« J'espère que j'aurai la chance de réaliser un film marocain. L'idée est déjà là et il faut juste la concrétiser. Puisque je prends beaucoup de temps à écrire mes scénarios, cela risque de prendre un peu de temps! À l'instar de mes autres films, l'idée sera simple et…Suite
Si l'on fait le point sur la politique française durant ces dix dernières années, une aberration se dégage. Devant toutes les urgences que cet Etat pourrait inscrire dans ses priorités, la communauté musulmane est devenue l'enjeu politique majeur. Et ça continue…Suite
L'effondrement du marché du travail a eu de graves conséquences sur la plupart des secteurs économiques en Espagne mais deux catégories sociales, les immigrés et les jeunes, se sont distinguées spécialement pour être les grandes victimes de la crise de l 'emploi…Suite
Le Secrétariat général du comité interministériel de contrôle de l’immigration Huitième rapport établi en application de l'article L. 111-10 du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile…Consulter le rapport
La nouvelle politique d'immigration présentée jeudi par le gouvernement britannique a été dénoncée pour son caractère "hautement sélectif", par de nombreux experts et membres d'Associations.
Ces derniers, regrettent que le niveau de rémunération soit désormais retenu comme "référence de base" par les services de l'immigration pour octroyer le droit d'entrer au Royaume-Uni.
Le ministre britannique de l'Immigration, Damian Green, a confirmé la volonté du gouvernement de passer à une politique plus sélective, pour autoriser une certaine catégorie de migrants seulement à entrer au Royaume-Uni.
"L'immigrant doit ajouter à la qualité de vie en Grande-Bretagne", a-t-il affirmé faisant valoir que la Grande-Bretagne n'a pas besoin davantage de "cadres intermédiaires" ou d'ouvriers non qualifiés et ceux qui s'installent devraient avoir un salaire annuel de plus de 31.000 livres Sterlings pour envisager un regroupement familial.
Les critiques accusent le gouvernement d'ouvrir la voie à une politique d'immigration où "seuls les riches pourront prétendre vivre au Royaume-Uni ne laissant peu de chances aux autres".
Matt Cavanagh, directeur de l'Institut for Public Policy Research (IPPR) a admis qu'il y avait un certain sens pour donner une certaine priorité aux migrants riches mais "le gouvernement va trop loin dans sa nouvelle politique".
"Si vous êtes un migrant riche, vous pouvez venir, vous pouvez rester aussi longtemps que vous le souhaitez, mais pour les autres cela va être plus difficile (à) et ne parlons pas des personnes qui sont démunies ou dépendant des prestations sociales, nous parlons ici de gens qui travaillent et ont un salaire moyen".
Habib Rahman représentant du Conseil mixte pour la protection des immigrés, s'est dit quant à lui, "très inquiet" au sujet de la stratégie du gouvernement tendant à réduire les visas de regroupement familial.
Selon lui, la tentative effrénée du Home Office à réduire coûte que coûte le nombre de migrants au Royaume-Uni a un coût humain et se fait au détriment des droits de l'homme. "Nous ne pouvons pas denier le droit à ceux qui viennent travailler ici, de vivre avec leurs proches, sous le prétexte fallacieux que leurs revenus ne leur permettent pas", s'est indigné ce responsable.
De plus "près de la moitié de la population britannique, pourrait perdre le droit de se marier et de vivre avec quelqu'un de l'étranger", a-t-il ajouté.
Le parti des Travaillistes a déclaré qu'aucune des propositions présentées par le gouvernement n'était réaliste.
La nouvelle politique d'immigration prévoit de donner un traitement préférentiel aux investisseurs, entrepreneurs, universitaires et artistes de classe mondiale, a déclaré récemment le ministre de l'immigration.
"Nous avons besoin d'un système qui favorise ceux qui vont créer des emplois, de la richesse ou répondre à nos aspirations artistiques et culturelles de haut niveau", a souligné M. Green mettant en exergue l'objectif de parvenir à une immigration "plus faible en nombre mais plus forte en termes de qualité et d'apport à la société britannique".
Le Royaume-Uni a refusé 385.000 visas l'année dernière et a détecté 27.000 documents falsifiés, selon ses chiffres.
Le gouvernement a fixé à 20.700 le quota de visa qui sera accordé chaque année aux immigrés originaires de pays hors UE, avec pour objectif de plafonner le nombre d'immigrés à "quelques dizaines de milliers", à l'horizon 2015.
