jeudi 17 octobre 2024 22:35

Le commandant de bord Najib Alibrahimi vient de recevoir son accréditation officielle par la Fédération internationale des Associations des pilotes de ligne (Ifalpa) en tant qu'enquêteur international en accidents d'avions, une distinction qui fait de lui le 1er Marocain à s'adjuger un tel titre.

Ce choix a été opéré parmi plus de 100.000 pilotes, membres des Associations de la Fédération à travers le monde, ayant bénéficié d'une formation en analyse et prévention d'accidents d'avions. Un stage de formation dispensé par l'Université de Caroline du Sud, l'une des rares qui assure cette formation reconnue par la FAA américaine (Federal aviation authority).

Dans une déclaration à la MAP en marge des travaux de la 65ème Conférence de l'Ifalpa (19-23 mars à Marrakech), M. Alibrahimi a rappelé que cette formation a été supervisée par des experts et directeurs du NTSB (National transport safety board) qui représente l'autorité gouvernementale américaine en matière de contrôle et de maintien des standards de l'industrie aéronautique.

Cette formation, qui s'est déroulée au Mexique, a-t-il précisé, a profité à 25 pilotes sélectionnés à l'échelle mondiale grâce aux fonds levés par l'Ifalpa lors des précédentes Conférences annuelles.

Pour M. Alibrahimi, cette distinction est un honneur pour le Royaume et un signe de reconnaissance par la communauté aéronautique internationale des compétences des pilotes de ligne marocains.

Cette accréditation contribuera à doter l'Association marocaine des pilotes de ligne (Ampl) d'une expertise de pointe et de haut niveau en ce qui concerne la prévention, l'analyse et les enquêtes en accidents d'avions dans toute la région Afrique, a-t-il estimé.

Natif de Kénitra, M. Alibrahimi a intégré Royal Air Maroc (RAM) il y a plus de 20 ans. Copilote sur Boeing 727, 737 classique, 737 nouvelle génération, Boeing 757 et Boeing 767, il a été commandant de bord sur l'ATR42 et B737.

M. Alibrahimi est titulaire d'un DESS en marketing du transport aérien de l'Université de Marseille III et instructeur/examinateur sol auprès de la Direction générale de l'aviation civile marocaine.

 Source : MAP

L'artisanat marocain, reflet de richesse et de pluralité de la culture ancestrale du Royaume, est la star incontestée de la Foire internationale de Rennes (20 au 28 mars), événement majeur du grand-ouest français.

Le Maroc, invité d'honneur de cette foire, offre aux visiteurs un somptueux Riad de 1.000 m2, un voyage au coeur des traditions ancestrales des régions marocaines, les emmenant des hauteurs de cimes de l'Atlas au fin fond du Sahara.

"Le produit de l'artisanat n'est pas un objet inerte, c'est un produit vivant qui transmet une partie chère à nous tous, à savoir, notre culture et notre patrimoine", a affirmé, le Secrétaire d'Etat chargé de l'Artisanat, M. Anis Birrou, lors de l'inauguration officielle lundi de cette foire.

La participation du Maroc à cette manifestation internationale a pour objectif notamment de promouvoir et développer la commercialisation à l'échelle internationale des produits de l'artisanat marocain, a-t-il ajouté.

"A travers notre présence dans cette Foire, on instaure un échange et un dialogue à même de raffermir davantage les liens d'amitiés, de respect et de coopération entre le Maroc et la France", a fait observer M. Birrou.

De son côté, le Maire de la ville de Rennes, M. Daniel Delaveau, a salué la qualité et la richesse de la participation marocaine à cette rencontre internationale.

"La ville de Rennes est fière d'accueillir le Maroc comme invité d'honneur", a affirmé, M. Delaveau, devant une forte assistance venue spécialement visiter le Riad marocain.

Cette inauguration officielle a été marquée par la présence de plusieurs personnalités, dont le Consul général du Maroc à Rennes, M. Ahmed El Khdar, des représentants des chambres de commerce de la région bretonne, ainsi que différents responsables et patrons français.

Cette participation, supervisée par "La Maison de l'Artisan", vise notamment à mettre en avant le savoir-faire des maîtres artisans marocains venus élaborer sur place tapis, cuir, fer forgé, poterie, bijoux, tatouages au henné et calligraphie et faire découvrir aux visiteurs les multiples facettes du riche patrimoine culturel marocain.

Un maître-artisan venu spécialement de la ville de Laâyoune confectionne, sur place, de splendides bijoux en argent et explique aux nombreux visiteurs les étapes de fabrication tout en leur proposant gracieusement un verre de thé à la menthe qu'il prépare lui-même.

Des tapis de l'Atlas aux délices de la cuisine traditionnelle, un public nombreux n'hésite pas à patienter plusieurs minutes afin de commander et de goûter aux authentiques plats marocains servis dans une ambiance festive digne des contes des Mille et une nuits.

Cet espace de gastronomie propose également aux fins gourmets des plats typiquement marocains (tajines, couscous, pastillas), ainsi que les fameuses pâtisseries, en particulier les "Cornes de gazelle" ou "Briouat" au miel et amandes, dont les Français raffolent.

Plusieurs espaces de produits agencés de façon à recréer une ambiance de médina offrent aux visiteurs la possibilité d'acheter différents produits tels des lampes en cuivre majoré, des lanternes sculptées, des articles de table, théières et plateaux en argent, et aussi des babouches, sacs en cuir ou ceintures.

