Des cartes de séjour ont été remises, lundi à Khouribga, aux premiers bénéficiaires de l'opération exceptionnelle de régularisation de la situation des étrangers en séjour irrégulier au Maroc au niveau de la province.

Dans une Europe confrontée à un ralentissement de la croissance naturelle et à un vieillissement notable de la population, des flux migratoires réguliers s'avèrent indispensables, en tant que moteur de croissance démographique, pour préserver la croissance économique et le bien-être dans le Vieux continent, affirment les participants à un débat sur le thème 'l'Europe et les politiques d'immigration''.

Les conditions d'hygiène "indignes", la surpopulation, le manque de lumière, de ventilation, de chauffage, qui sont le lot des camps de rétention des étrangers en Grèce, mettent leur santé physique et mentale en danger, a dénoncé mardi les Médecins sans frontières (MSF).

La communauté juive marocaine est matricielle par sa capacité à s'intégrer à la vie nationale et par sa fidélité aux messages de tolérance et de modération qui caractérisent l'exception marocaine, a affirmé Serge Berdugo, ambassadeur itinérant de SM le Roi.

Sur invitation du ministère palestinien de la Culture, le Maroc sera l'invité d'honneur de la foire internationale du livre de la Palestine qui se tiendra du 10 au 20 avril prochain.

Pour l'anthropologue Michel Agier, les nouvelles conditions de migration transforment les lieux de frontières en lieux de vie et font naître une nouvelle condition : celle de «l'homme-frontière».

Nous sommes entrés dans l’ère de la mondialisation humaine et pourtant, tout est plus difficile pour les migrants. Aujourd’hui, les restrictions de la plupart des pays riches contre le déplacement des gens venant des pays plus pauvres − où les crises économiques, écologiques ou politiques rendent la vie des personnes et de leur famille très difficile sinon impossible, et la migration nécessaire ou même vitale − édifient des murs à la place des frontières. Murs en béton de trois ou cinq mètres de haut, grillages, barbelés, surveillance vidéo, contrôles électroniques et, de plus en plus, biométriques, contrôles policiers «au faciès» à la sortie des avions ou des navires, etc.

Ceux qui restent empêchés de passer les frontières commencent à vivre entre deux mondes, celui qu’ils ont quitté et celui où ils essaient d’aller. Tel est le paradoxe : la frontière est le lieu d’une reconnaissance mutuelle et d’une relation entre soi et les autres parce qu’elle est un lieu de passage et d’échanges. Là, le mur est donc le contraire de la frontière. Pourtant, la profusion des murs fait s’agrandir l’espace de la frontière : des camps et des campements, des zones de transit, des quartiers-ghettos, mais aussi les déserts du Sahara ou de l’Arizona, les forêts du nord du Maroc et des environs de Calais, ou toute la mer Méditerranée, deviennent des espaces-frontières toujours plus grands. L’incertitude sur l’avenir y est totale.

Une nouvelle condition, celle de l’homme-frontière («homme» au sens générique, c’est-à-dire, en fait, homme ou femme-frontière), s’y développe. Qu’il soit errant, métèque ou paria, il fait, en tant que migrant, l’expérience du monde et de l’altérité (découvrir de nouveaux «autres»), mais cette expérience reste entravée, ou plutôt stoppée et ainsi transformée sur le lieu même de la frontière. C’est ainsi que les lieux-frontières s’élargissent et durent plus longtemps. On peut généraliser cette condition à toutes les situations d’incertitude, qui oscillent entre la mise à l’écart et la possibilité d’une relation.

C’est pourquoi il est important de se décentrer, non plus pour aller vers d’autres mondes à la recherche d’autres «identités» supposées, ethniques ou nationales, mais pour comprendre ce qui se passe aujourd’hui et parfois «tout près de chez vous» dans ces espaces, moments et situations de frontière où l’autre commence à exister comme autre sous les traits de ce que nous appelons l’étranger.

1 avril 2014,  Michel AGIER 

Source : Libération

Le prix à payer aujourd'hui, à cause du développement des civilisations, est un environnement dégradé, marqué principalement par le changement climatique et la montée des eaux.