Toutefois, rien que pour l'année 2010, 252.000 nouveaux migrants sont entrés au Royaume-Uni suscitant de sérieuses interrogations sur la capacité du gouvernement d'atteindre ses objectifs en matière d'immigration.
02/02/2012
Source : L’Agence algérienne (APS)
Le panorama du cinéma documentaire contemporain arabe se tient, du 3 au 27 février courant à Madrid, avec la participation de pays du Maghreb et du proche orient, dont le Maroc, apprend-on jeudi auprès des organisateurs.
Initiée par la fondation Casa Arabe de Madrid sous le thème "Vécus et témoignages", cette manifestation cinématographique est marquée par la projection de neuf documentaires au total qui versent tous dans "le retour à la mémoire collective avec le regard posé sur l'avenir".
Le Maroc sera représenté à cette troisième édition du panorama du cinéma documentaire, par deux productions : "j'ai tant aimé" de la réalisatrice marocaine Dalila Ennadre, projeté à l'auditorium de Casa Arabe à Madrid, le vendredi 10 février et "nos lieux interdits" de Leila Kilani, le 17 du même mois.
Des réalisateurs de Syrie, d'Algérie, de Palestine et d'Egypte prennent également part à ce cycle du cinéma documentaire dont l'une des sessions spéciales sera dédiée à la réalisatrice palestinienne Mai Masri avec la projection notamment d'un documentaire sur les enfants de Chatila.
Née en 1966 à Casablanca, Dalila Ennadre a grandi en France avant de séjourner successivement en Guyane, en Allemagne, au Maroc et au Canada de 1985 à 1996. Durant toute cette période, elle a travaillé comme chargée de production sur des séries TV ou des films institutionnels.
Elle a également étudié le cinéma en autodidacte et opté pour la réalisation de films documentaires, consacrés notamment à des portraits de femmes et à leur quotidien. Dalila Ennadre est la réalisatrice notamment de "Loups du désert", "Femmes de la Médina", "Je voudrais vous raconter" et "Fama... une héroïne sans gloire".
Leïla Kilani, quant à elle, journaliste indépendante depuis 1997, s'est orientée vers le documentaire à partir de 1999 avec des films très remarqués comme "Tanger, le rêve des brûleurs" (2002) sur les candidats à l'émigration vers l'Europe, "D'ici et d'ailleurs", documentaire sur la mémoire industrielle en France, ainsi que "Nos lieux interdits" (2008).
En 2011, elle réalise "Sur la planche" son 1er long métrage de fiction qui a été sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs du festival de Cannes 2011.
Créée en 2006, Casa Arabe vise à promouvoir le dialogue et le débat entre le monde arabe et l'Espagne tout en promouvant l'échange culturel et le métissage entre les deux civilisations. Elle oeuvre également au renforcement des liens entre les différentes civilisations dans tous les domaines à travers des activités académiques, politiques, économiques, culturelles et éducatives.
02/02/2012
Source :MAP
Le gouvernement libéral-conservateur britannique veut attirer les "bons migrants": travailleurs et étudiants qualifiés qui "peuvent ajouter à la qualité de vie" du pays, a indiqué jeudi le secrétaire d'Etat à l'immigration Damian Green.
Il a spécifié que le Royaume-Uni n'avait pas besoin de cadres moyens ni de travailleurs non qualifiés.
Le pays doit attirer des professions à haute valeur ajoutée et des "étudiants internationaux qui ont démarré une activité entrepreneuriale pendant leurs études universitaires au Royaume-Uni et qui veulent rester après leurs études pour développer leurs idées", a-t-il expliqué.
Le gouvernement de David Cameron s'est engagé à diminuer à "quelques dizaines de milliers" le solde migratoire d'ici 2015, contre 242.000 pour l'année terminée à septembre 2010, en faisant la chasse aux mariages blancs et aux "faux étudiants" et en mettant un plafond annuel au nombre de migrants hors Union européenne.
L'immigration est un sujet sensible dans l'opinion. Les travailleurs de l'Union européenne sont libres de venir au Royaume-Uni, mais le gouvernement de coalition a réduit d'un cinquième le nombre visas accordés à des non-européens.
