Ils sont les héros du film d'Ismaël Ferroukhi, Les hommes libres, en salle mercredi, qui raconte comment, sous l'occupation, des Juifs ont été sauvés de la déportation par la Mosquée de Paris.
Ils ne se sont pas revus depuis la fin du tournage des Hommes libres . Quand Tahar Rahim, chapeau melon, tee-shirt blanc et veste noire, pénètre dans les salons feutrés de chez Ladurée, il sourit immédiatement en voyant Michael Lonsdale déjà installé. Nul besoin d'être grand clerc pour sentir que ces deux-là s'entendent à merveille, et qu'ils se vouent une admiration mutuelle. «Parmi les comédiens de la nouvelle génération , souligne Lonsdale d'une voix bienveillante, il est l'un des plus instinctifs, l'un des plus naturels. Jouer avec lui a été très facile: un véritable plaisir. Je n'en dirais pas autant de tous les autres jeunes acteurs.»
Étaient-ils au courant que le fondateur et recteur de la Grande Mosquée de Paris avait été soupçonné de protéger des Juifs et des résistants pendant la Seconde Guerre mondiale? « Justement non !, répond du tac au tac Tahar Rahim. Je n'en avais jamais entendu parler. Comme tout le monde. J'ai aimé le projet parce qu'il racontait quelque chose de formidable . Un épisode réel et oublié de la Seconde Guerre mondiale qui avait tout d'une histoire de cinéma. Et puis le personnage que l'on me proposait était très intéressant. Du coup, j'ai foncé!»
Sortant de sa réserve, Michael Lonsdale ajoute: «Tahar a parfaitement rendu le côté indécis de cet Algérien qui ne sait pas trop quoi faire… » Et le jeune acteur de rebondir sur les propos de son aîné. «Le jeune Younès cristallise les destins de plusieurs personnes en un seul rôle. Ismaël Ferroukhi a créé ce jeune immigré algérien comme un patchwork de plusieurs destins croisés. Younès n'a pas le tempérament d'un héros de la Résistance. Il collabore d'abord avec les Allemands en croyant qu'il y gagnera la liberté. Il veut survivre dans cet enfer. Younès n'est pas Che Guevara ! Mais c'est quelqu'un qui va se laisser porter peu à peu par la vérité. À un moment donné, il se rendra compte qu'il est en train de faire quelque chose de mal. On se rend toujours compte de ce genre de chose… » Tahar Rahim s'est totalement immergé dans son rôle en se plongeant dans une abondante iconographie des années 1940. Son but? Essayer de retrouver le style de cette période. « Je me suis beaucoup inspiré de photographies des gens de cette époque. J'ai fait en sorte que Younès adopte une démarche raide. Selon moi, un homme des années 1940 ne peut se déplacer avec la nonchalance des gens d'aujourd'hui. »
«Non, c'est toi que je veux»
De son côté, Michael Lonsdale avait un bel atout dans son jeu. Facétieux, il le dévoile non sans malice. «J'avoue que Si Kaddour Benghabrit n'était pas totalement un inconnu pour moi, reconnaît-il. Quand Ismaël Ferroukhi est venu me proposer le rôle, nous avons d'abord pris un thé au café Le Vauban en bas de chez moi. Il m'a parlé du rôle et j'ai objecté qu'il faudrait un Arabe pour jouer le personnage. Catégorique, il m'a répondu: “Non, c'est toi que je veux !” Alors je lui ai révélé que Si Kaddour était un ami de ma famille, du côté de ma mère. Ismaël est alors tombé des nues. Bien sûr, moi je ne l'ai pas connu. J'avais 4 ans et on ne m'emmenait pas à la Mosquée. En revanche, mes tantes, qui étaient filles de colons, ont connu Benghabrit en Algérie étant jeunes. Puis il a été nommé interprète au Maroc. Il était très recherché à l'époque. Ma tante Anne-Marie avait l'habitude de le retrouver pour fumer le kif avec lui. Au Maroc, le kif s'achetait dans la rue. Ce n'était pas du tout interdit comme maintenant. J'ai d'ailleurs retrouvé une photo où on la voit aux côtés de Si Kaddour. Ce qui est plutôt rare car on n'invitait pas beaucoup les dames dans les cérémonies officielles. Pourtant elle était là parce que très appréciée et gentille.» Loin de vouloir incarner «un personnage religieux», Michael Lonsdale ajoute que le recteur de la Grande Mosquée a avant tout une responsabilité administrative. «Je ne suis pas un imam. Ou un moine comme frère Luc ! . Interpréter Si Kaddour Benghabrit a été un grand bonheur. J'ai enfilé son costume et sa djellaba comme si c'était celle d'un ami!»
Ce que Lonsdale ne dit pas, c'est qu'il a vécu et connu le Maroc de très près entre 8 ans et 18 ans, durant la guerre. «Dans le film comme dans la réalité, Si Kaddour Benghabrit a joué gros avec les Allemands , précise admiratif Lonsdale; il a réellement réussi à embobiner des colonels allemands en jouant sur le fil du rasoir.» Si tous deux regrettent que le tournage n'ait pas eu lieu à la Grande Mosquée de Paris, qui reste avant tout un lieu de prière, ils s'accordent pour dire que les lieux de tournage à Rabat dans un immense palais de style hispano-mauresque ont été enchanteurs. «Ce qui me plaît aussi dans le film , conclut Lonsdale, c'est que le sujet traité par Les Hommes libres, ce combat pour la liberté par-delà les différences, eh bien, il résonne d'étrange manière car il a été rattrapé par l'actualité brûlante liée au printemps arabe. J'y vois un espoir. C'est bien de montrer que des gens ont su respecter totalement une appartenance religieuse différente .»
LA CRITIQUE
Inspiré de faits réels, Les Hommes libres aborde un aspect largement méconnu de l'histoire de France. La grande mosquée de Paris a servi de lieu de résistance durant la Seconde Guerre mondiale. Ismaël Ferroukhi signe une fresque historique d'une grande beauté classique, qui restitue parfaitement l'atmosphère dense et tendue du Paris sous l'Occupation. La mort rôde dans les jardins de la mosquée. Derrière les moucharabiehs s'orchestre un tragique balai d'espions et de résistants, sur une musique envoûtante où perce la belle voix d'un jeune juif qu'on croit arabe. Au centre de ce jeu de dupes, Michael Lonsdale est impérial dans la peau du recteur Si Kaddour Benghabrit. Malin comme un vieux renard, il joue les maestros, sachant que la moindre fausse note peut lui être fatale. Quant à Tahar Rahim, il compose avec une belle sobriété le personnage de Younès, un jeune immigré algérien ballotté par les aléas de la guerre mais qui saura devenir un héros malgré lui.
DÉCRYPTAGE - Derrière la fiction, une réalité oubliée
Des Juifs auraient été sauvés de la déportation par la Mosquée de Paris. C'est l'un des points forts traités dans le long-métrage d'Ismaël Ferroukhi. Les spectateurs qui ont pu assister aux avant-premières ou à la projection lors du Festival de Cannes avaient tous cette question à la bouche: quelle est la part de fiction, quelle est la part de réalité? Le rôle du jeune contrebandier tenu par Tahar Rahim est une création du réalisateur. Mais deux hommes ont bel et bien existé, et ont tenu une part importante dans cette histoire: le premier est Si Kaddour Benghabrit, fondateur de la Mosquée de Paris et premier recteur de cette institution créée en 1926. Son personnage est campé par Michaël Lonsdale. Le second est le chanteur Salim Halali, joué par Mahmoud Shalabi.
