jeudi 31 octobre 2024 19:09

Le nouveau gouvernement doit mettre fin à des pratiques douteuses de change de devises en imposant d’urgence des règles de jeu claires, strictes et dissuasives.
Chaque fois qu’il s’est agi de transfert de fonds d’une banque Américaine à son alter-ego Marocaine, pour régler le prix d’une marchandise, réaliser une transaction quelconque, créer une entreprise ou tout simplement assister un membre de la famille resté au pays, c’est toujours le même refrain qui revient. Il consiste en ce que «le Maroc figure sur la liste A des pays à payement différé»! Une affirmation des plus curieuses, pour le moins.
Un anachronisme de nature à pénaliser l’attractivité de l’économie Marocaine pour l’investissement étranger.
Surtout dans un contexte mondial marqué par une crise financière dont le dénouement n’est pas pour demain. Et où il n’est pas dit que le pire est derrière nous. Alors que les banques Marocaines devraient favoriser à notre diaspora, et à tout client étranger apportant une devise qui se fait de plus en plus rare, un environnement des plus accueillants.
Malheureusement, des expériences récentes avec des banques Marocaines viennent de prouver le contraire.
Dans ce contexte, cet article se propose de tirer la sonnette d’alarme et de sensibiliser à une situation qui inquiète les opérateurs faisant des affaires avec le Maroc. Dans l’espoir de remédier à une telle anomalie.
Car il y va de la crédibilité même du système bancaire Marocain et, partant, de toute son économie.
Mettre fin à ces pratiques abusives de certaines banques Marocaines peu scrupuleuses renforcera à coup sûr le dynamisme économique du commerce extérieur du Maroc.
«Je suis un client de longue date d’Attijari Wafabank, raconte Adil Naji, homme d’affaires Marocain résidant dans la région du Grand Washington, où sont traitées toutes mes transactions entre les Etats-Unis et mes fournisseurs aux Maroc. Le 10 aout 2010, j’ai effectué un transfert en dollars Américains au profit de mon fournisseur Marocain.» (Voir ses déclarations, en anglais, dans moroccoboard.com).
Normalement, la banque réceptrice auraient du appliquer le taux de change par elle affiché le jour où ces fonds sont portés au compte de l’expéditeur.
«Le 13 août, ajoute cet opérateur, je suis surpris d’apprendre qu’Attijari Wafabank a crédité mon transfert… en Dirhams et avec le taux de change du 10 août!» Autrement dit, selon ses documents officiels, la banque a agi comme si ces fonds avaient été reçus trois jours auparavant, précise-t-il, stupéfait.
Le directeur général, poursuit, notre MRE, m’a promis de mener une enquête à ce sujet avec «le siège», à Casablanca. Je n’en ai pas fini d’attendre!»
Adil Naji apporte cette précision de taille : Selon le site internet officiel de Bank Al Maghrib, la banque centrale Marocaine, la valeur du dollar «a augmenté entre les 10 et 13 août, allant de 8,47 DH le 10 août à 8,63 DH le 13 août, en passant par 8,54 DH le 11 Août».
Cette banque aurait donc, selon lui, appliqué un taux inférieur à celui arrêté par Bank Al Maghrib, empochant de ce fait, « indûment », le montant supplémentaire de 5000 DH.
Selon un rapport de la Banque Mondiale du 23 avril 2003, les paiements effectués par les Marocains Résidant aux Etats-Unis, même ayant stagné en 2008, continue de figurer parmi les 20 premiers destinataires de transferts avec pas moins de 6 milliards de dollars au titre de l’année 2009. Et ce, malgré la récession économique née en 2008 et ayant privé de leur emploi nombre de Marocains résidant aux Etats-Unis.
Les banques marocaines retiennent, explique cet homme d’affaires, en règle générale, les transferts de l’étranger pour une durée de trois jours à une semaine. Voir deux semaines dans certains cas. Et c’est bien la raison pour laquelle le Maroc est classé parmi les pays «à paiement différé».
Pour tenter de comprendre ce phénomène, Adil Naji a revu le cheminement des 45 transferts qu’il avait récemment envoyés au Maroc. Lesdits transferts quittent la banque émettrice et transitent par une banque intermédiaire, avant d’atterrir dans les caisses de la banque réceptrice. Laquelle décide enfin de la date de traitement desdits transferts.
Quand le dollar est stable, raconte la victime de cette pratique fâcheuse, la banque (Attijari Wafabank, dans le cas d’espèce) retient les fonds pour au moins deux semaines. Cependant, dès qu’il fluctue ces montants sont libérés en l’espace de trois jours ouvrables, mais sont changés au taux le plus bas durant cette période!
Il semble donc contraire à toute éthique qu’une banque Marocaine manipule les transferts de l’étranger pour son seul profit. Surtout lorsqu’on sait que ceux de nos MRE représentent la part non négligeable de 6,74% du produit intérieur brut Marocain, qui se chiffrait en 2010 à près de 88,9 milliards de dollars.
Durant les dix dernières années, les gouvernements successifs Marocains ont tenté désespérément d’opérer une transformation de l’économie en vue de maintenir une croissance soutenue. Ils comptaient énormément en cela sur la collaboration du secteur privé, de manière à accélérer l’activité économique, attirer l’investissement étranger, atteindre l’objectif des 10 Millions de touristes annuellement, mettre en place une structure solide à même de soutenir la croissance espérée et assurer la protection de l’investissement, tant étranger que domestique.
Malheureusement, il semble que le système bancaire ne poursuit que son propre intérêt, sans se soucier outre mesure du développement économique du pays. Mettant ainsi en danger les reformes mises en place au milieu de la décennie 1990 pour favoriser la transition d’une économie dite contrôlée vers une économie libéralisée. Un secteur privé efficace et performant, spécialement sa composante financière, étant sensé en être la locomotive.
Et ce ne sont pas les spots publicitaires mettant en scène des jeunes cadres élégants et dynamiques, serrant courtoisement les mains des clients en arborant des sourires parfaits, qui remédieront aux pratiques précédemment décrites. Ces pratiques doivent laisser la place à des comportements plus responsables avant d’espérer que l’ouverture économique tant mise en avant , sera prise au sérieux par des investisseurs étrangers et domestiques de plus en plus vigilants.
Les victimes de tels abus devraient dénoncer de telles pratiques de banquiers peu scrupuleux, en vue de régler cette question et définitivement refermer ce dossier.
Car ces comportements fâcheux au sein du système bancaire Marocain constituent une menace à la fois aux «économies» de nos Marocains du Monde et à celle du Maroc.
La blague populaire veut que la différence entre le banquier et l’oiseau, est que ce dernier…ne «vole» pas toujours! L’actuel argentier du pays doit faire en sorte que des banquiers honnêtes ne soient plus…des oiseaux rares.
30/1/2012,Mohamed Benfadil
Source : Yeno

