mardi 26 novembre 2024 16:29

Les migrations liées à une cause environnementale ne sont plus un phénomène à venir, mais déjà une réalité : elles sont devenues plus importantes que les migrations liées aux conflits, indique Shahidul Haque, de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), dans le premier "Etat de la migration environnementale 2010" (State of Environmental Migration 2010) que vient de publier cette organisation avec l'Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI).

Si, en 2008, on comptait 4,6 millions de personnes déplacées dans leur pays du fait d'un conflit violent, il y en avait 20 millions qui avaient dû quitter leur lieu de résidence à la suite d'une catastrophe naturelle. Les "migrants environnementaux" ont été 15 millions en 2009, 38 millions en 2010. "L'année 2011 devrait voir un chiffre de même ampleur, explique François Gemenne, chercheur à l'IDDRI et coordonnateur de l'ouvrage. Le tsunami et l'accident de Fukushima, les inondations en Thaïlande, en Chine et aux Philippines ont provoqué des déplacements massifs."

Le rapport rassemble une série d'études de cas qui montrent la diversité des situations et la complexité du phénomène. Réalisées par des étudiants de Sciences Po-Paris sous la supervision de spécialistes, elles analysent précisément la gestion des crises qui se sont produites en 2010 au Pakistan (inondations), en Russie (feux de forêts), en Haïti ou au Chili (séismes), en France (tempête Xinthia).

Mais l'un des principaux apports de la recherche est de montrer que des événements soudains et brutaux ne sont pas seuls à provoquer ce type de migrations. Une dégradation lente de l'environnement peut aussi conduire à des déplacements involontaires. Par exemple, la fonte des glaciers himalayens au Népal se traduit à la longue par des inondations dues au déversement des excédents des lacs glaciaires.

Des sécheresses durables peuvent aussi induire des migrations sur la longue durée, comme au Darfour (Soudan) ou dans le Nordeste brésilien. Le cas de l'Amazonie brésilienne est un autre exemple : la déforestation entraîne une occupation des terres puis, rapidement, les sols ainsi mis à nu s'épuisant, les populations finissent par migrer.

D'autres caractères des migrations environnementales apparaissent nettement. D'une part, la très grande majorité des cas analysés sont des migrations internes aux pays, sans franchissement de frontières. Les pays sont seuls face au problème qu'ils endurent, alors que, lorsque celui-ci découle du changement climatique, ils n'en sont souvent pas responsables.

D'autre part, les migrants environnementaux subissent leur situation et aspirent fortement à revenir chez eux - à la différence des migrations économiques, où l'on espère trouver ailleurs un meilleur sort que chez soi.

Un troisième élément original de l'étude est de montrer, à travers le cas français de la tempête Xinthia, que les pays du Sud ne sont pas seuls à être confrontés au phénomène de la migration environnementale. Plusieurs milliers de personnes durent aller vivre ailleurs, soit du fait de la tempête elle-même, soit en raison de la décision prise par la suite d'évacuer les habitations situées en zone vulnérable. La tempête "a montré des failles significatives dans le système français de contrôle des inondations et de protection des populations sur les zones côtières", observe sobrement le rapport.

De fait, le cas français - comme les autres - souligne l'importance des politiques publiques adoptées : un leitmotiv du rapport est d'indiquer que les conséquences des catastrophes naturelles sont tout aussi liées à la préparation et à la gestion des pouvoirs publics qu'à l'ampleur même de l'événement.

Les migrations environnementales commencent à pénétrer l'agenda international. Il est certain qu'elles vont s'amplifier : la base de données EM-DAT, gérée par le Centre de recherche sur l'épidémiologie des désastres (CRED), à l'Université catholique de Louvain, montre une augmentation constante du nombre de désastres depuis 1970. Par ailleurs, les événements météorologiques extrêmes devraient se multiplier, selon le résumé du rapport spécial publié en novembre par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC).

Le droit international reste à construire. La convention de Genève sur les réfugiés (1951) n'est pas adaptée à la migration environnementale, notamment parce qu'elle implique rarement un franchissement de frontières.

