Le secrétaire général de l'UMP juge que la politique gouvernementale manque de "lisibilité" dans ce dossier.
Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP, a estimé mardi que la France n'avait "pas la possibilité de reloger les Roms", sur Europe 1, jugeant que la politique gouvernementale manquait de "lisibilité" dans ce dossier. "On veut rassurer l'opinion en disant qu'on ne tolère pas les campements illégaux", a noté le candidat à la présidence de l'UMP. Mais en même temps, "il y a au niveau gouvernemental un débat de tous les jours" sur la circulaire adoptée en conseil des ministres le 22 août et applicable à partir de ce mardi, desserrant les contraintes sur l'embauche de membres de cette communauté.
Ce débat, assure Jean-François Copé, "est de dire que, maintenant que la circulaire est applicable, quand on démantèle un camp de Roms, on ne peut le faire que quand on garantit la possibilité pour chacun de ces Roms d'avoir un emploi, un logement". "On se moque des gens !" s'est exclamé Jean-François Copé. "Quel emploi, dans quelle entreprise ? Quel logement, dans quel quartier ?" "Je suis désolé, on n'a pas la possibilité de reloger les Roms", a affirmé l'ex-ministre UMP. "Il y a un travail à faire, qui est dramatique", parce que, la plupart du temps, ce sont des familles", mais "nous devons lutter contre toutes les formes d'immigration clandestine pour réussir l'intégration des gens qui sont en France légalement. Arrêtons de nous mentir."
28/8/2012
Source : Le Point
La marine libyenne bénéficiera d'un entrainement militaire piloté par son homologue maltaise, en vue de l'aider à bien contrôler ses frontières après la hausse de l'immigration clandestine à partir des ses côtes, a indiqué un porte-parole militaire maltais.
L'équipe de la marine maltaise, arrivée lundi en Libye, est composée de 46 membres, dont des artificiers, a précisé la même source, ajoutant que cet entrainement comprend des plongées communes, des opérations de recherche ou des patrouilles.
D'après une source militaire ayant requis l'anonymat, "cet entraînement se concentrera sur les patrouilles le long des frontières libyennes car c'est là que naît la majeure partie des problèmes liés à l'immigration clandestine et des flux d'immigrés vers Malte et Lampedusa".
La majorité des 1.700 immigrés arrivés à Malte au cours de l'été ont affirmé être partis de Libye. Des milliers d'autres immigrés sont également arrivés sur l'île italienne de Lampedusa.
Cet entraînement est le premier du genre entre l'armée maltaise et les forces libyennes depuis la chute du colonel Mouammar Kadhafi.
27/8/2012
Source : MAP
Jeune chanteuse marocaine vivant en Hollande, Hind avance doucement mais sûrement sur les traces des grands… Suite
Les Marocains d’Espagne ont trouvé l’alternative à une situation financière critique… Suite sur les Echos quotidien
La police française a procédé lundi au petit matin à l'expulsion d'un campement occupé par plus de 70 Roms le long de voies ferrées à Evry, en région parisienne, ville dirigée jusqu'en juin par le ministre de l'Intérieur Manuel Valls.
Chargés de valises, sacs plastiques, bassines, poussettes et accordéons, une quarantaine de Roms, dont plusieurs enfants en bas âge, a quitté la zone bloquée par les forces de l'ordre, a constaté un journaliste de l'AFP.
Selon l'Association de solidarité de l'Essonne (département) avec les familles roumaines Roms (Asefrr), 72 personnes vivaient dans des cabanes de fortune depuis quatre mois le long des voies du RER (train de banlieue), derrière un hôpital désaffecté.
Selon une source policière, l'opération s'est déroulée dans le calme.
L'arrêté d'expulsion pris par le maire socialiste d'Evry, Francis Chouat, avait été notifié aux Roms samedi.
La situation sanitaire et en matière de sécurité du bidonville rom d'Evry était "insupportable", a dit lundi à la radio Europe 1 le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, qui fut maire de cette commune jusqu'en juin.
M. Valls a également annoncé qu'il accompagnerait le ministre délégué aux Affaire européennes Bernard Cazeneuve en septembre en Roumanie. "Je veux comprendre pourquoi des politiques d'insertion puissantes ne sont pas menées dans ces pays" d'origine en faveur des Roms, a-t-il dit.
Egalement dans l'Essonne, une centaine de Roms ont quitté pendant le week-end leur campement de Massy pour devancer une procédure d'expulsion d'un terrain dont le ministère de l'Intérieur est propriétaire.
A l'issue d'une réunion interministérielle mercredi à Matignon, le gouvernement a annoncé un assouplissement des conditions d'embauche des Roumains et Bulgares, principales nationalités des Roms.
Parallèlement, le gouvernement a réaffirmé une logique de "fermeté" qui a suscité un malaise au sein de la gauche.
Selon Médecins du Monde, 15.000 Roms vivent en France.
27/8/2012
Source : AFP
« Couples d'ici, parents d'ailleurs » est un ouvrage de sociologie éclairant les pratiques des jeunes enfants d'immigrés au moment de former un couple. L'étude montre que les références de ces jeunes gens au modèle socio-culturel de leurs parents influencent le moment de leur union, mais peu leur pratiques de couple, une fois mariés.