Pas moins de 800 exposants ont confirmé leur participation à la 18e édition du Salon international de l'édition et du livre (SIEL-2012), prévue du 10 au 19 février à Casablanca.
Il s'agit d'un record dans l'histoire de cette manifestation culturelle. À noter que le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) participera à cette édition avec un stand de 400 M2 en partenariat avec trois instances de bonne gouvernance.
La thématique pour cette année est fixée autour de l'écriture au féminin.
28/1/2012
Source : Le Matin

La Fédération internationale des Ligues des droits de l'Homme (FIDH) pointe du doigt cette situation et appelle les deux pays à réagir.
Rapport accablant pour l'Espagne en matière de respect des droits des travailleurs immigrés, surtout concernant les marocaines qui sont recrutées pour la cueillette des fraises. La Fédération internationale des Ligues des droits de l'Homme (FIDH), basée à Paris, a dénoncé, dans son rapport publié le 25 janvier, les conditions de travail et de vie des femmes marocaines travaillant comme saisonnières dans des plantations agricoles dans le sud de l'Espagne, à Huelva. Cette ONG, qui a mené une enquête dans cette province andalouse, entre le 2 et le 6 mai 2011, pour évaluer la situation des travailleurs saisonniers migrants qui constituent la très grande majorité des ouvriers agricoles, est sorti avec un bilan alarmant qui doit non seulement préoccuper les espagnols en tant qu'employeurs fraudeurs mais également les autorités marocaines qui doivent se préoccuper davantage des droits des émigrés marocains, surtout que le recrutement se fait actuellement à la source (système de la «contratacion en origen») d'une manière légale via l'Anapec.
«La FIDH s'inquiète particulièrement des conditions de travail et de vie des femmes marocaines, recrutées selon des critères discriminatoires et qui, pour la majorité, ne parlent pas du tout espagnol, et se trouvent totalement dépendantes de leur employeur sans lequel elles ne pourront revenir pour une autre saison en Espagne», précise le rapport. «En outre, le contrat de travail n'incluant pas de date de fin, celui-ci peut être interrompu à tout moment et les travailleuses recrutées à la source renvoyées dans leur pays, leur droit de séjour étant lié au contrat de travail», est-il souligné.
La mission d'enquête a relevé que le nombre des travailleuses marocaines n'a cessé d'augmenter, passant de 200 en 2001 à 13.700 en 2008, année où il fut annoncé qu'on arrêterait les contrats pour cause de sous-emploi national, dû à la crise. Selon la FIDH, les décomptes deviennent difficiles, après cette date, mais il ne semble pas que les autorités aient réussi à mobiliser la main-d'œuvre espagnole libérée par la crise dans le BTP, comme elles le souhaitaient. En tout état de cause, la grande majorité des travailleuses de la saison 2011, qu'il s'agisse de Marocaines, de Roumaines ou de Bulgares étaient des «répétitrices» (du nom que l'on donne aux migrantes fidélisées). Reste qu'avec l'entrée dans l'UE de la Pologne, la Bulgarie et la Roumanie, le traitement a changé pour les personnes originaires de ces pays-là. Du coup, le recrutement à la source ne concerne désormais que des travailleuses marocaines.
Pour la campagne 2010-2011, quelque 5.427 travailleuses marocaines ont été recrutées. Le rapport souligne, par ailleurs, que 3.600 femmes marocaines qui avaient été recrutées de manière préliminaire n'ont finalement pas pu partir pour la campagne. Leurs passeports se trouvent encore auprès de l'Anapec au Maroc.
La FIDH pointe également du doigt les «critères d'embauche discriminatoires» qui président à leur recrutement, car ils sous-entendent «l'idée que les femmes sont plus travailleuses et créent moins de problèmes». De ce fait, le choix des femmes de 18 à 45 ans veuves, divorcées ou mariées avec des enfants de moins de 14 ans à charge et l'exclusion des célibataires, constitue selon l'ONG «une violation de la liberté de circulation des femmes». Elle constate aussi que plusieurs de ces femmes sont privées de copie du contrat de travail et se voient confisquer le passeport par le propriétaire, sous prétexte qu'elles risquent de le perdre, un fait qualifié de «restriction à la liberté de mouvement» par la FIDH.
Enfin, la FIDH s'inquiète de l'éloignement des logements de ces travailleuses des municipalités, des problèmes psycho-sociaux de ces femmes, d'une sous-rémunération des heures supplémentaires et de l'absence de représentation syndicale dans les plantations.
Pour venir à bout de ce système espagnol qui induit des atteintes aux droits des travailleurs, la FIDH recommande aux autorités espagnoles de renforcer la protection des travailleurs saisonniers agricoles en veillant à intensifier les inspections du travail et à offrir un meilleur accompagnement social des migrants. La FIDH demande également à l'Espagne de ratifier la Convention internationale sur les droits des travailleurs migrants et les membres de leur famille. S'adressant au gouvernement marocain, cette ONG, basée à Paris, recommande d'inclure les syndicats dans le recrutement au Maroc et dans le suivi de la mise en œuvre de l'accord avec l'Espagne, et de supprimer les critères discriminatoires de recrutement.
In fine, la FIDH adresse des recommandations aux entreprises, à la fois aux exploitants eux-mêmes et aux acheteurs, en particulier les entreprises de la grande distribution, afin que ceux-ci veillent au respect des droits de l'Homme par leurs fournisseurs. La balle est maintenant dans le camp des deux pays voisins. Un dossier qui s'annonce épineux et qui pourra s'ajouter au dossier de l'accord de pêche.
Improvisation et pragmatisme
La mission d'enquête soulève que, sur le terrain, les préférences des exploitants pour telle ou telle nationalité ne paraissent pas obéir à des règles simples, mais une certaine tendance à la diversification semble se dessiner. Certains considèrent que, depuis qu'elles bénéficient de la libre circulation, les travailleuses de l'Europe de l'Est sont plus exigeantes et moins ardentes au travail, d'autres au contraire apprécient les répétitrices venues de Roumanie, entre autres. Concernant les contingents de Marocaines, en dépit d'une diminution relative, ils présentent «l'avantage» d'une sélection supposée rigoureuse par l'Anapec, et certains exploitants anticipent le poids du système traditionnel et l'efficacité de l'encadrement pendant le voyage et sur place pour obtenir un comportement soumis, avance l'enquête. «Cependant, d'un côté comme de l'autre, ils n'échappent pas à cette contradiction d'une migration qui ne dit pas son nom mais qui constitue le rêve de certaines, car en dépit des précautions prises, le nombre de personnes qui échappent au recrutement à la source, semble plus important que les chiffres officiels présentés par l'Anapec et le programme AENEAS», précise l'ONG dans son rapport intitulé les «conditions de travail dans les plantations de fraises à Huelva».
Le rapport note que le contexte qui préside aux stratégies de recrutement est surdéterminé par les exigences de la commercialisation. Près des neuf dixièmes de la production partent vers l'Europe, principalement dans les circuits de grande distribution, qui poussent les agriculteurs à toujours plus de flexibilité. La mise sur le marché doit se faire le plus tôt possible et à un tarif où les producteurs sont en face d'un oligopole, en sachant qu'ils doivent affronter, en début de cycle, l'avance de pays comme l'Égypte et le Maroc, et en fin de cycle, la présence dans les rayons des supermarchés des fraises produites plus au nord. «Ignorant les quantités qui seront produites comme celles qui seront commercialisées, et à quel prix, les coopératives d'agriculteurs sont composées d'unités où dominent l'improvisation et le pragmatisme en matière de main-d'œuvre, et qui chacune développe ses propres pratiques», précise la même source.
D'autres victimes
La mission a pu constater que très peu d'Espagnols travaillaient dans les champs, certains y occupant tout de même des postes de contremaîtres, les travailleurs nationaux ‒ principalement des femmes ‒ sont plus nombreux dans les «almacenes», les entrepôts où les fraises sont contrôlées, emballées et expédiées. En revanche de nombreux travailleurs immigrés, en majorité des hommes d'origine subsaharienne, travaillent dans les champs, y compris au ramassage, une tâche pourtant décrite par les exploitants comme convenant mieux aux femmes. Ces personnes, qui vivent soit dans les fermes pendant la campagne (une faveur de l'employeur), soit dans les campements établis aux abords des municipalités («asentamientos» appelés aussi «chabolas»), sont souvent des anciens sans-papiers arrivés en Espagne il y a une dizaine d'années et ayant été régularisés depuis lors. La crise économique touche de plein fouet ces migrants qui étaient souvent employés par le secteur du BTP, et qui se retrouvent aujourd'hui à faire les saisons, c'est-à-dire à enchaîner les campagnes agricoles à travers l'Espagne. Ces migrants, qui vendent leurs bras souvent au jour le jour, ont du mal à comprendre qu'on fasse venir via les contrats à la source des travailleuses, alors qu'eux-mêmes, bien que bénéficiant d'un permis de travail, ne trouvent souvent pas à s'employer. En outre, les «asentamientos» hébergent toute l'année des immigrés en situation irrégulière qui s'emploient dans divers domaines, y compris auprès d'exploitants agricoles peu scrupuleux, précise la FIDH.
30/1/2012, Nadia Dref

