samedi 3 août 2024 01:19

picto infoCette revue de presse ne prétend pas à l'exhaustivité et ne reflète que des commentaires ou analyses parus dans la presse marocaine, internationale et autres publications, qui n'engagent en rien le CCME.

En réaction à la publication par le magazine Actuel d’un dossier sur le racisme anti noir au Maroc, on on commence à évoquer, dans les réseaux sociaux, la création d'une association de lutte contre le racisme,., pour combattre la hogra…Suite

Sous le thème : « Education et Coopération solidaire », la ville de Nador abritera, du 21 au 27 mai la 4ème édition de la Semaine des Deux Rives à Nador…Suite

Réfugiés dans le gymnase de Sant'Agostino, près de Ferrare, touchée par un fort séisme dans la nuit de dimanche à lundi, des rescapés perdent patience: on les a conduits là, mais rien n'est prévu pour les accueillir.

"Ils nous ont dit de venir ici, mais il n'y a rien. J'espère qu'au moins ils nous donneront à manger", s'inquiète Fatima, 23 ans, originaire du Maroc.

"Le toit de ma maison est tombé et on m'a dit de venir ici mais je ne vois pas où on peut dormir", raconte un anonyme, perdu au milieu d'une centaine de personnes, réfugiées là, tentant de se réchauffer sous des couvertures.

"Au moins ils m'ont donné quelque chose à manger ici", se console-t-il en grignotant des crackers dans un coin où un petit bar propose des sandwichs.

Perdu dans cette grande structure, revêtue du linoleum d'un terrain de basket mais entièrement vide, Angelo Delprete, 38 ans, attend là avec sa femme et leur bébé d'un an.

"On m'a dit que je pouvais rentrer chez moi, mais j'ai peur, j'ai un bébé et je ne veux pas revivre ce qui s'est passé cette nuit", dit-il, avant d'ajouter : "on va dormir ici même s'ils n'apportent pas de lits ni rien. Au moins c'est sûr !!"

"Je tremble encore, la maison bougeait tellement qu'on ne pouvait même pas s'enfuir... Quand on est descendus dans la rue c'était comme être sur la mer, la terre bougeait", raconte-t-il, encore sous le choc.

"On n'a pas de gaz, on n'a pas d'eau, d'électricité, qu'est ce que je vais faire là-bas ?"

Un représentant local de la protection civile qui ne souhaite pas donner son nom ne cache pas sa frustration. "On ne nous a pas encore dit que faire. C'est la confusion ici. On attend et on compte les gens qui arrivent mais c'est tout ce qu'on peut faire", dit-il manifestement irrité.

En fin d'après-midi, quelque 200 personnes s'étaient déjà réfugiées dans le gymnase et des rescapés - italiens mais aussi immigrés originaires du Pakistan ou du Maroc - continuaient d'affluer.

Malek, 25 ans, un Pakistanais qui tient dans ses bras son fils de deux ans explique : "on veut dormir ici. Notre maison n'est pas touchée mais les enfants ont trop peur d'y retourner".

Le responsable de la protection civile est originaire de San Carlo. "On a travaillé depuis le séisme sans s'arrêter, le plus dangereux maintenant ce n'est pas les maisons mais les fuites de gaz, on essaie de les contrôler", ajoute-t-il, alors que de nombreuses secousses continuent d'être ressenties après le tremblement de terre qui a fait au moins six morts.

Dans la foule, beaucoup d'enfants souvent petits, deux vieilles dames en chaise roulante, une femme avec son petit chien, un homme qui fume cigarette sur cigarette.... "J'en ai encore la chair de poule. Quand j'ai senti la secousse je suis allé prendre mon bébé dans son berceau mais je ne le trouvais pas: avec le choc, je n'avais pas compris que ma femme l'avait déjà emmené dehors. J'ai crié, j'étais désespéré", raconte-t-il.

"C'était comme une mitrailleuse. Ratatata. Cela n'arrêtait pas de trembler. Tout tombait : les assiettes, les verres, les meubles. Je me suis coupé les pieds en courant à l'extérieur", se souvient-il.

Pour lui, c'est décidé: "on va dormir dehors, même le gymnase je ne suis pas sûr qu'il puisse tenir le coup!"

20 mai 2012, Dario THUBURN

Source : AFP

Le ministre-président de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Rudy Demotte, et la ministre de la Culture et de l'audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Fadila Laanan, effectuent du 21 au 23 mai une visite de travail au Maroc, a-t-on appris, vendredi, de source officielle à Bruxelles.

