dimanche 7 juillet 2024 16:22

«Nous sommes très vigilants quant à la sauvegarde des droits des Marocains résidant à l’étranger »…Suite

Le gouvernement britannique a annoncé, mercredi, son intention de durcir la procédure d'octroi de visa aux entrepreneurs étrangers désirant s'installer dans le pays.

"Les règles destinées à encourager les investisseurs à s'installer dans le Royaume-Uni font l'objet d'abus et doivent être durcies", a indiqué le ministre chargé de l'immigration, Mark Harper.

Les autorités britanniques devront procéder à une nouvelle évaluation de ces règles, a dit le responsable.

Les nouvelles mesures entreront en vigueur à partir de jeudi, a fait savoir M. Harper dans une déclaration aux Communes (chambre basse du parlement), ajoutant que les règles mises en place dans ce sens en 2011 ont conduit à une hausse du nombre de demandes de visa faites par des entrepreneurs étrangers.

30 janv. 2013

Source : MAP

Le Ministre délégué auprès du Chef de Gouvernement Chargé des Marocains Résidant à l'étranger, Abdellatif Mâzouz, s'est entretenu, mercredi à Rabat, avec la ministre déléguée chargée des Sénégalais de l'Extérieur, Seynabou Gaye Touré des questions intéressant les ressortissants des deux pays établis à l'étranger.

Dans une déclaration à la presse, M Mazouz, a fait savoir que cette rencontre rentre dans le cadre de l'échange d'expertise et de savoir faire en matière de gestion des questions ayant trait aux ressortissants des deux pays établis à l'Etranger.

Il a indiqué, lors de cette entrevue, que la visite de la responsable sénégalaise représente un point de départ pour une coopération fructueuse et profonde dans l'ambition d'améliorer les conditions de vie, de travail et de séjour des communautés marocaine et sénégalaise résidant à l'étranger.

Pour sa part, la ministre sénégalaise s'est félicitée de la réussite de la politique "exemplaire" que le Maroc adopte dans la gestion des affaires de ses ressortissants établis à l'étranger, ajoutant que cette "grande expertise" du Royaume sera un modèle et une source d'inspiration pour le Sénégal.

Elle a également souligné la nécessité d'étudier les modalités d'une coopération dans la perspective d'un transfert des expériences et de savoir-faire entre les deux pays amis.

Gaye Touré avait rencontré, mardi à Rabat, le ministre délégué aux Affaires étrangères et à la coopération, Youssef Amrani.

30 janv. 2013

Source : MAP

Le jeune skieur maroco-canadien Sami Lamhamedi a remporté une médaille d'or en slalom et une autre d'argent en slalom géant, lors de la compétition Can-Am de ski alpin, la plus relevée en Amérique du nord, qui s'est déroulée du 26 au 29 janvier dans deux stations de ski (Alpine et Osler Bluff ski club) situées près de Collingwood (Ontario, Canada).

La Can-Am est un évènement international dont l'objectif est de mesurer le niveau des skieurs élites de la catégorie U16 (âgés de 15 à 16 ans), de l'Est du Canada et des Etats-Unis d'Amérique (Can-Am Est U16).

Les 108 skieurs élites masculins ayant participé à cette compétition ont eu leur qualification selon un processus de sélection basé sur les résultats obtenus lors de plusieurs compétitions relevées en ski alpin. Ces jeunes athlètes ont disputé quatre principales épreuves de ski alpin, notamment deux slaloms et deux slaloms géants. Il s'agit de la première phase de la 2e édition de la Can Am Est. Les deux autres prochaines phases de la Can Am Est 2013 auront lieu à Québec (Canada) et à Sugarloaf (Etats-Unis) respectivement en février et mars 2013.

Lors de cette compétition, le jeune athlète maroco-canadien Sami Lamhamedi (15 ans) a montré encore une fois son talent exceptionnel dans les deux disciplines de ski alpin, et ce en présence des meilleurs skieurs de sa catégorie en Amérique du nord. Sami s'est distingué par sa touche raffinée sur la neige, sa force et ses prouesses techniques exceptionnelles.

En ce qui concerne la 2ème compétition de slalom, le jeune skieur marocain a perdu un ski lors de la 1ère manche de ce 2è slalom, ce qui l'a forcé à abandonner la course.

