L’objectif reste également de finaliser en 2013 un partenariat pour la mobilité couvrant l’encadrement de la migration régulière, la coopération sur la réadmission de migrants illégaux, la facilitation de visas, notamment.
Le renforcement du partenariat économique entre le Maroc et l’Union européenne est sur la bonne voie. L’année 2012 a vu la libre circulation des produits industriels, le lancement de l’accord agricole et la reprise des négociations sur la pêche.
« En 2013, l’idée est de finaliser cet accord de pêche, souligne Eneko Landaburu, le chef de délégation de l’UE à Rabat, lors de la présentation du bilan annuel du partenariat Union européenne-Maroc. Les échos sont positifs. Nous avons beaucoup avancé dans la résolution de toute une série de problèmes techniques, comme les zones de pêche, le type de captures et de bateaux autorisés… Reste un point compliqué : le niveau de la compensation financière que devrait verser l’Union européenne », précise l’ambassadeur.
Une réunion doit se tenir à ce sujet à Rabat le 11 février 2013.
« J’espère voir la conclusion de cet accord d’ici mon départ fin mars », a ajouté l’ambassadeur. Après trois ans et demi au Maroc, Eneko Landaburu rejoint en effet d'autres fonctions.
Au niveau de la nouvelle politique européenne de voisinage (PEV), l’objectif reste également de finaliser en 2013 un partenariat pour la mobilité couvrant l’encadrement de la migration régulière, la coopération sur la réadmission de migrants illégaux, la facilitation de visas, notamment.
Un ALECA en préparation
Eneko Landaburu, ambassadeur de l'Union européenne au Maroc, veut un ALECA (photo F.Dubessy)
Mais la nouveauté demeure assurément le lancement de négociations pour un Accord de libre échange complet et approfondi (ALECA), visant à améliorer le climat d’investissement dans le royaume et permettre une participation active au marché intérieur de l’Union.
Un accord qui couvrira nombre de domaines d’intérêt commun comme la facilitation des échanges, les obstacles techniques au commerce, les mesures sanitaires et phytosanitaires, la protection des investissements, les marchés publics et la politique de concurrence. « Il nous faut une meilleure sécurité juridique des investissements européens au Maroc », indique le chef de la délégation.
En 2012, les engagements de l’Union européenne au Maroc ont atteint 166,87 M€, contre 193,6 M€ en 2011. En 2013, ils devraient atteindre 352,03 M€ (dont 65,13 millions de fonds additionnels en réponse au Printemps arabe).
5/2/2013, Christelle Marot
Source : Econostrum Infos
Organisée par l'association Coup de soleil, cette manifestation à 100% littéraire se tiendra les 16 et 17 février prochains à l'Hôtel de ville de Paris.
Après la Tunisie, place à l'Algérie qui sera mise sous les feux des projecteurs cette année sans doute en raison du 50e anniversaire de l'Indépendance. Organisé par l'association Coup de soleil, cet évènement en est à sa 19e édition.
L'association Coup de soleil est née du désir de rassembler les gens originaires du Maghreb et leurs amis. Elle a pour vocation première de renforcer les liens entre ces populations, quelles que soient leurs origines géographique (Algérie, France, Maroc ou Tunisie), culturelle (arabo-berbère, juive ou européenne), ou historique (immigrés ou rapatriés). Elle a aussi pour objectif de mettre en lumière les apports multiples du Maghreb et de ses populations à la culture et à la société française. Aussi, le Maghreb des livres, c'est une librairie avec tous les livres publiés en 2012, relatifs au Maghreb et à l'intégration.
Des livres d'Algérie, de France, du Maroc et de Tunisie, livres en langues arabe, française et amazighe, 138 séances de dédicaces pour quelque 145 auteurs, que vous retrouverez pour des entretiens et des lectures, différentes des tables-rondes, des rencontres et des cafés littéraires, un espace-revues, un espace-jeunes, un calligraphe, des dessinateurs de presse, des expositions de peintures, de photographies et de B.D, un café maure convivial, ouvert sans interruption durant ces deux journées du Maghreb des livres...
