jeudi 17 octobre 2024 22:35

Un important colloque sur le dialogue entre les convictions a lieu depuis hier à Gand et à LLN. Les enjeux sont réels pour la société belge. Entretien

C’est comme titulaire de la Chaire de droit des religions et responsable du master pluridisciplinaire de sciences des religions à l’UCL, que le Pr Louis-Léon Christians, un de ses organisateurs, balise la rencontre pour "La Libre".

Pourquoi ce colloque maintenant chez nous, à Gand et à Louvain-la-Neuve ?

Depuis quelques années, les pouvoirs publics multiplient leur soutien à divers types de plateformes interconvictionnelles, qu’il s’agisse d’initiatives locales émanant de grandes villes, ou d’initiatives nationales, voire internationales : programme de l’Onu sur l’Alliance des civilisations, dialogue avec les religions et philosophies prévu par l’Article 17 du Traité sur le fonctionnement de l’Union, ou encore le processus annuel lancé auprès des communautés convictionnelles par le Conseil de l’Europe depuis l’année du dialogue interculturel. Au-delà de simples effets de mode et d’une pure diplomatie médiatique (symbolisée par une photo de sourires et de mains tendues), ces initiatives se caractérisent par deux nouveautés. On peut d’abord y voir une nouvelle lucidité sur la responsabilité spécifique des ressources convictionnelles présentes. Ensuite, ces nouvelles formes de prise de parole ne se font plus dans des formes classiques bilatérales, mais dans des dispositifs multilatéraux et ouverts, d’interpellations et de reconnaissances. Ces nouvelles dynamiques suscitent l’enthousiasme des partisans d’un espace public ouvert réellement à tous, mais inquiètent ceux qui y voient déjà "une overdose" du religieux par ces nouvelles plateformes. Stimuler cette prise de parole plurielle doit demeurer distinct de toute emprise non démocratique du religieux sur les structures décisionnelles de l’Etat. Bref, le phénomène suscite espoirs ou craintes, mais n’avait pas encore été étudié de près. C’est la raison du double colloque que nous organisons avec l’institut Hilos de Gand et la Chaire de droit des religions de l’UCL, à Gand (approche comparée des initiatives nationales en Europe) et à Louvain-la-Neuve (sur les organisations internationales, et une relecture interdisciplinaire des enjeux). Avec des experts européens, juristes, politologues, philosophes socio-anthropologues et théologiens de diverses traditions.

Il tombe bien… : il y a un vif débat sur l’islam en Belgique, alors qu’on a ressorti de vieux démons catholiques à l’occasion de la désignation du nouvel archevêque.

Des philosophes fameux tels Jurgen Habermas, John Rawls ou Jean-Marc Ferry (présent à LLN) ont clairement fait évoluer leur pensée pour montrer la nécessité de rendre une certaine place publique à la parole des communautés convictionnelles. Ils en ont aussi examiné les conditions et les balises dans nos démocraties dites libérales. Les gouvernements avancent l’idée que leurs nouveaux dispositifs entendent prévenir des risques de violence. C’est toutefois un argument à double tranchant. Le retour du sécuritaire dans nos sociétés ne fait pas bon ménage avec la promotion réelle des droits de l’homme. Les enjeux sont plus profonds. Il s’agit de reconnaître la double dignité de tout individu et de tout citoyen dans les solidarités réelles de la société. La liberté d’expression que prétendent assurer nos sociétés suppose le bénéfice d’une réelle présomption d’innocence. Le retour d’identités religieuses fortes est un enjeu nouveau C’est aussi un test pour nos démocraties. Se priver de parole échangée et de reconnaissance mutuelle, se priver de présomption d’innocence est plus sécurisant, mais d’autres régimes l’ont tristement mieux montré que nos démocraties

Est-ce qu’il y a des différences entre néerlandophones et francophones, ici ?

Le rapport à l’identité collective est très différent. Des processus d’intégration différents en découlent. Mais nos démocraties se retrouvent en phase expérimentale : comment éviter les réflexes de peur, d’urgence, de fantasmes divers au moment où les effets de la mondialisation semblent nous priver de prise sur les événements ? De ce point de vue, tout nombrilisme belge, du Sud ou du Nord, serait tragi-comique. Quand des paris doivent être faits sur un avenir incertain, il faut les assumer collectivement et sans exclusive, d’où l’enjeu des nouveaux types de plateformes interconvictionnelles.

Les esprits sont-ils mûrs pour un vaste pow-wow sur les cultes dans notre pays ?

Dans les sociétés ultramodernes, comme l’expliquera le sociologue Jean-Paul Willaime, la quête d’éthiques et de sens est réhabilitée, mais dans des formes moins structurées socialement et culturellement. Les dispositifs de guerres et d’après-guerres religieuses s’estompent, mais laissent la place à des convictions plus flottantes, moins "anticipables". La question n’est pas de savoir si les esprits sont mûrs, mais de quels esprits l’on parle. Nos sociétés sont de moins en moins pilotables avec les instruments d’hier, explicites, formels et institutionnels. Les jeux du conformisme social sont bien à l’œuvre, y compris par le formatage médiatique, mais tout ça relève de nouvelles modalités discrètes et informelles. Tel est un des enjeux, difficile, des processus que nous évoquons, y compris celui des assises de l’interculturalité : il s’agit de préparer de nouvelles formes de gouvernance à la fois sociale, explicite et ouverte aptes à répondre aux difficultés de rendre une raison collective à l’individualisme. Fondamentalement, les enjeux à long terme de la régulation des cultes supposent cette nouvelle maturité. Les nouveaux dispositifs publics émergents y réussiront-ils ?

Source : Lalibre.be

Le réseau Home of Moroccan Educators and Moroccan Students in America (HMEMSA), qui a vu le jour il y a quelques mois dans la Grande région de Washington, ambitionne de rassembler les compétences marocaines installées aux Etats-Unis et de les impliquer dans des projets dédiés au secteur de l'éducation au Maroc.

Dans le cadre des activités célébrant le 20-ème anniversaire de la création du Washington Moroccan Club, un atelier a été organisé jeudi dernier à George Mason University dans la ville de Fairfax (Etat de Virginie) pour faire connaître HMEMSA et dévoiler ses projets ambitieux mais concrétisables à la faveur "d'un véritable engagement et surtout d'un bon suivi", souligne Khadija Rheljari, fondatrice de cette organisation.

"Education, Education et Education" est le slogan redondant mais percutant qui a été retenu par l'association et que les participants à cet atelier n'ont eu cesse de répéter, convaincus du rôle primordial de l'éducation comme "levier de développement et de réussite".

