samedi 19 octobre 2024 20:07

L'action gouvernementale de mobilisation des compétences des Marocains du monde vise essentiellement à consolider le partenariat entre le Maroc et les pays d'accueil en passant par la passerelle des Marocains du monde, a souligné, samedi à Bruxelles, M. Mohamed Ameur, ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger.

Intervenant lors des travaux du 1er Forum des compétences belgo-marocaines, M. Ameur a précisé que cette action vise également à parfaire l'intégration des MRE dans les sociétés d'accueil, tout en contribuant à consolider et à renforcer leurs liens avec le Maroc.

Cette action, qui associe, dans le cadre d'une approche participative, tous les acteurs impliqués et embrasse tous les aspects de la vie quotidienne de la communauté marocaine expatriée, vise également à défendre les intérêts des Marocains du monde et la promotion de leur situation juridique, sociale et humaine, aussi bien au Maroc que dans les pays d'accueil, a-t-il affirmé.

Toutes les démarches du gouvernement sont concertées avec les pays d'accueil dans les domaines notamment culturel, social et économique et visent à faire bénéficier les expatriés de conditions optimales, a ajouté M. Ameur.

"Le Maroc peut être fier de voir de plus en plus ses ressortissants figurer parmi l'élite de nombreux pays d'accueil et de pouvoir compter sur leur continuel attachement à leur pays d'origine'', s'est félicité le ministre, ajoutant que la communauté marocaine expatriée compte en effet des profils hautement qualifiés dans différents secteurs de pointe.

Les Marocains résidant à l'étranger (MRE), a-t-il dit, contribuent de façon active à la promotion des pays d'accueil de par leurs compétences professionnelles mais aussi par leur intégration réussie au niveau social, économique, culturel et voire politique.

Nombre de ces compétences souhaiteraient appuyer le développement de leur pays d'origine, aujourd'hui engagé dans de nombreux chantiers de développement, a-t-il rappelé, soulignant qu'en vue de favoriser cette contribution, plusieurs mécanismes et dispositifs ont été envisagés et mis en œuvre, s'appuyant sur des études réalisées afin de localiser la communauté à l'étranger et cerner son profil, savoir dans quelle mesure elle peut participer à l'effort de développement du pays et prévoir les moyens susceptibles de l'y inciter.

M. Ameur a, dans ce sens, mis l'accent sur l'évaluation réalisée en 2009 pour permettre au Maroc de définir une stratégie globale à visée opérationnelle pour la période 2009-2015, soulignant que cette stratégie commence par une prospection des besoins nationaux en compétences pour mieux identifier et organiser l'offre qui y correspond et mettre en place un dispositif partenarial opérationnel pour intégrer ces compétences à l'effort de développement.

A travers cette stratégie, le gouvernement essaie de favoriser l'émergence d'une nouvelle génération de porteurs de projets d'investissement et de partenaires de co-développement en leur accordant une attention particulière tout au long du processus de concrétisation de leurs projets, a ajouté M. Ameur.

Dans le but de concrétiser cette approche, a-t-il rappelé, des rencontres ont été organisées notamment la 1ère Université des compétences marocaines d'Allemagne (novembre 2009 à Fès) ainsi que l'initiation récemment de la même dynamique à Montréal avec les compétences maroco-canadiennes.

Mettant en relief les transformations profondes qu'a connues le Maroc, depuis l'accession de SM le Roi Mohammed VI au Trône de Ses glorieux ancêtres, aux niveaux politique, économique et social, le ministre a insisté sur les avancées concrètes réalisées notamment dans la démocratisation, les libertés individuelles et les libertés d'opinion.

L'action gouvernementale visant à mobiliser les compétences nationales émigrées fait partie de cette dynamique, a fait savoir M. Ameur, soulignant que son département compte y parvenir en valorisant leur savoir-faire et leur expérience, et en optimisant leurs apports à la mère patrie tant au niveau de l'enrichissement culturel et intellectuel qu'à celui de l'investissement et du développement dans toutes ses acceptions.

Abordant les derniers développements de la question du Sahara marocain à la lumière des événements de Laâyoune, M. Ameur a condamné l'instrumentalisation et la manipulation manifeste de ces incidents par les ennemis du Maroc à travers leurs médias et leurs institutions politiques.

Il a dans ce cadre appelé l'ensemble des membres de la communauté marocaine établie en Belgique et en Europe notamment les acteurs associatifs, les étudiants et les intellectuels à se mobiliser davantage pour contrecarrer la propagande et les manigances haineuses qui visent l'unité du Royaume.

L'apport de cette communauté, a-t-il affirmé, est déterminant pour renforcer le front national et soutenir la position marocaine en interne comme face au monde, ajoutant que cette communauté ne doit pas être en reste par rapport aux trois millions de Marocains qui avaient manifesté leur patriotisme à Casablanca.

