Ca se bouscule fort dans le petit amphithéâtre de l'université Panthéon-Sorbonne, à Paris. Pour venir en aide aux diplômés étrangers qui se retrouvent sans titre de séjour suite à la circulaire de Claude Guéant, le collectif du 31 mai organisait ce mardi une soirée de parrainage. Du beau monde avait répondu présent, avec des intellectuels tels que l'historien Pierre Rosanvallon ou le mathématicien Michel Broué, et des célébrités comme la réalisatrice Tonie Marshall. De quoi attirer les journalistes, venus en masse.
«Claude Guéant est très drôle», ironise l'économiste Olivier Pastré, soulignant que la France est aujourd'hui la risée des nombreux pays cherchant à attirer les étudiants étrangers, tels le Canada et la Chine. Il donne ensuite la parole à son filleul Zhenghao Chen, un cadre chinois de 33 ans qui a reçu en décembre une lettre de refus de renouvellement de son droit de travail, rompant ainsi le contrat qu'il avait avec une boîte de communication et marketing.
La cérémonie est bien orchestrée. Les duos prennent le micro les uns à la suite des autres. Les personnalités invitées rappellent «le non-sens» de cette circulaire alors que les jeunes diplômés dépeignent leur situation.
«Ce parainage a une signification très importante car cela me permet de savoir que je ne suis pas seul», explique en aparté Zhenghao Chen. Alors qu'il avait «un bon boulot à Pékin», il est venu en France il y cinq ans pour «sa culture et ses valeurs». Avec la circulaire est venue la désillusion. Mais «aujourd'hui, ce parrainage me redonne confiance pour le futur», nuance-t-il.
«Le parrainage, c'est empirique»
Pour la plupart de ces jeunes, les entreprises au sein desquelles ils étaient embauchés ont déjà lancé des recours hiérarchiques pour que leur soit rendu le droit de travailler en France. C'est le cas de Karim El Amile, un Marocain consultant en sécurité informatique. L'application de la circulaire l'a obligé à refuser le CDI que lui proposait son employeur.
Ce mardi, il reçoit le parrainage de Tonie Marchall. La cinéaste faisait déjà partie des quelque 25 000 signataires de la pétition lancée par le collectif du 31 mai pour réclamer le retrait de la circulaire. Pour la réalisatrice de Venus Beauté, parainner l'un de ces jeunes, c'est prendre part aux «travaux pratiques» qui prolongent l'acte intellectuel. «Le parrainage, c'est empirique. On échange des numéros et puis on voit ce que l'on peut faire face à toutes ces tracasseries», confie-t-elle, convaincue que «plus on est nombreux, plus ça marche.»
Le problème est que ces jeunes ne sont plus des étudiants. Sans le droit de travailler, ils encourent le risque de se voir un jour expulser de France. Kenza (le prénom a été changé par souci d'anonymat) en est bien consciente. «Partout on entend parler d'obligation de retour au pays. Avant, il n'y avait pas de problème, mais depuis la circulaire, il n'y a que des refus autour de moi», raconte cette jeune Marocaine de 25 ans. Diplômée d'un master 2 en audiovisuel, elle a dû rompre son CDD en novembre quand elle s'est vu refuser son titre de séjour.
En plus de signifier une menace juridique, cette lettre a été pour elle un coup dur : «Je suis depuis huit ans en France. C'est mon deuxième pays. J'ai toujours été intégrée. Et aujourd'hui on nous dit qu'on ne veut pas de nous. Ce que je ressens, ce n'est pas de la colère ou de l'amertume, mais beaucoup de tristesse.» Elle est venue assister à la soirée pour se renseigner sur les parrainages, espérant pouvoir en profiter par la suite. Le collectif du 31 mai évoque déjà la possibilité d'une deuxième séance.
10/1/2012, MARION GARREAU
Source : Libération
Retenue par le sélectionneur national, M.Abid Oubenaissa, en prévision du match capital face à la Tunisie qui aura lieu ce week-end, Bouchra Moudou en est à sa première convocation du genre. Un rêve d'enfant qui se concrétise enfin pour cette ex-pensionnaire de l’AZ Alkmaar qui aspire à jouer de grands rôles avec son pays d'origine lors des prochaines échéances. Qui est Bouchra Moudou? Qu'en est-il de sa carrière? Comment vit-elle sa première convocation en équipe nationale féminine?. L'interview de Hicham Felloussi....
Mountakhab.net : Bonjour Bouchra, peux-tu te présenter au grand public?
Bouchra Moudou : Je m’appelle Bouchra Moudou, mais sur mon passeport c’est plutôt Bassira, ne me demandez surtout pas pourquoi, c’est une longue histoire…. Je suis né le 20 août 1986 à Amsterdam et je dispose bien entendu de la nationalité hollandaise. Mes parents sont issus d’un petit village au nord du Maroc qui s’appelle Mtiouia, situé dans la région de Chefchaouen.
