samedi 19 octobre 2024 07:22

Sans apport migratoire, la population active allemande risque de chuter de près de 50% d'ici à 2050, selon les estimations du patron de l'Agence allemande pour l'emploi, Frank-Jürgen Weise. "Aujourd'hui, nous comptons 44 millions d'actifs. Sans immigration, en 2050, ils seront 26 millions", a déclaré M. Weise, dans un entretien avec le quotidien "Süddeutsche Zeitung".

M. Weise a affirmé que l'Allemagne avait besoin d'une "immigration contrôlée", avec "l'aide d'une sorte de système de points comme au Canada, pour mieux évaluer les diplômes étrangers".

Il estime toutefois que rien n'assure que les étrangers aient envie de venir travailler en Allemagne.

"Pourquoi quelqu'un de bien qualifié, voudrait-il venir chez nous? De nombreuses entreprises, à l'étranger, sont très actives et proposent aussi des emplois intéressants".

Depuis 2003, l'Allemagne, qui souffre d'une natalité très faible, voit sa population continuellement décroître.

En début d'année, l'office fédéral allemand des statistiques, Destatis, avait annoncé une baisse de la population sous la barre des 82 millions d'habitants -à environ 81,7 millions- en 2009 et annoncé s'attendre à ce que le nombre d'habitants s'établisse entre 65 et 70 millions d'ici à 2060.

Source : Romandie/AFP

La France, pays de l’illégalité et des expulsions ! Telles sont les conclusions qu’on tire en jetant  un coup d’œil sur le rapport 2009 de la Cimade (Comité Inter-Mouvements Auprès Des Evacués) sur les « Centres et locaux de rétention administrative ». La politique du chiffre en termes d’expulsion d’étrangers a fini par aveugler l’Etat français à tel point que les droits humains les plus élémentaires sont bafoués aux pays des Lumières. Synthèse.

Expulser à tout prix pour atteindre les objectifs fixés. Depuis 2004 avec l’instauration de la politique de reconduction aux frontières, la France ne cesse d’augmenter le nombre d’étrangers qu’elle expulse annuellement. Un nombre qui a atteint la barre des 30.000 en 2009. Cette obsession de chiffres choque autant que les procédés utilisés pour expulser les étrangers.

Ainsi, dans cette logique, le gouvernement français est allé jusqu’à adresser des circulaires à une catégorie d’agents de la fonction publique afin qu’ils contribuent au contrôle des étrangers. Ces agents  étaient invités, à chaque fois qu’un travailleur se présente au guichet, à le faire patienter pour contrôler l’authenticité de son titre de séjour !

Des Marocains arrêtés en quittant la France

Toujours dans son obsession d’atteindre ses objectifs, l’Etat français s’est même permis d’arrêter aux frontières des étrangers qui rentraient définitivement chez eux. C’est le cas de dizaines de Marocains, constate la Cimade, arrêtés à la frontière espagnole et retenus dans le centre de rétention de Perpignan alors qu’ils revenaient s’installer définitivement au Maroc.

L’année 2009 a également vu l’expulsion de 12.000 Afghans, venus se réfugier en Europe en raison du chaos qui règne dans leur pays. Les Roms ne sont pas en reste, bien qu’étant issus de pays qui ont intégrés l’UE depuis 2007 (Roumanie et Bulgarie). Depuis 2004 les Roms constituent 30% des expulsés. Le gouvernement français ne se gène pas par ailleurs d’avoir battu le record l’année dernière de rétention de mineurs (enfants) : 300 sont passés par les centres de rétention, parmi eux… des nourrissons !

En outre, la durée de rétention ne cesse d’augmenter. Jadis seulement de 5 jours, un nouveau projet de loi, la cinquième en sept ans,  risque de l’allonger à 45, soit 12 jours de plus que les 32 actuels. Ce qui ne permet toutefois pas au juge des libertés de pouvoir se prononcer sur leurs cas. La loi ayant prévu de bien restreindre les pouvoir du juge des libertés, un des rares recours qui puisse se prononcer sur la légalité de leur détention.

Ces mesures restrictives et d’exclusion que la Cimade qualifie « d’inhumaines » sont bien évidemment motivées par des considérations électorales, dernière carte d’un gouvernement qui peine à satisfaire son opinion publique.