Ce 1er Forum est organisé conjointement par le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, l'ambassade du Maroc en Belgique en collaboration avec le réseau des compétences belgo-marocaines.

Dans le cadre de ce forum, des représentants des départements de l'agriculture et de la pêche maritime, de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique, de l'énergie, des mines, de l'eau et de l'environnement, de l'industrie, du commerce et des nouvelles technologies, ainsi que de l'initiative nationale pour le développement humain (INDH) ont exposé leurs programmes sectoriels et les opportunités de partenariat offertes aux compétences marocaines établies en Belgique.

Parmi les autres personnalités ayant pris part aux travaux de ce Forum figurent notamment le directeur de l'Agence de promotion et de développement économique et social des préfectures et des provinces de l'Oriental.

11/12/10

Source : MAP

La candidate à la présidence du Front national, Marine Le Pen, a dénoncé vendredi soir à Lyon "les prières de rue" de musulmans en évoquant la Seconde guerre mondiale et en qualifiant ces prières "d'occupation", sans "blindés" ni "soldats", mais d'"occupation tout de même".

"Il y a quinze ans on a eu le voile, il y avait de plus en plus de voiles. Puis il y a eu la burqa, il y a eu de plus en plus de burqa. Et puis il y a eu des prières sur la voie publique (...) maintenant il y a dix ou quinze endroits où de manière régulière un certain nombre de personnes viennent pour accaparer les territoires", a dénoncé la vice-présidente du parti dans un discours de campagne interne, devant 250 à 300 adhérents du FN.

"Je suis désolée, mais pour ceux qui aiment beaucoup parler de la Seconde guerre mondiale, s'il s'agit de parler d'occupation, on pourrait en parler, pour le coup, parce que ça c'est une occupation du territoire", a ajouté Marine Le Pen, sous les applaudissements.

"C'est une occupation de pans du territoire, des quartiers dans lesquels la loi religieuse s'applique, c'est une occupation. Certes y'a pas de blindés, y'a pas de soldats, mais c'est une occupation tout de même et elle pèse sur les habitants", a poursuivi Marine Le Pen, qui a l'habitude de qualifier "l'islamisme" de "totalitarisme".

Sur les terres de son rival Bruno Gollnisch, chef de file du FN en Rhône-Alpes, elle a fait une autre allusion à la Seconde guerre mondiale.

Dénonçant les "cures d'austérité" pour "sauver l'euro", elle a déclaré qu'"on aime bien parler de la Seconde guerre mondiale" mais que pour sa part, elle souhaitait parler "de cette guerre-là, de cette guerre économique qui est en train de se mener sous nos yeux, sur notre territoire".

"Si nous ne pouvons plus rien pour les morts d'hier, nous pouvons encore empêcher les souffrances demain, et c'est notre rôle", a-t-elle ajouté, applaudie à tout rompre.

Marine Le Pen avait démarré son discours en affirmant que son passage la veille dans l'émission politique "A vous de juger" (France 2) avait provoqué des "milliers d'adhésions". Bruno Gollnisch a protesté contre le fait de ne pas être invité à cette émission.

Les adhérents du FN votent par courrier jusqu'au 13 janvier pour désigner le successeur de Jean-Marie Le Pen. Le "congrès de succession" aura lieu les 15 et 16 janvier à Tours.

Source : AFP

Le Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) classe tous les trois ans, les compétences des élèves dans les pays de l’OCDE. Le rapport publié le 7 décembre dresse un constat alarmant du système éducatif français. Les inégalités persistent entre les enfants de parents nés dans l’Hexagone et ceux de l’immigration.

Les élèves issus de la première génération de l’immigration auraient en moyenne deux fois plus de difficultés que ceux dont les parents sont nés en France. Raison pour laquelle ils sont plus nombreux à occuper les emplois peu qualifiés.

Nés en France et bénéficiant du système éducatif français depuis le début de leur parcours scolaire, les élèves issus de la deuxième génération ne sont pas mieux lotis. Si l’expérience d’apprentissage vécue à l’étranger peut en partie expliquer l’écart de performance chez ceux de la première génération, ce n’est pas le cas de la seconde. « La France est un des pays au monde qui parvient le moins bien à faire réussir par l’école les fils et les filles d’immigrés. Les pouvoirs publics ont baissés les bras et sacrifient les dispositifs mis en place censée aider les plus en déshérence », affirme Philippe Meirieu, spécialiste de l’éducation.

Un système élitiste qui creuse les inégalités

D’après Eric Charbonnier, responsable du classement PISA France, « le système français est un système élitiste qui a vu les inégalités scolaires se creuser depuis une dizaine d’années. Aujourd’hui, 20 % d’élèves sont en échec scolaire, ils n’étaient que 15 % en 2000, ce qui montre une aggravation. Les pays qui réussissent bien dans PISA sont ceux où il y a peu d’échec scolaire ».

