samedi 3 août 2024 17:14

picto infoCette revue de presse ne prétend pas à l'exhaustivité et ne reflète que des commentaires ou analyses parus dans la presse marocaine, internationale et autres publications, qui n'engagent en rien le CCME.

Un programme de gestion des flux migratoires, destiné principalement au collectif marocain en Andalousie, a été présenté mardi dernier dans la localité de Cartaya en Andalousie (Sud de l'Espagne), en vue de consolider et transférer le modèle d'attention à l'imnligration dans la province de Huelva à l'ensemble de l'Andalousie…Suite

Médecins Sans Frontière communique sur les violences à l'égard des migrants subsahariens au nord du Maroc. Une situation qui, selon MSF, met en évidence le manque d'assistance adéquate et le besoin urgent que davantage d'organisations non-gouvernementales et internationales interviennent pour accroître l'aide dans cette région…Suite

Rbati de naissance, Taha Bouqdib vend aujourd'hui, depuis Singapour, les plus chères variétés du thé au monde…Suite

C’est un showman à l'américaine enrichi d'un humour à la marocaine, Une star dans son pays, le Québec: en 2010, pour sa tournée, Rachid Badouri a vendu 210000 billets, presque autant que Céline Dion...Suite

En août 2003, Jacques Chirac annonce la création du département des arts de l'Islam, qui devient le huitième département patrimonial du Musée du Louvre. Cinq ans plus tard, Nicolas Sarkozy pose la première pierre de l'édifice à venir. Le 18 septembre prochain, François Hollande inaugurera ces nouveaux espaces. Plus de trois mille œuvres y seront présentées, réunissant celles du Louvre et celles venues du Musée des Arts décoratifs…Suite

Quelle place occupent les étrangers et les Belges d'origine étrangère dans la vie politique en Belgique ? Comment votent-ils, sont-ils perçus, constituent-ils une classe spécifique de citoyens ? Autant de questions qu'on peut se poser à quelques mois des élections communales. Pour essayer d'y voir plus clair, nous avons interrogé Fatima Zibouh, auteur de plusieurs travaux sur la participation politique des musulmans et des élus d’origine maghrébine à Bruxelles . La participation politique des étrangers et Belges d'origine étrangère soulève en effet plusieurs types d'interrogations, identitaires, sociales et politiques…Suite

La participation politique des étrangers et Belges d'origine étrangère soulève en effet plusieurs types d'interrogations, identitaires, sociales et politiques.

Interrogations Identitaires

Existe-t-il un vote « ehtnique » ou « communautaire » ?

Selon Fatima Zibouh, il convient avant tout de souligner l'hétérogénéité des attitudes et des affiliations politiques des électeurs et des élus. Ces dernières sont moins déterminées par une appartenance ethnique ou nationale que par l'origine sociale et le parcours professionnel de chacun. Ainsi, des musulmans issus de la classe ouvrière ou de milieux défavorisés se retrouvent plus facilement dans les valeurs des partis de gauche, dont le parti socialiste, comme en témoigne l’exemple de Fadila Laanan, ministre de la culture de la Fédération Wallonie- Bruxelles qui déclarait récemment : «  Les valeurs du parti sont celles qui me correspondent le plus, ainsi qu’à mon histoire ».

Comme le souligne Fatima Zibouh en conclusion de sa recherche sur «  La participation politique des élus d'origine maghrébine » aux élections de la Région bruxelloise, on peut identifier trois types de campagne électorale chez les candidats/élus maghrébins :

- une approche « différentialiste, » mettant l'accent sur les questions politiques spécifiques de la communauté d'origine ( moins d'un tiers des élus belges d'origine maghrébine) ;

- une approche « universalo-communautariste », consistant à tenir un discours sur des valeurs d'intérêt général, tout en tirant parti d'un ancrage et d'une spécificité ethnique (plus d'un tiers des élus belges d'origine maghrébine) ;

- enfin une approche assimilationniste caractérisée par une mise à distance de toute relation avec le pays d'origine ou le rapport au religieux (un tiers au moins des élus belges d'origine maghrébine).

Par ailleurs, une fois élus, les représentants des communautés issus de l’immigration tendent à assumer les valeurs du parti qu'ils ont rejoint.

En résumé, l'origine ethnique n'est qu'un des nombreux paramètres déterminant le choix d'un électeur : son appartenance socio économique, mais aussi son âge, son sexe, son capital scolaire, sont autant de variables intervenant dans les choix politiques. « Avec le temps, insiste  Fatima Zibouh, on constate même une professionnalisation plus grande du vote : les électeurs sont devenus désormais plus exigeants, et des élus « communautaires » qui ont déçu sont désormais délaissés au profit d'élus «autochtones» qui représentent mieux les attentes et les valeurs des électeurs ».