Le public assistera, tout au long de cette Foire, à un défilé de mode de Caftans haute-couture et aux spectacles de musique andalouse et de troupes de Gnawa.

Source : MAP

La concrétisation des actions définies dans le cadre du projet "Migration et développement économique dans l'Oriental" (MIDEO) passe nécessairement par une implication effective des différents acteurs dans le processus de mise en œuvre et de suivi des propositions retenues lors des ateliers organisés à cet effet, a affirmé le responsable de l'agence de la coopération allemande à Nador, M. Torsten Striepke.

Dans un entretien accordé à la MAP, M. Torsten a indiqué que les diagnostics réalisés sur certains secteurs porteurs ont permis de fixer de nombreuses actions à réaliser et dégager des opportunités d'investissement dans la région de l'Oriental et Al Hoceima, zone d'intervention du projet, ajoutant que le choix des secteurs de l'agriculture, l'écotourisme et des matériaux de construction est dicté par le fait qu'ils renferment un grand potentiel qui devrait être mis à profit pour le développement de la région.
Les résultats de ces études réalisées sur la base d'une série d'entretiens et de mini-ateliers organisés par des équipes d'experts marocains et étrangers avec la participation des acteurs représentant ces secteurs ont été rendus publics et examinés lors des rencontres initiées dans le cadre de ce projet d'une durée de trois ans.

Selon M. Torsten, ces résultats ont été soumis à l'agence de développement et de promotion des préfectures et provinces de l'Oriental qui devrait en prendre compte dans son prochain plan d'action. L'objectif étant, selon lui, de contribuer à l'amélioration de la compétitivité de l'espace économique de l'Oriental et à la mise en place des mécanismes nécessaires à l'encouragement des investisseurs, notamment les Marocains résidant en Allemagne, à s'implanter dans leur région.

Après avoir noté qu'il est difficile de procéder à une évaluation du projet, une année et demi après de son lancement, M. Torsten a estimé qu'il convient aujourd'hui de s'inscrire dans ce qui a été fait et redoubler d'efforts, en dépit des difficultés, pour tenter d'aller le plus loin possible notamment au niveau de la promotion du potentiel de la région auprès des Marocains résidant à l'étranger.

Source : Le Matin/MAP

 

Un forum constitutif de "l'Initiative arabe pour le renforcement des capacités nationales de lutte contre la traite d'êtres humains" s'est ouvert lundi à Doha, avec la participation de nombreux responsables gouvernementaux, d'élus, de représentants d'organismes internationaux et d'artistes arabes.

Outre la Ligue arabe, l'UNICEF et l'UNESCO, l'Organisation Internationale pour les migrations (OIM), l'OIT (Travail), l'OMS (Santé), l'Union Européenne, Interpol et L'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime prennent activement part à ce forum.

Dans un message d'ouverture lu en son au nom, la première dame du Qatar, Cheikha Moza bint Al-messned, qui parraine la rencontre, a souligné le danger que le phénomène de la traite des êtres humains représente à travers le monde, et a appelé à l'adoption de programmes et de mécanismes qui garantissent la réalisation des objectifs de cette Initiative.

Selon un document de travail présenté au forum, la traite des êtres humains génère des profits qui occupent la troisième place après les chiffres des trafics de drogue et d'armes.

Source : MAP

A l’occasion de la 30ème édition du Salon du livre de Paris, qui se tient du 26 au 31 Mars 2010, le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) soutient, en partenariat avec le Ministère de la culture et le Ministère délégué chargé de la communauté marocaine à l’étranger (MCCMRE), le pavillon du Maroc dans cette grande manifestation culturelle. Le CCME participe ainsi à la mise en valeur de la production littéraire marocaine, en assurant notamment la participation des éditeurs, des auteurs marocains et de leurs œuvres à cet important rendez-vous littéraire.

Plusieurs films marocains, dont huit productions Amazigh figurent au programme de la 5ème édition du Festival International du Film Oriental de Genève, organisée en Suisse et en France voisine par l'association FIFOG, du 19 au 28 mars.

Il s'agit, selon les organisateurs, de Sellam et Demetan, Izorane, Le Troisième Jour, Nekkin D'Mi, Table de Punition, Mon Cheval, La Bénédiction et Tizza N'Ul, qui sont programmés, en partenariat avec le festival Issni N'Ourgh du film Amzigh d'Agadir. Cette édition connaîtra également la projection d'autres films marocains tels que Ou Vas-Tu Moshe ?, Amours Voilés, Les Arêtes du Coeur, Tu te souviens D'Adil.

D'après les organisateurs, une attention particulière sera accordée cette année encore à certains pays, à travers la projection de films récents ou de chefs-d'oeuvre classiques. Ainsi le Maroc, la Tunisie et l'Algérie seront mis en valeur, ont-ils précisé, soulignant que le Maroc reste de loin le pays oriental où le cinéma, grâce à une politique encourageant ouvertement le secteur, est le plus prospère avec plus de 14 films par année.

L'édition 2010 de cette manifestation, présentera plus de quatre-vingts films, tous genres confondus, en provenance des pays du Golfe, d'Egypte, d'Algérie, de Tunisie, du Maroc, de Turquie, de Palestine, d'Israël, d'Irak, mais aussi de Belgique, de France et des USA, a précisé la même source, signalant qu'un accent est mis aussi cette année sur le cinéma des pays du Golfe, "resté jusqu'à ce jour trop inexploré et méconnu en Suisse".