Lors de cette visite, les deux responsables belges prendront par lundi à une conférence de presse à Rabat organisée en prévision de la Saison marocaine artistique et citoyenne en Wallonie-Bruxelles "Daba Maroc 2012".

Les deux ministres auront également des rencontres avec le ministre de la culture, Mohamed Amine Sbihi, et le directeur de la Bibliothèque nationale du Royaume et coordinateur de "Daba Maroc 2012", Driss Khrouz.

La Saison marocaine artistique et citoyenne en Wallonie-Bruxelles, prévue du 9 octobre au 31 janvier 2013 dans plusieurs villes Belges, est organisée par Wallonie-Bruxelles International en partenariat avec le Royaume du Maroc.

Cette manifestation culturelle et artistique vise à créer un espace de dialogue, favoriser les échanges et les productions communes entre artistes marocain et belge et mettre en résonance, en Belgique, la production des artistes marocains et la confronter à celles des Marocains issus de l'immigration.

"Daba Maroc 2012" prévoit un vaste programme de rencontres artistiques qui fera découvrir au public belge la richesse de la création contemporaine du Maroc.

L'attention portera sur les disciplines plus classiques que sont la littérature, la musique ou le cinéma, tout en privilégiant les initiatives nouvelles et récentes, notamment en danse contemporaine, en arts urbains, design, mode ou production vidéo.

A travers les pratiques artistiques actuelles, il s'agit d'opérer un regard croisé entre le Maroc contemporain et la réalité des populations arrivées en Belgique il y a plus de 50 ans, ainsi que des générations qui en sont issues.

Cette manifestation s'inscrit dans le cadre des relations de coopération entre le Maroc et la Fédération Wallonie-Bruxelles en matière de dialogue des cultures et des civilisations via le programme "Dialogues et Modernités".

18 mai 2012

Source : MAP

La création au sein de la diplomatie française d'un ministre délégué aux Français de l'étranger n'est pas un gadget, a affirmé dimanche le nouveau ministre aux Affaires européennes, Bernard Cazeneuve,

"Non", a répondu sur Europe 1 le ministre, en réponse à la question de savoir si cette fonction n'avait pas un côté un peu gadget. "Yamina Benguigui fera un ministre extrêmement actif, qui a en charge un dossier important qui est celui des Français de l'étranger", a-t-il ajouté.

"C'est d'ailleurs une tradition au Quai d'Orsay d'avoir un secrétariat d'Etat qui s'occupe des Français de l'étranger, elle avait un prédécesseur en la personne d'Edouard Courtial".

La création d'un secrétariat d'Etat aux Français de l'étranger date au Quai d'Orsay de l'été 2011. Son premier titulaire avait été David Douillet, ancien judoka de haut niveau.

A la différence d'Edouard Courtial qui n'était que secrétaire d'Etat, le nouveau titulaire du poste dans le gouvernement de François Hollande a le rang de ministre délégué, et Mme Benguigui est également en charge de la Francophonie.

Il y a encore quelques mois, les socialistes critiquaient vivement la présence au gouvernement en temps de crise d'un secrétariat aux Français de l'étranger, qualifiée de machine électoraliste créée au profit de l'ex-président Nicolas Sarkozy et que des proches de François Hollande voulaient supprimer.

Au moins 2,5 millions de Français vivent hors du territoire national, qu'il soit métropolitain ou d'outre-mer, et la moitié environ sont inscrits sur les listes d'électeurs, selon des données officielles.

Yamina Benguigui, 55 ans, est une cinéaste engagée qui s'est distinguée par des films consacrés à la question de l'immigration, à la violence contre les femmes et aux inégalités.

20 mai 2012

Source : AFP

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est engagé dimanche durant la séance hebdomadaire de son cabinet à Jérusalem à mettre un terme à l'arrivée illégale de migrants africains.

"Le phénomène de l'infiltration illégale à partir de l'Afrique est extrêmement grave et menace les fondements de la société israélienne, la sécurité nationale et l'identité nationale", a déclaré M. Netanyahu.

"Si nous ne réglons pas le problème, les 60.000 infiltrés (déjà présents) pourront atteindre le chiffre de 600.000 et conduire à la fin d'Israël en tant qu'Etat juif et démocratique", a-t-il ajouté.

Le Premier ministre a souligné avoir ordonné la construction d'"un obstacle physique" empêchant l'arrivée en Israël de migrants à partir du désert égyptien du Sinaï.

La construction d'une barrière s'étirant sur les 250 km de la frontière avec l'Egypte doit être achevée en octobre, hormis une section qui sera érigée dans le secteur montagneux de la station balnéaire d'Eilat sur la mer Rouge, a promis M. Netanyahu.