Le secrétaire d'Etat a cité un rapport remis au gouvernement selon lequel jusqu'à 23 postes disparaissaient pour des travailleurs britanniques pour l'arrivée de 100 migrants (hors UE) au Royaume-Uni.
Il a contesté "la vieille idée" selon laquelle "l'immigration est une bonne chose parce qu'elle contribue au PIB", soulignant que "c'était, et c'est encore le point de vue de Tony Blair (ancien Premier ministre travailliste, NDLR), mais ce n'est pas le mien ni celui de la grande majorité des Britanniques".
M. Green a estimé que les candidats à l'installation au Royaume-Uni devraient disposer d'un revenu supérieur à 31.000 livres par an (37.300 euros). Les conjoints rejoignant un époux ou une épouse britannique doivent "faire la preuve qu'ils peuvent s'intégrer et être indépendants", d'où l'instauration d'un test de langue obligatoire.
La personne qui fait venir son conjoint devrait également disposer d"un revenu minimum, a indiqué le secrétaire d'Etat.
Le Conseil pour le bien-être des migrants a dénoncé un "coup terrible pour les droits des migrants et de leurs familles".
02/02/2012
Source : AFPF
Le pouvoir d'achat des ménages aurait bénéficié d'une progression des revenus, sous l'impulsion d'une hausse des transferts des MRE (+7,3 pc à fin décembre) et d'une modération des prix à la consommation (+0,4 pc).
La demande intérieure aurait maintenu, durant le quatrième trimestre 2011, sa dynamique amorcée au début de l'année, continuant son soutien à la croissance économique, selon le Haut-commissariat au plan (HCP).
La tendance positive de la demande intérieure a tiré profit du dynamisme de la "robustesse" de la consommation domestique et de la "vigueur" de l’investissement privé, indique le HCP qui vient de publier une note de conjoncture pour le mois de janvier.
Ainsi, la consommation des ménages devrait progresser de 5,5 pc au 4-ème trimestre 2011, contribuant, ainsi, pour 3,1 points à la croissance globale du PIB, contre 4,1 points au 3-ème trimestre, précise la note.
Le pouvoir d'achat des ménages aurait bénéficié d'une progression des revenus, sous l'impulsion d'une hausse des transferts des MRE (+7,3 pc à fin décembre) et d'une modération des prix à la consommation (+0,4 pc).
Cette évolution est confirmée par les "anticipations optimistes" des ménages, dans le cadre de la dernière enquête de conjoncture du HCP auprès des ménages, explique le HCP.
Pour sa part, le solde concernant la situation financière des ménages est amélioré de 7,3 pc, par rapport au même trimestre de 2010.
D'ailleurs, les importations de biens de consommation ont progressé de 9,3 pc à fin décembre, alors que les ventes de voitures (particulières et véhicules utilitaires légers) ont bondi de 8,3 pc, en comparaison avec 2010.
Parallèlement, l'encours des crédits à la consommation s'est accru de 10,5 pc, ajoute la même source.
Quant à l’investissement, calculé par la formation brute de capital (FBC), il devrait rester soutenu, avec une progression de 5,7 pc en glissement annuel.
L’investissement en produits industriels aurait légèrement accéléré durant le trimestre dernier puisque la demande en biens d’équipement industriels importés a connu une hausse de 3,8 pc à fin décembre, et les crédits à l’équipement se sont raffermis (+18 pc à fin novembre).
La tendance de la FBC devrait se poursuivre à un rythme relativement soutenu au premier trimestre 2012, avec une hausse de 4,8 pc en glissement annuel, d'après les prévisions du HCP.
02/02/2012
Source : MAP
Aux Pays-Bas, les classes moyennes Issues de l'immigration accèdent à la propriété dans des résidences conçues pour elles.
L'expérience satisfait les habitants sans résoudre la question de l'intégration…Suite
Le groupe lnouraz se produira le 4 février au Théâtre de la Ville à Paris. La percussion sera au rendez-vous avec le leader du groupe Khalid Berkaoui…Suite
La 6e édition démarre ce week-end. Prévu sur 3 jours, cet événement accueille plus de 50 promoteurs immobiliers…Suite
La fête du cinéma s'installe, sous les accolades des stars et du public, emportés dans l'ivresse du partage et de la communion. Le Festival Cinéma et Migrations qui se tiendra du 8 au li février, sous la présidence du grand écrivain marocain, Tabar Benjelloun, fera actualité, au vu de la thématique dont la teneur et 1' originalité sont de plus en plus palpitantes. «Le cinéma vit et la migration survie, par la violence…Suite
Aux Pays-Bas, les classes moyennes Issues de l'immigration accèdent à la propriété dans des résidences conçues pour elles. L'expérience satisfait les habitants sans résoudre la question de l'intégration…Suite
La section catalane de SOS Racisme a appelé de nouveau, mercredi, le gouvernement espagnol à fermer les centres d'internement des étrangers, qualifiant d'"insuffisantes" les mesures annoncées par le ministre espagnol de l'Intérieur en vue de redéfinir les prérogatives des forces de sécurité concernant la gestion des ces établissements.