Source : Yabiladi

S'il manquait un site qui parle de mode, de santé et bien être, de culture, de mariage, de célibat et de sexualité sans tabous… Hijab and the city fait son apparition sur la toile à l'initiative de deux sœurs : Mariame, urbaniste et Khadija diplômé de sociologie économique, ciblant les femmes notamment musulmanes.

Hijab and the city se veut comme le premier webzine dédié aux citadines de culture musulmane. Un espace interactif ouvert à celles qui assument pleinement leur féminité, leur double culture, occidentale et musulmane, des femmes de toutes origines qui s'intéressent aussi bien au développement spirituel qu'à la mode…Suite

Le vernissage de l'exposition "Résonances, artistes marocains du monde" a eu lieu, samedi soir au musée de Marrakech, en présence notamment de MM. Bensalem Himmich, ministre de la Culture, Driss El Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), et Mohamed Mhidia, wali de la région Marrakech-Tensift-Al Haouz.

Placée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI et initiée par le CCME, cette manifestation artistique riche en couleurs réunit les Âœuvres de 15 artistes marocains contemporains du monde et s'insère dans le cadre de "Marrakech Art Fair", première foire d'art contemporain marocain.

Aux yeux de ses initiateurs, cette exposition, qui se poursuivra jusqu'au 7 décembre prochain, témoigne "des mutations de l'émigration et de la création marocaines, (...) et de ces identités plurielles, mixtes, assumées".

La richesse des œuvres proposées au public sous différents supports (peinture, vidéo, photographie, dessin et installation), le nombre de créateurs et la diversité de leurs parcours font de cette exposition une avant-première, estiment-ils.

L'exposition renferme plus de 50 Âœuvres des artistes Aziza Alaoui (Mexique), Wafae Ahalouch El Keriasti (Pays-Bas, Allemagne), Chourouk Hriech (France), Charif Benhelima (Belgique), Fouad Bellamine (Maroc, France), Hicham Benohoud (France), Mohamed El Baz (Maroc, France), Lalla Essaydi (Etats-Unis), Mounir Fatmi (France, Maroc), Bouchra Khalili (France), Najia Mehadji (France, Maroc), Malik Nejmi (France), Abderrahim Yamou (France, Maroc), Ilias Selfati (Espagne, France, Etats-Unis) et Mohamed Ezoubeiri (Etats-Unis).

La convergence de destins de ces créateurs montre que ces artistes n'ont pas oublié leurs racines, a déclaré M. Himmich, faisant observer que leurs compétences et capacités dans le domaine des arts plastiques et l'art en général mettent en évidence leur identité et leur appartenance.

Dans le même ordre d'idées, M. El Yazami a souligné que l'organisation de cet événement artistique phare tend à faire connaître les travaux de ces artistes peintes au grand public marocain eu égard aux transformations qui s'opèrent aujourd'hui dans la migration et la création marocaines.

De par ses missions de prospective et de conseil sur la question de l'émigration, le CCME encourage les initiatives permettant de faire connaître, au sein des communautés marocaines, le patrimoine culturel dans sa diversité ainsi que la création plurielle au sens large.

Source : MAP

Le rideau a été levé vendredi soir dans l'un des prestigieux palaces de la cité ocre, sur la première édition de " Marrakech Art Fair ", une foire internationale inédite, dédiée à l'art moderne et celui contemporain du Maroc.

Cette messe de l'art et de la créativité se veut une véritable plateforme entre marchands, artistes, collectionneurs et amateurs d'art, et constitue désormais un rendez-vous incontournable entre nombre de galeristes internationaux pour venir nombrer se ressourcer dans la cité ocre.

La cérémonie inaugurale de ce rendez-vous artistique riche en couleurs, s'est déroulée en présence, notamment du wali de la région de Marrakech-Tensift-Al Haouz, M. Mohamed Mhidia, l'ambassadeur de France à Rabat, M. Bruno Joubert, ainsi que d'autres personnalités du monde de l'art, de la culture et de la littérature, des représentants des médias, et des acteurs associatifs.

Cet événement phare qui se poursuivra jusqu'au 11 octobre, est appelé à devenir une rencontre d'exception, dans le paysage international des manifestations dédiées à l'art moderne et contemporain, en développant un concept basé à la fois sur le marché de l'art et sur la découverte culturelle, expliquent les organisateurs.