Suite à divers crimes de droit commun impliquant récemment des migrants africains, un vif débat s'est engagé en Israël sur les tensions que suscite la présence d'une importante communauté africaine concentrée en particulier aux abords de l'ancienne gare routière dans le sud de Tel-Aviv.

Selon des statistiques officielles, Israël comptait fin 2011 plus de 50.000 migrants africains illégaux.

Le ministre de l'Intérieur Eli Yishaï a affirmé vendredi qu'il fallait relâcher des délinquants mineurs incarcérés dans les prisons israéliennes pour faire de la place aux migrants.

"Nous avons un vrai problème. Il y a actuellement plus de 50.000 personnes que nous ne pouvons pas expulser", a-t-il déclaré au site internet Walla!.

"Leur comportement compromet réellement la sécurité des citoyens israéliens (...) et j'ai donc proposé de faire de la place pour eux dans les prisons. La plupart --99% d'entre eux-- ne sont pas des réfugiés, mais des infiltrés qui cherchent du travail et nous devons les expulser", a ajouté M. Yishaï.

A l'instar de M. Netanyahu, M. Yishaï, qui dirige le parti orthodoxe sépharade Shass, a dans le passé accusé les migrants africains de nuire au caractère juif d'Israël.

En novembre 2010, le gouvernement israélien a décidé de construire un centre de rétention susceptible d'accueillir des milliers de migrants illégaux dans le Néguev (sud), près de la frontière égyptienne.

20 mai 2012

Source : AFP

L'apport des Marocains résidant à l'étranger au processus de développement durable, notamment au niveau local, a été au centre d'un forum qui a clos ses travaux, samedi à Taroudant, au terme de trois jours de débats avec la participation de représentants associatifs, d'universitaires et d'experts nationaux et étrangers.

Initiée par l'association Migrations et Développement , le forum est revenu sur 20 années d'actions au service du soutien au renforcement des infrastructures de base en milieu rural et à la réalisation de projets générateurs de revenus et ce, dans un cadre tripartite impliquant les associations locales, les associations des MRE, ainsi que le gouvernement.

L'accent a été mis également sur les perspectives de partenariat à venir dans un contexte marqué particulièrement par la crise financière qui touche de plein fouet un grand nombre de pays d'accueil.

S'exprimant à cette occasion, le ministre délégué auprès du chef de gouvernement chargé des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Maazouz, a salué les avancées réalisées par l'association Migration et développement dans un ensemble de régions au Maroc, un engagement qui favorise, selon lui, le renforcement des rapports liant les MRE avec leurs régions d'origine et facilite le transfert des compétences et des opportunités d'investissement.

Avec notre contributions à tous et celles de centaines d'autres associations de MRE dans le pays d'accueil, nous Âœuvrons pour la diversification des transferts constructifs culturels, sociaux, technologiques, économiques, de compétence et de mode de vie, entre le pays d'origine et les pays d'accueil, dans les deux sens , a dit le ministre lors de la séance de clôture à laquelle assistait également le ministre de l'Artisanat, Abdessamad Kayouh.

Le forum de Taroudant se tient dans une conjoncture internationale caractérisée par la prévalence d'une crise économique foudroyante et les émigrés en sont la première victime, a-t-il par ailleurs souligné, estimant que le co-développement doit prendre en considération les communautés des migrants dont les droits à la santé, à la retraite, à la formation, à la culture, bref à la dignité de vie tout court, sont progressivement et officiellement érodés.

Pleinement conscient de ces enjeux, le Maroc, a indiqué M. Maazouz, déploie des actions cohérentes où l'intégration dans le pays de résidence, la préservation de l'identité et la participation des MRE dans les chantiers de développement durable de leur pays sont des axes stratégiques.

Avec plus de 4 millions de Marocains du monde, dont près de 400.000 hautement qualifiés, le Maroc dispose d'un réseau de connexion internationale capable d'être le catalyseur de synergies sur les plans intellectuel, culturel, diplomatique, social et économique au service de la dynamique de développement que vit le Royaume.

Selon les initiateurs du forum, les actions de co-développement à envisager dans les prochaines années doivent essentiellement prendre en compte deux impératifs: garantir un développement le plus inclusif possible et tenir compte des changements climatiques, dont l'impact est de plus en plus important.

Au cours de cette rencontre, des conventions de partenariat pour faciliter les projets de développement local ont été conclues par l'association migration et développement, notamment avec la Faculté polydisciplinaire de Taroudant.

19 mai 2012

Source : MAP-

Le Salon de l'immobilier marocain à Paris "SMAP-Immo" est "une ouverture" et "une vitrine" à l'étranger pour le Maroc, sa politique publique et son partenariat public-privé en matière d'habitat dans les différentes villes du Royaume, a affirmé le ministre de l'Habitat, de l'urbanisme et de la politique de la ville, Nabil Benabdellah.