" Les Etats-Unis comptent beaucoup de compétences marocaines qui se sont distinguées dans plusieurs domaines. Nous essayons de fédérer dans le cadre de HMEMSA les efforts de ces personnes pour qu'elles contribuent à des projets dans leur pays d'origine", explique Mme Rheljari.

Les Marocains aux Etats-Unis, dont le nombre est estimé entre 150.000 et 200.000, comptent en effet parmi les communautés qui ont un profil d'éducation très élevé. Selon le think tank "361 Degrees Institute", 41 pc parmi eux détiennent des diplômes de 3ème cycle universitaire et 21 pc sont des cadres.

HMEMSA s'assigne pour objectif de créer une plate-forme permettant de promouvoir le travail en réseau entre étudiants et enseignants marocains aux USA ainsi qu'avec leurs compatriotes au Maroc et d'aider les étudiants et enseignants marocains à tirer parti des opportunités offertes aux Etats Unis, souligne de son côté Amine Chigani, professeur de sciences de l'information à l'Université Virgina Tech et membre du conseil d'administration de ce réseau.

" Il s'agit de réunir des compétences pour faire de cette structure une source d'énergie qui pourrait aider le Maroc, en mettant à sa disposition ce potentiel et en faisant venir des étudiants et enseignants aux USA pour qu'ils puissent bénéficier du savoir-faire et de l'expertise disponibles”, a indiqué A. Chigani lors de cet atelier, qui a eu lieu en présence notamment de l'ambassadeur du Maroc à Washington, M. Aziz Mekouar.

HMEMSA, dont certains membres avaient pris part à la rencontre "des Marocaines d'ici et d'ailleurs" organisée au Maroc à l'initiative du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), ambitionne d'assister les Marocains et les Américains dans le cadre de programmes d'échange éducatif et culturel et d'informer les écoles marocaines des initiatives lancées par des organismes d'éducation gouvernementaux au USA.

L'organisation à but non lucratif a aussi pour objectifs d'établir des canaux de communication entre étudiants et enseignants au Maroc avec leurs pairs aux USA et organiser des séminaires et conférences pour partager le savoir-faire avec des professionnels au Maroc, souligne Yasmine Hasnaoui, professeur à Amherst College (Etat du Massachusetts).

Pour Nadia Duchelle, professeur à George Mason University qui accompagnera une délégation d'étudiants américains au Maroc et donnera des cours d'une semaine à l'Université Al Akhawayne à Ifrane dans le cadre des projets de HMEMSA, l'éducation demeure un volet très important pour la réussite des individus et le développement des pays.

"Sans l'éducation, je n'aurais jamais pu devenir ce que je suis maintenant", dit-elle d'un air très déterminé.

L'éducation et les jeunes occupent d'ailleurs le haut du pavé dans les objectifs de HMEMSA qui ambitionne, à travers des projets concrets et pratiques, de faire une différence réelle dans la vie des personnes.

Source : MAP

Le ministre chargé de la communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur a souligné que les attentes des membres de la communauté marocaine établie dans les pays du Golfe "sont simples par rapport aux préoccupations des autres communautés marocaines établies en Europe, et peuvent être réalisées grâce à la conjugaison des efforts de tous".
"Les problèmes et les préoccupations des Marocains résidant dans les pays du Golfe, sont simples et peuvent être facilement réglés grâce à la conjugaison des efforts des membres de la communauté marocaine, des services consulaires et des ambassades marocaines et aux initiatives prises dans ce sens par le ministère délégué chargé de la communauté marocaine établie à l'étranger", a affirmé M. Ameur dans un entretien accordé à la MAP à l'issue d'une tournée dans les pays du Golfe, qui l'a mené au Qatar, Bahreïn et aux Emirats arabes unis.
Il a souligné que sa visite dans ces pays lui a permis "de s'enquérir de la situation des Marocains établis dans ces pays et d'être à l'écoute de leurs préoccupations", ajoutant que la communauté marocaine dans ces trois pays a connu un développement notable durant les dernières années aux plans quantitatif et qualitatif.
Ce changement se manifeste par l'émergence d'une élite de jeunes cadres qui occupent d'importants postes dans les mondes de l'économie, des finances et des affaires, du commerce, des services, du tourisme et de la recherche scientifique, a dit M. Ameur.
"Ce qui attiré mon attention au cours de cette visite, c'est le fait qu'une grande partie de ces hauts cadres travaillant à Doha, Manama, Dubai et Abou Dhabi, ont quitté le Maroc après plusieurs années d'études, mais la plupart d'entre-eux viennent de pays européens où ils ont suivi une formation de haut niveau dans de grandes écoles et universités européennes, et ont choisi de s'installer après dans ces pays pour des considérations relatives en premier lieu à la nature et à l'importance des contrats et offres d'emploi disponibles", a-t-il poursuivi.
Dans ce cadre, M. Ameur a affirmé que les cadres marocains exerçant dans la région du Golfe "sont des compétences internationales, dont le Maroc pourra tirer profit à l'avenir en vue de poursuivre la réalisation des chantiers ouverts dans les différents domaines".
"Il suffit seulement de chercher les formules pratiques pour les attirer de nouveau", a-t-il expliqué.
M. Ameur a rappelé, par ailleurs, que sa visite lui a permis de "convenir avec des membres de la communauté marocaine établie dans ces pays de plusieurs initiatives qui seront entreprises dans les mois à venir, aussi bien dans le domaine culturel que social, outre la mobilisation des compétences exerçant dans cette région".
Dans le domaine social, a ajouté le ministre, "nous allons entreprendre d'importantes mesures qui concernent le renforcement du soutien judiciaire et social au niveau des services consulaires et des ambassades pour faire accélérer le règlement des problèmes auxquels font face les membres de la communauté marocaine établie dans les pays du Golfe".
Dans le domaine culturel, "nous avons convenu d'organiser des journées culturelles de la femme marocaine dans l'Etat des Emirats arabes unis pour mettre en exergue la place qu'elle occupe désormais aussi bien sur le plan national qu'international, et faire connaître le véritable visage des compétences féminines marocaines et leur rôle dans les divers domaines".
Le ministre a indiqué qu'il a été également convenu, avec les membres de la communauté marocaine, de la mise en place dans les sièges des ambassades marocaines de bibliothèques dotées d'ouvrages marocains dans diverses disciplines en vue de faire connaître aux jeunes générations l'histoire du Royaume du Maroc, la richesse de son patrimoine et de sa diversité culturelle et linguistique.
M. Ameur s'est dit, d'autre part, satisfait de sa tournée dans les pays du Golfe ainsi que de ses rencontres fructueuses aussi bien à Doha, Manama, Dubaï et à Abou Dhabi avec des membres de la communauté marocaine, qui ont affiché leur disposition à oeuvrer avec sérieux non seulement pour servir leurs intérêts et leurs attentes quotidiennes mais également pour contribuer au rayonnement de leur patrie, le Maroc, et mettre en exergue sa place dans le concert des nations.
La semaine dernière, M. Ameur avait effectué une tournée dans la région du Golfe, qui l'avait mené au Qatar, au Bahreïn et aux Emirats arabes unis, et au cours de laquelle il avait tenu des réunions avec des membres de la communauté marocaine établie dans ces pays.
Le ministre avait également tenu des séances de travail avec plusieurs responsables de ces pays en vue de s'informer des préoccupations des Marocains résidant dans les pays du Golfe et de leurs propositions pour la promotion de leur situation et la concrétisation de leurs attentes.

