samedi 7 septembre 2024 16:22

La publication du troisième rapport annuel de la Commission sur l’asile et l’immigration (COM 2012 250) , le 30 mai 2012, coïncide avec celle des statistiques sur l’asile 2011 dans l’Union européenne, effectuées par Eurostat .
Comblant progressivement un manque d’information statistique fiable dont l’Union s’était inquiétée un temps, cette information a été curieusement négligée par la presse. Plus friands de tweets que de colonnes chiffrées, les médias auraient pourtant pu relativiser ainsi les propos outranciers ou lénifiants tenus dans le débat public à propos des phénomènes migratoires.
La lecture de ces documents permet d’effectuer un point utile sur la réalité de la pression migratoire exercée sur les Etats membres de l’Union mais aussi sur la façon dont ils s’acquittent de leurs obligations internationales, à la fois collectivement et individuellement.
1. La réalité de l’immigration
Situer l’importance de l’immigration dans l’Union par rapport à un environnement mondial, dont l’explosion démographique est un fait, est déjà une première nécessité. La Commission s’y rend et elle constate ainsi que l’Union compte environ 20,2 millions de ressortissants de pays tiers sur plus de 502 millions d’habitants. Soit près de 4 % de sa population, pourcentage qui mérite d’être rapproché des 13,5 % d’étrangers résidant aux Etats Unis ou des 21,3 % séjournant au Canada. Il est en revanche, et par définition, aléatoire de prétendre évaluer le poids de l’immigration irrégulière, la fourchette oscillant entre 2,5 à 4 millions de personnes selon les sources.
Plus significatif consiste à se pencher sur l’origine des migrants dans l’Union, étant entendu que leur nombre est supérieur à celui des citoyens de l’Union ayant exercé leur droit constitutionnel à la mobilité dans l’Union (12, 5 millions de personnes soit 2,5 % de la population totale de l’Union). Il n’est pas vraiment surprenant que 2,4 millions de résidents de pays tiers soient de nationalité turque, suivis par 1,8 millions de Marocains tandis que l’importance du million d’Albanais est, elle, sans doute moins connue.
Ces chiffres posés, il est alors définitivement instructif de consulter les remarquables statistiques établies par Eurostat, pour peu que les Etats aient accepté de les renseigner, certaines données datant de 2009 (Migration and migrant population statistics – Statistics Explained). Là l’inégalité de la pression migratoire à l’intérieur de l’Union est flagrante, expliquant le désintérêt poli d’un grand nombre d’Etats membres pour la question autant que l’obstination de quelques autres. Un simple graphique d’Eurostat permet de visualiser immédiatement l’ampleur des écarts. Encore que pour être objectif et mesurer réellement la pression locale, il faudrait l’évaluer en pourcentage c’est-à-dire par millier d’habitants, angle de vue qui propulse mécaniquement le Luxembourg et Malte en tête des classements.
En d’autres termes et en chiffres absolus, au premier janvier 2010, la République fédérale comptait 7,1 millions d’immigrés, l’Espagne 5,7, le Royaume Uni 4,4, l’Italie 4,2 et la France 3,8. Ces cinq Etats concentraient donc à cette période plus de 77% de la population immigrée.
Dans ce contexte, il n’était pas inintéressant de s’interroger, comme le fait la Commission, sur le degré d’ouverture et de fermeture du territoire de l’Union.
- L’entrée dans l’Union
Le rapport de la Commission révèle que près de 2,5 millions de premiers titres de séjour ont été délivrés à des ressortissants de pays tiers en 2010, dont 32,5 % l’ont été pour l’exercice d’activités rémunérées, 30,2 % pour des raisons familiales, 20,6 % pour la poursuite d’études et 17 % pour d’autres motifs divers (protection, séjour sans droit de travailler, etc.). Une ventilation par nationalité indique que la plupart des titres de séjour ont été délivrés à des ressortissants US (environ 212 000), indiens (environ 200 000), chinois (environ 172 000), ukrainiens (environ 167 000) et marocains (environ 157 000).
La politique commune des visas permet aussi de jeter un regard moins décalé sur la réalité des mouvements de personnes dans l’Union : qui sait aujourd’hui que près de 12,7 millions de visas Schengen ont été délivrés en 2011 dont plus de 40 % délivrés dans la seule Fédération de Russie ?
Cette approche chiffrée facilite aussi une première évaluation du système d’information sur les visas (VIS). Son fonctionnement lors du dernier trimestre 2011 procure déjà des enseignements significatifs : entre octobre et décembre, près de 300 000 demandes de visas ont été enregistrées pour 243 000 visas délivrés. La plupart des demandes émanaient du bassin Méditerranéen, du Maroc (environ 74 000), d’Algérie (71 000), de Tunisie (environ 29 000) et d’Égypte (environ 23 000). Plus de la moitié des demandes ont été traités par la France (quelque 116 000 demandes) et l’Espagne (environ 44 000 demandes).
- La fermeture de l’Union
Pour l’année 2011, toujours selon Eurostat, 343 000 personnes se sont vues interdire l’entrée dans l’UE (-13 % par rapport à 2010) pour la grande majorité d’entre eux en Espagne (près de 70%).
Par ailleurs, en 2011, 350 944 ressortissants de pays tiers qui ne remplissaient pas les conditions de séjour ont été dénombrés dans l’espace Schengen. Cette même année, 468 500 personnes ont été appréhendées dans l’Union et les États membres ont procédé au retour forcé de quelque 190 000 ressortissants de pays tiers (-15 % par rapport à 2010).
Non sans cynisme, la Commission se félicite au passage que « 4 % seulement des personnes (soit 27 465 individus sur un total de 706 000) fuyant les conflits civils en Libye se soient dirigées vers le nord de l’UE » mais s’inquiète de la fragilité de certaines situations nationales, ce que confirme le troisième rapport trimestriel d’activité de Frontex, fin 2011.