Le problème consiste à trouver chez les pays responsables du changement climatique les fonds pour aider les pays qui en sont le plus victimes à y faire face. La décision de la conférence des Nations unies sur le climat à Cancun, en décembre 2010, a ouvert la voie : son article 14-F cite les migrations et déplacements liés au changement climatique parmi les mesures qui pourraient être financées par le "Fonds vert". Ce fonds est pour l'instant une coquille vide. Les pays riches ont promis de le doter de 100 milliards de dollars (77,3 milliards d'euros) par an à partir de 2020.

Mais, selon François Gemenne, il faut voir encore plus loin : "Il faut déjà réfléchir à un scénario de fort réchauffement, qui impliquerait une nouvelle distribution des populations à la surface du globe. Certaines zones ne seront plus vivables, et leurs habitants devront migrer. Il vaudrait mieux y penser aujourd'hui, plutôt qu'avoir à décider dans l'urgence."

30-12-2011

Source :  Le Monde

L'artiste peintre Ahlam Lemseffer prend part au symposium international de peinture organisé du 26 décembre courant au 8 Janvier prochain dans la ville égyptienne de Louxor.

Organisé sous l'égide du ministère égyptien de la culture, ce symposium a pour objectifs de promouvoir un dialogue interculturel entre artistes et donner une opportunité aux artistes de travailler dans le cadre du patrimoine antique égyptien.

Cette manifestation qui a pour ambition d'encourager de nouvelles visions dans la création crée un espace de partage d'expériences entre artistes égyptiens et ceux représentant les pays d'Afrique participants tels que le Maroc, l'Algérie, le Nigéria, le Sénégal, le Soudan, l'Ethiopie, le Mali, le Cap Vert, la Lybie et l'Afrique du Sud.

Dans ce cadre, le Ministère égyptien de la Culture et la ville de Louxor ont mis à la disposition de la vingtaine d'artistes, des maisons situées près des cimetières et la zone des temples, les transformant en quartiers d'un studio multi-usages international.

Une exposition collective clôturera le 8 janvier 2012 cette belle rencontre d'Arts plastiques.

29-12-2011

Source : MAP

Le constat est clair : les syndicats éprouvent des difficultés à intégrer les travailleurs migrants. Le CEPS s'est penché sur la question. Historiquement, jusque dans les années 70, l'attitude des syndicats envers les travailleurs étrangers était plutôt ambiguë: ils approuvent et encouragent les mesures protectionnistes. Mais ils luttent en même temps au nom de la solidarité internationale contre la politique d'expulsion frappant les militants ouvriers de gauche et se battent pour une amélioration des conditions de salaire et de travail pour tous.

Puis l'immigration a pris un nouveau visage dans le pays, les travailleurs ont fait venir leurs familles et se sont installés durablement dans le pays. Les syndicats ont donc progressivement abandonné les mesures protectionnistes au profit de politiques visant à intégrer les immigrés. Aujourd'hui, les personnes nées à l'étranger représentent 39% de la population résidente de 18 ans et plus.

Globalement, le Luxembourg affiche un bon taux de syndicalisation: 41% des travailleurs résidents sont syndiqués (37% si l'on tient compte des travailleurs frontaliers), ce qui permet au pays d'occuper le cinquième rang dans l'Europe des 15. Pour se donner une idée, le trio de tête est constitué des pays scandinaves (Suède, Finlande, Danemark) avec un taux de syndicalisation à 68%, la Belgique a également un taux assez élevé avec 52%, alors que l'Allemagne (19%) et la France (8%) sont loin derrière.

Taux de syndicalisation élevé dans le public

Le portrait type du syndiqué correspond à un homme, âgé et issu des classes moyennes. Les secteurs où le taux de syndicalisation est le plus élevé sont également significatifs: l'administration publique, les transports et l'éducation. Au contraire, les secteurs du commerce et de l'horeca accusent un taux très faible. Comparativement aux non-immigrants, les salariés immigrants sont moins susceptibles d'être syndiqués, le taux de syndicalisation étant de 53% parmi les salariés nés au Luxembourg, contre 35% parmi les salariés nés au Portugal, 28% parmi les salariés nés en Belgique, 23% parmi les salariés nés en Allemagne, 19% parmi les salariés nés en France et 30% parmi les salariés nés ailleurs à l'étranger.