Mountakhab.net : Le football est resté longtemps l’apanage des hommes. Pourquoi avoir choisi ce sport ?
Bouchra Moudou: Vous avez dit un sport d’hommes? C’est ce que la majorité de gens pensent et disent, mais la vérité c’est que beaucoup de femmes adorent ce sport, moi en premier. Personnellement, je me trouve bonne dans cette discipline. J’aime bien le tennis aussi, mais c’est dans le Football que je me sens le plus à l'aise.
Mountakhab.net: Peux-tu nous parler de tes débuts et les clubs que tu as connu au fil de ta carrière?
Bouchra Moudou: J’ai commencé à pratiquer le Football à l’âge de 12 ans. Au tout début de ma carrière j’ai joué avec des amies marocaines au sein des clubs du S.V Bijlmer pour une saison et ASV Fortius pour deux saisons. A l’âge de 16 ans j’ai intégré l’équipe première du S.C Buitenveldert, l’un des grands clubs européens pour femmes. En 2006, j’ai franchi un pallier en jouant en Eredivisie. J’ai donc porté le maillot de l’AZ Alkmaar de 2006/2007 à 2009/2010 avec lequel j’ai décroché à trois reprises le championnat, avant de rejoindre le FC Zwolle. Cette saison c’est avec la formation norvégienne de Avaldsnes que je me suis engagé, mais en raison de la trêve hivernale qui s’étend jusqu’en mars prochain je suis de retour aux Pays-Bas. Pour garder la forme je m’entraîne avec l’équipe de Reigerboys et je joue également au mini-foot.
Mountakhab.net: Quel est ton statut actuel avec ton club Avaldsnes ?
Bouchra Moudou : J’ai disputé la quasi totalité des rencontres cette saison. Je n’ai raté qu’un seul match en raison d’une blessure à la cheville.
Mountakhab.net : Sachant que tu as fais toutes tes classes en Hollande. As-tu éprouvé des difficultés à t’acclimater au championnat norvégien?
Bouchra Moudou : C’est sûr. Ici c’est un système de jeu tout à fait différent de la Hollande. Mais avec le temps je commence à en avoir l’habitude.
Mountakhab.net: Tu as joué pendant de longues années en Hollande avant de rejoindre la Norvège. Quel championnat est à ton avis le plus supérieur?
Bouchra Moudou: Les niveaux se reprochent, mais la Norvège est à mon avis un peu plus au dessus. Par contre l’équipe d’ Avaldsnes avec qui j’ai évolué cette saison ne joue pas les premiers rôles en championnat contrairement à mon ancienne équipe aux Pays-Bas en l’occurrence, l’AZ Alkmaar et qui comptait cinq joueuses en équipe nationale hollandaise.
Mountakhab.net: Quel est ton poste?
Bouchra Moudou: Je peux jouer dans différents postes. En Norvège, j’ai occupé la position de médiane offensive, ailier droite ou gauche. Mais c’est clair que mon poste favori reste celui de meneur de jeu.
Mountakhab.net: Suis-tu le championnat marocain de football?
Bouchera Moudou : Franchement, je ne le suis pas. Peut être dans le futur incha’Allah.
Mountakhab.net : Quelle était ta réaction après avoir été retenu pour le stage de l’équipe nationale féminine qui précède le match face à la Tunisie ?
Bouchera Moudou : L’objectif de toute joueuse est de défendre les couleurs de l’équipe nationale de son pays. J’étais comblé de joie en apprenant la nouvelle. C’est un honneur que de représenter le Maroc.
Mountakhab.net: Quels sont tes projets futures?
Bouchra Moudou : A vrai dire je ne sais pas trop ce que je vais faire de ma carrière, je retournerai très probablement en Norvège. Sinon j’ambitionne de jouer avec la sélection marocaine féminine de grands rôles lors des prochaines échéances.
Mountakhab.net: Viens-tu au Maroc? C’était quand la dernière fois ?
Bouchra Moudou : Bien évidemment, je viens au Maroc à chaque fois que j’en ai l’occasion. La dernière fois où j’y été remonte à l’été.
Mountakhab.net: En tant que joueuse professionnelle tu as dû être confronté à d’autres marocaines dans le cadre d’une compétition. Gardes-tu le contact avec elles ?
Bouchra Moudou: Je connais quelques joueuses marocaines ici en Hollande qui ne jouent pas au plus haut niveau. Souvent en été on dispute des tournois. Il y a deux ans lors de mes vacances estivales au Maroc j’ai pu disputer avec mes amies un match contre les filles du club du Moghreb Atletico Tétouan. J’ai rencontré beaucoup de joueuses, malheureusement on a perdu contact.
Mountakhab.net : Comptes-tu continuer à t’investir dans Football après avoir raccroché les crampons ?
