samedi 6 juillet 2024 02:21

Le ministère chargé des marocains résidant à l'étranger a pris en charge, jusqu'à présent, les dépenses de rapatriement de 23 familles marocaines (79 personnes au total), qui étaient établies en Syrie, a indiqué, lundi à Rabat, le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Mâazouz.

Cette opération s'inscrit dans le cadre des mesures prises par le ministère pour apporter aide et assistance à la communauté marocaine résidant dans ce pays, a expliqué M. Mâazouz en réponse à une question sur la situation des Marocains en Syrie, présentée par le groupe du RNI à la Chambre des représentants.

Il a précisé que plus de 100 marocains ont quitté la Syrie par leurs propres moyens.

Depuis le début du mouvement de protestation en Syrie en mars 2011, le ministère a assuré le suivi de la situation et ses répercussions éventuelles sur les 1200 Marocains résidant dans ce pays, sans compter les centaines de Palestiniens d'origine marocaine établis en Syrie, a ajouté le ministre, rappelant la mise en place d'une cellule de veille conjointe avec le ministère des Affaires étrangères et de la coopération.

M. Maâzouz a relevé que l'ambassade du Royaume à Damas a, de son côté, pris toutes les mesures pour assurer la communication avec les membres de la communauté marocaine, en créant des cellules de contact dans les grandes villes syriennes, comme Damas, Alep, Homs, Lattaquié et Hama.

18 juin 2012

Source : MAP

Quelque 10.407 plaintes formulées par les MRE ont été traitées durant la période 2009-2011 en coordination avec les autorités administratives et judiciaires, a affirmé lundi le ministre chargé des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Maâzouz.

Sur ce total, 4398 requêtes concernent le secteur de la justice (42,26 pc) et portent sur les litiges familiaux et les litiges fonciers entre individus et promoteurs immobiliers, a précisé le ministre, qui répondait à une question du groupe PJD à la Chambre des représentants.

Par ailleurs, 6009 plaintes (soit 57,74 pc) concernent les litiges fiscaux, les litiges sur la conservation foncière et sur l'expropriation pour utilité publique.

Durant cette même période, 3726 émigrés marocains ont été reçus par des cadres spécialisés dans le domaine juridique en vue de leur prodiguer les conseils nécessaires et les orienter, a poursuivi M. Maâzouz, relevant que plus de 90 de ces requêtes ont bénéficié de réponses de la part des différents départements concernés.

Le ministre a relevé que son département a élaboré un plan pour la période 2012-2016 avec des programmes dans les domaines juridique et des droits humains dans le but de répondre aux attentes des émigrés marocains. Selon lui, la mise en ouvre de ce plan s'inscrit dans le cadre d'une politique intégrée et harmonieuse impliquant toutes les parties concernées par la gestion des affaires des MRE.

Ce plan comprend plusieurs axes portant, entre autres, sur les actions d'orientation et de conseils juridiques dans le pays d'origine et les pays d'accueil, la création d'une base de données commune aux différents intervenants du secteur, la mise en place d'une commission interministérielle de coordination entre les différentes parties, outre la création d'une structure de suivi des textes juridiques afférents à la situation des émigrés et à leurs droits dans les pays d'accueil.

18 juin 2012

Source : MAP

Samedi dernier, l’Université de Navarre en Espagne, recevait le démographe américain Douglas Massey pour un séminaire sur l’immigration marocaine dans le monde, avec un focus particulier sur l’Europe et l’Espagne. Il en ressort que le migrant marocain d’aujourd’hui est plus jeune, mieux formé et plus ambitieux que son prédécesseur.

Douglas Massey : "Les représentants du gouvernement sont désormais présents pour souhaiter la bienvenue aux migrants marocains"

Les Marocains de la « nouvelle vague » d’immigration en Europe et en Espagne sont majoritairement jeunes, issus de la classe moyenne supérieure, et possèdent de meilleures qualifications, explique Douglas Massey, professeur au Département de sociologie à l’Université de Princeton aux Etats-Unis.

