En dehors des grandes questions soulevées lors de la journée des Marocains du monde, de nombreux problèmes attendent des solutions… Suite
Véritable vache à lait pour nombre d’économistes, les immigrés ne constituent pas un sujet particulièrement vendeur pour les historiens… Suite
A l’heure actuelle, au Maroc, la question de la migration et soumise à de nombreuses mutations… Suite sur Al Bayane
On ne peut pas entrer à l’Agence internationale de l’énergie atomique comme on veut… Suite sur Al Bayane
SM le Roi a toujours entouré les Marocains du monde d’un intérêt singulier… Suite
Dans le but de dégager le poids des traditions chez les musulmans expatriés, ern a commandité une étude…Suite sur Le Soir échos
Début août, un couple sans histoire a tiré sur des jeunes Maghrébins. Les élus et les services d’Etat s’inquiètent... Suite
«L’immigration, c’est une question nationale qui nous concerne dans un monde globalisé ». Cette phrase lancée par Fathallah Oualalou, membre du Bureau politique de l’USFP, maire de Rabat et ancien ministre des Finances, résume l’importance du séminaire organisé samedi par l’Association Al Wasl en collaboration avec le CCME et les quotidiens Al Ittihad Al Ichtiraki et Libération et auquel ont participé d’éminents professeurs, politiciens et personnalités de la société civile.
16/8/2012
Source : Maglor
Présenté en juin dernier, le projet « Mobilisation des Marocains Résidant en Belgique pour le Développement du Maroc » est mis en œuvre par l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) en collaboration étroite avec le Ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l’étranger et Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l’étranger. Ce projet est en outre réalisé avec le soutien financier du Gouvernement Belge (Coopération belge au Développement).
Le projet a pour but d’inciter les Marocains de Belgique à contribuer au développement socio-économique d Maroc, notamment en accompagnant les porteurs de projets d’investissements, avec un impact local indéniable, et un transfert de compétences bénéfique pour l’économie marocaine.
Source: CCME
Hambourg va accorder aux employés et aux étudiants musulmans des jours fériés prévus par le calendrier de l'Islam, devenant la première ville allemande à le faire, ont annoncé ce mercredi la municipalité et des organisations musulmanes.
La décision, qui conclut cinq ans de négociations, comprend également la possibilité de suivre des cours de religion musulmane au sein des écoles publiques. «Cet accord est un pas important vers la reconnaissance de l'islam dans ce pays», a déclaré Daniel Abdin, du conseil des communautés musulmanes de Hambourg. Quatre millions de musulmans, dont la moitié ont la nationalité du pays, vivent en Allemagne. Environ 150.000 d'entre eux habitent à Hambourg.
Volker Kauder, le chef du groupe parlementaire de l'Union chrétienne-démocrate (CDU), le parti de la chancelière Angela Merkel, avait créé une polémique en avril en affirmant que l'islam ne faisait pas partie de la culture allemande, après la promesse par une organisation salafiste de distribuer gratuitement 25 millions d'exemplaires du Coran.
16.08.12
Source : 20 minute.fr Avec Reuters
L'été 2012 est chaud. Le ministre de la Communauté marocaine à l'étranger, rencontré lors de la Journée du migrant, le 10 août 2012, en a bien conscience. Faillite de la Comarit/Comanav, hausse des prix de la traversée, baisse des arrivées de MRE par bateau, mais aussi la polémique née de la subvention des associations de MRE par le ministère, autant de questions évoquées auxquelles Abdellatif Maazouz a répondu. Interview.
Yabiladi.com : Les subventions accordées aux associations des Marocains du monde ont suscité beaucoup de réclamations, notamment de la part de celles qui affirment n’avoir rien reçu.
Abdellatif Maâzouz : Je vais être clair et direct. Les associations qui ont touché de l'argent sans justification devront répondre de leurs actes. Nous ne leur pardonnerons pas !