Il est "incontestablement le plus grand des salons marocains organisés à l'étranger: une forte affluence, une offre diversifiée, des partenaires publics et privés, neuf banques", a-t-il déclaré à la MAP à l'occasion d'une tournée samedi dans les différents stands de ce salon, qui souffle sa 9è bougie (17 au 20 mai).

Le salon offre la possibilité aux ressortissants marocains résidant à l'étranger mais aussi aux étrangers d'acquérir un bien immobilier au Maroc.

Le ministre a fait état d'"une très forte demande" sur l'habitat social dont le prix à l'unité avoisine les 250.000 DH, une offre qui bénéficie d'une politique de soutien de l'Etat.

Constatant l'existence d'une demande "non moins importante" sur le logement moyen standing, dont le prix à l'unité commence à partir de 800.000 DH, M. Benabdellah s'est dit "renforcé dans sa conviction" de lancer très rapidement une offre destinée aux couches moyennes.

"C'est ce que nous allons tenter de faire dans la prochaine loi de finances, en faisant en sorte qu'il y ait une panoplie d'offres, allant du logement le moins cher possible jusqu'au haut standing, en passant par le moyen standing".

La 9è édition du Smai-Immo connait la participation d'une centaine d'exposants de toutes les régions du Maroc, présents avec une offre qui se veut "diversifiée et complète" pour tous ceux qui souhaitent investir dans un projet immobilier dans le Royaume.
Troisième étape du SMAP ROAD SHOW 2012 après celles de Bruxelles et d'Amsterdam, avant de se poursuivre à Milan et Abu Dhabi, cet événement, organisé par SMAP GROUP avec le soutien du ministère marocain de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la politique de la Ville, "répond à un besoin spécifique et avéré: offrir une réponse complète et adéquate à toute personne intéressée par un investissement immobilier au Maroc", assurent ses initiateurs.

Ils tablent sur plus de 50.000 visiteurs pour cette édition, invités à découvrir, quatre jours durant, la richesse de cette offre, déployée sur une surface de 15.000 m2 au Parc des Expositions-Porte de Versailles, allant du "confort" à "l'excellence" pour répondre de façon appropriée aux différents besoins d'investissement.

En s'adressant tant aux MRE de générations et de catégories socioprofessionnelles diverses, qu'aux Européens toujours plus nombreux à venir, l'édition 2011 avait attiré quelque 45.300 visiteurs dont "un grand nombre envisageaient un achat soit dans l'immédiat soit au plus tard dans le courant de l'année".

Elle a notamment permis à près de 9.000 investisseurs français de "concrétiser leur désir d'investissement au Maroc".

L'édition 2012 s'enrichit d'un nouvel espace de conférences, proposant pour la première fois des ateliers "Workshop" sur le financement immobilier et les opportunités d'investissement dans différentes villes du Maroc, en complément des conférences juridiques animés quotidiennement par des notaires marocains.

Le SMAP IMMO Paris a su s'imposer, en neuf ans d'existence, comme "le premier Salon de l'immobilier marocain en Europe", à la faveur de sa plateforme d'investissement permettant de faire rencontrer "dans un seul et même lieu, l'offre et la demande", expliquent les organisateurs.

Après l'étape de Paris, le SMAP IMMO devrait se poursuivre à Milan, du 8 au 10 juin, puis à Abu Dhabi, du 6 au 8 décembre. L'an dernier, le SMAP ROAD SHOW, qui comprend également les étapes Bruxelles et Amsterdam, a totalisé 215.000 visiteurs sur ses cinq salons.

20 mai 2012

Source : MAP

La journaliste maroco-italienne, Karima Moual a reçu, jeudi à Rome, le Prix euro-méditerranéen 2012 décerné par l'Association "Assafrica & Mediterraneo" spécialisée dans le domaine entrepreneurial et l'internationalisation des entreprises italiennes opérant dans 70 pays en Méditerranée, en Afrique et au Moyen Orient.

Journaliste au quotidien économique italien à grand tirage "Il sole 24 ore", Moual, dirige en parallèle la publication en ligne "Marocoggi" (le Maroc aujourd'hui) qu'elle conçoit comme "un pont" et un "lieu d'échange" entre l'Europe et l'Italie, d'une part, et le Maroc, d'autre part, avec une attention particulière pour la communauté marocaine.

