Avec l'écrasant triomphe de Loreen, fille d'immigrés berbères marocains, la Suède célébrait dimanche dans l'euphorie sa victoire à l'Eurovision, la cinquième d'une série lancée il y a 38 ans avec le groupe mythique Abba et son "Waterloo" .
Enveloppée dans le drapeau suédois jaune et bleu, la photo de la jeune femme, qui chante pieds nus et rechigne à se maquiller, s'étale dimanche dans toute la presse scandinave qui exulte.
De son vrai nom Lorine Zineb Noka Talhaoui, cette petite brune énergique de 28 ans, née à Stockholm, a débuté comme chanteuse il y a 8 ans grâce à une émission de la télévision suédoise, Idol, mais sans jamais véritablement émerger.
"Euphoria", la chanson techno-pop de la victoire, l'a lancée dès le mois de mars dernier quand elle a remporté le Melodifestivalen suédois, la sélectionnant pour l'Eurovision 2012.
A Bakou, "elle a écrasé ses concurrents, enchaînant les 12 points (note maximum par pays, ndlr) les uns après les autres", écrit un commentateur du quotidien Svenska Dagbladet, Harry Amster, pour qui elle amorce désormais une carrière internationale.
Loreen, dit-il, "a littéralement fait exploser l'écran de télévision avec son énergie". Il décrit "Euphoria" comme "de l'eau qui coule en dansant et en chantant dans une parfaite harmonie".
Toute la nuit des Suédois euphoriques ont fêté la victoire de Loreen. La place Sergel du centre de Stockholm s'est vite remplie dès que la victoire suédoise était devenue évidente.
"Loreen est une héroïne suédoise", a lancé Staffan Janemyr qui venait de célébrer ce cinquième titre Eurovision de la Suède par une trempette dans l'eau glacée du bassin de Sergel.
"On savait qu'elle avait de bonnes chances de gagner, dit-il, mais on ne sait jamais ce qui peut se passer. C'est la meilleure chanson de toutes celles qui ont gagné l'Eurovision".
C'est la cinquième fois que la Suède triomphe à l'Eurovision depuis la victoire du groupe Abba il y a 38 ans (Waterloo). La dernière remonte à 13 ans avec Charlotte Perrelli (Take me to your heaven).
Loreen a expliqué samedi soir à la télévision suédoise que son succès réside dans son authenticité.
"Les gens en ont marre des gadgets. Je monte sur scène les pieds nus et avec le moins de maquillage possible: c'est pour symboliser que nous n'avons pas besoin de tous ces trucs autour de nous", dit-elle. "Je suis en accord avec moi-même...je danse au ralenti, pour inviter à être calmes et détendus".
Ses parents venus du Maroc sont arrivés en Suède un an avant sa naissance. C'est avec sa mère, Choumicha Talhaoui-Hansson, qu'elle a surtout vécu, à Västeras, à une cinquantaine de km à l'est de Stockholm. Son père, qui avait divorcé de sa mère, est mort quand elle avait 13 ans.
"Sans elle (sa mère, ndlr) je ne serais pas ce que je suis", a-t-elle immédiatement reconnu après son triomphe à Bakou.
Loreen continue d'avoir des attaches familiales au Maroc où la partie la plus européenne de sa famille pense que "ce succès est fantastique", dit-elle dans une interview au Svenska Dagbladet. Mais, ajoute-t-elle, pour ses autres parents berbères qui vivent dans les montagnes dans de petites explotations agricoles "c'est de la folie".
Immigrée de la seconde génération, Loreen dit apprécier de n'appartenir à aucune des deux cultures suédoise et marocaine.
"Quand je suis au Maroc je me sens incroyablement suédoise mais quand je suis en Suède je sens que je suis d'un tempérament différent, que je ne connais pas toujours tous les codes de la société", dit-elle.
"Pour moi ce n'est pas négatif, parce que je n'aime pas les frontières, je n'aime pas la discrimination et l'appartenance à un groupe qui se compare à un autre groupe. Il est bon de mélanger les cultures", ajoute Loreen qui n'a pas hésité à rencontrer des militants des droits de l'homme en Azerbaïdjan, avant de monter sur scène samedi.
27/5/2012
Source : Le Nouvel Observateur
L'association France Terre d'asile déplore le choix du Premier ministre Jean-Marc Ayrault d'attribuer l'ensemble des compétences en matière d'immigration, dont l'asile et l'intégration, au ministère de l'Intérieur.