Il y a aussi une sorte d’anomalie : le Maroc finance des associations françaises qui n’ont pas été capables de décrocher des subventions de la part du pays de résidence. On a l’impression qu’on a pris le problème à l’envers…
A. M : Non, pas du tout. Peut être qu’il était à l’envers, mais il ne l’est plus. Parce que, si vous voyez les éléments que nous exigeons des associations, vous trouverez la réponse à votre question : Un, il faut que cette association soit reconnue localement. Deux, il faut qu’elle soit organisée et qu’elle tienne ses réunions, qu’elle présente des justificatifs de ses comptes…. Et trois, il faut désormais qu'elle ait aussi un apport de la part du pays où elle se trouve. Pour moi, la seule garantie pour que ce tissu associatif soit sérieux et capable, est qu’il soit soutenu par le pays de résidence.
Pourquoi ne pas abandonnner tout simplement ce programme de subventions afin de concentrer les moyens du ministère sur d'autres actions ?
A.M : Vous savez, je ne peux pas être dans mille localités différentes et rencontrer tous les Marocains résidant à l’étranger. Je considère que le tissu associatif devrait jouer ce rôle de relai….Il faut qu’on apprenne à travailler ensemble. C’est une discipline, c’est de l’acquis, de l’apprentissage. Nous avons démarré un processus dans ce sens, en France, dans la région Nord-Pas-de-Calais, et on va voir ce que ça donne avant de pouvoir le généraliser par la suite.
Après, je peux très bien me concentrer, comme vous dites et mettre en œuvre une dizaine d’actions, puis m’en aller. Mais dans ce cas, qui peut me garantir que le Marocain pauvre qui vit dans un petit patelin à l’étranger bénéficie vraiment de ce qu’on peut lui apporter ? Mais il ne faut pas que les Marocains de l’étranger comptent uniquement sur le Maroc. Celui ou celle qui a choisi de vivre à l’étranger doit l’assumer. Cette personne paie ses impôts à l’étranger, consomme à l’étranger, ses droits se trouvent donc à l’étranger. Mon rôle à moi, en tant que gouvernement, est d’être à ses côtés pour l’aider à obtenir ses droits, mais à l’étranger et non au Maroc.
Le Marocain résidant à l’étranger doit s’intégrer dans la société civile qui l’entoure. Les priorités sont là et non dans le fait de donner de petites sommes aux associations ….Si je divise le budget qui leur est alloué, sur le nombre d’associations MRE, celles-ci n’auront pas plus de 1000 euros chacune. Qu’est-ce qu’elles vont faire avec ?
Faillite de la Comarit/Comanav, baisse des arrivées de MRE par bateau, augmentation importante des tarifs de la traversée. Qu’envisagez-vous de faire, pour les années à venir, pour éviter de retomber dans les mêmes problématiques ?
A.M : Honnêtement, ne plus avoir de pavillon marocain, est regrettable. Maintenant, je pense que c’est rattrapable. Le cas Comanav/Comarit est un cas qui peut arriver à n’importe quelle entreprise qui concerne le transport des MRE. Donc, c’est arrivé et à un moment défavorable.
J’ai pris les devants en allant sur place discuter, essayer de trouver une solution et puis j’ai vite compris que c’était beaucoup plus compliqué que ça en avait l’air, et que la situation n’allait pas être résolue du jour au lendemain. Monsieur Rebbah a, de son côté, cherché une solution alternative. Un appel d’offres a donc été lancé.
Le travail qui nous appartient de faire aujourd’hui, c’est de faire en sorte que la concurrence règne. Il faut qu’il y ait de la concurrence sur le marché et il faut que le consommateur puisse en profiter. Je pense que le gouvernement va dans ce sens.
16/8/2012, Mohamed Ezzouak
Source : Yabiladi
Le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault présidera "la semaine prochaine" une réunion interministérielle sur les Roms, au cours de laquelle sera évoquée la levée des mesures limitant leur accès au marché du travail, a annoncé jeudi le ministre de l'Intérieur Manuel Valls.
Des "pistes de travail" seront annoncées pour régler le problème des Roms installés dans des conditions précaires en France, a indiqué le ministre sur France Inter.
La levée des mesures transitoires qui limitent leur accès au marché du travail "peut être une des solutions", a-t-il ajouté.