Elle s'active également, conformément à la ligne que s'est tracée cette publication éditée par l'association italienne "Genemaghrebina" (génération maghrébine), pour en faire un "phare" projetant sa lumière sur "un pays en mouvement et sur une réalité qui distingue le Maroc dans sa région grâce aux réformes engagées et à son ouverture sur le monde".

La journaliste anime en même temps un blog interactif "Zmagriya" sur le site du journal économique italien.

Moual a été sacrée dans la catégorie Web pour une série de vidéos, reportages et interviews poignants traitant de questions liées à l'immigration et aux problèmes d'intégration notamment chez les jeunes.

Selon les promoteurs de ce Prix, dont l'Association italienne de la communication publique et institutionnelle, cette jeune journaliste issue de l'immigration a notamment permis, par ses travaux, de donner des éclairages, sous différents angles, sur des phénomènes tels les débarquements massifs en 2011 de migrants tunisiens et libyens sur les côtes italiennes.

Pour Moual, les nouvelles technologies, en particulier les réseaux sociaux, ont contribué à combler en partie le grand déficit de communication existant entre l'Europe et les pays du sud de la Méditerranée notamment en matière socio-culturelle. Reste maintenant, selon elle, à cultiver et à investir dans cette connaissance de l'autre et à combler cette volonté des jeunes de "rester connectés".

Trois autres journalistes italiens de la chaine de télévision publique "RAI 3", du quotidien "Avvenire" et de la télévision thématique "Justice.TV.it"' ont également reçu le Prix de l'Association dans la catégorie Culture et information.

Tous ont été primés pour leur contribution au développement de la communication dans le cadre de la promotion des nouvelles technologies et de supports comme les réseaux sociaux.

D'autres Prix euro-méditerranéens dans les catégories Business, marketing, environnement et santé ont été de même décernés à plusieurs institutions et organismes publics et privés italiens, et ce en marge d'un forum tenu sous le thème "Institutions entre médias traditionnels et réseaux sociaux, un nouveau défi dans la région euro-méditerranéenne".

Les participants à ce forum, dont l'ambassadeur du Maroc en Italie, Hassan Abouyoub, et le président d'Assafrica, Pierluigi D'Agatha, ont mis l'accent à cette occasion sur l'impératif de valoriser les bonnes pratiques public-privé dans la région euro-méditerranéenne
Ils ont souligné également la nécessité de réinventer un nouveau mode de dialogue avec les citoyens qui soit plus équilibré, plus crédible et qui puisse répondre à leurs valeurs intrinsèques.

18 mai 2012

Source : MAP

L’objet de cet ouvrage est de proposer une réflexion collective sur les circulations entre le Maghreb et l’Europe de l’époque coloniale à nos jours…Suite

Wallonie-Bruxelles International (WBI), en partenariat avec le Royaume du Maroc, organisera en automne 2012 DABA Maroc, un vaste programme de rencontres artistiques qui fera découvrir la richesse de la création contemporaine du Maroc.Une conférence de presse pour présenter le programme se tiendras le 21 mai 2012 à 11h à la Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc (Rabat)…Suite

 

Exil amer est un recueil de quatre nouvelles, chacune mettant en scène des personnages exilés ayant la France pour dénominateur commun. On trouve des histoires d'immigrés souffrant de leur exil mais également du poids des jours, des circonstances et des pensées. On découvre, ainsi, l'histoire de Malika, la jeune marocaine exilée en France, celle de…Suite

L’interprète et compositrice marocaine, Saïda Fikri, se met au service de la promotion de son pays. À travers sa fondation, elle organise une manifestation multiculturelle sous le nom « Beautiful Morocco Festival», le 23 juin 2012…Suite

Les Marocains critiquent souvent le Code des nationalités des pays européens qui durcissent leurs procédures de naturalisation. Pourtant, il est notoire que la nationalité marocaine est l'une des plus difficiles à obtenir. Petit tour d'horizon

Le phénomène des migrations a toujours constitué une préoccupation majeure pour nombre d'acteurs associatifs dans le sud marocain. A cet effet, de nombreuses initiatives ont meublé le paysage scientifique, culturel et social régional et, partant, à l'échelon national…Suite

La ville de Lincoln, chef-lieu du comté de Lincolnshire (est de l'Angleterre), s'est vêtue des couleurs nationales du Maroc, à l'occasion d'une semaine de l'artisanat marocain, inaugurée mercredi en présence des autorités locales de la ville et de responsables et professionnels du secteur de l'artisanat national.

Plus de 40 tentes ont été dressées au long de l'avenue Corn Hill, haut lieu de shopping et cÂœur battant de la ville, offrant aux visiteurs l'opportunité de découvrir toute la richesse du patrimoine culturel et la diversité des produits de l'artisanat marocain.

