samedi 3 août 2024 01:21

picto infoCette revue de presse ne prétend pas à l'exhaustivité et ne reflète que des commentaires ou analyses parus dans la presse marocaine, internationale et autres publications, qui n'engagent en rien le CCME.

Bonne nouvelle pour les étudiants marocains en France. La circulaire Guéant qui restreint le recrutement des étudiants étrangers dans l'hexagone devrait être prochainement abrogée. La ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche...Suite

Trois ferries marocains, saisis pour dettes, sont immobilisés à Sète depuis près de cinq mois. A bord, 200 membres d'équipage vivent dans des conditions précaires. Histoire d'un naufrage d'aujourd'hui...Suite

Amnesty International a encore épinglé la France sur sa politique vis-à-vis des migrants, des demandeurs d'asile et des Roms, à l'occasion de la publication jeudi de son rapport annuel 2012, et formé le voeu que le président François Hollande tienne ses engagements sur ces sujets.

"Aujourd'hui nous attendons que François Hollande tienne ses engagements", a déclaré la présidente d'Amnesty International France, Geneviève Garrigos, lors d'une conférence de presse. "Nous sommes plutôt optimistes mais si les blocages continuent, nous serons là pour les dénoncer".

L'organisation de défense des droits de l'Homme, basée à Londres, avait envoyé aux candidats à l'élection présidentielle française dix recommandations, incluant la fin des expulsions forcées de campements roms, la possibilité d'un recours suspensif devant la cour nationale du droit d'asile pour tous les demandeurs d'asile ou encore davantage de transparence sur le contrôle des exportations d'armes.

Avant d'être élu, M. Hollande avait répondu par courrier et argumenté ses positions sur ces propositions.

Dans la partie France de son rapport annuel, l'ONG estime que "les Roms étaient toujours en butte à des discriminations" en France, constatant que "des campements et des abris de fortune habités par des Roms ont été démantelés cette année encore lors d'opérations qui semblaient être des expulsions forcées".

Amnesty rappelle également qu'"en juin, le Comité européen des droits sociaux a considéré que les évacuations forcées de campements roms à la mi-2010 s'étaient +produites dans un climat de discrimination ethnique et de contrainte+, et que les expulsions de Roms vers la Roumanie et la Bulgarie en 2010 étaient discriminatoires".

Par ailleurs, "de nouvelles dispositions législatives ont encore restreint les droits des demandeurs d'asile et des migrants", déplore le rapport, en évoquant la "loi qui a porté de 32 à 45 jours la durée maximale de la rétention des migrants en situation irrégulière en attendant leur reconduite à la frontière".

Parmi ses autres constats, Amnesty note que "les allégations de mauvais traitements infligés par des agents de la force publique ne faisaient pas toujours l'objet d'enquêtes effectives, indépendantes et impartiales, menées dans les meilleurs délais".

24/5/2012

Source : Le Nouvel Observateur

Selon un sondage réalisé sur internet et repris par la presse officielle, le 24 mai en Chine, plus de 94% des Chinois se disent favorables au renforcement des contrôles sur les étrangers dans le pays. L’étude s’inscrit dans le cadre de la campagne contre l’immigration irrégulière lancée par les autorités à Pékin, et qui donne lieu à quelques débordements. Un présentateur de CCTV n’hésitant pas à parler de « pourriture d’étrangers ».

Avec notre correspondant à Pékin, Stéphane Lagarde

Le sondage lancé par l’écrivain Zheng Yuanjie a visiblement été autorisé par les censeurs puisqu’il est repris par les journaux officiels et notamment le Huanqiu Shibao. 94,3% des sondés sur le réseau social Weibo se disent en effet pour un renforcement des contrôles sur ceux qu’on appelle ici les « san fei », littéralement les « trois illégalités » : revenu, résidence et visa.

La case « abstention » n’a pas été prévue visiblement. 5,7% seulement des personnes interrogées se disent non pas contre, mais pour le « maintien de l’actuelle situation ».

Contrôles renforcés sur les étrangers à Pékin

Il y a donc des visites de policiers chez les étrangers qui habitent la capitale. Il y a aussi des contrôles de passeport dans les lieux fréquentés par les expatriés, et notamment le quartier de San Litun derrière les ambassades. Il y a enfin ce standard téléphonique mis en place par la mairie de Pékin la semaine dernière pour dénoncer les personnes en situation irrégulière. Ces mesures s’inscrivent dans un contexte de montée du ressentiment anti-étranger, pour ne pas dire de racisme, contre lequel les autorités ne font pas grand-chose, c’est le moins que l'on puisse dire.

Les Taiwanais de NMA Tv dénoncent ainsi la « xénophobie » en toute liberté de Yan Rui dans leur nouvelle animation publiée ce jeudi 24 mai. Le présentateur vedette de l’émission « Dialogue » sur CCTV rebaptisée depuis « Monologue » par certains internautes farceurs, n’a en effet pas été licencié par sa chaîne. C’est pourtant lui, Yan Rui, qui, il y a quelques jours, parlait de « pourriture d’étrangers » sur son Weibo, qualifiant de « mégère » notre consœur d’al-Jazira English, Melissa Chan, expulsée de Chine au début du mois.

Un violoncelliste russe suspendu

Le violoncelliste russe Oleg Vedernikov a lui bien été suspendu de l’orchestre symphonique de Pékin hier, mercredi 23 main, pour avoir dégradé l’image de l’institution. Une vidéo le montrant les pieds sur le siège d’en face dans le TGV et ricanant face aux remontrances des passagers a fait le tour du web.

D’autres images filmées avec un portable et postées le 8 mai dernier sur le site de vidéo en ligne Youku avaient déjà déclenché l’hystérie anti-« laowai » - étranger en mandarin - sur internet. A l’écran, un étranger en état d’ébriété, apparemment en train d’agresser une jeune femme en pleine rue à Pékin. La vidéo a fait disparaître les images de « bons samaritains » étrangers, et notamment de cet Américain aidant un sans-abri à Nankin, dont les internautes avaient fait un héros. Elle a surtout opportunément contribué à mettre un terme aux débats sur le web autour du dissident Chen Guangcheng, exilé aux Etats-Unis depuis dimanche dernier.