Les ressortissants roumains et bulgares, nationalités de la majorité des Roms qui vivent dans des campements illégaux régulièrement évacués par la police, sont soumis à des "mesures transitoires" qui leur rendent très difficile l'accès au marché du travail dans huit pays de l'UE, dont la France.
Ces mesures limitent les emplois autorisés à 150 métiers définis par le gouvernement et obligent l'employeur à demander une autorisation préfectorale et à payer une taxe.
Le Premier ministre présidera cette réunion interministérielle "avec plusieurs membres du gouvernement" et recevra également "les associations" en charge du dossier, a précisé M. Valls.
Il a cependant ajouté que "la vraie solution" c'est que les pays d'origine "qui sont membres de l'Union européenne et demandent à rentrer dans l'espace Schengen, changent fondamentalement ces politiques qui discriminent depuis des décennies ces populations".
Manuel Valls a par ailleurs assuré que "l'objectif" de ne pas évacuer de camps sans solutions de relogement "sera progressivement mis en œuvre, mais c'est difficile, et il faut le dire".
"Il faut nous laisser travailler de manière sereine, sans stigmatiser ces populations, en respectant les lois européennes et nationales, mais aussi avec beaucoup de fermeté et d'humanité", a-t-il insisté.
Le Forum européen des Roms et des gens du voyage (Ferv) a demandé au président François Hollande l'arrêt du démantèlement des camps roms sans solution alternative, conformément à ses promesses de campagne.
La Commission européenne a dit suivre de près la manière dont les autorités françaises procèdent au démantèlement des campements de Roms.
16 août 2012
Source : AFP
Des inscriptions à caractère xénophobe, ainsi que des croix gammées, ont été découvertes sur un local privé de la commune du Barp (Gironde) utilisé durant le ramadan par une association musulmane, a indiqué aujourd'hui la préfecture de la Gironde.
La préfecture indique, sans plus de précisions, que les inscriptions ont été découvertes les 14 et 15 août et que ce local était utilisé "pour la première fois comme lieu de prière en période de ramadan par l'Association des Musulmans du Barp & des Environs". "Le préfet, Patrick Stéfanini, condamne fermement de tels agissements, exprime son indignation et indique qu'une enquête est actuellement diligentée par les services de gendarmerie", indique le communiqué.
16/08/2012
Source : Le Figaro/AFP
Depuis mercredi, un nouveau programme permet à certains jeunes immigrés de demander un permis de travail de deux ans.
Des centaines de milliers de jeunes sans-papiers qui vivent aux Etats-Unis peuvent espérer régulariser leur situation. Ils peuvent, depuis mercredi, déposer un dossier pour bénéficier d'un nouveau programme qui vise à obtenir un permis de travail de deux ans.
Cette mesure, annoncée en juin par le président Barack Obama, est une version revisitée d'une loi baptisée DREAM Act n'ayant pas obtenu l'aval du Congrès. Elle concerne les immigrés âgés de 15 à 30 ans arrivés sur le territoire américain avant leurs 16 ans, scolarisés ou diplômés, et n'ayant pas d'antécédents judiciaires.
Le gouvernement américain estime à plus de 800.000 le nombre des personnes qui peuvent présenter un dossier à compter de ce jour. Un total qui serait plus proche de 1,7 million selon des instituts démographiques.
11,5 millions de sans-papiers aux Etats-Unis
Après l'examen de leur dossier, qui peut prendre plusieurs mois, ces jeunes pourront voir leur procédure d'expulsion suspendue et obtenir un permis de travail temporaire de deux ans.
"Les personnes qui répondent à ces critères et étaient menacées d'expulsion peuvent maintenant vivre sans peur et aider notre grande nation grâce à leurs talents," a indiqué dans un communiqué la direction du Service de citoyenneté et d'immigration des Etats-Unis (USCIS).
Selon les données officielles, quelque 11,5 millions de sans-papiers vivent aux Etats-Unis, la plupart venant d'Amérique latine.