La 5e édition du FIFOG, est organisée en collaboration avec le soutien de la République et canton de Genève, du Département de la culture de la Ville de Genève et de plusieurs autres importants partenaires.

A travers cette manifestations, parrainée par M. Jean Ziegler, professeur émérite de sociologie à l'université de Genève et vice-président du Comité consultatif du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, les organisateurs se proposent d'"explorer les frontières entre l'Orient et l'Occident, lesquelles sont restées peu explorées et rarement interrogées malgré la richesse et la sagesse qui y gisent" et de "rapprocher les sociétés du Machrek et du Maghreb en repoussant les limites de l'ignorance".

Source : aufait/MAP

L'Office Chérifien des Phosphates (OCP) organise le 27 mars à Paris, en partenariat avec l’Association des Marocains aux grandes écoles (AMGE), le premier Forum OCP "À ciel ouvert", destiné aux étudiants, diplômés et professionnels marocains en Europe.

Comme toute entreprise de son genre, le leader mondial des phosphates et produits dérivés, OCP, doit relever des défis. Ses principaux défis sont de nos jours maximiser sa rentabilité tout en respectant l’environnement et s’adapter aux besoins et exigences des ses clients. Le capital humain est également au centre des transformations que connaît l’Office. C’est ainsi que l’OCP a décidé d’aller à la rencontre des étudiants , jeunes diplômés et professionnels marocains en Europe sur le site de la Bibliothèque nationale de France (BNF) à Paris.

Prendront part aux débats, Mostafa Terrab président du groupe OCP, et plusieurs de ses collaborateurs, ainsi que Ahmed Reda Chami, ministre de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies.

Source : Yabiladi

Des Marocains retraités ou employés de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), ont intenté une action en justice contre cette entreprise publique française de transport ferroviaire, apprend-t-on auprès de Libération. Motif, ils se disent discriminés par rapport à leurs collègues français.

La plainte de 89 Marocains, certains devenus français a été soumis au tribunal des prud'hommes à Paris. Ces ex-cheminots et employés de la SNCF, réclament "la reconstitution de leur carrière et l'alignement de leurs retraites sur celles des Français embauchés aux mêmes postes", précise le quotidien. Ils sont tous lésés par la clause de nationalité encore en vigueur à la SNCF. Selon un délégué de SUD Rail, Bouabdellah Frahlia, environ 2 000 Marocains sont lésés par cette clause.

Aucun d’entre eux n’a pu "accéder au statut protecteur du personnel de la SNCF, réservé aux Français, et élargi depuis peu aux ressortissants de l'Union européenne", indique le journal. L’entreprise pour sa part, explique que le statut relève d’un dispositif administratif intérieur.


Les Marocains crient à l’injustice. "Ils sont venus nous recruter sur place, au Maroc", a expliqué l’un des plaignants, le jeudi durant l’audience. On apprend également que sur leurs contrats, il est mentionné "Le salaire et les conditions de travail sont alignés sur l’ouvrier français". Pourtant, cela fait trois longues années qu’ils demandent l'alignement de leurs pensions, en vain. Ils ont même été déboutés l’année dernière par le tribunal administratif.

L’audience a été reportée au 14 décembre prochain à la demande de leur avocat. Cet intervalle de temps doit permettre à la défense de reconstituer la trajectoire de chacun d’entre eux, alors que 58 nouveaux cas sont venus s'ajouter au dossier. Le préjudice individuel varie "entre 300.000 et 400.000 euros" précise l’avocat.

Ce combat judiciaire nous rappelle ceux des anciens combattants dont certains cherchaient encore en 2009, une affiliation rétroactive au régime général de la Sécurité sociale alors que d’autres n’ont toujours pas de pension militaire. Dans la même situation de quête de reconnaissances des droites, il y a des anciens mineurs marocains dans le Nord-Pas-de-Calais.

Source : Yabiladi

La justice du travail française a condamné la société qui gère les droits des retraités des mines de charbon du nord de la France pour discrimination à l'encontre de dix Marocains à qui elle refusait les mêmes avantages qu'aux retraités français et européens.

Le conseil des prud'hommes de Douai (Nord) a condamné l'Agence nationale pour la garantie des droits des mineurs (ANGDM) à verser 40.000 euros à chacun des demandeurs.

Ces mineurs étaient employés par les Houillères du Nord-Pas-de-Calais.

Après la fermeture des derniers puits dans les années 1980, les travailleurs marocains avaient fait valoir, en vain, leur droit à convertir en capital les avantages en nature que les mineurs perçoivent à vie (gratuité du logement et du chauffage), une procédure qui a permis aux mineurs retraités français et européens d'acquérir le logement qu'ils occupaient.

"Le jugement est symbolique, il nous rend une partie de notre dignité", a réagi Abdellah Samate, président de l'Association des mineurs marocains du Nord-Pas-de-Calais (AMMN), fondée en 1989.

"Ils sont venus nous chercher pour travailler dans les mines mais ils nous ont toujours mis à part. On n'a jamais été considéré comme les autres mineurs", a-t-il ajouté.

Plus d'un millier de mineurs maghrébins, essentiellement marocains, seraient concernés, selon M. Samate.

L'ANGDM, créée en 2004, est chargée d'honorer les obligations sociales des anciennes sociétés d'exploitation minière envers leurs salariés retraités, dont celles des Houillères du Nord-Pas-de-Calais et de Charbonnages de France. Elle compte aujourd'hui près de 200.000 ayant-droits.