La variable communautaire/ethnique apparaît pourtant dans les stratégies des partis eux-mêmes : ainsi le Parti socialiste cible plus particulièrement les Marocains, le CDH les électeurs d'origine sud-saharienne, le parti Ecolo les latino-américains... Il s'agit moins d'une « ethnicisation » des cibles que d'une stratégie politique bien comprise en fonction des origines socio-économiques des électeurs (Marocains), de leur affinité avec des valeurs chrétiennes éventuellement relayées par des églises locales (Afrique sud-saharienne) ou encore d'une stratégie profitant de l'effet d'entraînement produit par la présence d'une élue latino-américaine charismatique sur l'ensemble de la communauté immigrée (cas de Marie Nagy, élue écolo belge d'origine colombienne). Là encore, il faut relativiser, les partis ne se contentent pas de cibler ces électeurs-là, mais la « cible ethnique » constitue une des nombreuses stratégies de conquête du pouvoir.

Enfin, une analyse plus fine des comportements des électeurs d'origines turque et marocaine mettrait en évidence des différences importantes dans les mobilisations et les résultats aux élections, contrairement au fantasme d'un « vote musulman » ou d'un « lobbying musulman » monolithique et organisé. Ainsi, le réseau associatif turc en Belgique étant davantage structuré et discipliné, permettrait aux Turcs d'obtenir de bons résultats aux élections alors même que les Marocains, mieux répartis dans l'ensemble de la société et appartenant à une constellation plus diffuse d'associations, ont plus de candidats mais moins d'élus.

Interrogations sociales

L'arrivée au pouvoir – communal, régional ou fédéral- de personnalités issues des populations immigrées est-elle de nature à apporter des changements importants en matière de comportement social?

C'est là un des non-dits des hésitations à étendre le droit de vote- en tout cas au niveau régional ou fédéral- aux étrangers, notamment musulmans. Dans le climat d' « islamophobie » ambiant, on voit bien d'ailleurs ce que recouvrent ces hésitations : peur de voir des élus d'origine musulmane imposer des horaires séparés dans les piscines municipales et de la viande halal dans les cantines scolaires, d'empêcher toute législation limitant le port du voile islamique....La campagne électorale des partis de droite lors des dernières élections présidentielles en France a été particulièrement nauséeuse sur ce point, jouant sans vergogne sur les fantasmes islamophobes.

Or à examiner l'attitude des élus (belges) d'origine étrangère depuis plusieurs années, c'est en fait tout le contraire qui se produit. Une fois élus, en effet, ces personnalités politiques tendent à assumer une grande loyauté vis-à-vis de leur parti politique, lesquels d'ailleurs ne leur laissent que peu de marge de manœuvre pour lancer des initiatives de type communautariste. Si changement social il y a, on peut imaginer qu'il est le résultat des évolutions de la société elle-même plutôt que d'une action impulsée au niveau politique. « Dans certains cas, souligne Fatima Zibouh, comme la question du voile à l'école par exemple, il y a même un net décalage entre les attentes de la communauté et le discours politique des élus musulmans, peu enclins à se laisser entraîner sur ce sujet. »

Une fois au pouvoir, donc, les élus d'origine maghrébine ne semblent pas se caractériser par une attitude communautariste particulière.

Question politiques

La présence d'élus provenant d'autres pays est-elle de nature à peser sur les choix politiques de la Belgique ?

En d'autres termes, des problématiques spécifiques à tel ou tel pays – génocide arménien, conflit israélo-palestinien, revendications kurdes, conflit du Sahara occidental – deviennent-elles des enjeux politiques locaux ? Les Etats d'origine jouent-ils un rôle dans l'importation de ces questions ?

Dans son ouvrage La question migratoire au XXIème siècle, Catherine Wihtol de Wenden regrette que cette question de la relation entre un Etat et sa population émigrée soit encore peu étudiée[3]. De fait, depuis les années 70, on constate une plus grande implication de certains Etats vis-à-vis de leur diaspora dont les membres peuvent être considérés comme des « ambassadeurs » des politiques de leur pays d'origine. S'il est clair qu'un Etat d'accueil est amené à entretenir des relations suivies avec les Etats dont sont originaires les différentes diasporas établies sur son territoire, l'utilisation de ces diasporas par le pays d'origine semble être un phénomène complexe.

Selon Fatima Zibouh, ces enjeux sont présents dans les débats politiques. Toutefois, le rôle des Etats d'origine ne doit pas être surévalué : le conflit du Sahara occidental, le génocide arménien sont des sujets émotionnellement forts et qui préoccupent les électeurs originaires de ces régions, sans que les États aient à intervenir. La « diplomatie migratoire » que les Etats tentent de mettre en place, en se proposant de faire des électeurs et surtout des élus originaires de leurs pays des sortes d'ambassadeurs de leur propre politique trouve ici ses limites. Elle ne réussit que si elle correspond aussi aux intérêts de ces électeurs/élus et à leur propres préoccupations. En outre, souligne Fatima Zibouh « alors que cette volonté d'utilisation diplomatique tend à s'affirmer, les élus de la diaspora tendent de leur côté à résister davantage, ces derniers se sentant avant tout des ressortissants belges, et non des représentants de leur pays d'origine. »

Conclusion

Ainsi la participation politique des étrangers et Belges d'origine étrangère se caractérise avant tout par une grande hétérogénéité. L'appartenance communautaire et/ou nationale y a moins d'importance que les trajets individuels, l'appartenance professionnelle ou socio-économique. Surtout, la relation entre vie politique et origine ethnique ou communautaire doit être vue comme une relation dynamique en constante évolution.

