lundi 18 novembre 2024 14:15

Le parti était pourtant crédité pendant la campagne de près de 30%des intentions de vote. Il a notamment essuyé un cuisant revers aux élections sénatoriales.

L'entrée en force de l'UDC au Conseil des Etats (sénat) est un des enjeux de ces élections suisses pour le renouvellement du Parlement. Aux élections de 2007, l'UDC n'a obtenu que sept sièges au Conseil des Etats (46 sièges), où le scrutin est majoritaire. Mais le tribun millionnaire, Christoph Blocher, vice-président du parti, n'est arrivé qu'en troisième position et semble n'avoir aucune chance d'atteindre la majorité absolue, selon les premières projections annoncées à la télévision suisse.

Le président de l'UDC Toni Brunner paraît également menacé, n'ayant pas obtenu la majorité pour un poste au Conseil des Etats (sénat). "Selon toute vraisemblance, l'UDC n'atteindra pas les 30%. La progression de ces dernières années est stoppée", a d'ores et déjà estimé le politologue de l'université de Fribourg, Gilbert Casasus.

La surprise des petits partis


En revanche les petits partis comme les Verts libéraux et le Parti bourgeois démocratique (PBD), ce dernier étant issu d'une scission antérieure de l'UDC, semblent progresser. Les bureaux de vote ont fermé leurs portes dimanche à 12h00, mais les premières projections nationales ne devraient pas être connues avant 19h00.

Comme lors du scrutin de 2007, la principale inconnue est le score de l'Union démocratique du centre (UDC), un parti de droite populiste qui est devenu la première formation du pays à l'issue de la consultation de 2003. La question est désormais de savoir si le parti parviendra à atteindre le seuil de 30%, face à un électorat sensible à ses thèses sur la sécurité, l'immigration, et l'anti-européanisme.

L'immigration, principale préoccupation des Suisses, a fait l'objet d'une campagne agressive ces derniers mois, avec des affiches montrant les jambes d'une foule en noir en train de marcher d'un pas décidé sur un sol rouge, marqué de la croix blanche suisse avec la phrase suivante: "stopper l'immigration massive".

24/10/2011

Source : France 2

La Confédération étudiante a lancé lundi une péti­tion récla­mant le retrait de la cir­cu­laire Guéant qui res­treint la pos­si­bi­lité de tra­vailler en France pour les étudiants étran­gers au terme de leur formation.

La péti­tion exige égale­ment le retrait d'un décret du 6 sep­tembre rele­vant le niveau des condi­tions de res­sources impo­sées aux per­sonnes qui sou­haitent suivre des études en France.

"En plus des dif­fi­cul­tés habi­tuelles que ren­contrent les étudiants pour renou­ve­ler leur titre de séjour (dis­pa­ri­tés ter­ri­to­riales, zèle de cer­taines pré­fec­tures...), cette ren­trée 2011 savère par­ti­cu­liè­re­ment com­pli­quée pour les étudiants inter­na­tio­naux hors UE avec la publi­ca­tion de la cir­cu­laire (Guéant) du 31 mai et du décret" du 6 sep­tembre, selon la pétition.

La cir­cu­laire Guéant, "par des contrôles appro­fon­dis lors de la demande de chan­ge­ment de sta­tut (étudiant à pro­fes­sion­nel), conduit de nom­breux jeunes diplô­més étran­gers de lEn­sei­gne­ment supé­rieur ayant des pro­messes dem­bauche ou des contrats de tra­vail dans des entre­prises fran­çaises à se voir refu­ser leur titre de séjour", ajoute-t-elle.

Le décret du 6 sep­tembre "demande que les étudiants inter­na­tio­naux devront jus­ti­fier de 640 euros à 770 euros de res­sources men­suelles, contre 460 euros aupa­ra­vant", dénonce la Confédération étudiante, troi­sième orga­ni­sa­tion étudiante qui reven­dique 6.200 adhérents.

"Face au carac­tère sui­ci­daire pour notre écono­mie et notre recherche dune telle déma­go­gie dEtat", l'organisation étudiante demande "le retrait de ces deux mesures qui condamnent à terme le savoir, le rayon­ne­ment et la pros­pé­rité française".

A la suite de la cir­cu­laire, de nom­breux diplô­més étran­gers, dont cer­tains très qua­li­fiés, n'ont pas pu obte­nir un chan­ge­ment de sta­tut (d'étudiant à sala­rié), un sujet d'inquiétude pour uni­ver­si­tés et grandes écoles.

