dimanche 7 juillet 2024 16:23

Faisant suite à un débat amorcé lors de la dernière campagne électoral en 2012, la discussion sur la question du regroupement familial des immigrés refait surface dans l’arène politique néerlandaise. La presse néerlandaise, du jeudi 31 janvier 2013, révèle des divergences de positions des deux partis de la coalition à propos du regroupement familial.

Alors que le parti Travailliste, le PvdA, par la voix de la députée d’origine marocaine Khadija Arib « demande un assouplissement des règles pour les réfugiés », tandis qu’un autre député d’origine marocaine, Malik Azmani, du VVD (parti libéral) insiste pour que ces procédures « soient entourées de précautions », même s’il est possible de les rendre plus efficaces et plus rapides. Le PvdA est soutenu par les chrétiens démocrates du CDA, notamment par la voix du député Eddy Van Hijum qui déplore la «disparition de la dimension humaine» dans le traitement de la question migratoire aux Pays-Bas.

Il est à rappeler que depuis 2009, les Pays-Bas appliquent une politique restrictive afin de lutter contre la fraude en matière de regroupement familial. En 2012, 80% des demandes ont été rejetées, contre seulement 19% en 2008.

4/1/2013

Source : CCME

Plus de 800 cheminots marocains, en exercice ou à la retraite, attendaient avec impatience, mardi 29 janvier, le verdict du conseil des prud’hommes de Paris dans l’affaire qui les opposent à leur employeur, la SNCF. Mais finalement, la justice n’a pas rendu de jugement ce jour là. Alors que les cheminots bataillent depuis dix ans contre la discrimination dont ils ont été victimes, ils devront encore patienter un moment pour espérer que justice soit faite.

Embauchés dans les années 1970 par la Société nationale de chemins de fer (SNCF), 805 cheminots marocains reprochent à leur employeur de les avoir discriminés. Et pour cause : ces travailleurs n’ont jamais eu le même statut que les employés français, avec tous les avantages qui en découlent. Depuis dix ans, ils luttent pour obtenir réparation et ont assigné pour cela en justice la SNCF pour discrimination raciale. 

La justice devait statuer sur le sort d'un premier groupe de 58 salariés ou retraités de nationalité ou d’origine marocaine, mardi 29 janvier. Mais les plaignants, dont certains ont carrément fait le déplacement depuis le Maroc, ont vite déchanté : le conseil des prud’hommes de Paris n’est pas arrivé à rendre un jugement. 

900 € de retraite pour les Marocains contre 2 500 € pour les Français

Les quatre conseillers prud’hommes - deux représentants d’employeurs et de deux représentants de salariés - qui devaient juger coupable ou non de discriminations la SNCF, n’ont pas réussi à se départager. Ils ont décidé de recourir à un juge professionnel départiteur qui tranchera l'affaire. Résultat : ces salariés devront encore attendre un an avant un jugement. 

Il y a de quoi perdre patience car le combat qu’ils mènent remonte à dix ans. Ces hommes, dont beaucoup sont âgés, demandent simplement à ce que les discriminations dont ils ont été victimes soient reconnues et souhaitent être indemnisés par leur employeur. 

En effet, leur statut particulier de travailleurs marocains ne leur a pas permis de bénéficier des mêmes droits que leur collègues français alors que leur « contrat pour travailleur étranger »stipule que « le travailleur étranger a droit au même régime de travail que les ouvriers français ». Ces salariés marocains n’ont ainsi pas eu accès au même régime de santé ou à d’autres avantages comme la carte de voyage gratuite pour les employés de la SNCF. Quant à la promotion interne, ces cheminots n’ont pas pu en profiter, tout comme le régime avantageux de retraite de la SNCF. 

Alors que les cheminots français partent à la retraite à 55 ans avec une pension calculée sur leurs six derniers mois de salaire, leurs collègues marocains, embauchés comme contractuel, doivent travailler dix ans de plus ou partir en retraite anticipée et tous leurs trimestres sont pris en compte pour le calcul de leur retraite. 

Conséquence : la différence de leur pension de retraite est énorme. « Les salariés marocains touchent 900 € après avoir travaillé 30 ou 40 ans alors que les salariés français perçoivent 75 % du salaire qu’ils touchaient six mois avant leur retraite, soit environ 2500 € », nous précise Léopold Mendès, l’avocat des cheminots marocains.