Une lecture attentive de l’Analyse des risques 2012 effectuée par Frontex confirme enfin ce que l’on savait déjà : la pression sur les frontières extérieures de l’Union s’est accrue de près de 35 %, les immigrants tentant de les franchir irrégulièrement étant dans l’ordre les Tunisiens (20%), les Afghans (16 %) et les Pakistanais (11%).
2. L’exercice du droit d’asile
Le soixantième anniversaire de la convention de Genève coïncide avec une forte augmentation des demandes d’asile dans l’Union, constatée elle aussi par Eurostat le 19 juin 2012 dans un communiqué sur le sujet qui appelle quelques réflexions.
Durant l’année 2011, 365 600 décisions concernant des demandes d’asile ont été prises dans l’Union, dont 237 400 décisions de première instance et 128 200 décisions définitives en appel. En première instance, 59 500 personnes se sont vues reconnaître un statut protecteur, tandis que 24 600 personnes supplémentaires ont bénéficié d’un statut protecteur en appel.
Au total, les 84 110 personnes ayant obtenu la protection se décomposent ainsi : 42 700 statuts de réfugiés, 29 390 bénéficiaires de la protection subsidiaire et 12 040 autorisations de séjour pour raisons humanitaires c’est-à-dire sur la base de la législation nationale. En outre, les États membres de l’Union ont reçu 4 100 réfugiés réinstallés.
Si les principaux pays d’origine des demandeurs d’asile étaient l’Afghanistan (28 000), la Fédération de Russie (18 200), le Pakistan (15 700), l’Iraq (15 200) et la Serbie (13 900), ces chiffres ne coïncident pas exactement avec celui des personnes ayant obtenu satisfaction. Ainsi, les demandeurs afghans ont-ils été les plus nombreux à avoir obtenu le statut protecteur dans l’Union (13 300 dont 3 100 ont été enregistrés en Allemagne, 2 700 en Suède, 1 800 en Autriche, 1 400 aux Pays-Bas et 1 000 au Royaume-Uni). Les Irakiens viennent ensuite avec 9 000 bénéficiaires (dont 3 300 en Allemagne, 1 400 aux Pays-Bas et 1 200 en Belgique). Enfin, 8 900 Somaliens ont été admis à la protection dans l’Union dont 2 600 ont été enregistrés en Suède et 2 400 aux Pays-Bas.
Cette cartographie établie par Eurostat est révélatrice. Elle parle d’elle-même par exemple quant à l’appréhension des demandes russes dans les Etats membres limitrophes ou celle des demandes cubaines en Espagne. Elle confirme surtout la persistance des foyers de violence et de persécution que les esprit occidentaux perdent trop souvent de vue, de la Somalie à l’Afghanistan.
Le taux de reconnaissance des demandeurs d’asile en 2011, c’est-à-dire la part des décisions positives dans le nombre total de décisions a été de 25% pour les décisions de première instance réparti entre les statuts de réfugié et de protection subsidiaire (21%) et le statut humanitaire (4%). Ce taux de reconnaissance a été de 19% pour les décisions définitives en appel, de nouveau réparti entre les statuts de réfugiés et de protection subsidiaire (17%) et le statut humanitaire (2%).
La variation de ce taux dans l’Union européenne interpelle cependant. Dans un paysage juridique prétendument harmonisé par le droit dérivé de l’Union, comment le droit commun de la protection peut-il aboutir en première instance à un taux de 2,1% en Grèce ou 2,6% à Chypre pour bondir à 55% à Malte ou 43% aux Pays Bas ? Il faut certes rapprocher l’estimation en taux des chiffres réels pour comprendre combien pèsent peu les quelques 475 décisions positives polonaises ou les 175 décisions hongroises au regard des 8805 décisions suédoises…C’est aussi à cette aune que se mesure la capacité d’un Etat à s’acquitter de ses obligations, à cela également que s’y traduit la présence ou l’absence de tradition humanitaire, ce qu’exprime peut-être la faiblesse des chiffres relevés dans les nouveaux Etats membres d’Europe centrale.
Car le poids de la charge est, bien évidemment, réparti inégalement entre les Etats membres, ce que révèle une fois encore le tableau des décisions relatives aux suites de demandes d’asile.
Ainsi, en 2011, six Etats membres ont-ils accordé à eux seuls plus des trois quarts des statuts protecteurs. Le Royaume-Uni en a reconnu 14 400, suivi de l’Allemagne (13 000), de la France (10 700), de la Suède (10 600), des Pays-Bas (8 400) et de l’Italie (7 500). Comment ne pas s’interroger sur la situation dans les autres Etats membres, soit qu’ils ne remplissent pas correctement leurs obligations soit qu’ils n’aient pas la même attractivité pour lesdemandeurs…
La France, qui se veut « terre d’asile », n’a du reste pas à revendiquer impunément cette appellation flatteuse. En contrôler la véracité fait ressortir que, effectivement, elle est toujours vécue ainsi par les demandeurs de protection qui sont au nombre de 76 765. La « patrie des droits de l’Homme » ne répond pourtant favorablement qu’à un total de 10 740 dossiers, tournant le dos à son passé. A titre de comparaison, la Suède parvient au même résultat (10 625) mais pour près de moitié moins de demandes (39 930) tandis que le Royaume Uni accorde 14 350 réponses favorables pour 41 270 dossiers…
Rapportés aux 50 décisions portugaises et aux 15 décisions estoniennes, ces constats dessinent cependant une géographie de l’asile dans l’Union qui est gravement déséquilibrée. La carte de cette dernière éclaire les débats politiques et juridiques accompagnant l’élaboration des règles du système commun d’asile, explique l’indifférence de beaucoup et la réaction virulente de quelques autres.
Le mérite de ces chiffres est avant tout de relativiser les débats politiques tronqués et les fantasmes qui les nourrissent, en France comme ailleurs dans l’Union. Une seule constante demeure pourtant : celle de la misère humaine ainsi révélée cruellement par la froideur des nombres.
22 juin 2012, Henri Labayle
Source : ELSJ