Pour le slalom géant, les précipitations intenses de la première journée ont forcé le jeune athlète à ralentir sa course mais ceci ne lui a pas empêché de remporter une médaille d'argent.

En 2011 et 2012, Sami a accumulé des performances exceptionnelles en étant sacré champion de la région de Québec, champion de la province de Québec et champion de la Can-Am Est K2 en slalom géant. L'enchaînement de ces victoires exceptionnelles est le fruit d'une passion, une détermination, une confiance en soi, une discipline de rigueur lors des entraînements physiques en été et en hiver, de sacrifices de la part de l'athlète, ainsi que du goût de se dépasser pour vaincre.

Sami Lamhamedi est un skieur du club de ski de compétition de Stoneham, de Skibec Alpin (Québec, Canada), de la Fédération Royale Marocaine de Ski et Montagne et athlète de haut niveau du Comité national olympique marocain.

30 janv. 2013

Source : MAP


La Coupe d’Afrique des Nations (CAN) qui se déroule en Afrique du Sud ne doit pas faire oublier que des jeunes footballeurs qui rêvent d’une carrière à la Drogba voient leur rêve se briser en Europe victime de faux-agent de joueurs !

Un pseudo-agent s’est ainsi trouvé sur le chemin de David, jeune footballeur camerounais. « j’avais 16ans et je jouais un match amical à Douala avec mon club de Bamenda», raconte ce jeune encore sous le choc. « Il est venu dans les vestiaires » se souvient David, look impeccable, attaché case et portable dernier cri. » Il se fait appeler Christopher « Je veux t’aider à partir jouer en Europe», annonce-t-il d’entrée de jeu. Commencent alors le manège et les mensonges à tout va. Le pseudo-agent prétend avoir fait recruter des joueurs de l’As Cannes, Montpellier ou encore Marseille.

Il exhibe des photos, souvent obtenues à la fin de matchs ou de lors de rencontres de gala. Mais qui en Afrique va mettre en doute sa parole et dire que Drogba n’est pas son pote ou qu’il nest pas mandaté par un club? Personne, hélas ! Toujours est-il que notre pseudo-agent demande à rencontrer les parents de David. Accueil en grande pompe. Il détaille son plan… à 2300 euros.
Réunion de famille au sommet. « Mon père a annoncé la nouvelle à toute la famille et il a dit qu’il faut maintenant trouver l’argent. » « Ma mère a soldé ses tontines et a contracté des dettes ». L’argent reuni, David se rend à Douala, à 400kms de chez lui.Voyage en car toute la nuit. Le pseudo-agent encaisse l’argent, revient quelques jours après avec un faux visa.

Paris, bonjour la galère

Nous débarquons à Paris, dans un hôtel du 19ème arrondissement. Quelques jours plus tard Christopher m’emmène au Mans. J’attends. Je finis par passer un test au bout d’une semaine. » « On vous appellera. » lui dit-on. Retour à Paris. L’agent véreux demande à David de se loger, en attendant d’autres tests à venir. David a 16 ans, ne connaît personne à Paris. Le faux agent disparaît dans la nature. David atterit, alors, dans un squat à Levallois. « Dormir dans un trou comme ça. C’est pire qu’en Afrique. »

Aujourd’hui, David sous loue une piaule dans le 19ème arrondisement. Il ne joue plus au foot. Il est déménageur occasionnel. Travail évidemment non déclaré. Récemment, un ivoirien l’a emmené à Toulouse charger un container de pneus. « J’étais logé dans un préfabriqué et payé 40 euros par jour. A Bamenda, le club me versait 100 euros par mois ! »

Traversée en pirogue

L’histoire de David ressemble à celle d’Ablaye, jeune sénégalais, mais plus dure encore. Lui, un certain Nasser l’a abordé lors du tournoi de détection des jeunes de moins de 13 ans pour l’équipe nationale du Sénégal. Cheveux gominés, cartable, flanqué de quelques acolytes sénégalais. Même discours, « je veux t’aider à intégrer un grand club, en Europe.»

Rencontre avec le grand frère d’Ablaye, présent au match. Une aubaine pense le frère et tuteur. La mère informée, vend ses bijoux pour payer les 1300 euros réclamés par Nasser.

