, jeudi soir, le vernissage d'une exposition de l'artiste-peintre Anne-Marie Marrache-Azoulay placée sous le thème "Couleurs du Maroc".
Pour cette artiste marocaine de confession juive, l'exposition, qui se poursuivra jusqu'au 9 décembre dans les locaux du Centre culturel marocain, fait partie d'une série d'activités programmées le long de cette année à Montréal.
Sans jamais cesser de recourir à ses souvenirs, Mme Azoulay laisse délibérément le pas à son imagination. Et ce, d'autant plus que s'estompent dans sa mémoire les détails qu'elle avait engrangés sur le vif. Et chaque fois qu'elle le peut, c'est-à-dire au rythme des commandes, elle met en scène le paysage du Maroc.
L'exposition représente "un échantillon" et une "petite fenêtre qui permet d'apprécier la diversité géographique et culturelle'' du Royaume, a-t-elle affirmé dans une déclaration à la MAP.
Mme Azoulay a d'autre part salué l'initiative de Dar Al Maghrib d'organiser cet événement qui a connu la présence d'une pléiade d'artistes, d'hommes d'affaires, de journalistes, des membres de la communauté juive d'origine marocaine et des membres de la diaspora marocaine résidant à Montréal.
L'assistance a été séduite par les centaines d'oeuvres exposées dans les locaux de Dar Al Maghrib. Au croisement des réalités nord américaines et de ses souvenirs de jeunesse mogadorienne, l'artiste "nous amène à une réflexion sur les beautés inépuisables du monde où nous vivons".
Dans un environnement culturel et une ambiance amicale et conviviale, le public présent a été plongé dans un univers chaleureux, parfois nostalgique mais toujours émouvant.
L'intervention de la force créatrice par la couleur et la tonalité donne aux tableaux une dimension toute particulière. Mogador, le retour des pêcheurs, la falaise, le Rocher, les bergères... autant de toiles qui témoignent des moments de voyages et "racontent" des sujets soigneusement élaborés par cette peintre native d'Essaouira et immortalisant la splendeur des paysages et autres scènes de la vie quotidienne au Maroc et ailleurs.
Plus qu'une exposition, cette initiative est un véritable événement culturel qui, pendant onze jours, le public pourra s'immerger dans ce concentré d'art qui dénote l'énergie et la créativité de l'artiste Anne-Marie Marrache- Azoulay. Fortement colorées, ses oeuvres mélangent les portraits, les paysages, les marines, les scènes de vie, toujours avec la même prédilection "la couleur chaude".
Native d'Essaouira (Mogador), Mme Anne- Marie Marrache-Azoulay a étudié au Maroc et en France avant de s'installer à Montréal. Actuellement, l'artiste peintre enseigne dans une académie de la Rive Sud de la métropole québécoise, où tout en perfectionnant son art, elle a à coeur de préparer la relève, en transmettant les techniques de base du dessin et de la peinture à des jeunes enfants de 4 à cinq ans.
30 nov. 2012
Source : MAP
Les Marocains résidant à l'étranger (MRE) savent se distinguer par leurs individualités fortement imprégnées de leur héritage ancestral, a indiqué, samedi à Marrakech, le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Maâzouz.
S'exprimant lors du lancement du projet "Rue du Maroc", une exposition itinérante qui sillonnera plusieurs villes, M. Maâzouz a souligné que ces Marocains issus de l'émigration savent se distinguer également par leur habileté à flairer les domaines d'investissement porteurs et à faire bénéficier leur pays du savoir acquis aux quatre coins du monde.
Il a ajouté que "Rue du Maroc" renforcera davantage l'échange, le transfert des connaissances et le dialogue entre les cultures et les peuples pour le bien commun des trois pays concernés (Maroc-Belgique-Pays-Bas).
De son côté, le président du réseau des compétences maroco-belges, Said Amraoui a fait savoir que cette manifestation a pour objectif de mettre en lumière les compétences marocaines issues de l'immigration.
L'organisation de cet événement vise aussi à encourager l'investissement en faisant connaitre le climat et les opportunités des affaires au Maroc.
L'ambassadeur des Pays-Bas au Maroc, Ron Strikker et le conseiller à l'ambassade de la Belgique au Maroc, Jean-Louis Servais ont tous deux souligné que les immigrés marocains sont présents dans tous les domaines.
Et d'ajouter que "Rue du Maroc" illustre la diversité des parcours de cette diaspora marocaine.