Source : Aufait/AFP


Une partie des Néerlandais ont voté le 3 mars dernier pour élire leurs conseils municipaux. Pour sa première participation aux municipales depuis sa création en 2006, la formation d’extrême droite de Geert Wilders, Parti pour la liberté (PVV) a réalisé de bons scores dans les deux villes où elle s’est présentée. Faut-il oui ou non avoir peur de cette percée de l’extrême droite? Ahmed Larouz, consultant en management interculturel aux Pays-Bas, répond à nos questions dans une interview vidéo.

Pour rappel, le PVV est arrivé premier à Almere, une ville proche de la capitale Amsterdam (9 sièges sur 39) et deuxième à La Haye (8 sièges).

Le PVV ne doit pas être perçu comme un parti d’extrême droite mais plutôt un parti raciste. Il affirme vouloir "lutter contre l'islamisation des Pays-Bas". Ainsi, pour les Néerlandais issus de l’immigration, dont une grande majorité est de confession musulmane, les scores du PVV ont beaucoup de signification. Pour Larouz, cette communauté musulmane devra mieux s’organiser pour les prochaines échéances électorales et "persuader les politiques à penser différemment car, il y a un parti raciste qui se développe".

Aux Pays-Bas comme dans beaucoup d’autres pays, les immigrés jouent un rôle important. Une place qui n’est pas toujours reconnue par les autochtones, d’où chaque fois des conflits entre eux et les immigrés. Mais cette situation doit changer. "Il est temps de lutter, de se réveiller et de se lever pour pousser au changement", martèle Ahmed Larouz.

Source : Yabiladi

L'art contemporain marocain est dignement représenté par des artistes de renom à "ArtParis", l'une des plus grandes foires d'art contemporain au monde (17-22 mars), une participation inédite qui témoigne de la place de choix qu'occupent les plasticiens marocains sur la scène artistique mondiale.

Le stand marocain, érigé dans cet espace prestigieux du Grand Palais à Paris, connaît un engouement sans précédent de la part du gotha de l'art français et mondial, fasciné par la splendeur des oeuvres exposées de Fouad Bellamine, Hicham Benohoud, Mahi Binebine, Mohamed El Baz, Safaa Erruas, Majida Khatari et Yamou.

Nombre de visiteurs se sont dits "très agréablement surpris" par la qualité des artistes marocains, dont la participation est pilotée par "L'Atelier 21", l'unique galerie en Afrique et dans le monde arabe à être retenue pour cet événement artistique international, en partenariat avec le Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME) et l'Office National marocain du Tourisme (ONMT).

Présente au vernissage du stand marocain, la Secrétaire d'Etat française à la Ville, Mme Fadéla Amara, s'est dite "ravie" de voir des "oeuvres portées par des artistes marocains dans cette exposition au Grand Palais, qui est un site extraordinaire".

"Les oeuvres magnifiques de ces artistes marocains constituent une belle démonstration contre les préjugés dont l'Occident se fait du Monde arabo-musulman", a-t-elle déclaré à la MAP.

"Le mérite revient complètement aux artistes contemporains marocains dont certains sont en train de se frayer des voies à l'international", reconnaît, pour sa part, Aziz Daki, directeur de la galerie d'art marocaine.

"Le fait qu'une galerie représentant des artistes marocains soit retenue, veut dire que ces artistes ont aujourd'hui suffisamment de créativité, de force et de capacité d'expression pour pouvoir conquérir d'autres territoires et jouer une carte à l'international", a-t-il expliqué.

ArtParis : Une gloire pour les artistes marocains.

La sélection d'une galerie marocaine à ArtParis constitue une "vraie gloire" pour les artistes marocains, estime le plasticien et romancier Mahi Binebine, qui s'est dit "très content" d'exposer dans cette prestigieuse foire d'art qui accueille des dizaines de milliers de visiteurs.

"L'art est en pleine effervescence au Maroc et je pense qu'il est temps qu'on puisse l'exporter", a-t-il déclaré à la MAP.

Pour ArtParis, Binebine expose deux tableaux dont l'un, travaillé sur bois avec de la cire d'abeille et des pigments naturels, donne à voir l'homme dans des situations de détresse.

La préoccupation de l'homme est un leitmotiv de cet artiste. Mais si le sujet qu'il présente n'est pas gai, la peinture de Binebine n'est jamais triste.


De son côté, Fouad Bellamine, l'un des grands artistes de la scène contemporaine, s'est dit "très touché de voir que le Maroc puisse enfin exister dans une foire internationale".

Bellamine expose un triptyque constitué de deux toiles et d'une photo tirée sur toile. Une pièce très évocatrice à laquelle l'artiste n'a pas voulu donner de titre, car, selon lui, le public donne le titre qu'il fallait.

Dans ce processus de conjugaison et de dualité entre peinture et photo, Bellamine exploite la lumière, comme dans ses autres oeuvres. On trouve énormément de transparence dans son travail, mais ce qu'il y a de plus intéressant c'est qu'il exploite de nouveaux matériaux qui ne sont pas permis à l'art contemporain.

Hicham Benohoud, un plasticien de la photo, revient à la peinture, pour la première fois depuis 20 ans. Cet artiste dont le travail est fondé essentiellement sur des mises en scène, fait preuve d'une capacité hyperréaliste dans la peinture, notamment dans ses 140 petits portraits d'identité peints avec de l'acrylique.