Le faux agent propose d’aller au Maroc pour le visa. Trois jours de route. Au Maroc, Nasser le fait travailler dans son atelier de couture, puis disparaît. Il a chargé trois complices de le faire traverser en pirogue. La nuit du départ, réveil à 3h du matin. "Nous sommes 17 dans la pirogue. On avait des gilets de sauvetage. Pain et riz au lait au menu. Deux personnes sont mortes durant la traversée"

En Espagne, les passeurs prétendent un rendez-vous avec Nasser et disparaissent. « J’ai passé la nuit sur un banc devant la mairie de Grenade » se souvient Ablaye, un regard de môme, souriant malgré le traumatisme.

Il finit à la croix rouge. Et Ablaye rencontre des compatriotes sénégalais qui l’hébergent un an durant. Il veut aller en France. Des sénégalais l’accueillent dans un foyer du 13ème arrondissement. Aujourd’hui, Ablaye s’entraîne dans un club de la banlieue parisienne. En juin dernier, il a passé les tests au PSG, mais sans papiers, aucun club ne voudra de lui.

Le football qui fait sa fête en Afrique du Sud pendant la CAN fait rêver beaucoup de jeunes pour qui il est synonyme de gloire et prospérité. David et Ablaye étaient de ceux là.

31/1/2013

Source : Grico.com

La réforme constitutionnelle, que l'Élysée souhaite voir adopter avant l'été, prévoit la suppression du mot «race» qui figure dans l'article 1er de la Constitution, qui stipule: «La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée».

La suppression du terme race «figure dans le projet de texte qui fait l'objet des consultations que le premier ministre va engager» avec les présidents des groupes parlementaires, affirme au Figaro un conseiller du président de la République.

Durant sa campagne, François Hollande avait pris cet engagement. «Il n'y a pas de place dans la République pour la race. Et c'est pourquoi je demanderai au lendemain de la présidentielle au Parlement de supprimer le mot “race”de notre Constitution» avait déclaré en mars 2012 le candidat socialiste, lors d'un meeting consacré à l'Outre-mer à Paris.

31/1/2013, Anne Rovan

Source : Le Figaro

Passe d'arme verbale entre Christian Estrosi et Vincent Placé sur les ondes d'Europe 1 ce mercredi matin. Un autre sujet de société qui fâche la droite et la gauche : le droit de vote des étrangers.

La France baigne dans les questions de société mises à l'agenda politique par François Hollande. Après le débat sur le droit au mariage homosexuel, mettant aux prises les pro et les anti à grands coups de manifs, c'est celui sur le droit de vote des étrangers qui s'apprête à occuper l'avant scène politico-médiatique. En guise de hors d’œuvre, Christian Estrosi, maire de Nice (UMP) et Vincent Placé, sénateur (Verts) étaient invités à exprimer leurs vues (opposées) sur Europe 1, à la matinale de Bruce Toussaint. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que les deux hommes se sont livrés un duel musclé.

"C'est un sujet qui divise et qui monte les Français les uns contre les autres là où on a besoin de les rassembler et de les unir", a réagi sans attendre Christian Estrosi.

Pour rappel, il est question du droit de vote, pour les élections locales, des étrangers extra-communautaire (hors Europe), habitant en France depuis 5 ans au moins. "Et c'est cela qui me révolte le plus !", a insisté le maire de Nice "parce que c'est donner le droit de vote à des personnes qui détestent la France et qui haïssent la laïcité, qui refusent nos lois".

Et de justifier ses propos par le fait que cette loi concerne "des ressortissants de pays dont la religion s'impose à toutes les règles, quelles qu'elles soient", a-t-il fustigé, interrogeant son interlocuteur sur la nécessité de "donner le droit de vote sans même que ces personnes n'en fassent la demande". Qu'ils demandent la nationalité française s'ils s'en estiment dignes, a-t-il déclaré en substance. "Ces 1,8 million d'étrangers travaillent et sont légaux sur le sol français", lui a rétorqué un Vincent Placé quelque peu lassé par l'argumentaire du conservateur. "Vous osez dire que ces gens haïssent la France... Et vous parlez de rassemblement ? C'est lamentable ! Je ne vais pas continuer à écouter ces âneries", a bondi le socialiste, fustigeant les amalgames de Christian Estrosi, chiffres à l'appui.