Le ministre de l'Enseignement supé­rieur, Laurent Wauquiez, qui a ren­con­tré le 11 octobre les repré­sen­tants de ces der­nières, a réaf­firmé sa volonté de rendre moins res­tric­tive l'application du texte.

M. Guéant, qui est engagé dans une poli­tique de réduc­tion de l'immigration légale, a estimé que les étudiants étran­gers "viennent en France pour étudier" et "pas pour détour­ner leur sta­tut et arri­ver sur le mar­ché du travail".

24/10/2011

Source : Vousnousils

La ministre de l'intérieur Päivi Räsänen (Parti démocrate-chrétien) veut voir la Finlande adopter "une ligne plus dure concernant l'immigration". Dans un entretien au plus grand quotidien du pays, elle déclare que les critères du regroupement familial en Finlande sont "trop souples" et rendent le pays particulièrement attractif aux yeux des demandeurs d'asile. Le quotidien nuance les propos de la ministre en rappelant que "moins de 170 000 immigrés vivent en Finlande" et seulement "750 personnes par an obtiennent le statut de réfugié".

25.10.2011 

Source : Le Courrier international

L’Union démocratique du centre (UDC), parti de la droite populiste suisse, a enregistré son premier recul depuis vingt ans aux élections fédérales de dimanche 23 octobre.

En septembre, deux autres formations populistes, au Danemark et en Norvège, ont aussi essuyé des revers électoraux.

ENTRETIEN Jean-Yves Camus, politologue, chercheur associé à l’Iris (1), spécialiste des extrémismes et des nationalismes en Europe

« La notion de “populisme” est floue. En politique, elle est utilisée pour discréditer tel ou tel, de Silvio Berlusconi à Nicolas Sarkozy. À force de voir du populisme partout, on ne peut plus en envisager la substance. Stricto sensu, le populisme part de l’idée selon laquelle le peuple, avec son bon sens naturel, a toujours raison contre les élites, dévoyées.

En Suisse l’UDC, en Norvège le Parti du progrès, ou le Parti du peuple danois héritent de cette épithète parce qu’on ne sait pas bien où les situer. Ils appartiennent à la droite classique par leur acceptation du jeu parlementaire et leur absence de racine dans la droite fasciste, mais aussi à l’extrême droite par leur goût de l’appel au peuple ou leur politique d’immigration.

Il est trop tôt pour dire si ces partis reculent. Certaines défaites sont liées à des événements, comme la tuerie d’Utoya en Norvège, qui a nui au Parti du progrès (NDLR : dont l’auteur de la tuerie a été membre). Mais il est possible qu’il y ait, derrière, un mouvement profond de retour à une polarisation droite-gauche. En Suisse et au Danemark, la gauche reprend du poil de la bête. Quant à la droite, elle réussit à mobiliser une bonne partie de l’électorat autour de ses solutions à la crise.

« Déception »

Il y a aussi certainement une déception. Christoph Blocher (NDLR : vice-président de l’UDC), en acceptant de prendre le portefeuille de la police et de la justice, a peut-être scellé le déclin de l’UDC. C’est le genre de portefeuilles où l’on peut mesurer un hiatus entre les discours et les actes. On avait remarqué cette déception quand, en Autriche, le Parti de la liberté de Jörg Haider avait accepté le cadeau empoisonné du portefeuille des finances.

Le cas du Danemark est différent. Le pays avait acquis une réputation peu flatteuse en Europe et l’attitude des partis de droite, prisonniers du Parti du peuple danois, a agacé.

En Pologne, l’éradication de l’extrême droite que l’on a pu voir aux élections (NDLR : les 9 et 16 octobre) est le résultat d’une lassitude. Les électeurs se disent : autant voter pour un parti qui a de grandes chances de l’emporter, même s’il ne représente que 60 % de nos idées, que pour un parti marginal qui en représente 100 % mais n’arrivera jamais au pouvoir. »

(1) Institut des relations internationales et stratégiques.

24/10/2011,  MARIANNE MEUNIER

Source : La Croix

Le ministre chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, Mohammed Ameur, a indiqué que son département oeuvre à l'accompagnement socio-juridique de nombreuses femmes immigrantes en état de précarité.