Source : MAP


La "Charte nationale de l'environnement et du développement durable : Quelles contributions de la Communauté marocaine à l'étranger ?" est le thème d'une rencontre qui sera organisée, vendredi 12 mars à Rabat, avec la participation de plusieurs compétences marocaines établies à l'étranger.

Organisée en partenariat entre le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et le Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME), cette manifestation s'inscrit dans le cadre du "large processus de concertation sur le projet de la Charte et vise à associer les Marocains du monde spécialistes aux questions environnementales, à ce grand projet de société", selon un communiqué du ministère.

Elle a pour objectif également de "permettre aux acteurs intervenant dans le domaine de l'environnement au Maroc de présenter les programmes, expériences et actions en cours, ainsi que les besoins en matière de partenariat dans plusieurs domaines, au niveau national et local".

Au menu de cette manifestation, figurent plusieurs sessions thématiques, notamment la "Charte, action de l'Etat, des régions et des collectivités locales : quelle répartition de compétence ? Quelles expériences pilotées ?", "Santé, sécurité et environnement", "Les énergies renouvelables" et "Quelles modalités de contribution des compétences marocaines à l'étranger?".

Environ 150 participants, dont 70 compétences marocaines établies à l'étranger, prendront part à cette rencontre.

Source : MAP

Les avancées vers l'égalité des sexes enregistrées au Maroc à la lumière des dispositions du code marocain de la famille ont été au centre d'une conférence tenue, lundi soir, à Aoste (Nord de l'Italie).

L'accent a ainsi été mis, lors de cette conférence animée par deux juristes marocains, sur l'"équité" instaurée par la réforme de la Moudawana et sur les nouveautés introduites par le nouveau code de la famille sur la voie de la consécration de l'égalité entre hommes et femmes.

Au cours de cette conférence, organisée par le consulat du Maroc à Turin en collaboration avec la région italienne de la Vallée d'Aoste et l'Association des Marocains Immigrés en Vallée d'Aoste (AMIVA), les intervenants ont également traité de la problématique administrative posée par la Kafala en Italie.

Cette conférence, placée sous le thème "la réforme de la Moudawana et l'institution juridique de la Kafala", a été animée par M. Drissi Kaitouni, magistrat, spécialiste du droit de la famille, et Mme Jamila Sayouri, avocate, membre fondatrice de l'"Union féminine".

Une conférence similaire sera organisée, ce mardi, à Turin (nord) avec le concours du Groupe "Abele", une association turinoise qui s'active dans les domaines social, culturel et politique, l'association "Al Maghreb" et l'association pour les études juridiques sur l'immigration (ASGI).

Source : La Vie eco/MAP

Les Marocains établis dans les régions du sud-est de la France, auront rendez-vous, du 12 au 14 mars au Parc Chanot à Marseille, avec le premier salon SMAP EXPO, une manifestation culturelle, commerciale et festive dédiée principalement à cette communauté.

Cet événement, déclinaison d'un concept qui a fait ses preuves depuis 1997 à Paris et, depuis 2009, à Barcelone, propose à un large public de MRE, mais aussi de Maghrébins et d'Européens, de retrouver, dans des conditions idéales et festives, les qualités vitales d'un Maroc en pleine expansion : Art de vivre, immobilier, créations artisanale, musicale et culturelle, le tout sous le signe de la gratuité totale.

Des soirées musicales animées par de grands noms de la scène artistique marocaine (Nass El Ghiwan, Tagada, Daoudi, Stati), des rencontres-débats sur les questions touchant aux préoccupations de la communauté marocaine résidant à l'étranger ainsi que des offres commerciales, notamment dans l'immobilier, sont au programme.

Plus d'une trentaine d'exposants feront le déplacement à ce rendez-vous qui met à l'honneur l'artisanat marocain, avec un grand espace médina donnant à voir l'art de vivre marocain à travers ses différentes déclinaisons: culture, artisanat, gastronomie, beauté et bien-être.

Le tourisme n'est pas en reste. Agences de voyages et de tourisme, compagnies aériennes, maritimes et routières, ainsi que services bancaires, rivaliseront pour présenter les meilleures offres sur la destination Maroc.

Un village associatif vient compléter le panorama, l'objectif étant de permettre de renouer les contacts entre les Marocains, Français et Franco-marocains d'une région qui compte le plus grand nombre d'élus d'origine marocaine.

Situé à cinq minutes des plages, sur une superficie de dix-sept hectares, six halls et un total de 40.000 m2 de surfaces utiles, le Parc Chanot offre le lieu adéquat pour se retrouver autour du Maroc. Une fête que ne peuvent manquer les Français et particulièrement les habitants du Midi (régions du sud-est de la France) désireux de découvrir la terre et les traditions d'un peuple proche, attachant et fier.

Après le succès grandissant de ses manifestations auprès des Marocains de France, le SMAP a fait une percée remarquée en Espagne, où une deuxième édition est programmée en septembre 2010, à Barcelone (nord est), selon les organisateurs. Il s'apprête désormais à conquérir également la Belgique et l'Italie, pour le grand bonheur de la communauté marocaine résidant dans ces pays.

Fidèle à l'esprit des salons rodés de Marseille et de son expérience de Barcelone, auprès des Marocains établis en Catalogne, le SMAP Expo de Marseille promet d'être un rassemblement singulier où les Marocains ainsi que leurs amis de la cité phocéenne et de sa région trouveront à leur disposition pendant trois jours, diverses expressions festives, culturelles et commerciales.

 Source : MAP

Le Parlement européen a autorisé hier les étrangers séjournant dans l'espace Schengen avec un visa de long séjour à circuler librement dans les autres pays de la zone, dans les mêmes conditions que les immigrés titulaires d'un titre de séjour. Ce dispositif, qui doit entrer en vigueur avant le 5 avril, concerne les ressortissants extracommunautaires bénéficiant d'un visa de long séjour (de trois mois à un an). En pratique, il s'agit souvent d'étudiants ou de scientifiques, ou bien de personnes séjournant dans leur famille en Europe. Actuellement, les étrangers relevant de ce cas ne peuvent séjourner que dans le pays européen qui leur a délivré leur visa.