Selon les chiffres officiels, la Chine comptait 20 000 immigrés en situation irrégulière en 2011 pour un nombre d’étrangers approchant 0,6% de la population totale, contre 11% en France et 23% en Suisse.

23/5/2012

Source : RFI

La Fondation Roi Baudouin, le Migration Policy Group et leurs partenaires ont entrepris de vérifier si les politiques d’intégration étaient à la mesure des espoirs et des besoins des immigrés en Europe. Ils ont aussi voulu vérifier si un instrument trop peu utilisé – l’enquête ciblée - pouvait cerner les expériences personnelles d’individus aussi divers et difficilement accessibles que les immigrés issus de pays non-européens. L’enquête sur les citoyens immigrés a été menée dans 15 villes de 7 pays européens… Consulter le document

Le groupe de recherche sur « la jurisprudence et les questions des marocains résidant à l’étranger » de l’Université Cadi Ayyad de Marrakech, avec le concours du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger, organise un colloque international  sur le thème : «La communauté musulmane et la question de l'intégration et de  la coexistence», les 29 et 30 mai 2012 à Marrakech.

Le Maroc est le 42ème partenaire économique de la Wallonie-Bruxelles en dépit d'une forte présence de la communauté marocaine dans cette région de Belgique, a affirmé, mardi à Rabat, le ministre-président de la Wallonie et de la fédération Wallonie-Bruxelles, Rudy Demotte.

"Nous avons effectivement une très belle présence marocaine en Belgique et il est anormal que le Maroc soit aujourd'hui le 42ème partenaire commercial de la Wallonie. C'est anormal, il y a quelque chose que nous devons corriger", a souligné le responsable belge, lors d'un point de presse, à l'issue d'une entrevue avec le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Saad Eddine El Othmani.

"Nous avons proposé de faire en sorte que des fédérations patronales marocaines et belges francophones se rencontrent par l'intermédiaire des Affaires étrangères et de nos diplomates belges francophones ici présents", a assuré M. Demotte, précisant que son entretien avec le ministre marocain a été axé sur les moyens d'accentuer les relations économiques bilatérales.

Il a fait savoir que les relations culturelles ont aussi été au centre de cette entrevue, rappelant que "Daba Maroc", festival prévu du 9 octobre 2012 au 31 janvier 2013 en Belgique, est "un investissement d'un million d'euro de la part de la Belgique francophone".
Le festival ambitionne que "le Maroc contemporain, pas seulement le Maroc touristique (...), mais que le Maroc dans son évolution moderne et contemporaine soit découvert aujourd'hui en Belgique et singulièrement en Belgique francophone", a-t-il soutenu.
Les deux parties ont également évoqué des "projets concrets notamment d'échanges sur les problématiques scolaires et d'enseignement supérieur", a ajouté M. Demotte, assurant que l'entretien a abordé "la possibilité de mettre en place des réponses à des demandes de belgo-marocains d'enseignement in situ au Maroc".

Qualifiant cette entrevue de "riche", M. El Othmani a, de son côté, déploré que "les relations économiques bilatérales ne soient pas à la hauteur des relations humaines, sociales et historiques", liant le Maroc et la Wallonie-Bruxelles.

"La visite de M. Demotte à Rabat va, à coup sûr, insuffler une nouvelle dynamique à nos relations et nous souhaitons y contribuer", a dit M. El Otmani.

"Daba Maroc" est un projet multidisciplinaire, qui regroupe littérature, danse, musique, cinéma et débats. Il vise à créer un espace de dialogue, favoriser les échanges et les productions communes entre artistes marocains et belges et à mettre en résonance, en Belgique, la production des artistes marocains et la confronter à celles des Marocains issus de l'immigration.

Au menu de cette manifestation culturelle, un vaste programme de rencontres artistiques qui fera découvrir au public belge la richesse de la création contemporaine du Maroc. Elle permettra à 150 artistes marocains ou belges d'origine marocaine de proposer une soixantaine de prestations à Bruxelles, en Wallonie et en Flandre.

22 mai 2012

Source : MAP

Le nombre de travailleurs marocains affiliés à la sécurité sociale en Catalogne (nord-est de l'Espagne) a atteint, jusqu'à fin avril, 46.509 personnes, selon des chiffres officiels.

Les travailleurs marocains venaient en tête des contingents extracommunautaires inscrits en avril à la sécurité sociale espagnole dans cette région autonome avec une légère hausse de 660 affiliés par rapport au mois précédent, indique le ministère espagnol de l'Emploi et de la Sécurité sociale sur son site internet.

Le contingent chinois occupait la seconde place avec 22.901 affiliés, talonné par les travailleurs équatoriens avec 22.408 affiliés, a ajouté le ministère, précisant que le nombre total des étrangers inscrits à la sécurité sociale en Catalogne s'est établi à 375.063 contre 370.229 en mars.

Sur un an, les effectifs des travailleurs étrangers affiliés à la sécurité sociale dans cette région ont accusé une baisse de 5,54 pc en avril. Selon la même source, la communauté autonome de Catalogne occupait la première position en termes d'affiliation des travailleurs étrangers à la sécurité sociale, suivie de celle de Madrid avec 362.340 inscrits et de l'Andalousie (226.427).

D'après des chiffres publiés par l'institut catalan de statistique, les Marocains constituent la plus forte communauté étrangère en Catalogne avec environ 230.000 personnes.

22 mai 2012

Source : MAP

Le Centre d'études sur les migrations et les relations interculturelles de l'Université d'Almeria (Cemyri) a lancé une étude sur l'intégration socio-professionnelle des Marocains résidant en Andalousie (Sud de l'Espagne), apprend-on, mardi, auprès de l'Université d'Almeria (UAL).

