samedi 19 octobre 2024 07:21

Les députés chrétiens-démocrates (CDA) néerlandais se réunissent mardi pour approuver l'accord de coalition conclu par leur parti avec les libéraux et lever le dernier obstacle à la constitution, avec l'appui du parti islamophobe PVV, du premier gouvernement minoritaire des Pays-Bas de l'après-guerre…Suite

Un colloque international sous le thème: " l'immigration et l'intégration, les chances et les défis pour un partenariat euro-méditerranéen", s'ouvre ce mardi à Tunis…Suite

L'organisation mondiale de la santé (OMS) a décerné le prix 2010 pour la recherche sur le syndrome de Down à Mme Sabah Zemmama Tyal, Présidente de l'association marocaine "Anaïs" en reconnaissance de ses actions en matière d'intégration des enfants trisomiques…Suite

A Strasbourg, pas moins de quatorze actes racistes ont été commis depuis le 1er janvier. De quoi inspirer au maire de la ville un coup de gueule visant directement l'extrême-droite. Lors d'une conférence de presse, le socialiste Roland Ries, qui a vu sa propre maison barbouillée de tags anti-minarets en début d'année, a lancé un appel à «un front républicain de refus de l'inacceptable», face à «une série d'événements qui se caractérisent par la haine et l'intolérance».

«Ceux qui en sont coupables cherchent à nous diviser. (...) Nous disons : ça suffit! Nous appelons à refuser l'inacceptable, qui n'est jamais une fatalité», a plaidé l'élu socialiste, qui lance ce mardi une pétition en ligne intitulée «Appel à tous les Républicains de Strasbourg et de son agglomération».

L'initiative a reçu le soutien de deux figures locales, elles-mêmes victimes d'actes racistes au cours de l'année. Le Pr Israël Nisand, d'une part. Ce professeur de gynécologie-obstétrique au CHU de Strasbourg a découvert dimanche des tags antisémites sur sa maison. «Profondément athée mais fier de (ses) origines», il a également lié l'agression dont il a été victime à un «coup de gueule» poussé la semaine dernière en faveur de la confidentialité et de la gratuité de la pilule contraceptive pour les jeunes filles mineures.

Autodafé du Coran

Egalement victime de délinquance raciste, le directeur du cinéma d'art et essai l'Odyssée à Strasbourg, le Franco-Turc Faruk Günaltay, a vu pour sa part ses deux voitures incendiées par des inconnus dans la cour de son domicile. « Les flammes touchaient presque les fenêtres et on a été sauvé par nos voisins. Cela montre qu'un geste tout simple de solidarité entre voisins peut empêcher un crime», a-t-il témoigné.

Le jour même de la conférence était révélé le dernier acte haineux en date commis dans l'agglomération. Un homme se faisant appeler Caliméro a mis en ligne la vidéo d'un autodafé de Coran. L'homme, qui apparaît à visage découvert dans le film et dévoile son identité, habite Bishheim. Selon le délégué général de la grande mosquée de Strasbourg, qui a parlé avec lui après avoir découvert la vidéo, l'homme a affirmé avoir agi au nom de sa «liberté d'action». «Il m'a dit : ‘On est en France et on peut brûler un livre de Winnie l'ourson, comme le Coran'», a raconté Abdelaziz Choukri.

Source : Le Figaro

Le député néerlandais d'extrême droite, Geert Wilders, a comparu, lundi, devant la justice pour discrimination envers les musulmans et les étrangers non-occidentaux, en particulier les Marocains…Suite

L'exposition « Résonances» organisée en marge du Art Fair Marrakech par le CCME, se tient du 7 octobre au 7 décembre au Musée de Marrakech. Elle réunit quinze artistes marocains du monde…Suite

Ils viennent des quatre coins du monde mais ont tous en commun, leur marocanité et leur vocation artistique, et, dans peu de temps, un lieu d'exposition. Ils, ce sont les artistes contemporains marocains du monde, et l'exposition aura lieu du 7 octobre au 7 décembre 2010 à Marrakech, organisée par le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME).