Intervenant vendredi à Fès lors de l'ouverture des travaux de la 4ème rencontre du réseau international des journalistes sous le thème "vision du genre", M. Ameur a fait savoir que le ministère a adopté l'approche genre social et l'a intégré dans ses programmes et ses plans d'action.

Ce congrès s'inscrit dans le cadre de la stratégie du ministère visant la protection des droits des immigrants et des immigrantes et la défense de leurs intérêts , a-t-il ajouté , soulignant que son département a élaboré une stratégie politique basée sur les règles du genre social et les droits humains des femmes et dédiée aux différentes catégories de femmes marocaines immigrantes.
"Le programme genre et code la famille", en tant que mécanisme d'application de la stratégie du ministère , est un acquis institutionnel reflétant la volonté politique en la matière et garantit la globalité de la stratégie adoptée, a poursuivi le ministre.

De son côté, le président de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), Ahmed Ghazali, a indiqué que ce congrès "se déroule dans un contexte qui n'a pas cessé d'interpeller les politiques, les acteurs sociaux , les médias, les académiciens et les analystes dans quasiment toutes les disciplines des sciences humaines ", notant que la HACA joue un rôle important dans la promotion de l'égalité des genres avec des dispositifs de prise en charge.

La HACA , en sa qualité de régulateur, intervient aussi dans la promotion d'une doctrine de la pratique médiatique audiovisuelle qui valorise le statut , le rôle et l'image de la femme, a précisé M.Ghazali.

"Ce que la HACA entreprend s'inscrit aussi bien dans l'action nationale représentée par +le programme à moyen terme pour l'institutionnalisation de l'égalité entre les sexes dans le secteur de la communication+ que par l'Agenda gouvernemental pour l'égalité 2011-2015 ", a-t-il préciser.

Pour M. Ghazali, le Maroc a enregistré des avancées significatives relatives au statut de la femme à travers la consécration des droits et des obligations fondées sur le principe de l'égalité entre les hommes et les femmes notamment dans les nouveaux codes de la famille, du travail et celui de la nationalité.

21/10/2011

Source : MAP

Ce ne sont pas moins de moins de 100 ooo ressortissants marocains qui travaillent et vivent en Espagne qui seront régularisés avant la fin de 2012.

En effet, après une série de régularisation qui a touché plusieurs centaines de milliers d'immigrés maghrébins et sud-américains entre 2005 et 2010, le gouvernement espagnol attend les législatives anticipées de novembre 2on, pour finaliser les dossiers des postulants marocains qui travaillent au noir, sans affiliation aux caisses sociales. Cette décision du ministère du travail fait

suite au débat devant le Congrès sur la situation des travailleurs extracommunautaires qui ont payé le prix fort depuis

la crise financière déclenchée en 2008 et qui a vu le taux de chômage avoisiner les 20 %en Espagne.

Source : Challenge

L'accord de réadmission sera négocié dans le cadre de toute une politique de facilitation de mobilité entre le Maroc et l'Union…Suite

Le quatrième Forum des compétences marocaines en Amérique du Nord "Careers in Morocco" a ouvert ses portes samedi au Palais des Congrès à Montréal, permettant aux entreprises marocaines participantes de communiquer sur leurs métiers et faire valoir leurs spécificités auprès de la diaspora marocaine.

Evénement phare de rapprochement entre la sphère économique marocaine et les compétences marocaines de l'Amérique du Nord, le forum Careers in Morocco-Montréal 2011 est l'occasion aussi pour la diaspora marocaine d'Amérique du Nord, de s'informer sur les opportunités de carrière qu'offre le marché de l'emploi marocain.

Une dizaine de sociétés et organismes marocains couvrant différents secteur d'activité ont fait le déplacement dans la métropole du Québec, le but étant l'optimisation de la contribution des MRE au développement économique et social du Maroc et leur implication dans les grands chantiers de développement humain du pays.

Parallèlement à l'événement, une conférence et des débats ont été tenus autour du thème "le Maroc, une destination privilégiée des investisseurs", outre des sujets de l'actualité économique, de l'insertion professionnelle et des possibilités de carrières au Maroc avec la participation d'invités du monde économique et politique, ainsi que des témoignages du public présent.