En spécialiste du couvert végétal, Yamou passe, quant à lui, à une autre expression très contemporaine en rapport avec ce lieu. Mais comme les plantes sont très lisses, il les hérisse.

A ArtParis, Yamou expose une sculpture faite d'objets couverts de gex et des personnages cloutés et, paradoxalement, des oeufs de caille, signe de fragilité.

Safaa Ruass, l'une des artistes parmi les plus contemporaines du pays, travaille avec des matériaux qui ont marqué le quotidien de son enfance : beaucoup d'épingles et d'objets liés à la couture.

Son oeuvre exposée à Paris montre une suspension murale faite d'épingles et de fils de couture mais aussi d'une l'accumulation de plus de 500 seringues qui donne à son travail une densité plastique.

Majida Khattari, une artiste photographe qui travaille beaucoup sur l'image que ce fait l'occidental de la société arabo-musulmane, expose la photographie d'une femme vêtue de voile et portant un sac à main sous forme de grenade. A travers cette oeuvre, elle rend à l'Occident l'un des clichés les plus mal-fondés mais aussi les plus répondus: l'association à tord entre une religion et le terrorisme.

Fasciné par la lumière, Mohamed El Baz est l'un des artistes photographes les plus créatifs de sa génération. Ses oeuvres mêlant la photographie et le néon ont une impressionnante force d'expression.

Outre la participation des artistes contemporains marocains, le Maroc s'invite à cette édition d'ArtParis, à travers la galerie "Damgaard", qui participe en tant qu'invitée d'un autre exposant.

En effet, cette 12ème édition de "ArtParis+Guests" étant pour la première fois son champ d'action en incitant les galeries à s'associer à de nouveaux acteurs issus du marché de l'art ou d'autres marchés.

La galerie Damgaard, spécialiste de l'art brut notamment des peintres d'Essaouira, expose les oeuvres de grands artistes tels Tabal, Babahoum et Maimoune.

Source : MAP

Une convention pour l'octroi de mille bourses, par an, au profit des étudiants marocains universitaires issus de familles démunies de la communauté marocaine résidant à l'étranger, a été signée, vendredi à Rabat, par le ministère de l'Education nationale, de l'enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique et le ministère délégué chargé de la Communauté Marocaine résidant à l'étranger.

Aux termes de cette convention, le ministère de l'Education nationale, de l'enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique, fera bénéficier ces étudiants des programmes ayant trait au plan national de réforme de l'enseignement portant essentiellement sur le programme ''1 million de cartables'' et le programme ''Tissir'' visant à encourager la scolarisation des enfants issus de familles démunies de cette communauté.

Le ministère oeuvrera également, en vertu de cette convention, à porter à l'avenir le nombre des bénéficiaires de ces bourses à 3.000 étudiants (Licence, Master et Doctorat).

De son coté, le ministère délégué chargé de la Communauté Marocaine résidant à l'étranger, s'engage à fournir l'appui financier nécessaire pour l'inscription des élèves marocains issus de familles démunies résidant dans les pays du Maghreb arabe.

Il s'engage également à offrir une contribution financière annuelle pour la mise en oeuvre d'un vaste programme culturel, en partenariat avec la Maison du Maroc à Paris.

Cette convention signée par le ministre de l'Education nationale, de l'enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique, M. Ahmed Akhchichine et le ministre délégué Chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohammed Ameur, prévoit également l'instauration d'une approche commune pour traiter les doléances et problèmes des étudiants et professeurs de la communauté marocaine résidant à l'étranger.

Cette approche commune a pour but d'accompagner les étudiants marocains nouvellement inscrits dans des universités étrangères, notamment pour ce qui est de l'orientation et de l'homologation de diplômes en vue de faciliter leur travail dans les universités marocaines.

S'exprimant à cette occasion, M. Akhchichine, a mis l'accent sur l'importance de cette convention qui revêt des dimensions éducatives et culturelles, précisant qu'elle démarrera par l'octroi de mille bourses, et sera étendue à l'avenir pour satisfaire toutes les demandes à ce sujet.

Et d'ajouter que des initiatives telles l'octroi de bourses d'études et l'organisation des universités d'été dans différentes universités marocaines au profit des étudiants de cette communauté, permettront de renforcer l'attachement des générations futures à leur mère-patrie.

Pour sa part, M. Ameur a affirmé que la signature de cette convention s'inscrit dans le cadre de l'intérêt porté au volet culturel de la communauté marocaine résidant à l'étranger qui constitue une question vitale et stratégique, appelant les fils de cette communauté à préserver leur identité et à rester attachés à leur pays.

Source : MAP

Le colloque international sur la migration juive au Maghreb organisé actuellement à Essaouira s'inscrit dans le cadre de l'analyse des mutations principales que connaît cette immigration marocaine, a souligné, vendredi, le président du conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Driss El Yazami.

" Il n' y aura pas de politique publique à la hauteur des défis que pose l'immigration marocaine s'il n'y pas un suivi, une étude et une analyse des mutations principales que connaît cette immigration et qui continue à changer" a déclaré à la MAP, M. El Yazami en marge d'une séance consacrée aux trajectoires de ces migrations et les ruptures qui les ont accompagnées.

Ce colloque à vocation purement scientifique constitue aussi une occasion de développer la capacité nationale en matière de recherches en harmonie avec les ambitions et la mission du CCME, qui donne une attention plus particulière à la recherche en matière d'immigration, a-t-il dit.

