Une terre d'accueil pour l'histoire de l'immigration. L'association AncrAges a inauguré hier dans le 16e arrondissement de Marseille son centre de ressources dédié à l'histoire et mémoires des migrations en Paca. « L'objectif est de diffuser des ressources iconographiques et documentaires pour promouvoir l'histoire culturelle de l'immigration, détaille Samia Chabani, déléguée générale de l'association AncrAges. Nous cherchons ainsi à valoriser l'apport des immigrés à la société française. »
Etudes, DVD, romans...
Pour remplir sa mission, le centre s'appuie sur un fond de plus de 2 500 documents sur l'immigration et sur les pays d'émigration, des collaborations avec les archives départementales et des travaux menés par le laboratoire méditerranéen de sociologie (Lames) par exemple. Mais aussi sur des DVD, des journaux, des romans, que le public pourra consulter le mardi et le jeudi de 10 h à 13 h et de 14 h à 17 h, moyennant un abonnement de 3 à 10 € par an. « L'histoire de l'immigration est assez peu enseignée en France, ajoute Marie-Laure Mahé, administratrice de l'asso. Ce centre doit permettre d'inscrire cette notion dans le patrimoine national. » En plus de ce dispositif, un guide pratique (démarches administratives, etc.) destinés aux nouveaux arrivants en France sera disponible sur le site Web du centre. J. C.
10/1/2012
Source : 20minutes.fr
Des modifications au nouveau texte présenté par le gouvernement sont proposées, par la conférence des présidents d'université, mardi matin.
La conférence des grandes écoles, la conférence des présidents d'université et celle des ingénieurs ont finalisé, lundi 9 janvier, leurs propositions de modifications supplémentaires au projet de «circulaire complémentaire» du gouvernement sur le travail des étudiants étrangers. Elles doivent être présentées mardi 10 janvier aux ministères concernés. Le gouvernement avait annoncé la semaine dernière qu'il allait assouplir la circulaire Guéant du 31 mai relative à l'immigration professionnelle.
Une fois finalisé, sans doute mercredi ou jeudi, ce nouveau texte sera envoyé d'ici la fin de la semaine aux préfets pour leur demander de faciliter l'obtention d'un permis de travail pour les étudiants étrangers «hautement diplômés», c'est-à-dire de «niveau au moins égal au master 2» selon ce projet de circulaire. Le cas de ces étudiants à «haut potentiel», notamment ceux ayant «une compétence spécifique recherchée» comme «la connaissance approfondie d'un pays ou d'une culture étrangère» sera particulièrement étudié. En clair, le nouveau texte devrait prendre davantage en compte les demandes au cas par cas tant des étudiants que de leurs potentiels employeurs. C'est une façon de revenir à la situation antérieure, celle de la loi de 2006.
«Que tous les malentendus soient dissipés»
Le gouvernement rappelle par ailleurs que le Code de l'entrée et du séjour des étrangers prévoit qu'une autorisation provisoire de séjour permet de chercher ou d'occuper un emploi après l'obtention de son diplôme pendant six mois, avec une prorogation possible de cette période.
La circulaire Guéant du 31 mai qui restreignait la possibilité pour les diplômés étrangers de rester en France pour y travailler a suscité ces derniers mois l'émoi dans le milieu de l'enseignement supérieur et dans celui des entreprises, au point que Laurent Wauquiez avait déclaré fin décembre sur France 2 : «On s'est plantés, il faut le dire clairement.»
Lundi soir, la conférence des grandes écoles et la conférence des présidents d'université affirmaient vouloir avant tout «sécuriser» tous les cas des étudiants qui ont essuyé un refus de travailler en France. Ces instances entendent ainsi obtenir la suspension de la mise en œuvre de toutes les obligations de quitter le territoire français tant que la nouvelle circulaire n'aura pas été définie. Elles demandent aussi que le terme de «hauts potentiels» utilisé par les ministres dans leurs communiqués de presse soit supprimé de la version finale et remplacée par «étudiant de niveau master». Elles veulent enfin que les étudiants qui ont commencé à trouver du travail avant même d'avoir obtenu leur diplôme de master ne soient pas pénalisés.
«Nous veillons à ce que cette circulaire inclue tous les termes qu'il faut pour que tous les malentendus soient dissipés. C'est un travail interactif», explique Pierre Aliphat, délégué général de la CGE à la conférence des grandes écoles. «Nous allons étudier avec beaucoup d'attention les amendements proposés, nous sommes ouverts», affirmait-on lundi soir dans l'entourage de Laurent Wauquiez.
10/1/2012, Marie-Estelle Pech
Source : Le Figaro
38 millions de personnes ont fui leur pays en 2010 pour des raisons environnementales. Tel est le bilan du premier "Etat de la migration environnementale" dressé par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et l’Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI). Un chiffre appelé à augmenter en 2011, année marquée par de nombreuses catastrophes climatiques.