Source : Les Echos

La 6è Journée nationale de l'Entreprise sera organisée samedi à Casablanca autour du thème ''Marocains du Monde, acteurs de la compétitivité de l'entreprise marocaine''.

Cette rencontre, initiée par le Centre des jeunes dirigeants, sera une occasion pour les participants de traiter différents axes de travail tels les orientations stratégiques nationales en faveur des Marocains du monde, la migration de retour : Enjeux et Contribution sur la PME ou encore la migration virtuelle : Mécanismes et impact sur la PME, font savoir les organisateurs

Responsables,opérateurs économiques, dirigeants d'entreprises et représentants du tissu associatif nationaux et Internationaux, sont attendus à

cette journée qui sera clôturée par la remise des trophées Centre des jeunes dirigeants/ ANPME ( agence nationale pour la promotion de la PME).

La Journée nationale de l'entreprise a été conçue pour initier des débats autour du développement de la compétitivité de l'entreprise marocaine par le développement du capital humain marocain.

Source : MAP

Mme Nouzha Chekrouni, ambassadeur du Maroc au Canada, a souligné, samedi dernier à Québec, les acquis réalisés par le Maroc en matière de promotion de la femme, "grâce à une volonté politique exprimée à haut niveau par SM le Roi Mohammed VI".

"Ces acquis considérables ont été possibles grâce à une volonté politique exprimée à haut niveau par SM le Roi Mohammed VI, à une forte implication des différents acteurs et à la mobilisation de la société civile", a dit la diplomate lors d'une rencontre (6/7 mars) à l'occasion de la journée internationale de la femme, sous le thème "Femmes immigrantes, citoyennes engagées : leurs parcours, leurs réalisations et les défis à relever pour l'atteinte d'un idéal égalitaire".

A cette occasion, elle a invité les acteurs associatifs marocains du Québec à servir de ponts de partage d'expériences et d'expertises accumulées dans le pays d'accueil avec les acteurs associatifs au Maroc et à s'impliquer davantage dans le renforcement du processus en cours d'émancipation et d'épanouissement de la femme marocaine de sorte qu'elle puisse s'ériger en levier crucial dans le développement économique et socio-culturel du Royaume.

Cette journée a été couronnée par une soirée artistique marocaine à laquelle ont pris part, outre un nombre important des Marocains vivant dans la grande région du Québec, quelques responsables québécois dont une Sénatrice et une Conseillère municipale.

En marge de cette rencontre, Mme Chekrouni a tenu une réunion avec la communauté marocaine installée dans la grande région du Québec, qui a porté sur un certain nombre de problèmes liés notamment à la reconnaissance des diplômes, au taux de chômage exacerbé par cet obstacle, à l'exemption des frais de scolarité majorés au profit des étudiants universitaires marocains et à quelques procédures administratives relatives à la carte d'identité nationale biométrique, à la reconnaissance des actes de mariage et à l'enregistrement aux registres de l'état civil.

A cette occasion, elle a exprimé la volonté de l'ambassade de soulever les différentes préoccupations de la communauté marocaine au Québec à même de leur trouver des solutions appropriées.

Elle a, en outre, appelé les membres de cette communauté, de par leurs compétences, leurs expériences et leur haut niveau intellectuel, à mieux s'organiser afin de s'imposer dans la société d'accueil et à s'ériger en une force de proposition et de suggestion dans le but d'œuvrer en partenariat pour la résolution de divers problèmes posés.

Source : MAP

Les ministres marocain et qatari de la Culture, MM. Bensalem Himmich et Hamad bin Abdulaziz al Kuwari, ont donné, lundi soir au Théâtre national du Qatar à Doha, le coup d'envoi de la Semaine culturelle du Maroc organisée dans la cadre de "Doha capitale 2010 de la culture arabe".

Prenant la parole à cette occasion, M. Himmich a souligné que cette manifestation donnera une impulsion aux liens de fraternité et permettra de multiplier les passerelles d'échanges entre les intellectuels, les artistes et les institutions des deux pays.

"Nous sommes venus de l'Atlantique jusqu'au Golfe arabique pour partager avec le Qatar la concrétisation du slogan de +La culture arabe notre nation, et Doha sa capitale", a notamment dit le ministre.

De son côté, M. al Kuwari a exprimé son admiration pour la richesse culturelle du Royaume. "Nous reconnaissons ne pas connaître le Maroc comme il aurait fallu, et cette manifestation constitue une occasion pour découvrir un pays exceptionnel du monde islamique, riche en livres, en poésie, en pensée, en créativité et en patrimoine", a dit le ministre qatari.

"Cette Semaine est aussi l'occasion pour nous de partager nos expériences pour faire face aux difficultés de communication dans la monde arabe", a-t-il dit.

La soirée s'est poursuivie avec deux représentations de musique populaire marocaine, avec la troupe de Rekba de Zagora et celle de musique hassanie de Bnat Aïchata, originaire de Guelmim, pour lesquelles le théâtre national de Doha a fait salle comble.

Cette première soirée de la manifestation a aussi vu l'inauguration par l'ambassadeur du Maroc, M. Abdelaadim Tber, et le secrétaire général du ministère qatari de la Culture, Mubarak bin Nasser al Khalifa, d'une grande exposition culturelle marocaine dans le hall du Théâtre.

Venu nombreux, un public tant qatari que marocain a pu découvrir des exemples triés sur le volet d'arts plastiques marocains, de manuscrits historiques, de sellerie de cheval, de bijoux ou d'ameublement, tout en regardant à l'Âœuvre des artisans et artisanes pratiquer leurs broderie, zellige, dinanderie, tatouage de henné ou encore production d'huile d'aragne.

Les deux ministres de la Culture et plusieurs ambassadeurs arabes ont également visité l'exposition, avant de prendre part à la soirée officielle.

Source : MAP

Le gouvernement du Québec entend établir de façon formelle que toute personne doit avoir le visage découvert pour "transiger avec l'Etat" ou "recevoir des services d'institutions publiques", selon la vice-première ministre du Québec, Nathalie Normandeau.

Cette polémique avait éclaté en novembre dernier quand le ministère de l'Immigration du Québec est intervenu pour expulser une égyptienne d'un cours de français destiné aux immigrés au Cégep St-Laurent, un établissement pré-universitaire à Montréal, suite à son refus de dévoiler son visage en classe.