Comment les enfants d’immigrés composent-ils leur couple ? La question est à l’origine de l’ouvrage « Couples d'ici, parents d'ailleurs », paru en mai, aux Presses universitaires de France (PUF). Les auteurs, Beate Collet, maître de conférences à l'université Paris-Sorbonne, et Emmanuelle Santelli, chargée de recherche au CNRS, se sont intéressés, entre 2005 et 2007, aux enfants d’immigrés venus en France, des pays du Maghreb, de Turquie et d’Afrique sahélienne entre les années 50 et 70. Ils sont en âge, aujourd’hui, de se mettre en couple. « Français de par leur socialisation scolaire, amicale et médiatique, on peut supposer que leur éducation familiale a été marquée par l'univers culturel et religieux de leurs parents », commence l’ouvrage.
Le moment de former un couple, cristallise la confrontation entre les deux modèles « celui des parents, marqués par les valeurs patriarcales et la tradition musulmane de la société d'origine et celui plus individualiste et sécularisé de la société française », explique Le Monde, dans son article du 14 août. « Les processus de transformation culturelle sont plus longs qu'on l'imagine, il faut compter deux générations », constate Beate Collet, pour que la formation du couple de ce groupe de population ne comporte plus aucune différence avec les pratiques de la population française prise dans son ensemble.
61% de couples endogames
Déjà, le choix du conjoint, comme dans la population majoritaire, s’effectue majoritairement librement. Toutefois, 61% des couples sont qualifiés d’endogames et 39% de mixtes. L’endogamie, dans le cadre de la formation d’un couple, est la tendance, pour un individu à choisir son conjoint dans le même groupe socio-culturel que lui. Ici, ils s’agit de ceux qui se marient entre enfants d’immigrés.
La forte proportion de couple « endogames » est, toutefois, difficilement comparable à celle de la population majoritaire, car cette dernière n’est pas confrontée à l’altérité dans la même manière que les enfants d’immigrés. De plus, il n’est pas évident que la tendance à l’endogamie, à se marier « entre soi », baisse d’une génération à une autre, chez les enfants d’immigrés. Plus probablement, les critères qui définissent le groupe social auquel un individu appartient changent d’une génération à l’autre. La propension à se marier avec des gens qui nous ressemblent, n’est donc pas nécessairement plus forte chez les enfants d’immigrés que chez les autres, elle est simplement plus visible parce que les critères de définition du groupe d’appartenance (religion, nationalité) sont plus clairs dans la population majoritaire.
17% cohabitent sans être mariés
Plus concrètement, il y a une réelle spécificité des pratiques des enfants d’immigrés pendant la période de formation du couple. Elle reste influencée, pour la génération étudiée par Beate Collet et Emmanuelle Santelli, par les normes de la société de leurs parents. Les couples des enfants issus de l'immigration ne sont que 17 % à cohabiter sans être mariés, contre 39 % pour les autres. L’importance de l’institution du mariage est telle que seuls 19 % des enfants d'immigrés ont cohabité avant le mariage, contre 48 % pour les autres ménages de la population majoritaire, dont les deux parents sont nés en France.
Avant le mariage, les jeunes ménages gardent leurs relations amoureuses secrètes, notamment les jeunes femmes. Elles ne présentent à leurs parents que l’homme qu’elles veulent épouser. Dans le doute, elles s’abstiennent. Le jour, du mariage, ces jeunes couples combinent mariage civil et mariage religieux, même si, dans les faits, ils ne sont pas très pratiquants. Une attitude qui rappelle également celle des couples de la population majoritaire.
Une fois mariés, leurs pratiques n’ont plus de spécificité. 60% d’entre eux utilisent la contraception, dans les mêmes proportions que la majorité. Enfin, et on le sait plus, ils n'ont pas plus d'enfants que la moyenne des Français. Toutes épouses et mères qu’elles soient, les femmes participent également massivement au marché de l'emploi.
25/8/2012
Source : Yabiladi
Le nouveau ministre de l’intérieur a entrepris de détricoter la politique d’immigration de son prédécesseur… Suite
Le milieu offensif international marocain Omar El Kaddouri a rejoint l'équipe de Naples (Serie A), a annoncé, samedi, son équipe de Brescia (Serie B) sur son site internet.
Courtisé par la Juventus et l'AC Milan cet été, le jeune joueur de 21 ans, formé par Anderlecht et acheté en copropriété à Brescia, en 2008 contre deux millions d'euros, rejoint finalement les Napolitains, 5è du championnat et vainqueur de la Coupe d'Italie la saison dernière. Sur le plan international, El Kaddouri a joué quelques matches avec l'équipe nationale belge espoirs, avant d'opter pour le Maroc. Il vient de disputer les Jeux de Londres avec l'équipe olympique marocaine. La saison passée, il a marqué 7 fois en 37 matches avec Brescia.