"De toute évidence, vous voulez vous exonérer d'une promesse de campagne. Vous vous décrédibilisez. Cet homme n'est pas digne de représenter la République au Sénat", s'est alors emporté Estrosi

La passe d'armes sur les ondes a trouvé son prolongement dans une confrontation par tweets interposés. Vincent Placé évoquant une "grosse engueulade".

30/01/2013, V. Van Vyve

Source : La Libre Belgique

La France, où la question des sans-papiers reste explosive, semble bien éloignée des Etats-Unis où se dessine un consensus politique pour faire "sortir de l'ombre" des millions de clandestins.

"Prime à la clandestinité, "laxisme", "appel d'air à l'immigration clandestine": les ténors de l'opposition déclinent ces piques dès qu'il est question de politique migratoire.

Dimanche encore, l'ancien ministre UMP de l'immigration, Brice Hortefeux accusait le ministre de l'Intérieur Manuel Valls "d'ouvrir les vannes de l'immigration".

Pourtant, conformément aux engagements de campagne de François Hollande, le ministre suit une ligne très prudente. "Il n'y aura pas de régularisations massives" parmi les sans-papiers, répète-t-il à l'envi. Il y aurait entre 200 et 400.000 clandestins en France, selon les estimations.

De l'autre côté de l'Atlantique, le scénario est aux antipodes: Barack Obama a estimé mardi qu'une réforme du système d'immigration était "à portée de main" pour régulariser quelque 11 millions de clandestins.

La veille, il avait reçu l'appui de huit sénateurs, démocrates et républicains, qui ont présenté un plan pour atteindre cet objectif.

"Aux Etats-Unis, les Républicains ont analysé leur défaite comme une conséquence de leur image de parti de Blancs qui ne parle qu'aux Blancs", estime Michel Feher, philosophe et président de l'association "Cette France-là", très critique sous l'ancien gouvernement.

Les Républicains espèrent selon lui reconquérir le coeur des hispaniques, qui ont représenté 10% des électeurs lors du dernier scrutin. Malgré certaines proximités idéologiques avec les Républicains (notamment sur l'avortement) 71% ont voté pour Barack Obama, notamment en raison de ses engagements en faveur des clandestins.

La droite française n'est pas dans cette logique, souligne M. Feher: "Malgré sa défaite électorale, l'idée demeure que c'est un bon filon de prendre les étrangers comme bouc émissaires." Et, regrette-t-il, "le gouvernement veut tellement éviter de cliver qu'il fait preuve de couardise."

- 30.000 régularisations par an –

Par ailleurs, "en France, et plus largement en Europe, l'attitude très anti-immigrés est liée en grande partie au chômage: les gens croient à la concurrence des migrants", explique à l'AFP Catherine Wihtol de Wenden, chercheuse à ScPo.

"A l'inverse, dans le sud des Etats-Unis, les gens comprennent que les immigrés ne travaillent pas dans les mêmes secteurs et qu'ils sont indispensables à l'économie", ajoute-t-elle.

Selon un sondage Ifop publié par le Monde la semaine dernière, 46% des Français estiment que "pour réduire le nombre de chômeurs, il faut réduire le nombre d'immigrés". Sur cet arrière-fond, Manuel Valls évoque fréquemment "le contexte actuel" ou "la crise" pour défendre une politique migratoire "juste mais ferme".

Au delà des opinions publiques, la France n'a pas le même besoin de régulariser, souligne l'historien Patrick Weil, spécialiste de l'immigration.

"Les Etats-Unis n'ont pratiquement pas régularisé depuis 17 ans, alors qu'en France, on régularise tous les jours, avec environ 30.000 régularisations par an", sous les gouvernements de droite comme de gauche, rappelle-t-il.
Si on rapportait le nombre de clandestins aux Etats-Unis à la taille de la population française, on aurait 1,5 million de sans-papiers sur le sol français, calcule-t-il.

"On a un plus gros effet de masse aux Etats-Unis", dit-il.

Pour lui, au delà des polémiques, "la France a des mécanismes de régularisation plus souples et plus adaptés à la gestion de l'immigration. On ne procède pas à une grande régularisation pour tout stopper ensuite."

30/1/2012

Source : Lalibre.be/AFP

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