samedi 7 septembre 2024 00:19

La Royal Air Maroc (RAM) a été autorisée à effectuer, lundi, un vol commercial sur l'aéroport international de Bamako, fermé au trafic aérien depuis jeudi dernier suite au coup d'Etat militaire au Mali, a-t-on appris auprès de l'ambassade du Royaume à Bamako.
Le vol commercial, autorisé à titre dérogatoire, prendra le départ depuis Casablanca lundi en milieu de journée et quittera Bamako le même jour à 15 heures, précise-t-on de même source.
Depuis le coup d'Etat militaire de jeudi, le Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l'Etat (CNRDRE) a décrété la fermeture, jusqu'à nouvel ordre, des frontières terrestres et aériennes du Mali.
C'est le premier vol commercial à être autorisé à l'aéroport international de Bamako depuis jeudi dernier.
L'ambassade du Maroc à Bamako a rassuré, vendredi, sur la situation des ressortissants marocains établis au Mali. Les services de l'ambassade sont en contact permanent et direct avec les membres de la communauté marocaine depuis le début des évènements et jusqu'à présent aucun incident n'a été signalé, a assuré à ce sujet l'ambassadeur du Royaume à Bamako, M. Hassan Naciri.
Quelques trois cents marocains sont inscrits auprès des services consulaires de l'ambassade du Maroc au Mali, essentiellement des cadres exerçant dans divers secteurs et des commerçants.
25 mars 2012
Source : MAP

Dans la soirée de jeudi dernier, sur les ondes d’Aswat, on apprenait, lors de l’émission, «Oulad lebled» en sa seconde partie, qu’animait Sanae Zaim qu’en plus d’Imad Ben Ziaten, froidement assassiné par «le tueur au scooter», d’autres victimes de la tuerie du lundi 19 mars 2012, à l’école juive de Ozar Hatorah à Toulouse, étaient d’origine marocaine.
En effet, Magui Kakon, juive marocaine et membre du Conseil des droits de l’Homme du Grand Casablanca, une des invitées de l’émission affirmait que les trois enfants «franco-israéliens», abattus par le terroriste qui se disait un djihadiste de la Salafiya, étaient d’origine marocaine. L’une, la fille du directeur, Myriam Monsonego est la nièce du grand rabbin du Maroc, Monsenego Avraham (Abraham) originaire de Fès, tandis que les deux autres enfants fils du professeur Jonathan Landser abattu aussi par Mohamed Merah, Arieh (5 ans) et Gabriel (4 ans) de par leur mère une juive de Casablanca, l’étaient aussi. Myriam Monsenego, Arieh et Gabriel ainsi que leur père ont été enterrés à Jérusalem mercredi dernier.
La maman d’Imad Ben Ziaten le parachutiste franco-marocain première victime du terroriste, qui sera inhumé à M’diq ce dimanche, Latifa, était elle aussi l’invitée de cette émission. Après avoir dans un premier temps déploré le peu d’égard envers son cas, aussi bien de la part de la France que du Maroc, elle s’est rétractée quant à ce dernier et ce, après tout le soutien reçu de la part des Marocains au lendemain de ses dires où elle avait manifesté sa grande affliction à propos de son drame. En effet, dans son malheur, elle s’était sentie abandonnée et avait éprouvé ses vifs regrets à propos de ce manque de considération envers son cas, d’autant plus ressentie amèrement au vu de l’émoi avec lequel Israël enterrait ses enfants, victimes d’actes gratuits de violence, dus à l’intolérance et à l’obscurantisme.
Latifa Ben Ziaten et Magui Kakon, ainsi que Sanae Zaim en fin d’émission appelaient toutes les religions à être présentes à Mdiq lors de la mise en terre d’Imad Ben Ziaten, afin de combattre l’obscurantisme en montrant notre solidarité et l’unité de notre marocanité.
Rappel des faits : Mohamed Merrah un Franco-Algérien de 24 ans, carrossier de son état aux attaches avec le salafisme djihadiste, se réclamant d’Al-Qaïda avait semé la terreur dans la région Sud-Ouest de la France, notamment à Montauban et à Toulouse du 11 au 21 mars. Ces forfaits minutieusement ciblés avaient coûté la vie à sept personnes, trois militaires de l’armée française, un professeur et trois enfants, franco-israéliens d’origine marocaine. Sa première victime Imad Ben Ziaten, un Franco-Marocain parachutiste de l’armée française avait payé le prix fort, lors d’un guet-apens. Il avait passé une annonce de vente d’une moto sur Internet dont «le tueur au scooter» s’était servi pour le piéger. Le terroriste, après avoir été cerné plus de 31 heures, est tombé sous les balles lors d’un assaut du RAID, alors qu’il tentait de s’enfuir par le balcon de son appartement à Toulouse. Sa mère, son frère et sa petite amie sont toujours en garde à vue.
24 Mars 2012, Mohamed Jaouad Kanabi
Source : Libération.mla

Une affaire de rapatriement forcé vers le Maroc d'une personne étrangère ne disposant pas de documents légaux lui permettant de séjourner en Belgique a échoué récemment après que la sénatrice Fatiha Saïdi (PS) fût intervenue dans l'avion.
Alors que le futur rapatrié manifestait son opposition au retour, Fatiha Saïdi a rappelé aux policiers présents les exigences entourant une telle mission. L'opération d'expulsion a fini par échouer et selon le quotidien Het Laaste Nieuws qui s'en émeut dans son édition de lundi, les agents s'en sont trouvés fort marris. Le quotidien précise que le Premier ministre Elio Di Rupo sera interrogé sur cette affaire mardi en Commission de l'Intérieur de la Chambre.
L'affaire évoquée s'est déroulée à l'aéroport de Zaventem dans un avion de la Royal Air Maroc.
26/3/2012
Source : Rtbf/Belga