Bouchra Moudou: J’ai encore tout le temps pour y réfléchir. On verra par la suite ce que l'avenir me réserve.
Mountakhab.net: Comme toute autre joueuse tu dois avoir des qualités et des défauts. Peux-tu nous éclairer à ce sujet ?
Bouchra Moudou : Ce qui me manque c’est d’être plus costaude et plus rapide. A ce moment là, je serai certainement une joueuse complète.
Mountakhab.net: Un dernier mot.
Bouchra Moudou: Merci de m’avoir accorder ce privilège. J’essaierai de ne pas vous décevoir.
10/1/2012, Hicham.F
Source : Mountakhab.net
Alors que Claude Guéant se félicite "des chiffres très bons" de son bilan de l'année 2011 en matière d'immigration, les associations de défense des étrangers ne cachent pas leurs inquiétudes. Le ministre de l'Intérieur a en effet annoncé mardi que 32.922 étrangers avaient été expulsés l'an dernier. Un résultat "jamais atteint" qui dépasse nettement l'objectif de 28.000 fixé en amont.
Autre bilan, de moins en moins d’entrées ont été autorisées sur le territoire. Selon les chiffres avancés par Claude Guéant, 182.595 premiers titres de séjour ont été délivrés l'an dernier contre 189.455 en 2010, soit une baisse de 3,6%.
"Une politique de la honte"
Les associations de défense des étrangers n'ont pas tardé à réagir à ce "bien triste record". Interrogé par Europe 1, David Rohi, l'un des responsables de La Cimade, dénonce "une politique de souffrances et d'injustices".
"On a des familles séparées, des gens expulsés sans leurs enfants, sans leurs conjoints, des milliers de personnes enfermées, des malades ou des personnes menacées qui ont été expulsées", s'insurge-t-il. "C'est une politique trop dure et qui à mon sens devrait être beaucoup plus ouverte pour que la dynamique à la fois culturelle et économique française se trouve enrichie comme elle l'a toujours été par l'immigration", poursuit David Rohi.
Même son de cloche du côté de SOS racisme qui a dénoncé mardi dans un communiqué "32.922 [au lieu de 32 912] expulsions, le chiffre de la honte". "Le gouvernement s'entête à poursuivre sa politique de fermeté", a ajouté le collectif. Se disant "inquiète au plus haut point", l'association appelle le gouvernement "à stopper cette politique de la honte".
"Un débat perverti"
Le directeur de France terre d’asile, Pierre Henry, s'est pour sa part étonné que les chiffres de 2011 soient déjà disponibles. "L’appareil statistique n’est pas encore capable de proposer des données stabilisées", souligne-t-il, interrogé par 20 Minutes.
Pour lui, les annonces de Claude Guéant représentent un contre-feu politique face au FN. La candidate frontiste, Marine Le Pen a en effet accusé Claude Guéant de "mensonges" sur les étrangers accueillis par la France en 2011. Une accusation que le ministre de l’Intérieur a tenté de balayer mardi, chiffres à l'appui.
"La dispute de frères siamois qui semble opposer le leader de l'extrême droite et le locataire de la place Beauvau relève d'un débat perverti, qui débouche toujours sur une course sans fin à la stigmatisation de l'étranger", a commenté le président de France terre d'asile.
"Ca ne veut rien dire"
De son côté, Stéphane Maugendre, président du Groupe d’information et de soutien des immigrés (Gisti), alerte : "Si on baisse la population étrangère en situation régulière pour augmenter la population irrégulière, ça ne veut rien dire". Il incite les politiques à penser la question de l’immigration autrement qu'en termes que ceux de la dangerosité, rapporte La Croix.
10/1/2012
Source : Eurpe1
Des dizaines de défenseurs des droits des immigrés ont appelé, lundi, à la fermeture du Centre d'internement des étrangers à Barcelone (nord-est de l'Espagne) après la mort d'un pensionnaire de nationalité guinéenne.
La victime (21 ans) est décédée vendredi d'une crise cardiaque, a indiqué la police espagnole citant les conclusions de l'autopsie pratiquée par une équipe de médecins légistes.
L'appel à la fermeture de ce centre a été lancé lors d'une manifestation organisée à l'initiative du Mouvement du 15 Mai avec le soutien de plusieurs ONG et associations d'immigrés, devant les locaux de cet établissement, situé dans la zone franche de la capitale catalane.
Le décès du jeune guinéen "ne fait que confirmer les informations faisant état de violations systématiques des droits de l'homme" commises dans ces centres, a déclaré à la presse un militant d'une ONG baptisée "Campagne pour la fermeture des Centres d'internement des étrangers".
Les pensionnaires du centre vivent dans des "conditions d'hygiène lamentables et souffrent d'un manque d'assistance médicale", a dénoncé le porte-parole de cette ONG Andrés Garcia, faisant état d'indices de négligence de la part de la police nationale espagnole.
