jeudi 17 octobre 2024 22:35

Trois semaines, trois rapports sur la situation de la femme au Maroc! Pourvu que cet intérêt soudain persiste et ne soit pas, comme à l'accoutumée, nationale, une simple salve sans lendemain, tirée à l'approche de la Journée internationale de la femme, célébrée aujourd'hui 8 mars.

Les deux premiers rapports ont été présentés à l'occasion des travaux de la Commission des droits de la femme à l'ONU, qui ont eu lieu récemment à New York. Gouvernemental, le premier a été défendu par Nouzha Skalli, ministre du Développement social, de la Famille et de la Solidarité. Le deuxième, qui est un rapport parallèle, fut présenté par les ONG marocaines actives dans le domaine des droits de la femme. Les deux rapports ont passé au crible la situation des femmes marocaines dans les villes et dans le milieu rural durant les dernières années.

Le rapport gouvernemental couvre la période 2004-2009. Une période qui, selon les responsables marocains, est caractérisée par l'intérêt accordé par les instances du pays à la promotion et la protection des droits de la femme. En effet, depuis l'adoption par le Maroc de la plate- forme de Beijing en 1995, des mesures ont été prises pour accélérer les réalisations dans les domaines prioritaires. Selon ce rapport, ces mesures ont respectivement porté sur le volet institutionnel ainsi que sur l'élaboration de politiques en faveur de la promotion des droits de la femme. Concrètement, les efforts déployés se sont traduits par de nombreuses réformes législatives en vue d'harmoniser l'arsenal législatif marocain avec les dispositions des instruments internationaux ratifiées par le Royaume en matière des droits humains. D'après le rapport, il s'agit principalement du code du travail, du code de la famille et de celui de la nationalité.

Outre les réformes législatives ayant pour but de renforcer l'égalité entre les hommes et les femmes, les auteurs citent les différentes initiatives pratiques mises en œuvres, notamment la stratégie nationale pour l'équité et l'égalité.

Manque de mécanisme de suivi

Le rapport met l'accent, par ailleurs, sur les efforts déployés pour l'institutionnalisation de l'approche genre. Dans ce sens, des plans d'actions sectoriels ont été créés par des départements ministériels pour donner effet à la stratégie nationale pour l'équité et l'égalité. Toutefois, les responsables reconnaissent que ladite stratégie manque d'un mécanisme de suivi. Le rapport passe en revue également les mesures prises par le gouvernement marocain afin de lutter contre la violence à l'égard des femmes.
Ainsi, le pays s'est doté d'une stratégie nationale en plus d'un plan opérationnel dans ce domaine. Un projet de loi incriminant la violence conjugale a été également élaboré par le ministère du Développement social, de la Famille et de la Solidarité. Une enquête de prévalence de la violence est actuellement en cours et dont les résultats sont prévus au mois de juin 2010.

Les difficultés qui perdurent toujours ont été également évoquées. Le rapport relève dans ce sens que des efforts restent toujours à déployer pour parachever la réforme des lois. Dans les domaines de l'éducation et la formation, les phénomènes de la déperdition scolaire, le redoublement ainsi que les disparités qui persistent toujours entre la scolarisation de la fille urbaine et celle rurale ont été pointés du doigt.

Concernant l'accès des femmes aux soins et aux services de santé, les responsables mentionnent les dysfonctionnements du système de santé qui entravent l'atteinte des objectifs de la stratégie nationale de la «santé pour tous», adoptée depuis les années 80 par les responsables marocains.

L'un des défis majeurs de la femme marocaine reste, sans nul doute, sa faible représentativité dans les instances politiques. Car en dépit de l'accès de la femme à différents secteurs, relève le rapport, sa représentation est en deçà des attentes. Les chiffres sont édifiants. Avant les élections de 2009, le taux de la représentativité féminine au niveau local ne dépassait guère 0,56%.


Rapport parallèle

De leur part, les organisations non gouvernementales marocaines ont réalisé un rapport parallèle qui offre, certes, plusieurs points de convergences mais qui met l'emphase sur de nombreuses insuffisances. Ledit rapport affirme que la féminisation de la pauvreté est un fait au pays. «La pauvreté féminine, selon le rapport des ONG, est accentuée par une grande vulnérabilité multiple et complexe liée à des discriminations fondées sur le genre qui perdurent toujours dans certains secteurs». Le rapport évoque notamment les cas des femmes rurales travailleuses qui continuent à être privées de leurs droits socio-économiques car leur travail n'a pas d'équivalent monétaire et donc non comptabilisé et demeure en dehors des statistiques.
De même, la coalition des ONG marocaines, ayant contribué à la réalisation du rapport, atteste que l'écart entre hommes et femmes en matière d'alphabétisation persiste encore. Toujours selon le même rapport, le phénomène de l'abandon scolaire touche principalement les filles, notamment dans le monde rural. En ce qui concerne le domaine de la santé, les taux de mortalité maternelle au Maroc demeurent anormalement élevés. Selon l'enquête sur la population et la santé familiale 2003-2004, le taux de mortalité maternelle avoisine les 227 cas par 100.000 naissances vivantes.

Selon le rapport des ONG, la réduction des trois quarts du nombre des femmes qui meurent durant la grossesse ou après l'accouchement, à l'horizon 2015, est une «visée caduque».

Pour les ONG actives dans les domaines de la promotion des droits de la femme, la société civile a, certes, été reconnue comme partenaire par le gouvernement, mais pour elles, ce partenariat demeure encore confus. La coalition des ONG marocaines, ayant contribué à la réalisation du rapport de suivi, affirme que «les actions propres aux 12 domaines vitaux des droits de la femme, qui constituent l'ossature de la feuille de route de l'implication des Etats, sont, certes, ébauchées à des degrés variés quant à l'état de leur avancement, mais elles sont insuffisantes à faire aboutir cette égalité de genre dans les délais préconisés, entre autres ceux des OMD (Objectifs du millénaire pour le développement) en 2020».

Concernant le troisième rapport, il sera présenté dans quelques jours à Bruxelles (voir encadré) dans le cadre d'une table ronde régionale qui a pour but d'analyser la situation des droits de la femme et l'égalité entre l'homme et la femme dans la région méditerranéenne. Outre le Maroc, d'autres pays arabes seront présents, notamment l'Algérie, la Tunisie, l'Egypte, la Jordanie, le Liban, la Syrie ainsi que la Palestine.