Ce n’est pas la première fois que le système éducatif français est remis en question. Les zones d’éducation prioritaires (ZEP) avaient été mises en place en 1982, par Alain Savary, ministre de l’Education, pour renforcer l’action éducative là où les conditions sociales faisaient obstacle à la réussite scolaire des élèves.

Le ministre de l’éducation Luc Chatel, qui a pris acte des résultats de Pisa, a reconnu deux faiblesses dans le système français, « l’importance des élèves en difficultés et le déterminisme social ». Il a annoncé qu’il présenterait « un plan sciences » en janvier qui viserait à d’avantage familiariser les élèves avec les matières scientifiques tout au long de leur scolarité.

Une baisse de la discipline qui dégrade l’enseignement

La majorité des élèves des pays de l’OCDE bénéficient de classes disciplinées. Ce qui n’est pas le cas de la France où elle est le moins respectée. « Le climat de discipline peut avoir une importance sur la performance », analyse Eric Charbonnier. Cependant, ajoute t-il, « ce n’est pas le facteur le plus important. En Corée, ce sont les continuelles évaluations et remises en question de la qualité du système d’éducation qui l’aident à évoluer. Dans les pays asiatiques, on a aussi beaucoup plus souvent recours aux cours privés, et ceci quel que soit le niveau économique des familles. Ce facteur explique que ces pays-là réussissent bien, mais cela ne signifie pas pour autant que ces méthodes pourraient être exportées en France ».

Alors que le Canada, la Finlande et la Corée du sud sont en tête du classement Pisa, la France est au plus bas de l’échelle pour ce qui est des inégalités scolaires. Est-elle capable de transformer un système éducatif à deux vitesses qui exclut une partie de ses élèves ?

Source : Afrik.com

Les demandeurs de permis de séjour longue durée en Italie devront se plier désormais à un test obligatoire de niveau en langue italienne en vertu d'un décret entré en vigueur jeudi.

Ce décret avait été cosigné, le 4 juin dernier, par les ministres italiens de l'Intérieur et de l'Education.

Les candidats à un long séjour régulier devront ainsi prouver des connaissances en italien équivalentes au "niveau A2", défini par les normes européennes.

Cela signifierait que le demandeur du document, valable durant cinq ans renouvelables, doit posséder un niveau de connaissance acceptable en langue italienne qui lui permettrait de comprendre des phrases et expressions usuels dans des domaines courants.

Les enfants de moins de 14 ans et les personnes malades dont l'état de santé doit être dûment certifié par les services médicaux compétents sont exonérés de cette mesure.

Plaçant cette mesure dans le cadre des efforts déployés pour favoriser l'intégration de la communauté immigrée, les autorités italiennes précisent que la satisfaction à ce test constitue une des "rémisses" à la délivrance du permis de séjour.

Le requérant devrait en outre pouvoir justifier d'un séjour régulier de 5 ans en Italie et d'un revenu stable évalué à au moins 5.349,89 euros par an.

Alors que le nouveau dispositif fait l'objet d'une large médiatisation par le biais des sites internet des communes qui en détaillent les mécanismes, des appréhensions se sont exprimées dans les milieux immigrés qui redoutent que cette mesure ne rende encore plus complexe l'obtention du titre de séjour déjà assujettie à des conditions d'une très grande sévérité.

Source : Casafree

"Repenser la migration en temps de crise économique en Europe" : c'est le titre d'une conférence organisée par la Centrale fédérale pour l'éducation politique, l'Université de Brême et le réseau Migration en Europe.

Quelles sont les conséquences de la crise économique sur l'immigration? C'est la question centrale qui a animé les discussions à Berlin. Anne von Oswald, la directrice du réseau Migration en Europe, a cité une étude publiée au mois d'octobre par l'Institut des Politiques de migration de Washington, intitulée "Où en est la migration deux ans après la crise économique?".

Les migrants particulièrement touchés par la crise

Premier constat : les migrants sont très fortement touchés par la crise, qui a entraîné cinq grands changements notoires. Anne von Oswald:

“L'immigration légale et illégale dans les pays de l'Union européenne ont considérablement ralenti. Certains groupes d'immigrés sont particulièrement touchés par la crise, notamment ceux venus d'Afrique du Nord et d'Amérique Latine en Espagne, ou encore ceux du Bangladesh et d'Inde en Grande-Bretagne. Les jeunes hommes sont plus touchés que les femmes parce qu'ils travaillent dans des branches plus sensibles à la crise. Les versements d'argent dans les pays d'origine ont largement diminué. Enfin, les immigrés doivent désormais s'attendre à de longues périodes de chômage."