Fort du succès des éditions précédentes, le Forum Careers in Morocco s'impose aujourd'hui comme une plateforme incontournable d'échanges, de rencontres et de réflexions entre les lauréats, les professionnels marocains résidant à l'étranger (à la recherche d'opportunité d'emploi et d'entrepreneuriat au Maroc) et les plus grandes entreprises du Maroc.

22/10/2011

Source : MAP

Les représentants de plusieurs associations de Marocains résidant à l'étranger, réunis à Istanbul dans le cadre du 2-ème Forum des Marocains du monde (MDM), ont réitéré samedi leur détermination à apporter leurs contributions aux réformes lancées dans le Royaume, visant l'Edification du Maroc de demain sous la Conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI.

Le 2-ème Fourm International des MDM, qui s'est tenu du 20 au 22 octobre à Istanbul sous le thème: "les MDM et le nouveau Maroc en perspective", a réuni autour d'une même table des associations de Marocains résidant dans 20 pays répartis entre les quatre coins du monde, venus coordonner leurs actions pour s'inscrire efficacement dans le processus de réformes en cours dans leur pays d'origine, le Maroc et défendre ses intérêts dans les pays d'accueil.

Dans une déclaration à la MAP, le président du Forum des MDM, ambassadeurs de l'espoir, M. Khaled Moufidi, a indiqué que la date de ce Forum, prévue initialement en novembre prochain, a été avancée d'un mois afin de permettre à la société civile des MDM de se réunir et d'échanger ensemble pour sortir avec des recommandations concrètes qui vont enrichir le débat en cours à la veille des élections législatives au Maroc.

Il a ajouté que ces recommandations seront remises aux autorités marocaines, mais également aux partis politiques qui vont se présenter lors des prochaines élections législatives et donc "nous nous adressons à la future classe des décideurs du Maroc de demain".
Lors de cette édition, un accent particulier a été mis sur la nécessité de la création d'un réseau des MDM à travers la mis en place d'une plateforme d'échange et de communication sur Internet et l'utilisation des nombreuses chaînes de radios et de télévisions dédiées à la Communauté des Marocains à l'étranger (CME) pour faire connaître leurs actions et mobiliser davantage de MDM au service de leur pays d'origine.-(MAP)-.

Plusieurs sujets ont été débattus lors de ce Forum se rapportant notamment au "rôle politique des MDM dans les pays d'accueil et au Maroc" et à "l'éducation aux valeurs de la citoyenneté".

Les participants se sont penchés également sur le volet économique en mettant l'accent sur le rôle des banques et des grandes institutions publiques dans la promotion des investissements de la CME et des investissements des étrangers, ainsi que sur le rôle des associations de MDM dans le développement économique et social du Maroc.

Le 2-ème Forum des MDM, qui a choisi cette année la ville de Fès comme invité d'honneur, a été marqué par la présence de représentants des municipalités d'Istanbul et du Fatih, ainsi que des membres du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), du premier conseiller de l'ambassadeur du Maroc en Turquie, M. Mohamed Zerrouki, du Consul général du Royaume du Maroc à Istanbul, M. Mohamed Benabdeljalil, du président du Conseil provincial de Nador, M. Said Rahmouni, du président de la Chambre de l'artisanat de la province de Nador, Mohamed Kaddouri, du président général de l'Académie française du Mérite et du Dévouement et de plusieurs autres personnalités du monde des arts, de la culture et de l'économie.

Au terme de ce Forum, les organisateurs ont rendu hommage à plusieurs personnalités marocaines qui se sont distinguées par leurs actions en faveur de la Communauté des Marocains résident à l'étranger et du Maroc.

Il s'agit notamment du président du conseil de la ville de Fès, M. Hamid Chabat, du Consul général du Royaume du Maroc à Istanbul, M. Mohamed Benabdeljalil, de l'artiste peintre marocain résidant à Vienne, M. Abdelkhaleq Aghzout, et du président et secrétaire général du Forum, MM. Khaled Moufidi et Elhoussaine Ouhlisse.

22/10/2011

Source : MAP

Une délégation représentant la communauté marocaine en Toscane (centre de l'Italie) a été reçue récemment par le vice-président du Conseil régional (parlement), Giuliano Fedeli, pour un échange de vues sur divers aspects intéressant la situation des Marocains dans la région.

Un communiqué du Conseil a qualifié de "fructueuse" cette rencontre au cours de laquelle la délégation a sollicité des autorités de la région de promouvoir davantage l'intégration des membres de la communauté marocaine dans le tissu économique et social et d'aller de l'avant dans le renforcement des relations avec le Maroc.