Productrice et réalisatrice ayant vécu entre le Maroc et la France, Izza Génini rend un vibrant hommage au rythme marocain à travers ses films documentaires. Edités en 3 volumes de DVD, « Maroc en Musiques », a été présenté au 47e Festival national des arts populaires. Entretien inspiré…Suite

Contrairement aux faux préjugés véhiculés  dans les médias et meublant la mémoire collective, les Marocains débarquent en Espagne dans des conditions légales et à travers des circuits officiels. Plusieurs instruments législatifs interviennent dans leur installation dans le pays voisin, soit à travers des' contrats de travail in situ, soit par le biais du regroupement familial ou pour des raisons d'études.
C'est le département de visas aux consulats espagnols qui prend en charge la gestion des procédures d'attribution des autorisations d'entrée des marocains sur le territoire de leur pays…Suite

Il est plus commode de rapporter la précarité et la faible rémunération du travail à l'afflux de main-d'euvre étrangère que de reconnaître qu'elles sont la contrepartie des rendements élevés que font miroiter les marchés financiers…Suite

La Croix dévoile en avant-première les conclusions d'une enquête réalisée dans sept pays européens auprès de plus de 1 000 migrants. Pour la première fois, des chercheurs se sont intéressés à la vision que les migrants ont de leur propre parcours d'intégration. Les personnes installées en France se démarquent par un désir de participation citoyenne plus fort qu'ailleurs.
Droit de vote des étrangers, démarches administratives, obtention de la nationalité, etc. La Fondation
Roi Baudouin et le Migration Policy Group ont demandé à 1 008 migrants ce qu'ils pensaient des politiques d'intégration mises en place dans sept pays d'accueil européens, dont la France. Les résultats, qui doivent être présentés jeudi prochain à l'occasion d'un colloque organisé à Sciences-Po Paris (1), montre que l'envie d'intégration des immigrés se heurte, dans notre pays, à divers blocages de nature administrative.
Faut-il donner le droit de vote des étrangers aux élections municipales, théoriquement prévu dès
2014 ? La question divise les partis et les Français. Mais qu'en pensent les migrants eux-mêmes ?
En France, ils sont près de 92 % à vouloir se rendre aux urnes. «Cette envie est bien plus nette que
dans les pays voisins, que ce soit en Allemagne (57 %), en Belgique (76 %) ou encore en Italie (78 %), ce qui indique un fort niveau d'intérêt pour la politique nationale », note Antoine Jardin, doctorant au Centre d'études européennes de Sciences-Po.
Reste toutefois un paradoxe. La naturalisation, qui consacre pourtant la plénitude des droits et devoirs, ne suscite pas le même appétit. Certes 80 % des personnes devenues françaises estiment que leur statut leur permet de se sentir davantage incluses dans la société. Mais seuls 56 % des étrangers présents depuis plus de vingt ans sur le territoire sont devenus citoyens. Pourquoi ? 50 % d'entre eux évoquent des procédures trop contraignantes, et 45 % jugent que la nationalité française n'aura que peu d'impact sur leur quotidien.
Plus globalement, les migrants perçoivent souvent les décisions des préfectures comme trop arbitraires.
En effet, 38 % des personnes interrogées évoquent des difficultés en préfecture en vue de l'obtention du regroupement familial, que ce soit pour remplir les conditions requises ou pour réunir les documents exigés, différents d'une administration à l'autre. Un migrant sur trois évoque des embûches du même registre pour l'accès à un titre de séjour de longue durée.
La maîtrise de la langue française semble aussi poser problème. Deux sur trois disent avoir rencontré des difficultés d'apprentissage. Pourtant une grande partie d'entre eux s'implique activement pour progresser, puisque près d'un sur deux déclare avoir suivi des cours. L'État, quant à lui, se fait de plus en plus exigeant sur cette compétence. Depuis janvier dernier, les candidats à la naturalisation sans diplôme universitaire doivent au moins justifier d'un niveau collège, et devront passer un test de culture générale dès le 1juillet prochain.