Intervenant, mardi, devant le Congrès des députés espagnol, Jorge Fernandez Diaz a indiqué que son département envisage d'élaborer une nouvelle loi régissant le fonctionnement des ces centres et définissant les compétences à cet égard de la police nationale dont le rô le sera dorénavant limité aux missions de sécurité, alors que la gestion sera confiée à d'autres institutions.
Les mesures annoncées par le ministre de l'Intérieur sont "insuffisantes et peu concrètes", a estimé SOS Racisme dans un communiqué, rappelant que la nouvelle loi évoquée par le responsable espagnol devait être élaborée et approuvée il y a deux ans sous l'ancien gouvernement socialiste.
L'ONG a justifié son appel à la fermeture des neuf centres d'internement des étrangers en Espagne par le fait que cette nouvelle législation "ne garantit pas les droits humains" des pensionnaires, selon le communiqué.
Ces centres sont "incompatibles avec la démocratie et l'Etat de droit. Des personnes y sont retenues et privées de leur liberté pour la simple raison qu'elles ont commis un délit administratif", a ajouté SOS Racisme.
Les étrangers qui se trouvent en situation illégale en Espagne "ne doivent pas être traités comme des criminels", s'est indignée l'ONG.
Plus de 140 ONG espagnoles et catalanes de défense des droits de l'Homme et des immigrés dont SOS Racisme avaient publié récemment un manifeste, à Barcelone, appelant à la fermeture des Centres d'internement des étrangers en Espagne, devenus, selon elles, des "lieux opaques où les droits fondamentaux des personnes sont bafoués".
L'appel a été lancé suite à la mort subite d'un ressortissant de nationalité guinéenne dans le Centre d'internement des étrangers de la capitale catalane.
Selon la version de la police espagnole, qui a cité un rapport des médecins légistes, le décès du jeune guinéen (21 ans), survenu le 5 janvier, serait dû à une crise cardiaque.
De son côté, le médiateur de la Catalogne, Rafael Ribo avait annoncé l'ouverture d'une enquête pour élucider les circonstances du décès du jeune guinéen.
01/02/2012
Source : MAP
Le nombre de ressortissants étrangers en situation irrégulière qui ont été interpellés sur le territoire italien en 2011 s'élève à 47.152, selon des indications fournies par la ministre italienne de l'intérieur, Annamaria Cancellieri.
Au nombre de ces ressortissants, 25.163 ont fait l'objet de rapatriement, a précisé la responsable italienne lors d'une audition mardi devant la commission des affaires constitutionnelles du Sénat.
Quant au nombre de détenus pour délit d'immigration clandestine, il atteignait 1.238 au 31 décembre dernier, a ajouté Cancellieri citée par l'agence Ansa.
Près de 56 mille migrants, en provenance essentiellement de Libye et de Tunisie, ont débarqué sur les cô tes italiennes au cours de l'année 2011, selon des chiffres du haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) publiés vers la mi-janvier à Rome.
Mardi, l'organisme de l'ONU a estimé à plus de 1.500 personnes le nombre de personnes qui se sont noyées ou ont été portées disparues au cours de l'année écoulée en tentant de traverser la Méditerranée, soit le bilan des victimes le plus lourd depuis 2006.
L'Italie, dont la population atteint un peu plus de 60 millions d'habitants, compte plus de cinq millions d'étrangers, dont quelque 550 mille Marocains.
Selon des chiffres publiés fin décembre, par l'Institut national italien des statistiques (Istat), la part des citoyens italiens dans la population totale a diminué, sur un an, de 65.000 unités, descendant sous les 56 millions, alors que celle des étrangers a augmenté de 289.000 unités, atteignant 4,859 millions de personnes.