Dans le cadre d’un séminaire organisé par l’Université de Navarre portant sur l’immigration marocaine, le démographe américain a en effet souligné le fait que la plupart des jeunes migrants marocains d’aujourd’hui étaient mieux formés et très différents des « travailleurs paysans » qui ont commencé à migrer vers l’Europe à partir des années 60.

« Nous observons des changements chez les migrants marocains, autrefois majoritairement agriculteurs, pauvres, sans formation, ni éducation. Aujourd’hui, ces migrants sont pour la plupart jeunes, proviennent des milieux urbains et possèdent une formation qui justifie de plus grandes ambitions », a précisé Massey, ajoutant au passage qu’au Canada et aux Etats-Unis, cette différence générationnelle « de qualifications et de compétences » se remarquait « clairement ».

Vis-à-vis de la formation justement, le professeur américain a indiqué que la plupart des jeunes migrants marocains possèdaient aujourd'hui une formation relevant du monde des affaires et de l’ingénierie : « ils ne sont ni avocats, ni médecins mais possèdent globalement un panel de compétences qui peuvent être utilisées sur les marchés mondiaux ».

Quant à l’émigration proprement dite, Massey a déclaré que les migrants marocains déployaient désormais des « stratégies de survie » plus temporaires, notamment en Espagne où, du fait de la proximité géographique avec le Maroc, la très grande majorité des migrants marocains rentrait au moins une fois par an au pays pour rendre visite à leur famille. Cette émigration « circulaire » – comme il l’a appellé – serait d’ailleurs à l'origine de « l’énorme flux » d’immigrés marocains traversant le détroit de Gibralatar chaque année, un flux qui touche en moyenne 2,5 millions de personnes et 500 000 véhicules.

La langue et la religion, deux freins à l'intégration des migrants marocains

Pour justifier le retour massif des migrants marocains, Massey a évoqué les « nombreux obstacles auxquels ils sont confrontés dans leur pays d’accueil », à commencer par la barrière linguistique. En Espagne par exemple, ils « doivent apprendre l’espagnol qui est une langue totalement différente de la leur » a-t-il fait remarquer. Ceci expliquerait d’ailleurs pourquoi la communauté latino-américaine, qui doit « traverser un océan entier » pour venir en Espagne mais qui parle l'espagnol, est globalement mieux insérée dans la société ibérique que la communauté marocaine. Cela dit, bien que la barrière linguistique constitue un frein à l'intégration des migrants marocains dans certains pays, le sociologue américain a tenu à ajouter qu'il n'était pas le seul.

Le facteur religieux constituerait également, selon lui, « un défi de taille à l'intégration des migrants » dans leur pays d'accueil : « les migrants marocains viennent d'une autre culture et ont des systèmes de genre, de valeurs et des attitudes très différentes » a-t-il indiqué, précisant par ailleurs que le poids de la religion était beaucoup plus important en Europe qu’aux Etats-Unis, « où les musulmans représentent une très petite minorité du nombre total des migrants ». Cela dit, sur les deux continents, Massey a dressé un constat analogue concernant la multiplication des « réactions racistes et xénophobes » à l’encontre de la communauté musulmane, en particulier « par ces temps de crise économique ». Pour lui, ces manifestations d’hostilités sont la raison pour laquelle de nombreux migrants marocains rentrent chez eux chaque année « afin d'y trouver 'refuge' ».

Un Maroc qui les accueillent à bras ouverts

D’autant que le Maroc les accueillent à bras ouverts. A cet effet, Massey note un changement d'attitude de la part des gouvernants marocains vis-à-vis des Marocains résidents à l'étranger: « les représentants du gouvernement sont désormais présents pour [les] accueillir. L’émigration est perçue de façon plus positive et est mieux acceptée. Aujourd'hui, les migrants marocains constituent une niche à part dans la société marocaine ».

Ce changement d'attitude des autorités marocaines n'a évidemment rien d’anodin. Comme l'indique le démographe, le Maroc a simplement pris conscience de « l’atout économique majeur » que représentaient ses ressortissants à l'étranger. Et pour cause: en 2011, les transferts de devises des MRE se sont élevés à 5,3 milliards d'euros (soit 58 milliards de dirhams), faisant de cette manne la deuxième source la plus importante de devises du Royaume après le tourisme et devant les exportations de phosphate.