Pour France terre d'asile, les missions de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (OFII) doivent être refondues à l'aune des résultats de cette étude.
Pierre Henry, son directeur général, attend beaucoup des mesures promises par François Hollande.
Le chef de l'État, alors qu'il était encore en campagne, s'était engagé à « sécuriser » les parcours d'intégration, avec des durées de titres de séjour qui s'allongent au fil du temps, et assurait vouloir effectuer les régularisations « sur la base de critères objectifs ».
26/6/2012, Jean-Baptiste François

Source: La Croix

Les transferts des MRE ont atteint 58,6 milliards de DH en 2011, soit +7,8% ou 4,2 milliards de plus qu’en 2010. Les MRE de France sont les principaux contributeurs à ces envois avec une part de 40,4%, soit 23,28 milliards de DH.
Ils sont suivis des Marocains résidents en Espagne et en Italie, avec une part de 10,7% pour chaque pays ou une somme de 6,3 milliards. La Belgique arrive en quatrième position avec des transferts représentant 6,1% du total (3,55 milliards), suivie des Emirats Arabes Unis avec 5% du total (2,92 milliards). Les Etats-Unis, l’Allemagne, les Pays-Bas et l’Arabie Saoudite leur emboîtent le pas, avec des envois compris entre 2,1 et 2,7 milliards de DH pour chaque pays.
25/6/2012
Source : La Vie éco

Les tiraillements entre le Collectif des enseignants d’arabe et de la culture marocaine en poste en Europe, et la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l’étranger, continuent. Le dernier épisode de cette polémique qui a même mené ces deux parties devant la justice, aura lieu ce mercredi. Ledit Collectif organisera, en effet, un autre sit-in de protestation devant l’ambassade du Maroc à Paris après-demain.

Le président Barack Obama s'est dit "préoccupé" par l'impact sur les émigrés de certaines dispositions controversées de la loi sur l'immigration de l'Etat de l'Arizona (ouest), maintenues lundi par l'arrêt de la Cour suprême et consacrant le contrôle au faciès, tout en appelant le Congrès US à agir pour une réforme globale de la loi américaine sur l'immigration.
La question migratoire est revenue, en effet, ces derniers jours au devant de la scène politique américaine, à moins de cinq mois de l'élection présidentielle de novembre.
Le président Obama, qui va briguer lors de ce scrutin un second mandat de quatre ans à la Maison Blanche, avait marqué des points sur cette question la semaine dernière face à son adversaire républicain, Mitt Romney, en annonçant la suspension immédiate de l'expulsion des jeunes immigrés sans-papiers répondant à certains critères comme la scolarité et l'absence d'antécédent judiciaire.
Cette mesure a été accueillie avec une grande satisfaction par la communauté hispanique qui est la première concernée par la question migratoire, et dont le vote est considéré comme déterminant lors de l'élection présidentielle de novembre.
Ces électeurs, qui représentent 7,4 pc de l'électorat national américain, avaient en effet voté majoritairement pour Obama lors de l'élection de 2008 et contribué ainsi à sa victoire historique.
Cependant, l'échec de l'actuelle administration à tenir la promesse électorale de M. Obama en 2008 de réformer la loi américaine sur l'immigration continue d'entacher le bilan de son premier mandat présidentiel, même si cette situation est à attribuer à l'opposition quasi-systématique des Républicains au Congrès à tout projet de loi présenté par la Maison Blanche.
Dans un communiqué diffusé lundi suite à l'arrêt de la Cour suprême sur la loi de l'Arizona, le président Obama a réitéré sa disposition à "travailler avec quiconque au Congrès qui a la volonté d'aller de l'avant pour aboutir à une réforme globale de l'immigration".
25 juin 2012
Source : MAP