Ce choix n'est pas le fruit "d'une simple querelle de territoire ou d'ego" mais "fixe une ligne politique qui s'affirme et qui touche à l'organisation de la vie en cité", estime son directeur général, Pierre Henry.
"L'asile, les naturalisations et l'intégration, par nature, ne relèvent pas d'une logique sécuritaire et de contrôle des flux", écrit-il. "Une erreur vient d'être commise. Il appartient au Premier ministre de ne pas la transformer en faute !"
Selon le décret paru jeudi au journal officiel, le ministre de l'Intérieur met en oeuvre, en plus de ses fonctions de sécurité, la politique d'immigration et est compétent en matière d'intégration et d'exercice du droit d'asile.
Le nouveau ministre, Manuel Valls, a également la charge des naturalisations et de l'enregistrement des déclarations de nationalité.
Plusieurs associations avaient demandé en vain qu'une partie de la politique d'immigration - en particulier l'asile - ne soit pas rattaché au ministère de l'Intérieur.
Selon elles, le statu quo ne pouvait être compris que comme la volonté de poursuivre la politique du précédent gouvernement en dépit des engagements pris pendant la campagne électorale.
Amnesty international avait rappelé jeudi à François Hollande dix engagements pris pendant la campagne présidentielle, notamment en matière de droit d'asile, à l'occasion de la publication de son rapport annuel sur les droits de l'homme dans le monde.
Avant 2007, la politique de l'immigration relevait de plusieurs ministères : Affaires étrangères, Emploi et Affaires sociales et Intérieur.
Au début de son quinquennat, Nicolas Sarkozy avait instauré un "ministère de l'Immigration, de l'Intégration et de l'Identité nationale", très critiqué en raison du lien entre l'immigration et l'identité nationale.
Puis, en novembre 2009, la politique de l'immigration était passée sous le contrôle du ministère de l'Intérieur à l'occasion d'un remaniement du gouvernement de François Fillon.
François Hollande a écarté toute idée de régularisations massives, précisant qu'elles continueraient à se faire au cas par cas mais sur des critères "précis" et non à la discrétion des préfets.
Concernant l'arrêt des expulsions de Roms, réclamé par Amnesty international, le futur chef de l'Etat s'était engagé pendant la campagne à proposer notamment des solutions alternatives lorsqu'un campement insalubre est démantelé.
25/5/2012, Gérard Bon, édité par Yves Clarisse
Source : : Le Nouvel Observateur
Après avoir dénoncé en avril la montée de l’islamophobie en France, Amnesty International a de nouveau sévèrement critiqué, jeudi 24 mai, la France sur sa politique vis-à-vis des migrants, des demandeurs d’asile et des Roms, dans son rapport annuel sur les droits de l’homme dans le monde.
La présidente d’Amnesty International France, Geneviève Garrigos, a épinglé l’Hexagone pour sa politique d’immigration qu’elle juge discriminatoire. « De nouvelles dispositions législatives ont encore restreint les droits des demandeurs d’asile et des migrants », stipule le rapport, regrettant la loi, votée par le parlement en juin 2011, « qui a porté de 32 à 45 jours la durée maximale de la rétention des migrants en situation irrégulière en attendant leur reconduite à la frontière ».
Concernant la situation des Roms, ils étaient toujours « en butte de discrimination » sur le sol français, estime l’organisation. « Des campements et des abris de fortune habités par des Roms ont été démantelés cette année encore lors d’opérations qui semblaient être des expulsions forcées », a-t-elle rappelé.
Autres constats malheureux d’Amnesty : « les allégations de mauvais traitements infligés par des agents de la force publique ne faisaient pas toujours l’objet d’enquêtes effectives, indépendantes et impartiales, menées dans les meilleurs délais ».
« Aujourd’hui nous attendons que François Hollande tienne ses engagements sur ces sujets », a déclaré Mme Garrigos. L'organisation de défense des droits de l'Homme, basée à Londres, avait envoyé aux candidats à l'élection présidentielle française dix recommandations, incluant la fin des expulsions forcées de campements roms, la possibilité d'un recours suspensif devant la cour nationale du droit d'asile pour tous les demandeurs d'asile ou encore davantage de transparence sur le contrôle des exportations d'armes. Avant d'être élu, M. Hollande avait répondu par courrier et argumenté ses positions sur ces propositions. Il n'a plus qu'à tenir ses promesses de campagne.