Salim Halali était d'origine juive (son vrai prénom était Simon), et, durant l'Occupation, il a échappé aux rafles grâce à la protection de Si Kaddour Benghabrit: tout le monde pensait que le chanteur était arabe et musulman. Il faut dire que, dans leur langue, leur musique et leur culture, les deux communautés, juive séfarade et nord-africaine, étaient très proches. Salim Halali, mort en 2005 dans l'anonymat d'une maison de retraite après une longue et riche carrière, a souvent affirmé qu'il devait la vie sauve au recteur de la mosquée de Paris, grand amateur de musique. Son cas était-il isolé? Il semble que non, et que des enfants juifs auraient passé deux ou trois jours dans les sous-sols de la Mosquée en attendant de fuir ailleurs, notamment au Maroc. D'ailleurs, dans le film, un officier allemand se plaint de l'existence d'un réseau d'aide aux Juifs. Ce passage n'est pas une fiction. La lettre lue par l'officier est bel et bien réelle. Le Figaro a pu se la procurer aux archives diplomatiques du ministère des Affaires étrangères. Elle était adressée au général Weygand et expédiée de Vichy, en date du 24 septembre 1940. Voici ce qui est écrit : « Les autorités d'occupation soupçonnent le personnel de la mosquée de Paris de délivrer frauduleusement à des individus de race juive des certificats attestant que les intéressés sont de confession musulmane. L'imam a été sommé, de façon comminatoire, d'avoir à rompre avec toute pratique de ce genre. Il semble, en effet, que nombre d'israélites recourent à des manœuvres de toute espèce pour dissimuler leur identité (…) »
Une centaine d'enfants sauvés
Ce n'est pas la première fois que cet épisode méconnu de la Seconde Guerre mondiale est évoqué. Dans un documentaire diffusé en 1991 sous le titre La Mosquée de Paris: une résistance oubliée, le cinéaste Derri Berkani apporte d'autres témoignages, et parle déjà de Salim Halali. Aziza Benghabrit, la fille de Si Kaddour Benghabrit, qui vivait au sein même des appartements privés de l'édifice religieux, se rappelle: « Quelques mois après la mort de mon père (en juin 1954, NDLR), on racontait qu'il avait sauvé des Juifs. Au moins, on est sûr d'une chose: Salim Halali était souvent à la mosquée, et il n'a jamais rencontré de problèmes, ni avec les Allemands ni avec la Gestapo.»
Il est difficile de connaître précisément l'ampleur de ce réseau. Dans le documentaire de Derri Berkani, on parle d'une centaine d'enfants sauvés. Mais, après tout, le chiffre importe peu : une citation commune au Talmud et au Coran ne dit-elle pas à peu près ceci «Qui sauve une vie sauve l'humanité entière »? (Mohammed Aïssaoui)
27/9/2011, Olivier Delcroix
Source : Le Figaro
Le premier Centre culturel marocain à l'étranger a ouvert ses portes vendredi dernier à Bruxelles. Fruit d'un partenariat entre le ministère flamand de la Culture et les ministères marocains de la Communauté marocaine à l'étranger et celui de la culture...Suite
Les rencontres culturelles judéo-marocaines sont souvent l'occasion de cerner plusieurs quiproquos entre l'Islam et le Judaïsme. Rencontre avec Simon Ley, directeur du musée judéo-marocain…Suite
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«Si Lilia voulait devenir médecin, bien sûr je ne serai pas contre ! Ce serait même ma fierté. On dirait alors : regardez, une fille d’immigrés, avec un père illettré en français…» Mohamed Aouissi est père de quatre enfants. Sa fille aînée Lilia, 16 ans, est en première S (scientifique). Il a beau assurer qu’elle choisira plus tard ce qu’elle veut faire, il place de grands espoirs en elle. «On compte bien que nos enfants feront mieux que nous», dit-il. Avec le père, sans emploi, et la mère Nadjette, surveillante de cantine scolaire et animatrice le mercredi, la famille habite un trois pièces dans un HLM à deux pas du métro Barbès-Rochechouart, à Paris. Les trois grands partagent une chambre, les parents occupent l’autre avec la petite dernière, Chahine, 6 ans et demi. Pour faire ses devoirs, Lilia s’installe sur la table de la salle à manger aux murs blancs décorés par de grandes photos de la famille - les enfants posant face à la caméra, les grands-parents en pèlerinage à La Mecque - et par un tableau avec un verset du Coran.
Pression. Nadjette a apporté du thé à la menthe et un gâteau au chocolat sur la table basse du salon. Elle ne rate pas une réunion à l’école de chacun de ses enfants. Le second, Nourdine, l’inquiète un peu car il n’est pas assez accrocheur en classe. «Lilia nous a dit que le bac, c’était dans la poche, glisse-t-elle, alors on fait confiance.»
Toute menue, amaigrie après le ramadan, Lilia laisse dire ses parents, un brin amusée par leurs rêves de grandeur. Elle est plutôt préoccupée par ses difficultés en physique depuis la rentrée. Elle en a parlé à sa professeure et veut aujourd’hui en discuter avec Hélène, sa «tutrice» de l’institut Télémaque, une fondation d’aide aux élèves de milieux défavorisés, qui la suit depuis 2005. «Ne t’inquiète pas, lui dit Hélène, nous allons réfléchir : on peut prévoir des petits cours ou même envisager un passage en filière ES [économique et sociale, ndlr].»
Comme le souligne une enquête de l’Afev (Association de la fondation étudiante pour la ville, qui suit des élèves dans les quartiers difficiles) diffusée le 21 septembre, toutes les familles ressentent aujourd’hui le poids de la pression scolaire, avec l’obsession de la réussite pour leurs enfants et la course aux diplômes perçus, à juste titre, comme la meilleure protection contre le chômage. Mais elles sont inégalement armées pour y faire face, les familles de milieux populaires se sentant souvent perdues devant l’institution scolaire, incapables d’aider leurs enfants, exclus par avance des meilleurs établissements.
Les familles des classes moyennes ou aisées, elles, grâce à leurs connaissances du système et à leurs réseaux, se débrouillent pour inscrire leurs enfants dans les «bons» établissements. Au moindre signe de fléchissement scolaire ou pour leur faire intégrer les «meilleures» filières, elles leur paient des petits cours pour lesquels elles bénéficient, en plus, d’avantages fiscaux.
La France est l’une des championnes d’Europe du soutien scolaire privé - marché récemment estimé dans l’Hexagone à 2,2 milliards d’euros par un rapport européen.
Timide. La famille Aouissi a eu la chance de croiser la route de l’institut Télémaque. En 2005, Lilia est en 5e. C’est une élève motivée et studieuse. Le collège Clémenceau, où elle étudie, a noué un partenariat avec Télémaque et le CPE (conseiller principal d’éducation) lui propose de rejoindre le dispositif. «On a tout de suite dit oui. Avec Télémaque, on nous a expliqué que ma fille allait pouvoir avoir des petits cours, des livres et des abonnements gratuits à des journaux, faire des sorties», se souvient Nadjette, qui a dû arrêter l’école en Algérie alors que ses frères continuaient.