La ville de Fès abrite, du 6 au 8 juillet prochain, le forum national des Marocains du monde ambassadeurs de l'espoir avec la participation d'une pléiade d'intellectuels, de chercheurs marocains et des membres de la communauté marocaine établie à l'étranger.
Initié par la coordination des Marocains du monde "ambassadeurs de l'espoir" , ce forum prévoit l'examen de plusieurs thématiques dont "l'Islam et la consécration des cultures de la modération et juste milieu au Maroc", "les manifestes de la modération et du juste milieu dans le rite malékite", "le rôle des universités islamiques dans la diffusion de la culture du dialogue : cas de l'université Al quaraouiyine" et les savants et les ouléma marocains et leur rôle dans l'enracinement de la culture de la tolérance et de la cohabitation .
Les participants au forum débattront aussi des thèmes de l'identité marocaine à la lumière des changements socio-économiques, les Marocains résidant à l'étranger (MRE) : les défis de l'intégration sociale et du développement économique, les ambassadeurs de l'espoir et l'enracinement des valeurs de la paix, de la cohabitation et de la modération et les ambassadeurs de l'espoir et l'importance de l'éducation dans le processus d'intégration des marocain.
Le forum des Marocains du monde ambassadeurs de l'espoir sera également marqué par un hommage qui sera rendu à l'érudit et savant marocain Sidi Mohammed El Kettani à travers des témoignages de plusieurs universitaires et hautes personnalités.
25 juin 2012
Source : MAP

Un montant de 10 millions de DHs a été mobilisé, cette année, pour fournir l'assistance juridique nécessaire aux Marocains résidant à l'étranger, leur expliquer les réglementations et les procédures en vigueur et les défendre devant les juridictions, a affirmé, lundi, le ministre délégué chargé des MRE, Abdellatif Maâzouz.
En réponse à une question orale du groupe RNI (opposition) à la Chambre des représentants sur "le manque d'assistance juridique dans certains consulats de l'étranger", le ministre a indiqué que les services d'orientation juridiques bénéficient à tous les MRE confrontés à des problèmes d'ordre juridique.
Cette aide est également destinée aux ressortissants marocains démunis résidant dans des pays dont les législations ne prévoient pas un système d'assistance juridique leur permettant de s'attacher, à titre gracieux, les services d'un avocat, a précisé M. Maâzouz, ajoutant que seuls les consulats sont habilités à trancher sur les demandes relatives à ces cas précis.
La mise en place d'un système assistance juridique et judiciaire dédié aux MRE et sa généralisation, en 2010, à l'ensemble des représentations diplomatiques à l'étranger, s'inscrit dans le droit fil des Hautes orientations royales relatives à la promotion des droits des membres de la communauté marocaine à l'étranger et à la préservation de leur dignité, a souligné le ministre.
25 juin 2012
Source : MAP