L'exposition "Rue du Maroc" sera visible à la Gare ferroviaire de Marrakech jusqu'au 12 décembre, avant de faire escale dans l'Aéroport Marrakech-Menara. Cette exposition voyagera dans plusieurs autres villes du Royaume et s'achèvera en septembre 2013 à MAS (Musée de Belgique) à Anvers.
1er déc. 2012
Source : MAP
L’islam est aujourd’hui la deuxième religion de France. Avec près de 4 millions de musulmans, l’Hexagone est devenu le pays d’Europe qui compte le plus grand nombre d’adeptes.
Pourtant, le récent sondage réalisé par l’Ifop sur la perception de l’islam par les Français révèle des chiffres alarmants: 43 % des Français considèrent que la présence d'une communauté musulmane en France est plutôt une "menace" pour l'identité du pays ; le même pourcentage se prononce contre la construction de mosquées (39 % en 2010), et 63 % se disent contre le port du foulard dans la rue (59 % en 2010).
Sans aucun conteste, cette perception est négative. Seuls 17% des sondés considèrent que la présence de musulmans est un facteur d’enrichissement culturel.
Qui est responsable de cet état des choses ?
Aux côtés de nombreux acteurs sociaux et politiques, les médias jouent un rôle important dans la façon dont l’opinion publique perçoit l’islam et les musulmans.
Pas une semaine ne s’écoule sans que l’islam ne soit au cœur de l’actualité. En l’espace de quelques années, il est devenu un des sujets majeurs de préoccupation faisant régulièrement la Une des journaux télévisés, la couverture des news magazines ou de celle des sites internet.
On assiste à une véritable surenchère médiatique et politique.
Seulement, c’est souvent de façon très négative que l’information est relayée et développée.
La France compte la plus forte communauté de Marocains établis à l’étranger. Sur un total de plus de 4 millions de musulmans en France, plus d’un million sont d’origine marocaine.
Par ailleurs, l’internationalisation des médias ou plus précisément de l’information rend tout sujet touchant à l’islam sensible et le déplace des pays européens, où l’information est diffusée, aux pays musulmans. Les caricatures de Charlie Hebdo sur le prophète Mohamed ont suscité des manifestations devant les consulats étrangers au Maroc et dans les pays musulmans.
Les exemples sont encore nombreux.
Le sujet nous interpelle certainement.
Quelle est la part de responsabilité des médias dans cette mauvaise perception? Cette représentativité négative est-elle totalement et entièrement volontaire? Y a-t-il des lignes rouges et comment les identifier? Faut-il censurer ou laisser libre cours au journaliste dans l’exercice de sa fonction d’information de l’opinion publique? La transmission de l’information sur les sujets liés à l’islam est-elle objective ? Comment contrôler les dérapages médiatiques ?
Quelle est la part de responsabilité des politiques? Quelle est celle de ces musulmans pointés du doigt ? Comment contrecarrer la stigmatisation des musulmans en France et en Europe ? Les musulmans ont-ils une marge de manœuvre? Que faire pour que leur image s’améliore?
Les avis sont partagés et le débat ouvert.
Pour débattre de ces questions, HEM organise, le jeudi 6 décembre 2012, une conférence débat sur «l’image de l’islam dans les médias : provocation ou liberté d’expression ? ».
Les intervenants sont :
* M. Pierre Baretti, rédacteur en chef à TF1, Grand Reporter
* M. Jean-Baptiste Prédali, Journaliste, ex-directeur de l’information à LCP
* M. Mustapha Tossa, rédacteur en chef à Radio Monte-Carlo Doualia, Groupe RFI
* M. Abdellah Boussouf, Secrétaire Général CCME, ex-recteur de la Mosquée de Strasbourg
Modérateur : M.Kebir Mustapha Ammi, écrivain et essayiste.
Source : Site de HEM
La France est la 4ème destination mondiale des étudiants étrangers. Séduits par le pays, un sur trois s’y installe. Auparavant, la plupart obtenaient un visa pour motif familial. Désormais, ils restent pour travailler.
Un tiers des étrangers venus étudier en France y reste. Si l’on en croit les chiffres publiés ces jours-ci par ministère de l’Intérieur, la moitié des étudiants étrangers arrivés en 2002 sont restés pour motif familial. Années de concubinage, mariage ou pacs… pour obtenir ce titre de séjour, les attaches personnelles mais aussi les conditions d’intégration et la situation socio-professionnelle sont prises en compte. Le ministère de l’Intérieur reste prudent: environ 30 % des mariages célébrés chaque année sont dits de «complaisance».