Une loi sur l'immigration du nom de DREAM Act est dans les tuyaux du Congrès depuis plusieurs années mais aucune version n'a pu obtenir le feu vert des élus, les derniers blocages venant du Sénat.
16/08/2012
Source : L’Expresse .fr
Le département des Arts de l'Islam, aujourd'hui fermé, prépare sa réouverture dans de nouveaux espaces, consacrés aux arts de l'Islam, dans la cour Visconti du Louvre. Près de 3 000 oeuvres y seront exposées, issues de 1 300 ans d'Histoire et d'un territoire couvrant trois continents, de l'Espagne jusqu'à lAsie du Sud-Est…Suite
Deux ressortissants subsahariens ont été trouvés morts, vendredi matin à Nador, dans la commune de Ferkhana et celle de Beni Chiker. Découverts par la population, les deux corps ont été évacués à la morgue de l’hôpital provincial. Si sur l'un des deux corps on a remarqué quelques griffes, le second ne présentait aucun signe d'agression…Suite
La presse marocaine véhicule une image négative sur l’immigration féminine. Selon Driss El Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), la réalité de l’immigration des femmes marocaines contredit, en effet, l’image véhiculée par la presse qui considère que la majorité des femmes qui immigrent le font pour la prostitution tout en révélant qu’un rapport sur la traite des êtres humains verra le jour dans les prochains mois.
«On n’arrive pas à changer l’image que la presse marocaine a donnée sur les femmes qui immigrent. Elle considère que toutes les femmes immigrent pour se prostituer. C’est un aspect de la réalité mais pas toute la réalité y compris dans les pays du Golfe où l’on trouve des femmes cadres marocaines de haut niveau », a-t-il déclaré lors d’un séminaire organisé le week-end dernier à Casablanca par l’Association Al Wasl en coordination avec le CCME, Al Ittihad Al Ichtiraki et Libération.
D’après Driss El Yazami, l’un des indices de la transformation sociale que connaît la société marocaine est l’immigration (légale ou pas) des femmes. « Une femme qui veut aujourd’hui partir, même illégalement, à l’étranger, c’est déjà un acteur social à part entière. Une femme qui a décidé de partir, qui a trouvé comment faire, mobilisé l’argent et décidé où aller est une femme qui s’assume comme un acteur social, comme un individu autonome à part entière. Et l’on sait que la modernité, c’est les individus autonomes», argumente-t-il. Et d’ajouter : «La modernisation de la société marocaine depuis un siècle passe par l’immigration. Il ne faut pas parler des cultures politiques au Maroc sans parler de l’immigration. L’Association des étudiants musulmans nord-africains qui a été créée en 1927 à Paris, a été l’une des écoles de formation des élites nationalistes marocaines».
D’un autre côté, le président du CCME a exhorté les associations marocaines à l’étranger à constituer des fédérations pour plus d’efficacité en partant «des plus petits dénominateurs communs». Mais ce travail important et «stratégique» ne signifie pas «qu’on va mettre tout le monde dans le même moule, mais avoir des plates-formes qui respectent les différences et les sensibilités», a-t-il dit.
Le séminaire organisé par Al Wasl ne s’est pas focalisé uniquement sur le nombre des Marocains résidant à l’étranger qui a triplé durant les trois dernières décennies (on estime que 4 millions de Marocains vivent maintenant à l’étranger), mais certains intervenants ont insisté sur l’importance de traiter aussi d’un sujet «tabou», à savoir celui des Subsahariens qui vivent au Maroc.
En effet, le maire de Rabat et membre du Bureau politique de l’USFP, Fathallah Oualalou, a prédit que le nombre de travailleurs venant des pays subsahariens augmenterait dans les prochaines années. Pour lui, c’est un fait inéluctable étant donné que la population marocaine vieillit et que l’économie du pays ne peut pas se passer de cette main-d’œuvre étrangère.
Cependant, quelques intervenants ont mis en garde contre la situation de ces Subsahariens.