L’exposition dénommée « Résonances, artistes marocains du monde » est organisée dans le cadre de Marrakech Art Fair, la première foire internationale d’art moderne et contemporain au Maroc. Elle rassemblera quinze artistes contemporains marocains de six pays de résidence : Aziza Alaoui (Mexique) ; Wafae Ahalouch El Keriasti (Pays-Bas) ; Mohamed Ezoubeiri et Lalla Essaydi (Etats-Unis) ; Charif Benhelima (Belgique) ; Ilias Selfati (Espagne) ; Chourouk Hriech, Fouad Bellamine, Hicham Benohoud, Mohamed El Baz, Mounir Fatmi, Bouchra Khalili, Najia Mehadji, Abderrahim Yamou et Malik Najmi (France).

Tous ont recours à différents médiums (peinture, dessin, installation, vidéo, photographie) pour créer des œuvres reliant leur culture d’origine à celle de leur pays d’accueil.

L’exposition qui se tiendra au musée de Marrakech, place Ben Youssef, sera accompagnée d’un catalogue bilingue et d'une projection d’un documentaire portant sur les artistes exposants.

Source : Yabiladi

Ce jeune Marocain, nouveau talent du rire, se disant « Made in bled », a tout juste 28 ans, mais creuse son sillon en s'affirmant de jour en jour sur les scènes parisiennes. Pour lui « squelhouette » est un mix de « squelette » et de « silhouette », et faire du sport c’est seulement au moment de courir derrière le métro… mais qui est-ce donc? Nabil Doukali bien sûr.

- Yabiladi : Parlez-nous de votre parcours.

- Je suis né au Maroc, à El Jadida, où j'ai fait le principal de mes études. Une fois la maîtrise en Informatique électronique et automatisme de la FST de Settat en poche, j’ai intégré l'École Polytechnique de  Savoie à Annecy. Je suis devenu ingénieur en nouvelles technologies. C'est à ce moment-là que je me suis rendu à Paris, pour mon premier poste dans lequel je suis toujours.

- Vous nous dites donc que vous êtes plutôt matheux de formation, comment et quand l'art du rire vous a contaminé ?

- J'ai grandi entouré de plusieurs oncles, qui étaient musiciens et gens de théâtre. Et je suis fasciné par la « l7al9a » à la marocaine, là où le conteur balance ses vannes et improvise à flot… Donc l'ambiance était toujours à la fête et pour nous ce n'était pas « hchouma » de vouloir être artiste, tout en respectant notre culture et sans basculer dans la vulgarité. Déjà vers 6, 7 ans,  je faisais du théâtre. Mais à mes 12 ans, c’était le déclic en jouant avec la star marocaine Mohammed Benbrahim, devant 400 personnes. J'ai enfin réalisé que mon truc à moi, c'est de faire rire les gens, intelligemment bien sûr.

Je n'ai  jamais laissé tomber cette passion, j'ai longtemps fait parti de Dar Chabab (Maison de la jeunesse). Dans ce lieu j'ai appris les techniques d'écriture qui me servent aujourd'hui. Car c'est moi qui écris mes textes. Je me suis ensuite testé au slam en langue arabe, à la poésie, Tout était bon pour écrire et surtout pour mettre en scène mes textes.

- Quel est votre particularité au  niveau artistique?

-  Vu que je travaille en entreprise à plein temps, je me suis rendu compte que seul le one-man-show/stand-up peut répondre à mes besoins artistiques, en adoptant un « autogestionnage » de mon temps. Cela commence par l'écriture des textes, je suis toujours en train d'écrire ; tout est bon à prendre. Parfois je me réveille en pleine nuit pour écrire de petites phrases sur un coin de papier, ou bien ce sont des personnes de la vie quotidienne qui m'inspirent. Le tout est que je veux faire passer ma culture aux spectateurs, tout en restant moi-même… et en me servant de la culture vaste de mon cher pays. Je m'occupe ensuite de la mise en scène, du jeu scénique, des accessoires... Je ne laisse rien au hasard et je m'adapte à mon public. Ce qui est bien avec le stand-up c’est qu’on peut improviser et entrer dans des délires de fou avec le public…

- Votre arrivée en France a-t-elle été un tournant?