Le gouvernement du Québec a décidé de renforcer les conditions d'immigration. A partit du 1er avril, les travailleurs qualifiés qui veulent s'établir au Québec devront payer 750 dollars canadiens au lieu de 406 dollars pour la demande
de certificat de sélection…Suite

Que se passe-t-il lorsque des personnes observant une religion minoritaire demandent l’adaptation de règles générales ou de pratiques, afin de pouvoir pratiquer leur foi ? Comment les employeurs, les pouvoirs publics, les directeurs ou les fournisseurs de services réagissent-ils à de telles demandes ? Que stipule la loi en de pareils cas, et quels sont les arguments normatifs en faveur ou en défaveur de ce type de demandes ?

Des premiers immigrés embarqués pour la métropole du fin fond des campagnes du Maroc aux nouvelles générations de Marocains de l’étranger qui se revendiquent citoyens du monde
Des premiers immigrés embarqués pour la métropole du fin fond des campagnes du Maroc aux nouvelles générations de Marocains de l’étranger qui se revendiquent citoyens du monde, les choses ont bien changé. Il est difficile d’analyser la diaspora marocaine dans sa grande diversité, surtout à une époque où des sujets comme ceux de l’émigration, de l’exil, du statut de l’étranger, de l’identité s’invitent avec insistance autant dans l’actualité que dans la recherche académique.
S’il est intéressant de parler encore aujourd’hui du livre de Zakya Daoud, «La diaspora marocaine en Europe», paru en 2011 et qui a obtenu le prix du Grand Atlas en octobre dernier, c’est parce qu’il colle à l’actualité et que l’auteure anime une série de conférences pour le présenter. La dernière en date a eu lieu à Marrakech, le 15 mars dernier.
Ce livre ne se lit pas comme les romans historiques de l’auteure («Zaynab, reine de Marrakech», 2004, ou «les petits enfants de Zaynab», 2008) ou les épopées historiques qui nous ont passionnés («Abdelkrim», ou encore «Gibraltar»). Il exploite une enquête réalisée par un institut de sondage, mais aussi des entretiens menés par l’auteure elle-même pour dresser un bref historique de l’émigration marocaine depuis le début du XXe siècle. Il essaie aussi d’établir une typologie en fonction de plusieurs critères : la génération, l’immigration («légale», choisie ou clandestine), les liens avec la société d’origine (culturels, financiers, affectifs et identitaires), la plus ou moins grande intégration dans la société d’accueil et la naturalisation, l’émigration masculine et féminine, etc.
Le texte n’a cependant pas la prétention d’être une étude théorique sérieuse du phénomène. Il expose et décrit plus qu’il n’interprète et systématise. Il constitue une bonne entrée en matière pour explorer cette population mouvante de quelque 5 millions de Marocains qui ont essaimé un peu partout dans le monde depuis près d’un siècle. C’est un monde nouveau, éminemment complexe et qui amène autant les pays d’origine que ceux d’accueil, à se poser beaucoup de questions sur leur devenir, eux-mêmes et celui de leurs enfants, qu’ils soient naturels ou d’adoption.
TÉMOIGNAGE
“L’œil du tourbillon”
«On ne trouvera pas dans ce livre un récit suivant la chronologie d’usage, ni l’ordonnancement réglé des espaces qui découpe la terre en nations, en pays, en blocs.
Au contraire, les siècles semblent s’étirer, se chevaucher dans un présent sans fin, les espaces se déploient, se compénètrent, se déterritorialisent, leurs marches fluctuent ; tout y peut devenir marche, toute marche y peut devenir un royaume : pas de centre, ou alors, pour le dire à la manière du philosophe, un centre partout et une circonférence nulle part.»
Jean-Jacques Gonzales, 2001, à propos de «Gibraltar»
Biographie
Zakya Daoud, ce nom que Jacqueline Loghlam avait pris pour signer ses articles à la fin des années 50, elle allait ensuite le garder comme nom d’auteur. La journaliste et écrivaine s’est fait connaître dès les années 60 avec la revue Lamalif, dont elle était la rédactrice en chef. Après l’interdiction de la revue emblématique à la fin des années 80, Jacqueline Loghlam collabore à plusieurs publications et se consacre à sa carrière d’écrivaine. Depuis le début des années 90, elle a publié une vingtaine d’ouvrages qui manifestent l’intérêt qu’elle porte à l’histoire du Maghreb, aux mouvements d’indépendance, aux questions de l’immigration, des femmes. L’ouvrage dont il est question ici est le quatrième de l’auteure à traiter de l’immigration et de la question de la diaspora, après «Marocains des deux rives» (1997), «De l’immigration à la citoyenneté» (2003) et «Marocains de l’autre rive» (2004).
23 Mars 2012,  Hicham Abanouas
Source : LE MATIN