En cette occasion, hautement saluée par les responsables de la ville, l'avenue Corn Hill, en particulier le Guild Hall, imposant édifice abritant le siège de la mairie, a été orné de drapeaux marocains.

C'est la première fois que les responsables de la ville ont pris l'initiative de hisser le drapeau d'un pays étranger sur cette emblématique bâtisse du comté de Lincolnshire.

"Il s'agit d'un geste hautement symbolique, qui témoigne de l'amitié entre le Maroc et le Royaume-Uni", a indiqué Mme Karen Lee, Maire de Lincoln, qui s'est réjouie d'avoir contribué à l'organisation d'un événement qui s'annonce déjà réussi.

En effet, une forte affluence a été enregistrée lors de cette première journée de ce véritable festival de l'artisanat marocain. Des centaines de visiteurs sont venus admirer la splendeur des produits exposés allant du cuir, au bois en passant par la poterie, le costume traditionnel, le tapis dans toutes ses variétés propres à chaque région du Royaume et les produits de décoration (bougies, miroirs et meubles).

Des maitres artisans ont fait le déplacement à Lincoln pour exposer in-situ un savoir-faire légué de père en fils à travers les générations et les siècles. L'événement, qui célèbre avant tout le génie de ces maitres-artisans qui ont su perpétuer un art noble, contribuera à coup sûr au raffermissement des liens d'amitié et de coopération entre le Maroc et la Grande-Bretagne, a dit Mme Lee.

La responsable a mis en exergue l'important rôle que la culture peut jouer pour promouvoir les valeurs d'amitié et de compréhension entre les peuples en particulier en ce temps marqué par des clivages d'ordre idéologique.

En effet, au-delà de son aspect commercial, la semaine marocaine se veut, comme l'a affirmé M. Abdellah Adnani, directeur général de la Maison de l'Artisan, un espace de rencontre et de partage.

Il s'agit de valeurs que le Maroc, grâce à sa vocation connue et reconnue de terre d'accueil et de rencontres, symbolise par excellence, s'accorde, Mme Melanie Tointon, haut responsable civil de la ville de Lincoln.

Plusieurs autres personnalités et opérateurs économiques se sont succédés, lors d'une réception organisée à cette occasion, pour saluer la tenue de la semaine de l'artisanat marocain dans cette ancienne ville anglaise, notant que la splendeur des produits exposés reflète une civilisation millénaire dont le rayonnement dépasse les frontières nationales pour conquérir des marchés, mais surtout des cÂœurs, dans d'autres contrées du monde.

Avec une histoire de plus de 2.000 ans, Lincoln est l'une des plus anciennes villes d'Angleterre. Initialement baptisée Lindon avant d'adopter son appellation actuelle après la conquête anglo-saxonne au cinquième siècle, Lincoln abrite une population de plus de 500.000 âmes.

Durant la dernière décennie, la ville a connu un important essor économique principalement en raison des grands projets d'infrastructure et d'investissement lancés dans le comté de Lincolnshire.

Jadis considérée parmi les villes typiquement anglaises, Lincoln est devenue de plus en plus cosmopolite suite à l'arrivée de vagues successives d'immigrés durant les dernières années, en particulier en provenance de l'Europe de l'est. (MAP). AO---BI AK
17 mai 2012, Abdelghani Aouifia

Source : MAP

Une délégation des conseillers de coopération de l'Union européenne et de ses Etats membres ont visité, mardi, des projets soutenus par la coopération européenne au niveau de la province de Nador.

Le déplacement de cette délégation à Nador s'inscrit dans le cadre d'une tournée dans l'Oriental qui vise à montrer "l'engagement de l'UE vis-à-vis du Royaume dans des secteurs de coopération et de développement prioritaires à travers toutes les régions".

La délégation a suivi, à cette occasion, un exposé sur le projet "Migration et développement économique dans la région de l'Oriental (Mideo)", réalisé par l'Agence de coopération allemande qui vise essentiellement à améliorer la compétitivité du tissu économique de la région.

Le projet, achevé l'année dernière et repris par l'Agence de l'Oriental, avait pour objectif de contribuer à l'amélioration du climat des affaires dans l'Oriental en ciblant l'ensemble des acteurs impliqués dans la promotion économique régionale et dans l'accompagnement des petites et moyennes entreprises (PME), notamment le Centre régional d'investissement (CRI), la Chambre de commerce et d'industrie, ainsi que les différents prestataires de services, les entrepreneurs, les PME et les Marocains résidant en Europe.