Plus âgé, Mohamed n’a pas eu accès à l’école française, avant l’Indépendance. «C’est Dieu qui a mis sur le chemin de ma fille une grande sœur qui l’aide», dit-il à propos d’Hélène, permanente à Télémaque - généralement, les tuteurs sont issus d’entreprises participant au dispositif.
Au début, Lilia traînait un peu les pieds : «Je ne comprenais pas trop l’intérêt.» Timide, elle parlait peu avec Hélène. Aujourd’hui, elles s’appellent régulièrement pour parler études et se voient pour discuter de tout - de l’orientation de Lilia ou de questions d’actualité. Elles sortent ensemble une fois par mois et ont vu la grande exposition sur les Mayas, la pièce de Robert Hossein sur l’affaire Seznec, le film le Discours d’un roi.
A deux reprises en juillet, Lilia est partie en séjour linguistique en Angleterre. En février, elle est allée aux sports d’hiver, avec cours le matin et ski l’après-midi. En août, elle a fait un stage d’une semaine de prérentrée, en maths et en physique. Pour chaque élève, Télémaque prévoit un budget annuel de 1 500 euros. Lilia ne sait pas ce qu’elle veut faire plus tard - «peut-être dans les ressources humaines ou le commerce». Mais lorsqu’on lui demande ce que signifie pour elle réussir dans la vie, elle répond : «Ce n’est pas qu’une question de diplômes, réussir c’est être heureuse.»
26/9/2011, VÉRONIQUE SOULÉ
Source : Libération
Deux courts-métrages marocains participeront à la compétition officielle des courts métrages de la 3ème édition du Festival international du film de Bagdad, ont annoncé les organisateurs.
Le premier film, "Vers une nouvelle vie" du réalisateur Abdelattif Amjak, raconte l'histoire d'un groupe de migrants clandestins qui rêve d'une nouvelle vie de l'autre rive.
Le deuxième court-métrage, "Dernière balle", de Asmae Modir, est l'histoire d'un modeste scénariste marginalisé par sa famille et ses amis, et qui décide de se révolter contre cette négligence.
Le programme de cette édition comprend la compétition officielle pour les longs-métrages, les courts métrages et les films documentaires.
Selon «Cinéastes irakiens», initiateurs de cette rencontre, la compétition des courts-métrages connaîtra la participation de 25 films, tandis que 8 longs-métrages seront en lice dans cette catégorie.
Outre la compétition officielle pour les films, des débats autour des "Tendances du cinéma allemand contemporain" et "le cinéma indépendant en Irak" seront également organisés en marge de cette édition.
26/9/2011
Source : MAP
Deux courts-métrages marocains participeront à la compétition officielle des courts métrages de la 3ème édition du Festival international du film de Bagdad, ont annoncé les organisateurs.
Le premier film, "Vers une nouvelle vie" du réalisateur Abdelattif Amjak, raconte l'histoire d'un groupe de migrants clandestins qui rêve d'une nouvelle vie de l'autre rive.
Le deuxième court-métrage, "Dernière balle", de Asmae Modir, est l'histoire d'un modeste scénariste marginalisé par sa famille et ses amis, et qui décide de se révolter contre cette négligence.
Le programme de cette édition comprend la compétition officielle pour les longs-métrages, les courts métrages et les films documentaires.
Selon «Cinéastes irakiens», initiateurs de cette rencontre, la compétition des courts-métrages connaîtra la participation de 25 films, tandis que 8 longs-métrages seront en lice dans cette catégorie.
Outre la compétition officielle pour les films, des débats autour des "Tendances du cinéma allemand contemporain" et "le cinéma indépendant en Irak" seront également organisés en marge de cette édition.
26/9/2011
Source : MAP
L'analyse du visage et de l'iris pour identifier les passagers à l'embarquement d'un avion ? C'est désormais possible grâce à AOptix, une société de la Silicon Valley californienne qui a présenté lundi 26 septembre son système de reconnaissance exclusif, qui pourra être utilisé par les compagnies aériennes.
Ce système baptisé InSight Duo a été testé à l'aéroport de San José en Californie, l'occasion pour la société de présenter ce que son directeur de la communication Brian Rhea présente comme "l'avenir de l'embarquement des passagers". "L'iris permet une meilleur identification que l'empreinte digitale", précise-t-il. "Si vous y ajoutez le visage, cela pourra être LE système".
C'est une grande première pour AOptix qui jusqu'à présent avait installé à Washington, en Grande-Bretagne et au Qatar des systèmes de reconnaissance de l'iris. Cette fois-ci elle ajoute un procédé de reconnaissance faciale, qui "suscite beaucoup d'intérêt, surtout aux contrôles d'immigration et aux frontières".
Partenariat avec l'IATA
Le système analyse en quelque seconde le visage et les yeux d'un passager. Ces données biométriques peuvent alors être confrontées à des codes barres portés sur les cartes d'embarquement ou d'autres documents.
Selon le directeur de la communication de l'aéroport de San José, David Vossbrink, les aéroports peuvent tirer profits de ce type d'innovation, tant pour les passagers que pour les compagnies. Les portiques fabriqués par l'allemand Kaba ont un coût unitaire de 50.000 dollars.
Début septembre AOptix a annoncé un partenariat stratégique avec l'IATA, l'Association internationale du transport aérien, afin de favoriser le déploiement des contrôles biométriques aux checkpoints des aéroports.
26-09-11
Source : Challenges.fr
L'analyse du visage et de l'iris pour identifier les passagers à l'embarquement d'un avion ? C'est désormais possible grâce à AOptix, une société de la Silicon Valley californienne qui a présenté lundi 26 septembre son système de reconnaissance exclusif, qui pourra être utilisé par les compagnies aériennes.
Ce système baptisé InSight Duo a été testé à l'aéroport de San José en Californie, l'occasion pour la société de présenter ce que son directeur de la communication Brian Rhea présente comme "l'avenir de l'embarquement des passagers". "L'iris permet une meilleur identification que l'empreinte digitale", précise-t-il. "Si vous y ajoutez le visage, cela pourra être LE système".
C'est une grande première pour AOptix qui jusqu'à présent avait installé à Washington, en Grande-Bretagne et au Qatar des systèmes de reconnaissance de l'iris. Cette fois-ci elle ajoute un procédé de reconnaissance faciale, qui "suscite beaucoup d'intérêt, surtout aux contrôles d'immigration et aux frontières".
Partenariat avec l'IATA
Le système analyse en quelque seconde le visage et les yeux d'un passager. Ces données biométriques peuvent alors être confrontées à des codes barres portés sur les cartes d'embarquement ou d'autres documents.
Selon le directeur de la communication de l'aéroport de San José, David Vossbrink, les aéroports peuvent tirer profits de ce type d'innovation, tant pour les passagers que pour les compagnies. Les portiques fabriqués par l'allemand Kaba ont un coût unitaire de 50.000 dollars.