Une aubaine pour l'extrême-droite

Autre constat: les partis d'extrême-droite et les lobbies contre l'immigration utilisent la crise pour propager discrimination et xénophobie à l'instar donc de Thilo Sarrazin qui, dans son livre, accuse les étrangers de tous les maux dont souffre actuellement l'Allemagne. Pour Wolfgang Benz, directeur du Centre de recherche sur l'antisémitisme à l'Université technique de Berlin, cette tendance a des précédents historiques:

"En temps de crises, on a besoin d'explications simples et on a besoin de coupables. On l'a vu en Allemagne en 1870 : après une période de croissance florissante, les peurs ont ressurgi. Et les coupables de l'époque, c'étaient les Juifs venus d'Europe de l'Est. On avait peur qu'ils viennent en Allemagne. Et certains ont alors parlé de vagues d'immigrés qui allaient assaillir le pays. Ce que dit Thilo Sarrazin, ce n'est pas nouveau, on l'a déjà entendu plusieurs fois au cours de l'histoire. Et ça fonctionne, car celui qui a peur devient intolérant."

10.12.2010

Source : Deutsche Welle

La nouvelle mesure portant obligation pour les demandeurs de permis de séjour en Italie, de subir un test de langue italienne, est entrée en vigueur jeudi, a annoncé le ministère italien.

Cette mesure est contenue dans un décret du 4 juin dernier, cosigné par les ministres italiens de l'Intérieur et celui de l'Education, instituant pour les candidats à l'obtention du permis de longue durée (5 ans) de prouver des connaissances de langue italienne équivalant au niveau défini par les normes européennes.

Le décret en question précise que le demandeur du document doit posséder un niveau de connaissance acceptable de la langue italienne qui lui permet de comprendre des phrases et expressions de l'emploi fréquent dans des domaines courants.

Les autorités italiennes estiment que ce test vise à encourager l'intégration des immigrés à la société italienne.

Cependant, pour beaucoup d'étrangers, cette mesure constitue un obstacle nouveau devant les demandeurs du titre de séjour, qui sont déjà soumis à des mesures bureaucratiques fastidieuses.

Le test de langue imposé aux étrangers fait partie du "paquet sécuritaire" voté en 2009 par le Parlement italien, et qui a été inspiré par la Ligue du nord, un parti populiste présent au gouvernement de Silvio Berlusconi.

Source : APS

L'Autriche veut introduire à partir de juillet 2011 un système à points, présenté jeudi, pour attribuer aux étrangers hors UE des permis de séjour selon leurs qualifications et les besoins de l'économie autrichienne.

Le nouveau dispositif, qui doit remplacer les quotas actuels, est intitulé "carte rouge-blanc-rouge" ("RWR-Card") d'après les couleurs nationales.

Il comprend trois catégories : personnel très qualifié, personnel qualifié pour des professions ayant des difficultés de recrutement --par exemple infirmier, couvreur, soudeur ou carreleur--, autre personnel qualifié.

Le système privilégie les migrants jeunes, diplômés de l'enseignement supérieur, ayant de l'expérience professionnelle et des compétences linguistiques.

Avoir travaillé ou étudié en Autriche apporte des points supplémentaires. La maîtrise de l'allemand n'est pas obligatoire pour les candidats, mais entre en compte dans la note finale. Dans certains cas, les proches doivent par contre avoir au minimum des rudiments d'allemand.

L'obtention de la note minimale donne droit à un titre de séjour et au droit de travailler en Autriche, pour le demandeur et sa famille. La petite république alpine, qui a besoin d'immigration pour assurer la pérennité de ses systèmes sociaux selon les experts, compte distribuer 8.000 cartes RWR par an.

Plus de 38.000 extra-communautaires se sont installés dans le pays en 2009, dont 15.800 demandeurs d'asile, selon les données officielles.

Le projet, salué par le patronat, doit être encore soumis au conseil des ministres en février, et validé par le parlement. Il déchaîne déjà la colère de l'extrême-droite qui estime que le dispositif "va conduire à plus d'immigration", selon un communiqué du FPÖ.

Les écologistes de Die Grünen reprochent de leur côté au système son manque d'ambition. Les déclarations de la ministre de l'Intérieur Maria Fekter "associant constamment migrants et criminels" dissuadent les étrangers qualifiés de venir en Autriche, a aussi souligné l'une de leur porte-parole Alev Korun.