Plusieurs diagnostics ont été réalisés pour déterminer le degré de compétitivité et les points forts et faibles de certains secteurs-clés au niveau de la région, notamment l'écotourisme, l'agriculture et la filière matériaux de construction. Les résultats de ces études ont été présentés et partagés avec l'ensemble des acteurs locaux (privés et publics).

La délégation a, par la suite, visité le Centre Baraka pour la formation réalisée dans le cadre de la coopération espagnole. Créé en 2009, ce Centre vise l'intégration socioprofessionnelle des jeunes en difficulté et dispense des formations dans plusieurs spécialités (cuisine, pâtisserie, informatique, soutien scolaire, plomberie).

Les diplomates européens, notamment des conseillers et chargés de mission aux ambassades des pays membres de l'UE, se sont rendus également au Centre de protection de l'enfance de l'Entraide nationale, également créé grâce à l'appui espagnol.

17 mai 2012

Source : MAP

La 9ème édition du grand salon de l'immobilier marocain "SMAP Immo" s'ouvre jeudi à Paris avec la participation d'une centaine d'exposants de toutes les régions du Maroc, présents avec une offre qui se veut "diversifiée et complète" pour tous ceux qui souhaitent investir dans un projet immobilier dans le Royaume.

Troisième étape du SMAP ROAD SHOW 2012 après celles de Bruxelles et d'Amsterdam, avant de se poursuivre à Milan et Abu Dhabi, cet événement, organisé par SMAP GROUP avec le soutien du ministère marocain de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la politique de la Ville, "répond à un besoin spécifique et avéré: offrir une réponse complète et adéquate à toute personne intéressée par un investissement immobilier au Maroc", assurent ses initiateurs.

Ils tablent sur plus de 50.000 visiteurs pour cette édition, invités à découvrir, quatre jours durant, la richesse de cette offre, déployée sur une surface de 15.000 m2 au Parc des Expositions-Porte de Versailles, allant du "confort" à "l'excellence" pour répondre de façon appropriée aux différents besoins d'investissement.

En s'adressant tant aux Marocains Résidant à l'Etranger (MRE) de générations et de catégories socioprofessionnelles diverses, qu'aux Européens toujours plus nombreux à venir, l'édition 2011 avait attiré quelque 45.300 visiteurs dont "un grand nombre envisageaient un achat soit dans l'immédiat soit au plus tard dans le courant de l'année".

Elle a notamment permis à près de 9.000 investisseurs français de "concrétiser leur désir d'investissement au Maroc".

L'édition 2012 s'enrichit d'un nouvel espace de conférences, proposant pour la première fois des ateliers "Workshop" sur le financement immobilier et les opportunités d'investissement dans différentes villes du Maroc, en complément des conférences juridiques animés quotidiennement par des notaires marocains.

Le SMAP IMMO Paris a su s'imposer, en neuf ans d'existence, comme "le premier Salon de l'immobilier marocain en Europe", à la faveur de sa plateforme d'investissement permettant de faire rencontrer "dans un seul et même lieu, l'offre et la demande", expliquent les organisateurs.

"Aujourd'hui, grâce à l'expertise et la notoriété du SMAP IMMO Paris, le salon bénéficie d'une confiance renouvelée de la part des principaux opérateurs immobiliers mais également du secteur bancaire représenté par une dizaine d'établissements dont quatre français", assurent-ils.

Après l'étape de Paris, le SMAP IMMO devrait se poursuivre à Milan, du 8 au 10 juin, puis à Abu Dhabi, du 6 au 8 décembre. L'an dernier, le SMAP ROAD SHOW, qui comprend également les étapes Bruxelles et Amsterdam, a totalisé 215.000 visiteurs sur ses cinq salons.

17 mai 2012

Source :MAP

Des croix gammées orange et des inscriptions qui n’ont pas été décodées à ce stade de l’enquête ont été peintes dans la nuit de mercredi à jeudi à l’entrée d’une salle de prière musulmane à Draguignan (Var), a-t-on appris de sources concordantes.

«Des croix gammées et deux inscriptions F.A et F.A.R ont été découvertes devant une salle de prière», a déclaré à l’AFP la procureure de Draguignan, Danielle Drouy-Ayral.

Selon la même source, «aucune revendication» n’a été faite.

«Nous n’avons pas de piste mais immédiatement une enquête a été ouverte par le commissariat de police de Draguignan», a ajouté la magistrate, précisant qu’«en l’état, aucune plainte n’avait été déposée».

Le Conseil français du culte musulman (CFCM) a, dans un communiqué, «condamné avec la plus grande fermeté la profanation de la mosquée de Draguignan par des inscriptions nazies».