13 septembre 2012, Laure Borgomano

Source : Paxchristi

Sept élus d’origine marocaine siègeront au futur parlement néerlandais : 3 pour le parti du travail PvdA, deux pour les démocrates 66, un pour la gauche verte GL, et un pour le parti libéral le VVD.Tous ces élus appartiennent à la deuxième génération  et seront répartis, selon le sexe,  entre femmes et qutre hommes.

Il semble que de plus en plus de Marocains résidant à l’étranger souhaitent revenir au pays. Pour exploiter cette tendance, le nouveau site marocadres.com, publié par Value Group, propose aux recruteurs de publier des offres d’emploi/et ou accéder à sa base de données de CV de MRE cadres (ou candidats potentiellement cadres). Dans un premier temps, la société vise les marchés français et belge. Bientôt, des campagnes de communication seront aussi lancées en Suisse, en Angleterre, en Allemagne et aux Pays Bas.

13-09-12

Source : Challenge

Etre immigré en Arabie Saoudite n'est pas un sort très enviable. Etre enfant né hors mariage de parents immigrés, cela revient à ne pas avoir d'existence légale. Et pourtant, ils sont bien là, et en nombre, met en garde l'un des écrivains saoudiens les plus populaires.

ous avons récemment vu à la une des journaux la photo d'un enfant sagement accroupi dans un carton. Son père l'avait posé au milieu d'autres bagages, chargés dans la voiture avec laquelle il s'apprêtait à quitter le pays. Le titre était racoleur : "Une tentative de faire passer un enfant en contrebande échoue".

L'article expliquait que les douanes avaient découvert que ce père voulait faire passer la frontière clandestinement à son fils dans ce carton dissimulé parmi d'autres bagages. Et cela parce que c'était l'enfant naturel d'un mariage non régularisé, sa mère étant une immigrée indonésienne qui avait résidé illégalement en Arabie avant d'être expulsée.

Ce que l'article ne disait pas, c'est qu'il existe de nombreux cas identiques. Compte tenu du grand nombre de résidents irréguliers, beaucoup de couples se forment de manière informelle. Et les victimes en sont les enfants nés de ce comportement irresponsable, dicté par le désir.

Il y a beaucoup d'autres enfants innocents, abandonnés à leur sort dans un monde qui ne reconnaît que des papiers en bonne et due forme. Souvent, père et mère sont expulsés, les enfants restant sur place, chez des proches ou voisins, sans pouvoir aller à l'école, sans accès aux soins médicaux, errant dans les rues et se transformant en fardeau pour la société, même si l'on ne s'en rend pas toujours compte. Or leur présence deviendra, en quelques années, un problème, et même une bombe sociale.

Nous ferions mieux de songer dès à présent à la manière de parer à ces unions irresponsables. Je voudrais demander au ministère des Affaires sociales de se réunir avec les services de l'immigration afin de faciliter le départ légal de ces cas. Car si nous ne faisons rien, nous risquons de nous réveiller demain avec des centaines de milliers d'enfants naturels laissés par les immigrés.

13.09.2012, Abdoh Khal

Source : Le Courrier international

Afin de faciliter l’accueil des travailleurs étrangers qualifiés, un guichet unique est mis en place dans huit départements pour les étrangers éligibles aux titres de séjour « salarié en mission », « compétences et talents » et « carte bleue européenne ».

Une circulaire de la Direction de l’immigration du 3 août précise les modalités de traitement des dossiers dans le cadre de ce guichet unique de l’Office français de l’immigration et de l’intégration.

L’Office français de l’immigration et de l’intégration) devient le guichet unique de dépôt des dossiers et de remise des titres de séjour dans huit départements pour certaines catégories de travailleurs étrangers. L’objectif : instituer un seul interlocuteur qui devient l’interface entre l’employeur et les différents services administratifs dans le cadre de la procédure d’introduction en France d’un travailleur étranger qualifié. Les directions territoriales de l’Ofii (DT-Ofii) pourront aussi désigner un référent guichet unique à contacter uniquement en cas de difficultés et d’urgence. Dans une circulaire du 3 août, la Direction de l’immigration précise les périmètres géographique et fonctionnel du guichet unique mis en place dans les huit départements et détaille les procédures applicables au dispositif.