25/5/2012
Source : SaphirNews
Le ministre de l'Intérieur préconise de "mettre derrière les barreaux" tous les clandestins africains afin de "protéger le caractère juif de l'Etat d'Israël".
Une manifestation qui a dégénéré en violences racistes à Tel Aviv a déclenché jeudi 24 mai une polémique sur la présence en Israël de quelque 60.000 immigrants clandestins, la plupart Soudanais et Erythréens, entrés via le Sinaï égyptien.
Mercredi soir, un millier d'Israéliens avaient défilé dans le quartier défavorisé de Hatikva [l'espoir en hébreux, qui est également le nom l'hymne israélien, NDLR], situé dans le sud de Tel Aviv, aux cris de "Les Soudanais au Soudan" et autres slogans xénophobes.
Certains des manifestants ont attaqué et pillé des magasins tenus par des Africains et endommagé plusieurs voitures transportant des immigrés, selon la police, qui a arrêté 20 manifestants.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a condamné ces violences, affirmant qu'elles n'avaient "aucune place" en Israël, tout en s'engageant à "résoudre de façon responsable" le problème de l'immigration clandestine.
Nous achèverons la construction du mur d'ici quelques mois et nous commencerons bientôt à renvoyer les immigrés dans leurs pays d'origine", a promis Benjamin Netanyahou, en référence à la clôture de 250 km qu'Israël est en train de construire le long de sa frontière avec l'Egypte, très poreuse car passant en plein désert du Sinaï.
Selon le ministère de l'Intérieur, 62.000 immigrés clandestins se sont "infiltrés" depuis 2006 en Israël en provenance surtout du Soudan, du Soudan du Sud et d'Erythrée. Conscience morale du pays, le président Shimon Pérès a jugé que la haine des étrangers était "contraire aux enseignements du judaïsme" et que la violence n'était "pas la solution" face aux difficultés des habitants des zones sud de Tel Aviv.
Jeudi, les Africains étaient peu nombreux au marché du quartier Hatikva. "Il y a 70% de Noirs en moins ce matin", s'est réjoui un propriétaire d'une petite boutique de vêtements.
Selon cet Israélien de 24 ans, qui a préféré rester anonyme, l'affluence d'Africains provoque un sentiment d'insécurité chez les habitants les plus âgés. "Ma grand-mère a quitté le quartier après qu'un Africain soit rentré chez elle. Même moi j'ai peur", a-t-il témoigné.
La seule solution est de les renvoyer chez eux", insistait une Israélienne du quartier. "Nous avons peur de sortir de chez nous. Leur situation pousse ces clandestins à faire des choses terribles."
A la suite d'une récente vague de criminalité impliquant des immigrés, un vif débat s'est engagé sur le nombre des immigrés d'Afrique noire en Israël. Le ministre de l'Intérieur, Elie Yishaï, chef du parti religieux Shass, a même préconisé de "mettre derrière les barreaux" tous les clandestins africains afin de "protéger la caractère juif de l'Etat d'Israël". Si le gouvernement n'agit pas, "ils seront bientôt un demi-million, voire un million", a prévenu le ministre.
Une députée du Likoud, le parti de droite de Benjamin Netanyahu, Miri Regev, qui a participé à la manifestation de mercredi, a assimilé les clandestins à "un cancer qui prolifère".
Incitation à la haine raciale
En revanche, le maire de gauche de Tel Aviv-Jaffa, Ron Huldaï, a estimé que si le gouvernement permettait aux immigrés clandestins de s'installer à Tel Aviv, il fallait "leur donner les moyens de vivre en leur permettant de travailler".
Yariv Oppenheimer, le dirigeant de l'association antidiscrimination La Paix Maintenant, a demandé au procureur général d'engager des poursuites pour "incitation à la haine raciale" à l'encontre des députés du Likoud présents à la manifestation.
Deux rassemblements antiracistes ont réuni quelques centaines de personnes à Tel Aviv et à Jérusalem, près de la résidence du Premier ministre. "Le racisme est un cancer" et "Nous sommes tous des réfugiés", proclamaient des pancartes.