01/02/2012
Source : MAP
La ministre italienne de l'intérieur, Annamaria Cancellieri, a annoncé, mercredi, l'adoption prochaine d'une nouvelle "norme" en matière de délivrance et de renouvellement de titres de séjour qui sont assujettis, depuis le début de semaine, au paiement d'une taxe comprise entre 80 et 200 euros.
"Nous sommes en train de mettre au point une norme qui, dans un délai d'une à deux semaines, révolutionnera complètement le système des permis de séjour, y compris la taxe en vigueur depuis lundi dernier", a assuré la responsable italienne lors d'une audition devant la commission des affaires constitutionnelles de la Chambre des députés.
Il s'agit d'un "réaménagement total" et d'"une simplification porteuse de changements qui se répercuteront ensuite sur l'aspect économique" et, donc, sur la nouvelle taxe qui vient à peine d'entrer en vigueur, a expliqué Cancellieri, citée par l'agence Ansa.
"Nous avons préféré la voie de la rationalisation plutô t que de cibler des points singuliers de la loi sur lesquels nous aurions pu avoir aussi des problèmes", a-t-elle précisé en soulignant le "grand bénéfice" qui découlera de la démarche suivie.
Le décret imposant la nouvelle taxation sur les titres de séjour avait été paraphé par les ministres de l'intérieur et des finances au sein de l'ancien gouvernement de Silvio Berlusconi.
De nombreuses voix s'étaient élevées dans les milieux politiques, syndicaux et associatifs pour appeler au retrait ou à l'amendement de ce texte avant son entrée en vigueur lundi.
Le décret prévoit le versement par le requérant étranger de 80 euros pour l'octroi ou le renouvellement d'un permis de séjour d'une durée de trois mois à un an et de 200 euros pour celui de plus longue durée.
A cette taxe, viennent s'ajouter d'autres frais d'envoi de dossier par poste et de document électronique, qui se chiffrent respectivement à 30 et à 27,50 euros.
Le nombre des étrangers résidant en Italie atteignait, au 31 décembre dernier, 4,859 millions de personnes.
Ce nombre représente 8 pc de l'ensemble de la population de la Péninsule estimée, à la même date, à 60,851 millions de personnes, selon des chiffres publiés vendredi dernier par l'Institut italien des statistiques (Istat).
01/02/2012
Source : MAP
La ville italienne de Milan (nord) abritera, jeudi, les travaux d'un séminaire sur les parcours de co-développement entre les régions de Lombardie (nord) et de Tadla Azilal, avec la participation de plusieurs responsables et professionnels marocains et italiens appartenant notamment au monde de l'économie et des finances.
Cette rencontre vise, selon ses initiateurs, à instaurer un débat multidimensionnel entre acteurs économiques et responsables institutionnels des deux régions, particulièrement ceux en charge des investissements et de la promotion du territoire.
Elle se fixe également pour objectif de mobiliser les synergies de part et d'autre et de promouvoir les investissements en mettant, entre autres, un éventail de supports d'information à la disposition des entreprises.
Deuxième d'une série de rencontres organisées dans le cadre du projet "Informer: parcours de co-développement entre le Maroc et l'Italie", ce séminaire d'une journée entend aussi, d'après ses promoteurs, "favoriser l'épanouissement socio-économique des migrants marocains résidant en Italie", dont un grand nombre est originaire de la région de Tadla Azilal.
Selon les estimations, près de 16 pc des quelque 550.000 Marocains résidant en Italie proviennent en effet de la région de Tadla Azilal. Environ 8 pc d'entre eux résident à Milan.
En 2011, le nombre d'entreprises dirigées en Italie par des ressortissants marocains s'élevait à 50.863, soit une hausse de 5,7 pc par rapport à 2010, ressort-il de chiffres officiels publiés récemment.
Co-financé par la commune de Milan, le séminaire est organisé par la coordination italienne des organisations pour le service volontaire (COSV) en collaboration avec la chambre de commerce, d'industrie, d'artisanat et d'agriculture de la capitale lombarde (Promos) ainsi qu'en partenariat avec le ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger et le Centre régional d'investissement (CRI) de Tadla-Azilal.
01/02/2012
Source : MAP
INTERVIEW - Le sociologue, spécialiste des questions raciales, dresse pour «20 Minutes» un panorama du racisme en France...