Le voyage transocéanique entre événement et récit.Entre le XIXe et le XXe siècle, la traversée transocéanique a constitué la première et fondamentale étape d'un parcours qui a conduit des millions d'Italiens vers les Amériques. Par des sources multiples, cet ouvrage s'efforce de saisir la complexité des éléments qui ont participé à la définition du périple atlantique, en tant qu'événement historique et comme expérience de vie.

Source : editions-harmattan

On le sait, le Maroc fait l’actualité en matière de migration. Arrivée massive des migrants subsahariens, accueil des réfugiés, refoulements aux frontières, régularisation des sans-papiers, débat sur l’intégration, violence contre les migrants irréguliers et la liste est longue.

L’exposition Nass Belgica  est la toute première de cette ampleur consacrée aux nombreuses facettes de l’immigration marocaine en Belgique.

La coalition gouvernementale aux Pays-Bas a décidé de retirer son projet de loi controversé relatif à la pénalisation de l'immigration clandestine suite à la pression exercée par les travaillistes sur leurs alliés libéraux au gouvernement.

Un groupe de 51 clandestins subsahariens a été intercepté, lundi soir, dans le sud de l'Espagne, alors qu'il tentait de gagner les côtes espagnoles à bord d'une embarcation de fortune, ont indiqué les services de secours espagnols.

"Les politiques culturelles en direction des publics immigrés ont la particularité de ne pas toujours avoir été mises en oeuvre par le ministère de la Culture mais plutôt par l’administration des Affaires sociales, ce qui explique pourquoi la question des cultures immigrées est apparue d’abord comme une question sociale."

Au lendemain de la percée du Front national aux municipales, le rapport annuel de la Commission consultative des droits de l'homme souligne que la population arabo-musulmane concentre les crispations.

Une équipe de journalistes a analysé les chiffres disponibles sur le nombre de migrants qui ont péri en essayant de rejoindre les portes de l’Europe. Ils ont compilé ces données dans une carte interactive et ont pu établir le chiffre inédit de 23 000 réfugiés décédés depuis l’an 2000, soit plus de 50 % de plus que les estimations dont on disposait jusqu’à présent.

Le terrible bilan humain payés par les migrants au large de l'Europe - au moins 23 000 morts depuis 2000 - fera-t-il progresser les négociations entre les dirigeants européens et africains, réunis en sommet à Bruxelles les 2 et 3 avril ? Rien n'est moins sûr.

C’est l’une des plus grandes revendications des Marocains résidant à l’étranger. Ceux-ci réclament la mise en pratique du droit d’éligibilité des MRE, consacré par la Constitution.

Six mois après avoir promis une "nouvelle politique migratoire", le Maroc est engagé dans une course contre la montre pour la mettre en oeuvre, alors que des associations s'alarment d'un afflux de clandestins à Rabat et évoquent une "crise humanitaire".

Le modèle marocain d'intégration en matière de politique d'immigration est presque fini. C'est ce qui a été annoncé récemment à Rabat, lors de la troisième rencontre avec la société civile dédiée à la nouvelle politique d'immigration et d'asile. Organisée par le ministère chargé des MRE et des Affaires de la Migration, cette réunion a été consacrée, entre autres, à la présentation de l'état d'avancement de la mise en oeuvre de la nouvelle politique de migration et dans laquelle sont également impliqués le Conseil National des- Droits de l'Homme (CNDH) et la Délégation Interministérielle des Droits Humains (DIDH) …Suite

 

 (Agence Ecofin) - Selon  Mouawia Essekelli, administrateur et directeur général  d’Attijrariwafa Bank pour l’Europe, le groupe marocain compte 750 000 clients marocains résidant à l'étranger (MRE) dans ces comptes, soit près de 30 % du marché MRE au Maroc. « Leurs dépôts avoisinent les 41 milliards de dirham, soit 24 % des dépôts globaux de la banque au Maroc. Quant au volume des transferts capté au Maroc, il est de l’ordre de 2 milliards d’euros, soit près de 40 % du marché », a-t-il expliqué.

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