L'étude, intitulée "L'intégration socio-professionnelle des Marocains en Andalousie", vise à faire une analyse interdisciplinaire de la situation des Marocains dans les différentes villes andalouses et à apporter des moyens utiles pour faciliter et promouvoir leur insertion, précise la même source.

L'étude repose sur plusieurs axes, notamment l'emploi, l'éducation, la santé, la mobilité géographique, la religion, les aspects linguistiques, les aspects sociogéographiques et les politiques publiques d'intégration.

Une équipe composée d'une cinquantaine de professeurs universitaires et chercheurs de l'UAL spécialisés dans le domaine social se pencheront sur l'examen des différents aspects de la vie quotidienne des immigrés marocains dans cette région espagnole avant de présenter, en décembre prochain, une série de propositions pour favoriser davantage l'intégration de ce collectif dans le tissu socio-professionnel.

Le lancement de cette étude s'inscrit dans le cadre du Programme de Coopération Transfrontalière Espagne-Frontières Extérieures (Poctefex) financé par le Fonds de Développement Régional de l'Union européenne (FEDER).

Le Poctefex a été lancé en 2008 et dispose d'une dotation financière de plus de 67 millions d'euros jusqu'en 2013.

22 mai 2012

Source : MAP

Le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger (MRE) entame, mercredi, une visite de travail de quatre jours en Andalousie (23-26 mai).

Cette visite s'inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération avec les pays de résidence de la communauté marocaine et du raffermissement des liens de communication avec les différentes composantes et compétences de cette communauté, indique mardi un communiqué du ministère de tutelle.

Lors de ce déplacement, M. Maazouz aura des entretiens avec les responsables du gouvernement autonome et du parlement d'Andalousie, ainsi qu'avec les autorités et les élus locaux de Séville, dans le but d'assurer la mise en Âœuvre de moyens pour une meilleure coopération au service des intérêts de la communauté marocaine établie en Espagne.

Dans ce cadre, le ministre inaugurera avec les autorités andalouses la 3ème édition de la semaine culturelle marocaine, organisée conjointement avec la Fondation des trois cultures à Séville et qui coïncide avec la commémoration du 20ème anniversaire du Pavillon Hassan II à l'Exposition Universelle de Séville en 1992.

Le ministre rencontrera également des acteurs associatifs et des compétences marocaines afin de s'enquérir de leur situation et de leur faire part des récentes dispositions gouvernementales prises en leur faveur, selon le communiqué.

22 mai 2012

Source : MAP

Sanaa Hamri est marocco-américaine. A 18 ans, elle quitte Tanger pour faire ses études de cinéma à New-York. Aujourd'hui, elle est une des réalisatrices les plus en vue d'Hollywood. Elle a travaillé avec …Suite

Troisième étape du Smap Road Show 2012 après celles de Bruxelles et d'Amsterdam, avant de se poursuivre à Milan et Abu Dhabi, le Smap Immo Paris a été une réussite selon ses initiateurs. Cette étape prévoit 50 000 visiteurs sur 15 000 m2 de surface d'exposition…Suite

En collaboration avec The Network et The Intelligence Group, ReKrute.com vient de dévoiler une synthèse des comportements et attentes des candidats marocains vis-à-vis de l’international.

Au cœur de l’actualité européenne ces dernières semaines, la crise en Grèce. Ce pays d’Europe du Sud vit une situation économique plus qu’alarmante depuis plus d’une année. Les conséquences sont des plus ardues sur les plans politique et social, si bien que certains Grecs immigrent pour s’assurer un lendemain meilleur. Yabiladi a voulu savoir comment les Marocains résidant en Grèce vivent cette période délicate. Témoignages.

La situation en Grèce n’est plus à décrire, tellement le sujet défraye la chronique ces derniers temps. La crise de la dette publique a entrainé une telle paralysie que l’heure est à la réflexion sur une éventuelle sortie de l’euro. Sur les plans politique et social, les retombées sont des plus criardes. Nul n’est épargné. Les Grecs sont si touchés qu’ils immigrent, notamment vers l’Allemagne. A Volos (nord d'Athènes), les habitants ont créé le TEM, une monnaie qui leur permet de détourner l’euro devenu rare et cher. Les étrangers aussi payent bien les frais de cette conjoncture et les Marocains ne font pas exception. « Malheureusement, la crise a beaucoup touché les Marocains, puisque la plupart d’entre eux sont sans-papiers », affirme Abd Ben Brahim, président de l’Association de la communauté marocaine en Grèce, contacté par Yabiladi. Ils arrivent en général de Turquie et n’ont pas souvent l’intention de rester en Grèce, puisque ce pays est considéré comme un portail pour l’Europe.

Dur dur d’avoir un travail

C’est plus de 3000 Marocains résidant en Grèce, selon l’Ambassade du Maroc à Athènes, qui vivent actuellement dans des conditions plus qu’austères. « Ça fait presque 20 ans que je suis en Grèce et je peux vous dire que pour trouver du travail c’est très difficile », confie M. Ben Brahim ajoutant que « la Grèce est un pays difficile pour l’intégration des immigrés ».

Hassan Bessalah réside à Athènes depuis 1 an et demi et chôme depuis plus de six mois. Il a travaillé dans un centre d’appel canadien comme téléopérateur pour les pays arabes. Mais le contrat n’a duré que six mois, car la compagnie est allée s’installer en Espagne. « Pour me faire un peu d’argent, je donne des cours de cuisine aux Françaises expatriées. J’ai un ami français, avec qui je vis, qui m’aide pour le loyer et la nourriture », explique-t-il à Yabiladi. Hassan se souvient avec regret de son arrivée dans ce pays. « Au début c’était bien, donc je m’étais dit que c’est là où je vais travailler. Maintenant je suis coincé, regrette-t-il. Je ne peux plus faire marche-arrière. Je suis arrivée du Maroc vers la Turquie et de là je suis arrivée en Grèce clandestinement, comme la plupart des gens, y a rien à cacher, lance-t-il désavoué ».