Eric Fassin participe jeudi au débat sur le racisme organisé au musée du quai Branly en partenariat avec le CNRS. En attendant, le sociologue répond aux questions de 20 Minutes pour dresser un panorama du racisme en France.
Quelles formes prend le racisme en France en 2012?
Aujourd’hui, la question du racisme ne se pose plus dans les mêmes termes qu’hier. Il s’agit moins d’un racisme d’en bas, populaire, et davantage d’un racisme d’en haut, d’Etat. Par exemple, Brice Hortefeux, alors ministre, a été condamné pour injure raciale [avant d’être relaxé en appel]. Ce n’est pas un problème individuel: la politique actuelle entraîne une racialisation de la France, en opposant à l’immigration une identité nationale blanche.
Est-il du coup plus difficile à combattre?
L’anti-racisme ne doit plus seulement combattre le racisme idéologique, mais aussi les discriminations systémiques, qui dépassent les intentions et les idéologies. Prenons deux exemples: les journalistes et les universitaires. Dans les deux cas, presque tout le monde est anti-raciste, mais tout le monde ou presque est blanc.
Mais la discrimination positive n’entretient-elle pas une certaine forme de racisme?
On touche ici au paradoxe minoritaire cher à l’historienne féministe américaine Joan Scott. Les minorités prennent la parole «en tant que» pour ne plus être traitées «en tant que». Il est trop facile d’y dénoncer une contradiction qui est en réalité inscrite dans notre société: on prône l’universalisme républicain, mais on pratique la ségrégation. Comment parler de discriminations raciales sans parler de catégories raciales?
On peut donc parler de races sans être raciste?
Tout dépend du contexte dans lequel on parle. Le mot race est souvent associé en France au racisme biologisant, mais pas en anglais. Quant au terme ethnie, il renvoie à des origines, et laisse à penser que les gens viennent d’ailleurs. Or les Noirs ne sont pas forcément d’origine étrangère ; les Antilles, la Réunion, c’est la France! Pour ma part, je préfère parler de racialisation, pour mettre l’accent sur le processus.
Que penser de la polémique autour de l’article du magazine Elle?
J’ai cosigné une tribune critique sur lemonde.fr. La légèreté de cet article reflète, sans même y réfléchir, les logiques qui sont à l’œuvre dans notre société, et contribue ainsi à les reproduire. Ça ne veut pas forcément dire que la journaliste est raciste, mais elle véhicule tous les clichés qui font qu’on se représente les Noirs uniquement comme des jeunes de cités à casquette, sans voir qu’ils sont présents dans toutes les classes sociales. Et quand la rédactrice en chef se défend en expliquant que l’article se voulait «bienveillant», c’est encore un problème: les Noirs n’attendent pas la bienveillance, mais l’égalité!
Il y avait eu aussi l’affaire des quotas dans le football...
Ce qui était frappant, c’était la double discussion: celle sur les «grands blacks costauds», et celle sur la binationalité. Cela revenait à croiser le vieux racisme biologique avec le racisme d’en haut, qui dérive de la xénophobie d’État. Ainsi, à force de parler d’immigrés «de la deuxième génération», ou de personnes issues de l’immigration, on entre dans une logique racialisée qui distingue les Français entre eux. Mais ce n’est pas par nature que les Noirs courent plus vite ou sautent plus haut ! Ces différences ne s’expliquent pas par des raisons purement biologiques; elles ont une histoire et peuvent donc changer.
1/2/2012, Propos recueillis par Julien Ménielle
Source : 20 minutes.fr
Pour sa dix-huitième édition, le Salon international de l’édition et du livre (SIEL) de Casablanca verra la participation du CCME pour la quatrième année consécutive. Le Conseil sera présent sur un stand de 400 m², réunissant également le Conseil national des droits de l’Homme, le Conseil de la concurrence et l’Instance centrale de prévention de la corruption.
Pas de répit dans la guerre de patience qui oppose les étudiants étrangers au ministre de l'intérieur, Claude Guéant, et à sa circulaire du 31 mai 2011. Après plusieurs manifestations organisées par le Collectif du 31 mai et une première cérémonie de parrainage dans l'amphithéâtre de la Sorbonne, dix nouveaux étudiants étrangers ont reçu un parrain ou une marraine prêt à défendre leur cause auprès de l'administration française.