La délégation, conduite par M. Yassine Belkassem, président du réseau des associations de la communauté marocaine en Italie et secrétaire général de la fédération africaine de Toscane (FAT), a ainsi abordé avec la partie italienne les moyens de garantir une plus grande implication des ressortissants marocains dans l'environnement régional, d'encourager leur participation à la vie publique et de favoriser le dialogue et le renforcement des liens d'amitié et des échanges culturels entre habitants marocains et italiens de la région.

La partie italienne a assuré, à cette occasion, les représentants de la communauté marocaine, l'une des plus anciennes et des plus nombreuses de Toscane, de sa disposition à agir dans ce sens et à oeuvrer pour favoriser notamment une meilleure insertion des jeunes, particulièrement les enfants mineurs, à travers une "médiation culturelle et linguistique adéquate".

S'agissant de la cause nationale, la délégation marocaine n'a pas manqué de sensibiliser ses interlocuteurs italiens sur la pertinence du projet d'autonomie proposé par le Maroc comme voie de règlement du conflit artificiel du Sahara.

Elle a évoqué dans ce cadre la situation vécue par les sahraouis qui adhèrent pleinement à ce projet mais à qui est dénié par les ennemis de l'unité territoriale du Royaume le droit de défendre leurs points de vue et de s'exprimer librement en faveur de cette solution.

Un membre du Comité scientifique du Conseil européen des Ouléma marocains et un autre de l'association italo-arabe en Emile Romagne (nord) se sont joints, lors de cette réunion, à la délégation représentant la communauté marocaine en Toscane.

23/10/2011

Source : MAP

La France expulsera plus de 30 000 étrangers en situation irrégulière cette année, a annoncé Claude Guéant samedi 22 octobre. "Le gouvernement s'est fixé l'objectif de 30 000 reconduites d'étrangers en situation irrégulière à la frontière en 2011, contre 28 000 en 2010, nous le dépasserons", affirme le ministre de l'intérieur dans entretien au Figaro.

"Nous ne sommes pas favorables à l'immigration zéro", nuance toutefois le ministre de l'intérieur. "Mais nous voulons maîtriser les flux migratoires pour permettre aux étrangers que nous accueillons de mieux s'intégrer, de s'approprier nos valeurs, notre mode de vie."

L'UMP a présenté début juillet plusieurs propositions visant à renforcer la politique de contrôle de l'immigration illégale en France en vue de l'élection présidentielle de 2012, comme le conditionnement "systématique" de "l'obtention de titres à une entrée régulière sur le territoire", le renforcement des "capacités des centres de rétention administrative" ou encore la création d'une "conférence nationale sur l'immigration tous les deux ans, avec une évaluation des besoins réels de l'économie, secteur par secteur".

22/10/2011

Source : Le Monde/AFP

Le parti de la droite populiste de l'Union démocratique du centre (UDC) a enregistré un net recul dimanche aux élections du Parlement, mais reste la première formation politique de Suisse, selon une projection nationale de la télévision helvétique.

L'UDC, qui a martelé pendant la campagne son discours anti-européen et anti-immigration, a perdu sept sièges au Conseil national (assemblée), obtenant 26,8 % des voix contre 28,9 % au dernier scrutin il y a quatre ans et 26,6% en 2003.

Ce serait la première fois que l'UDC voit son score reculer en 20 ans. Ce résultat est une surprise, puisque à quelques jours du scrutin, l'UDC était encore en légère progression par rapport à 2007, avec quelque 29,3 % d'intentions de vote. Contre toute attente, le parti n'a donc pas réussi à atteindre la barre historique des 30%.

Selon l'estimation nationale diffusée par la télévision, les partis de centre droit gagneraient en revanche du terrain, notamment les Verts libéraux et le Parti bourgeois démocratique, issu d'une scission antérieure de l'UDC. Pour sa part, le Parti socialiste resterait stable, tandis que le parti de la droite traditionnelle PLR (Libéraux radicaux) a cédé 4 sièges.

23/10/2011

Source : Le Monde/AFP

Le député UMP n'est pas favorable au vote des étrangers aux élections locales, qui est inscrit dans le programme socialiste.