La Cour suprême a invalidé lundi en grande partie une loi de l'Arizona contre l'immigration clandestine, l'une des plus répressives jamais votées aux Etats-Unis, mais en autorisant cet Etat à procéder à des contrôles d'identité au faciès, au grand dam de l'administration Obama.
La plus haute juridiction du pays a donné raison au gouvernement fédéral sur trois des quatre dispositions de la loi que l'administration démocrate jugeait anticonstitutionnelles.
Elle a cependant accordé une victoire aux opposants républicains de Barack Obama, en pleine campagne pour sa réélection, sur une disposition, très controversée, autorisant les contrôles aléatoires d'identité.
Cette décision était très attendue car outre l'Arizona (sud-ouest), cinq Etats ont voté des lois similaires et 13 autres l'envisagent. Le gouvernement fédéral estime que ce texte, entré en vigueur en 2010, empiète sur ses prérogatives constitutionnelles en matière d'immigration.
Parmi la vingtaine de manifestants réunis devant la Cour, Eliseo Medina, secrétaire du SEIU, le plus grand syndicat de travailleurs immigrés, a dit sa déception mais annoncé la "poursuite du combat".
Dans son jugement, adopté par cinq voix contre trois, la haute Cour a dit comprendre "les frustrations de l'Arizona concernant les problèmes causés par l'immigration clandestine, mais l'Etat ne peut pas mettre en oeuvre une politique qui contredit la loi fédérale".
"Le gouvernement national a des pouvoirs significatifs pour réguler l'immigration", a-t-elle ajouté, estimant que "la politique d'immigration a façonné la destinée du pays".
La cour a censuré trois dispositions de la loi: l'obligation pour tout immigré de pouvoir présenter des papiers à tout moment; l'interdiction de travailler ou de rechercher un emploi en l'absence de papiers; et l'arrestation sans mandat de tout individu soupçonné d'être clandestin.
Donnant la victoire aux opposants du gouvernement Obama, la Cour a en revanche refusé à l'unanimité de bloquer la disposition autorisant le contrôle du statut migratoire de toute personne, même sans motif. Elle a jugé qu'il serait "injustifié" de rejeter cette mesure "sans preuve" qu'elle "contredise la loi fédérale sur l'immigration et ses objectifs".
Regrets d'Obama
Barack Obama a exprimé des regrets après cette décision. "Je suis content que la Cour suprême ait rejeté des dispositions clés de la loi", a-t-il dit, "mais en même temps, je reste inquiet des conséquences pratiques de la disposition de cette loi qui perdure".
"Aucun Américain ne devrait vivre ainsi suspecté juste à cause de son apparence", a-t-il conclu.
De son côté, le ministre de la Justice Eric Holder a assuré que son ministère continuerait "à appliquer rigoureusement l'interdiction fédérale de toute discrimination de race ou d'ethnie".
La gouverneure républicaine de l'Arizona, Jan Brewer, a pourtant vu dans cette décision de la Cour "une victoire pour l'état de droit (...) et pour tous les Américains qui pensent qu'il est de la responsabilité des Etats de défendre leurs citoyens".
A la frontière mexicaine, l'Arizona, qui compte 400.000 sans papiers, avait fustigé en avril devant la Cour suprême "le laxisme du gouvernement" américain en matière de lutte contre les clandestins.
"Chaque Etat a le devoir -- et le droit -- de sécuriser nos frontières et de préserver l'état de droit, particulièrement quand le gouvernement fédéral n'a pas honoré ses responsabilités", a aussi estimé le candidat républicain à la présidentielle de novembre, Mitt Romney.
Mais Ali Noorani, directeur du Forum national sur l'immigration, une importante organisation de défense des immigrés, a déploré le fait que la Cour "divise le pays" en laissant "une disposition dangereuse, la pointe acérée de l'épée de la loi (...) qui causera une blessure irréparable à l'Arizona".
25/6/2012, Chantal VALERY
Source : AFP

Vendredi dernier, l’Observatoire Marocain International de la Migration (OMIM) ouvrait une nouvelle antenne à Anvers, en Belgique. Dédié au traitement des problématiques qui touchent la communauté marocaine de Belgique, le centre n’a pas attendu une semaine qu’il rencontrait déjà un succès fulgurant.
Après l’ouverture d’une première antenne en France en février dernier, l’Observatoire Marocain International de la Migration (OMIM), vient d’en ouvrir une seconde en Belgique la semaine passée. L’annonce en a été faite vendredi dernier à l’issue d’une assemblée qui a pris place au centre culturel de la commune de Mortsel, à Anvers. De nombreux cadres, acteurs associatifs et médiatiques de France et de Belgique, à la tête desquelles Yahya Bensaid, étaient présents à la rencontre.
Les MRE belges s’estiment « négligés » par le pouvoir politique marocain
Durant le débat, plusieurs problématiques inhérentes à la vie de la communauté marocaine résidant en Belgique ont été abordées, parmi lesquelles l’enseignement de la langue arabe et l’absence de centres culturels et écoles marocaines dans le pays. Les intervenants ont également profité de l’occasion de ce débat pour critiquer le manque de considération du pouvoir politique marocain vis-à-vis de la communauté marocaine résidant à l’étranger. C’est d’ailleurs précisément pour pallier à ce sentiment de « négligence » que certains responsables politiques nationaux ont, via l’OMIM, décidé de l’ouverture d'un nouveau centre en Belgique.
S’inscrivant dans le cadre de la constitution d’un réseau d’observatoires dans les pays européens à forte présence de la communauté marocaine, l'observatoire maroco-belge a pour mission d’encadrer les MRE de Belgique en les dotant de structures crédibles et efficaces qui leur permettent de faire entendre leur voix. Plurielle, sa vocation réside donc autant dans la défense des intérêts socioculturels, la facilitation de l’intégration et la promotion de la participation politique de la communauté marocaine belge, qu’elle ne se situe dans la lutte contre la discrimination et la résorption des problèmes économiques (tel que le droit à l’emploi) qui la touchent.
Un démarrage sur les chapeaux de roues
Il ne va sans dire que l’ouverture d’un tel centre suscite de nombreux espoirs. En témoigne la croissance fulgurante du nombre d’adhérents associatifs enregistrée par l’antenne belge au cours des dernières semaines. Selon l’un de ses membres fondateurs, Mustafa Nas Ali, si l’observatoire ne comptait que 10 membres quelques temps avant l’annonce de son ouverture la semaine passée, il en compte d’ores et déjà plus de 4000 aujourd’hui. « Rien qu’en France, où nous nous réunissions le 19 mai dernier, 54 associations de MRE se sont présentées à la rencontre. Aujourd’hui, elles sont plus d’une centaine » rajoute-t-il pour souligner le succès de l’initiative. Ce démarrage sur les chapeaux de roue explique d’ailleurs pourquoi, selon lui, l’ouverture de nouveaux observatoires est prévue – ou d’ores et déjà en cours – dans de nombreux pays, à commencer par l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie et le Sénégal. Les acteurs associatifs d’origine marocaine font également pression pour élargir l’observatoire à d’autres pays tels que les Etats-Unis, le Canada, ou encore les pays du Golfe.
25/6/2012, Alexis Mehdi Mantrach
Source : Yabiladi