Source : AFP

Près de 14 % de l'ensemble des personnes résidant en France âgées de 18 à 50 ans déclarent avoir été victimes de discriminations quel que soit le motif ou la situation, au moment où 26 % des immigrés se sont déclarés le plus souvent discriminés, indique l'étude "Enquête sur la diversité des populations en France", rendue publique jeudi.
Parmi les personnes immigrées, 26 % se déclarent discriminées, comme 24 % de leurs fils ou filles. Les immigrés et leurs enfants sont ainsi 2,5 fois plus nombreux à se déclarer discriminés (10 %) que le reste de la population.

Les immigrés d'origine maghrébine et leurs descendants sont ensuite les personnes qui s'estiment le plus souvent discriminées: 30 % des immigrés en provenance d'Algérie, 39 % de leurs descendants immédiats.

La même enquête indique par ailleurs que près de la moitié des personnes originaires d'Afrique noire et leurs enfants déclarent connaître le plus de discriminations (respectivement 47 et 49 %).

Les ultra-marins se sentent également souvent discriminés : 31 % des natifs d'un département d'Outre-mer estiment l'avoir été, 40 % parmi leurs fils ou filles.

Une analyse des facteurs influençant la probabilité de se déclarer discriminés montre que les femmes et les plus de 35 ans déclarent moins de discriminations que les hommes et les jeunes.

A l'opposé, le fait d'être au chômage, d'avoir suivi des études supérieures ou d'être musulman augmente les déclarations de discriminations.

La discrimination au logement est par ailleurs particulièrement ressentie par les immigrés d'Afrique subsaharienne et du Maghreb.

Ainsi l'accès au logement est toujours plus difficile pour les immigrés et leurs descendants notamment en raison des discriminations dont ils font l'objet.

L'indicateur de discrimination mobilisé dans l'enquête correspond à des "refus sans raison valable d'un logement" durant les cinq dernières années.

L'enquête révèle aussi que, 13% des immigrés et 9% de leurs descendants ont le sentiment d'avoir connu une discrimination au logement et parmi eux, 70% des immigrés et 53% de leurs descendants invoquent la couleur de peau ou l'origine comme un des motifs de leur discrimination.

Les discriminations fondées sur l'origine réelle ou supposée et sur la couleur de peau ne recouvrent pas exactement les mêmes expériences que le racisme, même si elles prennent placent dans un contexte social plus global de stigmatisation et d'hostilité envers les minorités racialisées ou ethnicisées, souligne la même enquête.

En complément des questions relatives aux discriminations, l'enquête enregistre l'expérience directe de racisme en demandant aux enquêtés s'ils ont été au cours de leur vie "la cible d'insultes, de propos ou d'attitudes racistes en France métropolitaine" et, lorsque cela ne leur est pas arrivé, s'ils pensent que cela pourrait se produire.

Comme pour les discriminations, les immigrés déclarent un peu moins souvent que les descendants d'immigrés une expérience raciste au cours de leur vie (32% contre 36%). Les écarts entre immigrés et descendants sont particulièrement prononcés pour les originaires d'Asie du Sud-Est et de Turquie, et dans une moindre mesure pour les originaires du Maghreb.

La couleur de peau, puis l'origine et la religion, constituent les principales sources de stigmatisation qui exposent au racisme dans la société française.

Enfin, 16% des personnes de la population majoritaire déclarent avoir vécu une situation raciste et près de 40% parmi elles déclarent la couleur de peau comme motif probable de l'expérience raciste vécue.

Source : APS

Physicienne et chercheuse en nanomédecine autour de développements de méthodes innovantes en imagerie par résonance magnétique (IRM) pour l’exploration et le diagnostic spécifique du cerveau et ses pathologies, Hana LAHRECH travaille actuellement à "Grenoble Institut des Neurosciences".

Après avoir présidée l'Association des Cadres d'Origine Marocaine en Rhône Alpes, elle vient de créer avec de nombreux collègues, en particulier avec Zouhair Aboudahab (avocat au barreau de Grenoble) et Abdellatif Chaouite (Sociologue, écrivain, rédacteur en chef de la revue Ecart d’Identité) INTERSTICES, une nouvelle association qui vise à favoriser le dialogue interculturel et renforcer les liens entre les franco marocains de la région grenobloise.

Si cette association compte dans ses rangs de nombreux chercheurs grenoblois d’origine marocaine et amis du Maroc... les membres d’INTERSTICES sont issus de différents horizons (jeunes universitaires et ingénieurs, responsables associatifs, acteurs sociaux, administrateurs, artistes...)…Suite

Afin de mieux cerner les problématiques spécifiques à chaque pays et de contribuer efficacement à améliorer les conditions de vie, de travail et de droits des Marocaines à l’étranger, le CCME fait le choix de partir à la rencontre des femmes marocaines de l’extérieur en organisant une série de quatre rencontres régionales avec les femmes marocaines du monde de décembre 2010 à mai 2011 dans quatre régions du monde : l’Europe, l’Afrique sub-saharienne, les pays arabes  et les Amériques.