Des actes anti-musulmans récurrents

«Cet acte intervient après la profanation de tombes musulmanes à Carros (Alpes-Maritimes, NDLR) le 29 avril et l’agression de deux personnes âgées, alors qu’elles se rendaient à une mosquée d’Amiens (Somme, NDLR), le 5 mai dernier», écrit le président du CFCM, Mohammed Moussaoui.

Tout en exprimant son soutien «aux responsables et sa solidarité avec l’ensemble des musulmans de Draguignan fortement indignés par cet acte xénophobe», il exhorte «les musulmans de France à la vigilance et à la sérénité face à la multiplication de ces actes de provocation lâches et méprisables».

Le CFCM appelle par ailleurs «les pouvoirs publics à mobiliser tous les services concernés pour identifier au plus vite les auteurs de ces actes et les déférer devant la justice».

17/5/2012

Source : : Libération/AFP

L'immigration reste à l'Intérieur, au moins jusqu'aux législatives

Le ministère de l’Intérieur garde pour l’instant la haute main sur la politique de l’immigration, une réforme emblématique du mandat de Nicolas Sarkozy dénoncée en son temps par les socialistes et les ONG de défense des étrangers qui espèrent un changement après les législatives en juin.

«L’immigration reste à l’Intérieur», a indiqué à l’AFP l’entourage du nouveau ministre Manuel Valls, adepte d’une gauche moderne et décomplexée, d’origine catalane et naturalisé français à 20 ans.

Lorsque la politique de l’immigration est entrée complètement Place Beauvau à la suite d’un remaniement du gouvernement de François Fillon en novembre 2009, le PS s’en était indigné. Au même titre que les associations.

En rattachant l’Immigration à l’Intérieur, le gouvernement «fait un lien entre immigration et insécurité», avait alors dénoncé auprès de l’AFP la députée Sandrine Mazetier, spécialiste de la question qui n’a pas souhaité réagir jeudi.

Les associations regrettent cette décision

«On aurait pu imaginer une rupture avec cette réforme symbolique de Nicolas Sarkozy mais ce n’est pas le cas», remarquait jeudi Stéphane Maugendre, président du Groupe d’information et de soutien des travailleurs immigrés (Gisti). «On constate que la conception policière (de l’immigration) reste imprimée dans ce choix» de François Hollande, ajoutait-il.

«Le compte n’y est pas», a regretté France Terre d’Asile (FTA) qui a salué la victoire du socialiste le 6 mai. Son président, Pierre Henry, se dit désormais «dans une position d’attente jusqu’aux élections législatives».

«Pas d’impatience, attendons les législatives», a insisté M. Henry, estimant qu’«une rupture symbolique doit s’opérer» avec la conception de Nicolas Sarkozy car «les questions de l’asile et de l’intégration ne peuvent pas relever de la logique de sécurité».

Autre association de défense des étrangers, la Cimade avait appelé juste après la victoire de M. Hollande à une rupture avec «l’approche sécuritaire» de son prédécesseur. Le «premier signe» en serait, selon elle, «de sortir la question de l’immigration de l’Intérieur».

«La gauche doit être très claire»

Au début de son quinquennat, Nicolas Sarkozy avait instauré un «ministère de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Développement solidaire» qui avait été fortement critiqué à cause de l’association «immigration» et «identité nationale».

Jusqu’à cette date, la politique de l’immigration relevait de plusieurs ministères: Affaires étrangères, Emploi et Affaires sociales et Intérieur.

Le maintien de l’immigration dans le giron de Beauvau «ne doit pas être détaché de la nomination de Manuel Valls», incarnation de la droite du PS, a analysé M. Maugendre.

Portée au coeur de la campagne électorale par Nicolas Sarkozy qui a tenté de séduire les électeurs de l’extrême droite, l’immigration a révélé un malaise au sein du PS, partagé entre ceux qui souhaitent «plus de fermeté» et ceux qui «veulent plus d’humanité» vis-à-vis des étrangers.

Son candidat, accusé de «flou», a fini par dévoiler une doctrine démentant le laxisme dont il était soupçonné par la droite. Il s’est prononcé pour le «contrôle des flux» et contre les «régularisations massives», promettant que les étrangers non régularisés «ont vocation à être reconduits» dans leur pays d’origine.

Cette position a été exprimée sans ambiguïté par Manuel Valls quand, il y a un an, son prédécesseur a expulsé des centaines de Tunisiens arrivés en France après la chute du dictateur Ben Ali.

«Les migrants qui sont en situation irrégulière n’ont pas vocation à rester sur le sol français. Je pense que la gauche doit être très claire sur cette question», avait approuvé M. Valls.

17/5/2012

Source : Libération/AFP

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