Le président Barack Obama a estimé vendredi que le meurtre d'un jeune Noir abattu par un Blanc en Floride constituait une "tragédie" et a souligné l'importance d'une enquête complète sur les circonstances d'un drame qui a suscité l'indignation aux Etats-Unis.
"Je ne peux imaginer ce que traversent les parents" de Trayvon Martin, 17 ans, a ajouté M. Obama, le premier président noir des Etats-Unis. "Si j'avais un fils, il ressemblerait à Trayvon", a-t-il affirmé, visiblement ému.
"Chaque parent aux Etats-Unis devrait pouvoir comprendre la raison pour laquelle il est impératif que nous enquêtions sur tous les aspects de cette affaire, et que tout le monde y mette du sien, Etat fédéral, Etat (de Floride) et autorités locales, pour comprendre exactement comment cette tragédie s'est produite", a ajouté M. Obama.
Le 26 février, alors qu'il rentrait chez lui après avoir acheté des sucreries, Trayvon Martin, 17 ans, a été abattu par George Zimmerman, qui effectuait des rondes de surveillance dans son quartier, une zone résidentielle de la banlieue d'Orlando.
M. Zimmerman, 28 ans, d'origine hispanique, avait invoqué la légitime défense et il est actuellement en liberté. Mais les circonstances des faits restent floues et l'enquête de la police locale fait l'objet de vives critiques.
Le ministère américain de la Justice, le procureur du district central de Floride et le FBI ont ouvert une enquête. Un grand jury (chambre d'accusation) doit se réunir le 10 avril pour décider si les charges sont suffisantes pour poursuivre George Zimmerman.
La mort du jeune Noir a relancé le débat sur une loi votée en 2005 en Floride avec le soutien du lobby des armes, la NRA. Ce texte --appelé "Défendez-vous" par ses défenseurs, "Tirez d'abord" par ses détracteurs-- a assoupli les conditions d'exercice de la légitime défense.
L'affaire enflamme la Floride, où des manifestations ont lieu quotidiennement pour dénoncer un nouvel exemple de profilage racial, et le mouvement se propage à d'autres villes du pays dont New York.
"Je pense que nous devons tous procéder à un examen de conscience pour comprendre comment une chose pareille peut se produire, et cela veut dire que nous examinons les lois et le contexte", a affirmé M. Obama, qui réagissait à une question lancée par un journaliste à l'issue d'une intervention du président à la Maison Blanche pour annoncer son candidat à la Banque mondiale.
Les parents de Trayvon Martin "ont raison de s'attendre à ce que nous tous, en tant qu'Américains, prenions ce dossier aussi sérieusement qu'il le mérite, et que nous allions au fond des choses qui se sont produites", a conclu M. Obama.
Plus d'un million de signatures ont en outre été réunies sur le site change.org pour demander l'inculpation de M. Zimmerman.
23 mars 2012
Source : AFP

Le gouvernement néerlandais a adopté vendredi une proposition de loi visant à lutter contre les mariages forcés, prévoyant notamment l'interdiction du mariage pour les mineurs, a annoncé le Premier ministre néerlandais Mark Rutte.
"La proposition de loi prévoit qu'il sera impossible pour les mineurs (moins de 18 ans, ndlr) de se marier aux Pays-Bas", a déclaré le Premier ministre lors d'une conférence de presse à l'issue du conseil des ministres.
"Chaque mariage forcé est un mariage de trop et je veux l'empêcher aux Pays-Bas", a-t-il ajouté, affirmant ne pas être en mesure de donner de chiffre sur le nombre de mariages forcés dans le pays : "il y en a de trop, et surtout au sein de la population allochtone", notamment d'origine marocaine ou turque.
Le mariage de mineurs est "actuellement" permis dans certains cas sous réserve de l'autorisation d'un juge, a expliqué à l'AFP un porte-parole du ministère néerlandais de la Justice, ce qui ne sera plus le cas une fois la proposition de loi appliquée.
Celle-ci devra être soumise au Conseil d'Etat, qui se prononcera sur sa constitutionnalité, puis au parlement néerlandais, avant d'être mise en oeuvre, a poursuivi le porte-parole, qui s'attend à ce qu'elle soit appliquée en 2013.
Les mariages entre cousins et cousines seront interdits, a en outre ajouté M. Rutte, sauf si les mariés signent une déclaration sur l'honneur assurant que leur union n'est pas forcée.
Le gouvernement souhaite également "limiter" les possibilités de reconnaissance aux Pays-Bas de mariages polygames conclus à l'étranger, a souligné le Premier ministre.
La proposition de loi prévoit en effet que, dans le cadre d'un rassemblement familial aux Pays-Bas, un permis de séjour ne peut être demandé que pour un(e) seul(e) conjoint(e).
23 mars 2012
Source : AFP