Citant le témoignage de plusieurs pensionnaires du centre, le militant associatif a indiqué que la victime qui se plaignait de douleurs thoraciques n'a pas été assistée à temps en raison de l'absence d'un traducteur.
Le porte-parole de "Campagne pour la fermeture des Centres d'internement des étrangers" n'a pas écarté la possibilité de porter plainte contre la police espagnole.
Plusieurs organisations de défense des droits de l'Homme telle SOS Racisme ont dénoncé à maintes reprises les conditions d'internement des immigrés dans ce centre.
Pour sa part, le médiateur de la Catalogne Rafael Ribo a appelé en décembre dernier le gouvernement espagnol à agir d'urgence pour résoudre le problème de surpeuplement dans ce centre.
9/1/2012
Source : MAP
Le ministre français de l'Intérieur Claude Guéant, partisan d'une lutte très stricte contre l'immigration, s'est félicité mardi d'une très forte hausse du nombre d'expulsions d'étrangers en 2011, qui ont atteint le chiffre de 32.922.
"Ce chiffre est supérieur de 5.000 à celui de 28.000 initialement fixé. C'est le plus élevé jamais atteint", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse, fixant immédiatement à 35.000 l'objectif pour 2012.
Très proche du président Nicolas Sarkozy, Claude Guéant prône à la fois la lutte contre l'immigration illégale, mais aussi une diminution de l'immigration légale.
Le ministre a ainsi fait état de 182.595 premiers titres de séjour délivrés l'an dernier contre 189.455 en 2010, soit une baisse de 3,6%. Dans le détail, l'immigration professionnelle a baissé de 26% sur un an et l'immigration familiale de 14%, selon lui.
Claude Guéant présente ce bilan à trois mois de l'élection présidentielle, au cours de laquelle Nicolas Sarkozy doit briguer un deuxième mandat. Sur le terrain de l'immigration, la droite au pouvoir est critiquée et concurrencée par l'extrême droite, dont la candidate Marine Le Pen est actuellement créditée de plus de 15% des suffrages par les sondages.
10/1/2012
Source : AFPF
Le Parlement israélien a adopté mardi une loi permettant de placer les immigrants clandestins africains en détention pendant une période pouvant aller jusqu'à trois ans sans procès.
Cette nouvelle législation, votée par 37 voix pour et 8 contre, prévoit aussi jusqu'à 15 ans de prison pour les personnes organisant le passage des clandestins, ou faisant du trafic d'armes, de drogue ou de femmes.
Elle intervient après l'approbation en décembre 2011 par le gouvernement israélien d'une enveloppe de 630 millions de shekels (124 millions d'euros) pour financer une série de nouvelles mesures de lutte contre l'immigration.
Ces mesures comprennent notamment l'accélération de la construction d'une barrière à la frontière israélo-égyptienne et la construction d'un nouveau centre de rétention dans le Néguev.
Selon des statistiques présentées au gouvernement, il y avait 52.487 immigrants illégaux en Israël fin 2011.
10/1/2012
Source :MAP
Il s'agit également de 660.000 véhicules qui entrent au Maroc annuellement par voie maritime et 2,5 millions de Résidants Marocains à l'étranger qui préfèrent la traversée maritime pour se rendre dans leur pays en raison de son rapport qualité/prix très avantageux pour les familles marocaines, souligne le CCAM.
Le Comité Central des Armateurs Marocains (CCAM) a appelé le gouvernement marocain à une intervention urgente pour sauver le secteur maritime au Maroc, au lendemain de la saisie "conservatoire" prise par les autorités maritimes françaises de deux navires marocains au port de Sète.
"Si aucune mesure n'est entreprise par les autorités de tutelle, le Royaume sera sans aucun moyen naval pour couvrir le transport maritime de plus 70 millions de tonnes de marchandises de ses échanges avec l'extérieur et de 4 millions de passagers", indique le comité dans un communiqué, dont copie est parvenue dimanche à la MAP.
Ce secteur emploie d'une manière directe plus de 5.000 personnes et réalise un chiffre annuel de 4 milliards de dirhams. Il s'agit également de 660.000 véhicules qui entrent au Maroc annuellement par voie maritime et 2,5 millions de Résidants Marocains à l'étranger qui préfèrent la traversée maritime pour se rendre dans leur pays en raison de son rapport qualité/prix très avantageux pour les familles marocaines, souligne le CCAM.
Le Comité met en garde contre l'impact négatif que pourrait entraîner la situation critique que vivent actuellement des compagnies de transport maritimes nationales de transport de passagers et de marchandises sur le reste de la flotte marchande nationale de "si cette crise n'est pas rapidement circonscrite".
A quelques mois seulement du début des préparatifs de l'opération de transit 2012, "nos compatriotes à l'étranger risquent d'annuler leur voyage au Maroc en l'absence d'un moyen de transport économique qui leur assure les meilleures conditions pour une traversée confortable", avertit le comité.