Source: Le Matin

Le panorama devient de plus en plus sombre pour les immigrés installés en Espagne qui voient le chômage sévir dans leurs rangs avec plus de 1,2 million de sans-emplois, alors que la situation économique du pays d'accueil ne semble pas s'améliorer et le spectre d'une nouvelle récession plane de nouveau.
L'année 2011 aura terminé avec 1.225.800 travailleurs immigrés au chômage sur une population active étrangère forte de 3.516.900 personnes soit un taux de 34,82%, selon les derniers chiffres rendus publics, vendredi dernier, par l'Institut national espagnol de la statistique.
Ce taux, qui a grimpé de plus de deux points en seulement trois mois passant de 32,7% durant le troisième de 2011 pour terminer le dernier trimestre à 34, 8%, est de 14 points supérieurs à celui des travailleurs de nationalité espagnole dont le nombre dépasse les 4,047 millions de chômeurs.
L'Espagne a terminé l'année 2011 avec un taux record de chômage de 22,85 % pour atteindre un total de 5,27 millions de personnes sans emploi, selon les mêmes statistiques officielles. Le nombre de postes d'emploi perdus en 2011 est le double de celui de l'année précédente.
«C'est un chiffre négatif qui intime au gouvernement de travailler avec intensité», a reconnu la vice-présidente du gouvernement Soraya Saénz de Santamaria qui a réitéré la détermination du gouvernement conservateur de parvenir le plus rapidement possible à une réforme du marché du travail pour contenir l'hécatombe du chômage.
Le chômage constitue l'un des principaux défis auxquels doit faire face le nouveau gouvernement. Il avait été érigé en priorité par le président de l'exécutif, Mariano Rajoy qui s'était engagé à parvenir à une réforme du marché du travail avant février prochain.
Mais les perspectives d'une nouvelle récession et les plans d'ajustement comme ceux adoptés vendredi pour contenir le déficit semblent compliquer encore davantage la récupération de l'emploi à court terme, de l'avis des observateurs.
À cette situation désastreuse que traverse le marché du travail en Espagne, s'ajoute le risque social auquel sont exposés les chômeurs qui verront, à partir de février, leurs allocations chômage retirées pour tous ceux, immigrés ou non, qui les auront épuisées.
En plus de se retrouver sans travail et dans une situation économique limite, les chômeurs immigrés risquent de perdre leurs papiers, de ne pouvoir justifier de ressources pour obtenir la fameuse Carte de séjour.
Dès qu'il perd son emploi, l'immigré se trouve plongé dans un cercle vicieux «pas de papiers pas d'emploi et vice-versa», pour venir, à terme, grossir le rang des irréguliers. Dans la majorité des cas, il ne trouve son salut qu'en travaillant dans l'économie souterraine.
D'autres, très peu nombreux, optent pour le retour volontaire qu'encourage le gouvernement espagnol. Le retour volontaire qui figure dans l'actuelle loi sur l'immigration réformée en 2011 par le gouvernement Socialiste sortant a été un véritable échec en Espagne parce que les immigrés n'y adhérant que faiblement en raison des conditions draconiennes qui sont imposées par l'administration espagnole notamment la renonciation au permis de résidence et de travail.
L'actuel gouvernement de Droite est déterminé à reconduire l'expérience en y apportant quelques modifications en vue de convaincre un plus grand nombre d'immigrés.
L'Espagne compte près de cinq millions d'étrangers sur une population d'un peu plus de 47 millions, des étrangers venant principalement d'Amérique latine, du Maroc et d'Europe de l'Est.
Les Marocains très touchés
Les Marocains constituent la première communauté étrangère extracommunautaire (en dehors de l'Union européenne) légalement établie en Espagne avec plus de 791.000 personnes, selon de récents chiffres officiels. Ils sont quelque 208.712 à être affiliés à la sécurité sociale à fin décembre 2011, constituant ainsi la première force de travail non communautaire en Espagne, selon les derniers chiffres du ministère espagnol de l'Emploi et de la sécurité sociale. En l'absence de chiffres officiels sur le chômage parmi la communauté marocaine établie en Espagne, une étude socioéconomique réalisée en 2010 pour le compte de «Casa Arabe» avait révélé que depuis l'éclatement de la crise économique, le chômage s'était multiplié par quatre dans les rangs des immigrés marocains, provoquant depuis juin 2007 la perte de 26 % des postes d'emploi occupés par les Marocains d'Espagne. Selon cette étude élaborée par le collectif «Ioé», formé de sociologues et d'experts en immigration et en matière de marché du travail, la raison de ce fort taux de chômage chez les immigrés marocains d'Espagne serait due au fait qu'ils occupent un travail temporel, peu ou non qualifié et dans des secteurs fortement frappés par la crise comme la construction.
30/1/2012,  Jalila AJAJA
Source : Le Matin/MAP

Le poète Taha dnan vient de recevoir le 2''""' prix du Fujairah  International Mondrama Festival  des Emirats arabe unis pour sa première pièce de théâtre, Bye Bey Gillo. Ce texte est le monologue d'Al Jilali, Gillo pour les intimes, qui raconte lors de on expulsion de Belgique vers le Maroc ses souvenirs …Suite