Deux responsables du site internet Riposte Laïque, qui se présente comme le défenseur du principe de laïcité, ont été condamnés vendredi par le tribunal correctionnel de Paris à des peines d'amende pour provocation à la haine envers les musulmans.
Le président-fondateur de l'association, Pierre Cassen, a été condamné à 4.000 euros d'amende et Pascal Hilout, membre de l'association et auteur d'un des textes poursuivis, à 1.500 euros d'amende.
Les deux hommes devront en outre verser solidairement à la Ligue des droits de l'Homme (LDH) 1.500 euros de dommages et intérêts, ainsi que 2.000 euros de frais de justice.
Ils devront enfin verser un euro à titre de dommages et intérêts et 800 euros au titre des frais de justice aux autres associations parties civiles: la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra), l'Association de défense des droits de l'Homme (ADDH), SOS Racisme et le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap).
La condamnation devra être publiée sur la page d'accueil du site durant trois mois.
En juin 2010, Riposte Laïque s'était fait connaître en soutenant un "apéro saucisson-pinard" dans le quartier multi-ethnique de la Goutte d'Or (XVIIIe), qui abrite une des mosquées les plus fréquentées de Paris. La préfecture de police avait interdit la manifestation.
Les propos litigieux étaient deux éditoriaux postés sur le site de l'association le 11 octobre et le 12 décembre 2010. Le premier était intitulé "Pourra-t-on vaincre l'offensive islamiste par les seuls moyens démocratiques?" et le second "Occupation : bien sûr que les prières dans la rue, les voiles, le halal et les mosquées sont des symboles d'occupation et de conquête".
"La pire des choses, c'est de mettre la poussière sous le tapis. Un débat parlementaire est indispensable. Aucun sujet ne doit être tabou quand il en va de nos libertés et de nos valeurs", s'était défendu à l'audience du 3 février Pierre Cassen.
"Nous ne considérons pas que l'islam est seulement une religion mais un projet politico-religieux (...) conquérant qui grignote ce qu'il y a de meilleur dans la société française", notamment concernant la liberté de la femme, avait-il ajouté.
23 mars 2012
Source : AFP)

Le récital d’Abdellatif Laâbi et Issa Makhlouf est d’abord une célébration de l’amitié et de la complicité intellectuelle qui unissent les deux écrivains. Il donne aussi à voir ce que peut être la fécondation mutuelle d’une langue par une autre, la française et l’arabe en l’occurrence, et la créativité particulière qu’engendre le dialogue entre les aires culturelles du Maghreb et du Machrek. Le 29 mars…Suite

A Taraudant, l'association organise du 17 au 18 mai 2012 un séminaire pour évaluer ses actions à l'échelon de la région Souss-Massa-Draa…Suite

Mosquées et sociétés privées se disputent le marché de la « certification ». Un secteur où l'opacité et la concurrence sauvage nuisent grandement à la fiabilité des contrôles…Suite

A compter du 1e avril, les travailleurs qualifiés souhaitant immigrer au Québec devront payer 344 dollars canadiens de plus, soit près de 3000 dirhams. Le coût de la demande de certificat de sélection (CSQ) passera de 406 à 750 dollars, a fait savoir Radio-Canada.ca hier, mercredi 21 mars. La mesure a été annoncée dans le document du budget 2012-2013, déposé mardi par Raymond Bachand, ministre des Finances du Québec.
Pour le gouvernement du Québec, cette hausse « correspond au coût réel » du traitement des demandes d’immigration. Elle devrait permettre aussi de « financer l'embauche d'employés supplémentaires par le ministère de l'Immigration et des Communautés culturelles ». Cette hausse tarifaire a également pour objectif « d'augmenter davantage le volume des demandes traitées ». Selon Dan Bohbot, président de l'Association québécoise des avocats en droit de l'immigration, 85 000 dossiers d’immigration seraient actuellement en attente au Québec.
22/3/2012
Source : Yabiladi

Ils sont plusieurs milliers de Marocains à avoir quitté la Libye suite à la crise politique qui y a éclaté au lendemain de l’explosion du Printemps arabe. Ceux-ci continuent de manifester devant le consulat libyen à Casablanca. Leurs réclamations : Leurs biens sont encore bloqués en Libye et le retard sur la délivrance des visas en inquiète plus d’un.
Il y a quelques mois de cela, les autorités libyennes avaient mis en place une nouvelle mesure concernant l’octroi des visas aux ressortissants marocains qui travaillent en Libye. Celle-ci tend à réduire le nombre des arrivants mais aussi à accorder la priorité aux Maroco-libyens, couples mixtes et hommes d’affaires prospères. Aujourd’hui, les ex-résidents se plaignent de ne pas pouvoir récupérer leurs biens qu’ils ont été obligés de laisser en Libye, en espérant un retour. Parmi eux, Nadira, gérante d’une boutique de prêt-à-porter à Bouznika qui n’en revient pas. « Je possède environ 200 000 DH. Or, je n’ai plus accès à mon compte bancaire depuis que je suis rentrée au Maroc en novembre dernier et le transfert n'est pas facile à faire. Aujourd’hui, suite à l’obligation de la possession d’un visa pour revenir en Libye, je n’ai qu’à me soumettre à cette situation », témoigne-t-elle, avant d’ajouter : « aujourd'hui, je regrette énormément d’être rentrée. Si seulement je pouvais résister à l’appel du pays. Mes affaires sont en train de tomber à l’eau sous le regard indifférent de l’Etat libyen.»
A l’instar de Nadira, Abderrahim Tasrout a décidé de rentrer au Maroc lorsque les soulèvements frappaient de plein fouet la sécurité en Libye. Cependant, selon ses dires, « peu importe les affaires et l’argent quand on ne retourne pas au pays dans un linceul ». Pour le quadragénaire, « nombreux sont ceux qui ont disparu, sont morts ou ont sombré dans une dépression. Vivre en Libye rapportait l’équivalent de quelques dizaines de milliers de dirhams par mois. Ce qui justifiait le flux des arrivants en provenance du Maroc et d’ailleurs ». De même, «personnellement, j’envisage de me contenter du peu que je possède au Maroc. Rien ne vaut la paix et joie de vivre ».
A la différence de Nadira et d’Abderrahim, Mohamed a souffert le martyr avant d’arriver au Maroc sain et sauf. «Il est vrai que beaucoup de Marocains espèrent rentrer en Libye, mais personnellement mon expérience cuisante vécu là-bas m’a laissé un très mauvais souvenir », lance-t-il d’emblée. «J’ai dû passer une quinzaine de jours devant les guichets de l’ambassade marocaine à Tripoli dans l’attente de mon billet de retour. Ensuite, j’ai dû emprunter les frontières tunisiennes quasiment impénétrables en raison de la crise politique ».
L'aventure plutôt que le chômage...
En outre, d’après les témoignages collectés, il existe des Marocains qui n’ont pas quitté la Libye et qui n’ont rien à déplorer. Parmi eux, il y a des femmes de ménages en situation régulières, des femmes mariées à des personnalités libyennes ou des Marocains qui ont préféré l’expérience libyenne au chômage.
22/3/2012, Houda Belabd
Source : Yabiladi