Cette édition a la particularité de proposer un parcours culturel, à travers la ville et deux grands espaces d'exposition à savoir : les stands des galeries qui investissent le Palace Es Saadi, une trentaine au total, pour constituer un ensemble du meilleur niveau entre Orient et Occident, et une quinzaine de galeries qui présentent un projet thématique au sein du Ballroom à l'intérieur du Palace, sur l'histoire de l'art, de l'orientalisme à nos jours, relèvent les organisateurs.

Au menu de cette exposition, aménagée sur une superficie totale de 2.000 m2 répartis sur 50 espaces d'exposition de toiles et d'Âœuvres artistiques marocaines, africaines, arabes, et européennes, figurent des tables rondes organisées avec le concours de spécialistes du marché de l'art international.

"Le marché de l'art dans le monde arabe ", " le rôle des mécènes et des collectionneurs " et, " l'art au Maroc à l'ère de la globalisation ", sont les principaux thèmes autour desquels s'articuleront les débats.

A fin de permettre aux mordus de ces arts nobles de vivre aux rythmes de la création contemporaine, les organisateurs ont prévu parallèlement à la foire, un parcours culturel pour révéler aux visiteurs la richesse artistique et culturelle de Marrakech, et engager, avec les acteurs locaux, une réflexion sérieuse sur l'art, tel que le conçoivent les artistes arabes d'aujourd'hui.

Ce parcours culturel ouvrira les portes des Fondations, des Riads et des Ateliers d'artistes, invitant les amateurs à découvrir des lieux a grande portée à la fois historique et civilisationnelle de cette ville millénaire.

Les visiteurs pourront également apprécier une série d'expositions organisées dans le cadre de " Marrakech Art Fair ", entre autres, "Résonances : artistes contemporains marocains du monde" au musée de Marrakech, à l'initiative du Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME) " l'art contemporain Africain " (collection André Magnin), et " Autour de l'arbre à Palabres ".

Source : MAP

Le réalisateur marocain Daoud Oulad Sayed a reçu, vendredi soir, le Bayard d'or du meilleur scénario pour son long métrage "la mosquée" en compétition officielle au festival international du film francophone de Namur (1-8 octobre).

La Mosquée est une fiction montée à partir d'un fait. Sa thématique centrale est l'interprétation des textes sacrés selon l'entendement de chacun, elle invite également à la découverte de la beauté du Maroc profond et au mode de vie de ses habitants notamment à Zagora , Timettigue, Adra Oughlal et Tamegroute.

Quinze films représentant les pays de la francophonie, dont le Maroc, la Palestine, le Liban et le Sénégal mais aussi la Belgique, la France, l'Allemagne et le Canada, la Roumanie et la Suisse notamment, étaient en compétition officielle au cours de cette 25ème édition du festival international du film francophone.

Le jury présidé par le cinéaste belge Joachim Lafosse a décerné au film roumain "Mardi après Noël" réalisé par Radu Muntean "le Bayard d'or du meilleur film du festival " et "les amours imaginaires" du québécois Xavier Dolan " le prix spécial du jury ".

Le jury a également sacré meilleure comédienne la belge Anne Coessens pour son interprétation dans " illégal " film traitant de l'immigration clandestine et meilleur comédien le roumain Mimi Branescu dans sa prestation " mardi après noël ". Les Bayard d'or étaient assortis d'un montant total de 70.000 euros.

Considéré comme le plus grand festival du film francophone, le Festival de Namur a été créé en 1986 pour promouvoir la francophonie dans sa diversité et faire rencontrer tous les acteurs de la création cinématographique francophone: réalisateurs, distributeurs, producteurs, directeurs de castings, scénaristes et comédiens.

Source : MAP

La chancelière allemande Angela Merkel et le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan se sont engagés samedi à faire davantage pour l'intégration des quelque 2,5 millions de Turcs en Allemagne, chroniquement dénoncée comme insuffisante.

"Concernant l'intégration, il y a encore clairement des problèmes que nous voulons résoudre", a reconnu Mme Merkel devant la presse après avoir reçu M. Erdogan.