La FIDH s'en prend aux gouvernements espagnol et marocain pour violation des droits fondamentaux des travailleuses marocaines dans les plantations de la fraise en Espagne.
L'organisation énumère une série de griefs pour appuyer son plaidoyer…Suite

Le président de la chambre des députés italienne, Gianfranco Fini, a plaidé, une nouvelle fois, jeudi pour l'octroi de la nationalité italienne aux enfants nés en Italie de parents immigrés.
"Celui qui est né en Italie, y a accompli un cycle d'études, devrait pouvoir devenir citoyen italien bien avant d'avoir atteint l'âge de 18 ans", a soutenu Fini lors d'une conférence sur l'immigration organisée au siège de la chambre avec la participation notamment de Rachida Dati, eurodéputé, ex-garde-des-sceaux au sein du gouvernement français.
Le responsable italien a insisté, à cet égard, sur la nécessité d'adapter la législation italienne en la matière aux "nouvelles dynamiques sociales", considérant qu'il est de "première importance" de réserver une attention particulière aux jeunes immigrés en permettant à ceux d'entre eux nés en Italie d'accéder à la citoyenneté italienne bien avant leurs 18 ans.
Pour Fini, l'objectif recherché est que la "condition juridique" du jeune immigré "corresponde au sentiment nourri par son cŒur" et qu'il "ne passe pas les années décisives pour sa formation humaine et civile dans la condition d'un étranger, ou parfois, d'un marginal et de quelqu'un de différent".
Selon lui, "le passage de l'immigration à l'intégration est décisif pour l'avenir de l'Europe, aujourd'hui plus encore que la crise économique et financière est en train de mettre en péril la confiance et la cohésion sociale du Continent".
Lors de la conférence tenue sous le thème: "L'immigration et l'intégration : un défi à relever pour l'Europe", Rachida Dati a abordé l'intégration des immigrés comme une "obligation civique" qui "concerne toutes les démocraties européennes" et comme un "rempart contre le populisme".
"Quand il y a crise, on va toujours aller chercher un bouc émissaire sans que celui-ci soit forcément étranger", a observé cependant l'ex-ministre en soulignant que "le rejet de l'autre n'améliore pas la situation économique mais ne fait que la renfermer".
Dati s'est prononcée pour une intégration qui aiderait les pays d'accueil ainsi que ceux d'origine des immigrés "à se développer", plaidant, par ailleurs, pour "une politique européenne unie et cohérente au sujet du droit d'asile".
Pour sa part, le ministre italien de la coopération internationale et de l'intégration, Andrea Riccardi a souligné la nécessité d'aborder la question de l'immigration selon une nouvelle approche.
Tout en faisant respecter la loi, il est surtout nécessaire de "sortir culturellement et politiquement de la phase de l'urgence", a-t-il insisté.
"Nous sommes conscients que le moment est difficile et que la crise pose de nouveaux problèmes, mais penser aux immigrés c'est penser aussi en quelque sorte aux Italiens", a fait remarquer Riccardi.
Le ministre italien a, dans ce contexte, fait état de l'intention de son département de "suggérer de prolonger à au moins un an le délai pour la recherche d'un nouvel emploi dans l'attente de la reprise économique et des opportunités offertes par le travail saisonnier".
La question de l'octroi de la nationalité italienne aux enfants nés en Italie de parents étrangers suscite un large débat dans la Péninsule depuis novembre dernier après que le président Giorgio Napolitano ait insisté sur "la nécessité de faciliter l'intégration" de cette population sur la base du "respect mutuel" et de la "reconnaissance de ses droits".
Plusieurs voix se sont élevées depuis au sein de la classe politique italienne pour exprimer leur appui à cette orientation alors que des formations d'extrême droite et le parti populiste et anti-immigrés, la Ligue du Nord, s'y sont farouchement opposés.
Selon de récentes statistiques, le nombre d'enfants issus de l'immigration nés en Italie s'élève à un demi-million alors que ceux qui fréquentent les écoles se chiffrent à 700 mille.
L'Italie, dont la population atteint un peu plus de 60 millions d'habitants, compte plus de cinq millions d'étrangers dont quelque 550 mille Marocains.
 27/01/2012
Source : MAP

Le nombre de travailleurs domestiques en Italie, notamment ceux d'origine étrangère s'occupant de ménage ou de personnes malades et âgées (colf et badanti), a enregistré une augmentation de 44 pc entre 2001 et 2010, passant de 1 à près de 1,5 million, révèle une étude publiée récemment par un centre italien de recherches socio-économiques.
Ces travailleurs sont pour 81,9 pc des femmes dont 71,6 pc sont d'origine étrangères, indique le Centre d'études en investissement social (Censis), précisant que leur âge varie, pour 39,3 pc, entre 31 et 40 ans.
Selon la même source, 42 pc des étrangers en Italie exercent dans ce secteur où seulement le tiers des contrats de travail est régulier.
Le recours aux colf et badanti par les familles italiennes s'est accentué de 27 pc dans la période de 2003 à 2010, au cours de laquelle les demandes en la matière sont passées de 2 à 2,5 millions, a observé le centre.
Cette donnée est cependant "sous-estimée" puisqu'elle ne correspond qu'à seulement 10 pc des familles italiennes, a considéré le directeur général du Censis, Giuseppe Roma, en présentant les résultats de cette étude lors d'une rencontre sur "l'assistance aux personnes" organisée notamment par le ministère du travail et des politiques sociales.
La sous-secrétaire d'Etat italienne au travail, Maria Cecilia Guerra, a fait état, dans ce cadre, d'un projet cofinancé par 17 régions (13 au centre-nord et 4 au sud) visant à mettre en adéquation l'offre et la demande dans ce secteur et à garantir la "régularité" des rapports de travail entre employeurs et employés, tout en veillant à assurer une formation adéquate pour les personnels concernés.
Selon le Censis, l'Italie comptera en 2030 quelque 4,6 millions de personnes âgées de plus alors que le nombre des "non autosuffisants" devrait atteindre 6,66 millions en 2040 (ils étaient 4,05 millions en 2010).
C'est là le signe que la demande de services d'assistance aux personnes tendra à augmenter, estime l'Institut.
Depuis sa création en 1964, le Censis a entrepris de nombreuses études notamment dans les secteurs de la formation, du travail, de la santé, de l'environnement, de l'économie et de la culture.
Il agit principalement pour le compte des secteurs publics et les collectivités locales mais aussi pour celui de grandes entreprises privées et publiques et d'organismes nationaux et internationaux.
 28/01/2012
Source :MAP