Début septembre AOptix a annoncé un partenariat stratégique avec l'IATA, l'Association internationale du transport aérien, afin de favoriser le déploiement des contrôles biométriques aux checkpoints des aéroports.
26-09-11
Source : Challenges.fr
"Daarkom", c’est un lieu dédié à la rencontre des cultures flamande et marocaine situé dans le centre-ville. A peine né, le centre est déjà essoufflé. Il a fallu cinq ans pour ouvrir ce lieu et, au fil des années, la Communauté flamande a réduit ses subsides. Aujourd'hui, le centre est ouvert mais n'a plus de sous pour remplir sa mission. Sur le site internet de Daarkom, l'onglet "programme" n'annonce rien au-delà de cette semaine.
Daarkom a investi l'ancien Théâtre de La Gaieté, à l'entrée de la rue Neuve, du côté de la Monnaie. Le bâtiment a été entièrement rénové, finement mais lentement, puisqu’il a fallu cinq ans de péripéties techniques et administratives. Ces travaux ont couté cher: 3 250 000 euros payés par le Maroc et la Flandre.
Projet coûteux, long et ambitieux qui retombe aujourd'hui un peu comme un soufflé. Au fil de ces années, le ministre flamand de la Culture a changé et, avec lui, ses priorités. Daarkom a vu maigrir ses subsides.
Roos Pauwels, directrice, explique: "Il y a deux ans? On recevait plus ou moins 700 000, 800 000 euros. Pour cette année, on a reçu 500 000 euros seulement. C'est un problème… Ca veut dire chercher de nouvelles façons de travailler, de faire des choses quand-même. Mais on n'abandonne pas..."
L'ASBL n'a plus de quoi financer une vraie offre culturelle en plus de son fonctionnement, son loyer et le personnel. C'est le Maroc qui a dû payer les festivités d'inauguration de ce week-end pour qu'elles aient lieu.
Aujourd'hui, ce très bel écrin pourrait ne devenir qu'un lieu à louer pour des événements. Une solution serait de trouver des sponsors privés ou négocier avec le Maroc, pour que les autorités interviennent aussi dans les frais de fonctionnement. Néanmoins, cela voudrait dire sans doute un œil du royaume marocain sur la programmation. Interpellant, réagit déjà l'artiste Sam Touzani. Sur le site internet deBrusselnieuws, il affirme que les artistes subversifs, critiques, ne seront dès lors pas à l'affiche.
Source : rtbf
Dès les années 1950, des milliers de jeunes hommes, originaires du Maghreb, arrivent dans l'Est de la France pour participer à l'effort de reconstruction du pays. Après toute une vie de travail, dans la sidérurgie, dans le bâtiment, Hamid, Abdellah, Bourouis, Mohamed, Bachir se retrouvent aujourd'hui, au soir de leur vie, pratiquement dans des conditions voisines à celles qu'ils ont connu à leur arrivée, seuls et loin de leur pays. Ces vieux hommes ont mis au placard le mythe du retour au pays qui les a bercés durant toute leur immigration. Ils vivent en foyer. On les appelle «les chibanis», les hommes aux cheveux blanchis
C’est ce Mardi 27 septembre à 00:26 sur FRANCE 3
Source : Toutetele
Dès les années 1950, des milliers de jeunes hommes, originaires du Maghreb, arrivent dans l'Est de la France pour participer à l'effort de reconstruction du pays. Après toute une vie de travail, dans la sidérurgie, dans le bâtiment, Hamid, Abdellah, Bourouis, Mohamed, Bachir se retrouvent aujourd'hui, au soir de leur vie, pratiquement dans des conditions voisines à celles qu'ils ont connu à leur arrivée, seuls et loin de leur pays. Ces vieux hommes ont mis au placard le mythe du retour au pays qui les a bercés durant toute leur immigration. Ils vivent en foyer. On les appelle «les chibanis», les hommes aux cheveux blanchis
C’est ce Mardi 27 septembre à 00:26 sur FRANCE 3
Source : Toutetele
Le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine à l'étranger, Mohamed Ameur a appelé,j Mi soir à Bruxelles, le réseau des compétence marocaines de Belgique à ' s' investir davantage dans des projets porteurs et à «faire le bon choix» des missions les plus utiles pour leur pays d'origine et leurs compatriotes…Suite
Né en France, la réalisatrice marocaine Myriam Bakir signe son premier long métrage, «Agadir–Bombay», sur la prostitution dans le sud marocain. Le film est en lice pour le prix du cinquième Festival international du film de femmes de Salé. Rencontre avec une femme venue d'ailleurs qui connaît son pays par «cœur».
Femme marocaine d'ailleurs, la réalisatrice Myriam Bakir n'a jamais oublié son pays d'origine : le Maroc. Résidant à Paris où elle est née en 1968, elle se sent en permanence connectée à Agadir par le biais de sa famille et de ses amis. Un attachement particulier qui se ressent dans ses films. Passionnée de cinéma depuis toujours, elle est contaminée par le virus du 7e à l'âge de 12 ans, lorsqu'elle visionne une interview d'un réalisateur à la télévision. «Quand j'ai vu ce réalisateur parler de son métier, de l'art de guider les acteurs et du travail derrière la caméra, je me suis tout de suite dit : c'est le métier que je veux faire», confie la réalisatrice. Une passion qu'elle a su cultiver pour en faire une carrière puisqu'elle décide d'intégrer une École de cinéma à Paris après le baccalauréat. «J'ai suivi une formation en cinéma et j'ai fait quelques stages en tant que script, assistante de production à la télévision, mais la réalisation a toujours pris le dessus», continue l'artiste qui a su faire d'un rêve une réalité.
Après trois courts métrages dont un réalisé au Maroc, Myriam Bakir entre dans la cour des grands en signant son premier long métrage : «Agadir-Bombay». Un film retraçant le parcours d'une jeune fille de Taroudant qui rêve de la ville «occidentale et moderne» : Agadir. Passionnée de films de Bollywood, cette petite de 14 ans se sent incomprise dans son village. Sous ses airs de film léger ou de guide touristique, «Agadir-Bombay» traite du sujet sensible de la prostitution dans le Sud, avec une note d'humour pour mieux faire passer le message. Le sujet vu et revu méritait un traitement original pour se démarquer et, peut-être, mieux se faire entendre. «On ne peut être insensible à cette problématique. Et en écrivant le scénario de ce film, je voulais montrer comment des femmes, qui sont souvent jeunes et belles, sont amenées à se prostituer», précise Myriam Bakir.
Engagée, la réalisatrice fait partie de la jeune vague de réalisateurs d'ailleurs qui montent, comme Leila Marrakchi ou encore Faouzi Bensaidi. Un regard de cet enfant du pays qui a vécu loin de son pays mais qui se réconcilie avec l'exil à travers le cinéma. «Faire un premier film est très difficile, de la Slovénie en France, en passant par les États-Unis, mais le problème supplémentaire au Maroc réside dans le fait qu'il n'y a pas de producteur», explique Myriam Bakri. «Le fait de ne pas trouver un producteur qui croit en votre projet complique les choses, on s'improvise producteur soi-même, parce qu'on n'est jamais mieux servi que par soi-même», continue la réalisatrice, concentrée sur sa passion qui a fait abstraction des embûches sur son chemin. Implication récompensée puisqu'elle s'est fait remarquer lors de la douzième édition du Festival national de Tanger. Une manifestation qui lui a ouvert les portes du Festival international du film de femmes de Salé avec «Agadir–Bombay» en lice pour la compétition officielle face à 11 autres longs métrages internationaux. Une consécration bien méritée pour cette réalisatrice qui a passé trois ans à préparer son film. Originale et militante, cette femme venue d'ailleurs a du «cœur» pour son pays d'origine qu'elle n'a jamais cessé d'observer avec l'oeil d'une réalisatrice qui a des projets plein la tête et qui est déjà en phase d'écriture de son prochain film. Un souffle nouveau, jeune et coloré, apporté par la diaspora et qui enrichit le cinéma marocain, pour le grand bonheur de la culture marocaine.