Droits de la femme méditerranéenne

«Analyse de la situation des droits de la femme et l'égalité entre les hommes et les femmes dans la région méditerranéenne» est le thème d'une table ronde qui sera organisée du 15 au 17 mars à Bruxelles par l'EGEP (Programme régional Euromed égalité hommes-femmes). Les organisateurs veulent, à travers cette rencontre, consolider le rapport d'analyse de la situation régionale sur le statut de l'égalité entre les hommes et les femmes dans la région Euromed. Ils se sont également fixé l'objectif de trouver un accord sur les priorités et les stratégies régionales relatives à l'égalité entre hommes et femmes dans le cadre des conclusions des conférences ministérielles d'Istanbul et de Marrakech mais également de développer une base de planification participative et globale pour le programme EGEP dans les neuf pays partenaires.

Questions à: Rajaâ Berrada - Fathi • Membre du présidium de la FLDDF (Fédération de la ligue démocratique des droits de la femme).

«Nous concertons pour monter une coalition qui sera baptisée “Printemps de la Dignité''»

• Pourquoi le Maroc a présenté deux rapports lors de la 54e commission de l'ONU ?

Il fallait absolument présenter deux rapports. Le rapport présenté par la ministre a passé en revue tous les acquis du Maroc notamment dans le cadre des revendications de Pékin. Parallèlement, la société civile s'est déplacée également à New York pour parler de toutes les actions entreprises par le Maroc notamment l'entrée en vigueur du Code de la famille mais aussi pour parler des points de faiblesse.

Certes, le code de la famille fut révolutionnaire mais il connaît tout de même une certaine résistance de la part des acteurs qui sont des parties prenantes dans l'application du code.

Par ailleurs, la société civile marocaine est partie à New York avec des revendications nouvelles concernant la loi-cadre qui doit absolument criminaliser la violence.

• Quels sont les principaux défis à relever dans l'avenir ?

A mon sens, le premier défi concerne la scolarité qui doit réellement devenir obligatoire pour les petites filles. Il est vrai que l'enseignement est déjà obligatoire théoriquement dans la loi mais il doit le devenir concrètement à travers la mise en œuvre de moyens de suivi sur le terrain, voire même de pénalité. De même, il faut que le travail des enfants soit interdit réellement encore une fois. Par ailleurs, il faut que l'approche genre devienne un outil de travail adopté par tous les acteurs politiques et économiques. Je pense que c'est un défi énorme qui demande beaucoup de travail et surtout une implication de la part de tous les acteurs.

• Un mot sur le projet «Printemps de la dignité»?

Plusieurs associations œuvrant dans le domaine de la défense des droits des femmes sont actuellement en concertation pour monter une coalition qui sera baptisée «Printemps de la dignité». On parle actuellement d'une éventuelle réforme du code pénal. C'est pour cette raison que nous avons voulu saisir l'occasion pour formuler certaines recommandations concernant les femmes dans le code pénal pour criminaliser la violence.

Source : Le Matin

Dans plus d'un commissariat sur trois, les femmes battues sans-papiers, qui voudraient porter plainte contre les violences de leur conjoint, risqueraient l'expulsion, selon une enquête de la Cimade.

Le 2 mars, la Cimade a demandé à 75 commissariats si une femme sans-papiers battue par son conjoint pouvait venir déposer plainte.

38% des commissariats ont indiqué qu'elle serait interpellée, 5% d'entre eux précisant qu'elle ne pourrait même pas porter plainte. 12% des commissariats contactés n'ont pu donner de réponse, a révélé la Cimade dans un communiqué.

Pourtant, rappelle la Cimade, la Commission nationale de déontologie de la sécurité, saisie en 2008 sur la situation d'une femme interpellée et expulsée alors qu'elle venait déposer plainte contre son mari violent, avait estimé "qu'en faisant primer la situation irrégulière des personnes victimes de violences et dépourvues de titres de séjour (elles) se voient interdire, de ce fait, de déposer plainte et de faire sanctionner les auteurs de ces violences permettant ainsi leur impunité".

Il existe donc "un véritable fossé" entre la loi et la pratique, souligne la Cimade.

Par ailleurs, 52% des commissariats interrogés n'ont pas de personnel spécialement formé à la question des violences, assure la Cimade. Cette enquête anonyme a été réalisée par téléphone auprès de 75 commissariats (18 sur Paris, 30 en banlieue parisienne et 27 en province).

Le 1er mars, la présidente de la Délégation aux droits des femmes du Sénat, Michèle André (PS), a affirmé que le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux s'était engagé devant le Sénat à faciliter "le renouvellement des titres de séjour" pour les femmes battues.

Selon RESF (Réseau éducation sans frontières), Najlae Lhimer, une lycéenne marocaine de 19 ans d'Olivet (Loiret) a été expulsée le 20 février au Maroc après avoir porté plainte pour des violences infligées par son frère. Elle était en France depuis 2005 pour échapper à un mariage forcé dans son pays.

Source : AFP

Le Maroc a été cité en exemple lors d'une rencontre, vendredi à Beyrouth, sur la révision de la loi libanaise relative à l'octroi de la nationalité aux enfants des Libanaises mariées à des étrangers, de façon à permettre à ces femmes de transmettre leur nationalité à leurs enfants nés d'un père étranger.

"Plusieurs pays arabes nous ont devancé dans ce domaine même s'ils avaient des problèmes relatifs aux changements démographiques comme le Maroc", a souligné le ministre libanais de l'Intérieur, Ziyad Baroud lors de cette rencontre initiée par le Comité de la modernisation des lois sous la présidence du ministre de la justice, Ibrahim Najjar.

Ziyad Baroud a souligné que les droits des femmes sont avant tout des droits humains avant qu'ils ne soient des droits relatifs à l'égalité entre les sexes.

Il s'est étonné du fait que "les femmes libanaises mariées à des étrangers ne puissent pas transmettre la nationalité à leurs enfants et ce malgré le lien de sang qui est une preuve sûre du côté de la mère".

Le ministre de l'Intérieur a admis qu'il "existe des entraves politiques à ce sujet" notant que "le dossier peut être traité en mettant en place des limites et non en l'ajournant".