Contrôle au faciès, fouilles, insultes, violences physiques, un rapport publié par l'ONG Human Rights Watch (HRW) dresse un constat sans concession des contrô les d'identité en France.
Ce rapport se base sur des entretiens réalisés dans les régions de Paris, Lille et Lyon, auprès de 67 Français, dont 31 mineurs, essentiellement des hommes d'origine nord-africaine, africaine ou antillaise, qui dénoncent notamment des "contrô les répétés", "parfois accompagnés de violence physique ou verbale".
"Des preuves statistiques et des récits indiquent que les jeunes Noirs et Arabes vivant dans des quartiers économiquement défavorisés sont tout particulièrement et fréquemment la cible de ce type de contrô le, semblant indiquer que la police se livre à un profilage ethnique", est-il indiqué par HRW.
A l'appui de sa démonstration, HRW cite une étude réalisée en 2007 et 2008 par l'Open Society Justice Initiative (OSJI), une émanation de la Fondation Soros, et le CNRS, concluant que les probabilités de contrô le sont "six fois plus élevées pour les Noirs et près de huit fois plus pour les Arabes".
"Les policiers ont des préjugés. C'est sur la couleur de la peau, mais surtout les habits", affirme Nordine, 16 ans, habitant du XIe arrondissement de Paris, cité par HRW et qui s'offusque notamment des palpations, un acte "dégradant".
HRW pointe du doigt ces "fouilles intrusives", relevant que "ni le code de procédure pénale, ni aucune autre loi écrite n'octroient explicitement le pouvoir de procéder à ce type de fouilles corporelles".
L'organisation dénonce également les insultes, voire la violence physique dont certaines des personnes interrogées ont affirmé avoir été la cible. Pour HRW, "le code de procédure pénale français accorde trop de pouvoirs aux membres des forces de l'ordre pour procéder aux contrô les d'identité, ouvrant largement la porte à l'arbitraire et aux abus".
L'organisation souhaite que les autorités françaises s'assurent que les contrô les ne soient utilisés que lorsqu'une personne est véritablement suspectée.
Human Right Watch appelle aussi le gouvernement français à reconnaître les problèmes posés par les pouvoirs conférés pour les contrô les d'identité et à adopter les réformes juridiques et politiques nécessaires pour prévenir le profilage ethnique et les mauvais traitements lors des contrô les", est-il écrit dans ce rapport, intitulé "La base de l'humiliation".
28/01/2012
Source : Source : Agence algérienne (APS)

Le gouvernement britannique présentera cette semaine sa nouvelle politique d'immigration sélective qui donnera un traitement préférentiel aux investisseurs, entrepreneurs, universitaires et artistes de classe mondiale, a déclaré dimanche le ministre de l'immigration, M. Damian Green.
"Nous avons besoin d'un système qui favorise ceux qui vont créer des emplois, de la richesse ou répondre à nos aspirations artistiques et culturelles de haut niveau", a souligné M. Green dans une déclaration au "Sunday Times".
"La clé absolue étant de parvenir à une immigration plus faible en nombre mais plus forte en termes de qualité et d'apport à la société britannique", a-t-il ajouté soulignant que "ceux qui souhaitent vivre en Grande-Bretagne devraient montrer leur utilité réelle pour la société britannique et de prouver qu'ils ne seront pas dépendants des prestations".
Selon lui, la Grande-Bretagne veut être le pays le plus attractif au monde pour les plus brillants et les meilleurs, et l'ère de l'immigration de masse est "révolue".
Le Royaume-Uni a refusé 385.000 visas l'année dernière et a détecté 27.000 documents falsifiés, selon ses chiffres.
Le gouvernement a fixé à 20.700 le quota de visa qui sera accordé chaque année aux immigrés originaires de pays hors UE, avec pour objectif de plafonner le nombre d'immigrés à "quelques dizaines de milliers", à l'horizon 2015.
29/01/2012
Source : Agence algérienne (APS)

La conclusion de conventions bilatérales entre les Etats constitue l'un des mécanismes les plus efficients pour l'organisation de l'immigration, souligne Mme Livia Turco, ancienne ministre italienne, présidente du Forum d'Immigration au Parti Démocrate italien.
Lors de l'une des séances plénières du 2-ème Forum international sur l'immigration, organisé à Fkih Ben Salah (27-29 janvier) par l'Association " Forum Beni Amir " sous le thème du " Droit à l'immigration ", Mme Turco a souligné l'importance de l'organisation de l'immigration et de la conclusion de conventions bilatérales en la matière pour en préciser le cadre avec la vision d'en faire un levier de développement.
Soulignant que l'immigration constitue l'une des questions essentielles en matière de gouvernance sociale, Mme Turco, auteur de la loi Turco-Napolitano (n. 40/1998) qui fournit un cadre essentiel pour le processus d'enracinement des immigrés dans les sociétés d'accueil, s'est particulièrement référée au cadre juridique qui organise l'immigration entre l'Italie et le Maroc grâce auquel elle constitue en fait une expérience " réussie ".
Elle a souligné que les conventions bilatérales organisent mieux l'immigration légale, notamment lorsqu'elles sont accompagnées de l'encouragement à la formation professionnelle dans les pays d'origine.
Elle a, par ailleurs, insisté sur l'importance de l'enracinement de la culture de la cohabitation et du respect mutuel des spécificités, pour faciliter l'intégration des immigrés dans les pays d'accueil.
Elle a également mis en exergue l'apport socio-économique de la Communauté marocaine résidant dans son pays, la plus ancienne en Italie et qui se classe en 3-ème position, du point de vue nombre.
L'expert marocain Abdelhamid El Jamri a, dans le même registre, donné un aperçu sur l'évolution de la question de la migration, mettant l'accent notamment sur la mobilisation, qui avait pendant longtemps fait défaut, des associations et des syndicats pour la défense des droits des immigrés dans les pays d'accueil.
M. El Jamri, président du Comité des Nations Unies sur les droits des travailleurs migrants, a rappelé que l'immigration est particulièrement une question de dispositions juridiques, à faire évoluer pour stipuler et encadrer les droits des immigrés afin de pouvoir défendre, ensuite, leur respect.
Il a, à ce propos, souligné l'importance de l'action de la société civile et des syndicats dans la défense de ces droits et rappelé également que la migration est un phénomène mondial, naturel et très ancien qui doit être traité sur le plan international dans le cadre d'études prospectives.
M. El Jamri a, par ailleurs, mis en garde contre certaines agences de recrutement et d'émigration et appelé à la mise en place de systèmes de contrô le de leur travail.
Dans le même ordre d'idées, M. Stefano Rizzo, professeur de relations internationales à l'Université de Rome " La Sapienza " et directeur-adjoint de l'Institut Geopec, a fait remarquer que la migration est un processus naturel qu'on ne peut arrêter et qu'elle n'est pas un fait isolé mais s'inscrit, plutô t, dans un espace géopolitique.
M. Rizzo a regretté que nombre de politiques publiques en matière d'immigration, en ignorant la réalité et les vérités historiques, étaient " myopes ".
Dans le cadre de l'approche géopolitique de son intervention, il a estimé que les politiques sécuritaires adoptées en Europe à l'égard des pays du sud et l'incapacité des observateurs " les plus raffinés " à prospecter l'avenir et comprendre les revendications des peuples n'ont pas contribué à trouver des solutions adéquates à la question de l'immigration.
L'Europe est consciente que les travailleurs immigrés ont largement contribué à son progrès économique et culturel, a-t-il indiqué, appelant les décideurs politiques du vieux continent, au lieu de chercher à stopper l'immigration, à la traiter dans le cadre de la vision d'un développement commun.
Ce 2-ème Forum international sur l'immigration ambitionne de contribuer à l'élaboration d'une stratégie relative à l'émigration aux niveaux national et international et d'asseoir une coordination entre les politiques adoptées aussi bien par les pays d'origine que d'accueil.
Il vise également à permettre à toutes les associations oeuvrant dans le domaine d'adhérer de manière effective à un réseau national, fournir l'assistance et l'encadrement nécessaires aux Marocains résidant à l'étranger pour qu'ils puissent surmonter certains obstacles, outre l'engagement d'un débat de nature à examiner les questions inhérentes à l'immigration.
Les participants à ce forum doivent débattre, notamment du droit à l'immigration entre les conventions internationales et les législations nationales et les problèmes que rencontrent les familles immigrées. Sont inscrits aussi à l'ordre du jour, des ateliers et des conférences animées par des universitaires et des experts, ainsi que des représentants de certaines Organisations internationales.
Le Forum a, en marge de ses travaux, rendu un vibrant hommage au professeur Ahmed Moatassim, originaire de la région de Tadla-Azilal, Dr. en Sciences de l'Education, en Sciences politiques et en Sciences humaines et sociales, actuellement professeur-chercheur à la Sorbonne, à Paris.
28/01/2012 ,Mostafa NAZIH
Source : MAP