Depuis, Hassan cherche du boulot sans succès. Actuellement il suit des cours de grec espérant que les choses seront plus simples pour lui. « Puisque je parle couramment l’anglais, le français, le coréen et l’arabe, j’apprends le grec pour travailler comme traducteur, parce que c’est un métier qui paye ici », souligne-t-il.

Olaya Rakdani, étudiante en optique n’a pas de bourse. Cela fait maintenant 7 ans qu’elle réside en Grèce et y est arrivée malgré elle. « Je n’avais pas une moyenne satisfaisante, donc le choix était limité. Mon oncle médecin a étudié en Grèce. Il m’avait dit que la vie était simple et que les Grecs sont agréables », se souvient-elle. Pour subvenir à ses besoins, Olaya travaille le soir dans un fast-food comme serveuse. « Depuis la crise je travaille 3 jours par semaine, ce qui fait que je gagne moins. La famille au Maroc n’a pas les moyens de m’aider ».

Maria Menouni, originaire de Meknès est professeure de Français. Elle aussi a senti les effets de la crise, mais à moindre mesure. « Je vis de ces cours. Avec la crise, j’ai connu une baisse d’effectif et là on se serre la ceinture », indique-t-elle.

« Situation insupportable »

Même si certains arrivent à garder leur travail, la vie au quotidien reste difficile. Selon Khalid Chamane, « les prix des aliments ont augmenté de plus 35, 40 voire même 45% ». « C’est déjà impossible avec les salaires que l’on a en plus de la surcharge des taxes. J’ai été obligé de vendre ma voiture parce que le prix du carburant a augmenté de 60% », confie-t-il partagé entre le rire et la désolation.

« Nous aussi on paye les dettes avec les Grecs, mais à la télé, ils disent que les étrangers ne payent rien, ce n’est pas normal. Nous, on n’a même pas profité de cet argent, mais on paye et ils ne le reconnaissent pas. On est dans une situation insupportable, déplore cet informaticien qui vit en Grèce depuis maintenant 10 ans. « On nous a fait jusqu’ici des prélèvements de 40 euros sur les salaires. Il est prévu qu’à partir de cette semaine, les salaires soient abaissés de 20 à 25%. Mais avec le gouvernement actuel, on ne sait pas s’ils vont appliquer cette mesure. On espère que ce ne sera pas le cas », lance Khalid, optimiste.

Pas question de retourner au Maroc...

Même si plusieurs Marocains sont retournés au royaume ces derniers mois, comme le fait savoir M. Ben Brahim, ceux qui sont restés, bien qu’ils décrient la situation actuelle en Grèce, n’envisagent pas un retour immédiat au Maroc. Pour Maria Menouni, la question ne se pose pas vraiment, puisqu’elle est mariée à un Grec depuis 28 ans, donc naturalisée et son époux travaille dans une multinationale. En dépit du « climat tendu » qui y règne, elle ne connait pas une situation précaire.

Par contre, Khalid Chamane, n’envisage pas de rester en Grèce, mais rejette toute possibilité de retour au pays. « Rester en Grèce, je ne crois pas. J’aime le pays, mais c’est très difficile. Ils nous traitent d’une manière… je dirais raciste », affirme-t-il. Cependant, « Rentrer au Maroc, impossible ! Mon capital est zéro. Rentrer au Maroc, c’est tout recommencer, et ça, je ne peux pas. Chaque fois que je vais au Maroc, je trouve qu’il n’y a rien pour moi là-bas. Je vais essayer de voir ailleurs. Mais j’espère vraiment que la situation va s’améliorer » déclare Khalid qui s’estime heureux de ne pas être marié pour l’instant, sinon ce serait plus difficile.

Olaya Rakdani, quant à elle, aimerait bien rentrer au Maroc après ses études. « Mais avant, j’aimerais me spécialiser encore plus dans un autre pays comme la Suède ou le Canada, car la spécialité que je veux faire n’existe pas en Grèce », explique-t-elle.

... et pourquoi pas ?

Hassan Bessalah ne sait pas encore ce qu’il fera si la situation ne s’améliore pas. « Je n’ai pas encore décidé. Mon ami Français a dit qu’il fera tout pour que j’aille en France, confie-t-il. On va voir, peut-être je pourrai retourner au Maroc jusqu’à ce que ça s’améliore ».

Pour l'instant la spéculation autour d'une éventuelle sortie de la Grèce de la zone euro est de plus en plus renforcée et aucune mesure salutaire ne se décline à l'horizon. Un gouvernement de transition a été formé le 17 mai dernier, mais le FMI refuse de travailler avec ce dernier afin de résoudre la crise, préférant attendre les élections législatives prévues le 17 juin prochain. Si le pays sort de l'euro, les conséquences risquent d'être fâcheuses sur l'économie de toute la zone. Et ces pays, où certains Marocains de Grèce envisagent d'aller, risquent d'appliquer des mesures d'austérité pour retrouver l'équilibre économique et financier. Alors que la France, l'Espagne, l'Italie, et pour ne citer que ces pays, sont loins d'être à l'aise économiquement, où iront-ils si la Grèce ne se relève pas?

22/5/2012, Ristel Edimo

Source : Yabiladi

L'ex ministre des Affaires étrangères et de la coopération, M. Taib Fassi Fihri et l'ambassadeur du Royaume d'Espagne, M. Alberto Navarro Gonzalez, le 12 octobre 2011 à Rabat. /MAP

La coopération conjointe entre le Maroc et l'Espagne dans le domaine de la sécurité est un modèle à suivre, a souligné l'ambassadeur d'Espagne au Maroc, M. Alberto Navarro.

Le Maroc et l'Espagne vont inaugurer, au cours de ce mois, à Tanger et à Algésiras, deux commissariats conjoints pour renforcer davantage la coopération sécuritaire bilatérale, a fait savoir M. Navarro, qui était mardi l'invité de l'émission 6/9 diffusée par Radio Médi 1.