Les autorités marocaines suivent avec préoccupation et grand intérêt l'affaire de Abdellah El Asli, ce jeune sans papiers marocain admis dans un hôpital de Guadalajara après une présumée agression de la police espagnole, et demandent que toute la lumière soit faite sur cette affaire, apprend-on, jeudi, de source consulaire marocaine à Madrid.
Une délégation du consulat général du Maroc à Madrid s'est rendue dans la ville de Guadalajara (centre de l'Espagne) pour rendre visite au jeune marocain, âgé de 33 ans, et pour s'arrêter sur les tenants et aboutissants de cette affaire, a-t-on indiqué de même source, précisant que le consulat entreprendra toutes les démarches nécessaires pour garantir les pleins droits du ressortissant marocain et pour inciter les autorités espagnoles à apporter les explications nécessaires sur cette présumée agression.
La délégation consulaire marocaine a pu rendre visite au concerné, admis aux soins intensifs de l'hôpital universitaire de Guadalajara, et s'enquérir de l'évolution de son état de santé. Elle s'est réunie avec son médecin traitant ainsi qu'avec l'assistance sociale de l'hôpital.
Elle a également pu rencontrer les amis de la victime pour entendre leur version des faits. La délégation consulaire les a assurés que les autorités marocaines suivent avec préoccupation et grand intérêt cette affaire et qu'elles ne ménageront pas les efforts pour demander aux parties (espagnoles) concernées de présenter des explications plausibles, et ce en droite ligne de la préservation des droits et des intérêts des Marocains installés en Espagne.
La délégation consulaire marocaine a tenu, par ailleurs, une réunion avec le sous-délégué du gouvernement à Guadalajara, Juan Pablo Sanchez-Seco, au cours de laquelle l'accent a été mis sur la nécessité de déployer tous les efforts, de façon objective et responsable, en vue de connaître la vérité (sur cette affaire) et infliger des sanctions aux responsables présumés de cette agression contre le ressortissant marocain, connu pour sa droiture et sa personnalité calme, et qui se trouve aujourd'hui en danger de mort.
Le responsable gouvernemental espagnol, qui a exprimé ses regrets, a fait part de son intention de suivre cette affaire et d'apporter les éclaircissements nécessaires. Il a également réitéré, des déclarations faites précédemment selon lesquelles le marocain se serait + infligé lui même ses blessures+ après avoir été informé qu'il allait être expulsé vers son pays d'origine.
Concernant ce point, la délégation consulaire marocaine a répondu au responsable gouvernemental espagnol de considérer la possibilité que le ressortissant marocain puisse avoir été tabassé violemment au point qu'il se retrouve actuellement admis aux soins intensifs et que son état de santé n'est guère rassurant.
Les membres de la délégation marocaine ont également fait part de leur étonnement que les autorités espagnoles n'aient informé à aucun moment le consulat du Maroc à Madrid ni de l'arrestation du ressortissant marocain ni de son admission à l'hôpital.
Le consulat du Maroc à Madrid a, dans ce contexte, adressé une note d'explication au sous-délégué du gouvernement à Guadalajara, au directeur de l'hôpital où est admis le ressortissant Marocain, ainsi qu'au juge d'instruction près le tribunal de première instance de la ville, selon la même source.
Il compte également poursuivre ses visites à l'hôpital universitaire de Guadalajara pour s'enquérir de l'évolution de l'état de santé de Abdellah El Asli et pour obtenir d'avantage d'informations et de détails sur cet incident, tout en poursuivant le contact avec les parties espagnoles pour éclaircir cette affaire.
bdellah El Asli, un jeune sans papiers marocain, se trouve depuis début mars en soins intensifs dans un hôpital de Guadalajara (centre de l'Espagne), après avoir été arrêté par la police lors d'un contrôle d'identité. Cette affaire a suscité l'émoi chez la communauté Marocaine de Castille la Manche qui demande l'ouverture d'une enquête.
Le premier mars, vers 21h00, Abdellah El Asli, 33 ans, se trouve avec des amis dans un terrain de foot situé dans un quartier tranquille de la ville de Guadalajara. Des amis qu'il avait l'habitude de rencontrer pour jouer au foot ou simplement pour bavarder. A ce moment là, des agents de police en tenue civile s'approchent pour lui demander, à lui spécifiquement, ses papiers. Ne pouvant produire des papiers accréditant sa résidence légale en Espagne, il sera emmené au commissariat par une patrouille de police. A partir de ce moment, ses amis vont perdre sa trace.
Le 6 mars, ses colocataires décident de se rendre au commissariat pour demander de ses nouvelles. On les informe, alors, que le Marocain avait été expulsé vers son pays d'origine.
Le 15 mars, un employé du centre hospitalier, face à la détérioration de l'état de santé de ce patient qui n'avait reçu la visite d'aucun proche ou ami, décide d'entrer en contact avec l'un de ses colocataires à Murcie, la dernière localité où avait résidé le Marocain avant de déménager à Guadalajara. Ce dernier entre de son côté en contact avec les amis de Abdellah El Asli à Guadalajara.
Entre temps, ses amis vont apprendre que le jeune homme avait été transporté du commissariat vers l'hô pital de la ville dans un état critique. Il subira le premier mars dans la nuit une opération délicate pour une lésion au niveau du cerveau. Il se trouve, depuis, intubé dans un état de paraplégie complète dans l'unité des soins intensifs.
L'affaire, passée sous silence par la police Espagnole, a éclaté au grand jour grâce à un site d'information Madrid2noticias qui avait été alerté par une association de la communauté immigrée marocaine Al Amal.
Face au tollé suscité par cette affaire, la délégation du gouvernement à Castilla la Mancha décide enfin de réagir en annonçant, mercredi dans la soirée, dans des déclarations à la presse espagnole, l'ouverture d'une enquête. La police prétend pour sa part que le jeune marocain s'était auto-blessé pour éviter son expulsion.
Selon le sous-délégué du gouvernement à Guadalajara, Juan Pablo Sanchez-Seco, +les rapports de police ne font état d'aucune agression (Sic) contre le jeune+ Marocain sur qui pesait un ordre d'expulsion datant de mai 2011. + C'est pour cette raison qu'il avait été arrêté et c'est cette même raison qui l'aurait poussé à s'auto-blesser pour éviter son extradition+, a-t-il assuré dans des déclarations aux médias espagnols.
Toutefois, de très nombreuses zones d'ombre planent sur cette affaire et la communauté marocaine en Espagne se pose des questions : pourquoi la police a informé les amis de la victime qu'il avait été expulsé au Maroc alors qu'il se trouvait dans un état végétatif à l'hôpital ? Qui a transporté Abdellah El Asli à l'hô pital ? Comment une personne peut-elle s'auto-blesser au point de rester paraplégique ? Pourquoi avoir étouffé cette affaire durant plus de deux semaines ?
Une manifestation est prévue le 31 mars à Guadalajara pour dénoncer l'agression contre Abdellah El Asli et fustiger les dépassements de la police espagnole.
22/3/2012
Source : MAP