Quatre rencontres d'une durée d'une heure seront dédiées aux écrivains et militants pour la liberté du pays. On peut citer Mouloud Aounit, militant de la fraternité, Pierre Chaulet, médecin et militant algérien, Tahar Djaoût, écrivain assassiné il y a 20 ans et Mouloud Feraoun, écrivain assassiné il y a 50 ans. Quant aux tables rondes, les conférenciers mettront en relief la position du Maghreb à travers plusieurs volets: l'actualité: «Cinquante ans après, où en est l'Algérie?», l'histoire «Les justes du Maghreb entre 1939 et 1945», l'intégration «De l'écriture au spectacle, une banlieue très cultivée» et la littérature «Cinquante ans d'écriture algérienne au féminin». Outre ces rencontres, le public pourra découvrir des espaces «originaux»: revue et jeunesse, des expositions, spectacles et une librairie contenant quatre mille ouvrages en français, en arabe et en amazighe. Dessinateurs de presse - Menés par l'ami Gyps, ils seront présents à «leur» table dans la librairie. Vous y retrouverez Dahmani, Elho, Halim Mahmoudi et Slim..
la salle des fêtes de l'Hôtel de ville va donc se transformer en une gigantesque librairie (5000 ouvrages exposés) où près de 120 auteurs présenteront leurs ouvrages aux visiteurs (5000 personnes environ lors des précédentes éditions) au cours d’entretiens publics, de débats et de cafés littéraires. L'actualité, l'histoire, l'intégration et la littérature algériennes seront au centre des débats qui seront sans aucun doute des plus animés....
6/1/2013
Source : L’Expression
Les premiers étrangers seine-et-marnais en situation irrégulière répondant aux critères de la circulaire Valls ont obtenu un titre de séjour.
Il parle encore très mal français, pourtant cela fait onze ans que Mehmet vit en Seine-et-Marne, à Melun, avec sa femme et leurs trois enfants. Jusqu’à hier après-midi, ce Turc était sans-papiers. Au moindre contrôle de police, il risquait de devoir repartir en Turquie. Mais grâce à la récente circulaire de Manuel Valls, Mehmet a décroché son titre de séjour, qui lui a été remis à la préfecture.
Motif : l’un de ses enfants est scolarisé depuis au moins trois ans. « Ce critère n’ouvrait pas droit à la régularisation avant la circulaire », explique-t-on à la préfecture de Seine-et-Marne.
La circulaire du ministre de l’Intérieur « assouplit les critères d’admission, confirme Nicole Klein, la préfète. Elle tient davantage compte de l’intégration des gens en France, du développement de leur vie privée et familiale, de l’intégration de l’enfant » : présence sur le territoire depuis au moins cinq ans, ancienneté de séjour dans l’Hexagone depuis deux ans et non plus cinq ans pour les jeunes majeurs… Depuis l’entrée en vigueur du texte, le 28 novembre 2012, la préfecture a reçu 437 demandes : « 169 ont été examinées, 56% se sont soldées par la délivrance d’un titre de séjour, mais 70% étaient des demandes déjà connues que les gens ont renouvelé à cette occasion, détaille Nicole Klein. Certains faisaient même l’objet d’une obligation de quitter le territoire français. »
Pour ces derniers, la circulaire Valls rime avec aubaine. Mackenson, 24 ans, étudiant en communication de Montereau-Fault-Yonne, confirme : « Je vis en France depuis dix ans mais j’ai dû rentrer en Haïti, faute de papiers. Je suis revenu et là je viens d’obtenir mon titre de séjour en tant que jeune majeur présent depuis deux ans sur le territoire. »
06.02.2013, Marine Legrand
Source : Le Parisien
Pour le match amical de la sélection belge contre la Slovaquie, prévu le mercredi 6 février 2013, le joueur belgo-marocain Marouane Fellaini, qui évolue à Everton, n'a pas pu s'entraîner en début de semaine en raison d'un hématome à la hanche.
"Nous ne voulons prendre aucun risque avec Marouane et nous verrons comment la blessure évoluera les prochains jours. Nous ne prendrons une décision définitive que mercredi", a précisé le coach des Diables rouges, Marc Wilmots, lors d’une déclaration à la presse le lundi 4 février 2013.
5/1/2013
Sopurce : CCME
« Monsieur le Président de la République, nous vous demandons d’engager le processus de révision constitutionnelle permettant d’instaurer le droit de vote et d’éligibilité pour nos concitoyen(ne)s résident(e)s aux élections locales, dès les municipales de 2014. Cet impératif d’égalité et de démocratie est urgent ! »
C’est en ces termes que les 110 associations, syndicats et partis politiques appellent à signer la pétition pour le droit de vote pour tous les résidents étrangers dès 2014, à l’occasion des élections municipales. À la date du mardi 5 février 2013, il y a 22967 signatures validées, dont 4824 signatures papiers. La campagne de collecte des signatures se poursuit sur Internet, via le Site www.droitdevote2014.org pour les signatures électroniques et grâce à une campagne de mobilisation sur le terrain pour les signatures papiers. Pour cette dernière, l’un des endroits où des militants bénévoles collectent des signatures à Paris est le parvis de la gare Montparnasse. Un stand y sera tenu jusqu’au dimanche 10 février 2013.