Depuis 2005, les étudiants ont lentement fait évoluer leur demande vers des visas de travail, qui représentaient 63 % des cas en 2010.
A ces chiffres s’ajoutent les étudiants qui restent sans visa, reconnaît-on au Ministère des affaires étrangères qui gère les visas, comme Place Beauvau… Ils passent directement des bancs de la faculté au marché du travail informel.
Les Chinois montent en puissance
Beaucoup des étudiants étrangers profitent d’un échange international pour découvrir une France qui les fait rêver. Elle est la 4ème destination mondiale prisée par les étudiants étrangers. En 2011, ils sont plus de 280.000, soit 12 % de la population étudiante française. Parmi eux, les étudiants marocains sont toujours les plus représentés avec 11 % du total. Un chiffre en baisse, talonné par les Chinois, qui ont volé la deuxième place aux Algériens avec un boom de 64 % comparé à 2005. Les Tunisiens et les Sénégalais, eux, arrivent respectivement en quatrième et dernière places du top 5.
30/11/2012
Source : Le Figaro
L’exposition permanente Repères développe sur plus de 1100 m2 deux siècles d’histoire de l’immigration. Le parti pris adopté est celui d’un parcours thématique prenant en compte la chronologie historique. En effet, au-delà de toutes les différences, ceux qui se sont installés en France depuis le XIX siècle ont traversé les mêmes épreuves, ont vécu les mêmes expériences décisives, ont formé les mêmes espoirs…Suite
Conférence de Catherine Wihtol de Wenden, directrice de recherche CNRS, CERI-Sciences Po, animée par Marianne Amar, responsable de la recherche à la Cité
Si elles contribuent au « rapprochement du monde dans le monde » et s’imposent comme un facteur essentiel du développement humain, les migrations font aussi partie des globalisations contradictoires qui voient s’opposer objectifs politiques et impératifs économiques, sociaux, culturels et éthiques.
Dans ce contexte d’un monde plus fluide, des catégories classiques (migrants économiques, réfugiés, apatrides) se brouillent, d’autres prennent un sens ou une ampleur renouvelés (migrants intérieurs et pendulaires, touristes) et de nouvelles situations apparaissent, comme les déplacés environnementaux. Tous soulignent l’interdépendance d’un monde en mouvement et plaident pour un droit à la mobilité, qui vient questionner les notions de frontières, de souveraineté et de citoyenneté.
Dans tous les cas, les migrations pèsent sur les relations internationales, redéfinissent la souveraineté des États d’accueil, rappellent la part active jouée aujourd’hui par les pays de départ. Dans ce contexte, elles réclament une diplomatie nouvelle, faisant appel à une gouvernance mondiale et régionale. Le Jeudi 6 Décembre 2012, 18:30
3/12/2012
Source : Site de Cité nationale de l’histoire de l’immigration
Certaines des principales composantes du nouveau système canadien d'accueil des réfugiés entreront en vigueur le 15 décembre, a indiqué vendredi le ministre de l'Immigration, Jason Kenney.
Certaines des principales composantes du nouveau système canadien d'accueil des réfugiés entreront en vigueur le 15 décembre, a indiqué vendredi le ministre de l'Immigration, Jason Kenney.
Le changement le plus important verra le gouvernement fédéral créer une liste de pays dont les ressortissants seront examinés de plus près.
La première liste de pays désignés sera publiée le 15 décembre et énumérera les pays qui génèrent le plus grand nombre de demandes de statut de réfugiés rejetées.
Les demandes des réfugiés potentiels provenant de ces pays seront entendues en moins de 45 jours et ils ne pourront porter en appel une décision qui leur serait défavorable. Ils seront aussi expulsés du Canada plus rapidement.
Le ministre Kenney a dit croire que le nouveau système rendra moins attrayantes les demandes frauduleuses, ce qui permettra de consacrer plus de ressources aux réfugiés qui ont vraiment besoin d'aide.
Les requêtes soumises par des demandeurs ne provenant pas des pays désignés seront entendues en moins de 60 jours. Ils pourront porter une décision défavorable de la Commission de l'immigration et du statut de réfugié du Canada en appel devant un nouvel organisme.
Tous les demandeurs rejetés pourront s'adresser à la Cour fédérale, mais leur déportation ne sera pas automatiquement suspendue.
1/12/2012
Source : comerconvoice
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