- La France m'a beaucoup apporté. C'est grâce au festival Tremplins de la création d'Annecy que j'ai commencé à me faire connaître ici, j'y ai joué mon premier spectacle en français (« A l'époque! »). Après c'est toute une histoire ! Quand je suis arrivé à Paris, en me baladant, je me suis retrouvé en face de l'école de One-Man-Show de Paris. Je me suis dit « c'est pas possible!! Nabil, ça existe, ça !?!?! » Alors, j’ai passé le casting et j’ai intégré la session professionnelle, j’y suis resté deux ans.

Mon deuxième spectacle était alors beaucoup plus structuré, c'était « Mamy Hadda débarque ! » Ce spectacle rend hommage à nos grand-mères, ce sont des personnes qui nous sont très chères, avec leur sens de la répartie, leur humour et leurs histoires autour d'un verre de thé…

- Et le Maroc dans tout ça?

- Je suis physiquement là mais mentalement au Maroc grâce à la free gratuite vers le bled. Avoues, toi aussi tu l'utilises! Tous les yabiladiens doivent l'utiliser! La famille et mes racines sont là-bas donc le pays m'est très cher et si des propositions sont faites je serais prêt à rentrer. Mais j’y joue souvent dans les soirées privées et je rode mes spectacles là-bas. Quand une vanne ne passe pas, c’est direct « wa 7amda a sahbiii, Insipide! Changes mon pote! » (rire). Pour le moment je joue plus en France. Je vis grâce à mon travail d'ingénieur, mais si j'arrive un jour à vivre de mes spectacles, je le ferai sans hésiter car c'est vraiment ce que j'aime. Faire rire tout le monde, sans distinction d'âge, de nationalité, de sexe ou de religion…

- Parlez-nous de vos projets en cours.

- J'ai deux projets en préparation, je suis en phase d’écriture de parodies de chansons arabes et je travaille sur un mini vidéo-clip et une mini série comique de 4 à 5 minutes, soit pour la télé soit pour le web. Et à partir du 6 octobre, je débute mon tout nouveau spectacle « Mes heures de gueuloire!», en dates exceptionnelles avant janvier 2011. J’invite toutes et tous les Yabiladiens… Vous êtes les bienvenus…

04.10.2010

Source : Yabiladi

Deux productions cinématographiques marocaines prendront part au Cycle du cinéma maghrébin, qui aura lieu du 5 au 26 octobre à Almeria (sud de l'Espagne) à l'initiative de la Casa Arabe (la Maison arabe).

Le Maroc sera représenté à cet événement par les deux long-métrages "Wechma" de Hamid Bennani et "Alyam Alyam" de Ahmed El Maanouni, apprend-on, lundi, auprès des organisateurs.

"Wechma" (1970) raconte l'histoire du jeune Messaoud, opprimé à la fois par son milieu familial et par une société sclérosée, qui s'engage sur la voie de la délinquance qui le mènera vers une fin tragique.

De son côté, le film "Alyam Alyam" (1978) relate la vie quotidienne d'une famille paysanne de la région de Casablanca. Le père est mort, la mère, Hlima, redoute de voir partir son fils aîné qui veut quitter le pays pour la France et gagner de l'argent.

Outre le Maroc, des films de la Tunisie et de l'Algérie seront également au menu de ce cycle, dont l'objectif est de faire connaître la trajectoire du cinéma maghrébin depuis les années 70 du dernier siècle et présenter au public espagnol la vraie image du 7ème art maghrébin qui ne cesse de se développer.

 Source : MAP

Le nombre de travailleurs étrangers au Royaume-Uni a continué à augmenter durant la récession alors même que le nombre des emplois accordés aux travailleurs nés en Grande-Bretagne diminuait fortement, révèle lundi une analyse du quotidien des milieux d'affaires Financial Times.