Le CCAM indique également que les compagnies maritimes étrangères risquent de profiter de la situation de crise des compagnies maritimes marocaines pour imposer leur monopole sur le marché du transport des passagers.
Selon le comité, "la nécessité pour le Maroc de sécuriser par ses propres moyens maritimes une partie de ses échanges de biens avec l'extérieur et le transport de masse de ses MRE, lui impose aujourd'hui d'initier une nouvelle politique maritime", capable de lui assurer des acteurs nationaux compétitifs pouvant faire face à la concurrence des compagnies étrangères qui s'est exacerbée suite à la politique de libéralisation du secteur initiée en 2007.
Dans ce sens, le CCAM fait remarquer que cette libéralisation n'a pas été accompagnée par les mesures nécessaires de mise à niveau des entreprises nationales qui sont toujours régies par le cadre législatif du code du commerce maritime de 1919 et d'un régime fiscal qui ne permet pas une concurrence loyale.
Par ailleurs, le CCAM indique qu'il reste mobilisé pour étudier et mettre en oeuvre toutes les solutions pour permettre au secteur maritime de maintenir l'emploi, la création de richesses pour l'économie nationale et l'indépendance maritime du Royaume.
Le CCAM est une organisation professionnelle représentant les compagnies de transport et de services maritimes. Il regroupe l'ensemble des acteurs du secteur maritime au Maroc à savoir le transport de marchandises, le transport de passagers et les services.
Pour rappel, les ferries "Biladi" (Comarit) et le "Marrakech" (Comanav), assurant la liaison entre Tanger-Sète avait été saisis successivement par décision de justice pour créances impayées et empêchés de lever l'ancre à destination du Maroc.
Le "Biladi", qui devait quitter le port français jeudi soir, avait été assigné le premier, suite à la notification d'une décision de "saisie conservatoire" exécutée par huissier, alors que le "Marrakech" avait été retenu, à son arrivée de Tanger, vendredi.
8/1/2012
Source : MAP
Le Louvre est à la recherche de mécènes pour compléter à hauteur de 10 millions d'euros le financement des nouveaux espaces du département des Arts de l'Islam, qui sera "prêt d'ici l'été", a indiqué mercredi…Suite
LE ministre de l'intérieur français, Claude Guéant, fait une petite marche arrière et révise sa circulaire du 31 mai, perçue comme une restriction à la possibilité pour les diplômés étrangers de passer au statut de salariés …Suite
Sa nomination à l'unanimité au poste de directeur exécutif de Hawaï Public Housing Autority n'est pas fortuite. Hakim Ouansafi...Suite
La fondation espagnole lntermon Oxfam se mobilise pour améliorer les conditions de ²travail des femmes dans le secteur de la fraise dans la région de Larache et Moulay Boussaleham…Suite
La bibliothèque de Limoges propose une exposition multiforme sur le Maroc, pays encore trop victime de clichés selon les organisateurs…Suite
Une terre d'accueil pour l'histoire de l'immigration. L'association AncrAges a inauguré hier dans le 16e arrondissement de Marseille son centre de ressources dédié à l'histoire et mémoires des migrations en Paca. « L'objectif est de diffuser des ressources iconographiques et documentaires pour promouvoir l'histoire culturelle de l'immigration, détaille Samia Chabani, déléguée générale de l'association AncrAges. Nous cherchons ainsi à valoriser l'apport des immigrés à la société française. »
Etudes, DVD, romans...
Pour remplir sa mission, le centre s'appuie sur un fond de plus de 2 500 documents sur l'immigration et sur les pays d'émigration, des collaborations avec les archives départementales et des travaux menés par le laboratoire méditerranéen de sociologie (Lames) par exemple. Mais aussi sur des DVD, des journaux, des romans, que le public pourra consulter le mardi et le jeudi de 10 h à 13 h et de 14 h à 17 h, moyennant un abonnement de 3 à 10 € par an. « L'histoire de l'immigration est assez peu enseignée en France, ajoute Marie-Laure Mahé, administratrice de l'asso. Ce centre doit permettre d'inscrire cette notion dans le patrimoine national. » En plus de ce dispositif, un guide pratique (démarches administratives, etc.) destinés aux nouveaux arrivants en France sera disponible sur le site Web du centre. J. C.
10/1/2012
Source : 20minutes.fr
Des modifications au nouveau texte présenté par le gouvernement sont proposées, par la conférence des présidents d'université, mardi matin.
La conférence des grandes écoles, la conférence des présidents d'université et celle des ingénieurs ont finalisé, lundi 9 janvier, leurs propositions de modifications supplémentaires au projet de «circulaire complémentaire» du gouvernement sur le travail des étudiants étrangers. Elles doivent être présentées mardi 10 janvier aux ministères concernés. Le gouvernement avait annoncé la semaine dernière qu'il allait assouplir la circulaire Guéant du 31 mai relative à l'immigration professionnelle.