Après des mois de tentatives d'accommodement de la part de l'enseignante et de la direction du Cégep Saint-Laurent, la situation est devenue tendue au risque de provoquer des affrontements au sein de l'institution. On lui a fait savoir qu'elle pouvait poursuivre ses cours avec son niqab mais qu'elle avait tout loisir de suivre la formation en ligne.

Selon la vice-première ministre Normandeau, le gouvernement "a pris ses responsabilités" mais "il faut aller plus loin dans les circonstances".

"Nous aurons l'occasion comme gouvernement de faire d'autres gestes au cours des prochaines semaines relativement à tout cet enjeu lié au niqab, au port du voile. Ces gestes vont permettre de clarifier certaines situations", a-t-elle affirmé dans des déclarations à la presse.

Professeurs de droit et de philosophie, auteurs et présidents d'association de toutes sortes interrogés par les médias étaient tous d'accord: " le Cégep Saint-Laurent a bien agi en expulsant de son cours une femme qui tenait mordicus à garder son niqab en classe ".

"Il n'y a pas de compromis possible avec des personnes qui ont des attitudes aussi rigides par rapport à leur religion", a déclaré Yolande Geadah, chercheuse indépendante et auteur de "Femmes voilées".

Pour d'autres, interdire le port du voile intégral dans les cours de français est de nature à "barrer la route à quelques-unes de ces femmes voilées qui veulent s'en sortir".

Alexa Conradi, présidente de la Fédération des femmes du Québec réitère dans ce sens la position de son organisme: "c'est oui au port de signes religieux - y compris pour les employés de l'Etat - mais le niqab et la burqa, c'est non".

"Au Cégep Saint-Laurent, on a bien fait d'essayer de discuter avec l'élève. On a ainsi démontré de la bonne foi, mais on s'est heurté à un refus", indique-t-on.

Au gouvernement, le débat aussi fait rage entre les partisans de la conciliation et les tenants de la ligne dure, débat pimenté par les positions des partis de l'opposition.L'étudiante d'origine égyptienne Naïma Atef Amed affirme ne pas comprendre en quoi le port du voile intégral en classe est problématique.

La mère de trois enfants, qui ne voulait pas parler à visage découvert devant des hommes lors d'un cours de français a donné, mercredi, sa version des faits à la chaine de télévision TVA. "Je ne parle pas du niqab en tant que quelque chose de religieux, mais plutôt comme un habit dans lequel je me sens bien et que j'ai choisi", explique Naïma.

"Mon niqab n'a jamais causé de problèmes dans les institutions publiques depuis que je suis là", a-t-elle ajouté, affirmant que "ça n'a jamais causé aucun problème de communication ou avec d'autres étudiants de la classe. Ils sont très compréhensifs, ils l'aimaient bien".

Naïma (29 ans) comprend mal pourquoi le ministère de l'Immigration est intervenu en novembre dernier, à la demande du Cégep de Saint-Laurent, pour l'expulser de son cours. "Je sens que c'est eux (le ministère) qui m'ont isolée de la société. J'essaie de m'intégrer et d'apprendre, et on m'a dit non", a-t-elle martelé.

La jeune mère suivait des cours de français afin de pouvoir exercer sa profession de pharmacienne au Québec. Elle affirme se sentir "humiliée et vivre des moments éprouvants".

"Je veux apprendre le français pour pouvoir travailler, avec tout ce qui se passe, ils m'ont enlevé tout espoir et ils ont détruit mes rêves", a-t-elle dit les larmes aux yeux.

La dame a d'ailleurs porté plainte devant la Commission des droits de la personne dans laquelle elle invoque la liberté de pratique religieuse.

Bien des Québécois applaudiront la fermeté du gouvernement dans ce dossier, mais, politiquement et juridiquement, le terrain est glissant.

Le gouvernement du Québec affirme que le port du niqab est incompatible avec les objectifs pédagogiques et que les nombreuses tentatives d'accommodements raisonnables ont échoué.

Source : aufait/MAP

Elle s'appelle Yousra Abourabi et elle est la voix féminine, parolière et compositrice du groupe Familia Veryka qu'elle classe elle-même dans la catégorie de "World music", Familia Veryka, basé depuis quelques mois au Chiapas, Etat qui représente le Mexique profond dans toute sa splendeur.

Yousra est arrivée, pour la première fois, au Mexique dans le cadre d'un échange académique avec une université française. Elle est tombée immédiatement sous le charme de ce pays et décidé d'y rester, "au moins pour un certain temps", dit-elle.

De prime à bord, elle admet l'influence évidente de la musique marocaine sur le travail de son groupe. D'abord à travers les paroles, puisque Yousra chante en dialecte marocain.

"Je suis chanteuse-compositrice du groupe. Je joue également de la guitare, mais mon rôle principal c'est le chant, étant donné que je suis la seule voix féminine'' de Familia Veryka, a-t-elle confié à la MAP.

Du haut de ses 23 ans, Yousra, qui se dit une globe-trotter dans l'âme, en est déjà à sa deuxième expérience musicale, après une première tentative avec un "formidable groupe musical'' en Afrique de l'Ouest, où elle s'essayait aux instruments de percussion.

Elle a, ensuite, atterri au Mexique "seule et en sac-à-dos. Je suis tombée amoureuse du Chiapas et j'ai décidé d'y rester quelques temps'' dans la ville de San Cristobal de las Casas où s'est formé Familia Veryka.

Le groupe a sillonné le Mexique et d'autres pays d'Amérique Latine et "rêve de se rendre au Maroc à la recherche de nouvelles fusions avec des sonorités marocaines ou africaines''.

La grande ambition de Yousra est de pouvoir participer avec son groupe à de nombreux festivals du Maroc, comme ceux d'Essaouira, Mawazine ou Dakhla.

En attendant ce retour aux sources tant espéré, Yousra compte bien continuer à jouer sur les scènes latino-américaines, qui offrent davantage de potentiel pour des échanges artistiques intenses.

Cet échange est déjà une réalité au sein même de Familia veryka, puisque ses 7 membres sont originaires du Maroc, du Mexique, d'Argentine, des Etats Unis et de France. Le groupe a été accompagné auparavant par des artistes de Russie, de Palestine, d'Israël, de Suisse, de Panama et du Liban.

Malgré son jeune âge, le groupe a développé des compositions fluides, très recherchées et fusionnelles qui ont donné naissance à son premier disque, enregistré sur sa terre natale, San Cristobal de las Casas.

Familia Veryka vient d'entamer un long voyage de promotion de ce premier disque à travers toute l'Amérique Latine jusqu'en Argentine, pour faire connaître sa musique particulière et ses chants en quatre langues, une véritable tour de Babel musicale.