Abdelhamid Jamri, président du système des droits de l’Homme des Nations unies, a tiré la sonnette d’alarme sur la situation des droits de l’Homme des Subsahariens au Maroc. «L’un des problèmes qui ternissent l’image du Maroc en Afrique, c’est le traitement réservé aux Subsahariens», a-t-il averti. Il faut rappeler que le nombre de ces derniers, selon le ministère de l’Intérieur, ne dépasse pas 15.000 personnes.
Mostafa Rezrazi, le directeur du Centre d’études asiatiques, a préféré, lui, aborder un autre sujet, en l’occurrence celui du projet de renaissance. Il a estimé que le Maroc a connu des projets stratégiques mais il a regretté que le chantier de la démocratisation de la connaissance soit négligé.
Partant de son expérience en tant que professeur à l’Université de Tokyo, M. Rezrazi a précisé que le grand handicap qui entrave ce chantier, c’est que les experts travaillent avec une langue (français ou arabe) qui n’est pas accessible à toute la population. «Il faut tirer profit de la compétence des Marocains à l’étranger dans ce chantier», a-t-il dit. Et d’ajouter que les pays asiatiques, surtout le Japon et la Corée du Sud, ont réussi grâce à la traduction. Par exemple, au Japon, toutes les œuvres des penseurs marocains comme Jabri, Laroui ou Oualalou, sont traduites en japonais, tandis que le Maroc «ne traduit presque rien. Nous sommes parmi les pays les plus pauvres au monde dans ce domaine». Pour ce professeur spécialisé dans les affaires stratégiques, le Maroc ne peut réussir son développement sans créer un Centre national de traduction.
16 Août 2012, Mourad Tabet
Source : Libération
Après deux ans de lutte Imane Bidlal a fini par obtenir le droit d’intenter un procès à Walt Disney. Cette marocaine de 28 ans résidant en Californie avait porté plainte contre son employeur pour discrimination en 2010, l’accusant de porter atteinte à sa liberté religieuse.
Tout a commencé en 2009, Quand Imane décide personnellement de porter son hijab de manière permanente. Elle demande à sa hiérarchie la possibilité d’aller au travail ainsi vêtue. Deux mois plus tard, sa demande est rejetée, prétendument en raison des politiques vestimentaires de Disney.
En juin 2010, Imane obtient la nationalité américaine et se sent à même de pouvoir réclamer ses droits de citoyenne, notamment celui de la liberté religieuse, conformément au premier amendement de la constitution américaine. Le 15 août de la même année, elle arrive à son travail vêtue de son hijab avec l’intention de le porter pour le ramadan, disait-elle à l’époque. Un acte considéré par ses responsables comme une « violation » aux règles de l’entreprise. Ces derniers lui proposent de porter un chapeau ou de travailler à un poste où elle serait à l’abri des regards des clients, notamment en téléphonie et en boulangerie. Ce qu’Imane refuse et se voit alors suspendue. « Le chapeau fait une plaisanterie de ma religion et attire encore plus l'attention sur moi », déclare-t-elle. Après avoir quitté le travail, Imane dépose une plainte auprès de la US Equal Employment Opportunity Commission. Et c’est le 8 août dernier qu’elle a reçu un avis de la part de la Commission, lui donnant le « droit de d'intenter des poursuites », rapporte le New York Daily News.
Imane Boudlal avait travaillé à la station pendant près de deux ans et demi avant l'incident. Mais, d’après ses déclarations à KTLA Info, elle s'est rendue compte qu'elle devrait être autorisée à porter son foulard au travail seulement après avoir passé l'examen de citoyenneté des États-Unis.
Disney assure avoir fait tous les efforts possibles
« Nous avons présenté Mme Boudlal de multiples options pour répondre à ses croyances religieuses, et lui avons proposé plusieurs postes qui lui permettraient de porter son propre hijab », a déclaré Suzi Brown, porte-parole de Disneyland. Malheureusement, elle a rejeté tous nos efforts et a depuis refusé de venir travailler ».