Même si les thèmes de campagne des candidats à la course à l'Elysée demeurent essentiellement orientés sur la crise économique en France, le sujet de l'immigration est cependant portée par la majorité des postulants à la présidence de la République.
Donné perdant dans les sondages, le président-candidat Nicolas Sarkozy radicalise ses propositions et exprime son intention de durcir les conditions du rapprochement familial : le conjoint devra avoir un travail, un logement décent, et s'être engagé à apprendre le français.
Le demandeur du regroupement familial résidé en France depuis 18 mois, doit disposer d'un revenu hors prestation sociale au moins égal au Smic (pour 3 personnes) et d'un logement d'au moins 41 m2 pour quatre personnes.

En outre, dans son programme, l'emploi a été limité pour les non qualifiés à une liste d métiers "en tension" alors que le diplômés se heurtent à la circulaire du ministre de l'Intérieur Claude Guéant.
Il entend également ramener à 100 000 le nombre d'étrangers accueillis légalement chaque année en France, jugeant "excessive" la présence en France de près de 3 millions d'étrangers en situation régulière.
Lors d'un meeting, il a menacé de faire sortir la France des accords de Schengen sur la libre circulation dans l'Union européenne "afin de lutter contre l'immigration clandestine", jugeant "insuffisant" le contrô le exercé par certains pays européens.
Déroulant, comme en 2007, le thème de "l'immigration choisie", Nicolas Sarkozy appelle à "faire correspondre à nos capacités d'accueil". Il s'est donc engagé à "réduire le nombre des arrivées sur notre territoire", brandissant l'argument selon lequel "l'intégration fonctionne de plus en plus mal".
Le président-candidat, a également promis de durcir les conditions d'accès des étrangers aux prestations sociales, déjà soumises à des conditions de résidence et de restreindre le marché de l'emploi pour les étudiants étrangers.
François Hollande s'engage dans ses "Soixante propositions pour la France" à conduire une lutte "implacable" contre l'immigration clandestine et à "sécuriser" au contraire l'immigration légale. S'il est élu, les régularisations seront ainsi opérées "au cas par cas sur la base de critères objectifs".
Par ailleurs, le candidat à la nationalité devra notamment avoir un travail, "même s'il est clandestin", une attestation d'une présence continue sur le territoire, et "la réalité d'une famille en France".
Il devra également prouver sa bonne intégration. Le programme ne donne aucun détail sur le nombre de régularisations prévu, ni sur ses modalités exactes. Aujourd'hui, la France opère 30.000 régularisations par an.
Sur l'immigration professionnelle également, François Hollande reste flou. Lors d'une intervention télévisée, il a récusé l'appellation d' "immigration choisie", lui préférant celle d' "immigration intelligente". Mais il ne s'est pas avancé sur les secteurs ou les métiers concernés.
 Pour le candidat centriste du MoDem François Bayrou , il n'est pas "crédible de réduire de moitié l'immigration", comme l'avait annoncé le président-candidat Nicolas Sarkozy. De son point de vue, "l'immigration est une question d'équilibre de la société française".
"Il est très important d'avoir un contrôle sérieux des entrées et une intégration de ceux qui sont là, notamment ceux qui travaillent, ont un logement", explique-t-il.
"Quant à faire de l'immigration la cause de nos problèmes, c'est se tromper. La plupart des immigrés effectuent des travaux qui, autrement, ne seraient pas occupés. C'est l'adaptation des Français à ces travaux, par le salaire, les conditions de travail, qui est la véritable question", a-t-il dit.
Des mesures symboles sont prévues, dans le programme de ce parti comme la régularisation de tout immigré après trois ans de travail régulier, ou le droit de vote aux élections locales pour les étrangers en situation régulière en France depuis au moins 10 ans.
Pour le candidat du Front de Gauche, Jean-Luc Mélenchon, "l'immigration n'est pas un problème". "La haine des étrangers, la chasse aux immigrés défigurent notre République : il faut en finir ! ", a-t-il écrit dans son livre-programme. Selon lui, "l'immigration zéro est un mythe", et il ne sert donc à rien de chercher à refouler l'immigration.