Le nombre des travailleurs nés au Royaume-Uni a régressé de 654.000 entre 2008 et 2010 alors que le nombre de travailleurs immigrés a augmenté de 139.000 au titre de la même période.

D'après le Financial Times, ces chiffres reflètent l'impact différent que la récession a eu sur les secteurs de l'économie britannique. Un tel impact n'a pas été aussi fort sur le secteur des services où les travailleurs immigrés sont présents avec force.
Le Financial Times rappelle qu'une récente étude sur l'impact de l'immigration sur l'emploi, les salaires et les services publics a mis en lumière le coût économique potentiel du plan du Premier ministre conservateur David Cameron d'imposer un cap sur le nombre de migrants pour le ramener aux niveaux des années 90.

Une telle mesure, si elle est introduite en 2011, coûterait au Royaume-Uni quelque 33 milliards de livres Sterling en pertes au cours des cinq prochaines années, d'après des chiffres de l'Office de responsabilité budgétaire.

Le seuil que le gouvernement de coalition souhaite imposer a déjà suscité la colère des entreprises, tandis que Vince Cable, secrétaire d'Etat chargé du commerce, avait mis en garde que cette mesure pourrait menacer la reprise économique.

Le journal estime que la perte de la production affectera le PIB qui serait d'environ 0,8% inférieur à la fin de la législature.

Le gouvernement de coalition a commandé un rapport indépendant sur l'impact économique du cap sur l'immigration.

Source : Casafree

Le théâtre marocain sera l'invité d'honneur à la 15ème édition du Festival International Madrid Sur prévu du 8 au 31 octobre dans sept villes de la région Sud de la capitale espagnole.

Le lever de rideau de ce festival, organisé par la Fondation Institut International du Théâtre Méditerranéen, sera marqué par une représentation de Lalla Rahoum El Bakkali et son groupe composé par vingt voix de femmes originaires de Chaouen. Une troupe qui travaille sur le patrimoine musical soufi de la région.

La présence marocaine sera animée par des troupes de Casablanca et Rabat.

Quatre semaines durant, les festivaliers auront à voir pas moins de 59 pièces de théâtre ainsi que des spectacles de musique, des expositions et autres ateliers.

Le festival de Madrid a toujours accueilli les troupes théâtrales marocaines et aussi les formations musicales. Parmi les artistes qui s'y sont produit, figurent, entre autres, Touria Jebrane, Taïb Seddiki ou encore Faouzi Bensaidi.

Source : MAP

Le ministre chargé de la communauté marocaine résident à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a présidé une cérémonie de signature d'une convention de partenariat avec l'Association Médicale d'Aide au Développement entre l'Auvergne et le Maroc (AMDAM), basée en France.

Signée du côté de l'AMDAM par le Dr Abdelaziz Ammar, cette convention vise à promouvoir la participation et l'implication des associations des Marocains du monde dans le processus du développement solidaire et participatif des régions en situation de précarité au Maroc.

Aux termes de cette convention, l'AMDAM s'attellera à la mise en place d'un programme de formation et de qualification en faveur du personnel de soins dans les établissements de santé de la région Meknès/Tafilalet, afin d'améliorer leurs capacités professionnelles.

Le rôle de l'AMDAM ne se limitera pas à la réalisation de programmes de consultations médicales et opérations chirurgicales, mais s'étendra également à la mise en œuvre d'un plan de formation des capacités des cadres associatifs locaux.

De son côté, le ministère se chargera du soutien et de l'accompagnement des actions menées par l'AMDAM au Maroc et de la mobilisation des partenaires institutionnels, afin de mettre en œuvre les projets retenus conjointement.

S'engageant à faciliter les initiatives ou autres manifestations en rapport avec le développement local au Maroc, le ministère prend aussi la charge de favoriser les forums et débats autour de la mobilisation des associations des Marocains du monde en direction de leur mère-patrie.

Intervenant à cette occasion, M. Ameur, qui a loué la sincérité et la crédibilité des initiatives de l'AMDAM, a souligné que l'esprit de cette convention est le modèle même du co-développement, puisqu'elle est basée sur une approche originale consistant à ériger les associations issues de l'immigration en un acteur de développement.