"Du côté turc, il y a une forte volonté d'aider autant que possible, et d'être à notre côté de façon constructive", a-t-elle assuré.

"Je suis évidemment favorable à ce que les personnes turques présentes ici en Allemagne s'intègrent, pour leur propre bien-être et pour le bien-être et l'avenir de la société allemande", a déclaré pour sa part M. Erdogan.

"S'ils sont en Allemagne depuis 50 ans, c'est bien évidemment nécessaire, pour que tout le monde puisse vivre ensemble harmonieusement".

Les deux chefs de gouvernement ont annoncé vouloir profiter du 50e anniversaire de l'accord de 1961 sur les "travailleurs invités" (Gastarbeiter), qui avait largement ouvert les portes de l'Allemagne de l'ouest à l'immigration turque, désireuse de profiter de la reconstruction d'après-Guerre. M. Erdogan a indiqué qu'il reviendrait en Allemagne pour cet anniversaire.

"Nous proposons que dans chaque ville où il y a des personnes d'origine turque, nous profitions de cet événement pour faire le point, voir où on en est et ce qui doit encore être fait", a expliqué Mme Merkel.

Le Premier ministre turc a pourtant à plusieurs reprises défendu des positions qui ont provoqué un tollé en Allemagne.

"Personne ne peut exiger (des Turcs) l'assimilation", qui est un "crime contre l'Humanité" parce qu'elle revient à "obliger" une personne à abandonner sa culture et ses traditions, avait-il ainsi déclaré en février 2008 dans un discours à Cologne (ouest).

Samedi, il a pris soin de souligner la différence entre assimilation et intégration.

L'intégration des immigrés, particulièrement des musulmans, est un sujet brûlant en Allemagne actuellement, depuis la parution en août du pamphlet d'un ancien dirigeant de la Banque centrale allemande, où il estime notamment que les musulmans improductifs et mal éduqués rendent l'Allemagne "plus stupide".

Le gouvernement a reconnu des ratés dans l'intégration ces dernières années, des statistiques montrant les difficultés scolaires puis sur le marché du travail des immigrés, générant souvent un sentiment d'exclusion.

Le débat s'est à nouveau enflammé lorsque le président de la République, Christian Wulff, a déclaré que l'islam faisait partie de l'Allemagne, dans son discours à l'occasion des 20 ans de la Réunification, le 3 octobre.

Cette phrase lui avait valu de nombreuses critiques issues du parti conservateur CDU de la chancelière, dont il fait également partie.

Le chef de la CSU, aile bavaroise et plus conservatrice de la CDU, a déclaré dans l'hebdomadaire Focus paru samedi que son pays n'avait "plus besoin d'immigrants de pays aux cultures différentes, comme les Turcs et les Arabes", car s'intégrer "est au final plus difficile" pour eux.

Et cette semaine la presse ironisait sur le "match à l'extérieur", remporté 3 à 0 vendredi par l'équipe allemande de football face à la Turquie, dans un Stade olympique de Berlin rempli pour plus de la moitié de supporteurs aux couleurs rouge et blanc des visiteurs.

Source : AFP

Le Centre de la culture judéo-marocaine (CCJM) et le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) organisent à partir du 14 octobre, une grande exposition itinérante sur les relations historiques entre le Maroc et l’Europe, dénommée « le Maroc et l'Europe: six siècles dans le regard de l'autre ». Ce grand voyage débutera dans la capitale belge avant de faire escale à Rabat puis dans d’autres villes européennes et à New-York.

C'est une exposition d'envergure et à vocation internationale que le CCME et le CCJM ont élaboré. L'exposition se présente en sept modules distincts, représentant différentes époques historiques, des « Traces du Passé » (période avant le 16ème siècle) jusqu'au présent. Seront présentés aux visiteurs, des manuscrits anciens  et récits de voyage illustrés, des publications et imprimés, des tableaux et dessins, des photographies originales, des objets d’art et d’artisanat, des documents diplomatiques issus de tous les pays concernés, des gravures anciennes, …

Une importante programmation est prévue pour accompagner l'exposition. Il y aura entre autres, un colloque  international réunissant des historiens, politologues, sociologues, psychanalystes et philosophes des deux rives de la Méditerranée, des conférences-débats mais aussi un concert-débat et une projection-débat sur des sujets liés à l'exposition.