Pour rappel, les étrangers issus des pays de l’Union européenne résidant en France, ont été admis au vote et à l’éligibilité pour les élections municipales et le Parlement européen depuis 1998. Quant aux étrangers extracommunautaires, qui résident légalement depuis au moins 5 ans sur le territoire français, l’Assemblée nationale a voté une proposition de loi leur accordant le droit de vote et d’éligibilité. Le Sénat, a adopté à son tour cette même proposition le 8 décembre 2011. Reste à mettre en œuvre la révision constitutionnelle nécessaire, promesse du programme de la nouvelle majorité lors des élections présidentielles et législatives de 2012.
5/1/2013
Sopurce : CCME
C'est le 28 février prochain que la Banque africaine de développement (BAD) devrait clôturer le 3e appel à propositions du Fonds de migration et de développement (FMD). Ce projet vise à financer des moyens nouveaux et innovateurs en vue de réduire le coût des transferts dans les pays de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) …Suite
Une trentaine d'imams se sont rendus lundi soir au Mémorial de la Shoah à Drancy (Seine-Saint-Denis) pour montrer que l'islam est une religion "d'amour" et de "tolérance", une "image forte" saluée par le ministre de l'Intérieur Manuel Valls.
"A un moment où il y a une montée du racisme et de la peur de l'islam, on dit +non, il est possible de vivre ensemble+", a déclaré à l'AFP l'imam de Drancy, Hassen Chalghoumi, à l'initiative de l'événement.
74% des Français estiment que la religion musulmane n'est pas compatible avec les valeurs de la société française, selon un sondage Ipsos publié dans Le Monde en janvier.
"Aujourd'hui, on montre qu'il y a un islam de France sans influence, sans ingérence et sans fanatisme", a ajouté ce quadragénaire d'origine tunisienne. "On montre l'importance de la vie humaine pour l'islam, qui refuse l'intégrisme, les racismes et la barbarie."
Les imams en boubous ou djellabahs, venus de plusieurs villes de France avec des responsables d'associations cultuelles, sont arrivés en autocar en fin de journée à l'ancien camp d'internement des Juifs d'où furent déportées près de 70.000 personnes entre 1941 et 1944.
Après le dépôt d'une gerbe de fleurs à la mémoire des victimes, ils ont été brièvement reçus au mémorial de la Shoah inauguré en septembre, et "remerciés" de leur visite par son directeur Jacques Fredj.
"Ce sont des images très fortes qui parlent mieux que les mots et les discours", a estimé Manuel Valls. "Le monde a besoin de paix et de concorde, de gens qui dialoguent et s'écoutent".
Des représentants des autres grands cultes étaient présents à la visite qui a été suivie d'un dîner au Centre Culturel de Drancy pour l'Aïd-el-Mouled, fête de la naissance du prophète Mahomet.
Parole publique
"L'Islam de France doit s'organiser pour représenter l'immense majorité des musulmans et laisser parler les voix les plus modernes", a lancé à cette occasion M. Valls, en réclamant à nouveau "des imams formés en France". "Nous n'avons pas besoin de l'agent des pays étrangers", a-t-il redit.
A l'automne, 17 imams s'étaient déjà rendus en Israël à l'initiative de Hassen Chalghoumi pour prier sur la tombe des enfants juifs tués à Toulouse devant leur école, il y a onze mois, par Mohamed Merah.
Sam Samba, imam dans le XIXe, en était. Ce Malien, soufi, assure que sa "religion est pour la paix". Il reconnaît que sa démarche n'est pas totalement consensuelle dans la communauté. "Il y en a que cela embête, mais ça m'est égal", dit-il. "Je n'ai peur de rien."
Les prises de positions de l'imam Chalghoumi, qui était d'accord avec l'interdiction de la burqa et a souvent milité pour l'amitié judéo-musulmane, lui ont valu des menaces sérieuses, si bien qu'il bénéficie en permanence d'une protection rapprochée.
"C'est un engagement pour ces imams, ce n'est pas facile, ils vont se faire insulter sur le net", a prédit l'écrivain juif français Marek Halter, qui a participé à l'événement. "C'est très courageux de leur part."
"Après quelques initiatives individuelles, on a l'impression qu'une partie de l'islam prend la parole publiquement et collectivement contre l'antisémitisme", a pour sa part noté le directeur du mémorial.
"C'est un message interne pour dire à leurs ouailles +ce n'est pas l'islam+ mais aussi externe pour montrer que la majorité des musulmans de France ne se rangent pas derrière les radicaux", a-t-il estimé.
5 février 2013
Source : Libération