Les guerres ne sont plus les principales origines des migrations des peuples. Les conditions environnementales en sont devenues l'une des causes majeures, comme le souligne le rapport "État de la migration environnementale 2010", publié par l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et l'Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri).
Ce rapport révèle qu'en 2010, on comptait quelque 38 millions de migrants environnementaux. La plupart ont fui leur domicile suite à une catastrophe climatique. Mais les événements soudains ne sont pas les seules sources de migration. La modification du climat et les lentes dégradations qu'elle engendre sur l’environnement sont également à l'origine du déplacement de populations. C'est notamment le cas de la fonte des glaciers de l'Himalaya et des inondations qu'elle provoque, mais aussi de la sécheresse qui frappe de le Darfour, ou encore la destruction de la forêt amazonienne.
Le rapport de l'OIM note en outre le caractère pour le plus souvent interne des migrations environnementales. Les réfugiés ne souhaitent généralement pas quitter leur pays, et ne traversent donc pas les frontières. Les Etats se trouvent alors seul face à ce problème, quand bien même ils ne sont pas responsables des événements climatiques qui ont poussé la population à migrer.
Un fonds vert bientôt créé ?
Le nombre de migrants environnementaux devrait encore augmenter pour 2011, année marquée par le séisme et le tsunami dévastateurs qui se sont abattus sur le Japon, comme par les inondations qui ont frappé la Thaïlande, l'Australie, la Chine et les Philippines. Une tendance appelée à s'intensifier alors que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) prévoit une multiplication des phénomènes climatiques extrêmes.
La création d'un fonds visant à aider les pays les plus fragiles à faire face aux conséquences du changement climatique apparaît alors de plus en plus urgente. Quelque 100 milliards de dollars devaient être réunis d'ici à 2020, une promesse faire lors du sommet de Cancun fin 2010, que les pays riches peinent à tenir. A l'issue de la conférence de Durban en décembre dernier, ces derniers se sont engagés à alimenter le fonds vert à hauteur de 77,3 milliards d’euros par an dès 2020.
10/1/2012
Source : Maxisciences
Le Comité de supervision du Fonds pour la migration et le développement a récemment approuvé une série de subventions s'élevant à 1,4 million d'euros octroyés à six projets de développement local soutenus par les transferts de fonds des migrants à travers le continent africain, a annoncé le Groupe de la BAD dans un communiqué de presse parvenu mercredi à la rédaction de Infosplusgabon, à Libreville.
Dans ce communiqué, la banque précise que "six initiatives du Maghreb et d'Afrique de l'Ouest, en Algérie, au Bénin, en Côte d'Ivoire, au Maroc, au Togo et en Tunisie ont donc obtenu l'appui de ce Fonds. Quatre sont situées au Maghreb et soutiennent l'investissement privé et mettent en oeuvre des activités de renforcement des capacités soutenues par la diaspora".
Dans ce communiqué, la banque précise que "six initiatives du Maghreb et d'Afrique de l'Ouest, en Algérie, au Bénin, en Côte d'Ivoire, au Maroc, au Togo et en Tunisie ont donc obtenu l'appui de ce Fonds. Quatre sont situées au Maghreb et soutiennent l'investissement privé et mettent en oeuvre des activités de renforcement des capacités soutenues par la diaspora".
Le Fonds pour la migration et le développement appuie les réformes du cadre réglementaire qui régit les conditions de transfert de fonds et la mise à niveau des opérateurs engagés dans ces transferts. Il vise également à favoriser le développement de nouveaux produits financiers, et soutient l'investissement productif et le développement local dans les pays d'origine des migrants. Les institutions et les personnes soutenues par le Fonds contribuent au développement de produits financiers innovants et à la création de richesse et d'emplois en Afrique. En outre, le Fonds permet de valoriser le capital économique, technologique et social des membres de la diaspora africaine au bénéfice de leurs pays et de leurs communautés d'origine".
Ce Fonds, créé en 2009, est financé par le ministère français de l'Intérieur, de l'Outre-Mer, des collectivités territoriales et le ministère de l'Immigration, ainsi que par le Fonds international de développement agricole (FIDA). Géré par la BAD, il a pour objectif d'améliorer la connaissance sur les flux des transferts de fonds des migrants, de réduire les coûts de ces transferts tout en optimisant l'utilisation des ressources transférées, et de promouvoir et de soutenir les initiatives locales des diasporas en faveur du développement de leurs régions d'origine.
4/1/2012
Source : AllAfrica.com
La France compte 66.000 Marocains «très diplômés» (masters, grandes écoles et doctorat, y compris médecine). Le Royaume figure au même titre que l'Algérie (66.000) parmi les pays d'origine les plus représentés. La Tunisie n'arrive qu'au cinquième rang avec 26.000 étudiants. Entre ces trois pays du Maghreb…Suite