Outre ces deux postes de police, huit gardiens civils et policiers espagnols seront affectés à Tanger et huit gendarmes marocains à Algésiras, a poursuivi le diplomate, rappelant qu'une patrouille conjointe de la Gendarmerie royale et de la Guardia civile est opérationnelle, depuis neuf mois, à Casablanca et Madrid.

Ce dispositif sécuritaire va permettre la gestion des flux migratoires clandestins entre les deux pays, a ajouté M. Navarro.

Evoquant l'opération de transit 2012 des Marocains résidant à l'Etranger (MRE), le diplomate espagnol a souligné que son pays a engagé 7.000 volontaires qui vont participer à cette opération, outre la contribution de la Croix rouge espagnole, de la protection civile et des forces de l'ordre.

Cette année, l'Espagne a ouvert le port de Motril dans la province de Grenade, entre Almeria et Malaga, et a mis à la disposition des MRE des ferries pour leur assurer la traversée du détroit dans de bonnes conditions, a-t-il dit.

22/5/2012

Source : MAP

France Terre d'Asile, la FNARS et l'association Coallia demandent que la prise en charge et la détermination du statut des demandeurs d'asile ne soient plus placées sous la tutelle du ministère de l'Intérieur, comme c'était le cas à la fin du quinquennat de Nicolas Sarkozy. Le nouveau ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, doit garder la direction de la politique de l'immigration mais les organisations de défense des immigrés espèrent un changement au moins pour l'asile après les législatives de juin.

Dans un communiqué, les trois associations estiment que la question de l'asile doit être fondée sur la solidarité et le respect des engagements internationaux de la France. Or, le ministère de l'Intérieur ne traite le sujet que sous «le seul prisme du contrôle et de la gestion des flux migratoires», déplorent-elles. «Le statu quo ne pourrait être compris que comme la volonté de poursuivre la politique du précédent gouvernement en dépit des engagements pris pendant la campagne électorale», écrivent les signataires.

«Répondre au besoin de sécurité tout en se préservant de toute dérive autoritaire et sécuritaire»

Avant 2007, la politique de l'immigration relevait de plusieurs ministères: Affaires étrangères, Emploi et Affaires sociales et Intérieur. Au début de son quinquennat, Nicolas Sarkozy avait instauré un «ministère de l'Immigration, de l'Intégration et de l'Identité nationale», très critiqué en raison du lien entre l'immigration et l'identité nationale. Puis, en novembre 2009, la politique de l'immigration était passée sous le contrôle du ministère de l'Intérieur à l'occasion d'un remaniement du gouvernement de François Fillon.

Partisan de la fermeté, Manuel Valls estime que «la gauche a un rôle historique à jouer pour répondre au besoin de sécurité tout en se préservant de toute dérive autoritaire et sécuritaire». Il a déclaré après la passation de pouvoir avec son prédécesseur Claude Guéant qu'il n'y aurait ni «angélisme», ni «course au chiffre», ni «stigmatisation».

Il n'a pas précisé s'il maintiendrait les objectifs d'expulsion des immigrés en situation irrégulière fixés par Nicolas Sarkozy à ses ministres de l'Intérieur successifs. Le président François Hollande a écarté toute idée de régularisations massives, précisant qu'elles continueraient à se faire au cas par cas mais sur des critères «précis» et non à la discrétion des préfets.

22/5/2012

Source : 20 minutes.fr/Reuters

18 organisations chrétiennes, catholiques et protestantes, se mobilisent pour la défense des droits des étrangers sur notre sol. Dans le cadre de la démarche Diaconia, qui voudrait sensibiliser les chrétiens au service des plus pauvres, ces associations s'apprêtent à publier, avec l'appui de l'épiscopat, une brochure* sur l'accueil des migrants en France : "A la rencontre du frère venu d'ailleurs". Objectif de ce document : offrir une réflexion chrétienne sur l'immigration et donner des clés de lecture et de compréhension du phénomène, afin de dépasser les nombreux préjugés négatifs qui existent dans ce domaine. Président du Secours catholique et co-auteur de ce document qui paraîtra le 24 mai, François Soulage explique, dans un entretien accordé à La Vie, les raisons pour lesquelles les chrétiens doivent agir dans le sens d'un meilleur accueil des étrangers dans notre pays.

Qu'est-ce qui vous a poussé à réaliser cette brochure ?

Cette initiative œcuménique est étroitement liée à la démarche Diaconia, qui voudrait sensibiliser les chrétiens au service des pauvres et à l'exercice de la fraternité évangélique. Il existe dans notre pays de très nombreux préjugés contre les immigrés, les réfugiés, les sans-papier et autres demandeurs d'asile. Des préjugés qui conduisent à des attitudes de rejet, notamment parmi les chrétiens.

Nous croyons pour notre part que l'immigration est une chance, tant pour l'économie de notre pays que pour la culture ou pour l'aide au développement. Elle peut être aussi source de dynamisme pour les communautés chrétiennes.

Approuvé par les évêques, ce document très pédagogique voudrait offrir aux fidèles un outil de réflexion et des pistes pour agir dans le sens d'un meilleur accueil. A la veille des élections législatives, il voudrait aussi éclairer les chrétiens sur les véritables enjeux de l'immigration. Dans ce domaine, les idées du Front national sont proprement inacceptables.

Justement, d'après les sondages, plus de la moitié des catholiques semblent avoir du mal à comprendre les prises position de l'Eglise en matière d'immigration. Comment l'expliquez-vous ?