12 films en lice
En lice pour la compétition officielle de la cinquième édition du Festival international du film de femmes de Salé, «Agadir-Bombay» de Myriam Bakir sera face à 11 autres films étrangers : «Notre étrangère» de Sarah Bouyain (Burkina Faso, France), «Slovenian girl» de Damjan Kozole (Slovénie, Allemagne, Serbie, Croatie, Bosnie-Herzégovine), «Vertiges» de Bui Thac Chuyen (Vietnam, France), «Winter's bone» de Debra Granik (États-Unis), «Lou» de Belinda Chayko (Australie), «Six, sept, huit» de Mohamed Diab (Égypte), «Corpo Celeste» d'Alice Rohrwacher (Italie, France, Suisse), «17 Filles» de Delphine Coulin et Muriel Coulin (France), «La Petite chambre» de Stéphanie Chuat et Véronique Raymond (Suisse), «L'Étrangère» de Féo aldag (Allemagne) et « Lourdes» de Jessica Hausner (Autriche, France).
Un festival qui se veut pour les femmes, par les femmes mais surtout fédérateur et intelligent : «Notre ambition est de créer le dialogue et des relations culturelles et cinématographiques entre des pays les plus éloignés qui soient», confie le directeur du Festival. En parallèle aux différentes projections du Festival, le film d'ouverture sera «La Source des femmes».
26/9/2011, Jihane Bougrine
Source : Le Matin
Paris- "Les Hommes libres", dernier long-métrage du cinéaste marocain Ismaïl Ferroukhi, basée sur une histoire réelle de la protection des juifs par la Grande Mosquée de Paris lors de la Seconde guerre mondiale, sortira dans les salles de cinéma en France le 28 septembre, a-t-on appris auprès du réalisateur.
Interprété par Tahar Rahim et Michael Lonsdale, Mahmoud Shalaby et Lubna Azabal, "Les hommes libres" se déroule dans le Paris de 1942, occupé par les Allemands.
Younes (Tahar Rahim), un jeune émigré algérien, vit du marché noir. Arrêté par la police française, il accepte d'espionner pour leur compte à la Mosquée de Paris. La police soupçonne en effet les responsables de la Mosquée, dont le Recteur, Si Kaddour Ben Ghabrit (Michael Lonsdale), de délivrer de faux-papiers à des Juifs et à des résistants.
A la mosquée, Younes rencontre le chanteur d'origine algérienne Salim Halali. Touché par sa voix et sa personnalité, Younes se lie d'amitié avec lui. Il découvre rapidement que Salim est juif.
Malgré les risques encourus, Younes met alors un terme à sa collaboration avec la police. Mais face à la barbarie qui l'entoure, cet ouvrier immigré et sans éducation politique se métamorphose progressivement en combattant de la liberté.
Si Younes est un personnage de fiction, le long-métrage compte beaucoup de faits et de personnages réels, puisque Si Kaddour Ben Ghabrit (1868-1954) fut le fondateur de l'institut musulman de la GMP. Né en Algérie, cet homme fut notamment fonctionnaire du ministère français des affaires étrangères avant de devenir directeur du protocole du sultan Moulay Hassan I, mais aussi ambassadeur du Maroc à Paris et à Saint-Pétersbourg.
Salim Halali a, lui aussi, réellement existé. Ce chanteur, décédé en 2005, était parmi les centaines de juifs que Si Kaddour avait sauvés.
Produit par "Pyramide productions", le film a été tourné en France et au Maroc. Il a été présenté en Sélection Officielle, lors d'une Séance Spéciale au Festival de Cannes 2011, en mai dernier.
Aucune date n'a été donnée pour la sortie du film au Maroc.
25/9/2011
Source : MAP
Les ministres de l'intérieur européens se sont réunis jeudi 22 et 23 septembre 2011 au sein du Conseil Justice et affaires intérieures (JAI). Plusieurs questions étaient à l'ordre du jour : entrée de la Roumanie et de la Bulgarie au sein de l'espace Schengen, conclusion des accords PNR (Passenger Name Records) avec l'Australie, les Etats-Unis et le Canada, le Régime d'asile européen commun, ou encore la protection des victimes de la criminalité à l'échelle de l'UE. Les regards se sont bien sûr particulièrement tournés vers la Roumanie et la Bulgarie. L'actualité de ces dernières semaines au sujet de leur entrée dans l'espace Schengen a mis en exergue les divergences des Etats membres sur cette question.
Le blocage de quatre Etats membres
L'entrée de la Roumaine et de la Bulgarie dans l'espace Schengen n'est pas encore pour aujourd'hui. Les deux pays se sont en effet vu refuser une nouvelle fois l'application du principe de libre circulation par les Etats membres. Prévue au départ pour mars 2011, la question de leur entrée est débattue depuis plusieurs années, et le blocage de certains Etats retarde l'entrée effective de ces Etats. Or une telle décision requiert l'unanimité des Etats membres.
Depuis la fin de l'année 2010, la France et l'Allemagne refusent de donner leur accord. Ils ont renouvelé leur refus régulièrement, et l'ont réaffirmé une fois de plus jeudi 22 septembre. A ce double refus s'est ajouté depuis mi-septembre celui de la Finlande et celui des Pays-Bas.
La France et l'Allemagne justifient leur décision par rapport à la situation de la corruption au sein de ces deux nouveaux Etats membres. Les deux pays candidats n'auraient pas encore adopté des mesures appropriées pour lutter contre la corruption et la criminalité organisée sur leur territoire. Ils ne rempliraient pas de manière complète les critères nécessaires pour entrer dans l'espace Schengen. Ce n’était pourtant pas la position de la commission des libertés civiles du Parlement européen, qui en mai dernier, avait donné son feu vert à l'ouverture de l'espace Schengen aux deux candidats.
Le refus franco-allemand a été conforté par celui de la Finlande et des Pays-Bas. Ces deux Etats membres estiment aussi que les pays candidats ont encore des efforts à faire dans le domaine de la justice et de la lutte contre la corruption.
Des critères remplis, selon la Commission européenne et le Parlement européen
En réponse à ces affirmations, le ministre roumain de la Justice Catalin Predoiu a invité ces pays "à observer que le dernier rapport sur la justice de la Commission européenne a été très positif et depuis ce rapport, en juin, des évolutions importantes ont continué à se produire". Il a ainsi mis en avant l'adoption par son pays de la stratégie nationale anticorruption et la mise en place d'un nouveau code civil. Pour sa part, le ministre bulgare de l'Intérieur Tsvetan Tsvetanov a considéré que l'opposition du Danemark relevait de problèmes au sein de la coalition au pouvoir.