Après Bruxelles, l’exposition mettra le cap sur la Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc à Rabat (24 novembre au 31 décembre). Elle voyagera ensuite à Anvers (27 janvier au 20 février 2011) et à Séville (8 au 31 mars 2011). Enfin, l’exposition sera accueillie durant  le reste de l’année  2011  à Paris,  à Londres, à Amsterdam et à New York.

09.10.2010

Source : Yabiladi

A l'heure où les députés français s'apprêtent à voter pour ou contre la loi Besson sur l'immigration, la Cimade publie Chroniques de rétention (Solin-Actes Sud, 24,50 euros), un recueil de témoignages d'intervenants de l'association d'aide et de défense des étrangers. Quelques histoires courtes pour rappeler que derrière la politique du chiffre voulue par le gouvernement sont visés des hommes, des femmes et des enfants intégrés dans la société française. Des individus en situation de faiblesse qui affrontent souvent une administration déshumanisée.

La Cimade raconte ainsi le calvaire des familles Idalov et Saidullaev, comptant respectivement cinq et trois enfants. Des Tchétchènes reconduits en... Pologne, où ils n'ont rien ni personne. Quelques pages pour l'histoire étonnante du couple Al-Damas, des touristes libano-syriens enfermés, séparés et empêchés de prendre leur avion de retour car leur visa avait expiré quelques heures avant le décollage pour la Syrie. Il y a également Omar, arrêté sur son lieu de travail à Lyon. En France depuis 2001, après dix ans de vie commune avec une Française, le couple se sépare. La préfecture décide alors de ne plus renouveler son titre de séjour et le reconduit à Alger.

Le recueil évoque également les histoires de MM. Diakité, Kouyaté, Tawad, Wahad, Matondo... Des vies écartelées par une administration kafkaïenne. "En 2009, le ministère de l'immigration a procédé à l'expulsion de 29 000 personnes, dépassant son objectif fixé à 27 000 ; 28 000 sont prévues en 2010." Le livre dresse parallèlement l'état des lieux des moyens mis en œuvre par l'Etat français pour atteindre des objectifs chiffrés, "rafles, souricières à la sortie des écoles ou dans les hôpitaux". Des méthodes inquiétantes qui font écho à une "période que l'on pensait, que l'on souhaiterait révolue". La Cimade n'est pas la seule à s'émouvoir des dérives de l'administration française. Le Conseil de l'Europe a dénoncé ces méthodes concernant l'enfermement des enfants ainsi que sa politique du chiffre. Ses avertissements sont restés vains.

L'Assemblée nationale s'apprête, pour sa part, à voter la limitation du rôle du juge judiciaire afin de faciliter les mesures de reconduction, un "délit d'escroquerie sentimentale" et la possibilité de renvoyer une personne gravement malade dans un pays où ellel ne recevra pas les soins médicaux nécessaires. De ces vies déchirées, "il est important de laisser une trace écrite", écrivent les auteurs.

Source : le Monde.fr

Le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et le ministère du Développement social, de la famille et de la solidarité lancent, lundi, la Caravane de l'égalité et la citoyenneté.

Un communiqué conjoint des deux ministères indique que cette caravane organisée en partenariat avec le ministère de la Justice, le ministère des Affaires étrangères et de la coopération et la Fondation Ytto, vise à sensibiliser la communauté marocaine résidant à l'étranger aux dispositions du Code de la Famille pour garantir un meilleur équilibre aux relations matrimoniales, consolider la cellule familiale, sa cohésion et sa pérennité.

Cette caravane qui se rendra notamment en France, en Espagne, en Allemagne, aux Pays-Bas, entre octobre 2010 et décembre 2012, s'inscrit dans le cadre d'un plan gouvernemental visant à renforcer les droits des femmes marocaines et euro-marocaines, ajoute le communiqué.

Participeront à cette caravane plusieurs responsables de différents départements, des intellectuels, des juristes et des acteurs oeuvrant dans le domaine social ainsi que des défenseurs des droits des femmes et des artistes, précise la même source.

Cette caravane sera ponctuée par des débats, des conférences, des événements culturels et des rencontres avec des associations et des élus, ainsi que par des actions et des ateliers de sensibilisation et de formation menés par la Fondation Ytto.