Périmètre
L’Ofii, par le biais de ses directions territoriales, est le guichet unique de dépôt et de remise des titres de séjour dans huit départements : Haute-Garonne, Hauts-de-Seine, Isère, Nord, Paris, Puy-de-Dôme, Rhône et Yvelines. Le lieu effectif de l’activité professionnelle est le critère permettant d’appliquer cette procédure, précise la circulaire.

Le guichet unique s’applique aux seuls primo-migrants en France souhaitant obtenir la carte de séjour temporaire « salarié en mission », la carte « compétences et talents » et la « carte bleue européenne ». En d’autres termes, lorsqu’un étranger déjà présent en France sollicite la délivrance de l’un de ces titres, il doit soumettre son dossier complet à la préfecture de son lieu de résidence, car, explique la Direction de l’immigration, l’intéressé ne bénéficie pas dans ce cas du dispositif du guichet unique.

Enfin, le guichet unique inclut l’ensemble des procédures relatives à l’obtention des documents suivants lorsqu’ils sont requis : autorisation de travail, visa de long séjour, certificat médical Ofii et titre de séjour.

Des modifications uniquement formelles

Le rôle de guichet unique de l’Ofii implique dans les circuits de procédures des modifications formelles que la circulaire détaille. Cette dernière fixe ainsi les délais de traitement du dossier pour chaque intervenant. À titre d’exemple, concernant la demande d’autorisation de travail pour les étrangers éligibles aux titres de séjour « salarié en mission » et « carte bleue européenne », la direction territoriale de l’Ofii compétente dispose, dès réception du dossier, de cinq jours pour transmettre la demande (avec apposition d’un tampon « guichet unique » sur le formulaire Cerfa correspondant) aux services de main-d’œuvre étrangère (SMOE) de l’unité territoriale de la Direccte du département du lieu effectif d’emploi. Ces derniers ont dix jours pour traiter le dossier. Le SMOE adresse, ensuite, les documents en retour à la DT-Ofii. Celle-ci transmet, dans un délai de 48 heures, par voie électronique, le dossier au consulat de France du lieu de résidence du travailleur étranger et informe également l’employeur.

En dehors de ces modifications formelles, la Direction de l’immigration insiste sur le fait que le guichet unique ne modifie pas l’état du droit applicable aux étrangers bénéficiaires du dispositif. Ainsi, les étrangers concernés par le dispositif de guichet unique (excepté les titulaires de la carte « compétences et talents ») demeurent soumis à l’obligation d’effectuer une visite médicale Ofii. Afin de diminuer le nombre de visites des étrangers après des services administratifs, les services sont invités, par le ministre de l’Intérieur, à prévoir la remise du titre de séjour lors de la visite médicale Ofii. Si cette dernière a été effectuée hors de France, l’Ofii convoque l’intéressé uniquement pour la remise de titre.

13/09/2012

Source : Liaisons Sociales Quotidien

Au "'t Hoekje Winkel" (le "magasin du coin"), dans un des quartiers les plus pauvres de La Haye, Ibrahim prépare des kebabs pour ses clients, un léger sourire aux lèvres : la déconfiture du parti islamophobe et europhobe de Geert Wilders aux législatives de mercredi réjouit tout le quartier.

"Hier, quand on a annoncé les résultats, tout le monde s'est envoyé des messages, ils étaient contents, c'était une bonne nouvelle", assure à l'AFP le jeune homme d'origine turque, installé aux Pays-Bas depuis une dizaine d'années.

Dans le petit magasin sont vendues des préparations turques, des pains et des pâtisseries, qui côtoient du fromage néerlandais ou des portes-clés en forme de petits sabots.

"Je suis fière des Néerlandais qui n'ont pas voté pour lui : je suis marocaine mais aussi néerlandaise", assure Karima, 20 ans, tout en recoiffant ses longs cheveux bouclés face à la vitrine du magasin où travaille Ibrahim.

Mercredi, le Parti pour la liberté (PVV) de Geert Wilders qui, tout en proposant l'interdiction du Coran, avait troqué sa rhétorique anti-islam pour un discours europhobe, n'a récolté que 15 sièges, contre 24 aux législatives de 2010.

Le scrutin a été remporté par le parti du libéral Mark Rutte, le Premier ministre sortant, dont le parti a obtenu 41 sièges, suivi de près par les travaillistes de Diederik Samsom, avec 39 sièges.

Le PVV reste la troisième force politique du pays, ex-aequo avec la gauche "dure" d'Emile Roemer, avec 15 sièges de députés sur les 150 disponibles à la chambre basse du parlement néerlandais.

Le patron d'Ibrahim, Nurritin, également d'origine turque et à La Haye depuis 23 ans, roule une cigarette d'un air pensif : "je suis content, comprenez-moi bien, mais je crois que l'important pour les gens n'était plus la religion ou l'immigration, c'était l'argent".