Le président Barack Obama s'est dit "préoccupé" par l'impact sur les émigrés de certaines dispositions controversées de la loi sur l'immigration de l'Etat de l'Arizona (ouest), maintenues lundi par l'arrêt de la Cour suprême et consacrant le contrô le au faciès, tout en appelant le Congrès US à agir pour une réforme globale de la loi américaine sur l'immigration.
La question migratoire est revenue, en effet, ces derniers jours au devant de la scène politique américaine, à moins de cinq mois de l'élection présidentielle de novembre.
Le président Obama, qui va briguer lors de ce scrutin un second mandat de quatre ans à la Maison Blanche, avait marqué des points sur cette question la semaine dernière face à son adversaire républicain, Mitt Romney, en annonçant la suspension immédiate de l'expulsion des jeunes immigrés sans-papiers répondant à certains critères comme la scolarité et l'absence d'antécédent judiciaire.
Cette mesure a été accueillie avec une grande satisfaction par la communauté hispanique qui est la première concernée par la question migratoire, et dont le vote est considéré comme déterminant lors de l'élection présidentielle de novembre.
Ces électeurs, qui représentent 7,4 pc de l'électorat national américain, avaient en effet voté majoritairement pour Obama lors de l'élection de 2008 et contribué ainsi à sa victoire historique.
Cependant, l'échec de l'actuelle administration à tenir la promesse électorale de M. Obama en 2008 de réformer la loi américaine sur l'immigration continue d'entacher le bilan de son premier mandat présidentiel, même si cette situation est à attribuer à l'opposition quasi-systématique des Républicains au Congrès à tout projet de loi présenté par la Maison Blanche.
Dans un communiqué diffusé lundi suite à l'arrêt de la Cour suprême sur la loi de l'Arizona, le président Obama a réitéré sa disposition à "travailler avec quiconque au Congrès qui a la volonté d'aller de l'avant pour aboutir à une réforme globale de l'immigration".
25 juin 2012
Source : MAP

La ville de Fès abrite, du 6 au 8 juillet prochain, le forum national des Marocains du monde ambassadeurs de l'espoir avec la participation d'une pléiade d'intellectuels, de chercheurs marocains et des membres de la communauté marocaine établie à l'étranger.
Initié par la coordination des Marocains du monde "ambassadeurs de l'espoir" , ce forum prévoit l'examen de plusieurs thématiques dont "l'Islam et la consécration des cultures de la modération et juste milieu au Maroc", "les manifestes de la modération et du juste milieu dans le rite malékite", "le rô le des universités islamiques dans la diffusion de la culture du dialogue : cas de l'université Al quaraouiyine" et les savants et les ouléma marocains et leur rô le dans l'enracinement de la culture de la tolérance et de la cohabitation .
Les participants au forum débattront aussi des thèmes de l'identité marocaine à la lumière des changements socio-économiques, les Marocains résidant à l'étranger (MRE) : les défis de l'intégration sociale et du développement économique, les ambassadeurs de l'espoir et l'enracinement des valeurs de la paix, de la cohabitation et de la modération et les ambassadeurs de l'espoir et l'importance de l'éducation dans le processus d'intégration des marocain.
Le forum des Marocains du monde ambassadeurs de l'espoir sera également marqué par un hommage qui sera rendu à l'érudit et savant marocain Sidi Mohammed El Kettani à travers des témoignages de plusieurs universitaires et hautes personnalités.
25 juin 2012
Source : MAP