Source : MAP

 

Le président de la Ligue des droits de l'Homme (LDH), Jean-Pierre Dubois, est venu apporter son soutien samedi aux 500 travailleurs sans papiers grévistes qui occupent depuis jeudi la Cité nationale de l'histoire de l'immigration, à Paris, a constaté un journaliste de l'AFP. «La LDH sera à vos côtés tant qu'on n'obtiendra pas la régularisation de tous les sans-papiers dans ce pays», a-t-il lancé sur le perron du bâtiment.

Environ 500 personnes occupent depuis jeudi matin les locaux de la Cité de l'Immigration (Paris XIIe), avec l'appui de la CGT. Elles réclament l'application d'un accord conclu en juin avec le ministère de l'Immigration nationale prévoyant la régularisation des travailleurs sans papiers qui en feraient la demande, a expliqué à l'AFP Raymond Chauveau, coordinateur CGT de la grève entamée le 12 octobre 2009 par des salariés sans-papiers.

Source : AFP

Moins biens lotis que leurs anciens collègues français et européens, ils se battent depuis des années pour avoir droit aux mêmes avantages. Si les cas de certains ont été réglés, d’autres en revanche devront encore patienter au moins jusqu’en 2011.

Selon le quotidien régional français La Voix du Nord, l’Association des mineurs marocains du Nord-Pas-de-Calais (AMMN) aurait une nouvelle fois saisi le Conseil des Prud’hommes pour les cas de plusieurs de ses membres. Une audience de conciliation aurait eu lieu mercredi 6 octobre, mais n’aurait débouché sur rien de concluant. Un nouveau round de négociations est donc prévu pour le 17 mars prochain.

L’AMMN revendique depuis des années que ses membres aient droit aux mêmes avantages que les anciens mineurs français et européens qui ont eu droit à une indemnité pour le logement et le chauffage même après leur retraite. Certains ont même pu convertir ces avantages en capital et ont pu devenir propriétaires par la suite.

La cause de   l’AMMN a trouvé en 2008 un écho favorable auprès de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (HALDE), qui avait estimé que ces mineurs avaient droit au même traitement que leurs homologues européens. L’AMMN remporte une première victoire sur « le terrain » en mars dernier. 10 mineurs marocains saisissent le Conseil des Prud’hommes de Douai (nord de la France). L’institution condamne l’Association nationale pour la garantie des droits des mineurs (ANGDM) à verser à chacun d’eux 40 000 euros « au titre de la perte de chance résultant de refus discriminatoires  ».

Cette première victoire va inciter d’autres mineurs, lésés dans leurs droits, à sortir de l’anonymat. Le 13 avril 2010, à Noyelles-Sous-Lens, commune proche de Douai, des dizaines d’entre eux organisent un sit-in dans l’un des bureaux locaux de l’ANGDM.  « Cette occupation a pour objectif de dénoncer l'arnaque du plan social et la remise en cause du droit au logement garanti à tous les mineurs », rapporte alors un communiqué de l’Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF).

L’ANGDM, saisit le tribunal de Béthune, qui somme les manifestants de lever le camp. Eux, ne l’entendent pas de cette oreille, et poursuivent leurs revendications. Finalement un accord est trouvé entre les deux parties, et l’ANGDM consent à examiner les dossiers de ces mineurs.

Après l’audience d’hier, on comprend donc que le combat entre l’ANGDM et les mineurs lésés promet d’être encore longue quand  on connait la position de l’Agence : « Nous garantissons des droits fondés sur des textes de loi », se défend l'ANGDM. « Nous ne pouvons faire que ce que les textes prévoient. Et si les textes n'évoluent pas, on ne peut pas faire grand-chose. »

Source : Yabiladi

La scène artistique marocaine connait une évolution remarquable, notamment avec l'émergence de nouveaux créateurs et artistes qui investissent tous les domaines artistiques et culturels, a souligné vendredi à Marrakech, M. Driss El Yazami, président du Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME).

M. El Yazami qui s'exprimait lors d'un point de presse tenu en marge de l'inauguration de la première édition de l'exposition "Marrakech Art Fair" (7 au 11 octobre), a ajouté que cette messe de l'art contemporain et de l'art moderne qui abrite parmi ses moments forts, l'exposition "Résonnances: artistes contemporains marocains du monde", est une première, compte tenu de l'importance des artistes et créateurs qui y prennent part.