"Un colloque qui porte sur l'immigration juive et musulmane doit être soutenu", a-t-il affirmé.

Le colloque est également particulier puisqu'il a réussi à réunir dix pays, plus de 20 universités et plus de 60 communications scientifiques sur cette thématique, a-t-il poursuivi.

M. El Yazami a aussi affirmé que la rencontre permet une approche pluridisciplinaire sur l'immigration juive et musulmane, qu'il faut la considérer et l'appréhender sur la longue durée, puisqu'on a des communications qui remontent aux 14, 15 et 16 -èmes siècles.

" Et enfin, on aura une approche comparative qui essaye de voir le contexte multiple dans lequel ces immigrations se sont situées en prenant en compte les dimensions de ces immigrations ", a-t-in ajouté.

Parmi les autres actions entreprises par le conseil pour développer les recherches sur cette thématique, M. El Yazami a évoqué l'ouverture prochaine en partenariat avec la Bibliothèque nationale d'un des plus grands centres documentaires sur l'immigration.

Par ailleurs, le président du CCME a appelé à développer l'Histoire culturelle de l'immigration comme matière de recherche, à l'image de l'histoire sociale ou du travail issue du départ des populations vers l'Europe ou vers d'autres pays pour des raisons économiques.

"Ce ne sont pas les seules raisons. C'est pour ca qu'on travaille sur la musique dans l'immigration suite au départ de plusieurs artistes musulmans et juifs en Europe et notamment en France, d'autant plus que leur séjour a permis un métissage culturel", a-t-il expliqué.

S'agissant des actions futures, M. El Yazami a cité la participation du CCME du Salon du livre à Paris, prévu du 27 mars au 2 avril prochain, la préparation de la rencontre de la 2-éme et 3-ème générations des jeunes en juillet, ainsi que du 2-ème conseil de l'immigration les 12 et 13 juin prochain à Séville, en partenariat avec l'ensemble des conseils internationaux de l'immigration.

Le colloque est organisé par le CCME et du centre Jacques Berque pour les études en sciences humaines et sociales au Maroc.

Il bénéficie de nombreux partenariats scientifiques et associatifs marocains et étrangers, parmi lesquels l'Association Essaouira-Mogador, le Comité de coopération Marseille-Provence-Méditerranée, le Service culturel de l'Ambassade de France au Maroc, la Cité nationale de l'histoire de l'immigration et l'Alliance franco-marocaine d'Essaouira.

Source : MAP

Le colloque international sur les migrations juives au Maghreb, organisé du 18 au 20 mars à Essaouira, a clos, samedi soir, ses travaux par un appel à l'organisation des rencontres similaires.

Les différents intervenants à la séance de clôture ont été unanimes à saluer la particularité de ce colloque riche en débats et échanges de vues, qualifiant la rencontre d'un "point lumineux qui a convergé vers Essaouira".

Le colloque a réuni des représentants de dix pays, plus de 20 universités avec de 60 communications scientifiques sur cette thématique.

Selon les organisateurs, le colloque se propose notamment de replacer l'histoire des migrations juives au Maghreb du XVIe siècle à nos jours dans le contexte plus général des flux migratoires qui ont marqué cet espace au cours de l'histoire.

En ce sens, il s'inscrit dans les recherches engagées depuis deux décennies sur l'histoire des migrations maghrébines. Il y rencontre l'action du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) tendant à représenter, au Maroc, la voix des absents et celle de l'ensemble des communautés marocaines présentes dans le monde entier.

Le colloque jouit également du soutien du Conseil consultatif des droits de l'homme, dont la mission est de promouvoir et de défendre les droits humains dans leur intégralité et indivisibilité.

" Une des principales recommandations de l'IER portait sur la nécessité de restaurer la mémoire du pays et de relire l'histoire nationale d'une manière apaisée. Les moments des grandes migrations comptent parmi ceux qui réclament le plus une telle relecture ", souligne le CCDH dans une note adressée aux participants à ce colloque.

La dernière journée a été réservée à la question de l'identité pour rappeler comment les migrations et les assignations construisent et recomposent les identités communautaires.

Le président du CCME, M. Driss El Yazami, avait déclaré à la MAP que ce colloque s'inscrit dans le cadre de l'analyse des mutations principales que connaît cette immigration marocaine.

" Il n' y aura pas de politique publique à la hauteur des défis que pose l'immigration marocaine s'il y na pas un suivi, une étude et une analyse des mutations principales que connaît cette immigration et qui continue à changer", a-t-il déclaré.

Ce colloque à vocation purement scientifique constitue aussi une occasion de développer la capacité nationale en matière de recherches, a-t-il dit.

Le colloque est organisé à l'initiative du Conseil de la communauté marocaine à l'Etranger et du centre Jacques Berque pour les études en sciences humaines et sociales au Maroc.

Il bénéficie de nombreux partenariats scientifiques et associatifs marocains et étrangers, parmi lesquels l'Association Essaouira-Mogador et le Service culturel de l'Ambassade de France au Maroc.

Outre M. Yazami, ont assisté à la séance de clôture, M. André Azoulay, Conseiller de SM le Roi et Président de la Fondation euro-méditerranéenne Anna Lindh pour le dialogue des cultures et M. Abdellah Boussouf, secrétaire général du CCME.

Source : MAP

Le Maroc est l'un des rares pays où existe encore la pluralité religieuse, a souligné l'historien et sociologue français Benjamin Stora.