Ces différences s'expliquent plutôt simplement d'après le CEPS, en ce qui concerne notamment le fossé qui sépare les Luxembourgeois des étrangers. L'étude pointe le fait que les travailleurs luxembourgeois sont majoritairement issus de la fonction publique, qui enregistre un taux élevé de syndicalisation. Logiquement, les Luxembourgeois sont donc plus syndiqués que les étrangers, qui forment le gros de la main-d'œuvre dans le secteur privé. Les étrangers, et en particulier les Portugais, se concentrent dans le secteur de la construction, des services domestiques et de l'horeca, alors que les travailleurs frontaliers sont plus représentés dans l'industrie, le commerce ainsi que le secteur des services aux entreprises.

Si les Luxembourgeois affichent un taux de syndicalisation honorable, ils sont également 55% à faire confiance aux syndicats. Ils ne sont par exemple que 50% à faire confiance à la presse... Les immigrants des pays limitrophes (France, Belgique et Allemagne), regroupés sous un même groupe dans cette étude, sont globalement moins syndiqués et ont moins confiance dans les syndicats. Les auteurs de l'étude notent que ces derniers ont des compétences professionnelles et des ressources sociales pour mener eux-mêmes des négociations vis-à-vis de leur employeur.

Alors que la satisfaction au travail au Grand-Duché est relativement élevée, 7,6/10, l'étude du CEPS relève donc les difficultés qu'ont les syndicats à toucher les travailleurs immigrants. Si globalement les Portugais sont moins syndiqués et ont une participation sociale relativement faible (organisations ou bénévolat), ils ont en général confiance dans les syndicats, ce qui les différencie des immigrants des pays limitrophes qui s'en méfient plus. L'étude n'est pas allée jusqu'à se pencher sur les motivations des travailleurs à se syndiquer.

29-12-2011

Source : Le Qotidien.lu

Plusieurs dizaines de Marocains résidant à l’étranger sont restés bloqués dans la nuit de samedi à dimanche au port d’Algésiras, après avoir été abandonnés par un bateau de la Comanav.

Les voyageurs dont le départ était prévu samedi à 21h, ont été pris de court à la fermeture des barrières menant vers le poste contrôle des passeports et la disparition des employés de la Comanav.

Après près de deux heures d’attente, la police espagnole a informé les voyageurs que le ferry qu’ils comptaient prendre avait déjà appareillé et qu’elle ne disposait d’aucune information concernant le programme des traversées.

Les dépendances et les commerces du port d’Algésiras étaient tous fermés en cette veille de Noël et aucun organisme d’assistance n’était présent ce soir-là au port d’Algésiras, où les voyageurs sont restés bloqués toute la nuit.

Abderrahim Alaoui, un Marocain résidant en France, a expliqué à Andalus Press avoir demandé des explications à l’agence de voyages qui leur avait vendue les billets. Celle-ci lui a indiqué que les responsables de la Comanav étaient injoignables.

29-12-2011

Source : Bladi.net

Abdellah El Mekaoui, nouvelle vedette de la campagne publicitaire de Coca cola, a été agressé à l’entrée d’une discothèque à Bilbao, dans le nord de l’Espagne.

Abdellah El Mekaoui se souviendra longtemps de sa mésaventure du dimanche 25 décembre. Un Noël pas comme les autres pour ce coiffeur de 28 ans. Alors qu’il s’apprêtait à sortir dans une discothèque de la capitale biscayenne, le jeune marocain, originaire de Beni Mellal, s’est vu refuser l’entrée. « Les Marocains n’entrent pas ici », lui ont lancé les agents de sécurité. Choqué par une telle déclaration, M. El Mekaoui s’est mis à protester. Résultat, un œil au beurre noir, des coups un peu partout sur le corps et des ecchymoses sur la peau. Le comble dans cette histoire est qu’il est poursuivi par la police locale pour « manque de respect à agent d’autorité » ! Et aussi surprenant que cela puisse paraître, d’après le quotidien Demainonline, un Algérien se trouvait parmi les agents de sécurité, immigré et maghrébin comme El Mekaoui. Un problème récurrent en Espagne et dans d’autres pays européens où les étrangers sont rapidement mis de côté à l’entrée des discothèques.