Une fois finalisé, sans doute mercredi ou jeudi, ce nouveau texte sera envoyé d'ici la fin de la semaine aux préfets pour leur demander de faciliter l'obtention d'un permis de travail pour les étudiants étrangers «hautement diplômés», c'est-à-dire de «niveau au moins égal au master 2» selon ce projet de circulaire. Le cas de ces étudiants à «haut potentiel», notamment ceux ayant «une compétence spécifique recherchée» comme «la connaissance approfondie d'un pays ou d'une culture étrangère» sera particulièrement étudié. En clair, le nouveau texte devrait prendre davantage en compte les demandes au cas par cas tant des étudiants que de leurs potentiels employeurs. C'est une façon de revenir à la situation antérieure, celle de la loi de 2006.
«Que tous les malentendus soient dissipés»
Le gouvernement rappelle par ailleurs que le Code de l'entrée et du séjour des étrangers prévoit qu'une autorisation provisoire de séjour permet de chercher ou d'occuper un emploi après l'obtention de son diplôme pendant six mois, avec une prorogation possible de cette période.
La circulaire Guéant du 31 mai qui restreignait la possibilité pour les diplômés étrangers de rester en France pour y travailler a suscité ces derniers mois l'émoi dans le milieu de l'enseignement supérieur et dans celui des entreprises, au point que Laurent Wauquiez avait déclaré fin décembre sur France 2 : «On s'est plantés, il faut le dire clairement.»
Lundi soir, la conférence des grandes écoles et la conférence des présidents d'université affirmaient vouloir avant tout «sécuriser» tous les cas des étudiants qui ont essuyé un refus de travailler en France. Ces instances entendent ainsi obtenir la suspension de la mise en œuvre de toutes les obligations de quitter le territoire français tant que la nouvelle circulaire n'aura pas été définie. Elles demandent aussi que le terme de «hauts potentiels» utilisé par les ministres dans leurs communiqués de presse soit supprimé de la version finale et remplacée par «étudiant de niveau master». Elles veulent enfin que les étudiants qui ont commencé à trouver du travail avant même d'avoir obtenu leur diplôme de master ne soient pas pénalisés.
«Nous veillons à ce que cette circulaire inclue tous les termes qu'il faut pour que tous les malentendus soient dissipés. C'est un travail interactif», explique Pierre Aliphat, délégué général de la CGE à la conférence des grandes écoles. «Nous allons étudier avec beaucoup d'attention les amendements proposés, nous sommes ouverts», affirmait-on lundi soir dans l'entourage de Laurent Wauquiez.
10/1/2012, Marie-Estelle Pech
Source : Le Figaro
38 millions de personnes ont fui leur pays en 2010 pour des raisons environnementales. Tel est le bilan du premier "Etat de la migration environnementale" dressé par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et l’Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI). Un chiffre appelé à augmenter en 2011, année marquée par de nombreuses catastrophes climatiques.
Les guerres ne sont plus les principales origines des migrations des peuples. Les conditions environnementales en sont devenues l'une des causes majeures, comme le souligne le rapport "État de la migration environnementale 2010", publié par l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et l'Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri).
Ce rapport révèle qu'en 2010, on comptait quelque 38 millions de migrants environnementaux. La plupart ont fui leur domicile suite à une catastrophe climatique. Mais les événements soudains ne sont pas les seules sources de migration. La modification du climat et les lentes dégradations qu'elle engendre sur l’environnement sont également à l'origine du déplacement de populations. C'est notamment le cas de la fonte des glaciers de l'Himalaya et des inondations qu'elle provoque, mais aussi de la sécheresse qui frappe de le Darfour, ou encore la destruction de la forêt amazonienne.
Le rapport de l'OIM note en outre le caractère pour le plus souvent interne des migrations environnementales. Les réfugiés ne souhaitent généralement pas quitter leur pays, et ne traversent donc pas les frontières. Les Etats se trouvent alors seul face à ce problème, quand bien même ils ne sont pas responsables des événements climatiques qui ont poussé la population à migrer.
Un fonds vert bientôt créé ?
Le nombre de migrants environnementaux devrait encore augmenter pour 2011, année marquée par le séisme et le tsunami dévastateurs qui se sont abattus sur le Japon, comme par les inondations qui ont frappé la Thaïlande, l'Australie, la Chine et les Philippines. Une tendance appelée à s'intensifier alors que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) prévoit une multiplication des phénomènes climatiques extrêmes.