« Devenus Français trop vieux » pour la SNCF

Cette différence de traitement n'a été remarquée par les cheminots qu'au moment de leur retraite quand ils voyaient leurs collègues français partir à la retraite bien avant eux, nous raconte Me Mendès. 

Dès le début des années 2000, une procédure est initiée par un autre avocat auprès du tribunal administratif de Paris mais à ce moment là, seul le problème de retraite est pointé du doigt. Quand il reprend le dossier fin 2009, M. Mendès se rend compte qu’il s’agit d’un problème de discrimination. « En remontant la pelote de laine, on s’est rendu compte que cette discrimination avait touché toute leur carrière », indique-t-il. 

La SNCF fait alors savoir que ces travailleurs marocains doivent être Français. Certains travailleurs marocains devenus français obtiennent gain de cause. Mais à beaucoup, la SNCF rétorquera qu’ils sont « devenus Français trop vieux ». L’âge fixé par leur employeur « est apprécié de manière variable », d’après l’avocat des 805 cheminots dont beaucoup de ces clients sont Français d’origine marocaine. 

Le 2 mai 2012, ils assignent la SNCF pour discrimination raciale devant le tribunal des prud’hommes de Paris. « 30 à 35 % » des plaignants sont toujours actifs « en fin de carrière », précise M. Mendès. Il demande à la SNCF 300 000 à 500 000 euros en guise de réparation des dommages pour chacun des plaignants. « Ces montants correspondent aux salaires et retraites qu’ils auraient dû percevoir », nous précise-t-on.

Discriminés comme les anciens combattants

Le report de la décision, mardi 29 janvier, oblige une nouvelle fois les cheminots discriminés à attendre. Leur avocat n’est pas « surpris » par ce renvoi vers « un juge professionnel ». « C’est assez fréquent sur les dossiers complexes comme celui-ci qui est très lourd est très important », commente-t-il, rappelant qu’à sa connaissance « il s’agit de la plus grosse affaire de discrimination portée auprès des prud’hommes ». 

Cette discrimination est d'ailleurs plus étendue que cela. Environ 2 000 cheminots ont été recrutés au Maroc entre 1972 et 1974. « Tous les jours, j’ai de nouveaux dossiers », fait savoir M. Mendès. 

Pour l'heure, les 805 plaignants, à « 99 % marocains ou d’origine marocaine » sont regroupés en 16 groupes. Les cas de deux autres groupes seront plaidés devant les prud'hommes les 4 et 5 février puis suivront d’autres procès en juin et les mois suivants. 

Cette bataille ne fait que commencer. « Nous ne sommes qu’en première instance », rappelle l’avocat, pour qui il y aura un appel car la SNCF n’est pas prête de lâcher dans tous les cas. Pour cette dernière, il n’y pas eu de discrimination. L’avocat de la société estime, par ailleurs, qu’il y a prescription car les contrats de travail datent de plus de 30 ans. 

« Mais il faut tenir compte du point de départ, à partir du moment où les plaignants ont eu connaissance de la discrimination », il y a dix ans, répond l’avocat des cheminots, qui se doute que la SNCF va « tout faire pour retarder et faire traîner » l’affaire. Cette longue attente ne fait pas perdre espoir à M. Mendès, qui estime que le « temps ne joue pas contre nous »même s’il déplore « une quinzaine de décès » depuis le début des procédures. 

L’affaire durera encore des années mais au final, « elle sera gagnée », juge-t-il, la comparant à celle des anciens combattants des ex-colonies françaises, qui attendent depuis des décennies l'alignement de leurs pensions sur celles des militaires français.

04/02/2013,   Maria Magassa-Konaté

Source : Zamane

Les ministres européens des Affaires étrangères ont approuvé jeudi l'envoi d'une mission civile de l'Union européenne en Libye pour l'aider à renforcer ses capacités de gestion des frontières.

L'objectif de cette mission, dont le mandat initial sera d'au moins deux ans, est de former le personnel chargé du contrôle des frontières terrestres, maritimes et aériennes, selon un communiqué du conseil de l'UE.