27/8/2012
Source : Libération
Chômage, crise économique, manque de perspectives… Suite sur Libération (Maroc)
Tous les supers héros s’inspirent d’archétypes religieux… Suite sur Libération
Le 14 juillet dernier, dans la ville de Joplin, dans le Missouri, un incendie a éclaté… Suite sur « le Soir »
Des groupes d’immigrés subsahariens ont organisé des manifestations jeudi devant plusieurs ambassades… Suite sur « le Soir »
Gilbert Collard, un des deux députés du FN, interrogé jeudi par France 2 sur le traitement des Roms, s'est demandé pourquoi le gouvernement avait voulu "greffer un problème de plus", alors que ce dossier concerne à ses yeux la Roumanie, pas la France.
"On a réussi ce prodige de créer l'agence pour l'emploi des Roms Hollande, l'agende de voyages pour les Roumains Hollande. Bravo ! On n'avait pas assez de problèmes ?", a lancé l'élu du Gard au lendemain de la réunion interministérielle où a été décidé d'assouplir les conditions d'embauche des Roumains et Bulgares, principales nationalités des Roms.
L'avocat a pointé "ce besoin qu'ont les socialistes d'être - sur le dos des autres - les scouts du monde entier".
"Pourquoi, avec tous les problèmes que nous avons, transporter, greffer un problème de plus ?", a insisté Gilbert Collard. "Pourquoi on dit : chers amis roumains, vivez tranquilles, on vous les prend, on est assez cons pour vous les prendre !".
"Que les Roumains se débrouillent avec les Roumains !", a lancé Me Collard.
23/8/2012
Source : 20 minutes
Le Haut commissariat des réfugiés des Nations unies (UNHCR) s'est dit jeudi préoccupé de "l'aggravation" des attaques racistes en Grèce et a demandé au gouvernement de prendre des mesures adéquates.
"L'aggravation des attaques à motivation racistes contre les étrangers, incluant demandeurs d'asile et réfugiés, a été discutée lors d'une réunion entre Laurens Jolles, représentant de l'Europe du sud-est du UNHCR et Nikos Dendias, ministre grec de la Protection du citoyen", selon un communiqué de l'UNHCR.
M. Jolles a exprimé "sa préoccupation face à ce phénomène qui a pris des dimensions inquiétantes et semble être coordonné par des groupes et individus se prévalant agir au nom de la sécurité publique alors qu'en réalité ils menacent les institutions démocratiques".
M. Jolles "a demandé au ministre de prendre des mesures pour lutter contre la hausse du nombre des attaques racistes, protéger les victimes et poursuivre en justice les auteurs et les instigateurs à la violence".
Selon l'UNHCR, le ministre conservateur s'est engagé à mettre en place "une force spéciale pour lutter contre la violence raciale".
Plusieurs organisations internationales, dont Amnesty International et Human Rights Watch, ont récemment dénoncé "la répression massive" et "illégale" contre les sans papiers après le lancement début août d'une opération policière visant à les arrêter ou les expulser.
M. Dendias a récemment qualifié l'immigration illégale "d'un des grands problèmes du pays" et s'est engagé à mettre fin à "l'invasion sans précédent" d'immigrants.
Soulignant le manque d'une procédure adéquate d'octroi d'asile en Grèce, M. Jolles a évoqué le risque d'avoir parmi les sans papiers arrêtés "des personnes qui ont besoin de protection" et appelé le gouvernement à renforcer le mécanisme d'asile.
Depuis la percée du parti néo-nazi Aube dorée (Chryssi Avghi) avec 7% des voix au parlement lors des élections en juin, les incidents racistes se sont multipliés dans le pays frappé par la crise financière.
Le Conseil de l'Europe a récemment condamné la violence xénophobe et l'impunité dont bénéficie ses auteurs en Grèce, dont beaucoup présumés proches du parti Aube Dorée.
24/8/2012
Source : MAP
1.423 personnes ont donc reçu une réponse négative à leur demande.
Au cours du premier semestre 2012, 344 personnes souffrant d'une maladie grave ont obtenu un titre de séjour alors que 15.000 autres ont essuyé un refus. Il y a un an et demi, la moitié des demandes pour raison médicale aboutissaient à une remise de papiers, contre seulement 2% aujourd'hui, écrit mardi De Morgen.
Ces dernières années, le nombre de demandes de régularisation pour raison médicale a tellement augmenté que la secrétaire d'Etat à l'Asile et la Migration Maggie De Block (Open Vld) soupçonnait la mise en place d'abus du système. En trois ans, le nombre de demandes a ainsi doublé. En 2011, il y a même eu plus de demandes de régularisation pour raison médicale que pour raison humanitaire. En 2010, près de 4.000 personnes avaient obtenu un titre de séjour pour raison médicale.
La baisse spectaculaire constatée cette année est liée à un "filtre médical" mis en place depuis février au sein de l'Office des étrangers, avec l'augmentation du nombre de médecins de contrôle. Ces derniers vérifient eux-mêmes les dires des personnes prétendant être malades. Sur les 1.706 dossiers traités par ces médecins ces derniers mois, 83% ont immédiatement été classés comme "non graves".
22/8/2012
Source : Belga/La libre Belgique
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