Patrick Devedjian, député (UMP) et président du conseil général des Hauts-de-Seine, a estimé dimanche que donner le droit de vote aux étrangers pour les élections locales aboutirait à instaurer "une citoyenneté à deux vitesses".

Invité du Forum de Radio J, l'ancien ministre a expliqué n'être "pas favorable" à cette mesure inscrite dans le projet socialiste.

"Je ne veux pas d'une France avec une citoyenneté à deux vitesses, avec des citoyens de plein exercice et des citoyens de demi-exercice qui votent seulement à quelques élections et pas aux autres", a dit M. Devedjian.

"Ca me fait penser à la dhimmitude : dans l'empire ottoman il y avait des citoyens de seconde zone qui avaient des demi-droits par rapport au peuple ottoman", a-t-il déclaré.

"Les Etats-Unis qui sont un pays d'immigration et d'intégration ne pratiquent absolument pas ce genre de disposition et les pays de l'Europe du nord le font pour ne pas donner la nationalité de leur pays à ces étrangers", a-t-il ajouté. "La France, beaucoup plus généreuse, intègre chaque année plus de 100.000 immigrés -et c'est bien-, et en fait des Français à part entière".

23/10/2011

Source : Libération/AFP

L'exercice a le mérite de la transparence. Depuis 2009, une fois par an, la Charte de la diversité publie un état des lieux des actions de ses signataires, afin de donner une vue d'ensemble des bonnes pratiques en vigueur dans les entreprises qui se proclament les plus engagées en matière de prévention des discriminations. Pourtant, la lecture des chiffres livrés hier oblige à rester lucide…

La Charte de la diversité, lancée en 2004, est un texte qui engage les entreprises qui la signent à « sensibiliser et former les dirigeants et collaborateurs impliqués dans le recrutement, la formation et la gestion des carrières aux enjeux de la non-discrimination et de la diversité. » Du 28 juin au 8 septembre 2011, le cabinet Inergie - Pôle Opinion a adressé un questionnaire en ligne à ses 3194 signataires. 942 entreprises ont répondu, soit 29,5% des signataires (contre 793 sur 2535 en 2010, soit 31,3%). Plus des deux tiers des signataires ont donc signé une Charte sans s'être senti l'obligation morale de rendre compte, une fois dans l'année, des résultats de leur engagement.

Parmi la minorité des entreprises répondantes, seuls 22% ont mis en place des « formations spécifiques diversité » lors du dernier exercice : l'effort de sensibilisation passe plus volontiers par des réunions d'information internes, qu'elles sont néanmoins moins de la moitié à avoir mises en œuvre. Pour le recrutement, 10% d'entre elles ont mis en place le CV anonyme, outil qui est pourtant activement promu par le secrétariat de la Charte. Certes, la prévention des discriminations à l'embauche ne se limite pas à ce seul outil. Mais faut-il pour autant se féliciter que 64% des entreprises répondantes utilisent une grille d'évaluation des compétences lors des entretiens d'embauche ? Ces entreprises sont, rappelons-le, signataire d'une charte qu'elles ont volontairement signée, et plus d'un tiers d'entre elles n'y ont donc pas recours, alors qu’il ne s’agit là que du minimum requis si l’on veut prétendre être un recruteur objectif. Et si on ne considère que ces outils a minima, moins de la moitié (48%) ont formalisé une procédure de tri du CV…

Concernant la gestion des carrières, un bon point : 71% des entreprises ont recours à une évaluation formalisée de chaque salarié. C'est heureux, car signer la Charte, c'est s'engager à « respecter et promouvoir l'application du principe de non-discrimination sous toutes ses formes et dans toutes les étapes de gestion des ressources humaines que sont notamment l'embauche, la formation, l'avancement ou la promotion professionnelle des collaborateurs. » Une minorité (47%) a cependant recours à une « grille de salaires intégrant les niveaux de compétences et de responsabilité. » Il ne s'agit pourtant là aussi que du strict minimum d'une gestion RH objectivé. Pour les bonnes pratiques plus audacieuses, les entreprises répondantes ne sont que 23% à avoir mis en place « une cellule d'écoute, de recours et de traitement des réclamations pour discrimination. » Rien d'étonnant, donc, à ce que seuls 5% des répondants aient pu satisfaire aux conditions d'obtention du label diversité, qui n'est délivré, lui, qu'après vérification de la conformité à un cahier des charges.