Le ministre de l'Intérieur a souligné que l'ancien gouvernement n'a jamais mis sur son agenda un projet de loi relatif au dossier de l'octroi de la nationalité aux enfants des femmes libanaises mariées à des étrangers.

"Ce sujet n'a même pas figuré dans la déclaration ministérielle du nouveau gouvernement", a-t-il déploré.

Il a indiqué qu'il a également pris des mesures pratiques en demandant à la Sûreté générale de faciliter les procédures de la carte de séjour aux enfants des Libanaises mariées à des étrangers, et ce en leur accordant une carte de long séjour et en leur consacrant un guichet spécial.

"Ces mesures, a-t-il dit, sont provisoires. Elles ont été prises en attendant que le Conseil d'Etat adopte un projet de décret qui sera transmis au gouvernement plus tard. Ce projet de décret ne réglera pas le problème mais facilitera les démarches administratives. "

Le ministre de la justice, Ibrahim Najjar a affirmé pour sa part que "ce dossier suscite plusieurs discussions sur les plans politique, démographique et humain, surtout que le Liban a adhéré à des conventions relatives au respect des droits des femmes".

"Il est urgent de discuter avec transparence de ce dossier même si nous ne parviendrons pas à des résultats rapides, notamment en ce qui concerne la loi relative à l'octroi de la nationalité aux enfants des Libanaises mariées à des étrangers".

Source : MAP

Plus de 11.000 Marocains résidant en Espagne, en France, en Italie, au Portugal et venant du Maroc ont convergé dimanche à Grenade (sud de l'Espagne) pour manifester leur soutien au sommet UE-Maroc et à l'initiative marocaine d'autonomie élargie dans les provinces du sud comme solution idoine pour le règlement définitif de la question du Sahara marocain, selon les organisateurs.

Cette grande manifestation, qui a vu la participation d'un grand nombre de citoyens espagnols et d'étudiants arabes inscrits dans les universités d'Andalousie ainsi qu'une présence en force des Marocains sahraouis résidant en Europe, (Espagne, Italie, France, particulièrement) a été organisée à l'appel d'associations des Marocains immigrés qui se sont mobilisées pour la défense de la cause nationale et le soutien du projet d'autonomie aux provinces du sud.

Les manifestants ont tenu à exprimer leur ferme soutien aux efforts du Maroc en vue de parvenir à une solution pacifique et durable de la question du Sahara, mettant en avant les différentes initiatives du Royaume pour clore définitivement ce dossier.

Le cortège des manifestants brandissait le drapeau national et des photos de SM le Roi Mohammed VI, et scandait des slogans en faveur de la marocanité du Sahara et de l'unité territoriale du Maroc. Dans les pancartes, on pouvait lire notamment "Tous pour le soutien du projet d'autonomie des provinces du sud" et "Le Sahara est marocain".

A ce propos, nombre de représentants d'associations marocaines à l'étranger ont affirmé, dans des déclarations à la MAP, que cette manifestation vient démystifier les manœuvres des adversaires du royaume et dénoncer les violations graves des droits humains par le "polisario" et réclamer la libération des Marocains séquestrés dans les camps de Tindouf.

De même, ils ont salué la tenue du premier sommet UE-Maroc tenu à Grenade, couronné par une déclaration finale dans laquelle l'union se félicite des progrès réalisés par le royaume et des chantiers de réforme qu'il a engagés dans différents domaines.

Les manifestants ont, en outre, exprimé leur satisfaction pour le statut avancé accordé par l'UE au Maroc, en signe de reconnaissance pour les avancées accomplies par le royaume dans les domaines politique, économique, social et des droits de l'homme.

De nombreux groupes d'art populaire et une pléiade d'artistes ont été de la partie pour présenter des tableaux folkloriques et musicaux conférant une note de gaieté à ce rassemblement, qui s'est déroulé dans une des grandes places proches du Palais du Congrès de Grenade.

 Source : MAP

Le ministre délégué chargé de la communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a annoncé, samedi à Abou Dhabi, l'organisation, durant les mois prochains, de journées culturelles au profit de la femme marocaine travaillant aux Emirats arabes unis.

Lors d'une rencontre avec les membres de la communauté marocaine établie dans l'Emirat de Abou Dhabi, M. Ameur a indiqué que l'organisation des ces journées tend à faire connaître les compétences des femmes marocaines dans ce pays, mettant l'accent sur le rôle important qu'elles jouent dans les domaines économique et social, entre autres.

Il a ajouté lors de cette rencontre, en présence de l'Ambassadeur du Maroc aux Emirats Arabes Unis, M. Abdelkader Zaoui, que la femme marocaine donne une image honorable de son pays et joue un rôle fondamental dans la vie professionnelle aux Emirats.

Le Maroc, a-t-il dit, a consacré une nouvelle dynamique visant à promouvoir la situation de la communauté marocaine établie dans la région du golfe, appelant les marocains y résidant à adhérer positivement à ce processus.

Le ministre a ajouté que la gestion des questions de l'immigration exige de couper court aux solutions de circonstances basées uniquement sur le travail saisonnier et de consacrer un nouveau concept fondé essentiellement sur le suivi des préoccupations des Marocains du monde, la résolution de leurs problèmes et la réalisation de leurs attentes et ambitions.

Il a estimé que le grand nombre des membres de la communauté marocaine établie dans les Emirats, plus de 25000 habitants, dont des cadres supérieurs et des compétences de qualité dans les domaines de l'économie, de la finance et des affaires, " nous incite, plus que jamais, à changer les méthodes de réflexion pour la résolution des problèmes de cette catégorie de la société marocaine , en optant pour de nouveaux moyens qui répondent à leurs besoins et préoccupations ".

M. Ameur a également passé en revue les grandes lignes de la stratégie de son ministère visant à promouvoir la situation des Marocains du monde, consistant à renforcer la présence culturelle de la communauté marocaine à l'étranger, en œuvrant à faire connaître la diversité de la culture et de la civilisation marocaines, à gérer leurs dossiers sociaux, dont les questions de retraite, du dédouanement de véhicules, et à soutenir les initiatives et les programmes des acteurs de la société civile de la communauté marocaine à l'étranger.