18/6/2012, Alexis Mehdi Mantrach

Source : Yabiladi

Les Etats-Unis attirent désormais plus d'Asiatiques que d'Hispaniques, qui formaient jusqu'ici le premier réservoir d'immigration, selon un rapport du Pew Research Center publié ce mardi. La proportion d'Asiatiques parmi les nouveaux venus est passée de 19 à 36% entre 2000 et 2010, tandis que celle des Hispaniques est tombée dans le même temps de 59 à 31%. Les premiers représentent 11% des immigrés en situation irrégulière et les seconds, 75%, précise Pew, qui s'appuie sur des données gouvernementales et sur ses propres recherches. Le rapport a été publié en plein débat sur l'immigration. Barack Obama, qui briguera un nouveau mandat le 6 novembre, a accordé vendredi un sursis de deux ans à 800.000 jeunes en situation irrégulière venus aux Etats-Unis dans leur enfance.

19.06.2012

Source : 24heures/ Reuters

Des députés issus de l'immigration noire, maghrébine ou asiatique vont faire leur entrée à l'Assemblée nationale en France, mais ils ne seront qu'une petite dizaine, un progrès très insuffisant pour les associations qui représentent "la diversité" française.

La "diversité" avait déjà acquis une représentation inédite dans le gouvernement socialiste de Jean-Marc Ayrault, avec quatre membres issus de l'immigration et trois des départements d'outre-mer, sur 34 ministres.

Mais avec dix élus sur 577 lors des élections législatives de dimanche, les députés issus des "minorités visibles" représentent "à peine 1,8% de l'ensemble, alors que les Noirs, les Arabes et les Asiatiques représentent plus de 10% de la population" de la France, ancienne puissance coloniale et terre d'immigration, a déploré le Conseil représentatif des associations noires (CRAN).

En France le modèle en politique "reste un homme blanc âgé de plus de 50 ans", relève le CRAN.

Le mouvement noir, dont la naissance en France en 2005 avait fait polémique tant les positionnements communautaires y sont tabous, dénonce en retour un "communautarisme blanc" et réclame "une loi sur la diversité en politique", à l'image de la loi sur la parité hommes-femmes adoptée en 2000.

Grâce à cette loi qui impose aux partis de présenter autant d'hommes que de femmes sous peine de sanctions financières, et même si l'on est encore loin de l'objectif, la nouvelle Assemblée nationale va compter 155 femmes, un chiffre jamais atteint jusque là.

Quelques figures de la diversité connues pour leur engagement associatif, comme l'ancien président du CRAN Patrick Lozès, ont voulu tenter leur chance sous leur propre bannière mais ont réalisé des scores dérisoires. Seuls ont pu percer les candidats soutenus par un grand parti politique, et tous les élus siégeront dans le groupe socialiste.

La Guadeloupéenne George Pau-Langevin, élue à Paris, est la seule à avoir déjà siégé à l'Assemblée nationale. Cette avocate et militante antiraciste de 63 ans devrait cependant céder son siège à son suppléant car elle est ministre de la Réussite éducative dans le gouvernement de Jean-Marc Ayrault.

La situation est identique pour le ministre aux Anciens combattants Kader Arif, qui devrait, lui aussi, choisir de rester au gouvernement. Né à Alger, ce cadre de 52 ans est arrivé en France à l'âge de 4 ans avec ses parents qui avaient choisi la France après l'indépendance de l'Algérie.

L'Algérie, ancien territoire français, est le pays d'origine de plusieurs nouveaux élus. Ainsi Kheira Bouziane, une professeur d'économie de 58 ans née à Oran et élue en Bourgogne (centre-est), ou encore Malek Boutih, 47 ans, militant antiraciste issu d'une famille kabyle installée en France qui a gagné son siège en banlieue parisienne.

Les plus jeunes ont souvent mené de front militantisme associatif et brillantes études, représentatifs d'une nouvelle génération d'enfants d'ouvriers immigrés accédant aux classes moyennes et intellectuelles.