En effet, Imane n'a pas travaillé chez Disney depuis le 21 août 2010, a déclaré l'un de ses avocats, Mark Rosenbaum. Mais avant cette date, la jeune femme a dû subir le harcèlement de ses collègues qui la traitaient de « terroriste », de « fabriquante de bombe » ou encore de « chameau ». Des faits qu’elle a signalés à sa hiérarchie à plusieurs reprises, mais sans que celle-ci ne réagisse.
Il ne s’agit pas d’un droit spécial pour musulmans
Edina Lekovic, politique et directeur de la programmation à la communauté musulmane du Conseil des affaires publiques, ne voit pas pourquoi Disney ne ferait pas comme bon nombre d’entreprises américaines. « Si vous pouvez avoir des femmes portant le hijab qui sont des agents de contrôle TSA [Transportation Security Administration] et qui travaillent dans d'autres aspects de la vie professionnelle, je ne vois pas pourquoi Disney ne pourrait pas d'adapter », a-t-elle déclaré, rapporte le Washington Post.
Pour Eugene Volokh, professeur de droit à l'Université de Californie, Imane ne demande pas « un droit spécial pour musulmans », puisque plusieurs autres religions ont obtenu des dérogations pour leurs convictions. Et ce fait pourrait rendre la « réclamation [Mme Boudlal] assez solide ».
La plainte d'Imane comprend sept chefs d'accusation contre Walt Disney, y compris l'échec à prévenir la discrimination, le harcèlement et le licenciement abusif, en violation de la politique publique. Elle demande aussi à la cour d’ordonner à Disney de permettre aux salariés musulmans de porter le hijab dans les rôles publics sans un chapeau ou d'autres couvertures, ainsi que la formation des employés contre ces fléaux, afin d'éviter une telle situation se reproduise.
15/8/2012, Ristel Edimo
Source : Yabiladi
Des centaines de milliers de jeunes sans-papiers vivant aux Etats-Unis pouvaient à partir de mercredi déposer leur candidature pour bénéficier d'un nouveau programme qui peut leur permettre de régulariser leur situation en obtenant un permis de travail de deux ans.
La mesure annoncée en juin par le président Barack Obama --une version revisitée d'une loi baptisée DREAM Act n'ayant pas obtenu l'aval du Congrès-- concerne les immigrés âgés de 15 à 30 ans arrivés sur le territoire américain avant leurs 16 ans, scolarisés ou diplômés, et n'ayant pas d'antécédents judiciaires.
Le gouvernement estime à plus de 800.000 le nombre des personnes qui peuvent présenter un dossier à compter de ce jour. Des instituts démographiques estiment plutôt ce chiffre à 1,7 million au total.
Après l'examen de leur dossier, qui peut prendre plusieurs mois, ces jeunes pourront voir leur procédure d'expulsion suspendue et obtenir un permis de travail temporaire de deux ans.
"Les personnes qui répondent à ces critères et étaient menacées d'expulsion peuvent maintenant vivre sans peur et aider notre grande nation avec leurs talents," a indiqué dans un communiqué la direction du Service de citoyenneté et d'Immigration des Etats-Unis (USCIS).
Selon l'institut spécialisé dans les questions de démographie MPI, les trois-quarts des bénéficiaires potentiels sont originaires du Mexique ou d'un autre pays d'Amérique centrale. Les Etats ayant le plus grand nombre d'immigrés qualifiés sans papiers sont la Californie (ouest), le Texas (sud), la Floride (sud-est), l'Etat de New York (nord-est) et l'Illinois (nord).
En annonçant la mesure, M. Obama avait déclaré qu'il ne s'agissait ni d'une "amnistie" -- ce dont l'avaient accusé ses adversaires républicains -- ni d'une première étape vers la citoyenneté, mais de "la chose la plus censée à faire".
Les républicains ont accusé Obama de chercher à acheter le vote hispanique avec ce programme, annoncé à peine cinq mois avant l'élection présidentielle du 6 novembre.
Elus et associations de défense des immigrés organisaient ce mercredi des sessions d'information pour aider les jeunes à monter leur dossier.
Selon les données officielles, quelque 11,5 millions de sans-papiers vivent aux Etats-Unis, la plupart venant d'Amérique latine.