Beaucoup dans le quartier estiment que le budget de rigueur proposé par le libéral Mark Rutte - pressenti pour être reconduit comme  Premier ministre - pour ramener le déficit public du pays sous la limite des 3%, signifie moins d'allocations sociales et des augmentations d'impôts.

"Les gens sont inquiets et s'interrogent sur les économies que Rutte veut faire et les impôts, ils n'ont que ce mot-là à la bouche : ++impôts, impôts, impôts++", assure Nurritin en ce lendemain d'élections.

"C'est pas facile, ici, vous savez", ajoute un collègue d'Ibrahim et de Nurritin, également turc : "on s'inquiète, on se demande si on va devoir payer plus".

Dans le Schilderswijk (quartier "des peintres"), serré entre un large canal et des voies ferroviaires, le chômage est deux fois plus élevé que la moyenne de la ville de La Haye et 70% des habitants ne disposent que d'un bas revenu.

Turcs et Marocains représentent ensemble près de 50% de la population du quartier, quatre fois plus que la moyenne de 12,6% sur l'ensemble de la municipalité.

"Bon appétit", lance Nurritin à un client, un comptable de 26 ans, qui vient d'entamer un dí¼rí¼m.

"Je suis content du résultat mais je crois que c'est encore possible qu'il (Wilders, ndlr) revienne", assure Ramazan Erdogan.
Détenteur de la nationalité néerlandaise, le jeune travailleur s'inquiète lui aussi de la coalition à venir dans le pays et d'un budget de rigueur qui sera bientôt présenté au parlement.

Quelques rues plus loin, Sebahattin Erbas, 46 ans, prend quelques instants de repos devant son magasin "Erbas Food" avant une longue journée de travail.

"Je crois que les gens se sont rendus compte que c'était quelqu'un qui parlait beaucoup mais ne faisait pas grand chose", dit-il en parlant de Geert Wilders: "il ne lui font plus confiance".

"Par contre, si les libéraux et les travaillistes forment une coalition, ils sont tellement différents que c'est possible que le gouvernement chute très vite et là, les déçus se retourneront vers Wilders et son discours facile", assure M. Erbas.

Au même moment, Jasemin, une infirmière d'origine marocaine, rentre de sa garde de nuit : "qu'il vienne!", défie-t-elle à l'attention de M. Wilders. Voilée d'un foulard dont les bords sont recouverts de perles argentées, elle affirme "je n'ai pas peur de lui"!

13 sept 2012

Source : AFP

Le groupe migratoire mixte permanent maroco-espagnol a tenu, jeudi à Marrakech, sa 14ème réunion, co-présidée par le ministre délégué auprès du ministre de l'intérieur, Charki Draiss, et la secrétaire générale espagnole pour l'immigration et l'émigration, Marina Del Corral Téllez.

Lors de cette réunion tenue en présence notamment de l'ambassadeur du Maroc à Madrid, Ahmed Ould Souilem, les deux parties ont mis en évidence la coopération bilatérale opérationnelle très poussée, laquelle s'est vue renforcée par plusieurs mécanismes de coordination et d'échange d'informations.

Les deux parties ont également mis en relief le défi commun auquel elles sont confrontées face à toutes les formes de criminalité transfrontalière, notamment le trafic des migrants et des êtres humain, dans un contexte régional difficile.
Soucieux d'un traitement équilibré de la problématique migratoire, les responsables des deux parties ont souligné l'impératif d'encourager les flux migratoires légaux ainsi que la circulation des personnes.

Concernant la problématique des mineurs, il a été décidé de privilégier toutes les actions à même de favoriser l'intérêt de cette catégorie sociale.

Les deux parties se sont félicitées aussi de l'excellence des relations de coopération et de partenariat très étroites et séculaires unissant les deux pays, telles qu'impulsées par SM le Roi Mohammed VI.

Par la même occasion, la partie espagnole a salué les efforts permanents déployés par le Maroc en matière de lutte contre toutes les formes de criminalité transfrontalière et particulièrement la lutte contre l'immigration illégale et la traite des personnes.

Les responsables espagnols ont fait observer également que les résultats tangibles obtenus dans ce domaine consacrent clairement le rôle pionnier que joue le Maroc au niveau de la sécurité régionale.

Dans une déclaration à la MAP, M. Draiss a fait observer que cette réunion, qui s'inscrit dans le cadre de la coopération établie entre les gouvernements marocain et espagnol, a été l'occasion d'examiner nombre de points liés à la coopération en matière de lutte contre l'immigration clandestine et d'évaluer le rendement, les résultats obtenus ainsi que les perspectives dans ce domaine.

Les discussions ont porté aussi sur les questions de la main d’œuvre à destination de l'Espagne, de la problématique des mineurs non accompagnés ainsi que de l'octroi des visa, a-t-il poursuivi, soulignant la nécessité de faciliter les procédures de visa au profit des Marocains ainsi que des responsables et hommes d'affaires.