Yousra et ses musiciens ont baptisé leur groupe du nom de l'Aigle Royal, Veryka dans la langue huichol, qui est parlée par les Indiens du nord-ouest du Mexique. Pour eux, Veryka ou Werika est le roi des oiseaux dans la mythologie grecque et représente la course du soleil pour les anciens aztèques et il se trouve au cÂœur des mythologies amérindiennes.

Cet oiseau voyageur, présent au Maroc, en Europe et en Amérique du nord, incarne pour Familia Veryka un symbole de mysticité, de liberté et de diversité, trois dimensions qui se trouvent au cœur même du projet artistique de Yousra.

Source : MAP

Les défenseurs des sans-papiers poussent un "ouf" de soulagement. Deux jeunes Marocaines, expulsées ces derniers mois, vont pouvoir revenir en France. Nicolas Sarkozy a en effet fait savoir que Najlae Lhimer, lycéenne marocaine sans papiers, expulsée le mois dernier, pourrait revenir dans l'Hexagone. Le président "s'est dit prêt à l'accueillir en France, si elle le souhaite", précise un communiqué de l'Elysée.

Expulsée le 20 février vers son pays d'origine, Najlae Lhimer a déclaré l'avoir fui en 2005 afin d'échapper à un mariage arrangé. Elle vivait depuis à Château-Renard, dans le Loiret, chez un frère qu'elle accuse de violences. Des associations de soutien rapportent qu'elle a été arrêtée alors qu'elle venait porter plainte pour ces violences, une version contestée par la préfecture du Loiret.

Najlae a été interviewée par le site Bakchich après son arrivée à Casablanca, le 23 février :

"Le retour de Najlae, c'est un message lancé à toutes les femmes qui aujourd'hui peuvent se rendre dans les commissariats et dénoncer les violences qu'elles subissent, porter plainte, s'est réjouie Sihem Habhi, présidente de l'association Ni putes ni soumises. Le président [Sarkozy] me l'a assuré, c'est un engagement personnel qu'il a pris."

Contactée par Libération, la jeune femme a réagi, depuis le Maroc : "Je n'ai même pas les mots pour dire combien je suis heureuse. Je croyais rester ici trois ou quatre mois (...) Je suis tellement touchée par toute la mobilisation, je ne m'attendais pas du tout à ce que tout ce monde se mobilise pour moi (...) J'ai envie de leur dire Merci du plus profond de mon coeur; mais Merci, ce n'est pas assez...".

LES JUMELLES DE CLERMONT-FERRAND

Autre bonne nouvelle pour le Réseau éducation sans frontières (RESF) : une des sœurs jumelles marocaines de 18 ans habitant Clermont-Ferrand, expulsées au Maroc début février, a pu retrouver sa famille dimanche soir en Auvergne. L'information a été annoncée, lundi 8 mars, par RESF. Salima Boulhazar, arrivée à Clermont-Ferrand à l'âge de 13 ans, avait été renvoyée au Maroc début février afin d'obtenir un visa long séjour lui permettant de régulariser sa situation en France. Sa sœur jumelle, Salma, qui vivait cachée, est sortie de la clandestinité et a rempli un dossier en vue de sa régularisation, a précisé Corinne Mialon de RESF.

Les deux jeunes filles avaient été recueillies chez leur tante à Clermont-Ferrand à la mort de leur grand-mère, qui les avaient élevées au Maroc. En juillet 2009, la préfecture du Puy-de-Dôme avait refusé de leur délivrer un titre de séjour. Mi-janvier, des agents de la police aux frontières ont arrêté Salima chez elle avant de la conduire au centre de rétention de Lyon.

Source : Le Monde

Le CCME apporte son soutien aux célébrations du 20ème anniversaire du Washington Moroccan Club qui auront lieu tout au long du mois de mars à Washington DC et sa région.

Banni en Flandre, en passe de l'être en Wallonie, le port du voile intégral fait débat en Belgique. Reportage aux côtés de Karima, une jeune femme d'origine marocaine qui a fait de son interdiction un combat personnel.

La sonnerie du téléphone ne cesse de retentir dans les locaux de l'association Insoumise et dévoilée, basée à Verviers, dans le sud de la Belgique. "En deux semaines, 16 jeunes femmes ont fait appel à nous", indique Karima, visiblement débordée. En créant, en 2008, son association, qui porte le nom de son livre paru la même année, elle n'imaginait pas que les choses iraient si vite. "Preuve que mon histoire n'est pas un cas isolé comme le laissent entendre certains politiques", lance la jeune femme.

Née en Belgique dans une famille nombreuse originaire des montagnes berbères de l'Atlas, Karima est contrainte de porter le voile dès l’âge de 9 ans. "Ils ont même fini par le coudre à mes cheveux", confie-t-elle. Traitée "comme une bonniche" par sa famille, elle est cloîtrée, maltraitée et mariée de force au Maroc... Toutes les étapes de cette vie qu'elle a réussi à fuir sont racontées dans son autobiographie. Un témoignage destiné à celles qui traversent les mêmes épreuves et qu'elle considère comme "une quête de soi, une véritable démarche thérapeutique".

Aux quatre coins du pays

Aujourd'hui, Karima met son expérience au profit des autres en proposant, via son association, un réseau de familles d'accueil aux femmes désireuses de prendre un nouveau départ. "Lorsque nous recevons un appel à l'aide nous réagissons immédiatement, c'est essentiel car souvent le courage ne dure pas", commente Karima. Son travail ne s'arrête pas là, elle sillonne aussi les écoles du pays, participe à des débats dans les salles des fêtes ou sur les plateaux de télévision.

Son objectif à plus long terme ? Faire interdire le port du voile dans les établissements publics. En Flandre, la loi est passée le 11 septembre 2009. En Wallonie et à Bruxelles, la question n'a pas encore été tranchée.

Si le parti écologiste prône la tolérance "sous conditions", les libéraux du Mouvement réformateur (MR) militent, eux, pour interdire tout signe religieux ostensible dans les institutions et établissements publics. Les deux autres grands partis, le Parti socialiste (PS) et les démocrates chrétiens défendent une ligne plus floue. Les premiers craignent de se mettre à dos une partie de leur électorat - la Belgique compte 400 000 musulmans - et les seconds, visiblement embarrassés, préconisent "des accommodements raisonnables" calqués sur le modèle anglo-saxon.

"En privé, les politiques nous soutiennent ; en public, ils nous lâchent"

Karima dénonce cette politique de l'autruche. "En privé, ils nous soutiennent mais en public, ils hésitent, lâche-t-elle. Mais le voile n'est pas qu'un bout de tissu. Derrière se cache une série d'interdictions, comme ne pas suivre les cours de biologie ou de gymnastique." C'est pour cette raison que Karima est convaincue de la nécessité d'une loi. "Les directeurs d'école ne peuvent plus prendre de telles décisions seuls !", ajoute-t-elle.