Seybah Dagoma, 34 ans, élue à Paris, d'origine tchadienne, est une avocate d'affaires spécialisée dans la restructuration des dettes des entreprises. Elue dans l'Est de la France, Cheynesse Khirouni, 43 ans, de parents algériens, universitaire, est passée par le militantisme altermondialiste. Razzy Hammadi, 33 ans, de mère tunisienne et de père algérien, a fondé un cabinet d'études en urbanisme, et il est élu en banlieue parisienne.

Les départements d'outremer fournissent par ailleurs deux autres députés à la "métropole": Hélène Geoffroy (Guadeloupe), 42 ans, élue près de Lyon, et Corinne Narassigun (Réunion) 36 ans, élue à Ney York pour les Français de l'étranger en Amérique du nord.
Les expatriés français en Afrique de l'Ouest et au Maghreb seront représentés par Pouria Amirshahi, 40 ans, né en Iran et installé en France en 1976.

18 juin 2012, Martine NOUAILLE

Source : AFP

La ministre italienne de l'intérieur, Anna Maria Cancellieri, a assuré, lundi, que la situation sur le front de la migration clandestine était "pour le moment sous contrôle", affirmant cependant ne pouvoir préjuger de "ce qui peut se passer demain".

"Naturellement, un tel phénomène est lié également à des événements internationaux et nous ne sommes donc pas en mesure de dire aujourd'hui ce qui se passera demain", a souligné la responsable italienne, en visite à Catane (Sicile).

"Nous verrons l'évolution de la situation", a ajouté Cancellieri, citée par l'agence Ansa, en prenant pour exemples les événements au Nigeria et en Syrie.

Avec le retour du beau temps, plusieurs groupes de migrants de provenances diverses ont été interceptés, ces dernières semaines, essentiellement au large des côtes sud de la Péninsule.

Selon des statistiques officielles, le nombre des arrivées enregistrées en Italie du 1er janvier au 9 mai a atteint 2.025 dont 1056 en provenance de Libye et de Tunisie, un chiffre bien inférieur à celui enregistré durant la même période en 2011, année au cours de laquelle 62.692 migrants étrangers ont débarqué sur les côtes italiennes.

Quelque 22.643 personnes ont été expulsées par la police des frontières d'avril 2011 au même mois de 2012.

Quant au pourcentage d'étrangers éloignés par l'Italie après leur transit par les centres d'identification et d'expulsion (CIE), il est passé de 48,29 pc en 2010 à 50,16 pc en 2011 et à 57,90 pc durant les trois premiers mois de 2012.

18 juin 2012

Source : MAP

Quelque 120 immigrés sud-soudanais renvoyés d'Israël ont atterri lundi dans la capitale sud-soudanaise Juba, plusieurs faisant état de pressions et d'insultes de la part de la police israélienne pour les pousser au départ.

Le gouvernement israélien avait annoncé la veille le départ de ce vol charter, avec à son bord cent vingt Sud-Soudanais en situation irrégulière qui partent volontairement, selon les propos d'un porte-parole du département de l'immigration du ministère de l'Intérieur.

Ces immigrés ont reçu une prime au départ d'environ 1.000 euros par adulte et 400 euros par enfant, dans le cadre de la première étape de l'expulsion de milliers d'immigrés illégaux africains selon le gouvernement israélien.

Ils nous ont dit que nous étions comme le sida et que nous étions une maladie, ils nous ont dit beaucoup de méchancetés, a commenté à son arrivé à Juba, Mayuol Juac, 30 ans, qui a travaillé pendant cinq ans comme serveur dans les villes d'Eilat et Tel Aviv.
Ils nous disaient que nous étions une maladie, le cancer d'Israël, a renchéri Bol Duop, 25 ans, employé pendant cinq ans dans des hôtels à Israël.

M. Juac a affirmé avoir été interpellé il y a trois mois, détenu pendant une journée et s'être vu confisquer son visa. Ils me l'ont pris (mon visa) et ils m'ont dit: +tu n'as qu'une semaine pour quitter ce pays+.

Ceux sans papier, ils les arrêtent et ils les mettent en prison jusqu'à leur expulsion, a-t-il poursuivi.