De son côté, Mme Del Corral a mis en avant l'excellence des relations entre les deux pays, réitérant la détermination de l'Espagne et du Maroc à raffermir davantage leurs liens de coopération dans ce domaine.-

13 sept. 2012

Source : MAP

Le Maroc a souligné la "nécessité de faciliter les procédures de visa au profit des Marocains ainsi que des responsables et hommes d'affaires", jeudi lors de la réunion du groupe migratoire mixte permanent maroco-espagnol qui s'est tenue à Marrakech (sud).

Cette réunion était co-présidée par Charki Draiss, ministre marocain délégué auprès du ministre de l'Intérieur, et Marina Del Corral Tellez, secrétaire générale espagnole pour l'immigration et l'émigration, selon l'agence MAP.

A cette occasion, M. Draiss a indiqué que les discussions avaient porté "sur nombre de points liés à la coopération en matière de lutte contre l'immigration clandestine" afin "d'évaluer le rendement, les résultats obtenus ainsi que les perspectives dans ce domaine", d'après la même source.

Mais il a aussi été question, entre autres, "de la main d'oeuvre à destination de l'Espagne (...), et de l'octroi des visas", a-t-il poursuivi, soulignant "la nécessité de faciliter les procédures de visa au profit des Marocains ainsi que des responsables et hommes d'affaires".

De leur côté, les responsables espagnols ont "salué les efforts permanents déployés par le Maroc en matière de lutte contre toutes les formes de criminalité transfrontalière et particulièrement la lutte contre l'immigration illégale et la traite des personnes".

Les "deux parties ont souligné l'impératif d'encourager les flux migratoires légaux ainsi que la circulation des personnes", est-il encore noté.

L'Espagne et le Maroc sont en première ligne dans la gestion de l'immigration clandestine en provenance d'Afrique subsaharienne. Au début du mois, ils ont mené une opération conjointe pour déloger plusieurs dizaines de clandestins d'un îlot espagnol tout proche des côtes marocaines.

La plupart de ces migrants ont été pris en charge par le Maroc, avant leur expulsion via la frontière algérienne.

Une rencontre de haut niveau aura lieu le 3 octobre à Rabat en présence des chefs de gouvernement marocain Abdelilah Benkirane et espagnol Mariano Rajoy.

13 sept 2012

Source : AFP

Animé par 15O artistes marocains et belges d'origine marocaine, le festival Daba Maroc, dont le coup d'envoi sera donné le 9 octobre à Bruxelles, invite le public à découvrir la richesse de la créativité artistique et culturelle du Maroc à travers plus de 6O évènements riches en débats et expressions artistiques.

Organisé par Wallonie Bruxelles International (WBI), avec le soutien du Ministère de la Culture de la Fédération Wallonie-Bruxelles et en partenariat avec le Ministère de la Culture du Royaume du Maroc, cette véritable saison artistique et culturelle dédiée aux expressions artistiques marocaines pluridisciplinaires, propose des regards croisés sur les pratiques artistiques du Maroc et de l'immigration.

Plus qu'un festival, c'est une véritable saison artistique et citoyenne qu'entend proposer Daba Maroc, qui insistera sur la modernité culturelle et artistique du Maroc d'aujourd'hui, en privilégiant les pratiques indépendantes et citoyennes.

Pour l'ambassadeur du Maroc en Belgique, Samir Addahre, cette saison culturelle et citoyenne "sera pour nos amis belges et pour tous les Marocains de Belgique, l'occasion de prendre la juste mesure de tout ce qui a pu être accompli au Maroc, un pays qui a su préserver sa tradition d'unité et d'ouverture, en redonnant leurs lettres noblesse à nos artistes du Maroc et d'ailleurs, à travers la mise en valeur d'un patrimoine culturel riche, mais souvent oublié, voire même parfois marginalisé".

Qualifier Daba Maroc de saison artistique et citoyenne répond à une réalité profonde et reflète un mouvement irrépressible de la société civile, au Maroc et dans l'ensemble du monde arabe, a affirmé la Commissaire de Daba Maroc, Fabienne Verstraeten. Ce Maroc d'aujourd'hui croisera, et c'est l'enjeu même du festival, la production des artistes issus de l'immigration et de la diaspora.

Ce que propose cette saison culturelle à travers les différentes formes d'expressions artistiques, c'est une espèce de provocation rationnelle, de subversion intellectuelle dans le mesure, ou c'est par l'idée que le changement s'opère , estime, pour sa part, M. Driss Khrouz, directeur de la Bibliothèque nationale du Maroc et coordinateur du projet.