La présidence polonaise a apporté son soutien aux candidatures roumaine et bulgare. "Quand ils ont signé le traité d’adhésion, ces pays se sont vus promettre l’entrée dans l’Espace Schengen, s'ils remplissaient certaines exigences. Depuis avril 2011, nous savons que ces conditions sont remplies" a souligné Jerzy Miller le ministre polonais de l'Intérieur.
Mais la détermination de ces quatre Etats repousse à chaque Conseil Justice et affaires intérieures, l'échéance d'entrée de la Roumanie et de la Bulgarie. Le Conseil JAI de juin 2011 n'avait déjà pas abouti. Celui du 22 septembre n'a pas mis en avant de nouvelles avancées sur le sujet, chacun campant sur ses positions.
Une proposition franco-allemande avait pourtant été émise consistant à faire entrer les deux pays dans l'espace Schengen en deux temps : dans un premier temps, ouvrir les frontières aériennes et maritimes des deux pays, puis dans un second temps, ouvrir leurs frontières terrestres. Mais cette proposition n'a pas séduit les Pays-Bas. Les ministres de l'Intérieur européens ont donc ajourné leur vote, en l'absence d'unanimité. La présidence polonaise a tout de même signifié qu'elle continuerait ses efforts pour parvenir à un accord sur le sujet.
Les réactions nationales roumaine et bulgare
Le quotidien bulgare, Troud, a émis une hypothèse sur la cause du refus néerlandais à voir entrer la Bulgarie au sein de l'espace Schengen. Gerd Leers, le ministre néerlandais de l'Immigration et de la politique d'asile aurait en effet démissionné de son poste de maire de Maastricht en raison d'une affaire immobilière suspecte en Bulgarie.
Il aurait commandé une villa dans le nord de la Bulgarie mais l'entreprise immobilière en charge du projet aurait rencontré des problèmes financiers. Attaquant l'entreprise en justice, Gerd Leers aurait alors usé de son statut pour que l'affaire se dénoue en sa faveur. Le Conseil municipal de Maastricht lui aurait dès lors reproché de mélanger les affaires publiques avec ses affaires privées, lui demandant de démissionner.
De son côté, la Roumanie manifeste son mécontentement face au refus néerlandais en bloquant des tonnes de tulipes à sa frontière. Les autorités ont ainsi renvoyé plusieurs camions transportant des tulipes en provenance des Pays-Bas, justifiant cette interdiction d'entrer par l'existence d'une dangereuse bactérie. Les parlementaires néerlandais ont dénoncé cette pratique, équivalent à du chantage.
Une réforme de l'espace Schengen en débat
Le refus d'entrée de la Bulgarie et de la Roumanie dans l'espace Schengen s'inscrit dans le contexte d'une réforme lancée par la Commission européenne à la suite d'un phénomène migratoire sans précédent en provenance d'Afrique du Nord. L'Italie et la France ont alors souhaité instaurer des contrôles plus sévères aux frontières afin d'empêcher l'arrivée massive d'immigrants sur leur territoire.
La proposition de la Commission européenne instaure un encadrement strict du rétablissement des contrôles aux frontières de l'espace Schengen. Les Etats pourraient procéder, avec l'accord de l'UE, à ce rétablissement, à la fois en cas de menace terroriste (ce qui est déjà le cas) et en cas d'afflux inattendu d'immigrants (ce qui est proposé), ce phénomène faisant peser un risque sur la sécurité du pays.
En cas de situation d'urgence, les Etats membres pourraient rétablir leur contrôle aux frontières sans accord préalable de Bruxelles, pour une période de cinq jours. De plus, la Commission se refuse à voir se développer les initiatives nationales unilatérales, et souhaite donc mettre en place une véritable gouvernance européenne de l'espace Schengen.
Mais l'Espagne, la France et les Pays-Bas ont déjà fait savoir leur mécontentement face à ce projet. Dans une déclaration commune, les ministres de l'Intérieur de ces trois Etats membres ont souligné que "les Etats membres [portaient] la responsabilité politique du maintien de l'ordre public et de la protection de la sécurité intérieure". Leur homologue allemand a aussi annoncé que l'Allemagne ne se laisserait pas dicter par Bruxelles la mise en place de contrôles.
23/9/2011
Source : Toute l’Europe
La politique d'immigration des Pays-Bas vient de subir de sévères restrictions. Le gouvernement, composé de libéraux et de chrétiens-démocrates, y a été contraint, car il ne dispose d'une majorité qu'avec l'appui des députés du Parti de la Liberté (PVV) de Geert Wilders, qui le soutient de l'extérieur en posant ses conditions.
Le durcissement est clair et net. Le Premier ministre Mark Rutte a annoncé une politique d'immigration clairement restrictive :
L’immigration clandestine va devenir un délit passible de 3 800 euros d’amende ou d’une peine de prison.
La criminalité d'origine étrangère sera combattue par des procédures d'expulsion rapides pour des immigrés présents depuis moins de trois ans.
Le regroupement familial sera réservé au conjoint et aux enfants mineurs.
La naturalisation ne sera possible qu’au bout de cinq ans (contre trois ans aujourd’hui), et elle sera soumise à un strict examen de connaissance de la langue néerlandaise. Le candidat à la naturalisation devra en outre prouver qu’il ne menace pas l’ordre public, qu’il gagne suffisamment sa vie, et qu’il a renoncé à sa nationalité d’origine ou pris ses distances avec elle.
L'interdiction du port de la burqa a également été décidée. Elle fera l'objet d'un prochain projet de loi.
Belle victoire pour Geert Wilders, qui montre là un grand sens tactique. Il n'aurait probablement pas obtenu autant s'il s'était laissé diluer dans la coalition gouvernementale en y participant. La formule du soutien extérieur donne satisfaction aux deux parties. Wilders obtient peu à peu ce qu'il veut sur la question de l'immigration. Ses partenaires sont également satisfaits de la loyauté qu'il leur montre, bien qu'il ne les soutienne pas dans leur défense du plan d'aide à la Grèce (mais son soutien sur ce point n'avait jamais été promis). On se réfèrera à la récente interview commune du Premier Ministre et du Vice-premier ministre détaillant le récent fonctionnement de l'alliance sans participation entre le gouvernement et le PVV.
Wilders a récemment demandé que le fonctionnement de la Couronne soit modernisé après que la Reine, outrepassant ses prérogatives, ait plusieurs fois montré qu'elle ne l'aimait pas.
Geert Wilders a par ailleurs été traîné (en vain) devant les tribunaux pour son film de dénonciation de l'islam, Fitna, et pour ses propos comparant l'islam au nazisme. Il a été aussi traité en paria par la bien-pensance, qui n'a jamais hésité à le comparer lui-même aux nazis, ni à plaisanter ouvertement sur sa mort (heureusement toute virtuelle).