Le ministre sud-soudanais aux Affaires humanitaires, Joseph Lual Achuil, a cependant assuré que les gens n'avaient pas été déportés. Nous sommes convenu avec le gouvernement d'Israël que nos ressortissants soient rapatriés de façon pacifique et volontaire, a déclaré aux journalistes le ministre, présent à l'aéroport pour accueillir ses concitoyens.

Les responsables sud-soudanais entretiennent avec Israël de bonnes relations, qui remontent à l'époque de leur guerre civile de plusieurs décennies contre le gouvernement de Khartoum dominé par les arabes musulmans. Le Soudan du Sud, à majorité chrétienne et noire, a proclamé son indépendance le 9 juillet dernier.

Les immigrés sud-soudanais, qui avaient passé avant leur départ d'Israël des entretiens avec des représentants de leur pays qui voulaient s'assurer de la réalité de leur nationalité, se sont dits dans leur grande majorité contents de revenir au Soudan du Sud, y compris ceux ayant affirmé y avoir été contraints.

Maintenant, je suis heureux de rentrer dans mon pays. Je vois bien sûr qu'il y a beaucoup de travail à faire dans ce pays. Je ne vois aucun progrès (depuis l'époque du Soudan uni), mais nous allons réaliser ces progrès. Nous avons conquis l'indépendance pour y rester (au pays), par pour en fuir, a assuré M. Juac.

M. Bol s'apprête pour sa part à retourner dans sa ville d'origine de Akobo, dans une partie particulièrement reculée de l'Etat sud-soudanais de Jonglei qu'il a quittée il y a 15 ans.

Maintenant je reviens, et je ne sais rien de Jonglei, rien d'Akobo. J'ai entendu parler de tous les problèmes qu'il y a, mais je vais essayer (d'y arriver), a-t-il poursuivi, en référence notamment à une série de raids liés à des vols de bétail entre communautés rivales qui ont fait plusieurs centaines de morts cette année.

Le ministère israélien de l'Intérieur estime à plus de 60.000 le nombre d'immigrants africains -- venus essentiellement du Soudan, du Soudan du Sud et d'Erythrée -- qui se sont illégalement installés en Israël. En mai, une manifestation anti-immigrés africains avait dégénéré en violences racistes dans le sud de Tel-Aviv.

18 juin 2012

Source : AFP

M. Mohamed Nachnach, président de l'Organisation marocaine des droits humains (OMDH) a indiqué, lundi à Rabat, que son organisation se préoccupe, actuellement, de la mise en oeuvre démocratique et saine de la constitution, adoptée par référendum en juillet 2011, notamment les dispositions ayant trait aux libertés fondamentales, au pouvoir judiciaire et aux droits des justiciables.

Lors d'une conférence de presse, consacrée à la présentation des positions de l'OMDH sur la situation des droits de l'homme et aux perspectives de son action pendant les prochaines étapes, M. Mohamed Nachnach a expliqué que la nouvelle direction de l'organisation, issue du 8è congrès national, cherche, dans l'étape actuelle et proche, à consacrer son rôle dans la défense des droits de l'homme, notamment en matière de protection, de sensibilisation et de promotion. Il a insisté, à cet égard, sur la prise de conscience totale par l'OMDH des nouveaux enjeux de la défense des droits de l'homme qui interpellent tout le monde, surtout dans le contexte de la crise économique internationale.

D'autre part, l'organisation s'est déclarée préoccupée par la prééminence accordée au volet sécuritaire au dépens de l'aspect humanitaire, dans le cadre du traitement par les pouvoirs publics de l'immigration africaine au Maroc, estimant nécessaire d'assurer une protection efficiente des immigrés en situation irrégulière, aux demandeurs d'asile et aux réfugiés.

L'organisation a aussi attiré l'attention du gouvernement sur la nécessité d'assurer le suivi de la situation des Marocains résidant à l'étranger, notamment dans le contexte de la crise économique et financière internationale et de s'intéresser à la protection des travailleurs marocains, particulièrement ceux embauchés dans les pays du Golfe.

18 juin 2012

Source : MAP

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