Rendez-vous cette fois dans l'amphithéâtre de l'Institut Henri-Poincaré, rue Pierre et Marie Curie. Tout un symbole : "avec la réglementation d'aujourd'hui, la Polonaise Marie Curie aurait-elle pu rester en France ?", interroge l'un des organisateurs. Une provocation applaudie qui lance le ton de la cérémonie.
Parmi les parrains, on retrouve la journaliste Isabelle Giordano, l'actrice Carole Bouquet, des artistes et des chefs d'entreprise. Tous sont venus dénoncer une circulaire qu'ils jugent "absurde" et "immorale". "Une aberration économique", d'après Marie-Laure Sauty de Chalon, PDG de aufeminin.com, un magazine féminin sur Internet.
AU PAYS DE KAFKA
Ils sont Marocains, Chinois ou Camerounais, et ont tous en commun un parcours d'études réussi au sein des meilleures écoles françaises. Mais depuis maintenant huit mois, leur quotidien se résume à une longue attente. Entre une préfecture qui fait traîner leur dossier et une recherche d'emploi qui ne peut pas aboutir, c'est une véritable guerre de tranchée qui s'organise. Mais c'est bien évidemment les étudiants étrangers qui risquent de manquer le plus vite de munitions. A l'image de Karima Banana, jeune Marocaine qui, n'étant plus étudiante, ne peut plus recevoir de virement de ses parents, et vit désormais sur ses économies et grâce au soutien financier de quelques amis.
Pourtant, aux côtés de son parrain, le généticien Axel Kahn, elle affiche un grand sourire. "Bien sûr, il y a eu des hauts et des bas, mais se faire parrainer, ça redonne le moral. Je sauterai tous les murs que l'administration dressera devant moi", déclare-t-elle. Avant même d'obtenir son diplôme en monétique et sécurité informatique à l'ENSI de Caen, cette informaticienne très spécialisée a signé un contrat d'embauche avec une entreprise française.
Après avoir déposé son dossier en août et avoir été déboutée par la préfecture du Val d'Oise en novembre, elle espérait pouvoir faire réexaminer son cas grâce à la circulaire complémentaire de janvier. Mais voilà, la préfecture attend les directives du ministère qui, de son côté, ne veut pas traiter l'affaire puisque c'est à la préfecture de s'en occuper.
"Si Kafka connaissait Karima, il devrait rajouter quelques chapitres à son œuvre", lance Axel Kahn, qui dénonce "une mesure incohérente, kafkaïenne et immorale". Pour lui, Claude Guéant est semblable à ce capitaine de navire du film de Robert Hamer, Noblesse oblige, qui ordonne "à bâbord toute", en direction du quai, et sombre dignement, la main devant sa casquette. Car "tandis qu'on essaye d'expulser des cerveaux brillants de la France, des recruteurs américains et qataris viennent déjà en Seine-Saint-Denis pour leur proposer des emplois".
DES PRÉFECTURES EN MANQUE D'INSTRUCTIONS
Pourtant, depuis la dernière cérémonie de parrainage, une circulaire complémentaire a été signée, le 12 janvier. Une première victoire pour les étudiants étrangers puisque le passage du statut d'étudiant à celui de salarié est censé être accueilli plus favorablement et qu'aucune expulsion n'est prévue dans les prochains mois. Mais en conséquence, la confusion la plus totale règne aujourd'hui au sein des préfectures. Sans directives, elles sont contraintes d'organiser des "réunions d'interprétation" pour définir une feuille de route.
Zineb est membre du Collectif du 31 mai. Depuis l'obtention de son diplôme de l'Ecole des mines de Saint-Etienne, elle est attendue de pied ferme par le cabinet Deloitte. Il y a trois semaines, la cinéaste Caroline Huppert est devenue sa marraine. "Elle est adorable, elle vient avec moi à la préfecture. Je dis que je suis avec elle, ça fait son petit effet", s'amuse Zineb. Malgré tout, rien de nouveau dans l'avancée de son dossier.
Près d'un millier d'étudiants sont en contact avec le Collectif du 31 mai depuis l'arrivée de la circulaire. Parmi eux, 300 ont déjà été régularisés. Les dossiers se règlent au cas par cas. Parfois, une lettre d'Axel Kahn suffit à débloquer la situation. "Cela montre bien le caractère totalement arbitraire de cette mesure", ironise-t-il.
1/2/2012, Delphine Roucaute
Source : Le Monde
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