Par ailleurs, a-t-il poursuivi, cette stratégie porte sur la gestion des affaires administratives de cette catégorie de la société marocaine et la résolution de leurs problèmes à caractère administratif, foncier et juridique, par le biais d'un département relevant du ministère, ainsi que sur l'appui à leurs projets d'investissement, à travers l'octroi de 10 pc de leur coût financier, estimé à 1 million Dh et la garantie du financement bancaire à hauteur de 65 pc. De leur côté, les membres de la communauté marocaine établie à Abou Dhabi ont soulevé plusieurs questions d'ordre social, culturel et associatif.

M. Ameur avait organisé une rencontre similaire, vendredi à Dubaï, avec les membres de la communauté marocaine établie dans l'émirat pour s'enquérir de leurs préoccupations.

Source : MAP

«Mes collègues espagnols ont attendu un an avant de me dire bonjour.» Luis a 25 ans. Il est chauffeur de taxi à Madrid. Il fait son travail consciencieusement, reverse religieusement les 60 % de sa recette à son patron. Il se gare toujours au même endroit, sans empiéter sur les emplacements de la concurrence. Seul problème, il est Équatorien.

Ils sont cent Latino-Américains à conduire l'une des 16 000 voitures blanches qui sillonnent Madrid en quête de clients. Mais pour trois Espagnols sur quatre, c'est beaucoup. Trop, même ! Une étude diffusée cette semaine par le gouvernement révèle que 77 % des personnes interrogées jugent le nombre d'immigrés en Espagne «excessif» (46 %) ou «élevé» ( 31 %). Seuls 19 % pensent que la proportion est «acceptable». En 1996, en pleine croissance économique, ils n'étaient que 28 % à considérer qu'il y avait trop d'étrangers.

Les Latino-Américains sont sans conteste ceux qui s'intègrent le plus facilement. Ils maîtrisent la langue et connaissent la culture espagnole. Les Marocains, en revanche, les premiers pourtant à être arrivés en Espagne, souffrent davantage de l'exclusion. Les moros, comme on les surnomme de façon péjorative, ont plus de mal à accéder à un emploi ou à un logement. Samira Oukhiar, coordinatrice à Madrid de l'association socioculturelle Ibn-Batuta, confirme l'existence d'un racisme rampant : «On ne te dit pas directement qu'on ne veut pas t'embaucher parce que tu es marocain, mais on t'explique qu'on préfère des gens d'ici.»

Selon Eurostat, en décembre 2009, les étrangers résidant en Espagne étaient estimés à un peu plus de 5 millions. C'est-à-dire 2 millions de plus qu'en France et 2 millions de moins qu'en Allemagne. Avec une différence cependant : l'immigration est en Espagne un phénomène très récent et son rythme a été frénétique. Les gouvernements successifs du conservateur José Maria Aznar (1996-2004) et du socialiste José Luis Rodriguez Zapatero (depuis 2004) ont entériné cette explosion démographique par des régularisations massives, s'attirant au passage les foudres de leurs partenaires européens. Résultat, parmi les grands pays de l'UE, «l'Espagne est le pays qui a le plus reçu d'immigrés en proportion de sa population», résume Anna Cabré, directrice du Centre d'études démographiques de l'université autonome de Barcelone.

Luis et Samira sont-ils des cibles faciles de la crise ? «Je ne crois pas que les immigrés soient des boucs émissaires, tempère Santiago Pérez-Nievas, professeur de science politique à l'université autonome de Madrid. Cependant, le sentiment de compétition a augmenté dans le monde du travail. Auparavant, le marché était extrêmement segmenté, bien plus que dans le reste de l'Europe : les étrangers occupaient les postes dont les Espagnols ne voulaient pas.» En clair, jusqu'à la récession de 2008, seuls les immigrés acceptaient les travaux les plus pénibles, nécessitant une faible qualification et mal rémunérés. Mais avec l'arrivée de la crise et sa cohorte de 20 % de chômeurs, l'essentiel est désormais d'avoir un emploi. Quel qu'il soit.

Des municipalités ferment l'accès aux services sociaux

La différence sans doute par rapport à d'autres pays, c'est que le racisme «ordinaire» peut s'exprimer librement. Témoin, cette réflexion entendue dans une charcuterie du centre de Madrid : «On sert les meilleurs produits des meilleures régions du monde», s'enorgueillit le propriétaire, âgé d'une cinquantaine d'années. Avant d'ajouter : «Par contre, pour les immigrés, c'est chacun chez soi !» Dans la boutique, personne ne bronche. La société espagnole n'est pas pour autant fondamentalement raciste. «Il n'y a pas de sentiment xénophobe», affirmait ainsi le ministre du Travail et de l'Immigration, Celestino Corbacho, en réaction à l'étude. «En revanche, exprimer en Espagne des idées xénophobes est moins politiquement incorrect qu'ailleurs», reconnaît le professeur Pérez-Nievas.

En fait, depuis la fin du franquisme, le sentiment de rejet des étrangers n'a jamais trouvé de débouché institutionnel. C'est au niveau local qu'il faut aller chercher les propositions politiques ouvertement xénophobes. En Catalogne ou dans la banlieue de Madrid, par exemple, où des municipalités ont refusé, dans l'illégalité, d'inscrire au registre municipal des sans-papiers… et donc de leur ouvrir l'accès aux services sociaux.

Finalement, c'est peut-être la crise qui résoudra le problème qu'elle a elle-même amplifié. «Avec la récession, les arrivées d'étrangers seront moins nombreuses», conclut Anna Cabré.

Source : Le Figaro

Le Maroc et la Russie ont signé, jeudi à Rabat, le programme d'application de l'accord de coopération culturelle signé en 2005 entre les gouvernements des deux pays.

Ce programme a pour but d'encourager la participation des deux parties aux festivals et manifestations culturelles organisés par les deux pays, l'organisation d'expositions sur les arts plastiques, les échanges de visites et d'expertises et la coopération entre les musées, les bibliothèques et les instituts de formation dans les deux pays.

Le programme porte également sur l'organisation de journées culturelles de la Russie au Maroc en 2011 et d'une manifestation culturelle similaire marocaine en Russie en 2012.

Dans une intervention à l'occasion de la cérémonie de signature de ce programme, le secrétaire général du ministère de la Culture, M. Ahmed Gouitâa a souligné que la signature de ce programme constitue un nouveau jalon dans le processus de renforcement de la coopération culturelle entre les deux pays qui disposent d'un patrimoine historique et d'un héritage civilisationnel importants.