De son côté, le Dr. Ammar a fait savoir que son association compte, outre des Marocains, des adhérents d'origine française qui sont convaincus des causes défendues, soit au Maroc ou en France, louant les valeurs du volontariat des médecins venus de France à leur frais pour participer gratuitement à cette campagne humanitaire.

Du 2 au 10 octobre courant, l'AMDAM organise, pour la cinquième année consécutive, une action humanitaire d'envergure en faveur des populations démunies du Sud-Est marocain dans la province de Midelt et d'Errachidia.

Une centaine de professionnels de la santé, tous bénévoles, sont actuellement à pied d'œuvre, pour consulter environ 8.000 patients et effectuer 300 interventions chirurgicales majeures.

Source : MAP

La Libye a renouvelé sa demande de 5 milliards d'euros par an à l'Union européenne pour "stopper définitivement" l'immigration clandestine à partir de ses côtes, à l'occasion d'une visite d'une délégation européenne à Tripoli, a rapporté mardi l'agence libyenne Jana.

"La Libye demande à l'UE cinq milliards d'euros par an pour stopper définitivement l'immigration clandestine vers l'Europe", a indiqué le ministre libyen des Affaires étrangères, Moussa Koussa, cité par Jana.

M. Koussa s'exprimait au cours d'une réunion avec la commissaire européenne chargée des questions d'immigration, Cecilia Malmström, et celui chargé des accords de coopération entre l'UE et ses voisins, Stefan Füle.

Il a renouvelé une demande déjà formulée par le numéro un libyen Mouammar Kadhafi fin août, lors d'une visite en Italie.

Le gouvernement italien, sans approuver cette somme, insiste pour que l'UE aide davantage financièrement la Libye dans ce domaine. Elle souhaite que la question soit discutée pendant un sommet euro-africain prévu en novembre, qui aura lieu en Libye.

Les relations entre l'UE et la Libye, pays par lequel transitent de nombreux ressortissants de l'Afrique sub-saharienne candidats à l'émigration vers l'Europe, sont difficiles sur ce dossier.

Tripoli demande depuis longtemps des financements et des équipements pour surveiller ses frontières maritimes et terrestres.

La Commission européenne avait jugé exagérée la demande libyenne, estimant que beaucoup pouvait déjà être réalisé "avec des sommes nettement inférieures".

La délégation européenne devait se rendre mardi à Kufra, un no man's land situé à 2.000 kilomètres au sud-est de Tripoli, aux confins des frontières égyptiennes, tchadiennes, soudanaises et nigériennes.

Les autorités libyennes ont organisé ce voyage afin que la délégation européenne "se rende compte de l'étendue des frontières terrestres du pays et de la difficulté de les contrôler", a indiqué à l'AFP un responsable européen sous couvert de l'anonymat.

Source : Le Monde/AFP

«Une école primaire accueille plus de deux cents élèves. Plus de 70% sont de confession musulmane. C’est le temps de l’Avent. Le chef d’établissement installe une crèche dans le hall. Un parent musulman exige que la crèche soit retirée car "un musulman ne peut entendre que Jésus est Fils de Dieu". Question : "Pour accueillir et respecter l’autre dans sa culture, faut-il pour autant faire disparaître tout signe chrétien ?"» Le cas de figure est exposé dans le dossier «Musulmans en école catholique» que la direction de l’enseignement catholique diffuse en cette rentrée auprès de ses équipes éducatives. Un travail inédit qui illustre les nouveaux problèmes auxquels les écoles catholiques sont désormais confrontées. Elles accueillent de plus en plus d’élèves musulmans, devenus majoritaires dans certains établissements de Villeurbanne (Rhône), de Marseille ou de Mantes-la-Jolie (Yvelines). Dans les banlieues difficiles, les parents se tournent en effet vers le privé sous contrat, relativement abordable, en espérant que leurs enfants seront mieux encadrés et échapperont aux mauvaises influences. Ils pensent aussi qu’à la différence du public, qui bannit les «signes religieux ostentatoires», leurs enfants pourront mieux y pratiquer leur religion.