Si, en Belgique francophone, le débat sur le voile est loin d'être terminé, la proposition d'interdire la burqa dans les lieux publics pourrait être bientôt adoptée au Parlement fédéral. "Nous espérons un vote avant Pâques", prévoit Denis Ducarme, député MR. Tous les partis sont cette fois d'accord sur le principe mais certains, comme le PS, préconisent plutôt de régler la question via des arrêtés municipaux.

"Une façon de montrer à leur électorat islamiste qu'ils font de la résistance", estime Denis Ducarme pour qui il est essentiel de légiférer au niveau national afin "de garantir, sur l'ensemble du territoire, une égalité de tous devant la loi".
Source : France24

Quinze sont le fait de Marocains des Pays-Bas, 8 de Belgique, 3 des Etats-Unis et 8 de France.

Depuis le démarrage en octobre 2009 du projet FACE MAROC, «Faciliter la Création d’Entreprises au Maroc»,  34 entreprises ont été créées. C’est ce qu’indique au Soir échos Essalam Aarfan, coordinateur d’IntEnt Maroc, l’antenne marocaine d’IntEnt Pays-Bas. Celle-ci est une association internationale d’entreprenariat, opérant dans plusieurs pays, comme le Surinam, le Ghana, l’Ethiopie et la Turquie, pour aider les immigrés à entreprendre et investir dans leur pays d’origine. Elle a démarré ses activités au Maroc en août 2007, à travers la création d’une antenne autonome, pour inciter les Marocains résidant aux Pays-Bas à créer des entreprises dans le royaume.

«Le nombre d’entreprises créées aurait dû être plus important, si le climat des affaires au Maroc était plus favorable».

Face Maroc est l’un des projets d’IntEnt mais destiné à tous les Marocains du monde. Il a été lancé en collaboration avec l’AFD (Agence française de développement) et l’allemand CIME, une organisation internationale qui travaille pour les migrants, en plus de l’Union Européenne.

Côté marocain, ce projet est mené en partenariat avec la Fondation Hassan II, la Fondation Banque Populaire pour la création d’entreprises, les Centres régionaux d’investissement, les Chambres de commerce, Bank Al Amal et le fonds de garantie Dar Ad-Damane. Le projet est exécuté et piloté par  IntEnt Maroc qui, avant le démarrage de Face Maroc, a aidé à la création de plus de 150 entreprises.

D’après Aarfan, qui est aussi collaborateur à l’ambassade des Pays-Bas au Maroc pour la création d’entreprise et l’investissement, sur ces 34 projets concrétisés, 15 appartiennent à des Marocains des Pays-Bas, 8 de Belgique, 3 des Etats-Unis et 8 de France. Deux autres sont en cours de réalisation et concernent deux résidents en Allemagne. Les secteurs d’activité des entreprises créées par Face Maroc sont variés: tourisme (tels que des agences de voyage), communication (dont une entreprise de communication par satellite GPS), informatique, (dont une école de formation), HORECA (hôtellerie, restauration, café), sécurité, modélisme et stylisme, industrie de matelas, textile et linge de maison.

«Le nombre d’entreprises créées aurait dû être plus important, si le climat des affaires au Maroc était plus favorable», estime Aarfan. «Les Marocains du monde, quand ils ont de l’argent et des idées pour démarrer des projets, croient que l’environnement des affaires au Maroc est similaire à celui de leur pays d’accueil. Hélas, ce n’est pas le cas. Beaucoup d’obstacles à l’investissement existent encore au pays», ajoute-il. En fait, les responsables hollandais d’IntEnt ont fait la même remarque lors du lancement officiel du projet. A leurs yeux,  les  programmes déjà lancés par le Maroc pour faciliter la création d’entreprises des MRE sont «dans l’ensemble peu efficaces» et surtout orientés financièrement.

A noter que l’Union européenne a déjà débloqué environ 1,5 million d’euros pour Face Maroc. La première étape du projet se déroulera sur une durée de 3 ans et prévoit la création d’au moins 250 PME au Maroc et 1.350 emplois durables.

Par ailleurs, Aarfan a déclaré qu’IntEnt Maroc va organiser bientôt en Hollande et en Allemagne des rencontres avec de futures start up pour leur exposer les avantages que peut offrir le Maroc pour la création d’entreprises ainsi que certaines aides dont ils peuvent bénéficier.

Source : Le Soir Echos

Le ministre de la Culture, M. Bensalem Himmich, est arrivé samedi à Doha où il a été accueilli par son homologue qatari, M. Hamad bin Abdulaziz al Kuwari.

Les deux ministres, qui présideront lundi l'ouverture officielle de la Semaine culturelle marocaine organisée dans la cadre des activités de "Doha capitale 2010 de la culture arabe", ont eu des entretiens consacrées à cette manifestation, en présence de l'ambassadeur de Royaume, M. Abdelaadim Tber, et des collaborateurs du ministre qatari.

Le programme de la Semaine prévoit, entre autre, une conférence que M. Himmich donnera mardi sur le thème de "La mondialisation dans le miroir de la culture".

Outre cette conférence, la Semaine culturelle sera l'occasion de faire découvrir au public qatari et étranger un certain nombre d'expressions culturelles du patrimoine marocain.

Des expositions d'arts plastiques, de produits d'artisanat, de bijouterie, de broderie et de manuscrits, ainsi que des soirées poétiques sont ainsi programmées, le tout agrémenté par des représentations de musique populaire exécutées par des troupes de musique hassanie, des Gnawas et de Abidat Errma.

De la musique andalouse et des chants du Mal'houne sont également prévus.

Le programme prévoit en outre la projection de quatre longs métrages marocains: "La Beauté éparpillée" ("Oud l'ward") de Lahcen Zinoun, "Yakout" de Jamal Belmejdoub, "Nadra" ("Regard") de Noureddine Lakhmari et "L'enfant Endormi" ("Arragd") de Yasmine Kassari.

Source : MAP

Le réseau Euro-méditerranéen de coopération au développement (REMCODE), organise, samedi à Madrid, la première rencontre internationale sur le thème "Transferts d'argent solidaires", qui analysera l'importance des transferts d'argent dans le développement, apprend-on vendredi auprès du REMCODE.

La rencontre sera marquée par la participation de représentants d'ONG des immigrés Marocains de différents pays d'Europe, ainsi que des associations espagnoles et marocaines, qui vont analyser l'importance de la contribution des transferts de fonds des immigrés dans le développement des pays d'origine.

Elle s'inscrit dans le cadre du projet pilote "Transferts solidaires" mené par REMCODE et financé par la municipalité de Madrid.