M. Gouitâa a plaidé pour la diversification de la coopération afin qu'elle englobe d'autres domaines telles la traduction et l'organisation d'expositions et de colloques culturels dans les deux pays, estimant que le dialogue culturel contribue au rapprochement et à l'approfondissement des liens d'amitié entre les peuples.

Dans une déclaration à la MAP, le représentant du ministre russe de la Culture, M. Alexander Golutva a exprimé sa satisfaction du niveau de la coopération culturelle entre le Maroc et la Russie, ajoutant que le ministère russe de la Culture veille à promouvoir cette coopération notamment aux niveaux des bibliothèques nationales, des monuments et de toutes les instances s'intéressant à la protection de l'héritage culturel et à la traduction des ouvrages littéraires.

Le Maroc et la Russie avaient signé, en 2005 à Casablanca, un accord de coopération dans les domaines culturel, éducatif et scientifique.

Source : MAP

La Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) a annoncé l'entrée en vigueur à partir du 1er mars courant, de la convention de sécurité sociale entre le Maroc et le Canada.

Cette convention, signée le 1er juillet 1998, s'applique notamment à la législation relative au régime de sécurité sociale, aux prestations à long terme (pension de vieillesse, de survivant et d'invalidité), à l'allocation au décès, à la législation sur les accidents de travail et les maladies professionnelles, ainsi qu'aux dispositions législatives réglementaires ou statuaires agréées par l'autorité publique, relatives à des régimes particuliers de sécurité sociale, a indiqué un communiqué de la CNSS.

Ces conventions couvrent des salariés ou assimilés et concernent des risques et prestations courants de la législation sur les régimes de sécurité sociale, a-t-on expliqué de même source.

La convention de sécurité sociale entre le Maroc et le Canada couvre le détachement et sa prorogation, la totalisation des périodes d'assurance avec un pays tiers lié avec le Maroc et le Canada par une convention de sécurité sociale, la pension de vieillesse, de survivants et d'invalidité, et la pension de survivants en cas de pluralité d'épouses, a-t-on précisé.

La convention facilitera, par ailleurs, l'expatriation (le détachement) et par conséquent, le développement de l'attractivité de notre pays pour les investissements étrangers, a-t-on ajouté.

Source : MAP

Le ministre délégué chargé de la communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur, s'est entretenu, jeudi à Abou Dhabi, avec le ministre émirati du travail, M. Sakr Ghabach, des moyens de renforcer la coopération entre les deux pays et promouvoir la situation des Marocains établis aux Emirats Arabes Unis.

Lors de cette entrevue, les deux parties ont exprimé leur satisfaction du niveau distingué des relations d'amitié unissant les deux pays, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI et de son frère Cheikh Khalifa ben Zayed Al Nahyan.

L'accent a été mis également, à cette occasion, sur la situation des membres de la communauté marocaine résidant dans ces pays (quelque 25.000 personnes), et le rôle qu'ils jouent dans les domaines économique, social et médiatique.

M. Ameur a mis l'accent sur l'importance des initiatives lancées par le Maroc en faveur de l'amélioration de la situation de la communauté marocaine à l'étranger en général, et des Marocains établis dans les Emirats Arabes Unis particulièrement.

Au cours de cette visite, M. Ameur tiendra des réunions élargies avec les membres de la communauté marocaine résidant à Dubaï et à Abou Dhabi pour s'enquérir de leur situation et leur faire part des récentes dispositions gouvernementales prises en leur faveur dans les domaines social, économique et culturel.

Source : MAP

L'auditeur du Conseil d'Etat a déclaré recevable, jeudi, la plainte d'une élève concernant l'interdiction générale du port de signes ostentatoires et du voile dans les écoles, a souligné le groupe d'action Bass Over Eigen Hoofd (BOEH ! ). Le groupe soutient l'élève dans sa plainte contre la décision du conseil flamand de l'enseignement (GO! ). Mes Stefan Sottiaux et Joos Roets pensent que la décision du Conseil de GO! comportent de nombreuses objections juridiques.

"L'article 24 de la Constitution prévoit que seul un parlement élu démocratiquement peut régler les aspects essentiels de l'enseignement. Une telle décision de société doit, selon l'auditeur, être prise par le parlement flamand. L'auditeur estime que le Conseil d'Etat doit poser une question préjudicielle à la Cour constitutionnelle et propose de suspendre la décision de GO! dans l'attente d'une décision finale de la Cour", a expliqué la défense. Par ailleurs, l'auditeur estime que la décision de GO! viole la liberté de religion pour les mêmes raisons.

BOEH! est satisfait de l'avis de l'auditeur du Conseil d'Etat. L'interdiction générale du voile mène, selon BOEH! , à une exclusion de catégorie de jeunes filles.

Source : Lalibre.be

Le poète et romancier Abdellatif Laâbi a déploré "la marginalisation insensée" que subissent les écrivains marocains d'expression française sur la scène littéraire nationale.

Le lauréat marocain du prix Goncourt 2009 de poésie, qui était l'invité mercredi soir de l'émission culturelle "Macharif" diffusée sur "Al Oula", a souligné que ces auteurs quelle que soit leur langue d'expression, demeurent avant tout des écrivains marocains et leurs Âœuvres font partie de la mosaïque littéraire marocaine, riche et plurielle.

Revenant sur son expérience dans le domaine de l'écriture, Laâbi, qui vient de signer son nouveau recueil "Un poète passe", paru en arabe et en français, a confié que chacune de ses Âœuvres renvoie à de nouvelles aventures, soulignant que le Maroc est omniprésent dans ses écrits.

L'auteur a également formulé le vÂœu de voir ses Âœuvres en français parvenir au lectorat arabe, précisant que le retour de ces textes à la langue maternelle de l'auteur est une chose vitale pour lui".

J'ai tenu à récupérer cette identité linguistique (ndlr , l'arabe) ce qui m'a réconforté et mené à un changement de mon tempérament littéraire", a-t-il confessé soulignant qu'à son époque (celle du protectorat), le colonisateur cherchait à ôter au Maroc son identité, dont l'arabe est le socle.

Ecrivain prolifique, Laâbi a jusqu'à présent publié une trentaine d'Âœuvres entre romans, poèmes, pièces de théâtre, chroniques et traductions vers le français.