25/5/2012
Source : Le Nouvel Observateur avec AFP
Quelques centaines de personnes ont marché, samedi après-midi à Montréal, pour dénoncer ce qu'elles considèrent comme des attaques hostiles et constantes de la part du gouvernement conservateur contre les réfugiés et les immigrants.
Les organisateurs de la marche, une vingtaine de groupes de défense des migrants, réclament la fin des déportations et de la double peine, et la création d'un programme permanent de régularisation pour chaque personne vivant au pays.
Selon les organisations, le gouvernement de Stephen Harper dépouille les réfugiés et les immigrants de leur droit. Les organisations dénoncent le controversé projet de loi C-31 sur les réfugiés, vivement critiqué par l'opposition. Le projet donne notamment au ministre de l'Immigration le pouvoir discrétionnaire de désigner les pays « sûrs » pour leurs ressortissants, ce qui restreint l'accès des demandeurs d'asile au statut de réfugié.
Elles visent aussi le projet de loi omnibus C-38 du gouvernement Harper, qui s'apprête notamment à resserrer les règles qui permettent à un chômeur de recevoir des prestations d'assurance-emploi pendant qu'il cherche un emploi « convenable ».
Port de masque encouragé
Les organisateurs ont en outre encouragé les participants, comme chaque année depuis 2002, à porter un masque. Une pratique qui fait désormais figure de tradition, comme le rappelle une des organisatrices de la marche, Rosalind Wong, membre de l'organisation Solidarité sans frontières.
« Pour nous, un masque c'est un moyen de montrer notre solidarité envers les personnes sans statut, qui ne se joignent pas à notre marche, par peur, et qui, pour leur survie, doivent dépendre de leur capacité de demeurer invisible et sur les marges de la société », affirme-t-elle.
En dépit du règlement antimasque adopté par la Ville de Montréal le 18 mai dernier, la marche s'est déroulée sans incident.
Selon les organisateurs de la marche, 40 000 personnes vivent sans statut sur l'île de Montréal.
26/5/2012
Source : Radio Canada
Après le succès des trois précédentes éditions du Festival Culturel Marocain de Toulouse, devenu désormais un évènement culturel toulousain par excellence, le comité de pilotage procède aux derniers réglages pour organiser la quatrième édition qui se déroulera au jardin Raymond VI, les 29,30 juin et 1er juillet 2012. Cette année…Suite
Les tensions entre les ressortissants étrangers résident à Casablanca et la police marocaine ont été très vives ces dernières semaines dans la capitale économique. En cause, la volonté pour les autorités de réguler le flux des personnes en situation irrégulière dans le territoire. Lors d’une rencontre tenue hier samedi, plusieurs personnalités sénégalaises parmi lesquelles le consul du Sénégal à Casablanca ont exhorté nombre de leurs compatriotes résident à Casablanca à régulariser leur séjour et à se conformer à la réglementation en vigueur dans le Royaume.
De vives tensions ont éclaté ces dernières semaines à Casablanca entre forces de l’ordre et étrangers subsahariens suite aux fréquents contrôles des titres de séjour de ces derniers. Au cours d’exécutions d’un arrêté du wali de la ville autorisant depuis quelques semaines l’expulsion d’étrangers en situation irrégulière, de nombreux ressortissants sénégalais notamment ont été arrêtés et brutalisés par les policiers marocains. En plus de « leurs biens saccagés surtout dans les quartiers de Casablanca, notamment au marché de la Médina où ils officient », selon des témoignages cités par un quotidien sénégalais.
« Sénégalais périmés », « africains périmés »
Selon Babacar Diop, l’une des personnes interrogées, « les rafles concernaient au début les vendeurs à la sauvette, mais depuis quelques jours, c’est devenu un délit de faciès. Les policiers ne procèdent plus à la vérification des papiers, mais ils embarquent les gens jusqu’au commissariat pour ensuite le faire. On ne distingue même plus les étudiants des autres. On rafle tout le monde ». « Nous exigeons le respect de nos droits humains même si la police marocaine nous détient en prison », a indiqué à Yabiladi, un jeune homme qui a requis l’anonymat.