Et de poursuivre que l'exposition "Résonnances: artistes contemporains marocains du monde " (7 octobre au 7 décembre prochain), organisée par le CCME, ambitionne d'inscrire son nom sur le registre historique de l'art contemporain marocain, relevant que cette initiative est de nature à mettre en avant les Âœuvres, l'expérience et le savoir-faire confirmé d'une quinzaine d'artistes marocains vivant entre le Maroc et l'étranger.

De son côté, M. Hicham Daoudi, initiateur de la foire "Marrakech Art Fair" a fait observer que cette manifestation se veut une plateforme artistique et commerciale, à même de permettre la découverte de la créativité artistique moderne et contemporaine marocaine et internationale, soulignant que le Maroc, terre de rencontres et de pluralité culturelle, dispose de toutes les potentialités à même de drainer un large public parmi les spécialistes et les mordus des arts plastiques.

Et M. Daoudi d'ajouter que cet événement éclectique phare, le premier du genre organisé en terre africaine, compte nombre d'œuvres artistiques d'artistes-peintres célèbres aussi bien marocains qu'étrangers, soulignant que cette manifestation se veut un point de rencontre pour l'échange d'expériences et d'expertises dans ce domaine.

Quant aux autres intervenants, ils se sont félicités du concept novateur de cette foire et qui consiste à investir nombre de coins de la ville, dont des espaces à forte portée historique et culturelle, tel que le Musée de Marrakech et Dar Bellarej entre autres, soulignant la nécessité pour l'ensemble des acteurs concernés d'œuvrer en vue de pérenniser cet événement et en faire un rendez-vous annuel incontournable de l'art contemporain et de l'art moderne.

Source : MAP

En partenariat avec le CCME, ainsi qu’ un collectif de partenaires de la région Rhône-Alpes,  l’Association des retraités marocains de France (ARMF), organise une journée de réflexion sur les réalités et perspectives du vieillissement de la femme maghrébine immigrée en France. Le séminaire aura lieu le 15 octobre prochain à l’amphithéâtre de la Maison du tourisme à Grenoble...Suite

C’est un livre choc, Sihem Souid, 29 ans, y raconte à visage découvert ses quatre années dans les coulisses de la PAF (Police de l’Air et des Frontières) . Racisme ordinaire, homophobie, abus de pouvoir, déni du droit des étrangers. Un témoignage  accablant…Suite

Pour trouver un emploi, elles sont de plus en plus nombreuses à tenter leur chance à l'étranger. Un phénomène qui bouleverse les rapports économiques et sociaux…Suite

Développer le transfert d'argent pour un meilleur développement économique. C'est là la principale mission que s'est fixée l'Agence internationale pour le développement économique et social (Aides), via un partenariat avec son homologue italienne «Soleterre», dans le cadre d'un projet en cours d'élaboration. En effet, les deux institutions planchent actuellement sur la mise en place d'un nouveau concept pour le transfert d'argent, permettant ainsi d'encourager les transferts des MRE vers le Maroc, afin d'en faire un facteur clé du développement économique et social du pays…Suite

Laurent July explique les raisons du lancement de l’Observatoire ACP (Groupe des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique) sur les migrations…Suite

Pour immuniser la tradition musicale andalouse contre l'usure du temps, l'association Essaouira Mogador a conçu un festival qui, depuis déjà 6 ans, perpétue tant bien que mal cette Zoom sur la 7ème édition…Suite

Partout en Europe, l'extrême droite gagne du terrain surfant sur le populisme anti-immigration. Ou alors, ses thèmes sont récupérés pour des raisons électorales.

Ce phénomène, jugé un temps marginal et conjoncturel, retient maintenant l'attention des observateurs dans le monde entier, car il s'incruste dans le temps et se propage dans l'espace.

La percée en Suède d'une formation populiste anti-immigration a été cependant pour les Américains un révélateur. Tout simplement parce que la Suède est considérée comme un modèle de démocratie et un pays pour les évolutions sociales toujours en avance sur le reste de l'Europe…Suite

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