En 1966, il a fondé la célèbre revue littéraire "Souffles" qui a joué un rôle majeur dans le renouvellement littéraire et culturel au Maroc.

Il compte à son actif plusieurs traductions d'Âœuvres de l'arabe vers le français dont " Rires de l'arbre à palabre " (poèmes), d'Abdallah Zrika, " Rien qu'une autre année " (poèmes), de Mahmoud Darwich, ou encore le roman " Soleil en instance " de Hanna Mina.

Récemment, la maison d'édition syrienne Dar Ward a entrepris la publication intégrale en arabe des Âœuvres d'Abdellatif Laâbi. Sont déjà parus, dans ce cadre, "Le Chemin des ordalies", "Les Rides du lion", "Le Fond de la jarre" et "Chroniques de la citadelle d'exil".

Source : MAP

Le Sommet UE-Maroc est " un signe important, un signe fort, envers un pays voisin de l'Union Européenne ", a affirmé, jeudi, le ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos à la veille de la tenue, les 6 et 7 mars courant à Grenade (Andalousie, Sud), de la réunion de haut niveau.

Dans une interview publiée sur le site Web de la présidence espagnole de l'UE, le chef de la diplomatie espagnole a souligné l'importance que revêt cette réunion aux yeux de l'UE.

" Il s'agit du premier sommet que l'UE organise avec un pays tiers après l'approbation du Traité de Lisbonne et, par conséquent, c'est un signe important, un signe fort, envers un pays voisin de l'UE, un voisin de l'Espagne et un pays du sud ", a-t-il relevé.

" L'UE, qui porte son regard vers le Sud, a l'opportunité de tenir son Premier sommet sous le Traité de Lisbonne avec un pays qui souhaite se rapprocher et baser ses relations avec l'UE au travers d'un statut avancé ", a souligné M. Moratinos dont le pays assure la présidence semestrielle de l'UE.

Il a indiqué, à cet égard, que l'application progressive du statut avancé avec le Maroc, qui a été approuvé en octobre 2008, mérite que la Présidence espagnole lui porte " une attention particulière ".

Le ministre espagnol des AE s'est également dit convaincu que " le sommet sera un pas en avant supplémentaire dans les relations privilégiées entre le Maroc et l'UE ".

Après avoir relevé que le Maroc, qui est " un vieux voisin de l'UE ", souhaite participer de plus en plus dans tous les domaines ou compétences porteurs de progrès en matière d'intégration économique, sociale ou technologique, il s'est dit convaincu que le Royaume obtiendra un soutien important lors de ce sommet.

" En ce qui concerne les thèmes politiques, et surtout les thèmes économiques et financiers, le Maroc obtiendra un soutien important lors de ce sommet ", a-t-il dit.

Concernant les thèmes qui seront abordés lors du Sommet, le ministre espagnol des AE a indiqué que différents sujets seront examinés au cours de la réunion. " Nous parlerons de tout l'agenda régional et, en particulier, de la Méditerranée. L'Union pour la Méditerranée fera partie du débat à l'ordre du jour avec le Maroc tout comme, logiquement, les questions régionales, telles que celles du Maghreb et du Sahara occidental ", a-t-il expliqué.

En plus de ces sujets, le Sommet UE-Maroc abordera d'autre thèmes comme l'immigration. Dans ce contexte, le chef de la diplomatie espagnole a affirmé que le Maroc est un pays clé dans la gestion des flux migratoires.

" Le Maroc est un partenaire qui aide énormément les pays européens et les pays d'origine à gérer de manière coresponsable les flux migratoires. Par conséquent, c'est un pays essentiel pour une gestion correcte et efficace de ces flux ", a tenu à souligner M. Moratinos.

Mercredi soir, des sources de l'exécutif espagnol ont qualifié de " sans précédent " le premier Sommet UE-Maroc qui constitue " la culmination du processus de rapprochement entre les deux partenaires ".

" Le Sommet qui se tiendra en terre espagnole et durant la présidence espagnole de l'UE, vient renforcer l'une des constantes de la politique extérieure espagnole, à savoir le caractère prioritaire de nos relations avec le Maghreb et l'engagement stratégique de l'Espagne envers le Maroc ", ont relevé les mêmes sources lors de la présentation de l'agenda du premier Sommet UE-Maroc.

Elles ont également fait part de leur espoir que la dynamique qui sera enclenchée grâce à ce sommet puisse favoriser non seulement un rapprochement institutionnel et une intensification des relations entre l'UE et le Maroc mais également devenir un exemple pour tout le Maghreb.

Source ; MAP

Des études sont entamées depuis ce mercredi 3 mars 2010, en vue du lancement du chantier de reconversion du port de Tanger-ville. Ce dernier sera transformé en port de plaisance, l’un des premiers de la Méditerranée. De nombreux réaménagements sont prévus, dans l’optique de redonner à Tanger une place de choix parmi les villes méditerranéennes à l’horizon 2011.

"Ce projet d'envergure -dont la construction débutera en 2011- tend à faire du port de Tanger et de sa baie l'un des premiers ports de plaisance et de croisière en Méditerranée", a déclaré le président directeur général de la Société d'aménagement et de reconversion de la zone portuaire, Abdelouafi Laftit, repris par l’AFP.

Entre autres nouveaux aménagements, le nouveau port, pourra accueillir des paquebots, et des bateaux de plaisance. Abdelouafi Laftit a d’ailleurs précisé à la MAP qu'un espace sera réservé aux activités hôtelières et touristiques, dans le cadre de la promotion de nouveaux services dans la zone portuaire.

Dans la même optique, un espace résidentiel sera créé, de même qu’une zone dédiée « aux activités ludiques et culturelles qui aura pour objectif de redonner à la ville de Tanger son rôle avant-gardiste dans le domaine culturel et reflètera l'image rayonnante du Royaume », souligne la MAP.

Abdelouafi Laftit a également ajouté qu’un espace allait être dédié à la pêche maritime, un des secteurs économiques les plus dynamiques dans le port actuel, a-t-il précisé.

Le nouveau port de Tanger-ville devrait ainsi proposer une diversité d’activités, susceptibles de de répondre aux différents centres d’intérêts de ses visiteurs, de même que de multiplier les richesses et les opportunités de rencontre de la ville.