fêtes. Du coup, l’école catholique se retrouve déstabilisée. Comment accueillir tous ces élèves musulmans sans risquer d’y perdre son âme ? Où trouver l’équilibre entre l’ouverture aux non-catholiques - la loi interdit aux écoles sous contrat de refuser des élèves sous prétexte de leur religion - et la volonté de garder un «caractère propre», autrement dit d’afficher haut et fort les couleurs catholiques ? Pendant deux ans, un groupe de travail, constitué de chefs d’établissement et d’experts, a planché. Objectifs : améliorer les connaissances de l’islam des équipes enseignantes afin de mieux argumenter leurs positions, et surtout leur suggérer les bonnes réponses.

Résultat : seize fiches d’informations très didactiques - sur le vocabulaire islamique, les fêtes, le voile, les conceptions musulmanes de la maladie, de la mort et de la résurrection, etc. - et des dossiers analysant quatorze cas concrets qui se sont posés dans des établissements, face auxquels les directions n’ont pas su réagir ou ont mal réagi. Les responsables de l’enseignement catholique y apparaissent tiraillés entre un souci de pragmatisme et un raidissement identitaire.

Piscine. Dans l’affaire de la crèche dont un père musulman réclame le retrait, la réponse est «niet». Mais encore faut-il savoir le dire sans braquer le parent de l’élève. La «fiche C5» rappelle que les musulmans ont une vision très différente de Jésus-Christ - pour eux, «il n’a pu être crucifié» - et renvoie à la sourate 4 qui en parle. Mais s’il faut comprendre l’agacement du père, il n’est pas question pour autant de céder : «Il est important que des signes chrétiens rendent visible l’identité de l’établissement catholique.»

Même fin de non-recevoir pour les familles demandant une dispense de piscine pour leurs enfants durant le ramadan, de peur qu’ils boivent de l’eau. «Toutes les écoles juridiques musulmanes s’accordent à regarder l’intention : l’acte est-il volontaire ou accidentel ?Dans le cas présent, avaler de l’eau ne casse pas le jeûne», tranche la «fiche B2». En plus, le code de l’éducation rend obligatoire l’assiduité scolaire. Enfin, toujours selon la fiche, il faut rappeler au père rétif «le projet» catholique de l’établissement dont il a eu connaissance lors de l’inscription.

Internats. Logiquement, les écoles catholiques connaissent les mêmes problèmes que l’enseignement public. Mais au nom du respect de la foi - les musulmans croient aussi «en un Dieu unique», rappelle le dossier -, les réponses peuvent être très différentes. Ainsi, une directrice de lycée voyait les élèves musulmans prier dans la cour. Un jour de pluie, prise de pitié, elle leur a proposé une salle. Depuis, elle ne peut plus en disposer et les élèves y font venir des croyants de l’extérieur.

«Actuellement, face aux influences radicales, mieux vaut répondre négativement pour éviter une source de conflit», recommande prudemment la «fiche B4». Une exception, toutefois, pour les internats. Mais la salle attribuée doit s’appeler «salle polyvalente» et servir aussi à «des fêtes, des groupes de discussion, des repas partage»… Des directeurs ont aussi fait un mauvais choix, selon cette étude, en instaurant des repas halal dans leurs internats. Comme quoi diriger une école catholique peut être parfois un chemin de croix.

4 octobre 2010

Source : Libération.fr

Une délégation de la Commission européenne doit arriver lundi à Tripoli pour une visite de trois jours consacrée à la coopération dans la lutte contre l'immigration clandestine, dont la Libye est devenue l'un des principaux points de passage en Afrique…Suite

Monsef Derraji est un militant associatif : secrétaire général de l'association des jeunes professionnels marocains de 2006 à 2008 et président fondateur du congrès maghrébin au Québec depuis 2009…Suite

« Nous sommes désormais, nous Marocains, insérés dans le temps des mobilités internationales»

Quel rôle joue le CCME dans la promotion des artistes marocains à l'étranger?