La création d'un fonds visant à aider les pays les plus fragiles à faire face aux conséquences du changement climatique apparaît alors de plus en plus urgente. Quelque 100 milliards de dollars devaient être réunis d'ici à 2020, une promesse faire lors du sommet de Cancun fin 2010, que les pays riches peinent à tenir. A l'issue de la conférence de Durban en décembre dernier, ces derniers se sont engagés à alimenter le fonds vert à hauteur de 77,3 milliards d’euros par an dès 2020.
10/1/2012
Source : Maxisciences
Le Comité de supervision du Fonds pour la migration et le développement a récemment approuvé une série de subventions s'élevant à 1,4 million d'euros octroyés à six projets de développement local soutenus par les transferts de fonds des migrants à travers le continent africain, a annoncé le Groupe de la BAD dans un communiqué de presse parvenu mercredi à la rédaction de Infosplusgabon, à Libreville.
Dans ce communiqué, la banque précise que "six initiatives du Maghreb et d'Afrique de l'Ouest, en Algérie, au Bénin, en Côte d'Ivoire, au Maroc, au Togo et en Tunisie ont donc obtenu l'appui de ce Fonds. Quatre sont situées au Maghreb et soutiennent l'investissement privé et mettent en oeuvre des activités de renforcement des capacités soutenues par la diaspora".
Dans ce communiqué, la banque précise que "six initiatives du Maghreb et d'Afrique de l'Ouest, en Algérie, au Bénin, en Côte d'Ivoire, au Maroc, au Togo et en Tunisie ont donc obtenu l'appui de ce Fonds. Quatre sont situées au Maghreb et soutiennent l'investissement privé et mettent en oeuvre des activités de renforcement des capacités soutenues par la diaspora".
Le Fonds pour la migration et le développement appuie les réformes du cadre réglementaire qui régit les conditions de transfert de fonds et la mise à niveau des opérateurs engagés dans ces transferts. Il vise également à favoriser le développement de nouveaux produits financiers, et soutient l'investissement productif et le développement local dans les pays d'origine des migrants. Les institutions et les personnes soutenues par le Fonds contribuent au développement de produits financiers innovants et à la création de richesse et d'emplois en Afrique. En outre, le Fonds permet de valoriser le capital économique, technologique et social des membres de la diaspora africaine au bénéfice de leurs pays et de leurs communautés d'origine".
Ce Fonds, créé en 2009, est financé par le ministère français de l'Intérieur, de l'Outre-Mer, des collectivités territoriales et le ministère de l'Immigration, ainsi que par le Fonds international de développement agricole (FIDA). Géré par la BAD, il a pour objectif d'améliorer la connaissance sur les flux des transferts de fonds des migrants, de réduire les coûts de ces transferts tout en optimisant l'utilisation des ressources transférées, et de promouvoir et de soutenir les initiatives locales des diasporas en faveur du développement de leurs régions d'origine.
4/1/2012
Source : AllAfrica.com
La France compte 66.000 Marocains «très diplômés» (masters, grandes écoles et doctorat, y compris médecine). Le Royaume figure au même titre que l'Algérie (66.000) parmi les pays d'origine les plus représentés. La Tunisie n'arrive qu'au cinquième rang avec 26.000 étudiants. Entre ces trois pays du Maghreb…Suite
Un Festival de cinéma totalement destiné à célébrer la création arabe, tel est l'objectif premier de I'Aflam.
Carton surprise de ce début d'année dans la série festival, l’Aflam, le Festival du cinéma arabe, qui se tiendra du 11 au 15 janvier. Cette première manifestation dédiée à la production cinématographique du Maghreb et du Machrek, initié, par Rachida Chbani, directrice artistique, se déroule dans les différents espaces culturels de Bruxelles…Suite
L’Europe est depuis plusieurs décennies une destination populaire pour les migrants. Définir une politique d’immigration cohérente est loin d’être une tâche facile. En la matière, les décideurs politiques doivent tenir compte des attentes du public. Les perceptions individuelles de l’immigration sont assez négatives dans la plupart des pays européens. Ceci complique le processus d’intégration des immigrés et restreint également les flux migratoires politiquement acceptables.
Ces restrictions empêchent les pays d’accueil de tirer pleinement profit des effets positifs que l’immigration pourrait avoir sur l’efficacité économique et la démographie d’une population vieillissante. Les politiques migratoires restrictives constituent également une entrave importante à la réduction des inégalités internationales de revenu. Pour ces raisons, une compréhension des facteurs affectant les attitudes individuelles à l’égard de l’immigration est essentielle.
C’est pourquoi ce débat a pris beaucoup d’ampleur parmi les scientifiques. Les facteurs émanant du marché du travail reçoivent une attention particulière dans la littérature. Selon la théorie économique, les individus les moins éduqués sont supposés être les plus opposés à une immigration peu qualifiée, craignant une concurrence renforcée sur le marché du travail et une pression à la baisse sur leurs salaires. De même, les résidents les plus instruits seraient plus hostiles envers une immigration hautement qualifiée. Ces prédictions sont confirmées par plusieurs études empiriques qui se basent sur des sondages d’opinion. Cependant, les travaux sur l’impact réel de l’immigration sur les salaires et l’emploi ne relèvent pas, en général, d’effet négatif.