Avec l’ouverture du nouveau terminal du port de Tanger-Med réservé aux passagers qui est prévue pour le mois d’avril, le transfert des liaisons maritimes du port Tanger-ville vers ce nouveau terminal se fera progressivement entre les mois d'avril et octobre 2010, souligne la MAP. Les travaux de construction quant à eux, débuteront avant la fin 2011, d’après la même source.

Le traditionnel chassé-croisé estival des Marocains résidant à l’étranger ne passera plus par le port de Tanger-ville mais celui plus spacieux de Tanger-Med.

Source : Yabiladi

Le CCME s'associe à l'Atelier 21 pour la participation de sept artistes marocains à la 12ème édition de la foire d'art contemporain, ArtParis, qui aura lieu du 17 au 22 mars 2010 au Grand Palais (à Paris).

Le CCME et le Centre Jacques Berque pour les études en Siences humaines et sociales au Maroc, organisent un colloque international : "Migrations, identité et modernité au Maghreb". Du 17 au 20 mars 2010 à Essaouira.

Le CCME est partenaire institutionnel de la 9ème édition du festival Mawazine, Rythmes du Monde du 21 au 29 mai 2010. Avec une présence remarquée d'artistes marocains résidant à l'étranger.

Expérimenté à partir de 2003 et généralisé depuis 2007, le contrat d'accueil et d'intégration (CAI) est devenu le symbole des droits et des devoirs qui incombent à l'étranger venant s'installer en France. Hier, pour la signature du 500.000 e contrat, le ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale, Eric Besson, en a rappelé les grands principes : « Le migrant s'engage à respecter les valeurs républicaines qui régissent notre société, à apprendre la langue, à entreprendre activement de s'intégrer à la société française. » En échange, l'Etat doit lui « dispenser les formations nécessaires à une bonne intégration dans la société ». L'âge moyen des signataires est de 32 ans. Ce sont le plus souvent des personnes qualifiées. En 2009, plus de 25 % d'entre elles avaient suivi des études supérieures et une sur trois venait du Maghreb. Le ministre a profité de cette occasion pour annoncer qu'il présenterait avant la fin du mois en Conseil des ministres un projet de loi sur l'immigration et l'intégration, dans lequel serait mieux pris en compte « le respect des exigences du CAI » lors du « renouvellement des cartes de séjour et de la délivrance des cartes de résident ».

Source : Les Echos

Le Maroc, dans toute sa diversité et richesse humaine et culturelle, a été à l'honneur lors d'une exposition de photographies, organisée récemment dans la ville de Scranton en Pennsylvanie.

A travers une sélection d'une vingtaine de clichés de la photographe américaine Heather Di Paolo, cet événement a représenté une vitrine pour les nombreux visiteurs de cette exposition de découvrir, sinon redécouvrir, le charme et la diversité culturelle du Royaume.

"J'ai voulu offrir, à travers cette exposition, une occasion pour les Américains, qui n'ont pas eu l'opportunité de voyager au Maroc, de découvrir la beauté, la joie de vivre ainsi que l'hospitalité sans pareille que le Royaume offre à ses visiteurs", a confié à la MAP, la photographe américaine, qui s'était rendue au Maroc en mai dernier, dans le cadre d'une visite organisée par l'Institut sur la Religion et la politique publique, un Institut de recherche basé à Washington.

Les photographies exposées, montrent en effet une variété de scènes et de paysages immortalisés par l'objectif de cette photographe professionnelle, lors de ce voyage dans le Royaume qui l'avait mené notamment à Rabat, Casablanca, Fès, Marrakech et Dakhla.

"La réaction des visiteurs de l'exposition à la beauté des paysages marocains ne s'est pas fait attendre", lance-t-elle.

Et d'ajouter : "j'ai été surprise par le nombre de personnes venues voir mes photographies parce qu'elles avaient déjà vécu ou visité le Maroc et voulaient se remémorer les souvenirs de leurs séjours dans le Royaume".

Pour elle, même si la culture et les modes de vies en Amérique diffèrent de ceux au Maroc, les Marocains et les Américains ont en commun "les mêmes priorités qui sont la foi, la famille et la patrie".

Source : MAP

On le dit d’extrême droite, il se définit libertaire. On le surnomme "Mozart", il vit entouré de gardes du corps. Il a un air de chérubin, avec sa tignasse blonde, teintée, mais il est pourtant sous le coup de poursuites judiciaires pour incitation à la haine raciale et à la discrimination. Mais qui est donc Geert Wilders ?

Le député, qui présentait deux candidats mercredi aux élections locales néerlandaises, est en tout cas devenu l’une des plus virulents critiques de l’islam et du Coran, et la tête de proue d’un mouvement populiste qui surfe sur la crise d’identité et les peurs des vieilles démocraties européennes.

Wilders, 46 ans, dirige le Parti de la liberté (PVV, 9 députés sur 150) qui a demandé la fin de l’intervention militaire des Pays-Bas en Afghanistan, née à l’origine des attentats du 11 septembre 2001, tout en réclamant que tout soit fait pour endiguer la montée de l’islam sur le continent européen.

"L’islam est le cheval de Troie en Eu rope. Si nous ne stoppons pas l’islamisation maintenant, l’Eurabie et la Hollandorabie ne sont qu’une question de temps. Il y a un siècle, il y avait approximativement 50 musulmans aux Pays-Bas. Aujourd’hui, il y a environ un million de musulmans dans ce pays. Où cela va-t-il s’arrêter ?" avait déclaré Geert Wilders devant le Parlement hollandais, en 2007.

Produit typique de la société néerlandaise, à la fois iconoclaste et conservatrice, Wilders n’a jamais accepté l’étiquette de l’extrême droite qu’on lui a collée, déclarant un jour à un journaliste britannique qu’il n’avait rien à voir avec Jean-Marie Le Pen et Jörg Haider et qu’il "avait très peur d’être lié aux mauvais groupes d’extrême droite fascistes".

Wilders est né dans une famille catholique, à Venlo, le 6 septembre 1963, et s’il est devenu athée par la suite, il affirme soutenir ce qu’il appelle les valeurs judéo-chrétiennes. Son mentor est l’ancien commissaire libéral européen Frits Bolkenstein. Ses semblables sont l’homme politique Pim Fortuyn et le cinéaste Theo Van Gogh, tous deux assassinés.