Le peuple répondit à sa façon : le jeune Parti pour la Liberté (PVV), créé par Wilders en 2006, a connu une ascension fulgurante. Les élections législatives de 2010, confirmèrent sa percée sur la scène politique des Pays-Bas : il est en effet considéré comme le grand gagnant de ces élections, rassemblant 15,4 % des suffrages et passant de 9 à 24 sièges (sur 150) et devenant ainsi la troisième force politique du pays. Il s'avéra impossible de constituer un gouvernement sans son soutien.
Le PVV, conservateur et libéral en économie, mais moderniste en matière de moeurs et ferme soutien d'Israël, se caractérise par une ligne dure sur l'immigration, et par une opposition sans faille à l'islam, qu'il voudrait voir interdire.
La percée du PVV traduit clairement une évolution de l'opinion publique néerlandaise, autrefois caractérisée par une ouverture à tout. L'assassinat par des islamistes du réalisateur Theo van Gogh et du leader politique Pym Fortuyn sont passés par là.
26/9/2011, Catherine Segurane
Source : Agora
Bruxelles- Une grande cérémonie inaugurale de la maison des cultures maroco-flamande "Daarkom" a été organisée, vendredi soir à Bruxelles, en présence du ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, Mohamed Ameur, du ministre de la Culture, Bensalem Himmich ainsi que de la ministre flamande de la Culture, Joke Schauvliege.
Espace de dialogue interculturel destiné à faciliter les échanges entre les communautés marocaine et flamande sur leurs cultures respectives, "Daarkom" (signifie en flamand "Venez-là !" et en arabe "Votre maison") se veut également un lieu de partage avec pour ambition de mieux faire connaître la richesse et la diversité de la culture marocaine.
Ce projet novateur devra aussi faciliter l'intégration des membres de la communauté marocaine dans la société belge tout en préservant leur identité nationale.
Aménagé pour une enveloppe de 3,25 millions d'euros, dont la contribution de la partie marocaine s'élève à un million d'euros, cette nouvelle structure culturelle trouve son siège dans l'ancien théâtre "La Gaieté", un bâtiment classé patrimoine historique de la capitale européenne.
Une convention signée entre les gouvernements marocain et flamand définit les règles de gestion de cette maison des cultures dont les missions consistent à organiser des activités culturelles répondant aux besoins des deux parties, à travers des programmes visant l'enrichissement mutuel des deux communautés, tout en instaurant une dynamique de mécénat associant des partenaires privés.
S'exprimant à cette occasion, M. Ameur a assuré que "Daarkom" ne sera pas seulement une infrastructure de plus qui œuvre pour l'enrichissement interculturel, mais qui contribue à une meilleure intégration des ressortissants d'origine marocaine dans la société belge, en favorisant la compréhension entre les deux communautés.
Autant le Royaume tient à ce que les Marocains du monde restent attachés à leurs origines et aux valeurs fondamentales de leur culture, autant il les exhorte et les encourage par tous les moyens à s'intégrer pleinement dans leurs sociétés d'accueil, a-t-il dit.
Après avoir souligné que la culture constitue un élément stabilisateur des jeunes issus de l'émigration, le ministre a fait savoir que l'action prioritaire du Maroc consiste à intensifier et à diversifier l'offre culturelle s'adressant aux communautés marocaines établies à l'étranger.
Il a, dans ce sens, fait savoir qu'après "Daarkom", d'autres centres culturels marocains seront ouverts à travers le monde.
Abondant dans le même sens, M. Himmich s'est dit certain que ce nouvel espace sera un lieu de débat, de partage, d'échange et de rapprochement entre les deux cultures, préconisant d'établir des instances d'accueil et de communication pour l'information et la prise de contact entre notamment les offices de liaisons, les universités et les centres d'études et de recherche.
Il a aussi appelé à instituer des cycles d'activités périodiques (manifestations musicales, chorégraphiques et picturales) et à organiser des conférences sur l'histoire des deux pays ainsi que sur les perspectives de partenariat sur le plan culturel et éducationnel.
Le ministre a de même suggéré d'organiser des séjours linguistiques et de promouvoir des rencontres annuelles, tout en dynamisant le processus de communication et d'échange du développement humain.
De son côté, Mme Schauvliege a indiqué que cette maison des cultures s'érige en une plateforme d'enrichissement culturel croisé et en un foyer de rencontre informel offrant une programmation culturelle intégrant notamment des concerts flamands et marocains, des projections, des expositions, des festivals, des salons littéraires internationaux et des soirées artistiques haut en couleurs.
"Daarkom" sera également un lieu de formation des jeunes, a-t-elle dit, ajoutant que cette structure devra nécessairement encourager les associations à s'épanouir culturellement.
Prenant la parole, le ministre flamand de l'Enseignement, de la Jeunesse, de l'Egalité des Chances et des Affaires bruxelloises, Pascal Smet a d'emblée souligné que la culture marocaine est devenue "partie intégrante" de la culture flamande et bruxelloise, se disant "attaché" aux différents partenariats scolaires entre la Flandre et le Maroc.
Selon lui, cet espace culturel se doit d'être le catalyseur d'échanges entre les communautés flamande et marocaine sur les plans notamment artistique, culturelle et littéraire.
Cette cérémonie a été marquée par la présence notamment de l'ambassadeur du Maroc en Belgique et au Luxembourg, Samir Addahre, des consuls généraux du Maroc en Belgique ainsi que de plusieurs personnalités marocaines et belges du monde politique, culturel, artistique et économique.
24/9/2011
Source : MAP
LE PLUS. C'est le nouveau job d'Arno Klarsfeld : président du Conseil d'administration de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii). Ses premiers propos médiatiques ont fait bondir Sarah Emmerich, qui se consacre depuis le printemps dernier à l'étude de la personnalité du fils des chasseurs de nazis Beate et Serge Klarsfeld.
Arno Klarsfeld vient d’être nommé à la tête de l’Office Français de l’immigration et de l’Intégration (OFII). Dès ses premières interviews, son empressement à défendre la politique du chiffre de Claude Guéant déclenche la colère des associations.
Ceux qui ne connaissent pas encore bien Arno Klarsfeld sont peut-être restés médusés par ses premières interventions publiques. Comme Pascale Clark qui le recevait le 21 septembre sur France Inter et qui, éberluée, l’écoutait parler :
"S’il n’y a pas de politique du chiffre, s’il n’y a pas d’aiguillon sur les préfets, alors les préfets ne font pas ce travail de renvoyer, non pas vers la mort, non pas vers Auschwitz…". Avant d'ajouter : "Ce n'est pas la politique du chiffre qui est importante c’est où vont les gens, est-ce qu’ils vont vers une destination fatale ? Non ! Les Roms qui sont renvoyés, disons en Roumanie, vont vers un pays où ils sont moins heureux qu'en France, mais ce n'est pas pour autant qu'ils peuvent rester en France."
La structure mentale du nouveau grand commis de l’Etat apparaît souvent désinvolte, simpliste voire simplette. En fait, elle est particulièrement complexe. Pour Arno Klarsfeld, Auschwitz est l’alpha et l’omega du monde. C’est là qu’est mort le père de son père qui s’appelait… Arno Klarsfeld. C’est sur la déportation que son père a travaillé, inlassablement, pendant des décennies. C’est pour que la Shoah ne reste pas impunie et pour expier que sa mère allemande a risqué sa vie et celle de son fils. C’est cette mémoire-là que le fils doit honorer pour ne pas démériter.