Première grande destination historique de l’émigration marocaine, l’Europe abrite aujourd’hui les communautés les plus nombreuses. C’est donc naturellement que la première de ces rencontres se tienne, les 18 et 19 décembre 2010, à Bruxelles, capitale de l’Union européenne…Suite

D’après l’étude « Diasporas : Passerelles pour l’investissement, l’entrepreneuriat et l’innovation en Méditerranée », publiée aujourd’hui (9 décembre) par ANIMA Investment Network dans le cadre du programme Invest in Med, le décollage économique de la région MED doit s’appuyer sur les talents de la diaspora. Cette étude mesure le potentiel économique des talents de la diaspora méditerranéenne (analyse des diverses contributions, profil-pays, organisation en réseaux) et propose un plan d’action concret et réaliste pour accélérer leur mobilisation en faveur de leurs pays d’origine…Suite

Associer les compétences marocaines résidentes à l'étranger aux efforts de développement local, tel est le défi que s'est fixé le ministère en charge de la Communauté des Marocains à l'étranger. Un défi qui reste avant tout tributaire de la mobilisation des membres de la diaspora marocaine qui, malgré son importance, reste jusque-là largement en marge des grands chantiers lancés par le Maroc pour relever le défi de l'émergence économique et du développement, à terme, prend l'allure d'une véritable fuite de cerveaux. À quelque chose, malheur est bon. La récente crise économique qui a durement secoué le monde a sonné le glas de la vision de réservoir intarissable de devises, qui collait aux MRE. Désormais, la priorité des autorités est d'impliquer les Marocains du monde pour qu'ils soient de véritables acteurs de développement. Surtout à un moment où le Maroc, pariant sur l'ouverture, a lancé une politique de grands chantiers structurants…Suite

L'émigration a toujours occupé le devant de la scène nationale, vu le nombre de ressortissants marocains à l'étranger et les défis que leur immigration leur pose dans les pays d'accueil. Véritable moteur de croissance, ce phénomène avec le transfert de fonds migratoire qu'il génère, est au cœur d'un colloque organisé à Agadir sur la migration marocaine.

Tenu jusqu'à la fin de la semaine, le colloque est organisé en partenariat avec le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, le Conseil consultatif des droits de l'homme, l'Institut royal de la culture amazighe et l'Observatoire régional des migrations-espaces et sociétés…Suite

C'est un Marocain qui se hisse au podium de la musique et, ce faisant, hisse également son pays: Amino Belyamani, pianiste de jazz, établi à New York, bien connu des mélomanes de son pays où il se rend régulièrement se produire et se ressourcer, vient d'obtenir pour son album «First.. la 3ème place dans le classement des meilleurs albums de piano jazz de l'année 2010 dans la catégorie «modern Jazz». Cette distinction vient à point nommé car elle récompense son album «First" et son groupe dénommé «Dawn Of midi" après de très longs et laborieux efforts de créativité.

Source : L’Opinion

Des négociations sont en cours entre le Canada et les Etats-Unis pour l'établissement d'un "périmètre" de sécurité autour du continent nord-américain afin d'accélérer le passage des biens et des personnes à la frontière. Selon le quotidien National Post, citant des sources proches des négociations, un accord pourrait être annoncé dès le mois prochain par le Premier ministre canadien Stephen Harper et le président américain Barack Obama. Nommé "Vision pour une nouvelle frontière", le projet prévoit de nouvelles règles communes pour les produits de consommation, une intégration des mesures de sécurité à l'entrée des deux pays et le dédouanement des marchandises transitant entre les deux pays avant qu'elles ne franchissent la frontière. Il prévoit également un partage d'informations entre les responsables de la sécurité des deux pays et l'introduction de technologies biométriques aux principaux points d'entrée des deux pays pour faciliter le passage des voyageurs. Des négociations semblables sont en cours depuis le mois de mars entre les Etats-Unis et le Mexique. Les trois pays, unis depuis 1994 par l'accord de libre-échange nord-américain (Aléna), avaient lancé en 2005 des négociations pour la conclusion d'un accord dit de "partenariat pour la sécurité et la prospérité", qu'ils ont cependant abandonné l'an dernier. Le passage de la frontière canado-américaine est devenu plus difficile depuis les attentats du 11 septembre 2001, ce qui a nui au commerce entre les deux pays. Les échanges commerciaux entre le Canada et les Etats-Unis sont d'environ 1,5 milliard de dollars par jour.

Source : Radio Canada international

Depuis quelques semaines, des agressions xénophobes visant des Marocains se sont accrus chez le voisin ibérique. Dernières en date, celles subies dimanche par des enfants d’origine marocaine.