Ces arrestations massives et les menaces de reconduction à la frontière ont conduit le personnel du Consulat du Sénégal à Casablanca mais aussi plusieurs autres résidents à rencontrer leurs compatriotes en situation irrégulière établis dans la capitale économique. « Nous avons décidé d’organiser une réunion afin de discuter entre nous de la situation qui prévaut à Casablanca depuis quelques semaines. Le Maroc et le Sénégal entretiennent de belles relations de coopération et de fraternité et puisque nous en sommes arrivés à des violences et à des querelles, nous avons jugé nécessaire d’en débattre », a confié à Yabiladi Doudou Sène, membre du Conseil des Sénégalais de l’extérieur.
Sur la même lancée, Cheikh Tidiane Sal, consul général du Sénégal au Maroc, présent lors des échanges et débats d’hier samedi, a salué les efforts de ses administrés en vue de parvenir à une meilleure cohabitation entre Sénégalais et Marocains. Plusieurs appels à la solidarité, au calme et à la cordialité ont été lancés.
Obtenir des papiers en règle relève du parcours du combattant
Plusieurs personnes ont notamment émis des complaintes inhérentes aux procédures d’obtention des titres de séjour de plus en plus contraignantes. « Les termes de la Convention qui lie le Sénégal au Maroc datée du 27 mai 1964 doivent être éclaircis » s’est insurgé un participant à la rencontre. « Il nous est difficile d’obtenir la carte de séjour au vu des papiers requis et constamment renouvelés par les Marocains sans que nous ne soyons au courant. Nous effectuons ainsi des va-et-vient incessants à la préfecture de police pour finir par corrompre à coups de quelques dirhams les fonctionnaires. Si l’opération échoue, possibilité est également donnée de se procurer de faux documents que la police accepte sans broncher », a indiqué à Yabiladi une jeune femme exerçant dans un centre d’appel de la place.
La loi marocaine impose aux étrangers de régulariser leur situation dans le royaume dès les quinze premiers jours à l’arrivée. Une dérogation de trois mois est en vigueur pour les ressortissants sénégalais. Des doléances ont ainsi été posées concernant l’augmentation de la durée de validité de la carte de séjour (un an).
27/5/2012, Halima Djigo
Source : Yabiladi
Quelle proportion de professionnels de chaque pays souhaite travailler à l'étranger et pourquoi ? Quelles sont les raisons et motivations des candidats à l'expatriation? Quels sont, par population, les critères de choix d'un emploi d'expatrié ?...Suite
Une marocaine, âgée d'une trentaine d'années, a été tuée récemment à Tripoli par des coups de feu qui ont visé la voiture qui la transportait.
La victime, originaire de la ville de Salé, a été abattue par plusieurs coups de feu le 12 mai tirés par des hommes armés près du siège du club Al Ahly, a déclaré sa soeur à la MAP.
Selon le rapport du médecin légiste, cette ressortissante marocaine, qui suivait une formation dans un institut hôtesses de l'air, a été atteinte de huit balles, alors que le chauffeur de la voiture a été blessé dans l'attaque.
La soeur de la victime a ajouté que les autorités libyennes l'ont informée de l'arrestation de l'une des personnes impliquées dans cette attaque, appelant à mener une enquête "transparente" pour élucider les circonstances de cet assassinat.
Pour sa part, le consul général du Maroc à Tripoli, Ali Lemsili, a indiqué, dans une déclaration à la MAP, qu'un avocat a été chargé pour suivre cette affaire, précisant que le consulat va se charger des frais de rapatriement du corps de la victime au Maroc, prévu dans les deux prochains jours.
24 mai 2012
Source : MAP
L'élément humain constitue "un levier appréciable" de développement des relations de coopération et de partenariat entre le Maroc et l'Espagne, a souligné, jeudi soir à Séville (Sud de l'Espagne), le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger (MRE), Abdellatif Maazouz.
"Si les Royaumes d'Espagne et du Maroc ont en partage l'histoire, la situation géographique, la civilisation et l'économie, l'élément humain demeure le principal pilier de ce facteur commun, grâce au potentiel de connaissances, de culture et de mode de vie qu'il porte", a-t-il ajouté lors d'un colloque organisé dans le cadre de la semaine portes ouvertes célébrant le 20è anniversaire de l'Expo universelle 1992 de Séville, initiée par la Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée.
M. Maazouz a, à ce propos, plaidé pour un travail concerté visant à faciliter et simplifier les conditions administratives et matérielles pour la circulation des personnes entre les deux pays, notamment pour les étudiants qui seront "nos ambassadeurs dans un avenir assez proche", ajoutant que ce travail doit se faire tout en prenant considération le Statut avancé accordé au Maroc par l'Union européenne, dont l'Espagne est l'un des principaux piliers .