Comme une grande partie de nos concitoyens, ils se laissent gagner par la peur. Face à la mondialisation, face à une société qui change, face à un avenir incertain, face au risque de déclassement, ils ne comprennent plus le monde dans lequel ils sont. Ces peurs sont tellement diffuses, et parfois irrationnelles, qu'elles ont besoin de se fixer quelque part. C'est la pratique du bouc émissaire. Ainsi, certains craignent de se faire manger par les musulmans. D'autres s'inquiètent pour la laïcité. L'extrême droite cherche à diaboliser l'islam pour mieux justifier sa volonté de fermeture des frontières. Et comme nous sommes dans une société fragile, ce langage passe. Face aux discours de division et aux risques de morcellement de la société française, les politiques doivent rassembler les Français. Il faut arrêter les déclarations fracassantes et les débats clivants.

Sommes-nous menacés d'invasion ?

Ce fantasme, entretenu par certains partis politiques, est le fruit d'un manque d'information et d'une absence de contact avec le réel. Notre perception du phénomène de l'immigration est d'autant plus déformée que nous ne savons pas de quoi nous parlons. Je l'ai souvent constaté : plus les gens vivent loin d'une certaine réalité, plus ils en ont une image troublée.

J'habite à Nanterre dans un quartier où vivent beaucoup de musulmans. Ni moi, ni mes enfants n'avons jamais rencontré le moindre problème avec nos voisins. De la même manière, les bénévoles du Secours catholique qui sont sur le terrain, et qui côtoient quotidiennement les demandeurs d'asile, voient d'abord des personnes en souffrance qui galèrent, des familles qui souffrent. A leur contact, leur regard change.

Les derniers débats électoraux, notamment autour de l'islam et de la laïcité, montrent pourtant qu'il existe un malaise dans notre pays. Comment y répondre ?

En démontant les clichés et les idées reçues. Par exemple, il est important de rappeler qu'il n'y a pas de déferlante migratoire dans notre pays. Il faut aussi rappeler que beaucoup de ceux que nous percevons comme "immigrés", notamment parce qu'ils sont musulmans, sont en fait des citoyens Français, de la deuxième ou de la troisième génération. Que nous le voulions ou non, ils font maintenant partie de notre communauté nationale. En revanche, il est vrai que les populations d'origine étrangère se concentrent dans quelques quartiers, dans des zones de relégation sociale, où le taux de criminalité peut être plus important qu'ailleurs. Mais il s'agit là d'une question sociale, qui n'a rien voir avec l'immigration en tant que telle, et qui doit être traitée par des mesures propres. Nous avons laissé s'installer des ghettos aux portes de nos villes, nous avons abandonné une politique du logement qui favoriserait la mixité sociale. Au lieu de contribuer à l'intégration, notre système scolaire crée des exclus. Dans certaines classes de banlieue, 80 % des enfants ont des parents qui ne parlent pas français. Les enseignants sont débordés. On ne peut pas continuer comme ça.

Comment aborder la question de l'immigration de manière réaliste, sans donner prise à l'accusation d'angélisme ?

Nous ne disons pas qu'il faut régulariser tout le monde. Nous disons simplement qu'il existe un droit international et qu'il doit être respecté. Le droit d'asile et la liberté de circulation font partie des droits de l'homme. Ils sont imprescriptibles. N'allons pas empêcher cette liberté sous de faux prétextes : le risque de terrorisme ou la sécurité intérieure. Les lois Besson, qui limitent gravement les droits des étrangers venus trouver refuge sur notre sol, sont des lois d'exception qu'il faudra abroger. On ne peut pas tripoter le droit international en fonction de nos intérêts ou selon les critères d'une politique sécuritaire, aussi vaine qu'inefficace. Ceux qui sont à nos frontières, comme ceux qui sont déjà sur notre territoire, doivent être traités en dignité et en fraternité, selon les règles de droit. Il n'y a aucun angélisme là-dedans.

Pourquoi soutenez-vous la possibilité de la désobéissance civile ?

Quand une loi ne respecte pas une loi supérieure, ou lorsqu'elle est foncièrement injuste, il faut la changer. C'est ce que disait l'abbé Pierre. C'est ce que dit le Catéchisme universel de l'Eglise catholique en ce qui concerne les étrangers : "Lorsque, en conscience, le citoyen juge que le droit d'accueil politique ne permet pas le respect de l'étranger en danger, et est donc contraire aux exigences de la morale et de l'Evangile, il peut refuser d'obéir aux autorités civiles." Cette éthique de conviction est première. Une fois mise en œuvre, elle nous invite à une éthique de responsabilité. C'est la raison pour laquelle, pour ne donner qu'un seul exemple, nous avons défendu les sans papier à Calais. Mais plutôt que de rester dans l'illégalité, en accueillant ces réfugiés de manière clandestine, nous avons obtenu de la mairie qu'elle mette officiellement un centre notre disposition. Cette initiative n'a pas plu à tout le monde puisque ces locaux ont été incendiés, mais peu importe. Ce qui compte, lorsqu'on prétend être chrétien, ce n'est pas de faire l'unanimité. C'est de rester fidèle aux principes évangéliques.

Que pensez-vous des catholiques qui s'inquiètent des positions assez ouvertes du nouveau gouvernement en matière d'immigration ?

Soit ils sont mal informés, soit ils ne tirent pas toutes les conséquences de la foi qu'ils confessent. On ne peut pas être chrétien et tenir un discours d'exclusion ou justifier des actes contraires aux droits de l'homme. Le Christ lui-même est né pauvre parmi les pauvres. Il a vécu l'exil. Il s'est identifié aux plus faibles. Il a passé son temps à franchir les frontières. Etre chrétien, c'est refuser les murs et se mettre dans une position d'ouverture à l'autre. Nous avons des valeurs sur lesquelles nous ne pouvons pas transiger. A commencer par le respect de la dignité de l'autre. Créé par Dieu, il est un être humain qui doit pouvoir jouir de la plénitude de ses droits. Ce n'est pas une affaire de bon sentiment, mais de justice.

Votre position ne risque-t-elle pas d'être jugée trop partisane ?