"Il faut constater aujourd'hui que le Maroc est l'un des rares pays du monde arabe et musulman où existe encore ce type de pluralité. C'est quelque chose de très important", a déclaré à la MAP, M. Stora, en marge du colloque international : "Les migrations juives: identité et modernité", qui s'est tenu du 18 au 20 mars à Essaouira

Selon M. Stora, même en Occident où on pense qu'il y a plus de tolérance et de démocratie, ce genre de rencontres se fait rare.

"Je n'ai pas connu depuis des années en Europe de telles rencontres, qui constituent des espaces de confrontation d'idées", a-t-il ajouté.

Ce colloque, a-t-il expliqué, permet de restituer la mémoire commune entre communautés musulmane et juive pour qu'elle ne se perde pas, afin de la transmettre aux nouvelles générations. Il a fait remarquer, à ce propos, que cette manifestation se tient alors que les espaces de rencontres entre ces deux grandes communautés se réduisent dans un monde où il y a, de plus en plus des replis communautaires, identitaires et religieux.

Evoquant la question palestinienne, l'historien français a affirmé que le règlement de cette question est d'ordre politique et non pas religieux.

"Tenir une réunion entre ces deux grandes communautés c'est affirmer le fait que le règlement de la question du conflit israélo-palestinien et la création d'un Etat palestinien ne relèvent pas de la confrontation religieuse mais du règlement politique, a précisé M. Stora.

Historien et politologue spécialiste du Maghreb, M. Benjamin est enseignant à Paris VIII et à l'Institut national des langues orientales (INALCO). Il enseigne également l'histoire du Maghreb et de la colonisation française (Indochine-Afrique) et codirige l'institut Maghreb-Europe à Paris VIII-Saint-Denis depuis 1990.

Ce cloque est organisé par le Conseil de la communauté marocaine à l'Etranger et le centre Jacques Berque pour les études en sciences humaines et sociales au Maroc.

Source : MAP

Avec une soixantaine de communications et la participation de près d'une centaine d'experts et de personnalités venus de 10 pays, le colloque scientifique sur "les migrations juives : Identité et Modernité au Maghreb", a clos ses travaux samedi soir à Essaouira après trois journées de débats qui "feront date désormais dans la compréhension de l'histoire des migrations maghrébines", selon M. Benjamin Stora, historien et chercheur, spécialiste de l'histoire de l'Algérie et de la période coloniale au Maghreb.

La séance de clôture de ce colloque, organisé par le Centre Jacques Berque et le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), a permis à cet égard d'en dégager les tendances de fond et les enseignements les plus significatifs.

Au premier plan de ces acquis, la contextualisation historique des flux migratoires qui ont traversé les sociétés maghrébines depuis l'Andalousie jusqu'aux grandes vagues migratoires, toutes origines confondues, qui ont marqué la période post-coloniale.

Deuxième caractéristique centrale de cette rencontre, le contexte global et multidimensionnel des flux migratoires où le politique et le confessionnel ne sont plus les seuls à devoir être considérés et doivent être mis en perspective avec le contexte social, humain et culturel des périodes qui ont connu des migrations déterminantes pour les sociétés maghrébines.

Enfin, la grande diversité intellectuelle et scientifique des intervenants à la fois historiens, démographes, anthropologues et sociologues, a permis de couvrir l'espace le plus large de cette exploration multidimensionnelle de l'histoire globale des migrations musulmanes et juives à partir du Maghreb.

La participation de chercheurs marocains, algériens et tunisiens a permis dans ce contexte de mieux cerner les spécificités et les points de convergences qui, au fil des siècles, ont façonné la réalité socio-culturelle des flux migratoires à partir du Maghreb.

Présidée par M. André Azoulay, Conseiller de SM le Roi et Driss El Yazami, Président du CCME, la séance de clôture de ce colloque a été marquée par les interventions du grand écrivain d'origine tunisienne Albert Memmi, auteur notamment du Portrait du Colonisé et du Portrait du Colonisateur, invité d'honneur de cette rencontre ainsi que par celles inédites d'une étudiante de l'Université d'Al Akhwayne, d'un poète d'Essaouira et d'un intellectuel palestinien qui, chacun à sa façon, ont voulu dire avec émotion "la nécessité de multiplier des rencontres de cette richesse et de ce pluralisme" qui, comme l'avait déclaré le Président du CCDH, M. Ahmed Herzenni, en ouverture du colloque", permettent de restaurer la mémoire de nos pays et de relire nos histoires respectives d'une manière sereine et apaisée".

Source : MAP

La cérémonie de remise du Prix du Maroc du Livre pour l'année 2009 sera organisée vendredi à Rabat, sous la présidence du ministre de la Culture, M. Bensalem Himmich, indique un communiqué du ministère.

Dans la catégorie "Sciences humaines et sociales", le Prix a été décerné ex aequo à Abdelahad Sebti pour son livre "Entre passeur et brigand: La sécurité des routes au Maroc précolonial" et à Abdelilah Belkziz pour "De la renaissance à la modernité ".

Pour les études littéraires, le Prix a été attribué ex aequo à Ismail Choukri pour "La connaissance du discours poétique", et à Abderrahim Al-Idrissi Bouzidi pour son ouvrage "Tyrannie de l'image: Poétique du roman arabe".

Dans la catégorie Récit et Narration, le jury a décerné le Prix à Mohamed Berrada pour son roman "Vies contiguës", tandis que le prix de la Poésie a été retenu pour l'édition 2009.