Jean-Luc Mélenchon promet ainsi de rétablir la carte de séjour unique de 10 ans et le droit au regroupement familial. Il entend également régulariser tous les sans-papiers, en "décriminalisant" le séjour irrégulier.
Les centres de rétention seraient fermés, et le droit au séjour pour raison médicale rétabli. Le candidat promet enfin un nouveau Code de la nationalité, "fondé sur le respect intégral et automatique du droit du sol dès la naissance et sur un droit à la naturalisation permettant à tous les étrangers qui le souhaitent d'acquérir la nationalité française au-delà de cinq ans de résidence".
Pour sa part, Eva Joly, candidate Europe-Ecologie- Les Verts, annonce la définition de "critères objectifs" pour la régularisation des sans-papiers. Elle mentionne notamment la présence sur le territoire depuis plus de cinq ans, la scolarisation d'un enfant ou encore le fait d'avoir un travail. Concernant les centres de rétention, la candidate écologiste ne prô ne pas leur fermeture mais plutôt un assouplissement.
"Le placement en centre de rétention ne sera plus la règle mais l'exception". en cas de menace à l'ordre public, mentionne notamment son programme. Enfin, elle va plus loin que François Hollande en promettant d'accorder le droit de vote aux étrangers non communautaires qui résident depuis cinq ans en France à toutes les élections.
Nicolas Dupont-Aignan, (Debout la République) a quant à lui, souhaité réduire de 50% le nombre d'immigrants pour le prochain mandat, afin de »tenir compte d'un climat économique plus difficile". Pour y arriver, il entend notamment "intensifier l'aide au développement en faveur des pays d'émigration ». Comme Nicolas Sarkozy , le candidat de Debout la République veut "dénoncer les accords de Schengen pour rétablir le contrôle des frontières".
Pour lui, l'acquisition de la nationalité doit être conditionnée au "respect des principes républicains" : scolarisation des enfants, interdiction de la polygamie, apprentissage de la langue française, laïcité. Par ailleurs les employeurs de clandestins verraient leurs peines renforcées, et les jeunes mariés devraient attendre cinq ans avant d'acquérir la nationalité, pour lutter contre les mariages blancs.
La candidate du Front national (FN), saisit à bras le corps le thème de l'immigration et vise aussi bien l'immigration légale que l'immigration clandestine et part du postulat que l'immigration "déstabilise la société et ses équilibres"
22 mars 2012
Source : Agence de presse algérienne (APS)

Le Maroc a exprimé jeudi son "rejet" de toute prise de pouvoir par la force et son attachement à la Constitution, après le coup d'Etat militaire survenu jeudi au Mali, a indiqué le ministère marocain des Affaires étrangères dans un communiqué.
"Suite au coup d'Etat militaire en République du Mali", le Maroc "réaffirme son rejet de toute prise de pouvoir par la force, appelle à l'attachement aux dispositions de la Constitution et au respect des institutions élues", selon le ministère.
Des militaires maliens ont annoncé jeudi avoir renversé le régime au pouvoir au Mali après plusieurs heures d'affrontements, l'accusant d'incompétence dans la lutte contre la rébellion touareg et les groupes islamistes dans le nord du pays.
Le Maroc "promet d'œuvrer pour le maintien de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans la région du Sahel et du Sahara et de coopérer dans ce sens avec les Etats de la région et les organisations régionales concernées", ajoute le communiqué publié à Rabat dans la nuit de jeudi à vendredi.
Dans ce texte, le royaume "réitère son attachement à la stabilité, à l'unité et à l'intégrité territoriale de la République du Mali".
Rabat "a mis sur pied une cellule de veille pour assurer le suivi de la situation des citoyens marocains résidant en République du Mali et veiller à la protection de leur intégrité physique et de leurs intérêts", ajoute le ministère.
22 mars 2012
Source : AFP