Quand nous dénonçons le sort fait aux migrants, nous prenons de fait une position politique. Nous rejetons la confusion entre Roms et gens du voyage, entre immigrés et sans-papiers, entre délinquants et jeunes de banlieue, entre musulmans et anti-laïques. Sur les cinq millions d'immigrés que compte notre pays, l'immigration clandestine ne concerne que 300 000 personnes. Le traitement de ces gens est indigne, inacceptable pour les chrétiens. En particulier en ce qui concerne la restriction des soins. L'aide médicale d'Etat est de moins en moins accessible aux étrangers qui, jusque-là, n'osaient même plus aller à l'hôpital de peur se de faire arrêter par la police. Face à ce scandale, nous ne pouvons pas nous taire. Le christianisme est la religion de la fraternité.

Les chrétiens ont-ils un rôle spécifique à jouer ?

Il ne suffit pas de célébrer. Nos communautés chrétiennes ont le devoir impératif d'être accueillantes à ces personnes issues de l'immigration. Est-on capable de les intégrer et d'être un exemple pour la société française ? Est-on capable de dialoguer avec les autres religions ? Est-on capable de nous ouvrir à d'autres cultures et à d'autres formes de pratiques religieuses ? Nos communautés devraient être à la pointe du dialogue et de la diversité. Or, dans nos églises, les immigrés sont souvent au dernier rang. Si nos paroisses se resserrent sur le noyau dur du chrétien blanc de peau, petit bourgeois, la société française n'évoluera pas. Nous sommes porteurs de valeurs qui demeurent les valeurs socles de la société française et, malheureusement, nous ne les mettons pas toujours en pratique. Pourtant, comme nous le faisons pour la bioéthique, c'est à nous d'être meneurs dans ce domaine. Disciples du Christ, nous avons une responsabilité particulière envers les autres. Il faut l'assumer.

* La brochure sera téléchargeable sur notre site dès jeudi 24 mai, jour de la conférence de presse présentant cette initiative au siège de la Conférence épiscopale à Paris

22/05/2012 , propos recueillis par Laurent Grzybowski

Source : La Vie

Le festival "Daba Maroc", prévu du 9 octobre 2012 au 31 janvier 2013 en Belgique, mettra à l'honneur le patrimoine artistique contemporain de l'un des pays les plus dynamiques du Maghreb, a affirmé le ministre-Président de la Wallonie et de la fédération Wallonie-Bruxelles, Rudy Demotte.

S'exprimant lors d'un point de presse organisé lundi à Rabat, M. Demotte a souligné que cette manifestation sera l'occasion de poser un regard croisé sur la création issue de l'importante immigration marocaine en Wallonie et à Bruxelles, ajoutant qu'une importance particulière sera accordée aux jeunes qui constituent 50 pc de la population marocaine.

Pour sa part, le ministre de la Culture, Mohamed Amine Sbihi, a estimé qu'au-delà de l'aspect événementiel, "Daba Maroc" constitue une opportunité réelle pour consolider les relations de coopération entre le Royaume et la Wallonie-Bruxelles, et une occasion pour présenter des exemples significatifs du dynamisme de la création et de la créativité des artistes marocains.

"Daba Maroc" est un "concept nouveau" qui traduit cette passerelle entre le traditionnel et le moderne dans ses expressions les plus contemporaines, a-t-il poursuivi.

De son côté, la ministre de la Culture, de l'Audiovisuel, de la Santé et de l'Egalité des chances belge, Fadila Laanan, a indiqué que la saison culturelle marocaine "Daba Maroc" est "une manière d'être à l'écoute de ce Maroc vivant, ce Maroc qui bouge, ce pays qui nous interpelle et qui nous invite à réfléchir avec lui sur son présent, sur les conditions de création au quotidien mais aussi sur son avenir".

"Notre souhait le plus cher est que la dynamique initiée par cette formidable manifestation artistique et culturelle nourrisse des partenariats sur le long terme", a dit Mme Laanan, ajoutant que la coopération qui unit nos deux pays ne date pas d'hier. Elle est très développée et repose notamment sur l'importance des liens humains qui existent entre eux.

Le délégué Wallonie Bruxelles-Bruxelles au Maroc, Daniel Menscheaert a, pour sa part, mis l'accent sur la programmation de "Daba Maroc" qui sera largement décentralisée à Bruxelles et dans les différentes villes wallonnes, ajoutant que l'attention portera sur les disciplines plus classiques que sont la littérature, la musique ou le cinéma, tout en privilégiant les initiatives nouvelles, notamment la danse contemporaine, les arts urbains, le design, la mode et la production vidéo visant à créer un espace de dialogue et favoriser les échanges et les productions communes.

Le directeur de la Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc, Driss Khrouz, qui est aussi commissaire de "Daba Maroc", du côté marocain, a fait savoir que la manifestation qui réunira 150 artistes, est portée par 60 propositions artistiques notamment trois projets majeurs citoyens bâtis autour de résidences et d'échanges, notant que l'objectif majeur de cet événement est de mettre en valeur la diversité culturelle du pays. "Nous voulons, à travers ce festival, montrer qu'il y a une effervescence du Maroc d'aujourd'hui", porté par sa culture arabo-musulmane, amazighe, hassanie et hébraïque.

Une convention de partenariat portant sur l'organisation de "Daba Maroc" a été signée à l'issue de ce point de presse par Mme Laanan et MM. Demotte et Sbihi.

La saison culturelle marocaine "Daba Maroc" sera co-organisée en Belgique par Wallonie-Bruxelles International et le ministère marocain de la culture, en consécration de la coopération entre le Maroc et la fédération Wallonie-Bruxelles en matière de dialogue des cultures et des civilisations.

Les quatre projets majeurs de "Daba Maroc" sont le "Dabateatr Citoyen", la Caravane du livre, l'échange de jeunes "Intérieur-Extérieur" et l'échange de professionnels entre l'Asbl Lutte contre l'exclusion sociale à Molenbeek et l'association Théâtre Nomade de Salé.