Ledit projet se fixe comme objectif d' "informer et sensibiliser sur le rôle des immigrants Marocains et les transferts d'argent qu'ils opèrent, dans la promotion du développement du Maroc", selon REMCODE.

Parmi les autres objectifs de ce projet pilote figure " la création d'un Fonds solidaire qui sera réalisé à l'initiative d'immigrés originaires du Nord du Maroc et qui leur permettra de mener des actions directes de développement ".

Depuis REMCODE l'on souligne qu'en plus de ce projet pilote, l'objectif suprême est de "promouvoir une dynamique de participation active et constante des immigrants Marocains au développement de leur pays d'origine".

La première rencontre internationale sur "Transferts d'argent solidaires" sera l'occasion pour les représentants d'ONG d'immigrés d'origine Marocaine en provenance d'Espagne, de France, d'Italie, de Belgique, de Hollande, d'Allemagne, du Portugal et du Danemark de se réunir avec notamment des experts, des banquiers et des acteurs sociaux du Nord du Maroc et prendre part à ce processus.

Crée en 1997 à l'initiative d'immigrants Marocains, REMCODE est une ONG espagnole à but non lucratif destinée à la coopération au Développement. Elle est intégrée d'immigrants originaires du Maroc, mais également d'Espagnols et d'immigrés d'autres pays.

 Source : MAP

Contribuer au processus d'intégration et de dialogue interculturel par le lancement d'initiatives visant à faire connaître aux enfants des ressortissants marocains la richesse de leur culture d'origine est l'objectif recherché par l'association "Alternative culturelle des Marocains en Italie"(ALCUMI) à travers l'ouverture, vendredi, d'un centre de langue arabe et de culture marocaine.

Cette initiative, la première du genre à Rome, est née d'un besoin pressant de la communauté marocaine de la capitale italienne, consciente que pour mieux s'intégrer et apprendre à connaître l'autre, il faut commencer par se connaître soi même et affirmer sa propre culture.

Ce cursus sera dispensé aux enfants issus de tous les quartiers de Rome, qu'ils soient marocains, originaires de pays arabes ou africains, ou italiens.

A ce titre, le centre ambitionne de devenir un véritable lieu de vie mais aussi un "laboratoire" de connaissances et de cultures multi-ethniques à même d'aider les enfants nés en Italie mais dont les parents sont de diverses origines, de mieux vivre leur double identité.

Pour le président de l'association "Alcumi", M. Daoudi Tilouani, ce projet a vu le jour grâce au concours de la commune de Rome, de la municipalité de Torre Angela, de l'ambassade du Maroc ainsi que de l'école communale "G.B. Basile" qui a mis ses salles de classes et son matériel didactique à la disposition des enseignants et des associations de parents d'élèves.

L'objectif premier visé par une telle initiative, a-t-il souligné, est de répondre aux interrogations des enfants issus de l'immigration, de leur offrir un enseignement de qualité qui puisse les aider à ne plus se sentir doublement étrangers, dans le pays d'accueil et dans celui d'origine.

Plusieurs intervenants ont pris la parole à cette occasion pour saluer cette initiative qui ne manquera pas de favoriser le dialogue interculturel et inter-religieux que les politiques invoquent à tort pour expliquer des conflits politiques.

De tels projets doivent être encouragés et bénéficier du concours de tous loin des préjugés et des polémiques politiciennes afin de permettre aux futures générations de vivre dans la sérénité et l'entente, ont-ils insisté.

Les cours d'arabe seront dispensés tous les samedis par deux enseignants sous la direction de M. Mohamed Sghir, enseignant marocain de langue arabe, affecté à Rome par la Fondation Hassan II des résidents marocains à l'étranger.

L'inauguration de ce centre culturel a connu la participation de nombreux ressortissants marocains et italiens mais également issus de pays arabes et africains, venus encourager cette initiative nouvelle dont bénéficieront leurs enfants.

La cérémonie a été agrémentée par des danses sur des morceaux de musique arabe exécutées par des élèves marocaines de l'école, habillées en caftan et brandissant des rubans aux couleurs nationales du Royaume.

L'association "Alternative culturelle des Marocains en Italie" est née en mai 2009 à Rome, de la rencontre de plusieurs citoyens marocains et italiens, qui oeuvrent en faveur du dialogue et de l'intégration.

Source : MAP

L'Union européenne et le Maroc ont exprimé, dimanche, leur volonté de construire leur partenariat en matière de relations extérieures sur l'adhésion aux valeurs communes de démocratie, d'Etat de droit et des droits de l'Homme.

Dans une déclaration conjointe, adoptée à Grenade à l'issue du 1er sommet UE-Maroc tenu à Grenade, les deux parties affirment que cette "volonté et ambition communes témoignent de la convergence de vues existant entre l'UE et le Maroc pour répondre aux nombreux défis régionaux et globaux".

Le Maroc et l'UE soulignent que ce sommet s'inscrit dans le cadre d'une démarche ambitieuse visant à approfondir les relations entre les deux rives de la Méditerranée afin de faire de cette région "une zone de stabilité, de paix et de prospérité partagée".

Les deux parties réitèrent ainsi leur engagement à consolider la stabilité et la prospérité dans la zone euro-méditerranéenne et à y promouvoir les valeurs de concertation, de solidarité et de complémentarité, en particulier dans le cadre de l'Union pour la Méditerranée (UPM), ajoute la déclaration.

Dans ce sens, le Maroc et l'UE saluent la contribution active de l'Assemblée parlementaire Euro-méditerranéenne (APEM) et de la Fondation Anna Lindh pour le dialogue des cultures au partenariat euro-méditerranéen, et se félicitent de la création de l'Assemblée Régionale et Locale euro-méditerranéenne (ARLEM).

En matière de migration, les deux parties conviennent de renforcer les mécanismes de coopération entre les pays d'origine, de transit et de destination, à travers la poursuite du dialogue et l'appui au processus de renforcement des capacités des parties concernées en matière de lutte contre l'immigration illégale, la promotion de la migration régulière, l'optimisation de la contribution des migrants au développement et le traitement des causes profondes de ce phénomène.

Une telle approche globale et équilibrée des questions de migration, incluant aussi une coopération pour le retour et la réadmission des migrants en situation irrégulière, est considéré, aux termes de la déclaration, comme un élément fondamental du partenariat entre l'UE et le Maroc.

Concernant les impacts négatifs de la crise économique et financière, L'UE et le Maroc expriment leur engagement à prendre de manière coordonnée des mesures efficaces dans le domaine des politiques économiques et financières afin de rétablir la confiance dans les marchés, dans la ligne des engagements internationaux, et sur la base des orientations du G20.

Source : MAP

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