Selon lui, dans ce Maroc d'aujourd'hui, le mouvement de la société civile, politique et religieuse témoignent d'un certain nombre de changements, d'une métamorphose très douloureuse, peut-être inachevée, qui méritent d'être interpellés et de prendre la forme d'une exploration artistique s'articulant autour d'un axe essentiel qui est la citoyenneté.
L'objectif partagé avec les autorités marocaines est de monter le visage du Maroc d'aujourd'hui en matière culturelle, de montrer au public belge et européen la modernité du Maroc sur le plan culturel mais aussi casser des préjugés et d'établir des ponts entre les artistes marocains et ceux issus de l'immigration en Belgique, a indiqué, pour sa part, l'inspecteur général de Wallonie-Bruxelles international, Charles-Etienne Lagasse.

Différentes formes d'expression artistiques (expositions, danse, théâtre, rencontres Littéraires, spectacles de musique, cinéma, défilés de mode), sont au programme de ce festival pluridisciplinaire qui invite à revisiter l'art pluridisciplinaire marocain et propose un regard croisé sur les pratiques artistiques des artistes marocains des deux pays.

13 sept. 2012

Source : MAP

Après une première participation remarquée en 2011, le Maroc est l’Invité d’Honneur de la 14ème édition de la Techno Parade du samedi 15 septembre 2012 à Paris , le deuxième plus grand événements musical de l’hexagone (après la Fête de la Musique). Le CCME soutient la participation des artistes Marocains à cette édition.

Le palais des Beaux-Arts de Bruxelles présente, du 4 octobre au 18 novembre 2012, l’exposition « Charif Benhelima: Polaroids 1998 – 2012 », une rétrospective de plus de 280 polaroïds de cet artiste belge d’origine marocaine d’envergure internationale.

Benhelima travaille quasi exclusivement avec des films Polaroïd 600. Il met en avant les possibilités techniques limitées de cet appareil qui l’«ont conduit à entretenir une nouvelle relation avec la photographie et à élaborer un langage visuel qui est le contrepied de la froide perfection des images numériques contemporaines ».

L’artiste est par ailleurs l’auteur du documentaire photographique Welcome to Belgium (1990-1999), résultat de neuf années de recherche sur le sentiment d'être un étranger, et d’étude des relations humaines et des conditions de vie dans les sociétés multiculturelles.

Source : CCME

Après 22 jours passés en mer et cinq mois dans un centre de rétention en Australie, Jeevan Nanthakumar a posé ses bagages chez un couple de retraités. Ils aident ce jeune demandeur d'asile sri-lankais à s'adapter, en attendant l'examen de son dossier.

Nanthakumar --un pseudonyme-- a fui son pays en janvier, en raison "de problèmes avec le gouvernement et d'ennemis dans le village", raconte-t-il à l'AFP.

Depuis l'Inde, il a embarqué avec d'autres vers l'Australie, son bateau a été intercepté par les douanes et les passagers transférés, d'abord sur l'île australienne de Christmas puis dans un centre de rétention dans le Queensland.

Ils sont 7.000 comme lui, venus le plus souvent d'Afghanistan, d'Iran, d'Irak et du Sri Lanka, à être arrivés cette année en Australie via la mer, à bord d'embarcations vétustes et acheminés par des passeurs, pour demander l'asile.

En attendant l'examen de leur dossier par les services d'immigration, ces nouveaux arrivants sont placés dans des centres de rétention, souvent loin de tout. Face à un afflux record cette année et pour soulager un système proche de l'implosion, le gouvernement travailliste a lancé un programme: des familles accueillent temporairement ces réfugiés.

L'idée est aussi de guider les premiers pas de ces personnes venues de pays lointains.

Martha, professeur à la retraite, et son mari Philip, ont ainsi accueilli Nanthakumar, dans leur maison du nord de Sydney, pendant une quinzaine de jours.

"Nous l'avons aidé au tout début. Mon mari le conduisait aux réunions de la Croix-Rouge et lui a montré comment prendre le train", dit-elle. "Nous l'avons aussi mis en garde pour le travail, en lui expliquant qu'il ne devait pas travailler pour moins que le salaire minimum".

"Il est très indépendant. Il a vite trouvé d'autres membres de la communauté tamoule, et une maison où aller vivre", ajoute l'hôte, qui ne peut pas donner son nom de famille selon la politique de protection de la vie privée de l'organisation Australian Homestay Network (AHN), qui gère ces hébergements.

L'ancienne prof a décidé d'agir après s'être intéressée au sort des demandeurs d'asile, qui fuient pour la plupart un pays ravagé par la guerre ou la répression.

"Nous nous sommes impliqués dans Amnesty International, on s'est intéressé aux réfugiés et on voulait avoir une action concrète", ajoute-t-elle, soulignant que l'échange avec la personne accueillie "va dans les deux sens".

Jusqu'à présent, ce programme tout récent a placé 150 demandeurs d'asile dans des familles, pour un maximum d'un mois et demi.
Les accueillants aident leur pensionnaire à "utiliser les transports publics, ouvrir un compte bancaire, remplir les feuilles de sécu. Tout ce qui nous paraît évident en Australie, mais qui l'est moins pour quelqu'un qui arrive", explique David Bycroft, le directeur de AHN, qui travaille en coopération avec le ministère de l'Immigration.