Dans le même contexte, le ministre a souligné que la circulation des personnes, dans un monde de plus en plus globalisé "se fait et doit se faire" en parallèle avec la circulation des biens, des services et des capitaux , observant qu'il est dans l'intérêt des parties émettrice et réceptrice de la migration "de travailler ensemble pour bannir toutes les manifestations nuisibles de l'incompréhension, de la discrimination et de l'exclusion afin de valoriser au mieux le patrimoine humain qu'elles ont en commun".
L'action des gouvernements des deux pays part du constat que la migration, dans un sens comme dans l'autre, ne peut être que vecteur de rapprochement et facteur de stabilité et de développement pour nos deux pays voisins, dont les liens et les intérêts sont imbriqués et marqués par une conjoncture économique et géographique difficile et d'une complexité extrême, du moins à court terme , a-t-il affirmé.
Le ministre a relevé, dans le même contexte, que la culture constitue un "élément stabilisateur" notamment des jeunes issus de l'immigration, soulignant que le gouvernement marocain accorde une priorité à l'intensification et à la diversification de l'offre culturelle s'adressant aux Marocains résidant à l'étranger.
Il a en outre mis l'accent sur le rôle joué par la Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée, qualifiée de "levier de consolidation multiculturelle" de cette communauté, se félicitant, à ce propos, du partenariat entre le ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger et cette institution.
De son côté, l'ambassadeur du Maroc en Espagne, Ahmedou Souilem, a mis l'accent sur l'excellence des relations entre le Maroc et l'Espagne, ainsi que sur la contribution de la communauté marocaine à la consolidation de ces relations.
Il a mis en valeur, en outre, l'histoire et les valeurs partagées entre les deux pays.
Elvira Saint-Gerons, directrice générale de la Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée, a souligné, pour sa part, l'importance accordée par le gouvernement andalou à la consolidation de la coopération culturelle avec le Maroc au profit notamment de la communauté marocaine en Andalousie.
Elle a souligné, à ce propos, la richesse du programme d'activités culturelles, académiques, politiques, artistiques et sportives prévues cette année dans le cadre du cycle "Maroc en Espagne" lancé jeudi en partenariat avec le ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger.
Le ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger et la Fondation des Trois cultures de la Méditerranée ont signé, jeudi à Séville, une convention-cadre de partenariat pour la promotion des échanges culturel et social entre le Maroc et l'Andalousie.
M. Maazouz effectue actuellement une visite en Espagne, qui s'inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération avec les pays de résidence de la communauté marocaine et du raffermissement des liens de communication avec les différentes composantes et compétences de cette communauté.
A cette occasion, le ministre a inauguré, jeudi, avec les autorités andalouses la 3è édition de la semaine culturelle marocaine, organisée conjointement avec la Fondation des trois cultures et qui coïncide avec la commémoration du 20è anniversaire du Pavillon Hassan II à l'Exposition universelle de Séville en 1992 et de la construction de ce joyau de l'artisanat et de l'architecture marocains.
25 mai 2012
Source : MAP
Le ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger et la Fondation des Trois cultures de la Méditerranée ont conclu, jeudi à Séville (Sud de l'Espagne), une convention-cadre de partenariat pour la promotion des échanges culturel et social entre le Maroc et l'Andalousie.
Signée par le ministre chargé des Marocains résidant à l'étranger (MRE), Abdellatif Maazouz, et la directrice générale de la Fondation des Trois cultures de la Méditerranée, Elvira Saint-Gerons Herrera, cette convention a pour objectifs de promouvoir les échanges culturels entre les jeunes marocains résidant en Espagne et leurs homologues andalous et de mettre en place des projets communs pour favoriser la diversité sociale et l'ouverture sur l'autre.
Elle vise également l'intégration des MRE et des Andalous dans leurs sociétés d'accueil à travers l'organisation conjointe de plusieurs activités, notamment des festivals, des débats, des cycles de formation et d'autres activités académique, politique, culturelle et sportive.
Selon les termes de cette convention, les deux parties s'engagent également à organiser des cycles thématiques englobant divers projets à développer en Espagne et au Maroc, ainsi que des journées culturelles pour faire valoir le talent de la jeunesse marocaine et andalouse dans les domaines de la science, de l'art, de l'artisanat et du sport.