Le Maroc a remporté la cinquième édition du Mondial de basket-ball de l'immigration après sa victoire, dimanche soir à Madrid, sur la République dominicaine.
L'équipe marocaine s'est imposée en finale de ce tournoi, organisé par la région autonome de Madrid en collaboration avec la Fédération espagnole de basket-ball, sur un score de 70 à 69 points.
Les représentants du Maroc ont tenu tête à l'équipe dominicaine, vainqueur des quatre premières éditions de ce Mondial, lors de cette rencontre dont le sort ne s'est décidé que dans les dernières secondes grâce à un tir à trois points réussi.
La troisième finale consécutive de ce tournoi entre les deux équipes aura été la bonne pour le Maroc. La Pologne a terminé au pied du podium.
Cette victoire du Maroc met en avant le rô le important de tels événements sportifs dans l'amélioration de l'intégration des immigrés marocains et la promotion d'une image positive du Maroc auprès de la société espagnole.
Elle prouve aussi que la Communauté marocaine résidant à l'étranger regorge de talents dans les différentes disciplines sportives capables de représenter dignement le Royaume.
Organisé depuis 2007, le Mondial de basket-ball de l'immigration, qui réunit chaque année plusieurs centaines de jeunes issus de l'immigration vivant à Madrid, a pour objectif de promouvoir l'intégration par le sport et de renforcer les liens entre les communautés d'immigrés.
Ce tournoi a connu la participation de 12 équipes représentant la Bolivie, la Chine, la Colombie, l'Equateur, la République dominicaine, l'Uruguay, les Etats-Unis, la Pologne, le Pérou, l'Italie, les Philippines et le Maroc.
30/01/2012
Source : MAP

Le 2-ème Forum international sur l'immigration, organisé par l'Association "Forum Beni Amir" sous le thème du "Droit à l'immigration", a été ouvert, vendredi à Fkih Ben Salah, avec la participation d'une pléiade de chercheurs et d'experts marocains et étrangers.
Organisé en collaboration avec le ministère délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et le Conseil de la Communauté marocaine à l'Etranger (CCME), cette rencontre ambitionne de contribuer à l'élaboration d'une stratégie relative à l'émigration au niveau national et international et d'asseoir une coordination entre les politiques adoptées aussi bien par les pays d'origine que d'accueil.
Intervenant à l'ouverture du forum, qui s'est déroulée en présence notamment de M. Mohamed Dardouri, wali de la région de Tadla-Azilal, M. Driss Ajbali, du CCME, a notamment fait remarquer que, contrairement aux autres migrations, la migration marocaine se caractérise pour être mondialisée (du fait que la communauté marocaine est répartie entre 52 pays), massive et représentative de tous les âges.
Soulignant l'apport de telles rencontres pour faire connaître la Communauté marocaine à l'étranger, il a rappelé l'appui du CCME à la société civile qui initie ces rencontres et relevé la spécificité et la portée du thème du "droit à l'immigration" qui interpelle tout un chacun.
Le président de l'Association "Forum Beni Amir", M. Saïd El Allam, a rappelé qu'après l'organisation du 1-er Forum sur le thème de la "Culture de l'immigration", le "droit à l'immigration" s'est invité à cette seconde rencontre, particulièrement comme interrogation à l'heure de la crise économique et des surenchères politiques dans certains pays d'accueil.
Il a estimé que la migration est un "bienfait" eu égard à sa contribution à l'évolution du tissu socio-économique et culturel des pays aussi bien d'accueil que d'origine.
M. El Allam a également plaidé pour une vision distanciée de la migration afin d'étudier la trilogie de +pays "d'exportation", de passage et d'accueil+, en même temps, qui caractérise certains pays.
De son côté, le président du Conseil de la région de Tadla-Azilal, M. Salah El Hamzaoui, a souligné que ce forum devient désormais un cadre à même de permettre d'approfondir le débat sur la question de l'immigration en vue d'apporter davantage de facilitations aux Marocains résidant à l'Etranger (MRE) qui restent attachés à leurs régions d'origine.
Après avoir indiqué qu'un grand nombre de MRE issus de cette région sont installés en Italie (notamment en Lombardi) et en Espagne, il a appelé à la conclusion d'une convention de partenariat entre les régions de Lombardie et de Tadla-Azilal qui se partagent des atouts socio-économiques importants.
Ce 2-ème forum vise également, selon l'Association, à permettre à toutes les associations oeuvrant dans le domaine d'adhérer de manière effective à un réseau national, fournir l'assistance et l'encadrement nécessaires aux MRE pour qu'ils puissent surmonter certains obstacles, outre l'engagement d'un débat de nature à examiner les questions inhérentes à l'immigration.
Les participants à ce forum de trois jours (27-29) doivent débattre, notamment du droit à l'immigration entre les conventions internationales et les législations nationales et les problèmes que rencontrent les familles immigrées.
Sont inscrits aussi à l'ordre du jour, des ateliers et des conférences animées par des universitaires et des experts, ainsi que des représentants de certaines Organisations internationales.
 27/01/2012
Source :MAP