Une loi sur l'immigration du nom de DREAM Act est dans les tuyaux du Congrès depuis plusieurs années mais aucune version n'a pu obtenir le feu vert des élus, les derniers blocages venant du Sénat.
15 août 2012
Source : AFP
Près de 175 médecins catalans "objecteurs de conscience" ont annoncé leur refus d'appliquer la décision de Madrid sur l'interdiction de la gratuité des soins médicaux au profit des immigrés sans-papiers dont l'entrée en vigueur est prévue à partir du 1er septembre, a indiqué mercredi la Société espagnole de médecine de famille et communautaire (SEMFYC).
Engagé dans une politique d'austérité sans précédent, le gouvernement conservateur espagnol avait annoncé, en avril, que les sans-papiers n'auront plus le droit, à partir du 1er septembre, d'accéder aux prestations médicales gratuites en vertu d'une nouvelle réforme du système de santé.
Les médecins catalans se sont engagés à continuer de prodiguer des soins gratuits aux sans-papiers en adhérant au Mouvement d'"objecteurs de conscience" lancé en Espagne en juillet, a déclaré à la presse le secrétaire général de la SEMFYC, Salvador Tranche.
Un total de 1.035 médecins espagnols ont adhéré jusqu'à présent à ce mouvement, a ajouté M. Tranche, précisant qu'une campagne sera bientô t lancée en collaboration avec l'ONG Médecins du monde en vue d'inciter plus de professionnels de différentes spécialités à se joindre à cette initiative.
Le gouvernement autonome de Catalogne a réaffirmé, dimanche, qu'il n'appliquera pas la décision de Madrid sur l'interdiction de la gratuité des soins médicaux au profit des sans-papiers.
Cette décision "est de nature à aggraver davantage la situation de marginalité dont souffre ce collectif", a mis en garde Xavier Bosch, directeur général de l'Immigration du gouvernement catalan, soulignant que l'accès à la santé est un "droit universel".
La décision de Madrid de priver les sans-papiers de la Carte sanitaire a également suscité l'indignation des partis politiques et des ONG de défense des droits des immigrés en Catalogne.
Le Médiateur de cette communauté autonome, Rafael Ribo a récemment défendu le droit des immigrés sans-papiers d'accéder gratuitement aux soins de santé dans les hôpitaux publics d'Espagne, précisant que des recommandations seront adressées prochainement à ce sujet à l'exécutif régional.
Pour pouvoir bénéficier gratuitement du système de santé espagnol, les étrangers doivent être affiliés à la Sécurité sociale et payer des impôts.
Le quotidien espagnol "El Pais" a rapporté récemment que les sans-papiers désireux de recevoir des soins médicaux dans les hôpitaux publics doivent souscrire à une assurance de 710 euros par an, qui peut atteindre jusqu'à 1.864,80 euros pour les personnes de plus de 65 ans. Le gouvernement de Madrid compte ainsi réduire les dépenses de la santé publique d'un milliard d'euros.
Outre les sans-papiers, les Espagnols ayant des revenus annuels supérieurs à 100.000 euros et qui ne cotisent pas à la Sécurité sociale ainsi que les ressortissants européens qui profitaient du système de santé espagnol dans le cadre du "tourisme sanitaire" seront privés de la gratuité des soins.
D'après les médias espagnols, plus d'un demi-million de sans-papiers se verraient privés de la Carte sanitaire à laquelle tous les immigrés, justifiant d'un certificat de résidence municipale, pouvaient prétendre.
En vertu de cet amendement, l'accès aux soins de cette catégorie d'étrangers, hors pays de l'Union européenne, sera limitée aux seuls cas d'urgence médicale, d'accouchement et du suivi des enfants mineurs. Les familles des immigrés, légalement établis en Espagne, n'ayant pas encore obtenu leurs papiers devront se contenter, elles aussi, de ce service minimum. Un responsable espagnol a indiqué la semaine dernière que les factures des soins des sans-papiers souffrant de maladies chroniques seront adressées à leurs pays d'origine pour règlement.
15 août 2012
Source : MAP
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