Les deux parties ont également décidé d'organiser des cours d'été et des séminaires sur différents sujets au profit des étudiants marocains et andalous pour favoriser la connaissance mutuelle et la diversité culturelle.
A cet effet, une commission de coordination et d'information sera mise en place pour proposer, programmer et évaluer les projets et les activités s'inscrivant dans le cadre de cette convention.
A cette occasion, M. Abdellatif Maazouz, a souligné qu'il s'agit d'une convention qui s'inscrit dans le cadre du plan d'action culturel du ministère au profit des MRE.
Cet accord répond à une forte demande des MRE, notamment les jeunes, de s'imprégner de leur culture d'origine et de consolider leurs liens avec la mère patrie, a-t-il ajouté dans une déclaration à la MAP. Le ministre marocain a indiqué, en outre, que "la Fondation offre un cadre culturel et conceptuel qui permet au ministère de mettre en place un programme culturel sous toutes ses facettes" destiné aux Marocains résidant en Espagne, notamment en Andalousie.
Selon M. Maazouz, la Fondation favorise un plus grand rayonnement de la culture marocaine en Espagne et, par conséquent, un plus grand rapprochement entre les Marocains résidant dans ce pays et leurs voisins espagnols.
Pour sa part, Elvira Saint-Gerons, directrice générale de la Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée, a indiqué qu'il s'agit de la troisième convention du genre signée avec le ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger, soulignant que la coopération se consolide entre les deux parties d'année en année.
"Nous avions commencé, il y a deux années, avec un projet pilote axé sur des activités organisées uniquement à Séville. L'année dernière, nous avons organisé des activités à travers l'Andalousie et cette année nous allons les étendre à d'autres villes espagnoles", a-t-elle expliqué.
Mme Saint-Gerons a ajouté que les activités programmées pour l'année en cours ne sont pas purement culturelles, mais elles seront également à caractère sportif et de formation.
"Nous allons essayer de développer également des activités au Maroc favorisant la connaissance de la culture espagnole et l'apprentissage de la langue espagnole", a-t-elle fait savoir.
La visite de M. Maazouz en Espagne s'inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération avec les pays de résidence de la communauté marocaine et du raffermissement des liens de communication avec les différentes composantes et compétences de cette communauté.
Lors de ce séjour en Andalousie, M. Maazouz aura des entretiens avec les responsables du gouvernement autonome et du parlement d'Andalousie, ainsi qu'avec les autorités et les élus locaux de Séville, dans le but d'assurer la mise en oeuvre de moyens pour une meilleure coopération au service des intérêts de la communauté marocaine établie en Espagne.
Dans ce cadre, le ministre inaugurera avec les autorités andalouses la 3ème édition de la semaine culturelle marocaine qui coïncide avec la commémoration du 20ème anniversaire du Pavillon Hassan II à l'Exposition Universelle de Séville en 1992.
Le ministre rencontrera également des acteurs associatifs et des compétences marocaines afin de s'enquérir de leur situation et de leur faire part des récentes dispositions gouvernementales prises en leur faveur.
24 mai 2012
Source : MAP
La nouvelle procédure coupe court aux arnaques et diminue le temps d’attente.
Le consulat général d’Italie a inauguré le 23 mai son nouveau centre d’externalisation de visas géré par TLScontact. Situé au quartier Benjdia, à côté de l’immeuble «Liberté», ce centre a pour objectif d’améliorer la qualité de services rendus aux usagers et le système de traitement de dossiers de visas.