Source : MAP

Deux sénateurs américains, le démocrate Charles Schumer et le républicain Lindsey Graham se sont mis d'accord sur les grandes lignes d'une réforme de l'immigration qu'ils entendent proposer au Sénat, et exposent dans un article à paraître vendredi dans le Washington Post.

Le président Obama a réagi jeudi dans un communiqué à cette annonce en félicitant les deux élus et en les appelant à "forger un consensus au delà des clivages partisans sur cette importante question cette année".

Les sénateurs, qui ont diffusé jeudi les principaux points de leur ébauche de réforme, présentent un plan en quatre grands points: créer des cartes de Sécurité Sociale biométriques, servant de cartes d'identité, pour empêcher que les immigrants illégaux puissent travailler, un renforcement de la sécurité aux frontières, la création d'un processus d'admission des travailleurs temporaires, et la mise en place d'une procédure "difficile mais juste" vers la légalisation.

Les sénateurs qui ont travaillé ensemble pendant plusieurs semaines sur ce plan souhaitent l'application d'un système de contrôle des emplois pour responsabiliser les employeurs qui ont recours à la main d'oeuvre illégale.

Les travailleurs immigrés devront présenter à leur employeur leur nouvelle carte de Sécurité Sociale contenant les informations sur leur statut.

La carte devra être insérée dans une machine qui confirmera l'identité et le statut de la personne. Si la personne possède un statut légal, l'employeur pourra l'embaucher. Si l'employeur refuse d'utiliser ce système, il s'exposera à des amendes.

En matière de contrôles aux frontières et à l'intérieur du territoire américain, les employeurs prônent la tolérance zéro pour les immigrants criminels (membres de gangs, trafiquants de drogues, d'armes...), avec l'aide notamment de nouvelles technologies de surveillance.

Les élus stipulent également dans leur ébauche que les Etats-Unis doivent s'efforcer d'attirer "les meilleurs et les plus brillants du monde". Une carte verte (résident permanent aux Etats-Unis) sera accordée aux titulaires de doctorats en sciences, technologies, ingénierie, ou maths obtenus dans une université américaine.

Source : AFP

Des représentants de plusieurs associations de Marocains établis aux îles Canaries ont tenu, jeudi à Las Palmas, une réunion au cours de laquelle ils ont convenu de la création prochainement d'un organe regroupant les différentes organisations.

La rencontre, tenue au siège du Consulat du Maroc à Las Palmas, a été une occasion pour l'assistance d'examiner les différentes formes de rassembler en un seul cadre les nombreuses associations représentant la communauté marocaine dans le but de consolider leurs actions et de renforcer leur rôle en tant qu'interlocuteur unique au service des ressortissants marocains établis dans cette région espagnole.

L'objectif principal de cette rencontre est de promouvoir l'union des associations marocaines et d'assurer l'intégration de la communauté marocaine dans la société espagnole, a indiqué le Consul général du Maroc à Las Palmas, M. Abderrahmane Leibeik, soulignant l'importance du regroupement dans un seul cadre des différentes organisations marocaines établies dans cette communauté autonome.

Les participants, qui représentaient plusieurs associations marocaines actives aux Iles Canaries, ont convenu de créer une Commission préparatoire au sein de laquelle sont représentés les responsables des différentes associations, et de tenir une prochaine rencontre, le 17 avril, pour la création de cette structure, à l´instar de celles existant en Europe, aux Etats-Unis et au Canada.

Cette rencontre, marquée par un riche débat, a constitué une occasion de faire l'état des lieux du travail associatif de la communauté marocaine établie dans cette région et de débattre des moyens à même de promouvoir la mise en place de mécanismes d'une action commune visant la défense de la cause nationale première et les intérêts des MRE.

Les intervenants ont été unanimes à mettre en exergue la Haute sollicitude dont SM le Roi Mohammed VI entoure la communauté marocaine résidant à l'étranger, ainsi que le développement et les progrès réalisés sous la conduite éclairée du Souverain dans divers domaines.

Source : MAP

Sept syndicats ont condamné jeudi la politique du gouvernement en matière d'immigration, le débat sur l'identité nationale, et l'existence même du ministère de l'Immigration et de l'identité nationale, à trois jours de la Journée internationale de lutte contre le racisme, le 21 mars, et du deuxième tour des élections régionales.

Dans un communiqué commun diffusé jeudi, les syndicats CGT, CFDT, FO, CGC, FSU, UNSA et Solidaires "réaffirment leur engagement à combattre le racisme, l'antisémitisme et toutes les discriminations", à l'occasion de la Journée internationale contre le racisme dimanche.

A trois jours du deuxième tour des élections régionales, les sept organisations fustigent un contexte alliant en France "un ministère qui rattache dangereusement l'immigration à l'identité nationale", des "dérives et dérapages encouragés par le débat sur l'identité nationale", le "traitement intolérable des 'sans-papiers'", ou encore la "mise en rétention de mineurs", le tout "s'appuyant sur le concept 'd'immigration choisie'".

Les syndicats estiment que "ces politiques d'immigration qui instrumentalisent les questions d'intégration et d'accès à la nationalité doivent absolument cesser".

Les signataires souhaitent "l'ouverture d'un débat serein, responsable et garant des droits fondamentaux dans l'égalité, la justice et la solidarité conformes aux principes républicains".

Source : Nouvel Observateur/ AP

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