La famille reçoit 140 dollars australiens (113 euros) par semaine pour couvrir ses frais. Une somme peu élevée qui montre qu'"on ne fait pas ça pour l'argent", souligne David Bycroft.

Les demandeurs d'asile sont soigneusement sélectionnés par les services d'immigration. Ils doivent posséder un visa provisoire, accordé au regard de leur comportement dans le centre de rétention, l'absence de risque qu'ils font courir à la société et leur état de santé.

Ces visas provisoires --3.400 ont été émis depuis janvier-- permettent aux demandeurs d'asile de travailler dans la légalité, en attendant que leur dossier soit étudié.

13 sept 2012

Source : AFP

Huit mille immigrés illégaux ont débarqué jusqu'à présent sur les côtes italiennes depuis début 2012, contre 60.000 pour l'année 2011, a déclaré mercredi la ministre italienne de l'Intérieur Annamaria Cancellieri lors d'une intervention devant la Chambre des députés.

"L'exposition particulière de nos côtes aux flux migratoires illégaux impose que l'attention du gouvernement et son implication dans la recherche d'instruments efficaces de lutte (contre l'immigration clandestine) soient maintenues à un niveau maximal", a-t-elle affirmé.

"Dans une perspective de fermeté dans la lutte contre l'immigration clandestine, les rapports avec les pays côtiers de l'Afrique du Nord, en particulier la Tunisie et la Libye, ont été consolidés", a déclaré la ministre de l'Intérieur.

"Nous dialoguons avec ces pays pour réussir à conjuguer la plus grande efficacité dans le contrôle des frontières avec le respect des droits de l'Homme", a-t-elle rappelé.

Vendredi, une embarcation de fortune transportant vers l'Italie une centaine de migrants clandestins tunisiens a fait naufrage, et seuls 56 d'entre eux ont pu être sauvés.

Au cours des derniers mois, "je me suis rendue en Tunisie pour réaffirmer l'exigence de la poursuite de la coopération entre nos deux pays afin de garantir une continuité dans le rapatriement des personnes entrées illégalement sur le territoire national", a précisé la ministre.

Actuellement "sont en cours une série d'initiatives pour la reprise des mesures de coopération avec le nouveau gouvernement libyen", a-t-elle encore indiqué.

Lors d'une visite en avril à Tripoli, Mme Cancellieri avait affirmé que son pays était prêt à aider la Libye dans la lutte contre l'immigration clandestine.

En 2008, Silvio Berlusconi, alors chef du gouvernement italien, et le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi avaient signé en 2008 un accord controversé prévoyant le renvoi des immigrants clandestins vers la Libye.

En février, la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a sanctionné l'Italie pour avoir renvoyé des demandeurs d'asile potentiels dans le cadre de cet accord.

12 sept 2012

Source : AFP

Le Conseil Français du Culte Musulman condamne avec la plus grande vigueur la profanation de la mosquée de Limoges dans la nuit de mardi à mercredi 12 septembre 2012.

Cette  mosquée avait déjà été profanée, en juillet 2012, par des symboles nazis tagués sur ses portes. Début août 2012, deux têtes de cochon avaient été déposées devant la mosquée de Montauban (Tarn et Garonne).

Le CFCM  appelle les musulmans de France à la vigilance et à la sérénité face  à la multiplication de ces actes de provocation lâches et méprisables.

Le CFCM exprime son soutien total aux responsables des mosquées profanées et sa solidarité avec l’ensemble des musulmans de France fortement indignés par ces actes xénophobes.

Le CFCM appelle les pouvoirs publics à mobiliser les services concernés afin que les auteurs de tous ces actes insupportables soient identifiés au plus vite et sanctionnés avec la plus grande sévérité.

12/9/2012

Source : Site du CFCM

Le Conseil Français du Culte Musulman condamne avec la plus grande vigueur la profanation de la mosquée de Limoges dans la nuit de mardi à mercredi 12 septembre 2012.

Cette  mosquée avait déjà été profanée, en juillet 2012, par des symboles nazis tagués sur ses portes. Début août 2012, deux têtes de cochon avaient été déposées devant la mosquée de Montauban (Tarn et Garonne).

Le CFCM  appelle les musulmans de France à la vigilance et à la sérénité face  à la multiplication de ces actes de provocation lâches et méprisables.

Le CFCM exprime son soutien total aux responsables des mosquées profanées et sa solidarité avec l’ensemble des musulmans de France fortement indignés par ces actes xénophobes.

Le CFCM appelle les pouvoirs publics à mobiliser les services concernés afin que les auteurs de tous ces actes insupportables soient identifiés au plus vite et sanctionnés avec la plus grande sévérité.

12/9/2012

Source : Site du CFCM

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