Il s'agit pour nous de les faire connaître au sein de l'immigration et, d'autre part, de faire découvrir au Maroc même les créateurs marocains qui vivent à l'étranger. En près d'un quart de siècle, la communauté marocaine expatriée a connu une expansion démographique remarquable, s'est féminisée, rajeunie et s'est projetée au niveau mondial, comme le prouve encore une fois la diversité des pays de résidence des artistes invités à l'exposition «Résonances». Nous sommes désormais, nous

Marocains, insérés dans le temps des mobilités internationales, avec tous leurs effets en termes de confrontation artistique et d'enrichissement par le dialogue avec les autres.

Comment est née la collaboration du CCME au projet de l'exposition «Résonances» ?

De manière assez naturelle pourrait-on dire car la rencontre entre le projet porté par le commissaire Brahim Alaoui et notre stratégie était évidente.

C'est en fait la rencontre entre un Marocain du monde, spécialiste reconnu dans son domaine et une volonté du Conseil d'être en permanence ouvert sur les grandes potentialités que recèle l'émigration dans tous les domaines.

Que pensez-vous de cette première édition de Marrakech Art Fair?

Cette initiative est à mes yeux une nouvelle impulsion dans cette grande dynamique culturelle et ce foisonnement de la scène culturelle marocaine qui se manifeste au niveau des arts plastiques, des musiques urbaines, des festivals, etc. C'est non seulement une contribution à la promotion de l'art mais aussi un apport au développement du pays.

Source : La revue Diptyk n07

« Mon père a perdu toutes ses dents, je peux enfin le mordre. » C'est sur cette phrase que s'ouvre le site de l'un des artistes marocains les plus cotés du moment. Les œuvres de ce Tangérois drôle et provoc' sont exposées en ce moment à Moscou, Bâle, Amsterdam et Paris…Suite

Un haut responsable de la communauté musulmane d'Allemagne a salué lundi la main tendue par le chef de l'Etat Christian Wulff, qui s'est présenté la veille comme le président de tous les Allemands, musulmans compris.

"Le discours de Wulff était le signe que les musulmans ne sont pas des citoyens de seconde classe", a affirmé le président du Conseil central des musulmans d'Allemagne (ZMD), Aiman Mazyek, dans le quotidien Bild.

"Wulff a dit clairement: des projets de vie différents et la diversité sont souhaités", a-t-il ajouté.

A l'occasion des célébrations du 20e anniversaire de la Réunification dimanche, le président de la république a assuré que l'islam faisait aussi "à présent" partie de l'Allemagne.

"Nous sommes un peuple. Cet appel à l'unité doit être aujourd'hui une invitation à tous ceux qui vivent chez nous", avait assuré le conservateur Christian Wulff lors des cérémonies à Brême (nord), rappelant le slogan "Nous sommes le peuple" des Allemands de l'Est lors des manifestations ayant précédé la chute du Mur de Berlin, le 9 novembre 1989.

La chute du Mur avait conduit moins d'un an plus tard à la Réunification, officialisée le 3 octobre 1990 et dont l'Allemagne a célébré dimanche le 20e anniversaire.

L'Allemagne a connu ces dernières semaines une violente polémique sur l'intégration des quelque 4 millions de musulmans installés sur son sol après la publication d'un pamphlet stigmatisant les étrangers en particulier ceux de confession musulmane.

"Beaucoup (de musulmans) ont l'impression: une nouvelle fois on parle de nous au lieu de parler avec nous", a également indiqué M. Mazyek dans le Frankfurter Rundschau. "Nous disons aux musulmans: ne vous retirez pas dans une émigration intérieure mais engagez vous".

Le Conseil central des musulmans d'Allemagne est l'une des nombreuses organisations représentatives d'une communauté aussi diverse que morcelée.

Source : La Croix/AFP

Le musée de Marrakech abrite à partir du 7 octobre l'exposition Résonances: artistes marocains du monde.  Cet événement avec au total 15 artistes entre dans le circuit du …Suite

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