L’association espagnole SOS Racisme s’est immédiatement emparée de l’affaire en dénonçant dans un communiqué la discrimination dont a été victime le jeune marocain et l’un de ses amis. Elle assure que ce genre de comportement discriminatoire envers les étrangers dans les établissements de nuits est très fréquent en Espagne. Elle demande aux autorités à ce qu’une instance spécialisée dans la lutte contre les discriminations soit mise en place.

Quelques jours auparavant, Abdellah El Mekaoui faisait le buzz en Espagne pour avoir restitué une enveloppe contenant 400 billets de la loterie nationale ibérique d’une valeur de 8 000 euros. Il avait trouvé cette enveloppe sur la voie publique à Casco Viejo, dans la province de Bilbao. La filiale de la société de loterie à Casco Viejo a souhaité lui rendre hommage lors d’une cérémonie. A cette occasion, il a déclaré qu’il était « tout à fait naturel de restituer un objet qui ne vous appartient pas » « et que n’importe quel citoyen marocain aurait fait la même chose que lui conformément aux valeurs musulmanes et marocaines ».

Un geste qui lui a valu d’être l’une des nouvelles vedettes de la campagne publicitaire de Coca Cola pour Noël. Baptisée « Raison pour croire », elle raconte les histoires de gens anonymes ayant contribué, par leurs actes, à la création d’un monde meilleur. Une campagne envers laquelle certains n’ont visiblement pas été touchée.

29-12-2011

Source : Afrik.com

L’Union européenne et l’Organisation internationale pour les migrations ont annoncé dans un communiqué commun rendu public mardi la signature d’un accord de coopération « sur la gestion de la migration, en appui aux transitions en Tunisie, en Libye et en Egypte ».

Un fonds de 9,9 millions d’euros a été mobilisé par l’UE pour financer ce programme de trois ans qui prendra effet le 1er janvier 2012.

82 000 Tunisiens et 200 000 Egyptiens sont rentrés dans leurs pays respectifs durant la révolution en Libye. L’accord doit permettre aux migrants en Tunisie et en Egypte de continuer à avoir accès aux soins de santé. Il s’agira aussi de renforcer les capacités locales à faire face aux flux migratoires futurs.

29-12-2011

Source : Le courrier de l’Atlas

La compagnie Air France va augmenter la fréquence de ses liaisons avec le Maroc avec l’ouverture prochaine d’une nouvelle liaison entre Marrakech et Marseille à raison de 3 fréquences par semaine. Ces vols seront assurés les mardis, jeudis et dimanches. Cette ouverture s’inscrit dans la droite ligne de la nouvelle stratégie de la compagnie au départ des régions françaises.

Actuellement, la compagnie française dessert 30 destinations en direct au départ de Marseille à destination du Maghreb, du reste de la France, de l’Europe et du bassin méditerranéen.

Avec cette nouvelle stratégie, Air France a lancé avec succès à Marseille une nouvelle desserte en octobre 2011, avec notamment 4 liaisons hebdomadaires entre Casablanca et Marseille, Air France vise à reconquérir des parts de marché sur le court et moyen-courrier. Et à partir du 1er avril 2012, cette stratégie sera déployée au départ de Toulouse avec des vols sur Casablanca, à raison de 3 vols par semaine, et Marrakech, à raison de 2 vols hebdomadaires. Ensuite, ce sera à partir de Nice à partir d’avril 2012. Enfin, concernant la tarification, les prix des billets sont fixés à 748 dirhams TTC en aller simple et 1 670 dirhams TTC le billet aller-retour.

29-12-2011

Source : La nouvelle Tribune

Dans le cadre de la mise en œuvre du programme culturel et social initié par le Ministère chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l’Etranger au titre de l’année 2011 au profit des personnes qui se trouvent dans une situation de précarité, et dans le cadre de la mise en œuvre de la convention de partenariat et de coopération signée le Jeudi 19 Mars 2010 entre  le Ministère Chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l’étranger  et le Ministère de l’Education National ,l’Enseignement Supérieur ,la Formation des Cadres et la Recherche Scientifique 1000 bourses d’études ont été réservées au titre de l’année universitaire 2011-2012 au profit des étudiants MRE  résidants à l’étranger et qui se trouvent dans une situation précaire et qui  poursuivent leur étude universitaire dans les pays de résidence dans les niveaux universitaires ci-indiqués (licence, master, doctorat) … suite

29-12-2011

Source : AtlasMedia

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