Si le PVV revendique une baisse des taxes, une réduction des pouvoirs de l’Union européenne, la restauration des valeurs familiales dans l’enseignement et la réunification de la Flandre avec les Pays-Bas, son véritable cheval de bataille est l’arrêt de l’immigration pendant cinq ans et un moratoire sur le développement de l’islam, dont par exemple l’interdiction de tout prêche dans les mosquées dans une autre langue que le néerlandais.

Le chef du PVV a accédé à la notoriété internationale en diffusant sur le Net en 2008 un film de quinze minutes, intitulé "Fitna", qui met en parallèle les sourates les plus violentes du Coran avec les attentats islamistes de ces dernières années. Film de propagande, "Fitna" a fait scandale et suscité les critiques de plusieurs islamologues qui reprochent à Wilders de faire des amalgames et de ne pas reconnaître l’existence d’un islam modéré.

Wilders est actuellement poursuivi par le tribunal d’Amsterdam pour avoir comparé l’islam au fascisme et le Coran au "Mein Kampf" d’Adolf Hitler. Il a reçu un soutien ostensible du chef du parti nationaliste et eurosceptique britannique, l’UKIP. Lord Malcolm Pearson l’a en effet invité à présenter son film "Fitna" ce vendredi dans les locaux de la Chambre des Lords à Londres. Wilders, qui avait été refoulé à Heathrow en février 2009 à la suite d’une première invitation de l’UKIP, savoure sa revanche, au nom de la liberté d’expression. Le ministère britannique de l’Intérieur avait estimé en 2009 que les propos de Wilders constituaient une "menace pour la sécurité publique", mais un tribunal londonien lui a donné tort. Le député viendra à Londres avec cinq gardes du corps.

Les critiques de Wilders lui reprochent son double jeu qui consiste à demander d’une part l’interdiction du Coran aux Pays-Bas et d’autre part d’invoquer la liberté d’expression chaque fois que les autorités lui mettent des bâtons dans les roues.

Mais ceux qui le soutiennent affirment qu’en le jugeant pour ses propos, le tribunal ouvre la voie à la sanction du délit d’opinion. "Ce n’est pas une mince victoire pour les régimes islamiques cherchant à exporter leurs lois de censure dans les pays où vivent des musulmans", écrivait en janvier le "Wall Street Journal" après la décision du tribunal de se déclarer compétent pour juger Wilders. "L’intégration réussie des musulmans en Europe nécessitera que les immigrants s’adaptent aux normes occidentales, et pas l’inverse."

Wilders abonde dans ce sens sur son blog : "Si vous voulez vivre aux Pays-Bas, alors acceptez ses lois, sa culture, ses gens et son mode de vie. Si c’est non, ne venez pas. Et si vous êtes là, ne restez pas. Si c’est oui, vous serez accueillis."

Et il n’entend pas en rester là. Tablant sur la victoire de son parti à Almere, son objectif est clair : devenir un parti incontournable pour les législatives du 9 juin.

Source : Libre.be

 

Le premier Sommet UE-Maroc constitue "la culmination du processus de rapprochement entre le Maroc et l'Union Européenne", ont souligné, mercredi à Madrid, des sources de l'exécutif espagnol qualifiant de "sans précédent" la prochaine rencontre de haut niveau.

"Le premier Sommet UE-Maroc constitue la culmination du processus de rapprochement entre le Maroc et l'UE, basé sur les réformes engagées par le Maroc en vue de la modernisation et de l'ouverture du pays", ont relevé ces sources à la veille de la tenue, les 6 et 7 mars à Grenade (Andalousie, Sud), du premier Sommet UE-Maroc.

Le Maroc constitue pour l'Union Européenne (UE) un partenaire important non seulement dans l'espace euro-méditerranéen, mais également au Maghreb, au sein de la Ligue arabe et dans le continent africain, selon les mêmes sources qui ont tenu à souligner le caractère hautement important du Sommet.

"Le Sommet qui se tiendra en terre espagnole et durant la présidence espagnole de l'UE, vient renforcer l'une des constantes de la politique extérieure espagnole, à savoir le caractère prioritaire de nos relations avec le Maghreb et l'engagement stratégique de l'Espagne envers le Maroc", ont relevé les mêmes sources lors de la présentation de l'agenda du premier Sommet UE-Maroc.

Il sera marqué par la présence du président de l'exécutif espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, dont le pays assure la présidence tournante de l'UE, du président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, du président de la commission européenne, José Manuel Durao Barroso, du commissaire du commerce, Karen de Gucht et du commissaire de la politique de voisinage, Stefan Fule.

Le Maroc, pour sa part, sera représenté par le premier ministre, Abbas El Fassi à la tête d'une importante délégation ministérielle.

Le Sommet devra débattre "des défis globaux auxquels font face l'Union européenne et le Maroc (changement climatique, crise économique et financière, migration), la situation actuelle de l'UE, le développement du Maroc et ses relations avec l'UE, ainsi que les perspectives de l'Union pour la Méditerranée (UPM), la situation dans la région et le processus de paix au Proche Orient".

La rencontre de haut niveau devra analyser également "les réformes engagées par le Maroc en matière de démocratisation, de bonne gouvernance économique, de modernisation et de cohésion sociale".

Le Sommet sera l'occasion aussi de "mettre en relief l'engagement de l'UE en faveur de la coopération multilatérale incarnée aujourd'hui par l'UPM ".

"En plus des négociations actuelles sur le contentieux du Sahara sous l'égide des Nations Unies, le Sommet débattra également de questions suscitant la préoccupation de l'Espagne et de l'UE, comme la situation dans la région du Sahel, particulièrement en Mauritanie, au Mali et au Niger".

Relevant que le Sommet UE-Maroc est le premier du genre avec un pays du sud de la Méditerranée et un pays arabe, les mêmes sources ont souligné que les travaux de la rencontre donneront lieu à "une déclaration commune, sous forme de document politique conjoint qui regroupera les positions partagées dans les thèmes figurant dans l'agenda global et servira comme feuille de route pour les prochaines années".

L'espoir est que la dynamique qui sera enclenchée grâce à ce sommet puisse favoriser non seulement un rapprochement institutionnel et une intensification des relations entre l'Union Européenne et le Maroc mais également devenir un exemple pour tout le Maghreb, une zone économique qui enregistre les échanges inter régionaux les plus bas au monde", ont relevé les sources de l'exécutif espagnol.

Source : MAP

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