La gestion des flux migratoires, la question des droits de l'Homme et les réformes en faveur de l'Etat de droit feront aussi partie de ce programme d'aide à la Libye.

A cette occasion, la haute représentante de l'UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Catherine Ashton, a déclaré qu'une mission civile pour renforcer les capacités libyennes de gestion et de sécurité des frontières est importante non seulement pour la Libye mais pour toute la région, ajoutant que la décision d'aujourd'hui lance officiellement les préparatifs et la planification opérationnelle de cette mission.

31 janv 2013

Source : MAP

La population latino-américaine devrait dépasser celle des blancs d'origine non hispanique au début de l'année prochaine en Californie pour la première fois depuis qu'elle est devenue un Etat américain, selon des prévisions officielles publiées jeudi.

Le nombre des Latino-Américains devrait être équivalent à celui de la population blanche mi-2013 alors que ces deux groupes atteindront chacun 39% de la population totale de ce grand Etat de l'Ouest, a précisé le Département de prospectives financières.

"Au début 2014, la population hispanique deviendra la plus nombreuse en Californie pour la première fois depuis qu'elle est devenue un Etat", a-t-on ajouté de même source.

Vers 2060, les Latino-Américains constitueront pratiquement la moitié (48%) de la population, alors que le pourcentage de Blancs non hispaniques tombera de 39% actuellement à 30% et celui des Noirs de 6% à 4%.

Les Asiatiques verront leur nombre n'augmenter que très légèrement, de juste en dessous de 13% actuellement à plus de 13% en 2060.

La Californie est l'Etat le plus peuplé des Etats-Unis et s'il elle était un pays, elle serait la 8e ou 9e puissance économique du monde.

Sa population totale devrait atteindre 52,7 millions d'habitants en 2060, soit 40% de plus qu'actuellement.
Lorsque la population née du baby-boom d'après-guerre sera partie à la retraite, les Latino-Américains et les Asiatiques deviendront les piliers de la population active et de l'économie californienne, conclut l'étude.

La Californie est devenu le 31e Etat des Etats-Unis en 1850, deux ans et demi après qu'ils eurent signé un traité de paix avec le Mexique.

01 fév 2013

Source : AFP

Le ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger a lancé, jeudi soir à Casablanca, une plateforme virtuelle dédiée aux compétences marocaines du monde baptisée "MAGHRIBCOM" (www.maghribcom.gov.ma).

Cette plateforme, lancée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, se veut une passerelle interactive qui met en relation les acteurs institutionnels, économiques et sociaux du Maroc avec l'expertise, le savoir et le savoir-faire des citoyens marocains ayant choisi l'émigration comme projet de vie ou de carrière, a souligné le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Maazouz.

"MAGHRIBCOM" a l'ambition de servir de cadre formel de mise en circulation de l'information en termes d'opportunités d'affaires, de collaboration ponctuelle, d'investissement ou d'emploi, a-t-il indiqué, notant que son objectif est de servir de tremplin pour établir des partenariats gagnant-gagnant entre les opérateurs économiques, les universités et les institutions de recherche au Maroc et les compétences marocaines résidant, de manière temporaire ou permanente, à l'étranger.

Ouverte à différents secteurs d'activités (techniques, scientifiques, industrielles, agricoles, commerciales, sociales, culturelles, artistiques, sportives...), cette plateforme se donne comme objectif prioritaire de canaliser des compétences marocaines là où elles se trouvent, et de mettre à leur disposition les moyens de contribuer directement au développement intégré et durable du Maroc, tout en confortant leur insertion dans les pays d'accueil.

La mise en place de "MAGHRIBCOM" répond aussi au besoin d'un Maroc en grande mutation, a-t-il dit, soulignant qu'elle intervient dans un contexte national et international caractérisé par une compétition internationale sur le marché des compétences dans lequel la mobilité des talents tend à devenir une règle de son fonctionnement.

"MAGHRIBCOM", qui devrait assurer un cadre de collaboration et de partenariat interactif entre les Marocains du monde et les acteurs publics et privés marocains, fonctionne comme un réseau social où se rencontrent virtuellement (à travers la toile) les acteurs nationaux (Etat, entreprises publiques et privées et associations) établis au Maroc et les compétences marocaines vivant en terre d'émigration.