La Constitution de juillet 2011 aborde les questions des Marocains résidant à l'étranger (MRE) suivant une approche globale qui tient en ligne de compte leurs intérêts vitaux, a affirmé Nezha El Ouafi, députée marocaine installée en Italie.
Les MRE enregistrent avec fierté le fait que la nouvelle loi fondamentale leur consacre des dispositions qui leur sont propres, a indiqué la députée dans une déclaration à la MAP, en marge du 2-ème Forum international sur l'immigration qui se tient à Fkih Ben Saleh sous le thème "Droit à l'immigration".
Cette nouvelle approche peut être décelée à différents niveaux notamment en ce qui concerne l'identité nationale, la participation politique et l'implication dans le développement régional, en relation avec le projet de régionalisation élargie, a-t-elle ajouté.
Par ailleurs, Mme Ouafi a souligné l'importance de tirer profit des compétences marocaines à l'étranger, relevant que l'Italie avait initié une expérience inédite qui consiste à mettre en place d'un répertoire des compétences italiennes à l'étranger, notamment celles installées aux Etats-Unis.
Pour sa part, le président de l'Association "Forum Beni Amir", organisatrice de ce Forum (27 au 29 janvier), a indiqué que cette deuxième édition vise à contribuer à l'élaboration d'une stratégie relative à l'émigration aux niveaux national et international et d'asseoir une coordination entre les politiques adoptées aussi bien par les pays d'origine que d'accueil.
Elle ambitionne également de mobiliser l'ensemble des associations oeuvrant dans le domaine de l'émigration à adhérer de manière effective à un réseau national et à fournir l'assistance et l'encadrement nécessaires aux MRE sur les questions liées à l'émigration.
Les participants à ce forum ont débattu, notamment du droit à l'immigration entre les conventions internationales et les législations nationales et des problèmes que rencontrent les migrants.
29/01/2012 Mostafa NAZIH
Source : MAP

Les effets de l'immigration sur l'Espagne ont été positifs à tous les niveaux, bien que certains milieux prennent les immigrés comme "boucs émissaires" face à la crise économique, a affirmé le chercheur marocain, Mohamed Dahiri, titulaire de la Chaire UNESCO et professeur à l'Université de Cordoue (Espagne).
Il s'agit d'une réalité qui discrédite la prétention et la thèse qui fait assumer aux immigrés la responsabilité de la crise économique dont souffre certains pays d'accueil européens comme l'Espagne, a-t-il indiqué dans une déclaration à la MAP, en marge du 2-ème Forum international sur l'immigration qui se tient à Fquih Ben Saleh sous le thème "Droit à l'immigration".
L'apport socio-économique des immigrés pour le développement des pays d'accueil européens n'est plus à démontrer, a-t-il souligné, ajoutant que les immigrés ont contribué positivement à la résolution de plusieurs problèmes dans ces pays, dont l'Espagne à titre d'exemple.
Les immigrés ont constitué un facteur de développement et de croissance, a-t-il soutenu, s'appuyant sur les études qu'il a réalisées et sur les statistiques officielles espagnoles dont les rapports du bureau économique du chef du gouvernement, les données du ministère du travail et des affaires sociales et celles d'établissements bancaires.
Il a affirmé, à ce propos, que grâce à l'immigration, le Produit intérieur brut (PIB) en Espagne a connu, de 1995 à 2006, une hausse sensible, relevant la création de 247.000 entreprises par les immigrés durant cette période.
Après avoir rappelé que la migration est un phénomène naturel ayant contribué au développement des pays d'accueil, ainsi que des pays exportateurs, il a appelé les partis politiques dans certains pays d'accueil à cesser de politiser l'immigration.
Le 2-ème Forum international sur l'immigration, tenu du 27 au 29 janvier, vise, selon les organisateurs, à contribuer à l'élaboration d'une stratégie relative à la migration aux niveaux national et international et d'asseoir une coordination entre les politiques adoptées aussi bien par les pays d'origine que d'accueil.
Il ambitionne également de mobiliser l'ensemble des associations oeuvrant dans le domaine de l'émigration à adhérer effectivement à un réseau national et à fournir l'assistance et l'encadrement nécessaires aux MRE sur les questions liées à la migration.
Les participants à ce forum ont débattu, notamment du droit à l'immigration entre les conventions internationales et les législations nationales et des problèmes que rencontrent les migrants.
29/01/2012, Mostafa NAZIH
Source : MAP

Les travailleurs marocains en Catalogne viennent de se doter de leur propre syndicat afin de mieux défendre leurs droits sur les plans socio-économique et culturel, apprend-on dimanche auprès des promoteurs de cette initiative.
La mise en place de cette structure syndicale, baptisée "Sindicato Liberal Obrero de Cataluna" (Syndicat libéral ouvrier de Catalogne/Siloc), intervient à la suite d'une assemblée constitutive au cours de laquelle il a été procédé à l'adoption des statuts et à l'élection des membres du bureau dudit syndicat, a déclaré à la MAP son secrétaire général, Ahmed Griri.
Outre la défense des droits des travailleurs marocains sur les plans socio-économique et culturel auprès des pouvoirs publics et des employeurs, le Siloc vise à informer les organisations syndicales de Catalogne sur les réformes entreprises par le Maroc dans divers domaines et à promouvoir les liens d'amitié et de rapprochement entre le Maroc et cette région du nord-est de l'Espagne, a ajouté M. Griri.
Basé à Santa Colona de Gramenet, dans la région de Barcelone, le Siloc a également pour objectif de défendre les causes nationales et de contrer la propagande mensongère de certains milieux hostiles à l'intégrité territoriale du Royaume, a-t-il précisé, ajoutant que le syndicat, qui compte jusqu'à présent près de 250 affiliés, est ouvert à tous les travailleurs, abstraction faite de leur origine.
Selon M. Griri, des représentants du gouvernement catalan ont effectué récemment une visite au siège du syndicat au cours de laquelle ils ont souligné la disposition de l'exécutif régional à accorder l'aide nécessaire à cette nouvelle structure syndicale en vue de lui permettre de s'acquitter de ses missions dans les meilleures conditions.
 29/01/2012
Source : MAP

Né à Montréal de parents d'origine marocaine, Rachid Badouri monte son premier numéro, portant sur l'immigration, pour un spectacle organisé par Juste pour rire en 1999. Lancé officiellement en octobre 2007, son premier One Man Show : Arrête ton cinéma !, s'est vendu à plus de 100 000 places en moins d'un an, un record au Québec. Rachid Badouri est actuellement à l'affiche du Théâtre du Temple à Paris. (7 février 2012).
30/1/2012, Yasmine Chouaki
Source : RFI

Le Maroc s'invite à la 37ème cérémonie des Césars, récompenses annuelles du cinéma français dont le Palmarès sera dévoilé le 24 février prochain à Paris, à travers les films Omar m'a tuer et La Source des femmes, retenus dans la sélection officielle.
Omar m'a tuer du réalisateur marocain Roschdy Zem qui met en vedette le franco-tunisien Sami Bouajila, concourt dans les catégories meilleur acteur et meilleure adaptation. Il a été nommé pour son rôle de Omar Raddad, le jeune jardinier marocain condamné en France à 18 ans de prison pour le meurtre de son employeur en 1991. Le scénario s'inspire des témoignages de Omar Raddad, et d'un livre-enquête où le romancier Jean-Marie Rouard dénonce les défaillances de la justice dans cette affaire, tout comme le lynchage médiatique dont a été victime le jardinier marocain.
La source des femmes du Roumain Radu Mihaileanu, coproduction franco-marocaine, avec Leïla Bekhti dans le rôle principal, est quant à lui en lice dans la catégorie meilleure actrice et meilleurs costumes.
L'actrice française y campe le rôle de Leïla, jeune mariée qui mène dans son village, une révolte de femmes, excédées par le comportement des hommes qui leur infligent au quotidien la corvée d'eau.
Produite par l'Académie française des Arts et Techniques du Cinéma, la cérémonie des Césars de cette année sera présidée par le réalisateur français Guillaume Canet.
29/1/2012
Source : Aufait/MAP