21 mai 2012

Source : MAP

Abordant la question de la migration, les deux ministres ont souligné l'importance de considérer ce phénomène de la migration sous toutes ces facettes, notant dans ce sens que le Royaume est confronté, lui aussi, à d'importants défis dans ce domaine, en particulier depuis les bouleversements politiques en Afrique du Nord.

Le ministre de la Justice et des libertés, Mustapha Ramid s'est entretenu lundi à Berne avec la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga, chef du Département fédéral de justice et police (DFJP).

Lors de cette entrevue, les deux responsables se sont félicités de la bonne qualité des relations maroco-suisses, avant d'aborder divers aspects de la coopération bilatérale, notamment dans les enceintes multilatérales (ONU, Conseil des droits de l'Homme, Francophonie) ou encore en matière d'entraide judiciaire, indique un communiqué du département fédéral suisse de justice et de police.

M. Ramid a, à cette occasion, présenté un aperçu sur les réformes du système judiciaire au Maroc, ajoute le communiqué, précisant que les deux parties ont à cet égard convenu d'"examiner dans quelle mesure la partie suisse pourrait soutenir ces efforts, notamment par le biais d'un échange d'expertises".

Abordant la question de la migration, les deux ministres ont souligné l'importance de considérer ce phénomène de la migration sous toutes ces facettes, notant dans ce sens que le Royaume est confronté, lui aussi, à d'importants défis dans ce domaine, en particulier depuis les bouleversements politiques en Afrique du Nord, qui en ont fait un pays de transit pour les migrants.

Le Maroc a tout intérêt à ce que les citoyens et citoyennes hautement qualifiés restent dans le pays pour participer à son développement, ont-ils souligné.

Concernant la coopération bilatérale dans ce domaine, Mme Sommaruga a fait état d'un potentiel d'amélioration dans le domaine de l'identification des migrants, "condition-clé, selon elle, pour organiser le retour au Maroc des personnes en situation irrégulière en Suisse".

A ce sujet, précise le communiqué, les deux ministres ont convenu d'approfondir les discussions déjà entamées au niveau des experts, pour identifier des solutions pratiques dans les meilleurs délais.

M. Ramid conduit une délégation gouvernementale de haut niveau, à l'occasion de la présentation et l'examen, mardi à Genève, devant le CDH, du deuxième rapport national sur la situation des droits de l'Homme dans le cadre du deuxième cycle de l'Examen périodique universel.

21 mai 2012

Source : MAP

France: prochain retrait d'une circulaire controversée sur les étudiants

La ministre française de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Geneviève Fioraso, a annoncé lundi que sa première mesure serait de demander le retrait de la "circulaire Guéant", un texte sur les étudiants étrangers très controversé.

"C'est une urgence. C'est une urgence en termes humains, mais aussi en termes de rayonnement et de partage de la connaissance", a déclaré la ministre lors d'une conférence de presse à Paris.

La circulaire Guéant du 31 mai 2011 restreignant la possibilité pour des diplômés étrangers d'obtenir un statut de salarié après leurs études a provoqué une levée de bouclier notamment dans les université mais aussi des réserves au sein du gouvernement et du patronat.

Le texte contesté demandait aux préfets d'instruire "avec rigueur" les demandes d'autorisation de travail des étudiants et d'exercer un "contrôle approfondi" des demandes de changement de statut des étudiants étrangers.» Après sa publication, de nombreux diplômés étrangers, dont certains très qualifiés, qui avaient été recrutés dans des entreprises françaises, n'ont pas pu obtenir un changement de statut (d'étudiant à salarié).

Une nouvelle circulaire adoptée le 12 janvier a théoriquement assoupli les conditions pour les diplômés étrangers voulant travailler en France.

21 mai 2012

Source : AFP

Le festival national du film documentaire éducatif s'est clôturé, dimanche à Khouribga, avec la consécration du film "Entre deux rives" du réalisateur Abderrahim Mrabti.

Le choix du jury s'est porté sur ce film, présenté par le lycée Al-Atlas relevant de la délégation du ministère de l'Education nationale de Tanger, du fait qu'il comporte tous les éléments expressifs et audiovisuels, à la faveur d'un traitement artistique empreint de complémentarité et d'harmonie.

A travers ce film, le réalisateur a essayé, en l'espace de 15 minutes, de cerner le phénomène de l'immigration clandestine et relate l'histoire d'un adolescent déscolarisé qui aspire au bonheur en cherchant à gagner l'autre rive de la Méditerranée, mais sa tentative échoue juste après avoir franchi la frontière. En proie à la souffrance, pourchassé par la police des frontières, il a fini par être renvoyé dans son pays d'origine.

Le second prix a été attribué au film "Phosphates : exploitation et géologie" présenté par le groupe scolaire la résidence khouribga de son réalisateur Abdellatif Regani. Ce film retrace un voyage scolaire pendant lequel les élèves de la branche sciences de la vie et de la terre se sont informés de la nature du phosphate, les moyens de l'extraire et sa géologie.

Le troisième prix a été décerné au groupe scolaire "20 août" de Fès pour le film "Arts d'écoles". Le jury a loué l'effort déployé par le réalisateur Mohamed Tabiî en matière de prises de vues, de commentaires et de montage. Ce documentaire de 14 minutes revient sur la problématique de la non-exploitation par plusieurs établissements scolaires de toutes les potentialités.

Parmi les films sélectionnés pour la compétition officielle du festival, trois ont été distingués par une mention spéciale. Il s'agit de ''Les talentueux, entre rêve et réalité", "le phosphate: l'exploitation, la géologie", "Oued Zem, la ville des martyrs".

Onze documentaires, présentés par des établissements scolaires relevant des délégations du ministère de l'Education nationale à Lâarache, Fès, Settat, Casablanca, Tanger, Khouribga, ont été sélectionnés en compétition officielle, outre le film "le livre scolaire" du réalisateur Mohamed Ziat, du lycée qualifiant Ibn E Haytam de Kénitra qui a été projeté hors compétition durant la cérémonie d'ouverture.

21 mai 2012

Source :

Source : MAP

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