Enfin, on s'étonnera que plus de la moitié des entreprises ne procèdent à aucune quantification selon le sexe, l'âge, ou le handicap. Ce qui signifie que plus de la moitié des entreprises signataires de la Charte de la diversité reconnaissent ne pas satisfaire à la loi, que ce soit en matière d'égalité professionnelle femmes-hommes (le rapport annuel de situation comparée femmes-hommes est obligatoire dans les entreprises de plus de 50 salariés), d'embauche des personnes en situation de handicap et d'emploi des séniors (quid de l'obligation légale de négocier un plan d'action sur l'emploi des séniors ?).

La crédibilité d'une démarche de la signature volontaire d'une Charte sans vérification ni contrôle est donc aujourd'hui sujette à caution. De l'aveu même de Claude Bébéar, son président, beaucoup d’entreprises signent le texte « pour se donner bonne conscience, pour se vanter de l’avoir fait. » De quoi alimenter la thèse des contempteurs d'une « diversité » décrite comme un pâle substitut néolibéral à des politiques d'égalité réelle. Ce qui ne rend pas justice aux actions de formation et de sensibilisation menées par quantité d'acteurs associatifs ou privés, dont, précisément, le secrétariat de la Charte de la diversité.

21/10/2011, Alain Piriou

Source : Libération.fr

Le ministre de l'Intérieur a présenté, vendredi, le premier recueil complet de tous les textes juridiques s'appliquant aux religions.

Ce livre épais ressemblerait presque à une Bible. De fait, c'est une véritable bible de la laïcité que le ministre de l'Intérieur et des Cultes, Claude Guéant, a présentée vendredi matin devant l'Association des journalistes de l'information religieuse (AJIR).

Annoncé au plus fort de la polémique sur la laïcité au printemps dernier, ce recueil présente tous les textes du droit s'appliquant aux questions religieuses : Constitution, conventions internationales, lois, règlements, circulaires, extraits de la jurisprudence… 502 pages très roboratives, d'apparence impénétrables mais sauvées par un astucieux index de dix pages où 300 mots clés donnent à voir concrètement ce que recouvrent les termes «laïcité et liberté religieuse», titre de cette somme, éditée par les Journaux officiels et qui sera en vente dès lundi.

Quelques exemples : «abattage rituel, blasphème, cimetières, police des cultes, crémation et cendre, dérives sectaires, orgues, port de signes religieux, services de restauration scolaire, principe de neutralité, liberté de conscience, prosélytisme, interdiction de subvention publique»… Quatre grands chapitres structurent l'ensemble : «Principes de laïcité et liberté de conscience ; laïcité dans les services publics ; organisation des cultes ; exercices de la liberté religieuse».

Régulièrement remis à jour

Les instances administratives, les élus et les responsables religieux nationaux et locaux à qui cet outil juridique est destiné pourront s'y référer. Il sera régulièrement remis à jour.

Car le ministre explique dans sa préface : la laïcité tout comme la liberté religieuse - «garantie» par la République, il insiste sur le lien «indissociable» entre laïcité et liberté religieuse - sont très connues dans leur principe mais très peu dans le détail. Or, «il est nécessaire de bien connaître les textes qui fondent le régime juridique de la liberté religieuse en France». Seconde raison, avancée vendredi par Claude Guéant, et «signification politique» de ce code, «clore le vif débat» sur la laïcité qui a agité les six premiers mois de 2011.

En rappelant notamment que le principe de la laïcité a aussi pour objet «le respect des religions» et «la protection du fait religieux». Mais que ce principe «structurant» de la société française loin d'être remis en cause connaît «un équilibre complexe» et qu'il «continue d'évoluer». Pas au point toutefois de nécessiter de «nouvelles lois» car la situation est «satisfaisante » mais en «précisant» le droit existant si nécessaire et au cas par cas. Ainsi de «l'instruction» visant «à éviter le voile» donnée aux chefs d'établissement pour gérer la question des mamans voilées et accompagnatrices, lors de sorties scolaires.

C'est donc une véritable culture de la laïcité que le ministre entend promouvoir. Par l'édition de ce recueil mais aussi par un effort accru de formation des personnels de l'État à cette question. Avec l'objectif final de réaffirmer le «principe de neutralité du service public».

22/10/2011,  Jean-Marie Guénois

Source : Le Figaro

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