L'approche ayant présidé à la mise en place de cette plateforme s'articule autour de quatre axes, à savoir identifier et segmenter la demande marocaine en compétences pour chacun des secteurs répertoriés, accompagner et encadrer les réseaux thématiques ou géographiques de compétences, inscrire les projets (actuels ou futurs) et mobiliser les moyens humains et logistiques pour la mise en Âœuvre de la politique globale d'intégration des compétences.

Les Marocains résidant à l'étranger constituent une communauté d'environ 5 millions de personnes, a indiqué le ministre, ajoutant que différents horizons professionnels caractérisent l'expertise et l'expérience acquises par cette communauté, qui peuvent être mises au service du développement global du Maroc moderne.

Et de préconiser que "MAGHRIBCOM" permettra aussi aux pouvoirs publics de mieux connaître le potentiel de ses citoyens de l'étranger, à l'entreprise marocaine de mieux identifier et utiliser les compétences émigrées, aux Marocains de l'étranger de cerner le marché de l'offre et de la demande dans leur pays en termes de profils et de projets.

31 janv. 2013

Source : MAP

Le ministère chargé des marocains résidant à l'étranger a signé, jeudi soir à Casablanca, trois conventions avec la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), l'Université Al Akhawayn et l'Université Internationale de Rabat et ce pour la mise en Âœuvre du site électronique "MAGHRIBCOM".

Ces conventions ont été paraphées par le ministre délégué chargé des marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Maâzouz, le vice-président de la CGEM, Salaheddine Kadmiri, le président de l'Université Al Akhawayn, Driss Ouaouicha et le président de l'Université Internationale de Rabat, Noureddine Mouaddeb.

Ces trois conventions définissent les rôles et les responsabilités de chaque partie dans la mise en Âœuvre du site "MAGHRIBCOM" (www.maghribcom.gov.ma) à travers une action de contact et d'établissement de relations entre la demande et l'offre des compétences.

Le ministère s'engage notamment à développer une base de données des compétences marocaines résidant à l'étranger, administrer la base de données de la demande potentielle de différents acteurs publics et privés ainsi qu'élaborer et mettre en application la stratégie de communication de "MAGHRIBCOM".

La CGEM, pour sa part, s'engage notamment à diffuser l'information sur "MAGHRIBCOM" à l'ensemble des membres de la Confédération, à diffuser le matériel promotionnel de la plateforme et fournir les coordonnées des présidents de fédérations affiliés à la CGEM en vue d'établir un contact direct entre le ministère et les fédérations concernées.

L'université Al Akhawayn se prête, entre autres, à effectuer des activités, des projets et des formations pour les MRE, particulièrement les jeunes, pour préserver leur identité culturelle et leur lien avec le pays d'origine alors que l'Université Internationale de Rabat, quant à elle, s'engage particulièrement à renforcer les relations des compétences marocaines résidant à l'étranger afin de contribuer au développement économique et social du Royaume, organiser des rencontres et des conférences pour vulgariser le site "MAGHRIBCOM" ou encore mettre en Âœuvre un cadre général pour collaborer avec le ministère chargé des MRE, le but étant de promouvoir notamment les études et la recherche scientifique.

A rappeler que ces conventions ont été signées à l'issue du lancement, jeudi soir, de la plateforme virtuelle de mobilisation des compétences marocaines du monde "MAGHRIBCOM" par le ministère charges des MRE

01 févr. 2013

Source : MAP

Abdellatif Maazouz a donné, hier jeudi, le coup d'envoi à «Maghribcorn », un site web destiné au Marocains résidant à l'étranger (MRE). L'objectif est de leur donner plus de visibilité sur les offres du marché de l'emploi national et sur les opportunités d’investissement dans leur pays d'origine…Suite

Les comptes en dirhams convertibles gardent oujours leur attrait auprès des Marocains résidents à l'étranger (MRE), mais sont légèrement en perte de vitesse chez les exportateurs de bien et services. D'après les derniers chiffres communiqués par l'Office de change à La Vie éco, ils ont été quelque 136 756 MRE à disposer de ce type de comptes à fin septembre 2012 contre 132939 en 2011…Suite

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