La Cour suprême a invalidé lundi en grande partie une loi de l'Arizona contre l'immigration clandestine, l'une des plus répressives jamais votées aux Etats-Unis, mais en autorisant cet Etat à procéder à des contrôles d'identité au faciès, au grand dam de l'administration Obama.
La plus haute juridiction du pays a donné raison au gouvernement fédéral sur trois des quatre dispositions de la loi que l'administration démocrate jugeait anticonstitutionnelles.
Elle a cependant accordé une victoire aux opposants républicains de Barack Obama, en pleine campagne pour sa réélection, sur une disposition, très controversée, autorisant les contrôles aléatoires d'identité.
Cette décision était très attendue car outre l'Arizona (sud-ouest), cinq Etats ont voté des lois similaires et 13 autres l'envisagent. Le gouvernement fédéral estime que ce texte, entré en vigueur en 2010, empiète sur ses prérogatives constitutionnelles en matière d'immigration.
Parmi la vingtaine de manifestants réunis devant la Cour, Eliseo Medina, secrétaire du SEIU, le plus grand syndicat de travailleurs immigrés, a dit sa déception mais annoncé la "poursuite du combat".
Dans son jugement, adopté par cinq voix contre trois, la haute Cour a dit comprendre "les frustrations de l'Arizona concernant les problèmes causés par l'immigration clandestine, mais l'Etat ne peut pas mettre en oeuvre une politique qui contredit la loi fédérale".
"Le gouvernement national a des pouvoirs significatifs pour réguler l'immigration", a-t-elle ajouté, estimant que "la politique d'immigration a façonné la destinée du pays".
La cour a censuré trois dispositions de la loi: l'obligation pour tout immigré de pouvoir présenter des papiers à tout moment; l'interdiction de travailler ou de rechercher un emploi en l'absence de papiers; et l'arrestation sans mandat de tout individu soupçonné d'être clandestin.
Donnant la victoire aux opposants du gouvernement Obama, la Cour a en revanche refusé à l'unanimité de bloquer la disposition autorisant le contrôle du statut migratoire de toute personne, même sans motif. Elle a jugé qu'il serait "injustifié" de rejeter cette mesure "sans preuve" qu'elle "contredise la loi fédérale sur l'immigration et ses objectifs".
Regrets d'Obama
Barack Obama a exprimé des regrets après cette décision. "Je suis content que la Cour suprême ait rejeté des dispositions clés de la loi", a-t-il dit, "mais en même temps, je reste inquiet des conséquences pratiques de la disposition de cette loi qui perdure".
"Aucun Américain ne devrait vivre ainsi suspecté juste à cause de son apparence", a-t-il conclu.
De son côté, le ministre de la Justice Eric Holder a assuré que son ministère continuerait "à appliquer rigoureusement l'interdiction fédérale de toute discrimination de race ou d'ethnie".
La gouverneure républicaine de l'Arizona, Jan Brewer, a pourtant vu dans cette décision de la Cour "une victoire pour l'état de droit (...) et pour tous les Américains qui pensent qu'il est de la responsabilité des Etats de défendre leurs citoyens".
A la frontière mexicaine, l'Arizona, qui compte 400.000 sans papiers, avait fustigé en avril devant la Cour suprême "le laxisme du gouvernement" américain en matière de lutte contre les clandestins.
"Chaque Etat a le devoir -- et le droit -- de sécuriser nos frontières et de préserver l'état de droit, particulièrement quand le gouvernement fédéral n'a pas honoré ses responsabilités", a aussi estimé le candidat républicain à la présidentielle de novembre, Mitt Romney.
Mais Ali Noorani, directeur du Forum national sur l'immigration, une importante organisation de défense des immigrés, a déploré le fait que la Cour "divise le pays" en laissant "une disposition dangereuse, la pointe acérée de l'épée de la loi (...) qui causera une blessure irréparable à l'Arizona".
25/6/2012, Chantal VALERY
Source : AFP
Dix millions de DHs dédiés à l'assistance juridique et la défense des Marocains résidant à l'étranger (M. Maâzouz)
Un montant de 10 millions de DHs a été mobilisé, cette année, pour fournir l'assistance juridique nécessaire aux Marocains résidant à l'étranger, leur expliquer les réglementations et les procédures en vigueur et les défendre devant les juridictions, a affirmé, lundi, le ministre délégué chargé des MRE, Abdellatif Maâzouz.
En réponse à une question orale du groupe RNI (opposition) à la Chambre des représentants sur "le manque d'assistance juridique dans certains consulats de l'étranger", le ministre a indiqué que les services d'orientation juridiques bénéficient à tous les MRE confrontés à des problèmes d'ordre juridique.
Cette aide est également destinée aux ressortissants marocains démunis résidant dans des pays dont les législations ne prévoient pas un système d'assistance juridique leur permettant de s'attacher, à titre gracieux, les services d'un avocat, a précisé M. Maâzouz, ajoutant que seuls les consulats sont habilités à trancher sur les demandes relatives à ces cas précis.
La mise en place d'un système assistance juridique et judiciaire dédié aux MRE et sa généralisation, en 2010, à l'ensemble des représentations diplomatiques à l'étranger, s'inscrit dans le droit fil des Hautes orientations royales relatives à la promotion des droits des membres de la communauté marocaine à l'étranger et à la préservation de leur dignité, a souligné le ministre.
25 juin 2012
Source : MAP

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