Incontestablement, des facteurs non économiques tels que la culture, l’importance accordée aux traditions et les préjugés liés à l’ethnie jouent un rôle important dans la formation des opinions individuelles en matière d’immigration. Les résidents bien éduqués sont ici présumés être moins sensibles aux différences ethniques et plus ouverts à une société multiculturelle, et donc moins opposés à toute sorte d’immigration.
Quel élément prévaut dans le cas d’une immigration qualifiée ? L’argument économique selon lequel les gens bien formés devraient être les plus opposés, ou leur plus grand degré de tolérance ? A ce niveau, les conclusions de la littérature ne sont pas unanimes. Les résultats de mon mémoire de fin d’études quantifient les facteurs non économiques comme prévalents. L’ouverture à l’immigration augmente avec le niveau d’éducation, indépendamment des qualifications des immigrés.
Les auteurs - qui considèrent que les facteurs économiques l’emportent dans la formation d’opinion - se reposent sur une hypothèse principale. Ils supposent que les résidents cherchent à savoir quelles implications l’immigration pourrait avoir sur leurs conditions sur le marché du travail, en comparant leur propre niveau d’éducation à celui des immigrés de leur pays. Une telle évaluation n’est donc possible que si les participants du sondage sont en mesure d’estimer le niveau d’éducation des immigrés. Ceci est fort optimiste ! Les immigrés sont loin d’être homogènes en termes de qualifications, même au sein d’un pays d’accueil donné.
En plus, est-ce vraiment réaliste de supposer que les sondés, devant un questionnaire qui demande plusieurs heures à remplir, puissent réfléchir sur base de modèles économiques ? Ne faudrait-il plutôt s’attendre à des réponses spontanées et émotionnelles ? Pour un sujet multidisciplinaire tel que l’immigration, le degré de tolérance et les préjugés liés à l’ethnie semblent mieux expliquer les attitudes individuelles que la situation sur le marché du travail. Le décideur politique devra donc, s’il souhaite induire des attitudes plus positives, privilégier l’éducation au sens large : la formation scolaire et l’éducation de l’opinion publique au travers d’une information objective, avec l’aide des médias.
7/1/2012, Manuel Schommers
Source : Lalibre.be
Le procureur de la ville française, Pontoise a requis un non-lieu dans l'affaire d'Ali Ziri, un retraité algérien décédé le 11 juin 2009 à Argenteuil suite à son interpellation par la police, a révélé vendredi le journal en ligne Mediapart.
Interpellé par la police le 9 juin 2009 à Argenteuil, lors d'un contrôle de la route musclé, Ali Ziri (69 ans) tombe le soir même dans le coma à l'hôpital d'Argenteuil, où il décédera deux jours plus tard.
Plusieurs éléments de l'information judiciaire ouverte en 2009 pour "homicide involontaire et violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner par personne dépositaire de l'autorité publique", mettent en cause les policiers.
La commission nationale de déontologie de la sécurité avait évoqué un "traitement inhumain et dégradant"et deux expertises médicales lient sa mort à l'utilisation de techniques de maintien sur un homme âgé et fortement alcoolisé (2,4 grammes par litre). La dernière expertise, en date du 15 avril 2011, concluait ainsi à "un épisode hypoxique (une diminution de la quantité d'oxygène apportée aux tissus - ndlr) en rapport avec les manÂœuvres d'immobilisation et les vomissements réitératifs".
Pour Me Stéphane Maugendre, avocat de la famille Ziri, c'est la technique policière du pliage, consistant à plaquer le torse du prévenu sur ses genoux en exerçant une pression, "qui est à l'origine de l'asphyxie ayant conduit au décès d'Ali Ziri".
La mort de l'Algérien, arrivé en France dans les années 1950, est à l'origine de la création du Collectif Vérité et Justice pour Ali Ziri qui a appelé à un rassemblement de contestation le 14 janvier à Argenteuil en présence de l'humaniste et ancien résistant Stéphane Hessel et l'évêque Jacques Gaillot.
Les membres du Collectif poseront ensuite une plaque commémorative sur le lieu de l'interpellation du retraité algérien.
Selon un membre du Collectif, ce non-lieu s'il venait à être décidé par le juge d'instruction, se traduirait par l'abandon des poursuites contre les policiers impliqués dans la mort du retraité algérien. Une décision qui, selon lui, se révélerait d'autant plus difficile que tous les actes demandés par les avocats de la famille d'Ali Ziri, comme l'audition des témoins et des policiers par un juge d'instruction et la reconstitution des faits, ont été refusés.
6/1/2012
Source : Agence algérienne (APS)
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