Au moins cinq enfants d’origine marocaine ont été victimes d’agressions rien que dans la soirée du dimanche 5 novembre. C’est ce que rapporte  le site d’information lavozdeasturias.es. Ces attaques ont toutes eu lieu dans la ville d’Oviedo. Deux adolescents de 14 et 16 ans, agressés et souffrant de blessures ont été conduits aux urgences de l’hôpital de cette ville du nord.

Trois autres enfants ont eux aussi été la cible d’ « hommes blancs parlant l’espagnol » près d’un centre d'internement pour  mineurs non accompagnés. Plus chanceux, ils ont pu échapper aux assaillants. Des hommes qui, selon ces mineurs,  sont « sortis d’une voiture de marque Peugeot et munis de bâtons et d’autres objets ». Les enfants affirment également qu’ils ont « promis de revenir ».

Du côté  des associations espagnoles de lutte contre le racisme, on confirme ces faits. Pire, selon SOS Racisme, ces types d’agressions  sont de plus en plus signalés depuis plusieurs semaines. On peut légitimement s'interroger sur les effets des tensions politiques actuelles entre le Maroc et l'Espagne. Le climat "anti-moros" dans les médias espagnols participe surement  à cette poussée de violence.

Source : Yabiladi

La région de Meknès-Tafilalet est riche de part son patrimoine culturel et historique, mais également ses paysages et ses différents atouts naturels. De nombreux Marocains résidant à l’étranger (MRE) sont originaire de cette région mais relativement peu d’entre eux reviennent pour y investir.

Lors d’une rencontre à Ifrane avec le Centre régional d’investissement (CRI) de Meknès, nous avons eu l’occasion de poser quelques questions au Directeur, Hassan Bahi sur les potentialités de la région, ainsi que les opportunités pour les MRE.

Directeur du CRI de Meknès

Yabiladi.com : La région de Meknès-Tafilalet est une région d’où sont originaires un grand nombre de MRE. Quels sont les secteurs clés où ils pourraient investir ?

Hassan Bahi : Le positionnement de la région  est de plus en plus évident dans trois secteurs d’activités : l’agriculture, les industries agroalimentaires et le tourisme.

Le secteur agricole constitue traditionnellement un pôle d’excellence dans la région Meknès Tafilalet, grâce notamment à l’abondance des précipitations, l’existence d’importantes ressources d’eau d’irrigation, la fertilité du sol et la qualité du climat et du terroir.

L’excellence régionale sur le plan agricole a comme naturel corollaire le développement des industries agroalimentaires qui se sont affirmées par l’implantation en cours d’un pôle de compétitivité dédié aux industries agroalimentaires dénommé l’AGROPOLIS de Meknès.

Pour le secteur touristique, la région Meknès Tafilalet œuvre pour se positionner en tant que destination touristique de choix au niveau national, tirant bénéfice de la diversité de ses paysages et de la richesse de son patrimoine naturel, culturel et historique

Bien que l’agriculture soit un secteur phare de la région, en aval le domaine de l’industrie agroalimentaire reste en deçà des potentialités de la région. Comment faire en sorte de renforcer cette industrie qui compte pourtant de grandes marques comme Aïcha ?

Effectivement, la richesse de l'agriculture de la région a donné naissance à l'apparition  d'un certain nombre d'unités de transformation importantes de dimension national et même international puisque certains groupes s'orientent vers l'export notamment l'huile d'olive, le vin  et d'autres produits  qui sont exportés vers l'Union européenne et les Etats-Unis.

Le CRI a travaillé activement pour renforcer cette vocation agroindustrielle de Meknès. Et l’objectif recherché est de faire de la région Meknès-Tafilalet le principal pôle de l'agroalimentaire du Maroc. C'est la raison pour laquelle, les services du CRI ont initié le projet de l'Agropolis qui n'est pas un projet industriel classique, mais c'est un véritable pôle de compétitivité.

Avez-vous organisé cet été des rencontres, des conférences pour sensibiliser les MRE de la région aux potentialités de la région ?

Au niveau de Meknès, la célébration cette année de la journée nationale de la communauté marocaine résidant à l’étranger (le 10 Août) a été marquée par l’organisation de l’exposition «  portes ouvertes » et la soirée artistique au profit de la communauté marocaine résidant à l’étranger.

Cette manifestation a été l’occasion pour le CRI de présenter les potentialités historiques, humaines et naturelles de la région Meknès Tafilalet ainsi que les opportunités d’investissement dont elle dispose et de répondre aux différentes demandes d’informations formulées par les MRE.

Aussi, les services du centre ont participé à la rencontre organisée le 27 et 28 juillet à Ifrane à l’occasion du premier forum des jeunes marocains du monde.

Source : Yabiladi

Près de 81.000 personnes se sont ajoutées à la population du Québec en 2009, rapporte mardi l'Institut de la statistique du Québec, notant que l'immigration a contribué largement à cette croissance.