La sixième édition de la foire Art Dubaï, une des plus grandes foires d'art contemporain du monde arabe, s'est ouverte mercredi soir avec la participation d'artistes, sculpteurs et photographes venus de 32 pays, dont le Maroc.
Le Royaume est représenté, lors de cet événement qui se poursuivra jusqu'au 25 mars, par la galerie d'art l'Atelier 21 qui exposera les œuvres de quatre artistes marocains. Il s'agit de Safaa Erras, Chouroun Reich, Fouad Bel lamine et Mohamed El Baz, ainsi que d'autres amateurs marocains d'art qui ont choisi d'exposer leurs œuvres dans d'autres ateliers.
La présence de l'Atelier 21, soutenue par le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), permettra à un public, largement constitué de professionnels, de se faire une idée de la situation des arts plastiques au Maroc et de mesurer le degré de créativité des peintres et artistes contemporains marocains.
Selon les organisateurs, cette manifestation, qui compte pas moins de 74 galeries, connait l'exposition de plus 500 œuvres d'art de 32 pays de l'Amérique du nord, l'Europe, l'Australie, l'Afrique et du Moyen-Orient. Quelques 30.000 visiteurs sont attendus à cette 6ème édition d'Art Dubaï.
Elle connaît également la réalisation de plusieurs projets artistiques, l'organisation de colloques auxquels prendront part nombre de professionnels du domaine, dont de célèbres critiques d'art plastique, ainsi que le lancement du "sixième forum d'art mondial".
Pour la quatrième année consécutive, la foire Art Dubaï sera aussi marquée par la remise de prix aux profit des créateurs et artistes de la région du Moyen Orient et Afrique du Nord (MENA).
Créé en 2008, l'Atelier 21 a pour vocation de découvrir, défendre et promouvoir les œuvres des artistes plasticiens marocains à l'étranger.
 22 mars 2012
Source : MAP

Le président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Driss El Yazami a appelé, récemment à Rabat, à l'amplification de la mobilisation des compétences marocaines du monde au profit du développement humain.
S'exprimant lors d'un séminaire sur le thème: "Sciences, technologie, innovation et développement solidaire: Quelle contribution des compétences marocaines dans le monde?", M. El Yazami, qui a rappelé, à cette occasion, le vaste mouvement de réformes politiques et économiques en cours au Maroc, a souligné "la nécessité d'amplifier les efforts déjà entrepris" dans ce sens.
Par ailleurs, le président du CCME a annoncé la publication dans les semaines à venir d'une étude sur les politiques de mobilisation des compétences, réalisée par le Conseil et qui a servi de base pour les travaux de ce séminaire.
Les participants à cette rencontre, initiée par le CCME, ont appelé, quant à eux, au renforcement des actions et initiatives existantes dans ce domaine et à la création d'un instrument d'identification et de veille sur les compétences des Marocains du monde.
Ils ont aussi recommandé la mise sur pied d'une structure ad hoc de coordination et de mise en œuvre d'une politique nationale rénovée et intégrée de mobilité et de mobilisation des compétences basée sur un partenariat public-privé, autonome et dotée des moyens adéquats, a indiqué un communiqué des organisateurs.
Les intervenants ont également mis l'accent sur la nécessité d'adopter une approche projet pour la mise en œuvre des différentes actions et programmes en les inscrivant dans les dynamiques territoriales et les plans sectoriels déjà élaborés, ainsi que sur l'intégration de l'évaluation dès la conception de l'ensemble des initiatives, programmes et actions, ajoute la même source.
De leur côté, les représentants du ministère de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres, de l'Office chérifien des phosphates (OCP), du Centre national de la recherche scientifique et technique, de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) et de l'Association marocaine recherche et développement, ont réaffirmé la disponibilité de leurs départements et institutions respectives à renforcer leur partenariat avec les compétences marocaines expatriées.
Ce séminaire international, qui a réuni un parterre d'universitaires marocains et étrangers, des experts internationaux et plusieurs membres de la diaspora marocaine, avait notamment pour objectifs de présenter les résultats d'une étude inédite menée par le CCME sur les politiques de mobilisation des compétences entreprises au Maroc au cours des vingt dernières années.
22 mars 2012
Source : MAP

Après l’interdiction des minarets, l'Union démocratique du centre (UDC), le parti de droite populiste aux idées d'extrême- droite, s’engage « contre l'immigration de masse » en Suisse.
La Chancellerie fédérale a annoncé, mercredi 21 mars, que l'initiative populaire fédérale avait recueilli 135 557 signatures valables sur les 137 332 signatures déposées le 14 février 2012. Il a fallu huit mois à l'UDC pour arriver à ce résultat, dépassant nettement les 100 000 signatures requises par la loi.
L’initiative demande de « limiter le séjour des étrangers par des plafonds et contingents annuels pour tous les types d'autorisations du droit des étrangers » y compris les domaines de l'asile et dans l'emploi afin de mettre fin à « l’immigration incontrôlée ».
« Le but de l'initiative est de redonner à la Suisse les moyens de gérer de manière autonome l'immigration », a expliqué l’UDC, qui estime qu'actuellement, « l'afflux d'étrangers venant s'installer dans le pays échappe à son contrôle » et qu'il a « des conséquences graves pour l'économie nationale et la société ». L'acceptation de l'initiative entraînerait une renégociation de l'accord de libre circulation des personnes avec l'Union européenne (UE).
22/3/2012
Source : Saphir News

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