Ce ne sont pas des naufragés pris dans une tempête en haute mer; mais des marins abandonnés à leur sort en terre ferme. Près de 200 hommes d'équipage marocains et leurs officiers sont bloqués au port de Sète, sur la côte méditerranéenne de l'Hexagone, depuis près de six mois...Suite
Quelle proportion de professionnels de chaque pays souhaite travailler à l'étranger et pourquoi ? Quelles sont les raisons et motivations des candidats à l'expatriation? Quels sont, par population, les critères de choix d'un emploi d'expatrié ?...Suite
Les Marocains résidant à l’étranger seront représentés au prochain Parement. C'est le chef du gouvernement qui vient de l'affirmer lors de sa dernière visite en Espagne. Abdelilah Benkirane qui intervenait, le 20 mai à Barcelone, devant un parterre d'associations de MRE installés en Espagne, n'a toutefois pas précisé les modalités de leur représentation dans le Parlement qui sera élu en 2016…Suite
Quelle proportion de professionnels de chaque pays souhaite travailler à l'étranger et pourquoi ? Quelles sont les raisons et motivations des candidats à l'expatriation? Quels sont, par population, les critères de choix d'un emploi d'expatrié ?...Suite
Le démarrage de la ligne entre Tanger et Sète opérée par l'italien GNV risque d'être compromis. Les efforts du port de Sète pour libérer les quais aux ferrys de l'opérateur italien n'ont pas réussi…Suite
Les Marocains résidant à l’étranger seront représentés au prochain Parement. C'est le chef du gouvernement qui vient de l'affirmer lors de sa dernière visite en Espagne. Abdelilah Benkirane qui intervenait, le 20 mai à Barcelone, devant un parterre d'associations de MRE installés en Espagne, n'a toutefois pas précisé les modalités de leur représentation dans le Parlement qui sera élu en 2016…Suite
Khadija Doukali et Zine-Eddine M'jati, deux candidats aux législatives aux communs traits d’êtres d’origines marocaines. Profils et parcours…Suite
La nouvelle ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Geneviève Fioraso, a dit jeudi "espérer" abroger circulaire Guéant limitant l'emploi des étudiants étrangers en France dès "la semaine prochaine".
"De tous les points de vue, cette circulaire avait un impact extrêmement préjudiciable, elle portait atteinte à notre image dans le monde, il était très urgent de l'abroger. Elle avait été prise avec une vision purement électoraliste." La circulaire Guéant limitant l'emploi des étudiants étrangers en France sera abrogée "je l'espère, la semaine prochaine", via une nouvelle circulaire, a annoncé jeudi la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Geneviève Fioraso. La ministre a apporté cette précision à la presse à l'issue d'une visite de l'université Paris-13 à Villetaneuse (Seine-Saint-Denis) qui forme depuis 40 ans des étudiants de milieux défavorisés.
Après avoir été reçu par Nicolas Sarkozy, le ministre de l'Intérieur a annoncé vendredi la publication début 2012 d'une nouvelle circulaire sur le travail des étudiants étrangers "hautement qualifiés", remplaçant celle controversée du 31 mai. Le collectif du 31 mai attend "un changement sur le terrain".
Les ministères de l'Intérieur, du Travail et de l'Enseignement supérieur sont en train conjointement de "finaliser" une nouvelle "circulaire" qui viendra supprimer celle du 31 mai 2011 qui a empêché des centaines de diplômés étrangers de pouvoir être embauchés en France. Cette décision d'abrogation, "vous l'appréciez dans cette université, mais ce sera apprécié bien au-delà de nos frontières", a lancé Geneviève Fioraso.
24 mai 2012
Source : TF1
Deux mosquées à Tarascon (sud) et à Strasbourg (est) ont été profanées, respectivement mardi et mercredi par des inscriptions nazies et des insultes racistes, a indiqué le Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) qui a exprimé sa "profonde indignation" et sa crainte d'une banalisation des actes xénophobes.
Ces deux actes interviennent après la profanation de la mosquée de Draguignan le 17 mai, la profanation de tombes musulmanes à Carros (sud-est) le 29 avril et l'agression de deux personnes âgées, alors qu'elles se rendaient à une mosquée d'Amiens le 5 mai dernier.
Dans un communiqué jeudi, le CFCM condamne de nouveau ces "profanations odieuses avec la plus grande vigueur" et exprime sa "profonde inquiétude" face à la multiplication de ces actes "lâches et haineux", ainsi que sa "crainte de voir de tels actes xénophobes se banaliser".
Il "appelle toutes les forces vives de la nation à s'élever contre ces agissements qui portent atteinte non seulement à la dignité des musulmans de France et aux symboles de leur religion mais aussi aux principes et aux valeurs de la République", ajoute le texte.
Le Conseil appelle les pouvoirs publics à "mobiliser tous les services concernés afin que les auteurs de ces agressions soient identifiés au plus vite et que leurs actes soient traités avec toute la sévérité qui s'impose".
Il exprime son "total soutien" aux responsables et aux fidèles des mosquées victimes de ces actes et appelle les musulmans de France à "rester vigilants, dignes et sereins face à de telles provocations abjectes".
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