Le Québec a en effet accueilli 49.500 migrants en 2009 et les échanges migratoires internationaux ont dégagé un solde excédentaire de 42.400 personnes, contre 38.300 en 2008, précise la même source, soulignant que ces immigrants provenaient principalement de l'Algérie, du Maroc et de la France.

Estimée à 7,9 millions de personnes le 1er juillet dernier, la population du Québec, qui a connu l'an dernier sa meilleure croissance démographique depuis 1990, franchira le cap des huit millions d'habitants d'ici la fin de l'année prochaine si les tendances actuelles se maintiennent, poursuit la même source.

Pour ce qui est de la fécondité, l'Institut de la statistique relève que la province de Québec a compté 88.600 naissances l'an dernier, soit 1000 de plus qu'en 2008, et l'indice synthétique de fécondité se situait tout juste au-delà de 1,73 enfant par femme, marquant une pause dans la tendance à la hausse observée depuis 2005.

07/12/10

Source : MAP

Le Forum des compétences marocaines, "Careers in Morocco", réunira le 22 janvier, à Londres, de prestigieuses entreprises marocaines et des compétences marocaines à l'étranger.

"Careers in Morocco", qui réunit plus de 1500 cadres marocains hautement qualifiés de différents secteurs, dont la finance, les banques, le conseil, sont attendus à ce rendez-vous d'information sur les opportunités de carrière et d'investissement au Maroc, indique mercredi un communiqué du Forum.

Ces cadres auront, ainsi, l'occasion d'établir des contacts avec plus d'une vingtaine d'entreprises et multinationales présentes dans le royaume et participer à des conférences-débats autour de thèmes traitant de l'actualité économique et la promotion de l'investissement au Maroc, ajoute-t-on de même source.

Des rencontres similaires ont déjà eu lieu, au cours de cette année, à Paris et Montréal.

08/12/10

Source : MAP

Le Maroc est déterminé à poursuivre la dynamique positive dans ses négociations avec l'Union européenne (UE) sur la réadmission des immigrés illégaux sur son territoire, a indiqué mercredi la secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Mme Latifa Akharbach.

"La partie marocaine est déterminée à poursuivre la dynamique positive dans ses négociations en cours dans le but de parvenir à des consensus prenant en compte les constantes politiques du Royaume dans le domaine de la gestion de l'immigration et de l'ensemble des considérations relatives à ce phénomène dans la région", a affirmé Mme Akharbach, qui répondait à une question orale du groupe istiqlalien pour l'Unité et l'Egalitarisme à la Chambre des représentants.

Elle a souligné que le Maroc ne se dérobe pas face à l'accueil de ses citoyens et à leur réintégration dans leur mère-patrie, ajoutant que cette convention "est en cours de négociations qui se déroulent dans un climat de respect mutuel avec le souci de chaque partie de préserver ses intérêts".

La question de la réadmission des citoyens marocains rapatriés, accusés de "résidence illégale", constitue une des responsabilités des pouvoirs publics marocains et un devoir juridique et politique à accomplir dans toutes les circonstances, a-t-elle expliqué.

Mme Akharbach a souligné, dans ce sens, que la mission diplomatique, les centres et consulats marocains jouent un rôle important dans le contrôle et le respect des règles, des lois et des procédures en vigueur relatives à l'expulsion. "Quoi qu'il en soit, il est hors de question de les mettre en œuvre de manière à porter préjudice aux acquis des immigrés", a-t-elle affirmé.

Elle a, en outre, rappelé que depuis le début du processus d'unification de la politique migratoire à l'échelle européenne, la Commission européenne a procédé à la mise en œuvre d'une série de mesures visant à conclure des conventions avec des pays étrangers sur la question de la réadmission des immigrés.

Dans ce cadre, le Maroc a présenté depuis le début des négociations en 2003 un mémorandum à la partie européenne dans lequel il explique ses préoccupations et ses attentes, ainsi que les principes devant régir ces négociations, notamment l'adoption d'une approche globale de la gestion de l'immigration illégale, la conciliation entre l'approche sécuritaire et le respect des droits des immigrés, l'adoption du principe de la responsabilité partagée et solidaire des pays concernés, l'encouragement de l'immigration légale, la facilitation des procédures d'obtention des visas et le soutien technique et financier pour la mise en œuvre de cette convention, a relevé Mme Akharbach.

Le Royaume et la Commission européenne ont tenu, depuis avril 2003, quinze rounds de négociations, dont le dernier remonte au 10 mai 2010 à Bruxelles, a-t-elle rappelé, soulignant que les deux parties sont parvenues à des consensus sur plusieurs aspects techniques de la convention.

08/12/10

Source : MAP

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