Le gouvernement britannique présentera cette semaine sa nouvelle politique d’immigration sélective qui donnera un traitement préférentiel aux investisseurs, entrepreneurs, universitaires et artistes de classe mondiale, a déclaré hier le ministre de l’Immigration, M. Damian Green. «Nous avons besoin d'un système qui favorise ceux qui vont créer des emplois, de la richesse ou répondre à nos aspirations artistiques et culturelles de haut niveau», a souligné M. Green dans une déclaration au Sunday Times. «La clé absolue étant de parvenir à une immigration plus faible en nombre mais plus forte en termes de qualité et d’apport à la société britannique», a-t-il ajouté, soulignant que «ceux qui souhaitent vivre en Grande-Bretagne devraient montrer leur utilité réelle pour la société britannique et prouver qu'ils ne seront pas dépendants des prestations». Selon lui, la Grande-Bretagne veut être le pays le plus attractif au monde pour les plus brillants et les meilleurs, et l'ère de l'immigration de masse est «révolue».
Le Royaume-Uni a refusé 385 000 visas l'année dernière et a détecté 27 000 documents falsifiés, selon ses chiffres. Le gouvernement a fixé à 20 700 le quota des visas qui sera accordé chaque année aux immigrés originaires de pays hors UE, avec pour objectif de plafonner le nombre d'immigrés à «quelques dizaines de milliers», à l’horizon 2015.
30/1/2012
Source : El Mujahid

Au nom des «droits de l'homme», ils imposent leurs vues sur des questions de société. Une ingérence de plus en plus contestée.
Comme chaque année, le gratin de la magistrature européenne s'est pressé vendredi dans les salles ultramodernes du «palais des droits de l'homme» à Strasbourg, à l'occasion de la rentrée solennelle de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH).
Mais le rituel avait, cette année, un arrière-goût d'amertume. Pour la première fois, la CEDH qui a progressivement imposé sa marque dans les grands débats de société voit sa légitimité publiquement remise en cause. Ce sont les Anglais qui ont lancé les hostilités: le premier ministre britannique, David Cameron, s'est fendu la semaine dernière d'un discours au siège du Conseil de l'Europe pour dire tout le mal qu'il pensait du fonctionnement actuel de la Cour. L'opinion publique britannique n'a jamais compris que la CEDH se soit formellement opposée à l'interdiction de vote prévue depuis la nuit des temps pour les prisonniers anglo-saxons.
Jeudi, Nicolas Bratza, le président (anglais) de la CEDH, a rétorqué à son compatriote, que «les États européens -devaient assumer leur part de la responsabilité commune que constitue la protection des droits de l'homme». Ambiance.
Un «diktat»
En réalité, si les Anglais ont donné le ton, ils ne sont pas seuls à critiquer l'ingérence croissante de la CEDH dans les jurisprudences nationales. Depuis la convention de 1950, tout justiciable peut, après avoir saisi les tribunaux nationaux, se tourner vers les juges de Strasbourg dont les arrêts s'imposent ensuite aux États. Il n'y a pas si longtemps, on aurait prudemment évoqué l'influence européenne, aujourd'hui, le mot «diktat» affleure aux lèvres de nombreux spécialistes, y compris hexagonaux.
Défendre les droits de l'homme, très bien, mais surtout chez les voisins, ont tendance à penser les États membres, plus prompts à dénoncer des violations à la convention des droits de l'homme lorsqu'elles se produisent en dehors de leurs frontières.
En France, de plus en plus de voix s'élèvent pour s'interroger sur le bien-fondé des dernières décisions de la Cour. La douloureuse réforme de la garde à vue a échauffé les esprits. C'est en effet au nom des arrêts de la CEDH que les avocats ont bataillé pour obtenir d'être présents aux côtés de leurs clients dans les commissariats. Une réforme que ne sont pas prêts de digérer les policiers, convaincus que l'efficacité des enquêtes est durablement en danger.
«Un problème de démocratie»
Pour ajouter à la tension, la Cour de cassation française a complètement épousé le point de vue de la Cour européenne: elle a imposé l'application immédiate du principe de l'avocat en garde à vue. À l'inverse, le Conseil constitutionnel avait, lui, estimé qu'un délai était tout à fait envisageable, le temps que les députés votent un nouveau texte.
En résumé, dans cette affaire, la Cour européenne a fait sa loi, au sens figuré - mais presque au sens propre, dénoncent aujourd'hui une partie des juristes.«Il y aura un jour un problème de démocratie, souffle, sous couvert d'anonymat, un membre du ministère des Affaires étrangères français. En principe, c'est le Parlement qui vote les lois dont veut une société, ce ne sont pas à quelques juges d'horizons différents de trancher des débats nationaux.»
Les juges européens n'ont en effet pas hésité à prendre à bras-le-corps des questions aussi intimement liées aux fondements d'une société que celles du mariage, des relations familiales, des successions, ne reculant pas à l'idée de faire trembler le Code civil hérité de Napoléon. «Il n'est pas du tout exclu que d'ici quelque temps la CEDH nous impose de revoir notre conception française du mariage, si elle constate un consensus dans le reste de l'Europe tendant à l'admission du mariage homosexuel», explique Romain Boffa, professeur à l'université de Lille-II.
La sadomasochisme, un droit de l'homme
«On peut aussi douter que les règles élaborées à Strasbourg le soient toujours au nom des droits de l'homme, critique également Astrid Marais, maître de conférences à l'université Panthéon-Assas Paris-II. Ainsi en suivant le principe européen d'“autonomie personnelle” qui permet à chacun de mener sa vie comme il l'entend, même en portant atteinte à son intégrité physique, le droit français devrait reconnaître les pratiques sadomasochistes librement consenties… Je ne suis pas certaine qu'on aurait signé la convention du 4 novembre 1950 si l'on avait, un instant, imaginé que le sadomasochisme allait devenir un droit de l'homme», ironise-t-elle.
Depuis quelques années, la CEDH a bouleversé des pans entiers de nos textes, révisant les droits des enfants adultérins, ou ceux des personnes nées sous X, posant la question de l'indépendance de magistrats, ou contrariant la politique de lutte contre l'immigration… Jusqu'à devenir potentiellement une Cour suprême qui, aujourd'hui, doit sérieusement commencer à compter ses adversaires.
29/1/2012, Laurence De Charette
Source : Le Figaro

Google+ Google+