Dès lors, on peut se dire qu’il est particulièrement tordu de choisir la sélection des immigrés pour métier. Qu’il est tout à fait pervers de s’engager volontairement - comme il l’a déjà fait en 2006 - pour trier les enfants de sans-papiers qui pourront rester en France à l’école. Qu’il est impensable qu’Arno Klarsfeld ait défendu auprès de Nicolas Sarkozy la création de son ministère de l’Immigration et de l’identité nationale.
Oui, en effet, c’est tout à fait tordu. Peut-être parce que la psychologie des enfants de survivants qui n’ont pas su se dégager de l’emprise de la tragédie est condamnée à répéter, à s’enliser ou à trouver tant bien que mal une échappatoire. Il faut bien tuer le père.
Prête-moi ton nom
Ce qui est plus tordu encore, ce qui est plus pervers, c’est de récupérer cette névrose de la deuxième ou troisième génération pour l’utiliser en tant que caution morale.
Car j'ose espérer que ce n’est pas seulement parce qu’Arno Klarsfeld est un ex de Carla Bruni qu’il a reçu l’onction présidentielle : d’abord propulsé au Conseil d’Etat puis bombardé à la direction de l’OFII.
A mon sens, c’est parce que le nom même de Klarsfeld évoque la traque des nazis, la volonté de justice, le devoir de mémoire. C’est un nom qui résonne comme une marque et le propre des marques n’est-il pas d’inspirer la confiance, de "véhiculer des valeurs" ? On achète du Klarsfeld pour en vendre à l’électeur.
On fait appel à Klarsfeld pour jouer sur tous les tableaux. D’une part virer les étrangers décrétés indésirables (d’ailleurs les Roms sont souvent français mais passons) et mettre en œuvre une politique d’immigration dans une logique de "tri sélectif" (comme pour les déchets), bref : draguer l'extrême droite. D’autre part, huiler le dispositif, protester de sa bonne foi, brandir l’ultime blanc-seing (Klarsfeld, caution patronymique) qui permet de raccrocher les gaullistes, les centristes, la droite humaniste qui pourrait renâcler.
Ce qui est vraiment tordu c’est la récupération, la manipulation.
Ce qui est intéressant c’est ce qui se joue en Klarsfeld, mais aussi et surtout ceux qui se jouent de lui et autour de lui.
On remarquera pour conclure que l’OFII, créé en 1945 pour des raisons que l’on conçoit aisément, a toujours été placé sous la tutelle des ministères des Affaires sociales jusqu’en… 2007. L’administration dépend désormais du ministère de l’Intérieur.
Ainsi le lien entre immigration et délinquance s’inscrit-il aujourd’hui non seulement dans le discours mais également dans les faits de la politique gouvernementale.
23/9/2011
Source : Le Nouvel Observateur
La deuxième rencontre du forum des compétences belgo-marocaines a eu lieu, hier, à Bruxelles. Il doit permettre de mettre en réseau les Marocains de Belgique afin qu’ils puissent créer des projets qui participeront au développement du Maroc. Initié en décembre 2010, il en est encore, presqu’un an plus tard, à ses balbutiements.
Près de deux heures durant, les intervenants se sont succédés à la tribune, hier, jeudi 22 septembre, à Bruxelles, pour la deuxième rencontre du forum des compétences belgo-marocaines. La salle qui comptait près de 170 personnes, s’est en partie vidée avant la fin de la conférence. Le public s’est déversé lentement dans une salle de réception informelle et, par petits groupes, attablés, ils se sont mis à discuter, entre eux, de leurs projets. La scène peut paraître banale. Elle ne l’est pas : si cette 2° rencontre du forum n’a convaincu personne, les quelques 170 Belgo-marocains qui se sont déplacés veulent réellement apporter leurs compétences au Maroc, même si ce doit être en dehors du cadre du forum.
Un forum qui peine à se mettre en marche
Le projet du forum des compétences belgo-marocaines est porté par l'ambassadeur du Maroc en Belgique, Samir Addahre, en collaboration avec le ministère de la communauté MRE. Presqu’un an après son lancement, en décembre de l’an dernier, l’organisation qui doit soutenir et organiser sa création en est encore à ses balbutiements. « Les Marocains de Belgique pourront devenir membres de ce réseau incessamment sous peu. Le forum compte 10 membres et nous devons aller déposer les statuts dans les jours qui viennent », informe Hajjat Djouri, présidente du forum.
Ce retard s’explique par une mésentente au sein des porteurs du projet. En décembre 2010, l’ambassadeur aurait d’abord confié les rennes du projet aux membres de l’association Marocains.be – lesquels se sont longuement exprimés durant la conférence pour défendre leurs réalisations – avant de leur retirer la mission de façon informelle. Il n’aurait pas été satisfait de leur travail. Cette dernière rencontre du forum a sans doute été la scène d’un règlement de compte presque invisible.
Inefficacité ou querelles internes, les Marocains de Belgique intéressés par l’idée de s’investir dans leur pays d’origine l’ignorent, mais ils ont bien remarqué, hier, que quelque chose n'allait pas. « J’ai été surprise, lors du précédent forum, en décembre, nous étions réunis par thèmes d’intervention, chacun pouvait témoigner de son expérience, les autres réagissaient. Cette fois, beaucoup moins : on écoutait seulement », remarque Leïla Ermichi, étudiante en médecine à Bruxelles. « On participe de loin, parce que ça ne c’est pas encore concrétisé », explique, en souriant, l’air entendu, Nasser Namri, directeur projet dans une entreprise de panneaux photovoltaïques.
De la nécessité d'organiser les projets
Pourtant, de part et d’autre, un désir réel de collaborer au profit du Maroc existe. « J’ai fait de bonnes rencontres ici, je suis venu faire des connaissances, mais je crois que le forum n’est pas opérationnel, il y a trop de blabla et pas assez de réactions », estime Isham Elgghali, ingénieur projet à Sunthing. « Je suis venue me mettre au courant ; je pourrais, un jour, m’investir dans un projet en rapport avec l’enseignement pour le Maroc », explique Najjat, professeur de langue anglais-néerlandais, à Bruxelles.
Ali, architecte, tient à souligner que la volonté, pour le Maroc, de mettre à profit les compétences des MRE est réelle. « A la suite du forum de décembre auquel j’ai participé, une personne du ministère de l’Energie m’a recontacté, dans le cadre du Plan énergie, pour un projet que j’avais proposé », explique Ali, architecte. Si le projet n’a pas abouti, ce n’est pas faute de motivation de la part du ministère mais faute de temps pour lui et son collaborateur à consacrer à ce projet en plus de son travail.
Les initiateurs du réseau de compétences belgo-marocain, devront donc, en plus de régler leurs dissensions internes, se pencher sur la question du mode de réalisations de ces projets. Bénévolat sur son temps libre ou entreprise ? « Nous ne sommes membres d’aucune association, mais avec notre société de panneaux photovoltaïques, nous souhaitons investir dans la région d’Oujda », explique Nasser Namri. « Je ne suis pas dans le bénévolat, notre pays est riche, il y a beaucoup de choses à faire », affirme Isham Elgghali.
23/9/2011, Julie Chaudier
Source : Yabiladi
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